samedi, 05 septembre 2009
Epis de maïs et lingots roses
La Cocotte vous offre deux recettes pour le prix d'une et un peu de gaieté dans vos assiettes !
On commence par une recette de maïs à croquer.
Sachez qu'il existe trois variétés de maïs, celui en grains pour les poules, pas les Cocottes comme moi, les vraies poules avec des plumes et tout et tout. On l'utilise aussi pour faire de la farine, de la semoule, des flocons ou de l'huile.
Ensuite vous trouvez le maïs doux pour faire la recette d'aujourd'hui qu'on achète aussi en boîte une fois égréné.
Enfin vous avez le maïs à pop-corn qu'on fait péter dans une marmite huilée et qu'on caramélise après.
1, Allez vite traîner du côté de Wazemmes, rue Jules-Guesde et achetez du maïs en épis aux petits marchands qui étalent leur récolte de la semaine, comme ça, sur le trottoir.
3 épis pour 1 euro, vous trouverez pas mieux ! Ça va pas durer !
Vous rentrez chez vous, vous enlevez les premières feuilles, vous n'en laissez qu'une épaisseur tout autour de l'épi puis vous ôtez la touffe de poil au sommet de celui-ci.
Faites cuire à la vapeur pendant une bonne quinzaine de minutes. Vous pouvez aussi les cuire dans de l'eau bouillante directement.
Servez aussitôt avec une belle noix de beurre. Piquez une fourchette à chaque bout de l'épi, pour ne pas vous brûler et faites comme un castor, rongez tout autour de l'épi. Les mômes adorent !
2, Faites trempez des haricots lingots roses pendant une nuit. Rincez et faites cuire pendant une trentaine de minutes. Surveillez, il faut qu'ils soient encore un peu croquants.
Égouttez-les puis laissez-les refroidir.
Dans un grand saladier, mélangez-les à un oignon frais coupé en fines rondelles, une gousse d'ail ciselé, un filet d'huile d'olive, 1 ou 2 cuillères de bon vinaigre balsamique, du sel, du poivre, quelques feuilles de basilic et pour finir, des cubes de chorizo fort.
Les mômes adorent.
Et si vous n'aimez pas ces petits lingots, remplacez-les par des lentilles, qu'elles soient du Puy ou d'Espagne. C'est une merveille !
Les mômes adorent !
Ah, j'allais oublier : bonne braderie à tous !
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jeudi, 03 septembre 2009
Pâtisson en fricassée
Sachons reconnaître un pâtisson dans un tas de cucurbitacées
De la même famille que la citrouille, les gourdes, les potimarrons, les giraumons ou encore mes amies les courgettes, le pâtisson est rebelle et se fait tout de suite remarquer.
Observons-en un pendant quelques instants.
Que voyons-nous ? Qu'il est rond, aplati, bosselé sur les bords et plus ou moins en forme de cône. Et quand Dame Nature n'est pas gentille, elle l'affuble de cornes au bout des bosses qui lui donnent l'air vraiment con. On peut alors l'appeler bonnet d'électeur ou de prêtre, on le surnomme également artichaut d'Israël. Mais un conseil, ne le confondons pas avec l'artichaut de Jérusalem derrière qui se cache le topinambour. Des guerres ont été déclenchées pour moins que ça !
Le pâtisson en grande forme pèse près d'un kilo. En très grande forme, il peut afficher jusqu'à deux kilos, sur la balance !
D'un naturel peu coureur, à la différence de sa courgette de cousine, le pâtisson passe l'été à prendre de beaux reflets blancs tirant sur le vert ou le jaune et se récolte quand l'aoûtien retourne au boulot, dépité mais bronzé. Las, alors, sans trop de goût, il faut bien le reconnaître, le pâtisson se laisse éplucher, découper, râper, gratiner, mijoter, farcir, rôtir et même frire,,, Le pâtisson la ramène moins, tout de suite ! Il ne vous reste plus qu'à le mettre à table et l'offrir à vos invités qui ne savent même pas ce qu'ils vont manger. Et devant leurs yeux ébahis, vous déclamerez bien fort : « Sachons reconnaître un pâtisson dans un tas de cucurbitacées,,,»
C'était la minute nécessaire de Madame Cocotte.
A vous jouer maintenant ! Ça vous dit :
La Cocotte vous propose une recette ultra-simple, encore une fois.
Il vous faut :
un pâtisson
1 bouillon-cube de boeuf, de préférence
2 tomates
3 gousses d'ail
2 cuillères d'huile d'olive
sel, poivre et thym
un peu de muscles
Coupez le pâtisson en quatre, enlevez les pépins et épluchez-le. C'est là que vos muscles interviennent parce que p,,, le pâtisson est rebelle ! Faites-lui la peau ! Détaillez-le en gros dés de 2 cm de côté. Dans une poêle, faites chauffer l'huile, ajoutez le bouillon-cube puis les dés de pâtisson. Lavez les tomates, coupez-les en quartiers et mettez-les dans la poêle. Faites revenir à feu vif pendant 5 minutes, salez, poivrez, parsemez de thym, ajoutez l'ail ciselé et couvrez d'eau. Laissez cuire pendant une bonne dizaine de minutes à feu moyen. Il faut que la lame d'un couteau pointu passe facilement à travers le pâtisson.
Quand il est prêt, servez-le avec de la semoule, c'est délicieux.
Si, si ! C'est délicieux !
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mardi, 01 septembre 2009
Galette charentaise
Quand certains découvraient le Sauerland, d'autres le Canada, d'autres encore la Crète, quand d'autres visitaient le Saarland et envoyaient des Cocottes en papier, la Norvège, la Croatie, Chicago, d'autres toujours étaient partis en Espagne sur les traces d'une variété de lentilles bien étranges,,,, la belle-mère de la Cocotte prenait ses quartiers d'été dans les Charentes.
Entre deux bains curatifs, elle arpentait fébrilement les rues de Rochefort à la recherche de cartes postales qui la rappelle aux bons souvenirs de ceux qui les recevraient.
Or donc la Cocotte a reçu une belle carte l'invitant à préparer la recette sur la photo : une galette charentaise.
La Cocotte ne connaît pas ? No problem, la Cocotte teste, goûte et approuve.
Cette galette portant le nom d'une paire de chaussons à motifs écossais partage un autre point commun avec l'Ecosse. C'est en réalité un énorme shortbread, ni plus ni moins. Alors qui a piqué la recette à qui ? Les Charentais auraient-ils envahi l'Ecosse et on ne le saurait pas ? Ou vice-versa ?
Si vous avez une explication, partagez-la.
Cette galette est prête à cuire en 3 minutes, chronomètre en main. La Cocotte l'a « chtimisée » en remplaçant le sucre en poudre par de la cassonade. Elle cuit en 15 minutes et se déguste, coupée en morceaux allègrement trempés dans du muscat de Beaume de Venise, par exemple ou dans du Pineau des Charentes, pourquoi pas ? On la déguste aussi avec des copains sur une nappe de pique-nique, un soir de l'été qui finit, dans les jardins du Coysée à Lmabersart avec vue sur la citadelle de Lille.
Allez, c'est promis, Belle-Maman, la prochaine fois que vous venez à la maison, on en mangera ensemble.
Ca vous dit ?
Il vous faut
2 oeufs
125 gr de sucre en poudre ou de la cassonade
250 gr de farine
100 gr de beurre salé ramolli
Dans un saladier, fouettez énergiquement le mélange œufs et sucre. Il doit blanchir et devenir mousseux. Ajoutez petit à petit la farine en continuant de fouetter puis le beurre ramolli.
Versez cette préparation dans un plat rond en silicone, égalisez-la et passez au four préalablement préchauffé à 180°c pendant 15 minutes.
Sortez du four et laissez refroidir sur une grille.
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dimanche, 30 août 2009
Des empanadas
Si, comme la Cocotte, vous avez une fille de 17 ans qui, quand elle reçoit une copine, vous demande de faire des empanadas, pas de panique ! Les empanadas, c'est simple, c'est bon et ça fait voyager.
A la base, les empanadas, ce sont des petits chaussons de pâte qu'on farcit de viande, de poissons, de légumes, etc,,, et que l'on frit ou passe au four.
Le nom change suivant les pays mais le principe est le même partout.
Let's go to Mexico ! Mais on pourrait aussi aller dans tout le continent sud-américain et même ailleurs.
Tout est une question de prononciation, de façon de faire et comme tout le reste dans la cuisine, une question d'imagination.
Au Brésil, on les trouve dans les fast-food. Au Chili, on les emplit de fromage.
En Colombie, on utilise du chorizo, du poulet, des pommes de terre bouillies, même de la truite !
Au Mexique, on les sert aussi en dessert farcis de fruits selon les saisons.
En Espagne, on y ajoute du thon, des sardines, des olives,,,
On les fait petits ou grands, avec de la farine de blé ou de maïs.
En Russie, on les appelle Pirojski, burek en Turquie, Samosa en Inde, Knish chez les juifs ashkénazes dans les Delikatessen de New-York, Pierogi chez les slaves, tout simplement calzone en Italie ou encore cornish pasties dans les Cornouailles.
Là-bas, c'était la nourriture des pêcheurs ou encore des mineurs. Les hommes partaient au travail avec une gamelle remplie de pasties, ils prenaient leur chausson de leurs mains sales et en mangeaient la plus grande partie. Puis ils jetaient enfin le petit côté sale qui restait.
Ça vous dit ?
Pour la pâte
pour 20 empanadas
400 gr de farine
1 jaune d'oeuf
une cuillère à café de sel
de l'eau tiède (environ 20 cl)
Pour la farce
300 gr de chair de poisson type cabillaud ou 300 gr de viande hachée ou les deux si ça vous dit
1 oignon
2 gousses d'ail
une boîte de tomates concassées
1 petite boîte de concentré de tomates
1 piment
une cuillère à café de cumin en poudre
du persil
sel et poivre
huile d'olive
huile pour friture
Dans un saladier, mélangez farine, jaune d'œuf et sel. Ajoutez de l'eau tiède, petit à petit, et malaxez jusqu'à obtenir une belle boule de pâte bien homogène. Laissez votre pâte au réfrigérateur pendant une heure.
Dans une poêle, faites chauffer une cuillère d'huile d'olive, faites-y revenir l'oignon émincé, l'ail ciselé, les tomates concassées, le cumin et le concentré de tomates. Ajoutez le piment, le sel et le poivre, le persil et faites cuire pendant 10 bonnes minutes pas trop fort.
Réservez dans un bol une grande partie de cette sauce, gardez-en un peu dans la poêle et ajoutez-y votre poisson émietté.
Laissez cuire 2 ou 3 minutes.
Si vous choisissez de farcir vos empanadas de viande, il vous suffira de verser trois ou quatre cuillères de cette sauce sur la viande crue puis de farcir vos chaussons avant de les faire frire.
Au bout d'une heure, sortez votre pâte du frigo, séparez-la en 20 petites boules sur un plan fariné et étalez chaque boulette en un disque d'une douzaine de cm de diamètre. Déposez une belle cuillère à soupe de votre préparation poisson/sauce ou viande/sauce au centre d'une moitié de disque.
Repliez l'autre moitié dessus et soudez bien votre chausson en pinçant la pâte sur les bords.
Faites chauffer votre huile et faites frire vos empanadas pendant 3 ou 4 minutes, à chaque fois. Moi, je les fais avant de changer l'huile de ma friteuse, tout comme les nems.
Vous pouvez les servir chauds ou froids, accompagnés du bol de sauce que vous avez réservée, de salade, de crème fraîche citronnée,,,
La recette donnée ci-dessus est une base. Après, c'est à vous de jouer !
Simple mais efficace !
*Ah, j'oubliais ! Vous n'êtes pas obligé d'avoir une fille pour en faire. Avec ou sans enfant, ça marche aussi !
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vendredi, 28 août 2009
Gâteau aux prunes
Adeptes du « slow-food », bonjour !
Ce papier est pour vous, pour moi, pour nous !
Dans un article paru récemment dans la Voix du Nord, une jeune Française de 16 ans, originaire de Marcq-en-Baroeul, racontait son séjour d'une année aux USA. Elle y décrivait de façon joyeuse et communicative sa vie là-bas. Mais une phrase a interpellé la Cocotte et l'a consternée ! Sixtine disait que sa famille d'accueil ne préparait qu'un seul repas par semaine à la maison et que les autres repas étaient pris dans des fast-foods ou des sandwicheries.
Non mais rendez-vous compte ! C'est quoi ce délire ?
Ils font quoi chez eux ? Comment se fait-il qu'ils ne soient pas capables de trouver 10 ou 15 minutes par jour pour préparer un plat et de le manger tous ensemble ?
Alors juste pour râler et pour montrer aux Américains que faire la cuisine ne prend pas tout notre temps, la Cocotte a décidé de faire un gâteau pour lequel lenteur et moelleux sont les mots-clé.
Un gâteau qui prend le temps de lever et de gonfler, gonfler, gonfler,,,,
Un gâteau de saison en plus, un gâteau aux prunes, un gâteau qui vient d'Allemagne et qu'on appelle outre-Rhin un Pflaumenkuchen, un gâteau qu'on va appeler Plumcake, juste comme ça. Non mais !
En plus, ça vous coûtera trois francs/six sous car le kilo de prunes sur le marché n'est qu'à 2 euros. Alors qu'est-ce qu'on fait ? On en achète !
Il vous faut
1 kg de prunes
500 gr de farine
250 ml de lait tiède
1 paquet de levure du boulanger
200 gr de sucre en poudre
1 oeuf
25 gr de beurre
1 pincée de sel
1 cuillère à soupe de sucre glace
Dans un bol, versez du lait tiède et une cuillère à café de sucre et émiettez votre bloc de levure. Mélangez bien. Dans un saladier, déposez la farine et faites un puits au centre. Ajoutez le contenu de votre bol et mélangez-y un peu de farine. Couvrez et laissez gonfler pendant une quinzaine de minutes.
Ensuite mélangez le reste du lait, le sucre, l'œuf, le beurre fondu et le sel tout et versez cela dans le saladier. Mélangez tous les ingrédients, couvrez et laissez à nouveau gonfler pendant une bonne quarantaine de minutes. La pâte doit doubler de volume.
Graissez et farinez un grand plat à pâtisserie et étalez votre pâte, au besoin avec les doigts, sur toute la surface.
Lavez vos prunes, coupez-les en deux, dénoyautez-les et répartissez-les, l'intérieur de la prune côté pâte, sur toute la surface du plat.
Couvrez encore une fois et laissez gonfler pendant une bonne heure.
Préchauffez votre four à 180°c et laissez votre gâteau cuire pendant une bonne trentaine de minutes. Il va encore gonfler, gonfler, gonfler et dorer, dorer, dorer.
A la sortie du four, saupoudrez-le de sucre glace.
Si cela vous dit, vous pouvez également ajouter un peu de cannelle au sucre glace et accompagner votre gâteau de crème chantilly. Mais ça, ce n'est que si vous n'avez rien mangé avant.
Si vous n'aviez rien à faire ce week-end, voilà pour vous, une saine occupation.
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mercredi, 26 août 2009
Potthucke
C'est pas français, ça ! C'est quoi ce truc ?
C'est allemand, Madame ! C'est un plat originaire du Sauerland, non loin de la Ruhr, région de Rhénanie-Westphalie, en Allemagne.
La Cocotte y est allée faire un tour cet été et elle a ramené dans ses valises cette recette que vous allez faire et refaire.
La Ruhr, surnommée Ruhrpott (en référence aux puits de mine), a été désignée capitale européenne de la culture en 2010. C'est un gros losange écrasé qui s'étend de Dortmund à Duisburg, d'est en ouest et de Recklinghausen à Witten, du nord au sud. Plus de 5 millions d'habitants d'origines très diverses y vivent et y vivent bien, apparemment.
Pour l'occasion, plus de 1500 manifestations sont prévues de janvier à novembre 2010, avec notamment une chorale de plus de 70000 chanteurs dont des mineurs, un pique-nique géant sur 60 km d'autoroute, des spectacles de théâtre,,,
C'est la première fois qu'on met une région à l'honneur. Et c'est une région que vous devez visiter. Si, si ! Oh, je vous vois sourire. Souriez, mes amis, souriez !
On a vraiment une image négative de cet endroit qui nous fait penser à Germinal version teutonne. Mais quand on fait l'effort d'y aller, il suffit de sortir de l'autoroute et de se laisser mener sur les petites routes traversant des vallées, des forêts, des villages magnifiques pour changer d'avis.
Région très fortement industrialisée dans les derniers 200 ans, elle s'est doucement reconvertie vers une société tertiaire sans jamais renier son passé. Allez visiter les multiples musées et écomusées consacrés aux gueules noires, vous verrez ! Ce n'est qu'à 3 heures de route de Lille !
Ouais, c'est bien beau tout ça mais on est là pour manger.
Le Potthucke est un plat de pauvres à l'origine, récupéré allègrement par les habitants de la Ruhr, Sans viande, il ne coûtait rien, pouvait rester sur le feu à charbon toute la journée sans problème et comblait l'appétit féroce des gueules noires, une fois le soir venu.
Avec le temps, la recette a été améliorée, on y ajouté des saucisses, des épices,,, Mais l'idée de base, ce sont des pommes de terre râpées avec de la crème.
1 kg de pommes de terre crues
250 gr de pommes de terre cuites
4 oeufs
30 cl de crème liquide
une pincée de sel, de poivre, de cumin moulu et de muscade
6 mettkas (petites saucisses fumées polonaises qu'on trouve partout)
1 oignon râpé(facultatif)
Épluchez vos pommes de terre crues, râpez-les finement et déposez-les dans un saladier. Ajoutez les pommes de terre cuites et épluchées que vous découperez en rondelles ou écraserez.
Ensuite mélangez oeufs, crème, sel, poivre, cumin et muscade et ajoutez tout ça aux pommes de terre. Brassez bien. Prenez un moule à cake en silicone, un moule à manqué fera aussi l'affaire, déposez-y la moitié de la préparation et ajoutez vos 6 saucisses. Recouvrez du reste du mélange. Mettez au four à 180°c pendant une petite heure. Démoulez et coupez délicatement en tranches.
Voilà, c'est tout ! Vous allez me dire, tout ça pour ça ! Et oui ! Tout ça pour ça ! Mais c'est bon et vous direz merci à la Cocotte, après y avoir goûté.
Vous servirez le Potthucke accompagné d'une bonne salade. Vous pourrez également l'accompagner de sauce brune (Sosse zum braten, auf Deutsch) allongée à la bière.
Et s'il vous en reste, ce qui serait étonnant, faites revenir le lendemain, les tranches de Potthucke dans un peu de matière grasse, à la poêle.
La Cocotte vous prévient, elle n'a pas fini de vous embêter avec l'Allemagne ! Sachez-le !
Le site de "Ruhr 2010" : site en allemand et en anglais
L'Office national allemand du tourisme : site en français
Musée de plein-air de Hagen : site en allemand
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vendredi, 21 août 2009
Haricots verts sauce poulette
A 1 euro 50 le kilo de haricots verts sur le marché, qu'est-ce qu'on fait ?
On en achète !
Une fois lavés et égouttés, dans la cuisine, qu'est-ce qu'on fait ?
On rameute tous les gens de la maison, à commencer par les plus jeunes et on les équeute.
Pas les plus jeunes, hein ! Les haricots.
Demandez autour de vous qui sait équeuter encore les haricots. Vous verrez, il n'y a guère que les blancs de cheveux qui lèveront la main. Nombre de nos petites têtes blondes ne savent pas qu'un haricot pousse ailleurs que dans une boîte de conserve.
Alors allez chercher vos mômes et équeutez de concert. Plus tard, quand ils seront devenus Philippe Delerm, ils évoqueront ce moment de plaisir minuscule avec un brin de nostalgie majuscule. Bon, je sais, Philippe Delerm parle des petits pois mais avec les haricots verts, ça marche aussi. Et même les haricots blancs !
Allez, c'est bien beau tout ça mais maintenant qu'est-ce qu'on en fait ?
On les fait bouillir dans de l'eau légèrement salée pendant 10 minutes. Ils doivent encore être croquants en fin de cuisson.
Et après ? Qu'est-ce qu'on en fait ?
Et bien, il faut vous dire que les haricots se prêtent très facilement à toutes les préparations, chaudes ou froides !
On peut leur faire faire le tour de France :
-à la lyonnaise, avec des oignons, du beurre, du vinaigre et du persil
-à la provençale, avec ail, tomates, thym, basilic et huile d'olive
-à la niçoise, avec un coulis de tomates parfumé
Et même le tour du monde :
-à l'anglaise avec un peu de beurre
-à la polonaise, avec œufs durs et chapelure
-à l'indienne avec cumin et gingembre
-à la chinoise avec sauce huître et soja
-à la grecque
-à l'italienne....
Et bien évidemment à l'Américaine, vu que ce légume qui pousse partout est originaire d'Amérique du sud et d'Amérique centrale.
Savez-vous comment la Cocotte va les préparer aujourd'hui ?
Elle va les préparer à la sauce poulette !
Entre gallinacées, on se comprend !
Vous allez voir, vous allez préparer une sauce blanche toute simple mais en ajoutant des oeufs, c'est peut-être pour ça qu'on l'appelle poulette !
Alors il vous faut :
1 kg de haricots verts lavés, équeutés et cuits
50 gr de beurre
30 gr de farine
2 dl de lait bouillant
sel et poivre
2 jaunes d'œuf
persil haché
un peu de jus de citron
Vous faites fondre le beurre dans une casserole, vous ajoutez la farine pour faire un roux. Vous mouillez avec du lait bouillant*, vous mélangez bien, vous salez et poivrez et vous finissez par y ajouter deux jaunes d'œuf, votre demi-bouquet de persil ciselé et le jus de citron.
Puis vous recouvrez vos haricots bien chauds de cette sauce et vous servez.
*Vous pouvez remplacer le lait bouilli par du bouillon de volaille ou de bœuf et ajoutez 1 ou 2 belles cuillères à soupe de crème fraîche.
Cette recette, la Cocotte la dédie à sa copine Nelly qui lui a offert le haricot magique sur la photo et à Nina qui deviendra Philippe Delerm.
Si vous voulez les recettes mentionnées, faites-moi signe !
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mardi, 18 août 2009
Tiny tiny zucchini cakes
Eh, eh ! Vous pensiez avoir la paix ? Et bien, non !
La courgette saison 1 épisode 17 ! Me revoilà avec une nouvelle recette !
Je vous l'ai déjà dit, c'est la saison alors on en cuisine et recuisine !
Et pour l'même prix, ma p'tite dame, ce n'est pas une recette de cake de courgettes mais 4 recettes que je vais vous donner !
Merci qui ? Merci la Cocotte !
Le truc, c'est de faire pas mal de pâte à cake, de la séparer et de l'aromatiser différemment à chaque fois.
Il ne faut presque rien ! Des restes dans le frigo, des herbes du jardin et c'est parti !
La base :
3 belles courgettes, lavées, épluchées et râpées
250 gr de farine
3 œufs
4 cuillères de baking powder ou de bicarbonate de soude
1 peu d'huile ou de beurre fondu pour éviter que le cake colle au papier
sel et poivre
des petits moules en papier
Vous pouvez également utiliser un moule à cake à chaque fois et faire un truc plus gros à couper en tranches.
Vous mélangez tous ces ingrédients à l'exception du bicarbonate dans un grand saladier.
Puis dans un petit saladier, vous versez un quart de la préparation et on y va.
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cake courgettes/poivrons : il vous suffit d'ajouter les dés d'1 poivron mariné et une cuillère de bicarbonate de soude et une d'huile. Vous mélangez et à l'aide d'une petite cuillère, vous remplissez une vingtaine de petits moules.
Puis vous reversez un quart de la préparation
-
Cake courgettes/menthe/ail/raisins secs : quelques feuilles de menthe, 1 gousse d'ail ciselé et quelques grains de raisin sec et vous faites pareil qu'au dessus. N'oubliez pas le bicarbonate et une cuillère d'huile.
Ce sont bien évidemment de petites quantités.
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cake courgettes/fromage de chèvre : râpez votre fromage de chèvre et ajoutez-le à la préparation.
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Cake courgettes/poudre d'amandes/marjolaine : ajoutez 100 gr de poudre d'amandes et 2 cuillères à café de marjolaine.
Enfournez dans un four bien chaud pendant une bonne vingtaine de minutes.
Il faut mettre le bicarbonate au dernier moment car il agit tout de suite.
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samedi, 15 août 2009
Jambon persillé
Mes petits poussins, à l 'heure où vous lirez ces lignes, la Cocotte sera en Bourgogne, patrie des escargots, du Kir, des gougères, du boeuf bourguignon....et du jambon persillé.
Vous voyez ? De son petit exil « côte dorée », la Cocotte pense encore à vous !
A l 'heure où vous lirez ces lignes, il sera temps d'ouvrir vos pots de cornichons faits-maison d'après la recette de votre fidèle poulette.
Alors sortez terrines, ouvrez bouteilles de vin et bocaux de cornichons ! C'est la fête à la maison. On y va, on fait du jambon persillé !
Ça vous dit ?
Il vous faut tout d'abord un bon boucher qui vous préparera une palette demi-sel. Moi, j'en ai un qui s'appelle David, qui fait super-bien les palettes demi-sel et qui vend des pieds de veau...pour faire la gelée.
En plus, pour le même prix, il vous donne plein d'autres tuyaux pour faire une bonne gelée. Par exemple, David dit que le pied de veau peut être remplacer par un bon morceau de couenne de porc.
Ça a le même effet. David, il dit même qu'on peut préparer sa gelée à l'avance. On fait bouillir des couennes de porc dans une grande quantité d'eau agrémentée de thym, de sel et de poivre. Et après, on verse le bouillon dans des bouteilles ou des sachets et on les met à congeler.
Je n'ai pas encore essayé mais il m'a donné trois couennes, comme ça, juste pour le plaisir.
Il est sympa, David !
Or donc il vous faut encore :
1 carotte épluchée
1 poireau
1 tête d'ail
1 bouquet garni
2 bouquets de persil plat lavé et ciselé pas trop finement
Et là, j'insiste ! Le persil plat, c'est toujours ça qu'il faut prendre. Le persil frisé, ça se fout dans les dents, que même après, on a l'air bête et c'est pas bon. C'est bon que pour le décor et encore...
1 bonne bouteille de Bourgogne blanc
Et là, j'insiste encore, si vous voulez que votre plat soit bon, il faut choisir du bon vin !
Faites dessaler la palette pendant toute une nuit.
Dans une grande cocotte en fonte, déposez votre palette, ajoutez le pied de veau ou la couenne, la carotte, le poireau lavé et fendu en quatre dans le sens de la longueur, le bouquet garni et l'ail épluché. Recouvrez de vin et ajoutez de l'eau si nécessaire. Faites cuire à feu doux pendant 4 heures.
Au bout de ce temps, sortez la palette et détaillez-la en petits morceaux. Les 4 heures de cuisson vous faciliteront la tâche. Ça se défait tout seul. N'oubliez pas d'enlever les os et le pied de veau. Filtrez votre jus de cuisson. C'est ça qui va faire votre gelée.
Choisissez maintenant une belle terrine et déposez une couche de persil, un peu de jus de cuisson, des morceaux de jambon et recommencez jusqu'à épuisement des stocks !
Couvrez et laissez refroidir.
Ensuite mettez au frais pendant au moins une nuit. Au bout de ce temps, votre gelée a pris et votre jambon persillé est prêt mais attendez-donc encore un peu, 12 ou 24 heures, ça n'en sera que meilleur.
Découpez de belles tranches de jambon et accompagnez-le de cornichons et d'un bon verre de vin de où-vous-savez !
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mercredi, 12 août 2009
Fondants au chocolat
En deux temps, trois mouvements, voici une recette qui ravira les nul(le)s. Il faut penser à ces gens démunis quand arrive l'heure du dîner, qu'ils ont malencontreusement invité des amis et qu'ils n'ont aucune idée de ce qu'ils vont faire. Et si on faisait un fondant au chocolat ?
Oui, je sais ! Vous allez me dire que c'est une recette éculée, que franchement, c'est pas bien compliqué, que ceci, que cela...
Mais la cuisine, c'est une question d'habitude. Il faut répéter sans cesse les mêmes gestes, travailler les mêmes ingrédients, refaire les mêmes recettes. Au bout d'un certain temps, on arrive à tout.
Donc la Cocotte pense à ceux qui démarrent, ceux qui ne savent rien ou alors pas beaucoup.
Elle en a testé des recettes de fondants... Des trucs qu'il fallait mettre au frigo trois heures, 23 minutes et 12 secondes avant de les cuire, des qu'il fallait cuire au bain-marie, des avec farine, des sans farine, des avec œufs, des sans chocolat...
Et finalement c'est cette recette qu'elle a retenue. Certes elle n'est pas légère, le beurre, ça y va !
Mais le fondant est là et bien là ! Point de cuisson « prout-prout », point d'ingrédients sophistiqués, une recette simple qu'une fille de dix ans ferait les yeux fermés.
Ça vous dit ?
Il vous faut pour 6 fondants
150 gr de chocolat
40 gr de sucre en poudre
150 gr de beurre
1 œuf et 2 jaunes d'œuf*
Préchauffez votre four à 180°c.
Faites fondre votre chocolat tout doucement. Ajoutez le beurre coupé en petits dés avant d'arrêter le feu. Remuez bien.
Dans un plat, fouettez les jaunes d'œuf, l'œuf entier et le sucre. Puis mêlez-les au chocolat/beurre.
Répartissez équitablement votre préparation dans six moules à muffins en silicone et mettez-les au four pendant 10 minutes. La surface de vos fondants doit être un peu « sèche ». Arrêtez le four et laissez vos fondants dedans la porte entr'ouverte. Démoulez au moment de servir.
Voilà, c'est tout ! Une autre question ?
*Il vous reste 2 blancs d'œuf, montez-les donc en neige avec du sucre glace et faites des petites meringues pour accompagner vos fondants.
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dimanche, 09 août 2009
Crème de hareng de fainéants
Si vous suivez ce blog, vous avez vu que la Cocotte ne se fatiguait pas trop pour la cuisine en ce moment. Allez, on ne change pas une équipe qui gagne.
Voici 2 ou 3 petites choses à faire :
Premièrement, vous me faites le plaisir de faire les gaufrettes salées comme je l'ai indiqué dans un article récent.
Deuxièmement, vous faites cette crème.
Et troisièmement, vous alliez les deux, vous invitez des copains et vous vous régalez.
Ca vous dit ?
Il vous faut :
2 ou 3 harengs fumés
100 gr de fromage frais
1 cuillère de moutarde
du poivre
Vous mélangez tout ça dans votre blender ou votre mixeur et vous mettez au frais.
Au moment de servir, proposez vottre crème avec des crackers, des gressins ou vos magnifiques gaufrettes.
Bon, il faut aimer les harengs...
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jeudi, 06 août 2009
Poêlée Riz-chorizo pour fainéants
Voici une recette pour les paresseux, les fainéants, les cossards, les flemmards, les mous, les indolents. J'continue ? 3 ou 4 ingrédients et votre cuisine aura un air espagnol. Olé !
Il vous faut une grande poêle, style poêle à paella, une cuillère d'huile d'olive, du bon riz, un chorizo fort, une pincée de safran, 1 gousse d'ail, 1 oignon et un poivron.
Ah oui ! J'allais oublier, un peu de beurre et du parmesan râpé.
Oh ! En fait, il faut un peu plus de 4 ingrédients mais vous devez en avoir la quasi-totalité dans vos placards.
C'est un truc que je fais pour mes poussins quand je n'ai pas d'idée. Ils adorent et vident le plat en un rien de temps. So let's go lazy !
Dans une grande poêle, faites chauffer 2 cuillères d'huile d'olive et déposez-y des grosses rondelles de chorizo. Versez 300 gr de riz et mélangez. Il faut que votre riz devienne transparent. Ciselez un oignon et de l'ail et mettez cela dans la poêle.
Ajoutez de l'eau petit à petit pour faire comme un risotto. Salez, poivrez, ajoutez votre pincée de safran et mélangez. Laissez cuire le temps indiqué sur le paquet de riz.
2 ou 3 minutes avant la fin, recouvrez votre poêle de rondelles de poivron. Déposez une belle noix de beurre et parsemez de parmesan. Elle n'est pas belle, cette allitération ? Et voilà, c'est tout !
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lundi, 03 août 2009
Gaufrettes du Nord
Les Proust* ont leur madeleine, les Alsaciens, leur tarte flambée, les Bretons leur pâté Hénaff...
Les gens du Nord ont leur gaufrette, très certainement.
Il suffit de leur offrir une jolie boîte en métal remplie de ces douceurs et vous verrez. Ils vont ouvrir la boîte, goûter les gaufrettes et vont vous raconter tout ce que l'odeur subtile de vanille leur évoque : les étrennes du Nouvel an, les repas interminables du dimanche, les bisous poilus de la grand-mère, le cigare qui pue du grand-père, les bagarres avec le grand frère, les cheveux tirés de la petite sœur, le vélo dans l'allée du garage, la sieste de Papa et la vaisselle de Maman.
Ces gaufrettes, ce sont 20 années, au moins, de leur vie dans du fer blanc. Ces gaufrettes, c'est une recette griffonnée sur un cahier d'écolier, qu'on se donne de mère en fille, qu'on oublie pendant 10, 20, 30 ans et qui ressort, on ne sait pas pourquoi, un jour où on a le temps.
Un jour où on a le temps de rechercher ce temps perdu.
Il ne faut rien pour faire ces gaufrettes, vraiment. Juste du temps !
Allez, on est en vacances, on se met de la musique, on va chercher cet appareil qui fait des croque-monsieur et qui n'a jamais beaucoup servi et on va les faire, ces gaufrettes.
Et puisque la Cocotte vous aime, elle va vous donner deux recettes d'un coup : une sucrée et une salée.
Ça vous dit ?
Pour faire une trentaine de gaufrettes, il vous faut :
Pour les gaufrettes sucrées :
270 gr de farine
240 gr de sucre en poudre
1 sachet de sucre vanillé
180 gr de beurre
4 oeufs
Faites fondre le beurre, mélangez-le au sucre Ajoutez les jaunes d'œufs, le sucre vanillé et la farine. Battez les blancs en neige et ajoutez-les délicatement au mélange.
Mettez vos plaques spécial « gaufrettes » dans votre appareil de cuisson. Préchauffez-le puis déposez une bonne cuillère au milieu de la plaque. Refermez, pressez bien et laissez cuire pendant une bonne minute.
Vous pouvez également déposer une petite cuilère de pâte dans chacune des 4 rectangles de votre grille. Ça vous fera des petites galettes toutes rondes.
Choisissez une belle boîte, garnissez-en le fond d'une feuille de papier-ménage et rangez vos gaufrettes. Elles resteront craquantes de nombreux jours.
Pour les gaufrettes salées, idéales pour un apéro :
Vous procéderez de la même façon que ci-dessus, il vous suffira de remplacer le sucre en poudre et le sucre vanillé par du parmesan.
Vous pouvez en mettre moins que pour le sucre, disons 200 gr, ça suffira. Vous ajouterez à la pâte 1 pincée de sel, de poivre et de paprika
Et si vous n'avez pas le temps et que vous habitez non loin de Lambersart, voici un p'tit truc de la Cocotte. Rendez-vous au magasin d'usine « Eugène Blond », vous savez, c'est cette usine qui fabrique les gaufrettes avec des phrases rigolotes dessus. Vous trouverez dans ce magasin, au 159 rue de Verlinghem, tout ce qui vous fera replonger dans votre enfance, y compris les boîtes de métal.
Et en plus, ils viennent de créer des gaufrettes salées parfumées au pavot, à la ciboulette, au maroilles... Rien que des saveurs du Nord.
Si vous n'avez pas la chance d'habiter dans ce coin, allez dans vos magasins habituels, vous trouverez très certainement les produits que je viens de mentionner.
*Saviez-vous que dans ses brouillons, Marcel ne parlait pas de madeleine mais de pain grillé ?
Pour Granny et Elisabeth
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samedi, 01 août 2009
Vacances, j'oublie tout sauf vous !

C'est le mois d'août et la Cocotte va quitter son poulailler pour des cieux plus ensoleillés.
Mais ne vous inquiétez pas, la Cocotte pensera à vous et vous donnera la becquée tous les 3 jours.
Il vous suffira d'aller voir de temps en temps votre blog préféré, vous y trouverez régulièrement des petites recettes simples et bonnes.
Faites-en profiter vos copains et n'hésitez pas à laisser vos commentaires. Elle vous répondra vite, vite, dès son retour.
C'est pas le bonheur ?
Bonnes vacances mes p'tits poussins !
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vendredi, 31 juillet 2009
Deux tartes !
Vous qui êtes nulle ou nul en cuisine, vous qui n'avez pas le temps, vous qui bossez jusqu'à pas d'heure, vous qui n'avez pas le bon matériel pour cuisiner, vous qui trouvez toujours toutes les bonnes excuses pour ne rien faire, la Cocotte vous offre deux recettes de tartes. Si vous ne les faites pas, je ne vous chercherai aucune excuse et je vous en ficherai deux ailleurs que dans le four !
Il ne vous faut rien ou presque, un rouleau de pâte feuilletée pur beurre, du sucre et de la crème liquide, 1 pomme et un reste de pot de crème de spéculoos à tartiner. Le dernier ingrédient est facultatif. Mais comme c'est un truc de chez nous, du Nord, comme c'est à tomber, comme c'est toujours bon de se plaisir, on l'utilise et puis c'est tout.
La Cocotte précise pâte feuilletée pur beurre en rouleau. Ça ne vaut vraiment pas le coup de la faire soi-même, c'est long, fastidieux pour un résultat pas assuré.
Même Jean-Pierre Coffe le dit ! Vous me direz, tout ce qui Coffe n'est pas bon à écouter, notamment ses dernières pubs pour une chaîne de magasins... Mais là, on écoute et on achète de la pâte feuilletée pur beurre. C'est le seul effort auquel il faut consentir. C'est un peu plus cher mais vraiment meilleur.
Ça vous dit ?
2 rouleaux de pâte feuilletée pur beurre
50 gr de sucre roux
quelques sucres candi (pour le fun)
1 briquette de crème liquide
1 pomme
50 gr de crème de spéculoos à tartiner
Préchauffez votre four à 170°c/180°c.
Lavez votre pomme, enlevez le centre avec un vide-pomme.
Découpez votre pomme en rondelles très fines. Si vous avez une mandoline, c'est le moment de la sortir pour frimer et couper fin et régulier?
Déroulez le premier rouleau sur une plaque à pâtisserie sans enlever le papier-cuisson. Si vous avez un reste de crème de spéculoos à tartiner, mélangez-le à de la crème liquide et étalez cette préparation sur la pâte feuilletée puis déposez vos rondelles de pommes sur la pâte de façon harmonieuse. Saupoudrez d'un peu de sucre roux et de crème liquide.
Déroulez le deuxième rouleau de pâte sur une plaque à pâtisserie en gardant toujours le papier-cuisson, saupoudrez de sucre roux et versez de la crème liquide par dessus. Finissez en ajoutant quelques morceaux de sucre candi, de-ci, de-là, pour faire beau, pour faire comme si on mangeait des pierres précieuses.
Mettez ces deux plaques au four et faites cuire pendant 10 à 12 minutes.
C'est la version de la tarte au sucre de la Cocotte.
Alors, heureux ?
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mercredi, 29 juillet 2009
Bettes au gratin
Il vous faut :
1 botte de bettes
Un peu de vinaigre ou de jus de citron
6 filets d'anchois
2 oignons nouveaux
de l'huile d'olive
sel poivre
farine
1 branchette de thym
du parmesan râpé
Séparez les tiges des feuilles. Coupez les tiges en tronçons de 7 ou 8 cm, enlevez les fils comme pour la rhubarbe. Faites bouillir les tronçons dans de l'eau bouillante additionnée de vinaigre ou de jus de citron pendant une vingtaine de minutes.
Pendant ce temps, découpez les feuilles en lanières, ciselez les deux oignons. Faites chauffer deux cuillères d'huile d'olive dans une sauteuse pour y faire blondir les oignons. Ajoutez les filets d'anchois dessalés, le thym puis au bout de 5 minutes les lanières de bettes . Donnez un p'tit coup de cuillère et couvrez. Laissez cuire pendant 5 minutes. Au bout de ce temps, ajoutez deux cuillères à soupe de farine, mélangez bien puis versez 3 ou 4 louches du bouillon des tiges dans la sauteuse. Salez et poivrez selon votre goût. C'est comme si vous faisiez un roux mais il y a les bettes en plus. Laissez cuire encore quelques instants.
Préchauffez votre four à 180°c.
Déposez dans le fond d'un plat une couche de tronçons égouttés puis une couche de sauce feuilles-farine-bouillon. Recommencez une fois encore et terminez par du parmesan.
Passez au four un bon quart d'heure. Servez ce plat avec du riz et une petite viande blanche.
C'est vraiment pas bête comme idée, hein ?
Une autre idée, vous n'utilisez pas les tiges, vous ne prenez que les feuilles, vous vous arrêtez à l'étape avant le roux et vous faites une omelette en mélangeant feuilles et oeufs.
Une question ? Laissez donc un commentaire à la Cocotte, elle vous répondra vite.
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samedi, 25 juillet 2009
Des Yorkshire puddings
Il ne faut jamais réprimer une envie de Yorkshire pudding ! Jamais !
Ceux qui connaissent comprendront et vont avoir aussi envie d'en faire. Ceux qui ne connaissent pas encore, vous allez me faire le plaisir de tout laisser, séance tenante, et de vous mettre à la confection de ces petits bonheurs gonflés.
Les Yorkshire pudings, comme leur nom l'indique, viennent de là-bas, d'outre-Manche ! Ils prennent place à côté du traditionnel rosbif du dimanche avec la « mint sauce », ils accompagnent les légumes et peuvent même les remplacer.
Dans une bible de la cuisine anglaise, « Food in England », il est écrit qu'il n'y a bien que dans le Yorkshire ou le Lancashire, qu'on les cuisine correctement et ce, grâce aux feux à charbon du Black Country et la façon qu'ils ont de faire rôtir la viande au-dessus du pudding...
Habituellement on fait cuire ces merveilles dans le jus de cuisson du rôti. Mais vous pouvez les faire quand ça vous chante. Il vous faut des petits moules en silicone, façon muffins ou un plat rond en silicone également, à bords hauts, façon moule à manqué.
La cocotte en a déjà parlé alors elle ne ré-expliquera plus.
En plus, quand on fait ces puddings, ça fait dîner-spectacle dans la cuisine. Je vous conseille d'appeler vos enfants, votre amoureux ou votre amoureuse, les copains, les copines, les voisins et les voisines et de vous installer tous devant le four, dans le calme et la bonne humeur. Vous allez voir, c'est magique ! Au début il ne se passe rien. Mais au bout de 7 ou 8 minutes, le show commence et on est parti pour 12 minutes de joie intense. Ça gonfle, ça gonfle, ça n'arrête pas de gonfler. Tous les gens dans la cuisine regardent, hilares et ébahis, ces petites toques de cuisinier prendre forme de façon difforme. A la sortie du four, faites vite car tous les spectateurs vont se jeter littéralement sur les puddings et il se peut que vous passiez à côté. Faites très attention !
J'en connais qui tueraient pour un Yorkshire pudding.
Ça vous dit ?
Il vous faut pour 10 Yorkshire puddings
3 œufs
300 ml de lait
120 gr de farine
1 pincée de sel
de l'huile de tournesol
des petits moules à muffin ou un moule à manqué
Dans un grand bol, fouettez les 3 œufs et le lait. Incorporez doucement la farine et le sel et fouettez, fouettez ! Ne laissez aucun grumeau.
Laissez reposer pendant 30 à 40 minutes. Au bout des 30 premières minutes, versez dans vos moules une cuillère à soupe d'huile, mettez vos moules sur une plaque de four et déposez-la dans le four. Préchauffez-le pendant les 10 minutes restantes à 200°c.
Ensuite sortez la plaque du four à l'aide d'une manique et emplissez chaque moule de la préparation. Répartissez de façon équitable. Remettez au four aussitôt et fermez-le. Il ne faut pas traîner.
Enfin asseyez-vous devant le four et attendez ! Vous ne serez pas déçus du spectacle, vraiment !
Sortez-les au bout de 20 minutes quand ils sont dorés. Démoulez-les et dégustez-les tout de suite.
Petit conseil : C'est une merveille avec les viandes en sauce.
Mais sucré, c'est pas mal également, même si les Anglais vous diront que c'est une hérésie. Faites comme si vous ne comprenez pas ce qu'ils vous disent. What the hell !!!
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jeudi, 23 juillet 2009
Des feuilles de vigne farcies
On est toujours en vacances. On quitte Belgrade la Serbe, on passe par Skopje la Macédonienne, on continue vers le sud, on passe Athènes la Grecque, on descend encore et on arrive en Crète. En ce moment, des amis de la Cocotte sillonnent cette île en buvant des rakis. Les petits veinards !
Pour partager à distance leurs vacances, la Cocotte, elle, est descendue dans son jardin. Elle n'y a pas cueilli du romarin mais des feuilles de vigne et de la menthe. Elle va faire des dolmas.
Le nom change d'un pays à l'autre : Dolma en Grèce ou en Turquie, dolmeh en perse, tolma en arménien. En Bosnie, on dit sarma en roulant le « R »...
Si vous voulez tout savoir, en turc, Dolma signifie « remplir » et sarma signifie « emballer ».
Le plat proposé aujourd'hui a des variantes dans tout le bassin méditerranéen.
Le principe, c'est une feuille de vigne farcie de viande et de riz.
Ça vous dit ?
Les feuilles de vigne, vous en avez peut-être dans votre jardin. Coupez-leur la queue à ras et passez-les sous l'eau bouillante pour les nettoyer et les ramollir.
Sinon vous en trouverez en pots, dans toutes les bonnes épiceries orientales qui se respectent.
A Wazemmes, vous en trouverez sans problème.
C'est pas un beau slogan, ça ?
Il vous faut :
des feuilles de vigne (1 quarantaine)
200 gr de riz
300 gr de viande hachée, du bœuf ou du mouton
autant de feuilles de menthe que de feuilles de vigne
un peu de coulis de tomate
1 oignon
1 carotte
sel et poivre
Si vous pouvez en cueillir dans votre jardin, choisissez des feuilles pas trop « partagées en 3 ». Regardez mon joli collage : sur la première photo, prenez la feuille de gauche. Si vous prenez la feuille de droite, vous aurez du mal à la refermer, la farce va déborder.
Si vous les achetez en pots, passez-les à l'eau bouillante quelques secondes pour les ramollir.
Faites cuire le riz. Puis faites revenir la viande hachée dans un peu d'huile d'olive. Mélangez les deux, salez, poivrez. Si vous voulez, vous pouvez ajouter de l'ail.
Et c'est parti !
Vous allez procéder de la même façon que pour les « rouleaux d'été ». Au préalable, vous mettez une feuille de menthe au centre de la feuille de vigne. Vous déposez un petit tas de farce en bas de la feuille, au centre. Vous rabattez les deux côtés vers le centre et vous roulez vers le haut en serrant le plus possible.
Déposez toutes vos feuilles de vigne dans une sauteuse en les serrant bien pour ne pas qu'elles bougent. Recouvrez de quelques feuilles à plat. Mélangez le coulis de tomate à l'oignon ciselé, la carotte en petits morceaux, le sel et le poivre, versez cette préparation sur les feuilles, ajoutez un grand verre d'eau, couvrez d'une assiette pour faire poids sur les feuilles et faites cuire pendant 1 petite heure à feu doux.
Vous pourrez manger vos dolmas, vos sarmas, froides ou chaudes accompagnées de sauce au yaourt et d'un raki. Nous aussi, on y a droit ! Crotte ! Elles trouveront tout naturellement leur place dans un mezzé ! Elles seront même les reines de votre mezzé.
Et s'il vous reste de la farce, profitez-en pour faire des courgettes farcies. Il vous suffira d'évider les courgettes, de les farcir, de mettre un peu de coulis comme ci-dessus, un p'tit filet d'huile d'olive. Et hop au four, à 180°c pendant une quarantaine de minutes ! Veillez à ajouter un peu d'eau, il ne faut pas que cela soit trop sec.
Véronique, on dit merci qui ?
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mardi, 21 juillet 2009
Sopska, salade serbe
Les vacances, c'est fait pour voyager, non ? Après le Canada et ses pancakes, la Cocotte revient en Europe et vous emmène en Serbie. Pourquoi la Serbie ?
Parce qu'elle a gagné, au mois de mai, à Steenwerck, lors de la 6ème biennale de céramique, des places pour le festival des folklores du monde qui vient d'avoir lieu à Bray-Dunes.
La Cocotte y a donc emmené 2 de ses poussins voir une troupe de danseurs serbes et une autre venant de Colombie*.
Enfin...elle les a plutôt traînés. A 11 et 15 ans, jouer à la console et voir des danseurs en costume « de vieux » danser sur de la musique « de vieux », c'est pas vraiment le choix de Sophie !
Or donc, lundi 13 juillet, flanquée de ses deux traîne-savates acnéiques** et râleurs, la Cocotte est entrée sous le chapiteau du festival. Elle-même pensait voir un truc « cucu-gnangnan ». Et bien pas du tout ! Ils en sont ressortis 2 h 30 après, ravis, tout simplement.
Ils ont assisté à une explosion de couleurs et de musique fabuleuse où les danseurs donnaient parfois l'impression d'être sortis tout droit du Ministry of Silly walks des Monty Pythons.
Le groupe serbe, Abrasevic, a plus de 100 ans d'existence. Il est reconnu et primé dans le monde entier. Les tableaux présentés lundi étaient magnifiquement acrobatiques, poétiques et très rythmiques. Et la musique ! Le son plaintif des violons tziganes aurait arracher des larmes au plus vil des dictateurs et les airs festifs à la mode des fanfares balkaniques auraient fait danser n'importe quel cul-de-jatte.
Alors pour fêter ça, la Cocotte vous propose une petite recette contenant autant de couleurs que les costumes des danseurs. On va faire de la salade Sopska. Prononcez chopska.
Ça vous dit ?
Il vous faut
2 poivrons rouges marinés
4 tomates
2 petits concombres
1 oignon nouveau
un peu de piment ou de paprika fort
200 gr de féta
du persil haché finement
3 cuillères à soupe d'huile d'olive
du sel
Pour les poivrons, je vous suggère mon truc de fainéant. Vous allez chez Lidl ou Aldi et vous les achetez en pots, ils sont déjà pelés. Franchement, faut pas vous fatiguer à les faire griller, les laisser refroidir dans de l'alu ou un sachet-plastique. Chez Aldi, ça coûte 1 euro 50 et quelques... Alors pas d'hésitation.
Pour les concombres, si comme moi, vous les achetez sur le marché, lavez-les et découpez-les en cubes. Mettez-les dans un plat et faites-les dégorger avec 2 cuillères de gros sel pendant deux bonnes heures. On dit que les concombres vendus en grande surface n'ont plus besoin de dégorger.
Ensuite, vous découpez deux poivrons rouges en lanières, vous coupez les tomates en petits cubes, l'oignon en fines rondelles et la féta, vous l'émiettez délicatement.
Vous égouttez les dés de concombres, vous les ajoutez à la salade puis l'huile, le sel et le persil. Vous mélangez et vous saupoudrez d'un peu de paprika fort selon votre goût.
Enfin mettez un CD d'Emir Kusturica and The No Smoking Orchestra. Et c'est parti, vos pieds bougent tout seuls pendant que vous mangez votre salade.
*La Colombie, on en reparlera très bientôt.
**Pourvu qu'ils ne lisent pas ce papier, ils vont m'en vouloir... Ils n'ont même pas de bouton.
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dimanche, 19 juillet 2009
Des courgettes à la One-again
Parce que des copains sont partis au Canada en famille et que leur premier petit-déjeuner a été des pancakes, la Cocotte vous livre une recette de courgettes et la leur dédicace.
Encore une ! me direz-vous.
Oui, mais c'est la saison des courgettes. Alors on en profite, on en achète plein et on les prépare de plein de façons différentes. La courgette se prête aisément à ce jeu.
Voilà ce que la cocotte vous répondrait !
Cette semaine sur le marché, mon petit producteur de légumes vendait des cagettes remplies de courgettes pour 2 euros 50. Oui, vous avez bien entendu, 2 euros 50 !
A ce prix-là, on achète et on va voir sur le blog de la Cocotte, il y a forcément une recette de courgettes qui traîne. J'en ai encore plein mes tiroirs. Y'a qu'à demander.
Allez voir un peu au supermarché du coin si vous en voyez à ce prix-là !
Well, well ! Des pancakes de courgettes, ça vous dit ?
2 courgettes (jaune et verte)
100 gr de farine de pois chiche*
Ça, c'est parce que j'aime bien me la péter mais de la farine de blé tout-à-fait ordinaire, ça marche aussi.
Une gousse d'ail ciselé
20 cl d'eau
du sel et du poivre
et un sachet de levure chimique ou une cuillère de baking powder, vous savez, mon p'tit secret !
Avec votre amie la râpe, vous râpez vos courgettes après les avoir lavées et épluchées un rang sur deux. Vous ajoutez la farine, l'ail, le sel et le poivre et la levure chimique, vous mélangez un peu. Puis vous ajoutez l'eau. Très rapidement**, vous faites chauffer une poêle dans laquelle vous aurez mis un peu d'huile et vous déposez 3 ou 4 grosses cuillères de votre préparation en prenant garde de bien séparer chaque cuillerée. Ça va gonfler. Au bout de 2 minutes, vous retournez délicatement vos pancakes et vous laissez cuire encore 1 ou 2 minutes.
Ça va vous faire à chaque fois 4 pancakes d'une dizaine de cm de diamètre. Pour les quantités données, vous obtiendrez une bonne quinzaine de "zucchini pancakes" !
Yeah, c'est ça les courgettes à la One-again !
Vous ne mettez pas de sirop d'érable dessus, ce ne serait pas bon, beurk ! Mais vous pouvez les servir avec une belle viande, style rôti et une salade bien relevée.
* La farine de pois chiche donne un goût sec qui se marie bien avec la courgette, légume qui contient pas mal d'eau. 95 % d'eau, elle contient. Alors !!!... Ça nous fait du 15 kcal aux 100 gr, ma p'tite dame ! Autant dire rien !
** je dis "très rapidement" car la levure chimique agit très rapidement.
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