lundi, 14 décembre 2009

Vin chaud

 

P1130151-1.jpgDernier volet du triptyque + 1 sur les marchés de Noël chez nos cousins germains. La Cocotte ne sait pas comment on dit un tableau composé de 4 objets : un quadryptique ? Si jamais vous avez la réponse, n'hésitez pas à lui en faire part.

Roulement de tambour ! Ratatatatatata !

Et voici le seul, l'unique ! J'ai nommé le Glühwein (prononcez gluvaïnnn) ! Du vin chaud.

On en prend un, puis on en reprend un deuxième. C'est pas tous les jours qu'on vient en Allemagne,,,Ah, oui, vraiment, bien chaud, bien agréable !

Un p'tit troisième ? Ja, natürlich !

Soudain, sans prévenir, on ne sait pas pourquoi, on prétexte que la route nous a fatigué, que les pavés glissent anormalement plus en Allemagne qu'en France, que les flots tumultueux de la Moselle nous ont fichu la nausée et on s'agrippe comme on peut, au bras de sa copine,,, Hum, bin chaud, bin agréabl' !

Celui qui a décidé de de pas succomber à la tentation n'a aucun mal à retrouver la voiture, lui ! Et il nous ramène à l'hôtel où on va se coucher en attendant la belle nuit de Noël, la neige qui étend son manteau blanc,,, fin fau, fin nagréap !

Dans un esprit évident d'ouverture et de convivialité, les Allemands en font avec ou sans alcool, pour petits et grands, jeunes et vieux, allemands ou pas. Ils le font au vin rouge, au vin blanc, au jus de pomme ou au jus de raisin, ajoutent une orange ou un citron, parfument d'anis étoilé et/ou de clous de girofle, mettent un bâton de cannelle, en ajoutent un second, décident d'ajouter le zeste d'une orange. Oh zut puis non, tiens, on va mettre du citron !

Bref ils ont mille et une recettes pour ce classique et on ne va pas se gêner pour les copier.

La Cocotte, aussi conviviale et ouverte qu'une Teutonne, vous livre ici trois ou quatre recettes.,,,testées et approuvées et re-testées et re-approuvées,

Ach ! Quel dévouement ! Quel zèle ! Quelle abnégation ! Quel esprit de sacrifice !

 

Avant de commencer, voici une règle à ne pas enfreindre :

Si vous voulez préserver votre santé, ne faites jamais bouillir votre vin chaud, ne dépassez pas les 80°c pour la cuisson.

 

Les quantités données sont valables pour trois personnes :

1, Au vin rouge

1 bouteille de vin rouge sec et léger, plutôt un vin d'Anjou

10 sucre en morceaux

2 oranges non traitées

2 bâtons de cannelle

3 clous de girofle

3 graines d'anis étoilé

 

Prélevez le zeste des oranges puis pressez-les pour recueillir le jus. Dans une casserole, mêlez tous les ingrédients et faites chauffer doucement pendant 10 minutes. Laissez refroidir, filtrez et versez votre vin dans une jolie bouteille.

 

2,  Au vin blanc de Moselle (à boire avec un Jeff)

1 bouteille de Müller-Thurgau sec

10 morceaux de sucre candi

3 clous de girofle

2 bâtons de cannelle

1 orange non traitée en tranches

 

Mettez tous ces ingrédients dans une casserole et faites chauffer à feu doux pendant 10 minutes. Versez tel quel dans une jolie bouteille.

 

3, Au vin blanc et rhum

1 bouteille de vin d'Alsace, du Sylvaner par exemple

1 petit verre de rhum

1 orange non-traitée coupée en tranches

1 poignée de raisins secs

1 bâton de cannelle

2 clous de girofle

quelques graines de cardamome

 

Mettez tous ces ingrédients dans une casserole et faites chauffer à feu doux pendant 10 minutes. Versez tel quel dans une jolie bouteille.

 

P1130090.jpgEt maintenant pour les enfants et ceux qui conduisent

1, Kinder punch

1 bouteille de jus de raisin

1 poignée de raisins secs

3 cuillères à soupe d'amandes en poudre

1 bâton de cannelle

2 clous de girofle

3 graines de cardamome

3 tranches de citron non-traité

 

Mettez tous ces ingrédients dans une casserole et faites chauffer à feu doux pendant 10 minutes. Versez tel quel dans une jolie bouteille. Enlevez les clous de girofle avant de servir. Si les enfants tombent dessus, c'est la soupe à la grimace assurée !

 

2, Aux fruits rouges

0, 5 litre d'infusion aux fruits rouges

0, 5 litre de jus de pomme

le jus d'un citron non-traité

3 cuillères à café de miel

 

Mettez tous ces ingrédients dans une casserole et faites chauffer à feu doux pendant 10 minutes. Versez tel quel dans une jolie bouteille.

 

Une jolie bouteille, ça fait un joli cadeau.

Bien chaud, bien agréable !

L'année prochaine, on ira voir ailleurs. L'Allemagne, ça, c'est fait.

 

Cliquez ici et lisez un des nombreux articles de la Voix du Nord sur le sujet. Si vous n'avez pas le temps d'aller outre-Rhin, la commune de Lauwin-Planque organise un marché de Noël allemand.

Tout est à consommer bien évidemment avec modération.

samedi, 12 décembre 2009

Des Bretzels

P1130147-bords.jpgPetite devinette :

Qu'est-ce qui est rond et marron, qui ressemble à un nœud, qui a parfois une grosse cicatrice sur le « ventre », qui est salé et qui pendouille fièrement dans les vitrines des échoppes sur les marchés de Noël en Allemagne ?

Un pneu crevé recouvert de chocolat ? Nein !

Un Père-Noël en pain d'épice qui aurait fait la guerre ? Nein !

Une brioche en forme de roue de charrette trop cuite ? Nein !

C'est un Bretzel ! Enfin !

Toutes les régions d'Allemagne en réclament l'origine, avec des histoires plus ou moins farfelues.

Son nom vient du latin bracchium qui signifie bras ou avant-bras. Au début, il n'y avait qu'un bras, ça formait un 6. Puis quelqu'un eut l'idée d'unir deux pains pour n'en faire qu'un.

On dit alors qu'il symbolisait un moine en prière.

Dans les chaumières teutonnes, on affirme aussi qu'un pâtissier avait été accusé d'un vol. Le Comte de la région de Bad Urach, aimant ses pâtisseries lui lança un défi : « Tu as trois jours et trois nuits pour me préparer une pâtisserie à travers laquelle le soleil brillera trois fois. Si tu réussis,tu ne seras pas pendu, ta vie te sera rendue ». C'est en voyant sa femme, les bras croisés dans l'encadrement de la porte que le pâtissier se mit à confectionner des Bretzels.

C'est maintenant le symbole des boulangers en Allemagne.

Une légende raconte que le 11 février 1839 (c'était un mardi) un Bavarois nommé Anton Pfannenbrenner Nepomuk aurait, par mégarde, badigeonné ses Bretzels d'une solution de soude destinée au nettoyage des moules à pâtisserie.

On prétend aussi qu'un chat dans une pâtisserie aurait fait tomber une plaque remplie de Bretzels dans de la saumure pour faire mariner du poisson.

Les Bavarois et les Souabes se battent pour revendiquer le sel sur le Bretzel.,,

Bah, la Cocotte les laisse à leurs querelles et vous propose deux recettes de ces petits bras entrelacés croustillants et salés.

Une petite recette pour l'apéro d'une simplicité enfantine. D'ailleurs faites-la avec vos enfants.

Et une autre, tout aussi simple, qui donnera à votre cuisine l'odeur des marchés de Noël.

 

Pour 25 Bretzels à dévorer à l'apéro

 

30 gr de beurre

3 œufs (pour 2 des 3 oeufs, séparez les blancs des jaunes mais ne jetez pas les blancs)

une pincée de sel fin

250 gr de farine

du gros sel

 

Ramollissez le beurre dans un petit saladier, ajoutez deux jaunes d'œuf, le sel et la farine et mélangez bien. Montez les blancs en neige et ajoutez-les à la préparation. Vous obtenez une grosse boule de pâte. Partagez-la en 25 morceaux égaux. Sur un plan légèrement fariné, roulez chaque boule pour obtenir un fin boudin d'une vingtaine de cm de long. Croisez les extrémités vers le bas et rabattez chaque extrémité vers le haut du Bretzel. Déposez tous ces petits gâteaux sur une plaque en silicone ou du papier sulfurisé, badigeonnez-les de jaune d'œuf et parsemez-les de quelques grains de gros sel. Faites cuire à four chaud pendant 15 mn. Déposez-les sur une grille et attendez les copains pour les déguster.

 

Bretzel-1.jpgPour 16 Bretzels gonflés

 

1 cube de levure de boulanger

500 gr de farine

300 ml d'eau tiède

1 cuillère à café de sel fin

du gros sel

3 cuillères à soupe de bicarbonate soude

 

Délayez la levure dans un peu d'eau tiède. Versez la farine dans un grand plat, faites un creux au milieu et versez la tasse de levure/eau. Ajoutez du sel. Mélangez bien pendant 5 minutes. Si vous avez un robot, laissez-le faire, il est là pour ça.

Couvrez d'un ligne propre et laissez monter votre pâte pendant une bonne heure.

Au bout de ce temps, retravaillez la pâte en ajoutant au besoin un peu de farine. Il ne faut pas qu'elle colle mais il ne faut pas qu'elle soit trop sèche.

Divisez vos pâte en 16 morceaux égaux et travaillez-les comme dans la recette précédente. Vous pouvez rouler votre pâte pour que les bouts soient plus fins que le centre. Le centre représentant alors un ventre bien gonflé.

Déposez tous vos Bretzels sur une plaque en silicone ou du papier sulfurisé très légèrement fariné.

Recouvrez d'un linge et laissez vos petits pains gonfler une nouvelle fois.

Au bout d'une bonne heure, préchauffez votre four à 200°c et faites bouillir dans une marmite, de l'eau additionnée de bicarbonate de soude. Très délicatement, prenez un Bretzel à la fois et déposez-le dans la marmite. Laissez-le 30 secondes et remettez-le sur la plaque. Moi, j'en mets trois à la fois.

Saupoudrez de gros sel.

Passez ensuite tous vos Bretzels au four pendant 20 minutes.

Laissez-les refroidir sur une grille et dégustez-le le jour-même, voire l'heure même. Faites comme les Teutons, mangez-les en les accompagnant d'une bonne bière. Vous pouvez également les ouvrir en deux et les tartiner de beurre.

Petit plus : Vous pouvez ajouter à votre pâte du fromage râpé et saupoudrer le dessus de cumin ou de pavot.

On dit merci qui ?

Merci Anton Pfannenbrenner Nepomuk !

On peut les faire sucrés également. Mais ça, c'est une autre histoire.

Bon alors, les Bretzels, c'est fait.

Pour la prochaine et dernière recette des marchés de Noël, la Cocotte vous offre un p'tit coup à boire.

Revenez vite, vous allez adorer !

jeudi, 10 décembre 2009

Des boules vapeur

 

Dampfnudel.jpgLa Cocotte poursuit sa visite des marchés de Noël chez les Allemands et vous livre ici un incontournable de ces lieux magiques et chaleureux : la Dampfnudel, littéralement la nouille à la vapeur.

C'est probablement l'une des recettes du bonheur : Une pure merveille, un sein tout chaud, tout rond, tout beau : une boule de pâte gonflée à la vapeur et recouverte de sauce aux fruits

Pour en commander sur un marché Teuton, prononcez Dampffnoudeul !

Et après, on va nous dire que l'allemand est difficile.

C'est le genre de trucs qui vous fera retourner en Allemagne dès que vous le pourrez. Mais si vous n'avez pas le temps d'aller vous y balader, la Cocotte vous fait le cadeau de sa recette testée et approuvée par son poulailler.

Non, surtout ne dites pas merci à la Cocotte. Ça la gênerait.

Apprenez, mes p'tits amis, que les Allemands, ces grands fous, en font aussi des versions salées pour accompagner des viandes en sauce, avec salade de chou et laitue ou encore des soupes comme le goulache ou la soupe de pommes de terre.

La Cocotte vous offre sa version sucrée. Accompagnez-les de cerises ou de prunes en bocal cuites doucement dans une casserole, que vous sucrerez légèrement et agrémenterez d'une pincée de cannelle. Vous pouvez également les accompagner de crème anglaise.

C'est déjà Noël dans votre cuisine.

 

Il vous faut :
Pour la pâte :
500 gr de farine
30 gr de levure de boulanger
50 gr de sucre
150 ml de lait tiède
2 ou 3 oeufs
1 pincée de sel
1 demi-zeste de citron
3 cuillères à soupe de beurre mou

P1130092.jpgVersez la farine dans un saladier et faites un creux au milieu. Dans ce creux, émiettez la levure avec un peu de sucre et le lait tiède.
Remuez bien tout ça et laissez monter pendant une bonne dizaine de minutes.
Ensuite ajoutez le zeste de citron, les œufs, le sel, le reste du sucre et le beurre. Mélangez bien pour avoir une pâte relativement compacte. Quand la pâte vous paraît bonne à travailler comme une pâte à pain, découpez-la en une quinzaine de morceaux et façonnez des boules entre vos mains légèrement farinées.
Déposez ces boules sur un torchon et laissez-les lever pendant un bon moment. Avec la levure de boulanger, 30 à 40 minutes suffiront.

Pour la cuisson des Dampfnudeln :
1 litre de lait
40 gr de beurre
1 pincée de sel
50 gr de sucre


Ensuite dans une cocotte style couscoussier ou cocotte avec un panier-vapeur, faites chauffer le lait en y ajoutant le beurre, le sel et le sucre et déposez vos Dampfnudeln dans le panier quand le lait est chaud. Il ne faut pas que les boules de pâte soient en contact avec le lait. Laissez cuire à la vapeur pendant dix minutes.

Elles vont encore gonfler donc veillez à ne pas en mettre trop à la fois. Servez vos Dampfnudeln accompagnées de la sauce de votre choix. Vous allez adorer.

Et si vous n'avez plus faim, parce que, mine de rien, ça cale son homme, passez donc vos Dampfnudeln au four chaud quelques instants, après les avoir cuites à la vapeur. Laissez-les dorer. Vous obtiendrez des petits pains ronds au lait. Une autre recette du bonheur.

Bon, les Dampfnudeln, ça c'est fait.

mardi, 08 décembre 2009

Galettes de pommes de terre ou Reibekuchen

P1100934-1.jpgVous n'avez rien à faire ce weekend ? Vous cherchez désespérément une idée ? Pas de problème ! La cocotte vous en donne une.

Demandez à 25 copains de venir avec vous pour une virée en Moselle, côté Teuton. Direction les marchés de Noël.

De la plus grande ville au plus petit village, l'Allemagne offre aux touristes une belle tradition, conviviale et à la portée de toutes les bourses.

Arrêtez-vous dans toutes les échoppes, achetez couronnes, boules, ribambelles de lutins et de Père-Noël, casse-noisettes, planches à découper, mobiles de clochettes, d'angelots...

Et malheureusement pour votre ligne, vous ne pourrez pas faire autrement que de vous arrêter à tous les stands de nourriture.

Goûtez le vin blanc chaud à la cannelle, les pains d'épice en forme de cœur, d'étoile, de sapin, de bonhomme, testez les gaufres, les crêpes, les Flammkuchen, le punch aux oeufs, la fondue au fromage, les Dampfnudeln et les Bretzel dont nous reparlerons plus tard, et les Reibekuchen !

Ach, die Reibekuchen, das ist toll !

Les Reibekuchen sont des galettes de pommes de terre râpées que les Teutons aiment à accompagner de compote de pomme (Apfelmus) ou encore du saumon fumé (Raücherlachs mit Sahne) et une belle cuillère de crème aigrelette.

On les mange sur le pouce, comme ça.

Ensuite avec vos 25 amis, passez à un autre stand pour vous régaler de nouvelles choses et profiter de ces moments rares.

Il paraît que les meilleurs Reibekuchen sont à déguster près de la gare de Cologne.

 

Il vous faut :

1 kg de bonnes pommes de terre
100 gr de lard fumé (facultatif)
1 bel oignon (facultatif)
2 oeufs
30 gr de farine
sel et poivre
1 peu d'huile
1 torchon qui ne craint rien


P1130093.jpgÉpluchez et râpez les pommes de terre. Mettez-les dans un torchon et faites sortir, en tordant le torchon, toute l'eau contenue dans les pommes de terre.
Dans 1 grande poêle, faites chauffer l'huile. Déposez le lard coupé en petits dés et l'oignon émincé, faites revenir 1 peu puis ajoutez les pommes de terre râpées. Mélangez tous les ingrédients et faites chauffer un peu d'huile dans une poêle. Quand l'huile est bien chaude, déposez une bonne grosse cuillère à soupe de votre préparation, aplatissez un peu pour former une galette de 10 cm de diamètre. Faites-en autant que la poêle peut en contenir et laissez cuire le premier côté pendant 4 ou 5 minutes à feu vif puis retournez les galettes et laissez cuire encore 4 à 5 minutes. Elles doivent être toutes croustillantes.
Salez et poivrez et servez vos galettes nature ou comme indiqué ci-dessus.

Bon alors, les Reibekuchen, ça, c'est fait !

Revenez dans deux jours pour une nouvelle recette allemande : une grosse boule de pâte cuite à la vapeur et plus, si affinité....

 

 

dimanche, 06 décembre 2009

Pain de viande ou Meatloaf

 

meatloaf Cocotte.jpgPuisque vous avez lu le dernier papier de la Cocotte sur les méfaits environnementaux dûs à l'élevage et qu'à partir de maintenant, vous allez manger de la viande un jour sur deux, il faut bien vous donner des recettes à base de viande.

Puisque la dernière recette n'a pas plu à son chéri, il faut bien que la Cocotte se rattrape. Et que va-t-elle faire ? Elle va préparer une recette dont le nom évoque l'un des groupes préférés du dit-chéri. Un meatloaf !

Meat Loaf, vous connaissez ? Un Américain, lourdingue et ringard...dont on retiendra un titre, « Bat out of hell », qu'il a décliné à toutes les sauces. Allez, reconnaissons-lui également « I would do anything for love ».

Parallèlement à sa carrière musicale, il a aussi tourné pour le cinéma et la télé. Très récemment il est apparu dans un épisode de Dr House.

Ça, c'est vraiment pour faire plaisir à son chéri, The Cocotte would do anything for love.

Elle est pas sympa, cette Cocotte ?

A propos de la viande, elle achète toujours son bœuf, son porc, son veau, chez son boucher. Il connaît tous les morceaux, les découpe selon les envies des clients et donne toujours des petits conseils en plus, juste comme ça. Parce qu'il aime son travail.

 

Voici donc une petite recette simple, savoureuse, à servir chaude ou froide et qui va durer tout le weekend.

 

Il vous faut :

500 gr de boeuf haché

500 gr de chair à saucisse

1 oignon

1 gousse d'ail

un peu de mie de pain dur

du lait

1 oeuf

Sel et poivre

une branche de thym

5 ou 6 fines tranches de lard fumé

1 ou 2 feuilles de laurier pour décorer

 

Faites tremper votre mie de pain dans le lait. Égouttez rapidement et ajoutez cette mie à votre viande (boeuf haché  et chair à saucisse), ciselez l'oignon et l'ail, ajoutez-les à la viande, puis continuez avec l'oeuf. Salez et poivrez et effeuillez le thym.

Dans un moule à cake, déposez dans le fond vos tranches de lard fumé, remplissez ensuite du mélange de viande et passez tout ça au four, à 180 °c, pendant une petite heure. Vous pouvez consommer votre meatloaf chaud mais c'est meilleur quand il est froid.

Laissez refroidir et mettez au frais.

Un peu de gelée va se former. Découpez de belles tranches et servez-les accompagnées de salade, de cornichons, de moutarde et d'un bon verre de vin.

Vous n'êtes pas obligé d'écouter Meat Loaf en même temps.

Vous avez de la chance, vous !

vendredi, 04 décembre 2009

Soupe de betteraves Copenhague

Soupe de betterave La Cocotte2.jpgAujourd'hui la Cocotte vous propose de sauver la planète. En prime, elle met de la couleur dans vos assiettes et vous fait faire des économies. Ça vous dit ?

Dans le journal, ils le disent : L'élevage serait responsable de 18 % des émissions de gaz à effet de serre. En réduisant de moitié notre consommation de viande, on agit sur le climat.

Si la Cocotte comprend bien, il ne s'agit même pas de supprimer toutes traces de viande dans son assiette mais d'en diviser par deux la quantité.

Oh ! On devrait pouvoir y arriver facilement, non ?

Au lieu de manger un steak de 300 gr, on demande à son boucher préféré de le couper pour en faire deux.

Au lieu d'en manger tous les jours, on n'en mange qu'un jour sur deux. Et le jour où l'on n'en mange pas, on se fait plaisir, on se lâche, on se fait une orgie de légumes.

Et mine de rien, entre 1 kilo de carottes à 1 euro et 1 kilo de bœuf à 15 euros, ben, y'a pas photo ! C'est notre porte-monnaie qui va nous remercier.

La Cocotte applique ce régime depuis longtemps, avec plus ou mois d'entrain parmi les membres de son petit poulailler. La petite dernière adore la viande et en mangerait même au petit déjeuner. Il faut donc faire preuve d'imagination pour trouver l'argument qui lui fera avaler son assiette de lentilles, vider son bol de soupe alors qu'elle rêve d'un onglet à l'ail ou à l'échalote. Et le plus grand du poulailler, le chéri de la Cocotte, peste contre l'imagination de son adorée. Faut-il qu'il l'aime pour revenir tous les jours du bureau quand il sait qu'il va manger potiron, courgettes, artichaut ou betteraves ! Alors la cocotte a trouvé la parade, elle ne lui dit pas : Mange ta soupe, ça fait grandir ! Il sait que ça ne marche pas. Elle lui dit : Mange ta soupe, c'est bon pour ta planète. Et là, ça marche à tous les coups.

 

Allez, aujourd'hui pour sauver la planète, on va se faire une soupe à la betterave. Il ne vous faut pour cela que :

500 gr de betteraves

500 gr de carottes

1 pomme de terre

1 oignon

1 bouillon-cube

1 cuillère de vinaigre

1 branchette de thym

du sel et du poivre

et le petit truc en plus, 1 cuillère à café de crème fraîche par personne

 

Soupe de betterave La Cocotte.jpgÉpluchez vos betteraves si elles sont crues. Faites attention, la betterave tache énormément, épluchez-la dans l'évier ou sur une couche épaisse de papier-journal. Mais la betterave crue est incomparablement meilleure à celle achetée sous-vide. En plus, vous pouvez vous faire une petite salade en râpant celles qu'il vous reste.

Épluchez les carottes, la pomme de terre et l'oignon. Détaillez les deux premiers légumes en cubes et ciselez l'oignon.

Dans une marmite, faites fondre un peu de beurre, ajoutez vos morceaux de betteraves et tout le reste. Mouillez avec de l'eau, ajoutez le bouillon-cube, le vinaigre, le thym et assaisonnez selon votre goût. Faites cuire pendant une bonne heure. La cuisson de la betterave peut être très longue.

Quand la lame d'un couteau passe facilement à travers vos cubes de betteraves, mixez finement votre soupe.

Et là, ô merveille, vous obtenez une soupe vermeil !

Proposez à votre petite dernière de faire du Jackson Pollock dans son bol avec une cuillère de crème fraîche. Elle va adorer !

Et dites à votre chéri que son bilan-carbone n'a jamais été aussi bon.

mercredi, 02 décembre 2009

Polenta 2A4H

polenta la Cocotte2.jpgLe weekend dernier, dans le cadre de la fête de la science à Douai, des étudiants de l'école des Mines proposaient un atelier de cuisine moléculaire aux enfants.

Amener les jeunes à la science par ce biais ludique est sans conteste important, encore faut-il que les expérimentations soient bonnes à la dégustation et pas nocives à leur santé.

Hier encensée, portée aux nues, déifiée et aujourd'hui conspuée, décriée, vouée aux gémonies par certains grands cuisiniers, journalistes et critiques gastronomiques, la cuisine moléculaire n'a pas fini de nous interpeller.

Et le livre-brûlot de l'allemand Jorg Zipprick qui détaille par le menu « les dessous peu appétissants » de cette cuisine a au moins le mérite d'alimenter le débat.

A la lecture de ce réquistoire, la Cocotte, fan de Ferran Adria, chantre catalan de la floculation et de l'émulsion, a soudain eu les chocottes.

Doit-on s'émerveiller devant ses sphères nuageuses, fumeuses, azotées, d'olives ou d'oeufs en tout genre, de ses soupes de pin aux algues, de ses guimauves au parmesan ?

Les alginates, le ferrocyanure de sodium, la méthylcellulose qui aident à la préparation de ses expérimentations n'ont-ils pour seul but que d'amuser les papilles des gens riches et chanceux d'avoir eu une place chez « El Bulli » ?

Tous ces produits peuvent-ils avoir un effet nocif sur notre santé ?

Doit-on s'inquiéter du lobbying de ces grands groupes industriels qui élaborent ces produits de synthèse et qui cherchent à remplacer l'alimentation issue de l'agriculture « normale » à des fins évidemment mercantiles ?

 

Aujourd'hui la Cocotte vous propose un plat aux antipodes de la cuisine moléculaire.

Point besoin de laboratoire, de chauffe-ballons, de bec Bunsen, de burettes et de boîtes de Pétri, de tubes à essai, de pipettes, de propipettes, de pompe à vide ou de trompe à eau, d'ampoule à décanter et de bain thermostaté... Point besoin d'azote, de maltodextrine, de citrate de lithium, de propylène glycol, de diglutamate, qu'il soit de magnesium ou de calcium...

Non ! la réaction chimique de ce plat sera un dégagement de 2A4H,  deux molécules de ahh et 4 de hummmm !

 

Un plat de fainéant, de feignasse, pour faire plaisir à Viviane.

 

Il ne vous faut que quelques amis, un grand plateau en bois,une marmite de ragù, un paquet de polenta et des cuillères à soupe

Vous avez ça dans vos placards ?

 

polenta2.jpgPour le ragù :

1 bon kilo de viande de porc ou de boeuf ou de veau ou de poulet au choix

2 cuillères à soupe d'huile d'olive

1 grosse boîte de tomates pelées

5 gousses d'ail

1 belle branche de thym

1 kg de poivrons rouges, verts et jaunes, pour faire beau sur le bois

sel et poivre

un piment ou deux, histoire de relever le plat

 

Coupez la viande choisie en lanières. Faites chauffer l'huile dans une grande marmite et faites-y revenir vos morceaux de viande. Ajoutez les tomates pelées grossièrement écrasées. Laissez cuire pendant un petit quart d'heure. Ensuite ajoutez vos poivrons coupés également en lanières, l'ail pilé et le thym. Le piment peut être ajouté à ce moment. Salez, poivrez selon votre goût. Couvrez et laissez cuire à feu doux pendant une bonne heure.

 

Pour la polenta :

un paquet de 500 gr de polenta précuite (il ne vous faudra que 5 minutes pour la préparer)

3 litres d'eau bouillante salée

du parmesan à foison

 

Quand votre eau bout, versez en pluie la polenta et mélangez bien pendant 5 minutes. La polenta « normale » nécessite d'être remuée pendant plus de 30 minutes.

Au bout des 5 minutes, prenez un grand plateau rond en bois, versez dessus votre polenta, faites un grand creux au milieu et dans ce creux, versez votre ragù. Ça fume mais c'est normal, ça sort de la marmite !

Et voilà pourquoi la Cocotte dit que c'est un plat de feignasse :

Amenez votre plateau à table, amenez également un bol de parmesan, donnez une cuillère à soupe à chacun de vos invités et mangez la polenta et le ragù à même le plat.

Pas de vaisselle à laver. Rien ! Nada ! Niente ! Oui, vous avez bien lu, Mesdames, pas de vaisselle !

Juste le plaisir de vous régaler avec vos amis. De la cuisine élémentaire.

lundi, 30 novembre 2009

Pera al Martini Bianco

 

Poire Etienne Daho La Cocotte.jpgUn quart de siècle à 2 célébré par le cadeau du DVD de Daho à Pleyel offre à la Cocotte de parler de lui, de Daho. Oh, ça va être chaud.

Une ode à Daho, l'adoré.

Cet homme, en scène depuis autant d'années, constant dans l'excellence, sans aucun rendez-vous raté, à l'élégance savamment déhanchée, son p'tit costard noir ouvert sur un torse glabre, ses sous-entendus que la morale réprouve et que les cours condamnent, fredonnés sur des airs sophistiqués, stroboscopiquement orchestrés.

Étienne en noir et blanc, avec trois musiciennes, chignon haut, jouant violon, violoncelle et alto.

Rien que pour moi, où je veux, quand je veux. Étienne, Étienne ! Ah...

Que faire pour lui sinon un dessert...Du sucre, du chocolat, de l'alcool, un fruit pas défendu mais presque.

Une poire de mon jardin, mon jardin secret et un alcool venu d'Italie, de Turin précisément, du Martini bianco qu'on peut boire le weekend à Rome, tous les deux sans personne.

Ça vous dit, Étienne ?

 

Pera al Martini Bianco

 

Poire E.D.jpgPour la Cocotte, 2 poires, une pour Étienne, une pour elle

Pour vous, autant de poires que d'invités

30 à 40 cl de Martini Bianco ou toute autre sorte de Vermouth blanc

Une grosse poignée de raisins secs

50 gr de sucre roux

du chocolat noir à faire fondre

Attention, le meilleur qui soit, c'est pour Étienne !

Épluchez vos poires en évitant de couper la queue. Déposez-les dans une sauteuse, versez dessus le Martini, ajoutez les raisins secs et démarrez la cuisson. Faites cuire à couvert pendant 10 minutes à feu normal.

Au bout de ce temps, retirez le couvercle et augmentez la cuisson. Saupoudrez de sucre et faites bouillonner jusqu'à ce que cela caramélise légèrement. Arrêtez la cuisson. Dans votre plus belle soucoupe, déposez une poire en la tenant par la queue. Versez généreusement le Martini caramélisé et les raisins secs. A côté, faites fondre votre chocolat. Et ajoutez cela aux poires. Mais vous n'êtes pas obligé. La Cocotte a ajouté cet ingrédient juste parce qu'elle a vu Étienne en noir et blanc.

samedi, 28 novembre 2009

Bruschetta

Bruschetta la Cocotte.jpgAvez-vous vu le film « les apprentis » de Pierre Salvadori avec François Cluzet et Guillaume Depardieu ? Vous souvenez-vous de cette réplique magnifique quand ces deux paumés, ratés, combinards répondent à la question d'une assistante sociale qui leur demande ce qu'ils font de leurs vêtements sales, « Ben, on les porte ! »

La Cocotte les plagierait si on lui demandait ce qu'elle faisait de son pain dur :

« Ben, j'le mange ! »

Ben oui, quoi ! La Cocotte ne le donne pas aux pigeons, la Cocotte a horreur des pigeons. Leurs petits yeux fourbes, leurs courtes pattes qui les font ressembler à des culbutos à plume et leurs « rourourous » dès 6 heures, la Cocotte n'aime pas ça.

Non, la Cocotte garde son pain dur. Elle se dit que si le pain frais qu'elle achète est bon, le pain dur le sera tout autant. La Cocotte est adepte du recyclage. Et recycler de la nourriture, pourquoi pas ?

Demandez à votre boulanger préféré de vous trancher le pain, non pas dans la largeur mais dans la longueur. Vous obtiendrez de belles tartines qui deviendront en deux temps, trois mouvements des bruschettas d'enfer !

Vous pouvez également préparer vos tartines avec n'importe quel pain, pain arabe à la semoule, pain polaire, pain complet, baguette....

Quand le pain est un peu dur "ni trop, ni trop peu" et quand elle a la flemme de préparer un plat, elle ouvre son frigo, prend tout ce qui pourrait garnir une tartine. Et hop, c'est parti ! Des Bruschetta à la fourzitout ! Nul besoin d'acheter mille et un ingrédients. Une boîte de concentré de tomates, du fromage qui fond, un reste de charcuterie, des poivrons, un p'tit bocal d'anchois et des herbes aromatiques suffiront amplement.

Allez, on s'la joue à l'Italienne !

Première Bruschetta :

Une fine lampée d'huile d'olive, une cuillère à café de concentré de tomates tartinée ou une bonne rasade de coulis de tomates, des anchois, des olives noires, des câpres et on saupoudre de marjolaine. Si vous avez de la mozzarella ou du fromage frais, c'est parfait ! Et hop, au four !

Deuxième Bruschetta :

Une lampée d'huile d'olive, une cuillère à café de concentré de tomates ou de coulis de tomates, des fines rondelles de salami et de poivron, un peu d'ail et hop, au four !

Troisième Bruschetta :

On reprend un peu l'idée de la première, une lampée d'huile d'olive, des olives noires dénoyautées et réduites en purée, quelques tomates séchées en fines lamelles et du basilic. Et hop, au four !

A la ch'ti :

Vous avez bien un peu de Maroilles dans vot' frigo ? Ou du Vieux-Lille ?

Quatrième Bruschetta :

Une cuillère à café de crème fraîche, des pommes en fines rondelles et des tranchettes de Maroilles. Et hop, au four ! Ou encore plus simple, vous ne mettez que du Maroilles !

Cinquième Bruschetta :

Des lamelles de jambon blanc, des tranchettes de Vieux-Lille. Et hop au four !

Pour les servir, il vous suffira de découper vos Bruschette en 4 ou 5 ou 6. C'est vous, le chef.

Et suivant les ingrédients trouvés dans le frigo, annoncez fièrement l'origine de votre plat ! Bruschetta à la Mongole ! Bruschetta à la Péruvienne ! Bruschetta à .... ! Vous avez compris le truc ?! Ces recettes sont à faire pour l'apéro ou pour une soirée télé, style début de weekend, pour souffler, les doigts de pied en éventail !

Pain Photo La Cocotte.jpgA la Scandinave :

Sixième Bruschetta :

Des lamelles de saumon sur de la crème fraîche ou sous du fromage frais et on saupoudre d'aneth. Et hop au four !

A l'Anglaise :

Septième Bruschetta :

Une lampée de bière et du cheddar râpé. Et hop, au four !

Allez, ni vu, ni connu, j't'embrouille ! La Cocotte a plein d'autres recettes !

T'en veux ? J'en ai !

Et s'il vous manque des idées, allez donc jeter un œil dans un livre joliment illustré qui s'intitule « 61 recettes avec du pain », Jacqueline Ury vous dira tout ce que vous pouvez faire avec du pain. Malin, non ? Il y a notamment la recette de l'omelette de Dumas. La Cocotte l'a testée et vous la recommande.

 

Et vous, vous faites quoi avec votre pain dur ?

jeudi, 26 novembre 2009

Potato and celery Muffin

P1120603-1.jpgDe la Cocotte à ….,

25 novembre 2009

« Je viens de terminer le livre que mon amie Elisabeth m'a prêté. Le connais-tu ? Il s'intitule "le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates ». Quel titre étrange, me diras-tu. Tu penseras peut-être, me connaissant bien maintenant, que c'est un livre de cuisine. Encore un ! Te diras-tu. Et bien non !

Écrit à quatre mains par deux anglaises, ce livre raconte, par le biais d'une correspondance entre une romancière et plusieurs personnes, l'occupation allemande de l'île de Guernesey pendant la seconde guerre mondiale. La romancière, l'héroïne, apprend l'existence d'un club littéraire sur cette île et décide de correspondre avec plusieurs membres de cet aréopage hétéroclite. Au début, par curiosité et amusement et à la fin, par devoir d'histoire*. Le début du livre est léger comme les Anglais savent parfaitement l'être en littérature et à mesure qu'on tourne les pages, la légèreté fait place au silence, au recueillement. D'ailleurs les auteurs utilisent une citation de Sénèque faisant dire à l'un des personnages : « les petits maux sont loquaces mais les grandes peines sont muettes ». Par petites touches impressionnistes, les membres du club racontent leurs années de privation. Privation de tout, même de leurs enfants, envoyés en Angleterre pour les protéger ! Ils racontent l'horreur de la guerre, les dénonciations, les bunkers, les très jeunes travailleurs de l'organisation Todt, les animaux réquisitionnés, les amitiés, les amours.... Ils racontent parce qu'on leur demande de le faire et parce que la parole libère souvent, voire presque toujours. Et dans ce livre, plane l'ombre fantomatique d'une femme ayant vécu dans l'île, envoyée dans un camp de concentration... Elizabeth, elle s'appelle ! Quelle coïncidence !

Lis ce livre, ma douce amie ! Partage avec moi ce moment de bonheur quand l'un des personnages raconte l'histoire du chat Muffin. Oui, il se nomme Muffin, c'est beau, non ? Je veux te faire partager tous ces instants où l'on rend hommage aux grands écrivains britanniques et notamment à l'une d'entre eux que j'adore, Jane Austen. Connais-tu Jane Austen ? Bien sûr que tu connais puisque tu me connais ! Pars avec moi à la recherche de la recette de cette tourte aux épluchures de patates que l'un des membres accommode d'une bien étrange façon. Prends le bateau avec moi et allons à Guernesey respirer le bon air qui semble y régner. Veux-tu ?

Écris-moi vite ! Envoie-moi tes pensées sur ce livre, envoie-moi également ta recette de « potato peel pie » ! Will you ?

 

Sincerely,

L. Cocotte

 

*A ce propos, je te recommande, ma tendre amie, la lecture de la Voix du Nord de ce mardi 24 novembre, il y a un très bel article sur la visite de lycéens du Nord Pas de Calais au camp de concentration d'Auschwitz, visite organisée par le conseil régional et le rectorat. Quand je parlais ci-dessus de silence et de recueillement...

 

Et puisqu'il s'agit ici de donner une recette, tu t'attends très certainement à ce que je donne une recette de tourte aux épluchures de patates. Non, tu ne l'auras pas. Tu auras une recette de muffin aux pommes de terre. Qu'en dis-tu ?

 

P1120631-1.jpgIl te faudra, ma bonne amie :

200 gr de pommes de terre

100 gr de céleri-boule

Si ce sont des pommes de terre bio, lave-les bien et garde les épluchures. Sinon jette-les.

150 gr de farine

2 oeufs

1 oignon

100 gr de jambon

1 gousse d'ail ciselée

une poignée de persil ciselé

un peu d'huile de tournesol (5cl)

une tasse de lait

sel et poivre

1 cuillère à café de baking powder (levure chimique). En anglais, c'est plus chic, non ?

 

Râpe les pommes de terre et le céleri dans un saladier, tu peux également râper l'oignon. Découpe en petits dés le jambon. Mets tous ces ingrédients dans le saladier en terminant par la « baking powder ». Mélange consciencieusement et répartis cette préparation dans 6 moules à muffins. Fais cuire à four chaud, 160/180°c, pendant une bonne trentaine de minutes.

Sers tes muffins accompagnés d'une bonne salade et d'une viande rôtie, par exemple.

mardi, 24 novembre 2009

Des p'tits choux farcis

 

Des choux.jpgL'hiver, c'est comme ça, on mange du chou.

Chou vert, frisé, fleur, rouge, quette, romanesco, croute, blanc, chinois, etc...

Les étals des maraîchers en sont remplis. Ça ne coûte rien.

C'est plein de vitamines, c'est anti-cancérigène, anti-dépressif, antiseptique, laxatif...

Si comme certaines lectrices du blog, vous allaitez et que les montées de lait sont douloureuses, mettez-vous une feuille de chou dans le soutif'. Ce n'est pas décoratif mais ce n'est pas définitif, ça vous laisse peut-être dubitatif mais ça reste facultatif.

Certains en font des cataplasmes contre les foulures, les entorses, les douleurs, les maux de tête !

On dirait bien que le chou, c'est bon pour tout ! La cocotte devrait faire de la pub !

 

Aujourd'hui elle vous propose de le farcir.

Le plus long dans cette histoire sera de blanchir les feuilles pour les ramollir et les rendre plus digestes.

 

Il vous faut :

un chou vert

600 gr de chair à saucisse

des restes de pain dur

un peu de lait

un oeuf

un demi-poivron rouge

deux tranches de jambon cru

un oignon

sel et poivre

une branchette de thym

de la ficelle

 

FP1120578-1.jpgaites bouillir de l'eau dans une grande marmite. Effeuillez votre chou et faites cuire vos feuilles pendant 2 ou 3 minutes dans l'eau bouillante. Égouttez-les et réservez-les.

Faites tremper vos morceaux de pain dans le lait. Ciselez un oignon, découpez le poivron et le jambon en petits dés et effeuillez votre branchette de thym.

Dans un grand saladier, mélangez la viande et tous les autres ingrédients.

Ensuite prenez une feuille de chou, déposez un peu de viande au centre et formez une petite bourse que vous ficellerez du mieux que vous pouvez.

Faites de même avec toutes les autres feuilles.

Déposez-les ensuite dans une grande marmite, ajoutez quelques carottes si vous voulez, puis 1 bon litre d'eau et faites cuire à feu doux pendant une petite heure.

Vous allez voir, le jambon et le poivron vont non seulement donner de la couleur mais aussi un petit goût de reviens-y, comme on dit !

 

samedi, 21 novembre 2009

Poulet au yaourt

 

poulet crétois de la Cocotte.JPGLa Cocotte aime lire la dernière page de la Voix du Nord. Il y a toujours des anecdotes qui ne font pas avancer le schmilblick mais qui font souvent sourire.

Hier vendredi, on narrait l'histoire d'un Sud-Africain, employé d'une chaîne de bijouterie, qui a volé de l'or et pour passer inaperçu, il a farci un poulet de son larcin. Malheureusement, le détecteur de métaux a fait son job et l'employé a été condamné pour tentative de vol et possession de bien volé.

L'histoire ne dit pas s'il avait aussi volé le volatile...

Allez, pour l'occasion, la Cocotte vous offre une recette de poulet, pas farci à l'or mais qui vaut son pesant...d'or. Une recette d'une simplicité déconcertante, une recette qu'un crétin pourrait faire. D'ailleurs cette recette vient de Crète, c'est un poulet au yaourt.

 

Pour la réussir, il vous faut du poulet et du yaourt. Et deux ou trois choses...

Il vous faut deux cuillères à soupe d'eau, 10cl d'huile, deux citrons, deux oeufs et du sel et du poivre.

E poulet, vous l'achetez chez un volailler sur votre marché. Sinon c'est pas la peine ! Circulez, y'a rien à voir !

Alors votre beau poulet, vous le coupez en morceaux, vous le nappez de jus de citron, vous le salez, le poivrez, le laissez mariner dans son jus pendant une heure. Vous le déposez ensuite dans un plat « allantaufour », vous ajoutez l'eau, l'huile. Vous faites cuire votre poulet pendant une bonne heure. Puis vous mélangez votre yaourt (type grec) aux oeufs, vous en nappez votre poulet, vous remettez au four quelques instants.

Au moment de servir, vous déposez vos morceaux de poulet sur un beau plat puis vous passez au mixeur toute la sauce du plat qui est « allétaufour ».

Vous en remplissez une saucière et vous la servez avec votre poulet. Proposez des pâtes grecques. Vous voyez ce que je veux dire, des pâtes en forme de losange qui vont absorber goulûment votre sauce. Hum !!!!!

jeudi, 19 novembre 2009

Les pâtes aux œufs de la Cocotte

 

040.JPGOh, oui, je sais, c'est facile mais il fallait bien la faire un jour, celle-là alors....

Bon, ça, c'est fait !

Et pourquoi la Cocotte parle-t-elle des pâtes aujourd'hui ?

Oh, la, la, les associations d'idées sont parfois capillo-tractées... Hier matin, dans La voix du Nord, James Gandolfini était en photo, pour la sortie d'un film (In the loop) qui a l'air pas mal, d'après le critique.

C'est qui, ce James, me direz-vous ?

Ben, enfin, James Gandolfini ! Le James Gandolfini des Soprano ! Tony Soprano himself !

Le génial parrain de la mafia du New-Jersey qui passe son temps chez une psy à lui raconter ses petits bobos de maffioso ! Un gros nounours d'un quintal et demi qui ne comprend pas pourquoi il a des vertiges, des pertes de connaissance, pourquoi il dort mal et qui va donc chercher des conseils chez le psy mais qui ne peut pas raconter sa vie, vu que sa vie, c'est tueries, assassinats, extorsions de fonds, bars à putes, maîtresses, etc... Tout ça dans l'atmosphère recueillie des catholiques bien blancs et bien pratiquants, venus d'Italie au siècle dernier.

Oui, donc pourquoi les pâtes ?

Ben parce que dans la série des sopranos, il y a une réplique-culte qu'on retrouve depuis sur des T.shirts, des posters, des mugs, des presse-papiers... La réplique c'est : »What, no fucking Ziti now ? »

Et c'est quoi des ziti ? Ce sont des pâtes ! Le plat préféré du gros Tony, ce sont les Ziti !

Vous voyez ? La boucle est bouclée !

Alors de fil en aiguille, comme la Cocotte a fait des pâtes fraîches ce dimanche pour son Pôpa et sa Môman, elle a le devoir de vous faire part de son expertise.

021.JPGMes petits amis, s'il y a bien une chose superflue que vous devez avoir dans votre cuisine, c'est une machine à pâtes ! Si vous cherchez bien, vous en trouverez à 15 euros ! Oui, Madame ! Vous avez bien lu,  15 euros !

Si vous traînez du côté de Wazemmes, les épiceries vous les vendront à ce prix.

Ensuite un monde de folie s'ouvrira à vous. Il vous suffira d'acheter une bonne farine et des œufs et en deux heures, vous obtiendrez des pâtes dont vos invités se souviendront pendant des années.

La Cocotte vous donne un truc de fainéant. Comme vous aurez dépensé peu dans la machine, consacrez une petite masse d'argent pour vous offrir un robot, un beau robot, comme mon Robert !

Celui de la Cocotte fait tout, il lui obéit au doigt et à l'œil et a un effet d'enfer dans sa cuisine !

Si vous n'avez pas de robot, no problem ! Il vous suffira d'avoir des muscles.

La recette est simple : pour 1 oeuf, il vous faut 100 gr de farine.

Donc pour 5 personnes, il vous faut 5 oeufs et 500 gr de farine, une pincée de sel et ½ tasse d'eau.

Vous mettez ces ingrédients dans votre Robert et vous le laissez tourner pendant 5 minutes. Vous n'ajoutez l'eau que si nécessaire.

Quand vous obtenez une belle boule brillante, vous la déposez au frais et vous l'oubliez 1 petite heure.

Il est temps maintenant d'utiliser votre bel objet en inox qui repose sur vos étagères depuis quelques temps.

On commence par couper la boule en 5 ou 6 parties égales. Puis sur la machine, on règle la position au plus épais. On passe chacune des boules de pâte dans la machine jusqu'à ce qu'elles pètent. Oui elles doivent finir par péter, c'est l'air qui sort de la pâte. On les dépose au fur et à mesure sur un grand drap. Il n'est pas besoin de les fariner.014.JPG

Une fois passées au plus épais, on descend l'épaisseur en repassant plusieurs fois les plaques obtenues. Quand vous arrivez au niveau le plus fin, deux choix s'offrent à vous.

Soit vous utilisez vos plaques en lasagne, en carré à farcir, vous les coupez en longues bandes. Soit vous avez l'accessoire qui va vous faire de tagliatelles ou des spaghettis. Là, c'est merveilleux ! Vous les laissez sécher un peu en prenant garde de ne pas les superposer sur le drap. Elles risqueraient de coller.

Puis vous faites bouillir de l'eau un peu salée, à laquelle vous ajoutez deux ou trois gouttes d'huile d'olive. Quand l'eau bout, vous ajoutez vos pâtes. Elles cuisent très vite. En deux ou trois minutes, elles sont prêtes. Il ne vous reste plus qu'à les accommoder.

Si vous manquez d'idées , faites signe à la Cocotte. A l'arrache, elle vous dira huile d'olive-ail-citron confit et parmesan pour servir puis elle pourra vous dire plein d'autres choses. Mais essayez ça d'abord. Vous lui raconterez.

Un dernier mot, les ziti, ce sont des tubes plus ou mois longs, comme des gros macaroni, qu'on accompagne de sauce tomate. C'est un bonheur que la Cocotte achète chez les Italiens à Roubaix, rue de l'Alma. D'ailleurs, à l'heure où vous lirez ce papier, la Cocotte y sera et fera son approvisionnement du trimestre.

mardi, 17 novembre 2009

Autumn cake

 

P1110120.JPGLa Cocotte est une piètre jardinière. Toutes les tentatives de faire pousser quelque chose dans son jardin sont restées vaines. A chaque expérience, elle avait pourtant acheté les graines qu'il faut, avait bêché, biné, fumé, repiqué, transplanté, éclaté les touffes, butté, mis en godets, taillé, pulvérisé... Rien, keutsch, nada, nib, niente, peau de balle, tout ce qu'elle a réussi à avoir, ce sont trois malheureuses fraises qui ont fait le régal des limaces de passage.

Il n'y a bien qu'un seul truc qui pousse et qui donne dans son jardin. Un poirier ! Poirier auquel elle a fait subir tant de traitements (de taille, hein, pas chimiques !) que son voisin, jardinier de profession, a mal pour lui. Mais ce petit poirier a su résister et cette année, il lui a donné de magnifiques poires qui mûrissent doucement dans une petite cagette, dans le garage, la queue en l'air et une feuille sur le côté ! Très chic !

Ce dimanche, la Cocotte a subtilisé une dizaine de ces fruits rebondis dans la cagette, cassé des noix et des noisettes offertes par ses amis, mélangé divers ingrédients et a préparé un dessert de saison, dessert qu'elle a sobrement intitulé Autumn Cake. En français dans le texte, gâteau d'automne.

Et voici la recette, simple et efficace et ce qui ne gâche rien, délicieuse. La preuve, le gâteau a disparu en un rien de temps.

 

Il vous faut :

10 poires (de votre jardin ou de votre maraîcher)

150 gr de noix

150 gr de noisettes

150 gr de raisins secs

3 oeufs

200 gr de farine

75 gr de sucre

300 ml de lait

1 cuillère de baking powder ou de levure chimique

Et de la cannelle et/ou des morceaux de chocolat blanc mais c'est facultatif

 

Préchauffez votre four à 160/180°c.

Épluchez vos poires, coupez-les en quatre, enlevez le milieu et recoupez en deux les quartiers.

Cassez les noix et les noisettes et écrasez-les grossièrement au couteau. Ajoutez-les aux poires dans un grand saladier. Ajoutez les raisins, les œufs entiers, la farine, le sucre, le lait et la levure chimique et remuez bien pendant quelques instants. Si vous avez opté pour les petites options de la Cocotte, c'est le moment d'ajouter cannelle et chocolat blanc.

Versez votre préparation dans un moule à  gâteau en silicone, à bords hauts. Faites cuire pendant 40 minutes.

A la sortie du four, laissez refroidir puis démoulez.

Parachevez votre œuvre en préparant une crème anglaise dont vous recouvrirez le gâteau. Vous pouvez aussi l'accompagner de confiture ou d'une petite compotée de fruits rouges.

Si des ados traînent dans les parages, vous les entendrez très certainement prononcer ces deux mots qui font partie de leur vocabulaire peu étendu, il faut bien le dire : Trop bon !

Eh, c'est déjà ça ! Ils pourraient dire : Trop dégueu !

dimanche, 15 novembre 2009

Je t'aime, moi non plus !

Chiffonnade d'endives aux spéculoos09.11.12 126.JPG

Êtes-vous comme la Cocotte ? Y a-t-il des aliments que vous détestiez quand vous étiez petit et que vous aimez maintenant ?

Si la Cocotte devait faire une liste, les poireaux et les endives arriveraient tout en haut !

Bourk, bourk, bourk ! C'était le mot qui revenait le plus souvent quand sa mère déposait l'un ou l'autre de ces légumes sur la table. Mais la mère de la Cocotte n'obligeait pas ses enfants à les manger. Ce n'est pas comme sa grand-mère ! Elle, elle obligeait tous ses petits-enfants à manger des trucs qu'ils n'aimaient pas en accompagnant l'action d'une comptine cucu-gnangnan qui disait « On en mange quand même et jusqu'à ce qu'on aime ! » Horrible souvenir pour la Cocotte ! Surtout quand elle voyait son grand-père chipoter dans son assiette et mettre de côté ce qu'il n'aimait pas ! Non mais, même pas capable de donner l'exemple !

La Cocotte a grandi et a appris à aimer certaines choses. Elle pense que quand on est petit, il y a des aliments qu'on ne peut pas apprécier.

Désormais la Cocotte a des enfants, elle s'efforce de faire une nourriture variée et équilibrée et s'arrange pour qu'ils aiment. Il faut donc redoubler d'ingéniosité pour faire passer poireaux, endives et autres trucs immangeables...

Ces jours-ci, la Cocotte s'est retrouvée avec à peu près 25 kilos d'endives offertes par sa belle-mère. Décidément, c'est une histoire de famille aujourd'hui ! Elle a essayé d'en refourguer à une copine. « Bonjour Copine, je viens t'offrir des endives » et la copine lui a répondu « Désolée, Copine, ici personne n'aime ! »

Elle a donc dû se résoudre à les cuisiner. Au bout de la troisième salade, ses petits en ont eu marre. Elle les a cuisinées...les endives pas les enfants, elle les a cuisinées tout simplement à l'étouffée et elle a ajouté un p'tit truc. Un p'tit truc « ni vu, ni connu, j't'embrouille » et hop, c'est passé ! Ils n'y ont vu que du feu et en ont même réclamé !

Vous le voulez ce p'tit truc ?

Allez, si vous aussi, vous avez 10 ou 15 ou 25 kilos d'endives sur les bras ou seulement 1 kilo, faites comme la Cocotte vous dit.

 

Il vous faut

1 kg d'endives

1 belle noix de beurre

1 gousse d'ail

quelques spéculoos

1 branchette de thym

sel, poivre

1 peu d'eau

 

 

09.11.12 121.JPGEnlevez les premières feuilles des endives. Coupez le haut de chaque endive et « étrognonnez-les ».

C'est-à-dire que vous allez enlever le cœur de l'endive, c'est une partie dure et pas terrible.

Faites fondre du beurre dans une casserole, ajoutez vos endives coupées en tronçons.

Mélangez, ajoutez le thym sans la branchette, l'ail, le sel et le poivre et émiettez deux ou trois spéculoos sur tout ça. Mélangez bien. Au besoin, pendant la cuisson, ajoutez de l'eau. La farine contenue dans le biscuit et l'eau font vous faire une petite sauce liée, déicieusement parfumée et ce petit goût sucre-cannelle va enlever l'amertume de ce légume.

Hop, comme ça, ni vu, ni connu, j't'embrouille !

Servez vos endives, sans rien dire, accompagnées d'une belle côte de porc et d'une salade de betteraves. Et ça vous fait un bon p'tit plat du Nord ! Hein ?

vendredi, 13 novembre 2009

Poivrons farcis en attendant le second meilleur job du monde

 

09.11.07 048.JPGHier, dans la Voix du Nord, en dernière page, on pouvait lire un petit article sur le second meilleur job du monde.

Souvenez-vous, il n'y a pas longtemps, on cherchait un gardien pour une île paradisiaque en disant que c'était le meilleur job du monde. Et bien, là, un site internet propose de postuler pour le second meilleur job du monde ! Il donne 10 000 euros à un type pour faire du shopping dans 7 grandes capitales, de prendre l'avion en classe affaires et de dormir dans des hôtels de luxe.

Il faut savoir parler français, anglais et allemand, savoir tenir une caméra et avoir plus de 18 ans !

Une fois ces conditions réunies, il faut tenir un blog, raconter son expérience et livrer des bons plans shopping !

Mais c'est pour la Cocotte, ça !!!

Elle tient un blog, elle est trilingue, elle fait déjà le tour du monde dans sa cuisine, sait tenir une caméra, dans la main droite Et dans la main gauche, peut sans aucun problème dépenser 10 000 euros et n'a rien, mais absolument rien, contre le fait de dormir dans des hôtels de luxe !

Un blog qui rapporte, ce serait pas le bonheur, ça ?

Allez en attendant la réponse, il va bien falloir continuer à alimenter ce blog.

On ne sait jamais... Peut-être qu'un jour, quelqu'un d'important dans un journal lui proposera une petite place pour faire une petite chronique qui, au travers de recettes simples et conviviales, parlerait de l'actualité, avec de jolies photos, des petits textes rigolos, une petite chronique 2 en 1, qui ferait du bien dès le matin et qui donnerait des idées de cuisine à la ménagère de n'importe quel âge ? Peut-être ?

La Cocotte vous offre une petite douceur en attendant, juste comme ça, l'air de rien :

 

Des poivrons farcis pour l'apéro

Pour cela, il vous faut aller traîner sur le marché et dégotter un p'tit maraîcher qui vous vendra 300 ou 400 gr de tout petits poivrons qui auront poussé dans ses champs. Il vous les vendra 1 euro, pas plus ! Et vous, il ne vous restera plus qu'à acheter de la Féta, inviter des copains et hop, le tour est joué !

 

Il vous faut :

300 ou 400 gr de petits poivrons verts

200 gr de féta ou 100 gr de féta et 100 gr de fromage (type Saint-Moret)

quelques tomates séchées

1 gousse d'ail

un peu de persil plat

sel, poivre

huile d'olive

 

09.11.07 075.JPGLavez vos poivrons, enlevez le haut avec la queue, enlevez les graines.

Ecrasez le fromage à la fourchette et ajoutez les tomates séchées coupées finement, l'ail et le persil ciselés, le sel et le poivre.

Farcissez vos poivrons avec cette préparation. Déposez-les dans un plat en les serrant bien et recouvrez-les d'huile d'olive. Laissez-les au frais quelques heures et servez-les égouttés.

C'est tout con mais c'est tout bon.

mardi, 10 novembre 2009

Œufs au plat et tomates

vrac odile 12.07 120_redimensionner.JPGSi vous êtes du genre à vous faire un stock de tomates et d'œufs pourris en vue de manifester, vous apprécierez certainement cette petite trêve gastronomique. Vous avez mille et une bonnes raisons de manifester mais se garder deux ou trois œufs et quelques tomates ne devrait pas remettre en cause votre quête d'un monde meilleur. Pour battre le pavé, il faut avoir la forme, prendre des vitamines. C'est ce que la Cocotte vous propose de faire avec cette recette délicieuse, d'une simplicité, comme toujours, enfantine. Quand vous aurez avalé ce petit plat, vous serez requinqué et prêt à affronter la pluie, le vent et le froid. Votre voix portera et vos slogans auront plein d'allant.

On y va ?

Il vous faut :

pour 4 personnes :

1 lichette d'huile d'olive

1 boîte de tomates pelées ou quelques tomates un peu mollettes, pas trop belles, qui n'attendent que ça d'être pelées et écrasées.

200 gr de Féta

4 beaux œufs frais

du sel, du poivre

 

P1110900.JPGDans une poêle, faites chauffer un peu d'huile d'olive et ajoutez vos tomates grossièrement écrasées.

Faites cuire à feu vif pendant quelques minutes, histoire que le jus de tomates s'évapore un peu. Salez et poivrez. N'hésitez à mettre un peu pus de sel que d'habitude.

Râpez la Féta et ajoutez-la aux tomates puis ajoutez les œufs un par un sur le mélange en prenant soin de ne pas casser le jaune. Laissez cuire le temps que le blanc de l'oeuf apparaisse.

Servez avec du pain frais. Laissez la poêle sur la table. Vous allez voir, on va vous la nettoyer en un rien de temps !

Si, si, faites confiance à la Cocotte.

Maintenant vous pouvez aller crier dans la rue. On va vous entendre !

dimanche, 08 novembre 2009

Concerto Berlinois pour mandoline et oignons

P1110737-1 (2).jpgZwiebelkuchen

En temps normal, la cocotte n'hésite pas à vous bassiner avec des recettes teutonnes. Alors en ces temps de célébration de la chute du Mur, une dédicace à cette ville géniale est plus qu'indiquée.

Les années de collège et de lycée de La Cocotte sont littéralement imprégnées des histoires de sa prof d'allemand, ses histoires sur l'Allemagne, sur les deux Allemagnes, ses voyages en RDA, ses arrêts aux postes-frontière où les douaniers de l'Est passaient un temps inimaginable à écouter toutes les cassettes de son auto-radio, sur ses amis Est-allemands, critiquant le système évidemment mais reconnaissant les bienfaits de la couverture sociale du pays, l'importance donnée au monde artistique, littéraire, les aides accordées à la petite enfance, les crèches,,, Sa prof qui parlait aussi de Berlin, Berlin, Berlin et encore Berlin,,,

Connaissez-vous Berlin ? Avez-vous déjà eu l'impression d'entrer dans un livre d'histoire ?

C'est l'effet que cette ville a fait à la Cocotte.

On est tous des Berlinois. Tout, absolument tout dans cette ville, envoie l'écho d'évènements qui ont marqué le monde entier. Vous vous sentez étrangement chez vous, dans cette ville.

Vous la connaissez déjà !

Franck All 073.JPGArrivés un soir d'août 2007, le temps de planter la tente à côté de l'aéroport de Tegel, la Cocotte et les siens se sont rendus immédiatement après, à Checkpoint Charlie puis ont entamé une longue, logue promenade de 4 jours, Friedrich Strasse, Gendarmenmarkt, Unter den Linden, le Berlin de l'entre-deux guerres, Alexander Platz et son horloge universelle, Potsdamer Platz, quartier entièrement sorti de terre depuis la réunification dont l'architecture est discutable, Berlin Mitte, Kreuzberg, la Gedächtnis Kirche, (l'église du souvenir qu'on a laissé comme elle était au sortir de la guerre,Le Reichstag, Tiergarten, la porte de Brandenburg, l'île aux musées, le Kudamm, les morceaux de mur « reconstitué », le KaDeWe, ,,,,

On s'est amusé à chercher toutes les statues d'ours multicolores qui sont l'emblème de la ville, on a sillonné les chemins des marchés aux puces où règne un joyeux bordel, punko-bizarro-vieillot, on a bu des bières à la menthe, englouti des Currywurst et des Berliner, ces gros beignets au cœur de confiture, on a répertorié les feux tricolores avec l'Ampelmann (petit bonhomme rouge et vert, symbolisant l'Ostalgie), on a arpenté la Bernauer Strasse où se dresse le mémorial du Mur, on a vu des sections de barbelés, des miradors, des no man's land, on a vu des appartements dont les murs sont encore criblés d'impacts de balle, on a traversé, dans la chaleur de l'été et dans un silence lourd, les stèles grises et uniformes du mémorial aux Juifs assassinés d'Europe,,,

Tout à Berlin est chargé d'histoire et d'émotion.

Dans cette ville immense, flotte un parfum d'esprit libre, de science et de conscience du monde, d'activité intense, d'urgence grave et joyeuse mais aussi de calme, de nature, de verdure.

Tel Rostropovitch, au violoncelle, devant le mur le 9 novembre 1989, la Cocotte joue, pour l'événement, de la mandoline dans sa cuisine pour vous offrir un gâteau aux oignons incroyablement moelleux, un Zwiebelkuchen.

Célébrons ensemble la chute de ce Mur, vous voulez bien ?Franck All 078.JPG

 

Il vous faut :

une mandoline (facultatif)

pour la pâte :

1 paquet de levure de boulanger

2 cuillères à café de sucre

125 ml d'eau tiède

1 cuillère à café de sel

250 ml de lait chaud

600/700 gr de farine

1 œuf entier

4 jaunes d'œuf

 

Odile 081.JPGPour la garniture

un peu de beurre

200 gr de lard fumé coupé très fin

6 gros oignons

du sel

un peu de farine

150 ml de crème liquide

2 œufs battus

 

Mélangez tout d'abord la levure à l'eau tiède. Laissez des petites bulles se former pendant une dizaine de minutes. Ensuite mélangez le beurre, le sel et le lait dans un plat, ajoutez 100 gr de farine puis le mélange eau-levure. Battez bien tout ça et laissez gonfler pendant 30 minutes. Puis ajoutez le reste de farine, l'œuf entier et les 4 jaunes d'œuf. Votre pâte doit être élastique et brillante.

Laissez gonfler encore pendant 1 petite heure,

Remélangez-la encore une fois puis recouvrez de papier-cuisson un grand, grand plat qui va au four.Odile 093.JPG

Vous pouvez faire la même chose avec une plaque à pâtisserie.

Étendez la pâte sur le plat, avec les mains, étalez-la jusque dans les coins. Et laissez-la reprendre quelques formes pendant 20 minutes.

Pendant ce temps, à la mandoline, émincez vos oignons épluchés en très fines rondelles. Puis dans une grande poêle, faites revenir les lardons et les oignons jusqu'à ce que ceux-ci soient transparents.

Ajoutez 1 cuillère de farine, la crème et les 2 oeufs battus. Laissez un peu épaissir et étalez tout ça sur la pâte. Préchauffez votre four à 170°c.

Enfournez votre Zwiebelkuchen et laissez cuire pendant 30 minutes. Ça va gonfler, gonfler !

Vous servirez à l'apéro, votre gâteau aux oignons coupé en carrés et vous l'accompagnerez d'une bonne bière allemande ou d'un bon verre de vin de là-bas. Et vous trinquerez à la santé des Berlinois, des ex-Allemands de l'Est et à la marche de l'histoire ! Prosit !

jeudi, 05 novembre 2009

Boulettes de viande à la Crétoise

Soutzoukakia Cocotte.JPGS'il est préférable d'écosser les petits pois à deux car de cette opération naît le dialogue, préparer des boulettes doit se faire seul, dans le calme. Le moulage de la boulette pousse à l'introspection, la contemplation, la réflexion.

Préparer des boulettes, c'est faire comme Jean-Jacques Rousseau quand il se promène en solitaire. C'est propice à la rêverie. Vous êtes seul(e) devant un tas de viande et, pendant 30 minutes, la seule chose qui vous importe est de rouler des boules de taille identique.

Alors forcément, comme le travail demandé ne monopolise pas tous vos neurones, vous pouvez laisser votre imagination, vos pensées, vos rêves, vos souhaits, vos digressions prendre n'importe quelle direction.

A quoi donc a pensé la Cocotte en faisant des soutzoukakias ?

Tout d'abord, à bien prononcer ce mot quand elle devra les servir.

Ensuite une pensée est allée vers sa délicieuse amie, surnommée Miss Boulette, en raison de son amour démesuré pour ces petites choses rondes et molles.

Puis la Cocotte a fait les plans de sa future salle de bain. Y mettra-t-elle une belle fougère ? Quelles patères élira-t-elle ? Quelles carpettes choisira-t-elle ?

Vous constaterez que les rêveries de la Cocotte ne l'emmènent pas bien loin.... au premier étage de sa maison. Mais comme un autre philosophe éclairé contemporain de Rousseau disait, il faut cultiver son jardin. Et pourquoi pas par extension, décorer sa salle de bain ?

Allez, assez divagué. Un amour affamé ne se nourrit point de sermons, a dit Rousseau.

Place aux boulettes !

Les soutzoukakia sont des saucisses ou boulettes venant de Grèce et des pays avoisinants, dont la Crète. C'est la raison pour laquelle la Cocotte les évoque dans cet article.

Elles sont à base de bœuf haché mais si l'envie vous en prend, utilisez du porc, du veau, de l'agneau. C'est comme vous voulez.

Pour sa part, la Cocotte a utilisé à parts égales du bœuf, du porc et de l'agneau.

Donc il vous faut :

300 gr de bœuf haché

300 de hachis de porc

300 d'agneau haché pas trop gras

2 tranches de pain sec

1 œuf

1 grosse boîte boîte de tomates pelées

2 gousses d'ail

1 belle cuillère à soupe de cumin

25 cl de vin rouge

1 peu d'huile d'olive

sel et poivre

 

P1020829-1.jpgFaites tremper le pain sec cassé en morceaux dans la moitié du vin rouge.

Dans un saladier, mélangez les trois viandes, ajoutez le pain trempé avec le vin, l'œuf, l'ail ciselé ou pressé, le cumin, le sel et le poivre.

Formez des boulettes ou des petites saucisses. Dans une poêle, faites-les revenir quelques minutes dans de l'huile,

Huilez un grand plat à four et déposez toutes vos boulettes. Écrasez les tomates pelées, ajoutez le vin, un peu de sel et de poivre, mélangez et versez sur les boulettes. Faites cuire tout ça au four à feu doux, 150°c pendant 1 petite heure.

Servez avec des poivrons farcis aux épinards.

Les épinards, c'est la saison alors on en achète et on en fait à toutes les sauces dont celle-ci.

Faites cuire vos épinards avec un peu de crème et d'ail, ajoutez un peu de semoule et farcissez vos poivrons. Passez-les au four en même temps que les boulettes.

 

Rousseau dit : "Tout homme veut être heureux, mais pour parvenir à l'être, il faudrait commencer par savoir ce que c'est que le bonheur."

La Cocotte ajoute : "Et si le bonheur, c'était de faire des boulettes ?"

 

lundi, 02 novembre 2009

Les raisins de la commère

 

Raisins de la commère flous et bordés.jpgCette semaine, le temps sera notre ennemi, il ne fera que pleuvoir. Nous sortirons peu. Il nous ne restera qu'à rester bien au chaud, chez nous, dans notre « home, sweet home », faire des goûters avec les enfants, compulser les livres de recettes, préparer les prochaines vacances, trier ses chaussettes dans le placard, les fines dans un sachet et les grosses aux pieds, les poser (les pieds) sur la table du salon, allumer la télé, regarder un truc ou deux, éteindre la télé, faire de la soupe au potiron, s'amuser avec les mômes à glisser sur le parquet avec ses grosses chaussettes, trouver à accommoder les bottes de poireaux qui s'amoncellent dans le frigo, aller vérifier dans le jardin que la pluie n'a pas oublié d'arroser les plants de lavande récemment plantés, recompulser des livres de recettes, inviter des amis. Tiens, un livre sur la cuisine crétoise ?

Vous vous souvenez ? Cet été, une des amies délicieuses de la Cocotte lui avait offert un livre de cuisine de là-bas, à son retour de vacances.

Allez, allez, inviter des amis et leur faire de la cuisine crétoise. C'est pas mal, ça...

On va leur faire quoi, alors ?

On peut faire plein de choses : des boulettes de pois chiche, du caviar d'aubergines, du poulet au yaourt, des soutzoukakia, des œufs à la tomate, des poivrons farcis ? Ouais, c'est pas mal, tout ça !

Et comme dessert, des macarons au miel ? Hum, ça a l'air pas mal ! Un confit d'aubergines ? Original mais on a déjà prévu du caviar d'aubergines pour l'apéro ! Alors quoi d'autre ? Une tarte à l'orange ? Mouais... une prochaine fois, peut-être. Du riz au lait ? Non, trop lourd en fin de repas... Ah, ah, tiens, page 193, un confit de raisins !

Alors j'annonce :

Apéro :

Hoummous,,,Vous connaissez la passion de la Cocotte pour ce plat. Et la Crète, ça se trouve où ? Dans le bassin méditerranéen ! Alors si on ne fait pas d'hoummous, c'est qu'on n'a rien compris !

Gros haricots en salade, calamars dans leur encre, boulettes de pois chiche

 

Plat : soutzoukakias, poivrons farcis aux épinards et langues d'oiseaux

 

Dessert : Confit de raisins et macarons au miel.

P1110804-2.jpgToutes ces recettes ont été arrangées ou simplifiées, elles ont toutes été testées et approuvées. Elles ont même été testées deux fois. Le samedi soir chez la Cocotte et le dimanche chez sa délicieuse amie qui lui avait offert le livre et qui avait décidé de faire quasiment la même chose que la Cocotte. Le samedi, la Cocotte aux fourneaux et le dimanche, la Cocotte, les pieds sous la table ! Ça change !

La Cocotte ne va pas donner toutes les recettes en une seule fois. Non, un peu à la fois, c'est ça le régime crétois. Et pour changer, elle va commercer par le dessert. Pourquoi commence-t-elle par le dessert ? Parce qu'on peut préparer ces deux recettes à l'avance,,, Histoire d'avoir le temps de glisser sur le parquet avec ses grosses chaussettes en attendant les copains.

 

Pour le confit de raisins, il vous faut :

2 kg de gros raisins encore un peu durs

500/600 gr de sucre en poudre

Dans le bouquin, ils disaient autant de sucre que de raisins ! Pouah ! Non, vraiment, ça fait trop de sucre !

Lavez les raisins, détachez-les de la grappe. Déposez-les dans une grosse marmite, recouvrez de sucre, secouez la marmite pour que le sucre enrobe tous les raisins. Couvrez et laissez le sucre se dissoudre pendant toute une nuit.

Puis entamez la cuisson. Laissez cuire pendant une petite heure, les raisins doivent être encore un peu durs. Quand cela vous convient, arrêtez la cuisson et laissez refroidir.

 

Pour les macarons au miel, il vous faut :

500 gr de farine

100 ml d'huile d'olive

100 ml de lait

150 gr de sucre glace

le jus de 2 oranges

le zeste d'une orange

1 cuillère à café de bicarbonate de soude ou un petit paquet de levure chimique

1 cuillère à café de cannelle

2 ou 3 clous de girofle bien écrasés

200 gr de noix pilées (à défaut, des noisettes ou des cacahuètes nature)

Gardez-en un peu pour en saupoudrer les macarons une fois cuits.

 

macarons au miel La Cocotte.JPGPour tremper les macarons :

150 ml d'eau

100 gr de miel

Pour saupoudrer sur les macarons :

50 gr de graines de sésame

 

Mélangez au fouet l'huile d'olive et le sucre puis ajoutez le zeste et le jus d'orange, le bicarbonate ou la levure chimique, les noix, les clous de girofle, la cannelle et ajoutez petit à petit la farine.

Façonnez des petits boudins que vous aplatirez sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé ou sur une plaque en silicone. Vous devriez en obtenir une bonne quarantaine.

Faites cuire à four chaud (160/170°C) pendant 30 minutes. Pendant ce temps préparez un sirop avec l'eau et le miel. Faites-le chauffer jusqu'à ce que le miel fonde.

A la sortie du four, trempez un à un vos macarons dans le sirop et déposez-les sur un grand plat. Saupoudrez-les d'un mélange de cannelle, noix pilées et sésame. Laissez refroidir et servez-les pour accompagner le confit de raisins.

C'est un bonheur !