lundi, 15 novembre 2010

Des fleischnaka

 

Des Fleischschnaka.jpgDernièrement, une drôle de dame partie s'installer en Alsace pendant quelques années racontait à la Cocotte un petit épisode croustillant. Un jour sa petite fille revient de l'école avec un mot dans le carnet de liaison « Merci de préparer des Schnekele et des Bredele. » Rien d'autre ! La maman va voir la maîtresse et lui dit : Moi, je veux bien préparer ce que vous voulez mais dites-moi au moins ce que c'est ! »

Elle se rendait compte que l'Alsacien était une langue difficile et qu'elle allait mettre un certain temps à s'adapter et se faire accepter.

Idiomatiquement parlant, l'Alsace est une énigme pour qui n'est pas du cru.

Les Alsaciens s'appellent tous Schmitt ou Müller. Bon, ça, c'est facile. Mais ils habitent des endroits connus d'eux seuls, les noms des villages étant imprononçables. Et rares sont les étrangers qui osent s'aventurer dans ces contrées. S'ils se perdent, ils savent qu'ils sont fichus.

Gueberschwihr, Kientzheim, Ebermunster, Werentzhouse, Durmenach, Roppentzwiller, Staffenfelden... Autant de villes et de bourgs aux noms alambiqués qui effraieraient n'importe quel voyageur ne développant pas une appétence pour la langue teutonnante.

Ces mêmes étrangers pourraient malheureusement mourir de faim, de n'avoir pu commander un baeckeoffe, une Flammküch, une Sürkrüt ou un Beerewecka.

Et franchement, ce serait bien dommage parce que la cuisine alsacienne regorge de trésors plus merveilleux les uns que les autres.

Mais la voilà, l'explication ! En fait, ils compliquent tout, histoire de ne pas livrer leurs petits secrets. Ils veulent les garder pour eux.

Mais la Cocotte est là pour vous aider. Auchour'tui la Cocotte fous offre la recette des Fleischnaka. Hopla !

 

Tout le monde les aime mais personne ne le dit. Bien plus faciles à manger qu'à prononcer, ces roulades alsaciennes en forme d'escargot permettent de cuisiner des restes de pot-au-feu.

Pour 6 personnes

Ingrédients :

Pour la farce : 750 g de restes de pot-au-feu, 1 bouquet de persil, 2 échalotes, 1 gousse d'ail, 1 œuf et 50 g de chapelure, 20 g de beurre, un peu de bouillon.

Pour la pâte : 400 g de farine, 4 œufs, sel, 20 cl d'eau

Préparation : 20 mn – Cuisson : 15 mn + 20 mn – Coût : * - Difficulté : *

 

Pour la farce : Passez la viande, le persil, les échalotes et l'ail au hachoir. Ajoutez l'œuf et la chapelure et mélangez bien. Dans une poêle, faites fondre le beurre et faites dorer la préparation en versant de temps en temps un peu de bouillon. Il ne faut pas que ce soit sec. Faites mijoter 15 mn.

Pour la pâte : Mélangez farine, œufs entiers, sel et eau de manière à avoir une boule qui ne colle pas. Sur un plan fariné, abaissez la pâte au rouleau à pâtisserie pour former un rectangle de 50 x 40 cm. Étalez la viande par dessus et roulez votre pâte pour former un gros boudin. Coupez délicatement des tronçons de 2 à 3 cm. Faites-les dorer de chaque côté dans un peu de matière grasse. Puis versez 2 louches de bouillon, couvrez et laissez mijoter pendant 20 mn. Servez ces gros escargots de viande avec une salade verte bien relevée.

Prononcez Flaille Chnéka. Facile, non ?

15.11.2010

dimanche, 14 novembre 2010

Potée à la polonaise

 

Potée à la polonaise-b.jpgAujourd'hui c'est dimanche. Et si on prenait le temps de cuisiner une potée ? Des légumes frais et variés, de la bonne viande et une petite sauce aux saveurs polonaises ? Comme ça... pour changer.

Pour 6 personnes

Préparation : 30 mn – Cuisson : 2 h – Coût : * - Difficulté : *

Ingrédients : 1, 5 kg de boeuf (macreuse, plat-de-côtes), 1 os à moëlle, 1 langue de porc, 3 carottes, 6 grosses pommes de terre, 500 g de lingots du Nord (ayant trempé une nuit), 1 bouquet garni, 1 oignon, 3 clous de girofle Pour la sauce : 20 g de beurre, 2 cuil à s de fond de veau, 4 gros cornichons aigres-doux, 1 oignon, un peu de bouillon de la potée, sel et poivre.

Potée : Dans une cocotte-minute, couvrez la viande d'eau froide et démarrez la cuisson en ajoutant le bouquet garni, l'oignon piqué de clous de girofle, le sel et le poivre. Mettez la cocotte sous pression pour 1 h 30.

Faites cuire les lingots recouverts d'eau pendant 1 h à petits bouillons.

Ouvrez la cocotte-minute et plongez-y pommes de terre et carottes épluchées et l'os à moëlle. Laissez cuire sans couvrir le temps de faire la sauce.

Sauce : Détaillez oignons et cornichons en rondelles. Dans une casserole faites fondre le beurre et dorez les oignons. Ajoutez le fond de veau, mouillez avec 3 ou 4 louches de bouillon, remuez, terminez par les rondelles de cornichons. Salez, poivrez. Laissez cuire 15 mn.

Enlevez la peau de la langue. Nappez de sauce légumes et viandes tranchées.

S'il vous reste de la viande, gardez-la. En revenant de Pologne, on s'arrêtera en Alsace.

14.11.2010

samedi, 13 novembre 2010

Gratin de potiron et pommes de terre

 

Gratin pdt-potiron_1.jpgL'assiette de la Cocotte ressemble à son jardin. En jaune et orange, l'automne s'invite dans son gratin. Patates et potiron pour un plat de saison.

Pour 6 personnes

Ingrédients :

1 kg de potiron, 750 g de pommes de terre à purée, 1 feuille de laurier, du thym, 200 g de tome de chèvre assez sèche, 100 g de crème liquide ou de fromage frais, sel, poivre, noix de muscade, 1 tasse de lait,100 g de gruyère et paprika doux

Préparation : 10 mn – Cuisson : 50 mn ( 20 + 30) – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : moulin à légumes

Épluchez le potiron et les pommes de terre. Détaillez ces 2 légumes en gros morceaux. Faites-les cuire à la vapeur pendant 20 minutes, dans une marmite, en parfumant l'eau de laurier et de thym.

Préchauffez le four à 180°c (th. 6).

Passez les légumes au moulin à légumes ou au presse-purée.

Mélangez-les à la cuillère en bois. Râpez grossièrement la tome de chèvre. Ajoutez la tome et la crème liquide aux légumes. Salez, poivrez, finissez par une pointe de muscade et mélangez à nouveau.

Dans un plat à gratin, versez la tasse de lait puis la purée de légumes au fromage. Égalisez bien le plat. Parsemez de gruyère que vous aurez râpé ou découpé en fines languettes.

Saupoudrez d'un peu de paprika et faites gratiner au four pendant 30 minutes.

Vous pouvez améliorer votre purée en y ajoutant des dés de lard fumé ou de jambon et/ou des oignons frits.

13.11.2010

vendredi, 12 novembre 2010

Roussette oignons-raisins

 

Roussette oignon-raisin_1.jpgLa roussette ou chat de mer s'appelle saumonette une fois qu'on la met dans l'assiette. Elle n'a pas d'arête mais un morceau de cartilage très facile à enlever quand le poisson est cuit.

pour 4 personnes

Ingrédients :

800 g de roussette vidée et nettoyée, 50 g de beurre, 2 oignons moyens, 300 g de raisin blanc, 5 cl de vinaigre de cidre, sel et poivre

Préparation : 5 mn – Cuisson : 15 mn – Coût : ** - Difficulté : *

Lavez le raisin ou si vous avez le temps, épluchez chaque grain. Si vous choisissez de gros grains, vous pouvez enlever les pépins.

Pelez les oignons et découpez-les en fines rondelles. Nettoyez la saumonette et séchez-la avec du papier-ménage. Coupez-la en tronçons de 4 ou 5 cm environ. Faites fondre le beurre dans une poêle et faites dorer la roussette sur tous les côtés. 5 mn suffisent. Réservez les morceaux de poisson sur une assiette. Faites revenir les oignons dans le beurre, laissez dorer puis ajoutez les raisins lavés. Versez le vinaigre et laissez cuire encore 7 ou 8 mn à feu doux. Il faut que les oignons soient bien tendres et pas brûlés. Puis remettez les morceaux de roussette dans la poêle pour les réchauffer 2 minutes.

Servez tel quel ou accompagnez de pommes de terre vapeur.

12.11.2010

jeudi, 11 novembre 2010

Velouté de navet léger, léger

 

P1220855b.jpgQuel est le point commun entre Berlin, Tokyo, Milan, Nancy, Croissy ou Caluire ?

Un indice ?

Quelqu'un qui manque de courage ou de combativité, quelqu'un d'anémique a soi-disant du jus de lui. Un mauvais film en est un.

Vous avez trouvé ?

Son vrai nom est Brassica rapa, il est de la même famille que le chou et le colza !

Jacques Cartier l'avait emmené dans ses valises quand il est parti pour le Nouveau-Monde.

Au Japon, on le fait mariner dans du vinaigre de riz. Au Liban, on le coupe en bâtonnets et on le laisse dans de l'eau et du vinaigre pour le servir en condiment. En Angleterre, on le mange bouilli, avec le rôti du dimanche. En Allemagne, on va jusqu'à le râper et l'apprêter comme la choucroute.

Mais attention ! Ne le confondez pas avec le rutabaga. Le rutabaga est un croisement entre un chou frisé et le mot-mystère de la Cocotte. Il s'en passe des choses, dans le potager ! C'est du propre !

Alors ? Berlin, Tokyo, Milan... ?

Et bien toutes ces villes ont la grande chance d'avoir leur variété... de navet !

Ah, le navet ! Bon sang mais c'est bien sûr !

Beurk, le navet ! Quand la Cocotte était petite, ce légume la rebutait, la dégoûtait, l'écœurait.

Maintenant la Cocotte a grandi et le navet lui va.

Elle n'ira pas jusqu'à dire qu'elle en raffole mais elle l'utilise souvent dans la cuisine et c'est étrangement toujours bon.

Un p'tit velouté voluptueux, ça vous dit ?

 

pour 4 personnes

ingrédients :

500 g de navets, 200 g de pommes de terre, 1 cuillère à soupe de miel, 1 cube de bouillon de légumes, 1 l d'eau, 1 branche de thym, sel, 10 cl de crème liquide, poivre.

Préparation : 10 mn – Cuisson : 20 mn – Cout : * - Difficulté : * – Ustensile : mixeur

Épluchez les navets et les pommes de terre. Coupez-les en petits morceaux ou râpez-les.

Dans une cocotte, faites fondre la cuillère de miel, faites revenir quelques instants les légumes dans le miel chaud.

Ajoutez la branche de thym, le bouillon-cube, salez et mouillez avec un litre d'eau.

Mettez la cocotte sous pression et laissez cuire 10 mn.

Enlevez la branche de thym et passez votre velouté au mixeur.

Ajoutez la crème liquide et le poivre.

Mélangez vivement. Rectifiez l'assaisonnement et servez aussitôt.

Accompagnez ce velouté de fines lamelles de bacon frit, de graines de sésame grillées, de petits croûtons frottés d'ail, de petits copeaux de fromage de chèvre bien sec...

11.11.2010

mercredi, 10 novembre 2010

Gâteau de semoule aux clémentines

 

P1230596b.jpgCroisement entre le mandarinier et l'orange douce, la clémentine n'a pas ou presque pas de pépins. Et ça tombe bien pour cette recette. On va tout manger d'un coup !

Pour 6 personnes

Ingrédients :

6 clémentines, 50 g de sucre roux ou de cassonade, 500 ml de lait, ½ gousse de vanille fendue et grattée, 150 g de sucre fin et 100 g de semoule très fine.

Préparation : 10 mn – Cuisson : 15 mn – Coût : * - Difficulté : * Ustensiles : Moules à muffin en silicone

Coupez en deux 3 clémentines et pressez-les. Dans une petite casserole, versez le jus obtenu et la cassonade et faites chauffer à feu vif. Laissez bouillonner en remuant souvent, comme si vous prépariez un caramel. En 10 mn, vous obtenez une sauce épaisse et dorée mais encore liquide.

Pendant ce temps, épluchez 3 clémentines et divisez-les en quartiers. Il vous en faut 30 soit 5 par moule. Dans les moules à muffin, disposez ces quartiers en rosace.

Faites chauffer à petits bouillons le lait avec le sucre fin et la ½ gousse de vanille. Ajoutez la semoule en pluie et remuez énergiquement. Laissez cuire à feu doux 5 mn en remuant très souvent.

Versez la sauce aux clémentines sur les quartiers de clémentines. Quand la semoule est prête, répartissez-la dans les moules et égalisez bien la surface. Démoulez le dessert quand il a un peu refroidi et servez-le tiède ou froid.

10.11.2010

Tartelette pommes-pommes-boudin

 

Tartelette chips-boudin-b.jpgCe n'est pas parce que le charcutier fait du boudin qu'il fait la tête. Non, s'il fait du boudin, c'est parce que c'est bon. Et avec des pommes et des pommes de terre, ça change de l'ordinaire.

Pour 4 personnes

Ingrédients :

1 rouleau de pâte feuilletée pur beurre, 300 g de boudin noir aux oignons, 1 pomme acidulée, 2 pommes de terre moyennes, un peu de lait

Préparation : 10 mn – Cuisson : 20 mn – Coût : * - Difficulté : *

Préchauffez votre four à 210°c.

Étalez le rouleau de pâte feuilletée et servez-vous d'un verre pour découper 8 cercles de 8 cm de diamètre environ. Gardez les restes de la pâte pour décorer les tartelettes.

Enlevez la peau du boudin et jetez-la. Dans un bol, écrasez le boudin à la fourchette et ajoutez un peu de lait pour obtenir un appareil crémeux mais pas trop.

Enlevez le trognon de la pomme et épluchez-la. Découpez-la en 8 fines rondelles et disposez une ou deux rondelles sur chacun des cercles de pâte. Étalez une belle cuillère de crème de boudin par dessus. Épluchez les pommes de terre, détaillez-les également en fines rondelles et disposez-les joliment sur le boudin. Avec les restes de pâte, découpez des lanières et ajoutez-les sur les pommes de terre.

Faites cuire au four aussitôt pendant 20 mn. Servez en entrée le midi ou le soir en plat unique avec une belle salade.

09.11.2010

Nems poire fromage

 

P1220965b.jpgIl faut toujours avoir dans ses placards des feuilles de riz pour faire des nems. Il faut toujours avoir un peu d'imagination aussi.

Pour 20 nems

Ingrédients :

20 feuilles de riz de 20 cm de diamètre environ, sucre en poudre, 3 poires assez fermes, 300 g de fromage qui fond facilement comme du Morbier ou du Maroilles, feuilles de salade, huile, vinaigre

Préparation : 5 mn – cuisson : 10 mn – Coût : * - Difficulté : **

Préchauffez le four à 180°c. Mélangez huile et vinaigre, sel et poivre dans un petit bol, réservez.

Épluchez les poires et coupez-les en lamelles. Détaillez également le fromage en lamelles.

Versez de l'eau dans une assiette creuse et ajoutez deux cuillères à soupe de sucre en poudre. Passez une feuille de riz dans l'eau pour l'humidifier et posez-la sur une serviette propre. Déposez lamelles de poire et fromage, au milieu de la feuille, vers le bas. Repliez le bas sur les fruits et le Morbier puis rabattez les côtés de la feuille vers le centre, serrez bien et roulez votre nem jusqu'en haut. Faites la même chose pour le reste. Déposez ces nems sur une plaque à pâtisserie et enfournez 10 mn. Servez chaud avec de la laitue et le petit bol de sauce. Vous pouvez remplacer la laitue par des feuilles d'endives si vous choisissez de faire vos nems au Maroilles. Hum, c'est pas bête....

08.11.2010

mardi, 09 novembre 2010

Crème à l'avocat au bleu

 

IMG_4872b.jpgAvocat, oignon et ail, céleri, carottes et fenouil ! Allez, hop ! 5 fruits et légumes par jour, qui a dit que c'était difficile ?

Pour 6 personnes

Ingrédients :

1 avocat mûr, 5 cl de jus de citron, ½ oignon moyen, ½ gousse d'ail, 100 g de fromage type Roquefort, 100 g de fromage blanc, sel et poivre

Pour servir : 2 branches de céleri, 2 carottes et ½ fenouil

Préparation : 5 mn - Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : mixeur

Ouvrez l'avocat en deux, débarrassez-vous du noyau. Sortez la pulpe du fruit et déposez-la dans un mixeur. Versez le jus de citron sur l'avocat pour éviter qu'il noircisse. Épluchez l'oignon et l'ail , ciselez-les grossièrement et ajoutez-les dans le mixeur. Écrasez le fromage bleu et mettez-le dans le mixeur. Puis terminez par le fromage blanc, le sel et le poivre.

Mixez très finement pour obtenir une crème onctueuse. Détaillez en bâtonnets céleri, carottes et fenouil.

Servez de suite, à l'apéritif ou en entrée, avec les légumes proposés en dips ou mettez au réfrigérateur dans un récipient en acier inoxydable et couvrez d'un film-plastique. Mais ne trainez pas pour manger la crème.

06.11.2010

Limande-sole au poivron vert

 

P1220043b.jpgIl est frais, mon poisson ! Il est frais ! A partir du mois de novembre, la limande est vraiment bon marché. Profitez-en. Comptez 250 g par personne.

Pour 4 personnes

Ingrédients :

4 petites limandes-soles, un peu de farine, 1 filet d'huile d'olive, 1 poivron vert, 1 poignée de persil ciselé, 1 yaourt nature, sel et poivre.

Préparation : 10 mn – cuisson : 15 mn – Prix : 1 Caddie

Passez les limandes sous l'eau, incisez-les au niveau du ventre et videz-les, débarrassez-les de leur tête, de l'arête caudale et de leur peau. Si vous vous y prenez bien, ça s'en va facilement. Utilisez un torchon pour ne pas avoir les mains qui glissent. Farinez les soles.

Détaillez le poivron en petits morceaux. Faites chauffer un filet d'huile puis ajoutez les morceaux de poivron. Laissez compoter à couvert quelques minutes, ajoutez le persil et le yaourt, salez et poivrez. Faites cuire encore 1 minute puis passez le tout au mixeur. Réservez au chaud.

Faites cuire les limandes quelques minutes seulement dans un peu de matière grasse. Servez ce poisson en l'accompagnant de la sauce et de quinoa.

05.11.2010

Rosso bucco et polenta

 

P1220077c.jpgPour 4 personnes

Ingrédients :

4 morceaux d'osso bucco de veau, farine, 2 cuil à soupe d'huile d'olive, 1 petit verre de vermouth rouge, 3 carottes, 500 ml de coulis de tomates, 1 gousse d'ail, 1 feuille de laurier, du thym, sel, poivre.

500 g de polenta cuisson rapide.

Préparation : 10 mn – Cuisson : 1 h – Prix : 2 Caddies – Ustensile : sac plastique

Essuyez les morceaux de viande avec du papier-ménage. Versez 2 cuillères à soupe de farine dans un sac plastique et ajoutez les morceaux de viande. Fermez et remuez pour que la farine recouvre tout.

Dans une cocotte, faites chauffer l'huile, faites revenir les morceaux de veau. Quand ils sont dorés, versez le verre de vermouth rouge et flambez. Epluchez les carottes et coupez-les en petits morceaux. Ajoutez-les à la cocotte puis l'ail ciselé, le coulis de tomates, le laurier, le thym et salez.

Laissez cuire à feu modéré pendant 1 heure. En fin de cuisson, enlevez laurier et thym et poivrez.

Suivez les conseils sur le paquet de polenta et formez des petits « boudins » pour accompagner l'osso bucco tout rouge. Fermez les yeux, goûtez et vous êtes en Italie...

04.11.2010

Macarons à l'Italienne

 

macarons à l'italienne_22b.jpgVous vous souvenez des blancs d'œuf à conserver au frais ? C'est le moment de les utiliser.

Pour 12 macarons

Ingrédients :

Pour les biscuits : 2 blancs d'œuf, 100 g de parmesan râpé très fin, 50 g de farine, une pointe de piment

Pour la farce : 100 g de fromage frais, 50 g de tomates séchées à l'huile, une gousse d'ail ciselé, une pincée d'origan ou de basilic, sel et poivre

Préparation : 10 mn – cuisson : 30 mn – prix : 1 Caddie – Ustensile : plaque de pâtisserie en silicone ou pas

Montez les blancs d'œuf en neige ferme. Incorporez délicatement le parmesan, la farine et le piment.

Préchauffez le four à 110/120°c. Sur une plaque, déposez 24 petits tas de votre préparation. Aplatissez-les pour leur donner une ronde ronde et enfournez pendant 30 mn.

Pendant ce temps, mixez finement les morceaux de tomate séchée et l'ail. Dans un bol, mélangez le fromage aux tomates, ajoutez le sel, le poivre, l'origan ou le basilic.

Sortez les macarons du four, laissez-les refroidir. Étalez le fromage aux tomates sur un macaron et refermez avec un autre macaron. Servez en antipasti.

03.11.2010

lundi, 08 novembre 2010

3 recettes et pas de pizza

La Cocotte a lu dernièrement dans la Voix du Nord qu'une célèbre marque de pizza s'implantant au Japon recherchait un vendeur et qu'elle allait le payer pour une heure de travail à 22300 euros. Ce chanceux n'a pas besoin d'expérience, il doit avoir plus de 18 ans. C'est tout ce qu'on sait. On ne sait même pas en quoi consistera sa tâche.

Mais là, la cocotte dit stop ! C'est quoi ce délire ? Payer un type autant seulement pour vendre une pizza ! C'est n'importe quoi ! Va-t-il aller livrer ses pizzas industrielles en jet privé ? Dans une montgolfière ? A bord de la Santa Maria, La Pinta ou la Nina ? Va-t-il descendre dans le fond des mers nippones dans le Nautilus ? Sera-t-il le premier astronaute japonais livreur de pizza ?

Ou devra-t-il réaliser la meilleure pizza du monde ? Avec les meilleurs ingrédients ou des ingrédients luxueux ?

Et là, on se pose plein de questions. Et là, ça marche, on se fait avoir. Et là, bingo, c'est la marque qui vient d'engranger un max de fric, simplement en faisant un teasing sur un non-évènement !

Ben oui, il n'y a vraiment rien d'exceptionnel à ce qu'une entreprise veuille se développer et aller même voir chez les Japonais si elle peut fourguer ses pizzas.

La Cocotte va peut-être être contactée, on ne sait jamais.

Elle sait qu'elle fait les meilleures pizzas du monde. Ce sont ses enfants qui lui disent. Et vous aussi, vous savez de quelle bouche sort toujours la vérité.

En attendant, elle ne vous donnera pas sa recette de pizza, un secret est un secret. Mais parce qu'elle est sympa et qu'elle vous aime bien, elle va vous donner 3 recettes d'un coup, les 3 premières recettes qui sont passées dans la Voix du Nord justement.

 

sweet pie au potimarron 4-3 semaine 44 lundi nov.2010.jpg

Sweet pie au potimarron

Après avoir fêté Halloween, il vous reste bien un petit morceau de courge quelque part ? Oui ?

Alors on part au Québec, on va se sucrer le bec !

Pour 6 personnes

Ingrédients :

250 gr de potimarron, 15 cl de sirop d'érable ou 100 g de sucre en poudre, 100 g de noisettes, 200 g de noix, 1 œuf, 1 rouleau de pâte feuilletée, 1 jaune d'œuf pour dorer.

Préparation : 15 mn – Cuisson : 30 mn – Prix : 1 Caddie – Ustensiles : moules à muffin en silicone

Épluchez le potimarron, enlevez les graines et râpez-le. Mettez-le dans une casserole, couvrez d'eau et faites cuire pendant 10 minutes. Égouttez et laissez refroidir.

Décortiquez noix et noisettes, pilez-les grossièrement. Dans un saladier, mélangez le potimarron, l'œuf, le sirop d'érable et les fruits secs.

Préchauffez le four à 180°C.

Découpez 12 disques dans la pâte feuilletée, garnissez le fond de 6 moules à muffin en remontant un peu sur les bords. Répartissez le mélange sur la pâte et recouvrez du second disque de pâte. Scellez chaque petit pie. Dorez-les au jaune d'œuf et faites cuire pendant 30 mn. Démoulez et laissez refroidir. Dégustez tiède.

C'est mauditement bon !

31.10.2010


 

P1220346d.jpgChou Romanesco au beurre-noisette

Ce joli chou composé de pyramides de fleurs formant des spirales a déjà un petit goût de noisette. Choisissez-le vert tendre et ne le faites pas trop cuire.

Pour 4 personnes

Ingrédients :

1 chou romanesco, 200 g de noisettes, 50 g de beurre, une pincée de gros sel, poivre du moulin.

Préparation : 10 mn – Cuisson : 10 mn – Cout : * – Difficulté : *

Décortiquez les noisettes et grillez-les à sec dans une poêle en fonte bien chaude pendant 3 mn. Hachez-les grossièrement et réservez.

Séparez le chou en petits bouquets. Coupez une partie de la queue de ces bouquets, jetez-la et ne gardez que la « fleur ». Faites bouillir de l'eau salée et plongez-y ces petits bouquets de chou pendant 8 mn, pas plus ! Il faut qu'ils soient tendres mais croquants. Vous pouvez également cuire le chou à la vapeur. Comptez le même temps de cuisson. Réservez au chaud.

Faites fondre le beurre tout doucement et laissez-le mousser. Ajoutez les noisettes hachées, les grains de gros sel, faites cuire pendant une minute et versez cette sauce sur le chou encore chaud. Poivrez l'ensemble.

Servez ce plat avec une belle viande rouge grillée.

01.11.2010

 

2.11.2010 cannelés_38c.jpgCannelés bordelais

Si vous n'avez encore jamais fait ces petits trésors croustillants et caramélisés à l'extérieur et fondants à l'intérieur, suivez la recette de la Cocotte. Vous aurez envie d'en faire et d'en refaire et d'en offrir à tout le monde. C'est magique !

Pour 50 petits cannelés

Ingrédients :

500 ml de lait, 250 g de sucre glace, 2 œufs entiers et 2 jaunes d'œuf*, 1 gousse de vanille de Madagascar fendue en 2, 100 g de farine, 50 g de beurre, 5 ml de rhum.

Préparation : 20 mn - Repos : 1 jour - Cuisson : 1 h par fournée - Coût : * Difficulté : * - Ustensile : moule à petits cannelés en silicone

Versez le lait dans une casserole, ajoutez la gousse de vanille fendue, Faites bouillir, arrêtez le feu et laissez infuser. Mélangez vigoureusement le sucre et les œufs entiers et les jaunes. Ajoutez la farine, le lait refroidi, le beurre fondu et le rhum. Mélangez encore et mettez au frais pendant 1 jour.

Le lendemain, sortez la pâte du frigo et mélangez un peu. Préchauffez le four à 180°c et remplissez les petits moules au 2/3. Faites cuire pendant un peu plus d'1 heure. Démoulez et servez tiède.

*Conservez les blancs au frais ou au congélateur, on va s'en servir vite !

02.11.2010

jeudi, 04 novembre 2010

Sauce polonaise

 

P1230674b.jpgDoit-on toujours trouver des raisons pour apprendre une langue ? La réponse est non et la Cocotte ne répétera pas la question.

Afin de comprendre ce que raconte la jolie chérie de son beau-frère et afin de lui répondre autrement qu'en anglais ou en allemand, la Cocotte s'est mise au polonais.

Afin de pouvoir dire autre chose que fraise à sa dentiste*, la Cocotte s'est mise au polonais.

Afin de préparer ses vacances de dans 2 ou 3 ans, la Cocotte s'est mise au polonais.

Afin d'ajouter une langue supplémentaire sur son CV idéal, entre l'italien, l'arabe, le portugais, le russe...oh oui le russe... la Cocotte s'est mise au polonais....

Elle s'est mise au polonais grâce à un logiciel. Pour l'instant elle apprend et répète des mots. Le premier mot était bonjour. Bon, ça paraît normal, c'est le B. A. BA, et de l'apprentissage d'une langue et de la politesse. Mais les autres mots étaient non, salle de bain et avion.

Comment placer ces 4 mots dans une conversation grand-débutant ? Pas facile, hein ?

Tous les vendredis matin, elle se met à l'ordi et répète avec application les mots avec plein de Z et de WJ, de L barrés, de O et de N accent aigu, de ç mais avec la cédille qui part de l'autre côté... enfin plein de mots bizarres.

Comme elle pouvait choisir un thème de départ, elle a choisi, vous l'imaginez bien, la cuisine.

Elle commence à avoir un vocabulaire très riche dans ce domaine. Elle sait dire assiette, couteau, poire, maïs (Kukurydza, ça se prononce coucouridza, c'est pas beau ?), prunes, pommes de terre, pizza (vachement difficile !), ail, ananas (ah, les fameux ananas de Pologne !) etc...

Après avoir répété ces mots 25 fois environ, la Cocotte s'essaie à des jeux où elle doit assembler des mots et des images. Et à chaque bonne réponse, une jolie blonde, en bas de l'écran, agite la tête, sourit à pleines dents et lui dit un truc du genre Pinnjissounnt qui doit vouloir dire bravo !

La Cocotte adore être félicitée en polonais.

Maintenant qu'elle sait dire cornichons et oignons, elle peut faire une sauce au goût de là-bas, une sauce qui accompagnera magnifiquement une belle langue...de porc, par exemple.

 

P1080759-1.jpgIl vous faut :

20 g de beurre (masło)

3 ou 4 gros cornichons à l'aigre-doux (ogorek)

1 bel oignon (cebula)

2 cuillères à soupe de fond de veau

50 cl d'eau (woda)

sel et poivre (ça, ils ne l'ont pas encore dit)

 

Épluchez l'oignon et détaillez-le en fines rondelles. Détaillez également les cornichons.

Faites fondre le beurre dans une casserole, faites dorer les rondelles d'oignon, ajoutez les deux cuillères à soupe de fond de veau. Mouillez avec l'eau. Laissez la sauce épaissir puis ajoutez les rondelles de cornichons. Salez, poivrez et nappez de cette sauce simplement bonne ce que vous voulez : des pâtes, des pommes de terre, une viande bouillie, du riz, un rôti de porc, etc...

Sur ce, la Cocotte vous dit Do widzenia et do zobaczenia wkrótce

* Cliquez donc ici pour savoir comment on dit fraise.

lundi, 01 novembre 2010

Sauce au curry

P1230578.jpgQu'est-ce qui est blanc, long et chaud, qui baigne dans une sauce rouge et épaisse et qu'on saupoudre de curry ?

Avec ces 5 indices, la Cocotte sait que nombre des abonnés de ce blog ont déjà trouvé et qu'ils salivent. Elle vous donne encore deux ou trois indices.

Ça se trouve en Allemagne. Herbert Grönemeyer, oui, oui, vous ne rêvez pas, le Herbert Grönemeyer, lui a dédié une chanson. Berlin, Hamburg, la Ruhr et plus particulièrement Bochum se disputent la paternité. Des livres, des films, des blogs entiers lui sont consacrés.

Les enfants de la Cocotte rangeraient leur chambre toutes les semaines, débarrasseraient la table pendant 6 mois, passeraient l'aspirateur 3 fois par jour dans les escaliers pour en manger une.

Oui, parce que cette chose qui baigne dans une sauce et qu'on saupoudre de curry se mange !

Alors, vous avez trouvé ?

La Currywurst ! Die echte Currywurst, avec un grand C, comme en Allemagne. Une saucisse blanche, qu'on grille et qu'on recouvre de sauce au curry. Un nanan, un délice, un régal, servi avec un Brotchen (petit pain), et/ou des frites et de la mayonnaise.

Passés pro dans la recherche de la meilleure Currywurst, la Cocotte et sa famille n'ont pas hésité à sacrifier leur weekend de la Toussaint et à arpenter l'A40, entre Essen, Bochum, Dortmund ou Gelsenkirchen, pour tester les meilleurs saucisses au curry de la Ruhrgebiet.

Faites comme la Cocotte et les siens, prenez votre petite voiture, seul ou avec des copains, allez dans la Ruhr, profitez-en pour aller visiter la Zollverein, centre minier classé au patrimoine mondial de l'Unesco, baladez-vous dans le quartier de Margarethenhöhe à Essen, grimpez au Tetraeder, visitez tous les sites de Ruhr 2010 et terminez votre séjour en dévorant cette Currywurst chez Raimund Ostendorp*, dans son petit « Currybude », son kiosque à Currywurst.

Cet homme, ancien second de cuisine dans plusieurs 3 étoiles, à la démarche et au flegme très britanniques, a quitté les ors des restaurants multi-étoilés pour ouvrir un petit, tout petit kiosque à saucisses au curry. De 11 h à 22 h, il y sert ces merveilles, craquantes, fumantes, savoureuses, obsédantes... Tous les jours que Raimund vit, il prépare 30 litres de sauce curry, fait griller ses saucisses, les saupoudre de curry et les accompagne d'un petit pain chaud. Et tous les jours, des gens de tous horizons, de ceux qui ont une grosse étoile sur le capot à ceux qui roulent sur des vélos pourris, garent leur véhicule et pour 2, 20 €, se régalent simplement d'une saucisse recouverte d'une sauce au curry.

Si vous ne voulez ou ne pouvez pas vous rendre en Allemagne, voici une recette de sauce pour patienter. Les Bratwürste, vous pourve les remplacer par du boudin blanc ou des chipolatas. Vous pouvez aussi utiliser ces grosses saucisses belges, les cervelas. Mais sachez que de temps en temps, chez certains hard-discounters allemands, on peut trouver ces saucisses blanches à griller. Et là, c'est le top ! Jetez-vous sur le stock et préparez cette sauce...pour patienter.

 

Raimund Ostendorp, Profi-grill.jpgIl vous faut :

3 cuillères de fond de veau en poudre

75 cl d'eau

1 boîte de tomates pelées

1 petite boîte de concentré de tomates

de la moutarde douce

un peu de sucre

du sel

un peu de noix de muscade

1 càs de curry

1 càs de piment doux

1 càc de paprika fort

 

Délayez le fond de veau en poudre avec l'eau, ajoutez les tomates pelées, le concentré, la moutarde et le sucre.

Faites bouillir à petits bouillons. Ajoutez toues les épices et le sel. Laissez encore bouillonner quelques instants.

Puis dans une tasse, délayez un peu de farine avec de l'eau.

Versez sur votre sauce, laissez épaissir.

Faites griller vos saucisses, découpez-les en rondelles et recouvrez-les de sauce au curry.

La dernière chose à faire est de saupoudrer l'assiette d'un peu de curry en poudre. Et c'est tout.

C'est une recette parmi tant d'autres. Certains la préparent directment avec du ketchup, d'autres mettent de l'alcool, d'autres encore n'hésitent à la relever. La Cocotte vous le dit : « Un jour, la Currywurst arrivera en France, comme sont arrivés la pizza et le kebab. Et là, vous comprendrez ! »

A vous de tester.

*Profi-grill

chez Raimund Ostendorp,

Bochumer Straße 96
44866 Wattenscheid

jeudi, 28 octobre 2010

Spätzles au munster

spätzle 063.JPGLa présentatrice aux dents blanches : Bonsoir, vous n'êtes plus que 2 dans l'aventure « Munsterchef ». Vous avez remarqué les boîtes mystères sur la table. Il y a de la farine, de la semoule, du ketchup, des oignons, du sucre, de la cassonade, des œufs, du munster, de la confiture de prunes et du sel.

Vous avez le droit de vous amuser. Mais faites attention, mélangez les choses intelligemment. N'oubliez pas ce qu'est l'art culinaire. Malgré l'excitation, restez simple.

Vous avez 1 heure pour prouver au jury que vous avez votre place dans « Munsterchef ».

Le candidat n°1 : Si je suis là, c'est pour mon frère, mes parents, ma grand-mère et mon petit neveu.

Le candidat n°2 : J'ai en tête l'échec que j'ai eu pour moi avec la tartelette, je ne peux pas leur servir deux fois le même fiasco.

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La présentatrice au brushing parfait : Chers candidats, il vous reste que 30 minutes.

Au candidat n°1: Si votre plat, ça marche, j'applaudis des deux mains.

Le candidat n°1 : Même si je perds ce soir, je suis dans le top 2.

Le critique avec des poils au menton : 4 minutes, plus que 4 minutes.

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La présentatrice qui peut passer derrière une affiche sans la décoller : On arrête tout. Vous reculez d'un pas s'il vous plaît. L'épreuve est terminée.

Le candidat n°1 : J'ai préparé des boules de farine farcies au ketchup et à la confiture de prunes. Une fois bouillies, on passe les boules dans la semoule et si on veut, on les recouvre de cassonade.

Le chef chauve au candidat n°1 : Ça ressemble à quoi ?

Le candidat n°1 : J'ai pas l'impression qu'ils sont en train de me dire que c'est un foirage total.

Le chef aux chemises à carreaux : C'est vrai que de loin c'est laid, mais de près, c'est encore plus laid. J'ai même pas envie de vous demander ce que c'est. Vous savez que vous pouvez être éliminé ce soir ?

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spätzle 050.JPGLe chef chauve au candidat n°2 : Ça nous fait plaisir de voir quelque chose de soigné. C'est bluffant. L'aspect d'un plat est presqu'aussi important que le goût. Qu'est-ce que vous nous avez préparé ?

Candidat n°2 : C'est ma vie que je suis en train de changer alors je suis allé en vitesse sur le blog de la Cocotte et je lui ai piqué sa recette des spätzles, ces pâtes alsaciennes qui ressemblent à des petits zizis.

Le chef aux chemises à carreaux : Vous avez survolé l'épreuve. Ça c'est énorme ! Grâce à la recette de cette Cocotte, vous remportez la première édition de « Munsterchef ». Candidat n°2, vous pouvez lui dire merci. Vous êtes au top. Bravo, vous êtes le Munsterchef 2010.

Toutes ressemblances avec des remarques entendues dans certaines émissions de cuisine ne sont absolument pas fortuites.

Pour réaliser la recette du candidat vainqueur de Munsterchef, il vous faut :

500 g de farine

5 oeufs

du sel

un peu d'eau

un munster bien fait (200 g)

1 râpe à spätzles ou 1 moulin à légumes avec la râpe à gros trous

Faites un puits dans la farine, ajoutez le sel et cassez les œufs dans le puits.P1230239b.jpg

Commencez à mélanger énergiquement. Il faut obtenir une pâte relativement souple. Ajoutez de l'eau si nécessaire. Mais attention ! Il ne faut pas faire quelque chose de liquide !

Ensuite faites bouillir une marmite d'eau salée. Quand l'eau bout, posez votre râpe à spätzles sur la marmite, déposez un petit tas de pâte sur la râpe et râpez. Des petites pâtes comme des virgules vont tomber dans l'eau bouillante.

Dès qu'elles remontent à la surface, sortez-les et déposez-les dans un grand plat dans lequel vous aurez versé un peu d'eau de cuisson. Recommencez l'opération jusqu'à épuisement de la pâte.

La Cocotte vous conseille de faire frire des oignons ciselés et de les ajouter aux petites pâtes puis de recouvrir le plat de Munster en lamelles, un peu de beurre, et de passer tout ça au four pendant 30 minutes. Vous ne le savez peut-être pas mais vous venez de préparer des "Käsespätzles" à la mode alsacienne.

C'est vous le Munsterchef !

lundi, 25 octobre 2010

Blinis au fromage

P1180562b.jpgEh, m'camarate, teu veux que ch'te disse quequ'chosse ? Mi, j'aime bin l'fromache sur eun'tartine, j'aime bin l'fromache sur eun'flamiche ou din un gratin d'pâtes. Mais j'aime bin aussi l'fromache din un blini, cha fait chic. Teu prins du T'chiot Biloute eud'la ferme du Pont des Loups eud'Saint-Aubin, din l'Avesnois, teu fais l'recette deul' Cocotte. Mi, j'te dis, teu vas adorer !

 

La recette : Blinis au fromage

Facile : 1 Cocotte

Prix : 1 Caddie

Temps : 2 horloges

 

Pour 12 à 15 mini-blinis

 

200 gr de farine type 65

2 oeufs

20 gr de levure de boulanger

20 cl de lait

2 cuillères à soupe d'huile

sel

1 fromage T'chiot Biloute ou 200 gr de Maroilles pas trop fait

 

Mettez le fromage 20 minutes au congélateur pour qu'il soit facile à découper.

Faites tiédir le lait.

Dans une tasse délayez la levure avec un peu de ce lait tiédi. Séparez les blancs des jaunes d'œuf.

Gardez les blancs au frais, dans un plat creux.

Versez la farine dans un saladier, faites un puits au centre. Ajoutez la levure et mélangez un peu. Laissez reposer 15 minutes. Des bulles se forment.

Ajoutez les jaunes d'œuf, le reste du lait, l'huile et le sel. Mélangez vigoureusement pour éviter les grumeaux.

Couvrez votre pâte d'une serviette et laissez-la monter pendant 2 heures, dans un endroit chaud.

Au bout ce temps, montez les blancs d'œuf en neige ferme et incorporez-les délicatement à votre pâte, en la soulevant avec une spatule en bois. Si vous allez trop vite, elle va retomber !

Ensuite coupez votre fromage en rondelles de 5 mm.

Faites chauffer une poêle avec un peu d'huile puis à l'aide d'une cuillère à soupe, déposez 4 ronds réguliers de pâte.

Sur chacun de ces ronds, déposez une rondelle de fromage. Comptez 1 minute puis retournez chaque blini. Laissez encore cuire 30 secondes et c'est tout.

Recommencez l'opération jusqu'à épuisement du fromage.

Servez ces petites crêpes toutes chaudes en apéritif ou en entrée avec une salade d'endives. S'il vous reste de la pâte, faites des blinis nature.

 

P1180410b.jpgLe producteur : Alexandre Gravez

-« Dis-moi, Nicolas, qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grand ? »

-« Euh, président. J'veux être président.»

-« Et toi, Alexandre, qu'est-ce que tu veux faire comme métier, toi ? »

-« Moi, quand j'serai grand, j'inventerai des fromages. J'reprendrai la ferme de mes parents, je travaillerai en famille, avec ma femme, mon frère et la femme de mon frère. J'ferai du Maroilles, de la Boulette d'Avesnes, du Dauphin, tout au lait cru, avec mes vaches et pis j'inventerai un p'tit fromage rouge comme la brique du Nord et affiné au cidre fait avec les pommes de l'Avesnois et j'l'appelerai T'chiot Biloute.  Ouais, j'veux inventer des fromages.»

La ferme du Pont des Loups, 59440 Saint-Aubin, 0327578409, magasin ouvert du mardi au samedi

 

Le produit :

Ce petit fromage se déguste bien évidemment autrement qu'en blinis.

S'il ne vous semble pas assez affiné, laissez-le quelques jours dans la cave.

Sinon gardez-le au frais. Sortez-le du réfrigérateur deux heures avant de le consommer tout simplement.

Découpez-le en rondelles et faites-le en flamiche ou sur une tartine passée au grill. Ajoutez une petite noix de beurre, un peu de poivre et vous verrez !

Effritez-le s'il est un peu sec et faites-en des gougères. Vous connaissez ? Ces petits choux tout légers qui viennent de Bourgogne...

Ou faites comme Alexandre, emballez-le dans du papier-aluminium et faites-le cuire au four ou au barbecue.

Retrouvez la recette de la Cocotte dans le cahier central de Version Femina du 23 au 29 octobre 2010 et sur le site de La Voix au Féminin en cliquant ici.

Odile Bazin, la Cocotte

samedi, 23 octobre 2010

Espuma de mangue

 

P1230146b.jpgDe peur de passer pour une ringarde, la Cocotte a investi dernièrement dans un siphon.

Vous voyez ce que c'est ? Cet objet mis à la mode par les cuisiniers moléculaires, ceux qui vous font regretter de n'avoir jamais rien compris aux cours de chimie, ceux qui vous apprennent qu'une émulsion est en fait la multiplication d'une infinité de bulles d'un liquide dans un autre liquide, ces deux liquides étant non-miscibles. Comme l'eau et l'huile, par exemple.

Or donc le siphon neuf et pimpant, bel objet en inox brossé, avec mini-goupillon, embouts à mousse, poignées et trous idoines, trônait sur le plan de travail depuis quelques jours, défiant avec un air supérieur, la Cocotte. Qu'allait-elle pouvoir bien faire pour le baptiser ? Devait-elle lire le mode d'emploi ? Ce que bien peu de Français, et par mimétisme, Françaises font.

Allait-elle se lancer à l'aveugle en priant je-ne-sais quel dieu culinaire, que la première fois fut la bonne ? Sucré ? Salé ? Sucré et salé ? Fruits ? Légumes ? Crème ? Huile ? Lait ?

Halte là ! Trop de questions !

Une fois n'est pas coutume, la Cocotte lut le mode d'emploi. D'abord en français puis dans les autres langues pour voir si on disait bien la même chose à l'étranger et si elle ne passait pas à côté d'un élément décisif pour mener à bien cette tentative.

La Cocotte n'en dormait plus depuis quelques nuits quand elle décida de se lancer.

A ce moment-là de l'histoire, pincez-vous le nez, relevez la tête, regardez de haut la personne face à vous et prononcez « un espuma de pommes d'amour et tuiles parmesanes », en d'autres termes, elle se lança dans la réalisation d'une petite mousse à la tomate et de tuiles au parmesan.

La Cocotte respecta scrupuleusement la notice à la lettre, au point, à la virgule ! Elle fit tout ce qu'il fallait apparemment faire sauf une toute, toute, toute petite chose, elle ne passa pas son mélange au tamis. Elle avait passé tellement de temps à mixer, remixer, surmixer la préparation, qu'elle pensait pouvoir sauter cette étape. Elle vida une mini-cartouche de gaz dans l'appareil, le sifflement attendu ne se fit pas. Elle fit donc ce que les pros du siphon conseillaient, à savoir, vider une nouvelle cartouche de gaz. Elle entendit un p'tit pfuitttt. Là, elle secoua, il était écrit « secouez bien ». Oh, elle secoua bien, très bien même, elle n'avait jamais aussi bien secoué quelque chose auparavant. Elle mit l'engin à refroidir pendant 2 heures, 120 minutes, tête en bas au réfrigérateur. Et fébrile, alla poireauter pendant ce temps dans le sofa, feuilleta des magazines, zappa comme une folle, découvrit des chaînes dont elle ne soupçonnait pas l'existence, téléphona à ses amies, passa l'aspirateur, vida le lave-vaisselle, remplit le lave-vaisselle, le revida, refeuilleta des magazines... une boule d'excitation dans le ventre, la boule des premières fois... Vous voyez ce qu'elle veut dire ?

Au bout de ce temps interminable, elle sortit la bonbonne du frigo, la re-secoua, comme demandé, pris un joli contenant. C'est important, le contenant. Agita encore une fois son beau siphon puis lui mit la tête en bas et appuya sur la gâchette. Une belle traînée de mousse épaisse et légère à la fois sortit de la chose. Vraiment une belle traînée, onctueuse et vaporeuse. Puis plus rien !

La Cocotte ne réussit à remplir que deux jolis contenants. Certes ils étaient bien remplis mais elle avait prévu d'en remplir 3 autres... au moins. Elle goûta, jugea l'ensemble délicieux mais, un peu déçue, se dit « la prochaine fois, je secouerai encore mieux et je filtrerai, je tamiserai, c'est p'être ça qui fait que ça n'a pas marché... » Tout en se parlant à elle-même, elle entreprit de dévisser le siphon pour le passer au lave-vaiselle. Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que la cuisine fut entièrement décorée et tapissée d'espuma de pommes d'amour de m.... ! Tout du mur au plafond, absolument tout fut baptisé d'une goutte, d'une trace, d'un jet de ce p.... d'espuma de pommes d'amour ! Et vous savez pourquoi ?

Parce qu'elle n'avait pas passé son mélange au tamis. Un petit grain de poivre, un pépin de tomate, un microscopique bout d'ail avait dû se coincer dans l'engin... C'est ballot, hein ?

Depuis, elle a réessayé et cette semaine et elle a fait un truc de la mort ! Une mousse de mangue aux spéculoos. Vous voulez essayer ?

 

P1210904.JPGIl vous faut :

2 mangues bien mûres

1 briquette de crème liquide de 20 cl

50 g de sucre glace

5 ou 6 spéculoos écrasés

1 siphon de 500 ml et surtout UN TAMIS !

 

Épluchez les mangues, enlevez le noyau et mixez vos mangues dans un blender.

Passez-les ensuite dans un tamis et jetez toutes les petites fibres qui resteraient. Repassez vos mangues une nouvelle fois au tamis. Deux fois valent mieux qu'une.

Puis mélangez à vos fruits la briquette de crème et le sucre-glace. Et versez dans le siphon.

Mélangez bien et mettez votre siphon au frais pendant 2 longues et interminables heures.

Écrasez les spéculoos, déposez ces miettes dans de jolis verres bien transparents. Secouez le siphon et remplissez vos verres de votre mousse de mangue.

Et les amis, un p'tit truc, si vous n'avez pas de siphon, vous pouvez toujours utiliser un blender. Ça marche aussi. La mousse est moins vaporeuse mais tout aussi onctueuse.

Nul besoin de suivre la mode. Passer pour un ringard, après tout qu'importe ?

mercredi, 20 octobre 2010

Secrets de cuisine du Nord-Pas de calais

Hors série, secrets de cuisine du Nord Pas de Calais.jpgVoulez-vous découvrir la spécialité d'une gouvernante nommée Fidéline ?

Martha aime-t-elle l'huile d'olive ?

Pourquoi le couteau de Marie-Christine n'a-t-il plus de couleurs ?

Qu'est-ce que le chef du restaurant « le Buffet » à Isbergues fait avec du pain d'épices ?

André, l'époux de Marie-France, est-il un mec sucré ou un mec salé ?

Combien de gaufrettes Mireille prépare-t-elle la veille de Noël ? 25, 55, 80, 125 ou 150 ?

Et combien de crevettes Nathalie met-elle dans ses croquettes ?

Voulez-vous savoir ce que Martine Aubry a cuisiné avec Jean-Pierre Coffe ?

Le plat que Jacky Durand, chroniqueur culinaire à « Libération », a cuisiné pour la première fois ?

Ce que Danielle ne met surtout pas dans sa soupe ?

Où Cécile range toutes ses recettes ?

Ce que la maman de Fred Personne cuisinait les jours de marché ?

Et qui est le « petit boy » de Maryse ? Et, et, et...

Vous mourez d'envie de le savoir, hein ?

Et bien vous le saurez en lisant et en dévorant un Hors-Série que la Voix du Nord sort aujourd'hui : Secrets de cuisine du Nord-Pas de Calais

A travers plus de vingt portraits confiés à 4 femmes, dont la Cocotte, maniant avec un égal bonheur, spatule et stylo, mis en images par des photographes qui se léchaient les doigts entre deux photos, des femmes et des hommes natifs de la région ou Nordistes d'adoption se racontent et livrent leurs recettes d'ici et d'ailleurs, leurs petits secrets, leur histoire familiale. Des recettes qui traversent les époques, les pays, qu'on sort d'un cahier jauni, vieux de 30 ans, qu'on adapte à un régime, qu'on prépare avec une marmite qui devrait prendre sa retraite, des recettes qu'on ne fait qu'aux grandes occasions, quand toute la famille est réunie ou tout simplement pour son amoureux.

Parce que dans le fond des marmites, des histoires de famille s'écrivent. Dans le fond des cocottes, un héritage culinaire se transmet. Dans le fond des faitouts, les enfants apprennent et retiennent.

« Dans le fond des casseroles, le bonheur y est souvent... » Petite phrase piquée dans l'intro du livre, petite phrase à côté de plein d'autres tout aussi savoureuses...

C'est pourquoi la Cocotte ne vous donnera pas de recette aujourd'hui. Elle se contentera de vous conseiller de vous ruer dans la maison de la presse la plus proche, le kiosque à journaux au bout de votre rue ou sur Internet, dans la boutique des lecteurs de la Voix du Nord,  pour ceux et celles qui n'ont pas la chance d'habiter la région, et d'acheter pour 3, 50 euros seulement, ce livre joliment mis en page, chaleureux et touchant.

 

 

lundi, 18 octobre 2010

Gamelle du lundi

coq au vin gamelle.jpgParenthèse sereine de la semaine, les dimanches ressemblent souvent aux films de western, ville-fantôme avec bottes de foin que le vent envoie de l'autre côté de la rue. On a du temps à revendre ces jours-là. On paresse au lit en sirotant un café, toujours meilleur qu'à l'habitude, on écoute la radio et on entend tout ce qui s'y dit, on embrasse ses enfants, on va chercher le pain à pied, ou mieux encore à vélo puis on cuisine.

Oui, on cuisine des plat longs, qui ne semblent jamais être assez cuits. On ajoute de l'eau, vérifie vingt fois si c'est assez salé, on prépare deux ou trois choses pour l'apéro, on fait des pâtes-maison, des pâtisseries d'un compliqué, on a le temps. On met une belle nappe, on sort les verres de la grand-mère et on embrasse la famille qui débarque et on refait le monde, en évitant souvent les sujets qui fâchent. Puis on sort digérer, dans le vent et les bottes de foin, et donner des coups de pied dans les cannettes, en évitant toujours ces sujets qui brouillent l'oncle et le grand-père. Et la smala vous quitte. Et vous, après avoir tout rangé et mis en route le lave-vaisselle, repu, vous vous allongez dans le canapé, et, un p'tit sourire aux lèvres, vous pensez au petit morceau de poulet à la crème, de rôti de veau façon grand-mère, de coq au vin dont plus personne n'a voulu et dont vous vous régalerez demain au bureau...

Il reste quoi dans votre frigo aujourd'hui ?

Chez la Cocotte, ce matin , il restait du coq au vin et des spätzle. Mais elle ne pourra pas les congeler, n'en aura pas ce midi, ne pourra même pas les donner au chien du voisin. C'est sa fille qui va en profiter. Hop, tout ça dans la gamelle ! Ce sera réchauffé à la cafét' de l'école et dégusté à la coupure de la journée « atelier-projet » et la Cocotte n'aura rien, rien, rien ! Pas même un p'tit os à ronger !

 

coq au vin_2.JPGIl vous faut :

A préparer la veille !

Un coq magnifique de chez votre volailler préféré

1 litre de bon vin rouge, un bon Bourgogne par exemple

1 oignon

3 belles carottes

de l'ail, du thym, du sel et du poivre en grain

1 cuillère à soupe de farine

2 cuillères à soupe d'huile de tournesol

 

Découpez (si vous aimez ça) ou faites découper le coq. Un beau coq de chez votre volailler préféré, doit peser dans les trois kilos. Alors vous pouvez toujours en congeler la moitié et le ressortir pour un autre dimanche. Enlevez la peau de tous les morceaux. Ce n'est pas bon et ce n'est pas joli dans l'assiette.

Épluchez l'oignon et ciselez-le. Épluchez les carottes et détaillez-les en rondelles. Mettez le coq dans un grand saladier, ajoutez l'oignon, les carottes, l'ail épluché, les branches de thym, le sel et la vingtaine de grains de poivre. Couvrez de vin, mélangez bien. Puis couvrez le plat d'un torchon propre et laissez dans un coin frais pendant toute la nuit.

Le dimanche matin, pas encore lavé, pas encore parti à vélo chercher le pain, récupérez les morceaux de coq dans le saladier et essuyez-les grossièrement avec du papier-ménage.

Faites chauffer votre matière grasse dans une grande marmite puis faites dorer tous les morceaux de coq. Ajoutez la farine quand les morceaux ont une belle couleur.

Puis versez le contenu du saladier, le mélange vin et légumes, pour faire la sauce. Mélangez bien, couvrez votre marmite et oubliez votre coq à feu doux pendant deux bonnes heures. Vous n'avez rien à faire, c'est dimanche, hein ? On est d'accord ?

Au bout de ces 2 heures, peut-être 2 h 30, vérifiez qu'il y a encore assez de jus, sinon ajoutez un peu d'eau. Il en faut pour éviter que ce ne soit trop sec !

Accompagnez ce plat de pâtes, maison ou pas, ou d'une purée de pommes de terre maison. Vous n'avez rien à faire, c'est dimanche, hein ?