vendredi, 12 mars 2010

Poulet Fulbert

P1160249b.jpgEntre le premier tour des élections, le salon des Playmobil à Mont-Saint-Eloi, du catch au Kursaal à Dunkerque, de la danse classique à Valenciennes avec le 30ème prix Carpeaux, la foire gastronomique à Bertry, on ne va pas chômer. Il va falloir s'organiser, faire un itinéraire bien précis avec un timing serré. Si en plus, vous décidez de faire la recette de la Cocotte, alors là mes amis, il va vous falloir choisir.

Si vous avez regardé Julie and Julia, de Nora Ephron avec Meryl Streep et Amy Adams, vous savez que l'une des héroïnes ne met pas moins d'un an à réaliser la recette du poulet Fulbert, enfin, elle, elle s'attaque à un canard. Si vous ne connaissez pas le film, louez-le la semaine prochaine. Ce weekend, il n'y a plus de place pour quoique ce soit.

Ce poulet Fulbert, il faut s'y préparer, mettre toutes les chances de son côté, il faut voir ça plutôt comme un défi à relever, un Graal gastronomique à atteindre, votre premier pas sur la Lune ! Et si vous en sortez vainqueur, vous aurez le droit de faire le tour de votre cuisine, les bras en l'air, la serviette-éponge sur les épaules, vous aurez le droit de hurler « on a gagné » en lançant la dite serviette sur vos invités éberlués. Vos invités, qui après avoir goûté votre œuvre, vous voueront un culte éternel.

Rien que ça, promis, juré !

Mais avant toute chose, munissez d'un bon couteau à viande, un couteau qui ne craint pas l'effort, dur à la tâche, au tranchant net et sans bavure.

Mes chers amis, nous allons aujourd'hui désosser un poulet.

 

Il vous faut :

un beau poulet du volailler

2 citrons confits par vos soins

200 gr de fromage blanc à la faisselle

ail, menthe, thym, sel et poivre

du fil de cuisine

 

P1160240b.jpgSur votre plan de travail, déposez votre poulet et attaquez-le par le dessus. Laissez votre couteau longer la carcasse, d'un côté puis de l'autre. Il faut détacher le bréchet et le cou, en douceur.

Votre carcasse doit partir facilement. Conservez-la au congélateur pour faire un bon bouillon de volaille.

Au niveau des cuisses, cassez l'os sans couper la peau et délicatement, demandez à votre couteau de faire sortir les os en incisant plus qu'en coupant.

Au niveau des ailes, coupez le bout, « le dernier os »,il n'y a pas de viande là-dedans et c'est moche.

Encore une fois, incisez doucement et brisez les os de cette partie.

Maintenant vous avez devant vous un poulet mieux qu'en crapaudine, sans os, étalé dans toute sa splendeur...

Toute l'opération devrait vous prendre de 15 à 30 minutes. Oh, eh, c'est faisable ! C'est le weekend, hein !

Logiquement, au niveau des ailes, vous devriez avoir deux trous. Recousez-les avec du fil de cuisine.

Dans un plat, mélangez le fromage, les citrons confits détaillés en lamelles, le sel, le poivre, l'ail, la menthe et le thym.

Étalez cette pâte sur l'intérieur du poulet. Roulez-le bien serré et cousez les parties où la pâte risquerait de partir.

Ensuite ficelez votre poulet comme un rôti. Cette opération devrait vous prendre 15 minutes. Je vous avais prévenus !

Puis dans un plat à tajine, faites chauffer un filet d'huile d'olive, déposez votre rôti de poulet très délicatement, tournez-le pour le dorer sur toute sa surface. Baissez le feu, ajoutez un petit verre d'eau et laissez cuire pendant une petite heure en vérifiant qu'il n'attache pas au plat.

Découpez-le lentement et servez-le accompagné de semoule et d'un tajine de légumes.

Vos invités enlèveront eux-mêmes la ficelle et la peau et fonderont littéralement devant vous de bonheur !

Promis, juré !

mercredi, 10 mars 2010

Brouillade à la Turque

 

P1160187b.jpgVoulez-vous que la Cocotte vous raconte une histoire triste ?

La Cocotte a cassé son petit couteau. Son petit couteau rouge, avec le manche en plastique très dur serti de trois ronds de métal et la lame qui va jusqu'en bas du manche, ! C'est la lame qui a cédé, elle s'est cassée net, en deux ! Clac, sans jamais avoir montré de signe de fatigue, d'usure, de ras-le-bol !

Son p'tit couteau ! Elle l'a eu...quand elle l'a eu ! Il y a bien de ça, oh ! Ça fait au moins ?!Bah...oui, au moins ça...! Ça a été un déchirement de le mettre au rebut. Imaginez-vous donc ! Elle a tout fait avec lui, du beurrage de tartine au désossage d'une vollaille, de l'éminçage d'un oignon au découpage d'une pomme de terre. Il l'a suivie partout, de nouvelle maison en nouvelle maison, elle  l'emmenait même en vacances ! C'était son petit couteau, quoi ! Vous savez, celui qui a une place de choix dans le tiroir, à côté de ceux qui coupent moins bien mais qu'on ne jette pas parce qu'on n'est pas comme ça.

Un p'tit coup d'aiguisage et hop, il repartait, vaillant, jamais défaillant, fier comme au premier jour.

Il s'est cassé en coupant du gouda extra-vieux mardi en quinze....C'est toujours un mardi ! Peut-on imaginer plus belle mort que celle-là pour un couteau ?

C'est important d'avoir un bon p'tit couteau, non ? On s'y attache. Ne riez pas, la Cocotte sait qu'elle n'est pas la seule à s'attacher  à ce genre d'objet. La semaine dernière sur le marché, alors que la Cocotte narrait la triste nouvelle à son volailler, une petite dame écoutait et  a raconté son histoire à elle.  Son couteau, un Opinel, avec un manche en bois avait une histoire très triste. Son couteau lui venait de son beau-père, parti en captivité en Allemagne en 1940. Et ce couteau lui a tenu compagnie pendant tout le temps où il était privé de liberté. Le jour où cet objet s'est cassé, elle l'a vécu « comme si elle jetait son beau-père à la poubelle ». Elle en a pleuré pendant des jours.

La Cocotte a mis du temps pour le remplacer. Ça ne se choisit pas à la va-vite, un p'tit couteau. Il faut vérifier qu'il passe au lave-vaisselle, qu'il tient bien dans la main, que la lame ne plie pas facilement, qu'elle va jusqu'au bout du manche,... Et elle l'a enfin trouvé, là, il n'attendait qu'elle dans le rayon. Personne ne semblait l'avoir remarqué. Beau, noir et argent, semblant défier l'éternité. Un beau couteau d'office ! Elle l'a appelé Fulbert, le roi des couverts !

Et avec lui, elle vous propose cette recette au parfum tout méditerranéen. Un délice à la menthe !

P1160304b.jpgIl vous faut :

4 ou 5 pommes de terre cuites à la peau

1 filet d'huile d'olive

autant d'œufs que de personnes qui vont manger avec vous

200 gr de fromage turc de chèvre ou 200 gr de féta

25 cl de lait

2 gousses d'ail

une belle poignée de menthe fraîche ciselée ou 3 cuillères à café de menthe séchée

½ bouquet de persil plat ciselé

sel et poivre

facultatif : des fines tranches de lard

 

Épluchez vos pommes de terre une fois refroidies. Dans une grande poêle, versez un filet d'huile et ajoutez, quand l'huile est bien chaude, les rondelles de pommes de terre (découpées avec vot' p'tit couteau). Laissez dorer le temps qu'il faut.

Dans une jatte, battez les oeufs légèrement auxquels vous avez ajouté les herbes, l'ail, le fromage râpé ou émietté, le lait, le sel et le poivre.

Quand vos pommes de terre sont joliment dorées, ajoutez votre brouillade et laissez cuire jusqu'à ce que les œufs « aient pris ». Découpez en petits lambeaux, vos tranches de lard et déposez-les sur les oeufs. Et c'est tout ! Nettoyez votre petit couteau et passez à table.

Et vous, il s'appelle comment, votre p'tit couteau ? Il a une histoire ?

lundi, 08 mars 2010

Un œuf à la Coque

 

P1160271.jpgL'ONU a officiellement décidé en 1977 d'attirer l'attention de la population mondiale sur la femme le 8 mars. Mais bien avant l'ONU, c'est à Copenhague en 1910, que des femmes, réunies lors de l'Internationale socialiste, adoptent cette idée de journée.

Histoire de rappeler qu'une femme est, quoiqu'on en dise, l'égale de l'homme, qu'elle travaille autant qu'un homme mais qu'elle ne reçoit malheureusement pas le même salaire, qu'elle sait mettre sans trop de problème un bulletin dans une urne, (vu qu'elle remplit déjà à longueur de journée lave-vaisselle, lave-linge... ), qu'elle a mal quand on lui tape dessus, qu'elle peut décider seule quand avoir un enfant ou pas, que si elle met une jupe, ce n'est pas pour aguicher les hommes mais juste parce qu'elle aime ça.....

Le 8 mars est une journée très importante pour la Cocotte, non seulement parce que la Cocotte est une femme mais aussi et surtout parce que c'est l'anniversaire de son fils, le seul garçon de la portée.

C'est chouette, un p'tit mec qui arrive ce jour-là, non ?

Il a 16 ans maintenant, il est beau, c'est normal, c'est son fils ! Il parle de choses qu'elle ne comprend pas toujours, comme l'effet Doppler, le premier front des ondes, il fait des exposés sur die « Erzähl Perspektiven » dans le roman Die Entdeckung der Currywurst (Oui, Muriel !) de Uwe Timm, il fait du bruit de plus en plus construit sur sa batterie, il parle vite quand il est énervé, il aime John Cleese, Boys noize, les chaussures rouges et la goulache.

Alors voici une recette pour mon petit poussin, mon grand, une recette bête qui prend trois minutes. Ça me laissera tout le temps  pour lui préparer un plat « où on s'prend pas la tête quand on le mange » pour ce soir.

 

Un œuf à la Coque, elle est pas belle, celle-là ?

 

.2_redimensionner.jpgIl vous faut :

1 œuf

1 petite casserole d'eau bouillante

1 coquetier

et un taque-oeuf (parce que c'est techniquement merveilleux !)

Plongez votre œuf trois minutes dans l'eau bouillante. Passez-le sous l'eau froide pour arrêter la cuisson , cassez -en le dessus (avec ou sans taque-oeuf) et préparez-vous des mouillettes.

C'est une recette pour vous aussi, Mesdames, fidèles abonnées à ce blog. Je pense à vous en cette journée et à celles qui n'ont pas la chance de faire, comme moi, ce qu'elles aiment.

 

vendredi, 05 mars 2010

Bacalao Maracatou

 

P1160161.jpgQuand la Cocotte ne chante pas, la Cocotte percute. Tous les mercredis, depuis 5 ans, avec ses copines et un sourire béat, elle fait le tour du monde des percussions. Le coach, un p'tit jeunot, qui se marre tout le temps, en les voyant jouer, connaît sur le bout des doigts tous les rythmes, tous les instruments, il connaît tout.

Tous les mercredis, il redit inlassablement les rythmes vus la semaine précédente.

Et les élèves du cours, tels des petits singes sans mémoire et la plupart du temps sans rythme, essaient de reproduire les sons avec plus ou moins de succès.

Il leur a tout fait faire, du djembé, des sabars, des cuillères irlandaises, du bodhran, du steeldrum, des congas, du berimbau, des agogos, des shékérés... Vêtus de djellabas, ils ont joué de la derbouka et du bendir. Il les a même déguisés en sud-africains avec bottes en caoutchouc et capsules de bouteilles pour jouer la musique des mines de Johannesburg, les gumboots. En ce moment, ils sont sur le continent sud-américain et apprennent les rythmes que jouent les battucadas du Brésil, ces fanfares du carnaval. Parmi ces rythmes, il y en a un dont la consonance a particulièrement émoustillé l'oreille amusée de la Cocotte. C'est le maracatou. Un rythme du nord du Brésil, qui a ses origines en Afrique noire. C'est un chant et une danse, survivance des défilés processionnels africains que les esclaves ont emporté avec eux dans le Nouveau-Monde. Cette danse fait maintenant partie des cortèges carnavalesques.

Tout ça pour vous instruire, mes petits amis ! Mais aussi parce que la Cocotte avait de la morue et dans ses placards, de l'attiéké dans son frigo, elle a imaginé le plat qui pourrait aller avec cette danse. De la morue au couscous de manioc, du poisson dont les descendants portugais du Brésil raffolent et de l'attiéké, une semoule de manioc au goût subtilement sauvage, l'union et la réunion naturelle de deux continents. Voici donc la bacalao* maracatou ! Ohé, ohé !

 

Il vous faut :

400 à 500 gr de morue séchée

2 poivrons rouges

1 oignon rouge

1 grosse boîte de pulpe de tomates

2 gousses d'ail

1 petite boîte de maïs

quelques olives noires dénoyautées

du sel et du poivre

1 filet d'huile

facultatif : une poignée de noix de cajou

1 paquet d'attiéké (à acheter dans les épiceries orientales ou asiatiques)

 

P1060354-1.jpgFaites dessaler la morue pendant toute une nuit, en changeant d'eau plusieurs fois.

Quand elle a bien « regonflé », faites-la cuire dans une casserole d'eau bouillante pendant une dizaine de minutes.

Pendant ce temps, préparez la sauce. Faites chauffer un filet d'huile dans une petite marmite, faites revenir l'oignon et l'ail ciselés, ajoutez les poivrons découpés en lamelles et la pulpe de tomates. Couvrez et laissez cuire à feu doux pendant 15 à 20 minutes. Ensuite salez, poivrez et ajoutez olives et maïs.

Préchauffez votre four à 160°c. Déposez la morue dans un plat allant au four puis nappez-la de sauce, mélangez et passez au four pendant 20 minutes.

Pendant ce temps, préparez l'attiéké comme indiqué sur le paquet. C'est exactement comme du couscous.

Facultatif : Prélevez une petite portion d'attiéké, faites-le sécher à feu vif dans une poêle en ajoutant de l'ail ciselé et des noix de cajou pendant une ou deux minutes. Passez tout ça au mixeur. Versez ce mélange dans un joli bol et saupoudrez la bacalao maracatou et l'attiéké de cette poudre parfumée.

*bacalao, bacalhau : morue.

mercredi, 03 mars 2010

Cake Mozza/Olives

P1150860b.jpgUn p'tit verre de jus de fruit, ça vous dit ? Un verre d'Aglandau, de Grossanne, de Négrette, de Picholine, de Rougette de l'Ardèche ? C'est joli, non ? Ça vous dit quelque chose ?

Ce ne sont que des variétés françaises. Vous voyez de quoi on parle maintenant ?

La Cocotte vous propose simplement un verre d'huile d'olive.

Allez, aujourd'hui, petit cours sur cette huile vieille de plusieurs millénaires, qu'on n'utilisait pas seulement pour la cuisine mais également pour s'éclairer ou se soigner.

C'est la seule huile qu'on extrait du fruit, comme une orange ou un citron. De plus, le procédé est entièrement mécanique.

Les Français en consomment de plus en plus, ils importent près de 97 % de cette huile principalement d'Espagne, de Grèce ou d'Italie, le prix de l'huile d'olive française étant souvent prohibitif.

Quand on est riche, on peut s'amuser à choisir un certain type d'huile pour un certain type de plat ! La Cocotte, ne l'étant pas particulièrement, essaie le plus souvent d'acheter de l'huile bio, vierge extra. Vierge et vierge extra, ces huiles sont meilleures pour la santé car elles contiennent peu d'acides gras saturés et polyinsaturés.

Elle range ses bouteilles à l'ombre car la lumière risquerait d'oxyder le contenu. Et quand elle ne la verse pas dans une poêle, un saladier ou une marmite, elle fait comme les athlètes de l'Antiquité et OSS 117, elle aime quand on l'enduit d'huile pour un  petit massage tout simple ou pour ses mains agressées par le froid.

Il paraît que cette huile-sirop typhon mélangée à du jus de citron prévient l'apparition des rides, à condition de se masser le visage à partir de 30 ans. La Cocotte commencera donc ce traitement dans deux ans et vous dira, dans 30 ans, si ça fonctionne. Un peu de patience !

Enfin un doigt trempé dans l'huile d'olive vous culotte une pipe comme pas deux !

Tout ou presque est tiré d'un livre dédié à cette oléagineuse pharamineuse, livre que la Cocotte vous conseille de lire si vous voulez en savoir encore plus.

Elle en a tiré aussi une petite recette, l'a mise à sa sauce et vous la donne, juste parce que c'est vous.

 

Il vous faut :

200 gr de farine

3 œufs

½ sachet de levure ou 1 belle cuillère à café de baking powder

un peu de sel et de poivre

une pincée d'herbes de Provence

60 à 80 gr de chorizo coupé en petits dés

1 petit verre d'huile d'olive (10/12 cl)

1 petit verre de bon vin rouge bien corsé (10/12 cl)

5 ou 6 tomates séchées coupées grossièrement

100 gr de mozzarella râpée

100 gr d'olives mélangées dénoyautées (à acheter en vrac dans les épiceries orientales à 5 ou 6 euros le kilo !)

 

huile d'olive.jpgPréchauffez votre four à 180°c, un peu moins s'il est à chaleur tournante.

Mélangez la farine, poivre et sel, les herbes, la levure et les olives grossièrement coupées. Battez vos œufs et ajoutez-les à la préparation. Continuez avec le vin, l'huile, le chorizo, les tomates et le fromage. Mélangez bien le tout et versez-le dans un moule à cake à silicone. Si vous n'en avez pas, n'oubliez pas de graisser et de fariner votre moule.

Faites cuire votre cake pendant 40 minutes. Pour vérifier s'il est cuit, passez à travers la pointe d'un couteau. Il faut qu'elle ressorte sèche.

La Cocotte vous l'assure, le parfum de ce cake a un avant-goût de printemps du tonnerre !

 

lundi, 01 mars 2010

Le paradigme du chou à l'ail

P1160008b.jpgIl faudra vous y faire. On a longtemps considéré le chou vert comme un légume qui ne sentait pas bon, qui empestait toute la maison dès lors qu'on le cuisinait, qui était difficile à digérer... Bref on trouvait plein de bonnes raisons pour ne pas en manger. Mais ce paradigme a changé. Désormais, même si ça pue toujours autant, un seul mot d'ordre nous est donné : Mangez du chou ! C'est bon pour tout ! Il est avéré que le chou vert ou rouge est un légume anti-carcinogène. Sa consommation régulière optimalise votre capital-santé et vos chances de ne pas contracter de cancer, notamment du côlon, de l'estomac, de l'œsophage ou encore du poumon. Pour le digérer, il suffirait de le blanchir deux fois en changeant l'eau. De ce fait, les éléments soufrés contenus dans ce légume responsables de sa mauvaise digestion sont éliminés. Vous pouvez aussi, on l'a déjà dit, ajouter quelques graines de cumin à la cuisson. Une fois cette problématique posée, ce schéma directeur vous donnera l'opportunité de fédérer tous les gens en termes de gastronomie du chou.

Vous avez vu comme la Cocotte s'exprime aujourd'hui ? Paradigme, problématique, schéma directeur, fédérer.... Ça en jette ! Ça fait des semaines qu'elle rêve d'utiliser le mot Paradigme, ça fait pas pipi loin mais qu'est-ce que ça sonne !

Allez, allez, comme Muriel Barbéry dirait : « Ça se passe dans ma tête et de commentaire ! »

 

Il vous faut :

1 petit chou vert

3 gousses d'ail

une petite poignée de gros raisins secs

des piments rouges (facultatifs)

sel et poivre

1 cuillère à café de curry en poudre

quelques graines de cumin

1 filet d'huile d'olive

 

Détachez toutes les feuilles de chou et enlevez la partie blanche du milieu.

Faites bouillir une marmite d'eau, lavez vos feuilles et détaillez-les en lanières plus ou moins fines.

Quand l'eau bout, plongez les lanières de chou et faites bouillir 1 ou 2 minutes. Recommencez cette opération en changeant l'eau.

Puis dans un fait-tout, faites chauffer un filet d'huile d'olive, ciselez l'ail. Ajoutez l'ail puis le chou, les petites rondelles de piments, le curry, les raisins, sel, poivre et terminez par 10 graines de cumin. Mélangez bien. Ajoutez un peu d'eau, couvrez et faites cuire pendant 1 bonne vingtaine de minutes.

Pendant ce temps, préparez du riz jasmin. Son odeur délicieusement parfumée chassera peut-être celle du chou.

Au moment de servir, mélangez à parts égales riz et chou, chou et riz !

vendredi, 26 février 2010

Lieu jaune sur canapé

 P1150963b.jpg

Il vous faut :

300 gr de dos de lieu jaune très frais

1 citron non-traité

un filet d'huile d'olive

un peu de sel de Guérande

un tour de poivre du moulin

quelques feuilles de mâche pour faire joli

un paquet de bons crackers

 

Top chrono !

31 secondes pour détailler le lieu jaune en fines tranches. 2 mm d'épaisseur, ce sera parfait !

23 secondes pour presser le citron, ajouter l'huile d'olive (excellente dans le régime crétois !) le sel et le poivre, mélanger et verser sur le lieu jaune.

10 secondes pour ouvrir ces p.... de paquets de crackers et pour les séparer en deux.

5 secondes pour passer vos feuilles de mâche sous l'eau, c'est facultatif !

Il vous restera 15 secondes pour superposer 1 cracker, 1 feuille de mâche, 1 tranche de lieu, 1 cracker, 1 feuille de mâche, 1 tranche de lieu en finissant par 1 cracker !

1 minute 24 secondes ! Et en plus, c'est beau !

Vous vous offrez même un peu de beauté en ce bas monde ! Ahhh, que ça fait du bien...

mercredi, 24 février 2010

Garlic sunchokes

P1150821b.jpgLa Cocotte a anglicisé ce plat juste pour noyer le poisson, juste pour vous donner envie de lire la recette et de passer outre vos préjugés à propos du légume utilisé ici.

Sunchoke se traduit par topinambour. Oui, vous avez bien lu. Topinambour ! On entend d'ici les plus vieux d'entre vous dire que non, jamais, ils ne cuisineront cet ingrédient !

Et on peut les comprendre !

Lors de la signature de l'armistice en juin 1940, l'état nazi impose à l'état français de pourvoir à l'entretien des troupes d'occupation. Imaginons qu'un employé de bureau teuton particulièrement difficile décida de réquisitionner la pomme de terre, légume qui se plie à toutes sortes de recettes, et laissa aux Français les légumes qu'il n'aimait pas, topinambours, rutabagas,...

Pendant quatre ans, nos aïeuls se virent obligés de manger ce que l'armée allemande condescendait à leur céder. Et comme ils n'avaient rien pour accommoder ce malheureux tubercule, ils le mangeaient simplement bouilli. Une semaine de ce régime et le plus sensé d'entre nous devient fou, non ?

Depuis quelques années, panais, potimarrons, choux-rave, rutabagas et autres topinambours réapparaissent sur les étals. Les grands cuisiniers, les revues gastronomiques, les journaux mettent beaucoup d'ardeur dans la défense de ces ovnis naturels aux formes et aux noms saugrenus. Existerait-il un lobby des vieux légumes ?

Le topinambour mérite, à nouveau, sa place dans nos jardins. Non seulement sa fleur ressemblant au tournesol est magnifique mais son goût, proche de l'artichaut, est très fin. Il faut l'accommoder tout simplement. Pas de chichis, pas de tralalas !

La Cocotte vous offre une petite recette, des topinambours en petits morceaux, histoire de goûter...

Pour le service, prévoyez un petit récipient pour recracher ! Et oui, on ne sait jamais ! Certaines idées ont la vie dure !

Mais vous verrez, votre petit récipient restera vide. Promis, juré !

Dans de prochaines recettes, vous apprendrez tout ce qu'il reste à connaître de ce tubercule jadis honni.

 

Il vous faut :

3 ou 4 topinambours

2 citrons

1 demi-bouquet de persil plat

2 gousses d'ail

2 cuillères à soupe d'huile d'olive

sel et poivre

 

P1150807b.jpgOn n'est pas obligé d'éplucher les topinambours. Mais si vous le faites, trempez-les aussitôt dans de l'eau citronnée (avec le jus du premier citron) car ils s'oxydent rapidement. Une fois épluchés, détaillez-les en petites tranchettes de 6 à 7 mm d'épaisseur. Faites-les bouillir trois fois, en changeant l'eau à chaque fois et surveillez la cuisson en les piquant de la pointe d'un couteau. Les tranchettes doivent rester fermes, juste ce qu'il faut. 20 minutes en tout devraient suffire.

Pendant la cuisson, préparez la sauce qui les accompagnera. Nettoyez le persil plat, pelez les gousses d'ail. Mixez tous les ingrédients en ajoutant l'huile, le jus du 2nd citron, le sel et le poivre.

Passez sous l'eau froide vos topinambours, égouttez-les bien et versez par dessus la sauce aux accents méridionaux. Servez en entrée ou avec des piques à l'apéro.

lundi, 22 février 2010

Carrot cookies

carrot cookies.jpgLeçon de français et d'histoire : Apéritif, du latin, aperire, ouvrir.

L'apéritif a pour vocation d'ouvrir l'appétit des gens. Les Romains, déjà, savouraient des vins au miel pour entamer leur repas. Au Moyen-âge, l'apéritif était une boisson préventive qui stimulait l'estomac. Les gens buvaient alors de l'hypocras, vin au fort goût de miel et de sucre.

Depuis la seconde partie du XXe siècle, désormais toutes les couches de la population se prêtent au jeu de l'apéro avant le repas, zappant allégrement l'aspect médicinal des breuvages.

La Cocotte ne vous propose pas de boisson mais un petit biscuit au cœur moelleux à faire et à offrir pour ce moment privilégié, qui vous ouvrira l'appétit et vous donnera envie de manger tout le plat. Promis, juré !

Leçon de français, suite :

L'antonyme d'apéritif est digestif, c'est la même chose mais pour la fin du repas.

La Cocotte ne vous propose toujours pas de boisson mais un petit biscuit au même cœur que ci-dessus, à faire et à offrir. Enfin...surtout à offrir ! Car, comme vous vous serez déjà goinfrés des premiers biscuits salés, vous n'aurez plus de place pour ceux-là.


Pour 25 biscuits salés et 25 biscuits sucrés, il vous faut :

la base pour les deux sortes de biscuits :

2 belles carottes

150 gr de farine

1 oeuf

100 gr de beurre


Pour le salé :

100 gr de fromage râpé type vieux Gouda

1 cuillère de cumin en poudre


Pour le sucré :

50 gr de sucre roux ou 2 cuillères de miel

1 cuillère de graines de pavot

1 cuillère de graines de sésame blanc

quelques raisins secs trempés dans de l'eau chaude avec un peu de cannelle

 

P1150725b.jpgPréparez votre base. Faites fondre le beurre doucement. Râpez les carottes, mélangez-les au beurre, à l'oeuf et la farine.

1. Partagez en deux cette base. dans la première partie, ajoutez le gouda râpé lui aussi et le cumin, un peu de sel et de poivre. Formezun gros rouleau,de 5/6 cm de diamètre et emballez-le dans du film plastique et déposez-le au réfrigérateur.

2. Pour l'autre partie, égouttez les raisins secs, ajoutez-les à la base, puis le sucre ou le miel, les graines de sésame et de pavot et mélangez bien. Faites un rouleau avec la pâte et emballez-le dans du film plastique. Déposez-le au réfrigérateur.

Au bout d'une heure, sortez les rouleaux et détaillez-les en tranches de 5 mm d'épaisseur.

Déposez tous ces petits biscuits sur une plaque à patisserie en silicone ou recouverte de papier sulfurisé et faites cuire à four chaud pendant 10 à 12 minutes. Sortez du four et laissez refroidir sur une grille.

Bon début et bonne fin de repas.

mardi, 16 février 2010

La Cocotte se la joue cool !

poulette.jpg

Pendant toute cette semaine, la Cocotte se repose.

Elle reviendra le lundi 22 février,

En pleine forme et rien que pour vous !

Bonnes vacances à tous.

dimanche, 14 février 2010

Mon amour, mon cœur !

 

P1150744.JPGLe chéri de la Cocotte est bien triste en ce moment. Pour de fâcheux désordres entériques, il doit suivre un régime strict, condamnant fruits, légumes, produits laitiers... Un régime qui l'autorise à ne manger que des pâtes, du riz ou des pommes de terre... seulement quand elles sont bouillies.

Mais dans le décor triste de son assiette, quand il y a des pâtes, il est heureux. Car le chéri de la Cocotte aime les pâtes.

Il n'est pas donc pas trop difficile pour sa chérie de Cocotte de lui faire plaisir. Un plat de pâtes, un peu de parmesan et hop, voilà un sourire qui point sur la bouille amaigrie du pauvre coco !

En ce jour de Saint-Valentin, il va donc falloir trouver une idée pour améliorer l'ordinaire du chéri, lui montrer qu'elle l'aime.

Alors que faire donc en ce jour ?

Ben des pâtes ! Mais on va les faire à deux, en amoureux. On va se jouer la scène de Belle et le clochard dans le resto italien. Seulement y'aura pas de sauce, le régime le proscrit.

A la Cocotte le soin de faire la pâte à pâtes et au Coco, celui d'utiliser la machine.

Mais cette fois-ci, on change quelque peu la préparation.

Si vous suivez ce blog, vous connaissez déjà la recette des pâtes-maison.

 

Il vous faut :

200 gr de farine

2 œufs

du colorant rouge ou du concentré de tomates

du sel

3 gouttes d'huile pour la cuisson

du parmesan pour servir

 

Pour la recette d'aujourd'hui, vous préparez votre pâte comme la cocotte vous l'a expliqué (cliquez ici). Mais avant d'utiliser votre machine à pâtes flambant neuf, vous prélevez un peu de votre pâte. Sur ce petit peu, vous ajoutez du colorant rouge et vous mélangez jusqu'à obtenir une belle boule d'un rouge uniforme. Si votre chéri à vous n'a pas de régime à suivre, remplacez le colorant par du concentré de tomates. Dans ce cas, vous serez très certainement obligée d'ajouter de la farine.

Cette boule, vous allez l'aplatir et avec un emporte-pièce en forme de cœur, vous allez découper plein de petits cœurs rouges que vous ferez cuire à part.

Faites des tagliatelle avec le reste de la pâte. Faites-les cuire.

Au moment de servir, formez des petits nids avec les tagliatelle et déposez vos cœurs tout autour.

Pour faire genre, versez quelques gouttes d'huile à l'arôme de truffe et ce sera grandiose.

Vous pouvez également préparer une sauce tomate à tomber ou à retomber amoureux.

Voici de jolis nids d'amour, un plat bien cucul-gnangnan pour la Saint-Valentin, pour montrer à votre coco que vous l'aimez.

Si vous avez de la chance, votre coco vous emmènera peut-être au resto. Laissez donc en plan votre pâte à pâtes, les cœurs, les nids, l'huile et tout et tout, et courez vite profiter de ce moment !

Joyeuse Saint-Valentin à tous les amoureux qui liront ce petit billet.

 

vendredi, 12 février 2010

Première fois du pâté de foie

P1150631.JPGAujourd'hui la Cocotte fait sa Jeanne Mas et vous raconte sa toute première fois, toot toot première fois, ah, aaahhh !

Oh ! N'allez surtout pas imaginer quelque chose d'intime ! Non, surtout pas ! La Cocotte n'est pas prête à partager certaines choses. Non, aujourd'hui, elle vous raconte sa première fois avec le pâté de foie.

Il aura donc fallu attendre que la cocotte ait 28 ans bien sonnés pour qu'elle ait sa première expérience en la matière.

Certes elle pourrait vous raconter plein d'autres premières fois mais sont-elles aussi intéressantes ?

Attachons-nous à ne narrer que les expériences gastronomiques. Elle pourrait évoquer, comme ça, à l'arrache, la première fois qu'elle a goûté du foie de morue, c'était un mardi en novembre. C'est toujours un mardi ! Mais bon, culinairement parlant, étaler du foie de morue, fût-il excellent, sur un toast de pain grillé, ça n'a rien d'exceptionnel.

Elle pourrait également parler de la fois où elle a mangé de l'andouille de Cambrai chez la grand-mère de son chéri. Lui, gentil, amoureux, partageur « On reprend un morceau, tous les deux ? Mange la moitié et donne-moi l'autre, mon amour » Elle « Oui, bien sûr, Bonhomme ! » Trois minutes après, lui « Et bien, on dirait que t'as aimé, t'as tout mangé, tu ne m'as rien laissé ! » Elle, rouge de honte « Oups, pardon Bonhomme ! » La Cocotte se souvient de la fois où elle a failli découvrir le goût du caviar. Elle et son bonhomme, jeunes, fringants et gastronomes, s'achètent un petit pot de cet or noir. Ils rangent la petite boîte (qui leur coûte un bras) dans le frigo, en attendant une occasion spéciale pour la déguster.

A cette même époque, un pique-assiette squattait mollement l'appart' des deux jeunes fringants. Eux partis en weekend, le squatteur alla piquer le pot de caviar, prétextant qu'il allait être périmé !!!

Ah, le s.... ! Le bras qui restait leur en est tombé !

Point de caviar pour la Cocotte et son bonhomme. Mais depuis, ils se sont rattrapés et ont découvert de concert ces petites boules salées qui roulent et qui éclatent en bouche. Ah, le caviar !

Or donc, le caviar, oui ! Mais le pâté de foie, pourquoi ?

Ben, parce que c'est toujours sympa de trouver une jolie terrine, de préparer ce truc qui n'a rien de sorcier, puis d'inviter des copains, d'ouvrir une bonne petite bouteille de vin rouge et d'apporter cette terrine avec un ou deux couteaux, du pain frais, un pot de moutarde, des cornichons maison, avec cet air triomphal qui dit « C'est moi qui l'ai fait ! »

Voulez-vous vivre cette expérience ? Alors faites comme la Cocotte.

 

Il vous faut :

500 gr de foie de porc

1 kg de poitrine de porc

1 morceau de couenne que vous offre votre boucher préféré

ou un sachet de gelée à préparer

des bandes de barde

2 œufs

1 cuillère à café de quatre-épices

1 petit verre d'alcool fort, style armagnac, vodka, grappa....

20 gr de sel

du poivre

1 ou 2 feuilles de laurier

 

P1150299.JPGVous pouvez diviser les quantités par deux. Ici ce sont les proportions pour deux terrines moyennes.

A l'aide de votre robot, Robert ou Ken peu importe, passez la viande (foie et poitrine) au hachoir. Repassez-la une seconde fois, c'est mieux. Mélangez les viandes en y ajoutant la farine, les œufs battus, le quatre-épices, le petit verre d'alcool, le sel et le poivre.

Tapissez le fond des terrines de bandes de barde. Gardez-en pour le dessus également.

Versez le mélange viandes/épices/et tout et tout dans les terrines et recouvrez de barde en faisant des jolis croisillons comme chez le boucher. Terminez par une feuille de laurier.

Fermez vos terrines avec leur couvercle et lutez-les. Pour cela, mélangez de l'eau et de la farine pour une pâte compacte dont vous ferez des boudins pour sceller le couvercle des terrines.

Dans un grand plat rempli d'eau, déposez les terrines et faites-les cuire à four chaud (180°c) pendant un peu moins de deux heures.

A la sortie du four, cassez la pâte farine-eau, enlevez le jus que le pâté a produit et laissez refroidir.

Pendant que les terrines cuisent, déposez votre couenne dans une grande casserole, recouvrez-la d'eau, ajoutez quelques branchettes de thym, un oignon piqué d'un clou de girofle, du sel et du poivre... Faites bouillir pendant une bonne heure. Filtrez et réservez le jus pour en couvrir les terrines une fois qu'elles auront refroidi . Ça va vous faire une gelée d'enfer... et naturelle en plus !

Il ne vous reste plus qu'à inviter des copains et faire comme indiqué ci-dessus en prenant, vous aussi, l'air le plus triomphal possible.

Vous pourrez conserver vos terrines une semaine au frigo.

Vous me raconterez votre tout premier pâté de foie, toot toot premier pâté de foie, ah, aaahhhh ?

mardi, 09 février 2010

Tiramisu à la Manzana Verde

 

P1150622.JPGPomme, pomme, pomme, pomme

La cinquième de Beethoven introduit une nouvelle expérimentation de la Cocotte. De la pomme avec un peu de pomme pour terminer un repas à base de pomme et encore de pomme.

La Cocotte espère deux choses : Que vous aimiez les pommes et le tiramisu !

Elle voulait faire un petit cours sur les biscuits à la cuillère qui servent de base au célèbre dessert italien. Mais elle n'a rien trouvé ou presque sur le concept.

La seule chose qu'elle peut vous dire est qu'un biscuit est cuit deux fois, comme son nom l'indique.

Après avoir dit ça, elle pourrait s'amuser à inventer une belle histoire, comme elle l'a fait pour la machine à pâte. Mais elle n'a pas envie que ses délires culinaires se retrouvent un jour sur Wikipédia.

Alors elle va juste vous offrir un dessert de plus. Brut de décoffrage ! Après le phyllo Sophie et les mangues gratinées et avant le pâté de foie, voici le tiramisu alla mela. Adam et Eve sur le mont Palatin, Newton sur le Quirinal, Guillaume Tell sur le Capitolin... après une petite étape en Espagne. J'arrête là ! Vous avez compris, hein ?

Un tiramisu aux pommes...

Ciao le café, exit le Marsala ! Buongiorno la compote et la manzana verde !

 

Il vous faut :

Un paquet de biscuits à la cuillère ou boudoirs

3 oeufs

un pot de mascarpone

100 gr de sucre en poudre

de la compote de pommes fraîche ou en pot

30 cl de Manzana Verde

des raisins secs

 

P1150691.JPGFaites tremper une poignée de raisins dans un peu de Manzana Verde.

Cet alcool léger vient d'Espagne, du pays basque pour être précis, et a un goût de pomme verte très prononcé.

Ensuite séparez les jaunes et les blancs des oeufs. Dans un saladier, ajoutez aux jaunes d'oeuf le sucre. Fouettez ces deux ingrédients jusqu'à ce que le mélange blanchisse.

Montez les blancs en neige. Ajoutez au mélange jaunes d'oeuf/sucre le mascarpone puis les blancs en neige. Mélangez délicatement.

Trempez rapidement vos biscuits dans la Manzana Verde et déposez-les dans un grand plat. Quand vous avez recouvert toute la surface du plat, versez par dessus la compote. Lissez-la et versez un peu du mélange oeufs/sucre/mascarpone.

Recommencez une nouvelle couche de biscuits. Puis terminez par le mélange oeufs/sucre/mascarpone. Lissez bien encore une fois et mettez au réfrigérateur pendant au moins 4 heures. Il faut que le mélange ait bien pris.

Egouttez les raisins.

Servez des portions généreuses du dessert et ajoutez quelques raisins par dessus.

vendredi, 05 février 2010

Mangues gratinées

P1150494.JPGEspèce d'anacardiacée ! Non, ce n'est pas une insulte. La Cocotte n'oserait pas. C'est juste la famille dont est originaire la mangue, fruit du manguier. Elle vient du Pakistan et de Birmanie. Elle a beaucoup voyagé la Malaisie, les Indes, la Chine, l'Afrique puis l'Amérique du sud, au Brésil grâce aux Portugais, avant d'arriver en Europe.

Tâtez-la pour savoir si elle est bonne à dévorer. Si votre pouce s'enfonce légèrement, vous pouvez y aller.

Epluchez-la, ne mangez pas la peau, vous le regretteriez ! Retirez le gros noyau en forme de grosse amande en fendant le fruit en deux. Et c'est parti pour des moments de bonheur intense !

Ce fruit, c'est du velours au goût sucré et fleuri.

En jus de fruits, en confiture, dans les cocktails, les chutneys des Indiens, en lassi, dans les plats salés de volaille, … elle vous laissera une affollante impression de douceur. Dévorez-la, ouverte en deux, tout simplement en croquant dedans. Ahhhhhhhhhh !

C'est un fruit qu'on trouve quasiment toute l'année sur les marchés. Pour ce weekend, la Cocotte et sa benjamine vous offrent, une fois de plus, une recette d'une simplicité déconcertante, un gratin de mangue.

 

Il vous faut :

2 mangues mûres

1 gousse de vanille

2 grosses cuillères de crème fraîche

1 oeuf

un peu de chapelure

un peu de sucre en poudre

 

Epluchez la mangue, coupez-la en deux pour enlever le noyau. Puis coupez les deux parties en longs quartiers fins.

Dans un petit plat à gratin, déposez les quartiers.

Préchauffez votre four à 200°c.

Dans un bol, mélangez la ctrème fraîche, la vanille râclée de la gousse et l'oeuf.

Versez ce mélange sur les mangues.

Saupoudrez de chapelure et de sucre et passez au four une petite dizaine de minutes.

 

Les dents ne servent à rien, il suffit de laisser fondre. Un bonheur !

mercredi, 03 février 2010

Phyllo Sophie au miel

 

P1150411-1.jpgTous les lundis, avec ses amis, la Cocotte perturbe l'audition d'une jolie dame à la voix cristalline.

Avec peu ou prou de complexes, gaiement, naïvement, ils abîment Mozart, Bach, Haendel.

Sophie, stoïque ou presque, terrée derrière le piano, endure semaine après semaine les vocalises de ces amateurs non éclairés.

Semaine après semaine, elle se casse la voix à tenter de faire chanter cette psallette le moins faux possible.

Alors pour réparer cette voix qui est son outil, son instrument, sa vie, la Cocotte lui offre une petite cuillère de miel, enrobée de pâte phyllo, une petite cantate à déguster du bout des doigts.

 

La pâte phyllo ou filo, vous connaissez ? Phyllo, ça signifie feuille en grec.

Ce sont des feuilles très fines, ressemblant aux feuilles de brick mais les feuilles en phyllo sont plus malléables. On en trouve facilement dans tous les magasins.

Avec ces feuilles très douces au toucher, on prépare les baklavas, dessert à base de pistaches et d'amandes, les böreks, feuilletés aux légumes, au fromage ou à la viande, en Turquie, Bosnie, Croatie, Albanie... En Autriche, elles servent à préparer les Strudel. Ach, les Strudel...

Pour notre recette d'aujourd'hui, l'utilisation est enfantine. Il suffit de superposer des feuilles légèrement beurrées, de pré-découper des triangles et de les passer au four. Elles vont gonfler, dorer, se gondoler.

 

Pour faire une vingtaine de triangles, il vous faut :

un paquet de pâte phyllo, environ 10 feuilles

200 gr de fromage blanc

1 poignée de raisins secs

3 cuillères de miel

1 poignée de noisettes ou des noix décortiquées

100 gr d'amandes en poudre

1 poignée de feuilles de menthe ciselée

50 gr de sucre

1 peu de cannelle

30 gr de beurre fondu

 

P1150243-1.jpgPréchauffez votre four à 170/180°c.

Faites tremper pendant quelques minutes les raisins secs dans de l'eau chaude additionnée d'une cuillère de cannelle en poudre.

Mélangez le fromage blanc, 1 cuillère de miel, les noisettes ou les noix grossièrement cassées, les amandes en poudre, la menthe et le sucre.

Égouttez les raisins et ajoutez-les au mélange.

Etalez une feuille de papier cuisson sur la plaque.

Déposez une première feuille de phyllo, beurrez-la légèrement à l'aide d'un pinceau puis posez-en une autre par dessus et recommencez la même opération 4 fois. A la cinquième feuille, étalez le mélange à base de fromage blanc.

Et recommencez à superposer cinq autres feuilles, badigeonnées de beurre.

Pré-découpez en grands carrés égaux toute la surface de la plaque puis découpez-les en triangles.

Ce sera très facile de les sortir du plat, une fois qu'ils auront cuit.

Passez au four pendant 15 à 20 minutes.

Délayez deux grosses cuillères de miel dans un tout petit peu d'eau.

A la sortie du four, versez ce liquide épais sur les triangles. Dégustez ces triangles chauds ou froids.

lundi, 01 février 2010

Boules de dals à la coriandre

P1150222-1.jpgUne petite leçon de diététique en 10 points, ça vous dit ?

  1. Des légumes verts crus et cuits aux 2 repas principaux

  2. Des féculents à tous les repas

  3. 100 à 120 gr de viande, volaille, poisson, fruits de mer, une seule fois par jour

  4. Alternez protéines animales et protéines végétales au cours de la semaine

  5. Une part de fromage et un produit laitier par jour, pas plus !

  6. 1 à 2 fruits crus par jour

  7. Sélectionnez et limitez les corps gras d'ajout

  8. Cuisinez sans matière grasse

  9. Limitez les produits sucrés

  10. Buvez 1, 5 l d'eau par jour

Voici 10 conseils que vous pourrez retrouver dans un petit livre qui vient de sortir et qui s'intitule :

« Bien manger, c'est facile et c'est pas triste ! » De Brigitte Mercier-Fichaux

Une fois que vous avez passé la mise en page, triste pour le coup, vous découvrirez plein de conseils et d'astuces pour rendre vos repas équilibrés, gais, pas chers, même avec des produits bio !

Le truc, c'est d'avoir un maximum d'imagination et de goûter à tout pour éviter de s'ennuyer. Brigitte, la diététicienne, conseille d'allier à chaque fois un légume et une légumineuse.

La Cocotte vous propose donc d'en faire de même dans une sorte de falafel façon Mumbai.

Les Indiens consomment peu de viande mais beaucoup de légumineuses dont les dahls.

Les dals, dhals, dahls ou encore daals sont du même type que les lentilles. Vous les trouvez dans beaucoup de couleurs, jaune, orange, verte, noire, etc... Les dals désignent également tous les plats à base de légumineuses. Dans toutes les épiceries exotiques, vous en trouverez une grande variété.

Pour notre recette, on utilise des chana dals, injustement appelés pois chiche. Ces lentilles sont jaunes et ressemblent à des pois cassés. Elles nécessitent une nuit de trempage et se cuisent d'ailleurs comme ses cousins, les pois cassés.

 

bien manger, c'est facile et c'est pas triste !.jpgPour 40 à 50 boules, il vous faut :

500 gr de dals sèches

1 cuillère à café de bicarbonate de soude

2 oignons

3 grosses cuillères de farine

1 cuillère à café de coriandre, de cumin, de curry et de paprika

1 bouquet de coriandre fraîche

un peu d'huile de tournesol

 

Faites donc tremper les dals toute la nuit. Dans une grande casserole, recouvrez d'eau les dals, ajoutez du sel et une cuillère de bicarbonate de soude et commencez la cuisson. Attention, il faut enlever l'écume régulièrement ! Restez donc près de la cuisinière.

Au bout d'une trentaine de minutes, quand l'eau a quasiment disparu, les dals devraient être cuits. Avec une cuillère en bois, mélangez-les pour les réduire en purée.

Ciselez les oignons et ajoutez-les à la purée, continuez avec la farine et les épices. Terminez par la coriandre en feuilles mais gardez-en un peu pour une petite sauce à servir en accompagnement.

Mélangez très énergiquement. Laissez refroidir. Quand c'est froid, formez des boulettes de la taille d'une noix.

Déposez-les sur une poêle dans laquelle vous avez fait chauffer un peu d'huile. Faites cuire de tous les côtés. Vous pouvez enlever l'huile et respecter le point 8.

Vous pouvez les consommer chaudes ou froides trempées dans une sauce à base de yaourt, de coriandre, de menthe et d'un peu de sel et poivre ou essayez aussi un chutney !

A la place des boulettes, vous pouvez également les transformer en galettes, plus grosses, plus nourrissantes en accompagnement d'un curry de viande ou de poisson.

vendredi, 29 janvier 2010

Saumon cuit, saumon cru

P1150052-1.jpgC'est décidé, ce weekend, la Cocotte court s'acheter 3 citrons et passe 2 jours à se faire du bien.

Les vertus du citron ne sont plus à démontrer mais, de temps en temps, il est bon de les rappeler.

Le citron n'est pas seulement le fruit qui détient le record de concentration en vitamine C, il prévient le vieillissement, agit sur le foie, réduit le taux de cholestérol et élimine les graisses. En infusion, il calme les maux de gorge.

Imbibant une boule de coton et passé sur la peau, il apaise les brûlures, les piqûres d'insectes, il resserre les pores et adoucit la peau...

Les médecins indonésiens préconisent aux femmes migraineuses de faire la vaisselle avec une eau additionnée de jus de citron.

Le fait de tremper les mains dans cette eau agirait sur le cerveau et soulagerait le mal de tête.

En cas de forte migraine, ils vont jusqu'à conseiller de faire la vaisselle dans les mêmes conditions, mais cette fois, les pieds nus dans une bassine d'eau citronnée.

Mesdames, zappez ces trois dernières lignes. On a dit qu'on se faisait du bien ce weekend...

En revanche, Messieurs, même si vous n'avez pas mal à la tête, n'hésitez pas appliquer ces conseils pendant que votre chérie pense un peu à elle. Vous verrez qu'une fois le soir venu, elle n'aura pas la migraine.

Il va sans dire qu'il faut choisir des citrons non traités.

Gardez-en un pour préparer la recette d'aujourd'hui et le bonheur sera total.

 

Il vous faut pour 4 personnes :

1 pavé de saumon de 350 gr environ

le jus d'un citron non traité

un peu de fleur de sel de Guérande

du poivre du moulin, moulu gros

1 pomélo

quelques feuilles de persil

 

P1010221.JPGEnlevez délicatement la peau du saumon et jetez-la. Détaillez le plus finement possible le pavé dans la largeur et déposez toutes ces petites tranches dans une assiette. Si vous avez peur de ne pas couper assez fin votre poisson, mettez-le quelques dizaines de minutes au congélateur, ce sera nettement plus facile.

Salez un peu et poivrez. Les gros grains donneront à ce carpaccio un peu de croquant.

Pressez un citron et recouvrez le saumon du jus obtenu.

Laissez mariner au frigo pendant une petite heure. Le jus de citron va « cuire » le saumon.

Enlevez la peau et toutes les parties blanches du pomélo et détaillez-le en tranches aussi fines que celles du saumon.

Dans des verrines, alternez saumon et pomélo et décorez d'une petite touche verte avec du persil ou de la coriandre.

Servez frais accompagné de pain de mie toasté.

 

Après ce weekend, vous sourirez à la vie, de vos belles dents redevenues blanches. Grâce à quoi ? Grâce au citron, aussi !

mercredi, 27 janvier 2010

Lasagnes au potiron

 

P1140976-1.jpgL'inventeur de la machine à pâtes est un certain Giovanni Machina della Pasta ! Le mardi 3 décembre 1896, au sous-sol de sa maison, dans son petit atelier de Little Italy, New York City, il met au point une machine qui va révolutionner le monde de la nouille.

Pour fêter dignement l'anniversaire de sa petite femme chérie, Giovanni prépare une pâte feuilletée pour faire une tarte aux pommes toute bête. Un peu paresseux, il cherche un moyen d'étaler la pâte le plus rapidement possible. Il déclarera plus tard : « J'avais pas que ça à faire, il fallait que je me grouille ! » Ayant repéré deux rouleaux à pâtisserie qui traînaient là et une manivelle de moulin à poivre (la femme de Giovanni n'était pas une fée du rangement !), en quelques heures, il fabrique une première machine qui écrase la pâte en lui donnant une forme étonnamment plane. Certes l'ébauche de cette machine nécessite des modifications, des perfectionnements. Mais l'essentiel est là.

Fier de lui, il nomme son œuvre très sobrement machina della pasta. Fou de joie, la machine sous le bras, il court retrouver sa femme à l'étage. Il veut lui expliquer le mécanisme, négligeant la tarte dans le four. De retour au sous-sol, la tarte a trop cuit et n'est pas très présentable. Il décide alors de cacher les défauts en la retournant sur un joli plat et se rend compte qu'il vient d'inventer la tarte tatin.

Si on vous raconte une autre version à propos de l'origine de ces deux inventions géniales, n'en croyez rien. Ce ne sont que mensonges et billevesées. La version de la Cocotte est la seule authentifiée.

 

Il vous faut :

Pour les lasagnes :

400 gr de farine

4 oeufs

1 cuillère d'huile d'olive

un peu de sel

3 ou 4 cuillères à soupe d'eau

Si vous n'avez pas de machine, optez pour des lasagnes toutes prêtes. Elles cuiront dans le four avec les autres ingrédients.

 

Pour la farce des lasagnes

600 à 700 gr de potiron

200 gr de lardons

1 oignon

1 branche de thym

sel et poivre

1 petit pot de fromage blanc et du lait

1 cuillère à soupe d'huile d'olive

Fromage râpé

 

P1010430.jpgPréparez votre pâte à lasagne comme suit :

On met tous les ingrédients (pour les lasagnes) dans un robot puis on met le robot en marche pendant 5 minutes. Au besoin, on ajoute un peu d'eau pour obtenir une belle boule de pâte bien lisse.

On coupe la boule en 5 ou 6 parties égales. Puis sur la machine à pâtes, on règle la position au plus épais. On passe chacune des boules de pâte dans la machine jusqu'à ce qu'elles pètent. Oui elles doivent finir par péter, c'est l'air qui sort de la pâte. On les dépose au fur et à mesure sur un grand drap. Il n'est pas besoin de les fariner.

Une fois passées au plus épais, on descend l'épaisseur en repassant plusieurs fois les plaques obtenues. On arrive au point le plus fin. Nos plaques sont magnifiques et n'ont pas besoin de passer dans l'eau bouillante pour cuire. Elles cuiront directement dans le four avec les autres ingrédients.

 

Pendant ce temps, coupez les oignons en lamelles. Coupez en dés le potiron et les lardons. Faites chauffer l'huile et faites revenir oignons et lardons puis les dés de potiron. Salez, poivrez. Vous pouvez ajouter un bouillon-cube si cela vous chante. Quand vos dés de potiron sont réduits en purée, ajoutez le fromage blanc et un peu de lait et arrêtez la cuisson.

Dans un plat qui va au four, versez du lait puis une première couche de lasagnes, recouvrez de la préparation potiron/lardons/oignons et recommencez jusqu'à épuisement des feuilles de lasagnes.

N'hésitez pas à ajouter du lait à chaque couche de pâte pour éviter que le plat soit trop sec.

Terminez par des lasagnes et du fromage râpé. Déposez une ou deux noisettes de beurre et faites cuire au four à 150°c pendant 40 à 45 minutes.

lundi, 25 janvier 2010

Côtelettes d'agneau et langues d'oiseaux

 

P1140672-1.jpgCet ennéasyllabe ravira vos oreilles autant que vos papilles de gourmets.

Autrement dit ce vers de 9 pieds est aussi bon à manger qu'à scander.

Savez-vous ce que sont ces langues d'oiseaux si étranges ?

Ce sont de petites pâtes en forme de losange

qu'on trouve dans la cuisine grecque sous le nom de kritharaki

et à l'achat dans d'arabes épiceries.

Accompagnatrices idéales de viandes en sauce,

elles vont aussi dans le bouillon pour faire plaisir à vos gosses.

Quant aux côtelettes,

ne les choisissez pas maigrelettes.

Un soupçon de gras

pour le goût, à merveille leur siéra.

 

Il vous faut :

Pour 6 personnes

500 gr de langues d'oiseaux

6 petites côtelettes

1 cuillère d'huile d'olive

1 petite boîte de concentré de tomates

2 ou 3 branches de thym

du romarin et de l'origan

3 gousses d'ail

de la féta ou du fromage turc

 

Dans un tagine, faites revenir vos côtelettes dans l'huile chaude, faites dorer pendant 5 minutes puis ajoutez le concentré de tomates, l'ail, les herbes, le sel et le poivre.

Mouillez avec de l'eau pour obtenir une belle sauce onctueuse. Couvrez et laissez cuire 1 bonne trentaine de minutes.

Faites cuire vos langues d'oiseaux selon les indications notées sur le paquet.

Au moment de servir, dans un grand plat, versez vos langues d'oiseaux, la viande par dessus et saupoudrez de féta ou de fromage turc émietté ou râpé gros.

Un p'tit conseil : Lundi 25 janvier le magasin Lidl met en vente une machine à pâtes au prix incroyable de 15 euros ! Courez en acheter une, mes amis ! A ce prix-là, on n'hésite pas. Ce n'est pas avec cette machine que vous ferez des langues d'oiseaux mais vous pourrez faire plein d'autres choses. Revenez traîner sur le blog de la Cocotte dans quelques jours, il y aura une recette rien que pour vous.

vendredi, 22 janvier 2010

Appelkaka, gâteau suédois aux pommes

P1140932-1.jpgDans la série « Qu'est-ce que vous faites de votre pain dur ? Ben, on le mange ! » , voici la recette du gâteau Suédois à la pomme.

Dans la série « C'est le weekend et je n'ai pas envie de m'emm... à faire la cuisine, qu'est-ce que tu proposes ? », voici la recette du gâteau Suédois à la pomme.

Dans la série « Combien de raisons faut-il pour faire du gâteau Suédois à la pomme ? », en voici au moins 2. Et quand vous l'aurez goûté, vous en aurez au moins 3 pour vite recommencer.

La Cocotte suit les conseils de Miss Boulette qui garde toujours du pain dur. Non pas pour les oiseaux mais en vue de préparer du pudding. La Cocotte fait maintenant de même. Non pas pour les oiseaux, elle aime pas ça, ni pour faire du pudding.

Quand on a goûté celui de la Boulette, flambé au rhum, avec des gros morceaux de sucre plantés sauvagement dans le gâteau, on ne cherche pas à l'imiter, on laisse faire les grandes.

Non, la Cocotte a son p'tit tas de pain dur qui dort près du radiateur de la cuisine. En prévision des jours où ses voisines préférées auront besoin de faire des boulettes d'épinards, où ses enfants auront besoin de Wiener Schnitzels... Bref, elle a toujours du pain dur d'avance.

Alors quand elle voit qu'une recette nécessite d'entamer son p'tit tas, ça la met en joie.

Ainsi est la Cocotte !

Pour transformer votre pain en chapelure, optez pour un bon marteau en caoutchouc ou un rouleau à pâtisserie ou un bon blender. La Cocotte opte pour Brenda, blender fidèle et robuste qui fait ça hop hop ! En 30 secondes, elle obtient une poudre fine, juste ce qu'il faut.

 

P1140837-1.jpgIl vous faut donc :

200 gr de chapelure

1 kg de bonnes pommes à cuire

200 gr de sucre en poudre

100 gr de beurre fondu

1 peu de beurre pour le fond du moule

1 grosse cuillère à café de cannelle

de la crème fraîche pour servir

 

Préchauffez votre four à 180°c.

Mélangez chapelure, sucre, cannelle et beurre fondu.

Épluchez les pommes, enlevez les pépins et coupez-les en fins quartiers.

Beurrez un plat qui va au four, style moule à soufflé et déposez une fine couche du mélange chapelure, sucre... Recouvrez de pommes et recommencez l'opération jusqu'à épuisement des stocks en finissant par la chapelure.

Faites cuire votre gâteau pendant 45 minutes. Les pommes sont fondantes mais non fondues.

Servez-le tiède accompagné de crème fraîche et de thé. C'est tout con et c'est bon.