samedi, 04 avril 2015
Mouchoirs de soie aux truffes
Mon Dieu, j’ai bien jeûné, j’ai bien prié, j’ai été bien charitable avec les pauvres, je peux reprendre un peu de truffe ?
Pour 6 personnes
Ingrédients : 400 de farine, 5 œufs, 1 truffe (la grosseur de celle-ci dépend de vos moyens), 200 g de ricotta fraîche, 50 g de parmesan râpé, huile d’olive, sel et poivre.
Préparation : 40 min – cuisson : 10 min – coût : *** - difficulté : ** - ustensiles : robot, machine à pâte et râpe à truffes
Mélangez farine, 4 œufs et 5 g de sel au robot. Formez une belle boule de pâte. Découpez-la en morceaux et passez-les à la machine à pâtes de plus en plus fin. Formez des carrés « mouchoirs » très fins de 14 cm de côté (largeur de ma machine à pâtes). Posez-les sur des linges farinés et couvrez-les.
Faites chauffer une grande quantité d’eau. Pendant que l’eau chauffe, mélangez le dernier œuf à la ricotta fraîche, ajoutez le parmesan. Râpez la truffe en fines « tranches » et ajoutez-les à la sauce. Gardez-en un peu pour décorer l’assiette.
Faites chauffer à feu très doux 2 minutes la sauce à la truffe. Salez et poivrez.
Faites cuire les pâtes. Dès que les mouchoirs remontent à la surface, ils sont cuits. Servez-en 5 ou 6 par personne dans de grandes assiettes, couvrez d’une petite louche de sauce et décorez de brisures de truffes. Mangez aussitôt.
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mercredi, 27 janvier 2010
Lasagnes au potiron
L'inventeur de la machine à pâtes est un certain Giovanni Machina della Pasta ! Le mardi 3 décembre 1896, au sous-sol de sa maison, dans son petit atelier de Little Italy, New York City, il met au point une machine qui va révolutionner le monde de la nouille.
Pour fêter dignement l'anniversaire de sa petite femme chérie, Giovanni prépare une pâte feuilletée pour faire une tarte aux pommes toute bête. Un peu paresseux, il cherche un moyen d'étaler la pâte le plus rapidement possible. Il déclarera plus tard : « J'avais pas que ça à faire, il fallait que je me grouille ! » Ayant repéré deux rouleaux à pâtisserie qui traînaient là et une manivelle de moulin à poivre (la femme de Giovanni n'était pas une fée du rangement !), en quelques heures, il fabrique une première machine qui écrase la pâte en lui donnant une forme étonnamment plane. Certes l'ébauche de cette machine nécessite des modifications, des perfectionnements. Mais l'essentiel est là.
Fier de lui, il nomme son œuvre très sobrement machina della pasta. Fou de joie, la machine sous le bras, il court retrouver sa femme à l'étage. Il veut lui expliquer le mécanisme, négligeant la tarte dans le four. De retour au sous-sol, la tarte a trop cuit et n'est pas très présentable. Il décide alors de cacher les défauts en la retournant sur un joli plat et se rend compte qu'il vient d'inventer la tarte tatin.
Si on vous raconte une autre version à propos de l'origine de ces deux inventions géniales, n'en croyez rien. Ce ne sont que mensonges et billevesées. La version de la Cocotte est la seule authentifiée.
Il vous faut :
Pour les lasagnes :
400 gr de farine
4 oeufs
1 cuillère d'huile d'olive
un peu de sel
3 ou 4 cuillères à soupe d'eau
Si vous n'avez pas de machine, optez pour des lasagnes toutes prêtes. Elles cuiront dans le four avec les autres ingrédients.
Pour la farce des lasagnes
600 à 700 gr de potiron
200 gr de lardons
1 oignon
1 branche de thym
sel et poivre
1 petit pot de fromage blanc et du lait
1 cuillère à soupe d'huile d'olive
Fromage râpé
Préparez votre pâte à lasagne comme suit :
On met tous les ingrédients (pour les lasagnes) dans un robot puis on met le robot en marche pendant 5 minutes. Au besoin, on ajoute un peu d'eau pour obtenir une belle boule de pâte bien lisse.
On coupe la boule en 5 ou 6 parties égales. Puis sur la machine à pâtes, on règle la position au plus épais. On passe chacune des boules de pâte dans la machine jusqu'à ce qu'elles pètent. Oui elles doivent finir par péter, c'est l'air qui sort de la pâte. On les dépose au fur et à mesure sur un grand drap. Il n'est pas besoin de les fariner.
Une fois passées au plus épais, on descend l'épaisseur en repassant plusieurs fois les plaques obtenues. On arrive au point le plus fin. Nos plaques sont magnifiques et n'ont pas besoin de passer dans l'eau bouillante pour cuire. Elles cuiront directement dans le four avec les autres ingrédients.
Pendant ce temps, coupez les oignons en lamelles. Coupez en dés le potiron et les lardons. Faites chauffer l'huile et faites revenir oignons et lardons puis les dés de potiron. Salez, poivrez. Vous pouvez ajouter un bouillon-cube si cela vous chante. Quand vos dés de potiron sont réduits en purée, ajoutez le fromage blanc et un peu de lait et arrêtez la cuisson.
Dans un plat qui va au four, versez du lait puis une première couche de lasagnes, recouvrez de la préparation potiron/lardons/oignons et recommencez jusqu'à épuisement des feuilles de lasagnes.
N'hésitez pas à ajouter du lait à chaque couche de pâte pour éviter que le plat soit trop sec.
Terminez par des lasagnes et du fromage râpé. Déposez une ou deux noisettes de beurre et faites cuire au four à 150°c pendant 40 à 45 minutes.
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jeudi, 19 novembre 2009
Les pâtes aux œufs de la Cocotte
Oh, oui, je sais, c'est facile mais il fallait bien la faire un jour, celle-là alors....
Bon, ça, c'est fait !
Et pourquoi la Cocotte parle-t-elle des pâtes aujourd'hui ?
Oh, la, la, les associations d'idées sont parfois capillo-tractées... Hier matin, dans La voix du Nord, James Gandolfini était en photo, pour la sortie d'un film (In the loop) qui a l'air pas mal, d'après le critique.
C'est qui, ce James, me direz-vous ?
Ben, enfin, James Gandolfini ! Le James Gandolfini des Soprano ! Tony Soprano himself !
Le génial parrain de la mafia du New-Jersey qui passe son temps chez une psy à lui raconter ses petits bobos de maffioso ! Un gros nounours d'un quintal et demi qui ne comprend pas pourquoi il a des vertiges, des pertes de connaissance, pourquoi il dort mal et qui va donc chercher des conseils chez le psy mais qui ne peut pas raconter sa vie, vu que sa vie, c'est tueries, assassinats, extorsions de fonds, bars à putes, maîtresses, etc... Tout ça dans l'atmosphère recueillie des catholiques bien blancs et bien pratiquants, venus d'Italie au siècle dernier.
Oui, donc pourquoi les pâtes ?
Ben parce que dans la série des sopranos, il y a une réplique-culte qu'on retrouve depuis sur des T.shirts, des posters, des mugs, des presse-papiers... La réplique c'est : »What, no fucking Ziti now ? »
Et c'est quoi des ziti ? Ce sont des pâtes ! Le plat préféré du gros Tony, ce sont les Ziti !
Vous voyez ? La boucle est bouclée !
Alors de fil en aiguille, comme la Cocotte a fait des pâtes fraîches ce dimanche pour son Pôpa et sa Môman, elle a le devoir de vous faire part de son expertise.
Mes petits amis, s'il y a bien une chose superflue que vous devez avoir dans votre cuisine, c'est une machine à pâtes ! Si vous cherchez bien, vous en trouverez à 15 euros ! Oui, Madame ! Vous avez bien lu, 15 euros !
Si vous traînez du côté de Wazemmes, les épiceries vous les vendront à ce prix.
Ensuite un monde de folie s'ouvrira à vous. Il vous suffira d'acheter une bonne farine et des œufs et en deux heures, vous obtiendrez des pâtes dont vos invités se souviendront pendant des années.
La Cocotte vous donne un truc de fainéant. Comme vous aurez dépensé peu dans la machine, consacrez une petite masse d'argent pour vous offrir un robot, un beau robot, comme mon Robert !
Celui de la Cocotte fait tout, il lui obéit au doigt et à l'œil et a un effet d'enfer dans sa cuisine !
Si vous n'avez pas de robot, no problem ! Il vous suffira d'avoir des muscles.
La recette est simple : pour 1 oeuf, il vous faut 100 gr de farine.
Donc pour 5 personnes, il vous faut 5 oeufs et 500 gr de farine, une pincée de sel et ½ tasse d'eau.
Vous mettez ces ingrédients dans votre Robert et vous le laissez tourner pendant 5 minutes. Vous n'ajoutez l'eau que si nécessaire.
Quand vous obtenez une belle boule brillante, vous la déposez au frais et vous l'oubliez 1 petite heure.
Il est temps maintenant d'utiliser votre bel objet en inox qui repose sur vos étagères depuis quelques temps.
On commence par couper la boule en 5 ou 6 parties égales. Puis sur la machine, on règle la position au plus épais. On passe chacune des boules de pâte dans la machine jusqu'à ce qu'elles pètent. Oui elles doivent finir par péter, c'est l'air qui sort de la pâte. On les dépose au fur et à mesure sur un grand drap. Il n'est pas besoin de les fariner.
Une fois passées au plus épais, on descend l'épaisseur en repassant plusieurs fois les plaques obtenues. Quand vous arrivez au niveau le plus fin, deux choix s'offrent à vous.
Soit vous utilisez vos plaques en lasagne, en carré à farcir, vous les coupez en longues bandes. Soit vous avez l'accessoire qui va vous faire de tagliatelles ou des spaghettis. Là, c'est merveilleux ! Vous les laissez sécher un peu en prenant garde de ne pas les superposer sur le drap. Elles risqueraient de coller.
Puis vous faites bouillir de l'eau un peu salée, à laquelle vous ajoutez deux ou trois gouttes d'huile d'olive. Quand l'eau bout, vous ajoutez vos pâtes. Elles cuisent très vite. En deux ou trois minutes, elles sont prêtes. Il ne vous reste plus qu'à les accommoder.
Si vous manquez d'idées , faites signe à la Cocotte. A l'arrache, elle vous dira huile d'olive-ail-citron confit et parmesan pour servir puis elle pourra vous dire plein d'autres choses. Mais essayez ça d'abord. Vous lui raconterez.
Un dernier mot, les ziti, ce sont des tubes plus ou mois longs, comme des gros macaroni, qu'on accompagne de sauce tomate. C'est un bonheur que la Cocotte achète chez les Italiens à Roubaix, rue de l'Alma. D'ailleurs, à l'heure où vous lirez ce papier, la Cocotte y sera et fera son approvisionnement du trimestre.
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