samedi, 16 octobre 2010

Patates Samia

 

  • P1220457b.jpgLa Cocotte, vous arrive-t-il de vous ennuyer ?

  • Moi, jamais, je trouve toujours un truc à faire. L'important, c'est d'être curieux, d'aller mettre son grain de sel partout.

  • Oui, mais la Cocotte, il y a bien des jours où vous n'avez rien à faire ?

  • Euh, non, honnêtement. Tenez, ce weekend, je vais aux journées « Portes ouvertes des ateliers d'artistes ». Je vais aller voir ma copine Samia, linograveuse et peintre à ses heures pas perdues. Elle expose ses créations dans l'atelier 6, à la Ferblanterie, du côté de Lille-Moulins.

  • Oui, d'accord, mais ça ne va pas vous occuper tout le weekend !

  • Non, bien sûr, mais je vais aussi faire mon petit tour à la Gare Saint-Sauveur. Il y a un débat sur l'avenir de l'alimentation sur notre planète. Après j'irai voir des gymnastes bulgares à un gala de gymnastique rythmique. Vous voyez, je ne m'ennuie jamais. Et puis j'ai encore deux ou trois choses qui vont bien m'occuper, comme voter à l'école de mes enfants ou me soucier du moment où je serai grand-mère...si vous voyez ce que je veux dire !

  • Et vous trouvez encore le temps de faire la cuisine ?

  • Ben oui, il faut bien. Mais aujourd'hui, ce sera rapide et pas compliqué.

 

P1220971b.jpgPatates Samia

1 pomme de terre moyenne par personne

1 filet d'huile

1 branche de thym

sel, poivre

fromage râpé

 

Épluchez les pommes de terre, coupez-les en rondelles très fines. Reformez la pomme de terre

Dans un ramequin, rangez-les bien, rondelle après rondelle. Arrosez d'un filet d'huile, salez, poivrez, recouvrez de fromage râpé. Passez au four à 180°c pendant une petite heure.

Allez, j'vous laisse, je vais voir Samia.

 

jeudi, 14 octobre 2010

Escalope à la Polonaise

P1220912b.jpgStéréotype : idée ou image populaire et caricaturale que l'on se fait d'une personne ou d'un groupe, en se basant sur une simplification abusive de traits de caractère réels ou supposés.

Le Français, naturellement peu enclin à découvrir les cultures exogènes, enfile stéréotype sur stéréotype, sans honte aucune et édicte, sans se forcer, le peu de choses qu'il connaît sur un pays.

Un des domaines où le poncif est roi est celui de l'alimentation chez nos voisins, les étrangers.

Ainsi l'Anglais mange du gigot à la menthe tous les dimanches en tondant son gazon.

L'Allemand est un bouffeur de choucroute qui boit des litres et des litres de bière, son ventre rebondi tendant sa culotte de peau.

L'Italien mange des pâtes et des pizzas à tous les repas, en parlant avec les mains. Ils sont trop forts, ces Italiens !

Le Russe se nourrit de vodka et boit du bortsch en chantant kalinka.

Et l'Espagnol occupe sa journée en ingurgitant tapas et paella en criant Olé évidemment !

Amusez-vous à évoquer tous les pays du monde, vous trouverez un qualificatif pour chaque peuple.

Mais à la vérité, quand on interroge un étranger sur les Français, il fait pareil. Il nous balance lâchement des truismes éculés. Les étrangers ne sont pas très gentils finalement.

Le Grand Breton nous voit en mangeurs de grenouilles, le Teuton en dévoreur de lapins, le Rital en...

Et le Polonais, on n'a rien dit sur les Polonais ! La dentiste de la Cocotte, qui vient de ce pays, lui a dit avec un accent absolument charmant, «les Polonais panent tout ».

Le saviez-vous ? Les Polonais panent. Si c'est une polonaise qui le dit, on peut la croire.

Ils panent tout. Ils panent la viande, les légumes, les fruits, les pâtes, le fromage et même le pain... Un lieu commun bien sympathique ! D'où leur vient cette habitude ? La dentiste ne l'a pas dit. Ou si elle l'a dit, la Cocotte n'a rien compris.... Le polonais de la Cocotte est très approximatif, elle ne sait dire qu'une chose : Fraise*. Vous me direz que c'est utile chez le dentiste mais c'est un peu léger... surtout avec de la Chantilly.

Un de ces jours, la Cocotte, naturellement très encline à découvrir les cultures exogènes, ira vérifier et vous racontera.

Voici une idée toute bête de chapelure parfumée, aromatisée, épicée, réhaussée, assaisonneée...

 

P1210563b.jpgIl vous faut :

1 escalope de porc par personne

1 attendrisseur

Un peu de farine

des oeufs

de la chapelure

du piment doux**

sel et poivre

matière grasse pour cuire

 

Aplatissez vos escalopes de porc avec l'attendrisseur. Allez-y, défoulez-vous ! C'est pas tous les jours qu'on a le droit de taper. Passez rapidement vos escalopes dans la farine puis dans l'œuf.

Mélangez le piment doux, le sel et le poivre à la chapelure et panez vos escalopes, panez vos escalopes, panez vos escalopes.

S'il vous reste de la chapelure, panez du fromage, du Camembert par exemple, panez des courgettes, panez des aubergines, panez du poisson, panez du poulet, panez, panez, panez, panez... Faites cuire ensuite dans de la matière grasse bien chaude mais ne brûlez pas l'escalope et retournez-la souvent pour qu'elle soit dorée uniformément.

*truskawka

**Vous pouvez remplacer le piment doux par de l'origan, du basilic, de l'ail sec, du cumin, de la coriandre en poudre...

lundi, 11 octobre 2010

Cailles de Shanghaï et choux pak-choï

 

La Cocotte adore jouer à la dinette, avec des petites assiettes, des petits couverts et des petits ingrédients. Avec les cailles de Bernard Dekimpe et des petits choux pak-choï, elle a préparé une recette de volaille modèle réduit, au goût exotique du Yangtsé, idéale pour les petites faims ou les gros appétits. Pour vous, mes petits amis, voici la caille de Shanghaï !

P1190151b.jpgRecette : Caille de Shanghaï

Facile : 1 Cocotte

Prix : 1 Caddie

Temps : 2 horloges

 

pour 4 personnes :

4 cailles

3 oranges

2 cuillères à café de gingembre en poudre

1 cuillère à café de cumin moulu

2 cuillères à soupe d'huile de sésame

sel

poivre du Sichouan

 

4 choux de Shanghaï ou choux pak-choï que vous trouverez facilement dans les épiceries asiatiques.

1 cuillère à soupe d'huile

2 cuillères à soupe de sauce soja

sel et poivre

 

Pressez le jus de 2 oranges. Dans ce jus, ajoutez l'huile de sésame, le gingembre, le cumin, le sel et le poivre de Sechouan. Mélangez bien.

Laissez les cailles mariner pendant quelques heures.

Ensuite préchauffez le four à 180°c et faites cuire les cailles pendant 30 minutes. Arrosez-les très régulièrement avec le jus de cuisson. Il ne faut que ce soit trop sec mais il faut que ce soit bien doré.

Recueillez le jus dans une casserole et faites-le réduire. Coupez l'orange restante en rondelles et faites-les pocher dans la sauce.

Pendant ce temps, coupez les choux en deux dans la longueur, lavez-les puis détaillez-les en tronçons.

Dans un wok bien chaud, faites chauffer l'huile et ajoutez le chou. Laissez cuire à feu vif pendant 3 à 4 minutes. Terminez la cuisson en arrosant de deux cuillères à soupe de sauce soja. Salez et poivrez. Quand le chou est tendre, c'est prêt.

Dressez alors les cailles sur une assiette, ajoutez les rondelles d'orange et arrosez de sauce.

Puis accompagnez vos cailles de vos petits morceaux de choux de Shanghaï.

Si vous aimez le sucré-salé, vous pouvez préparer cette recette avec du « cinq épices ». Vous aurez en plus du gingembre et du cumin, le goût de la cannelle, la coriandre et l'anis.

 

P1180358b.jpgProducteur : Bernard Dekimpe

Tout ce qui a des plumes, un bec et qui se mange, c'est l'affaire de Bernard Dekimpe. Demandez-lui poules, poulets, chapons, oies, canards, pintades ou même pintardes, il fournit. Il n'y a pas de producteur de cailles dans la région ? Pas de problème ! Il se lance et devient coturniculteur, le roi de la caille ! Lui, il veut de la grosse caille, celle qui ne pond pas beaucoup mais qui donne de la viande. Et sa caille, il la chouchoute, il la laisse margoter en plein air et lui évite tout stress. Et il obtient une volaille riquiqui de 200 grammes à la chair tendre et savoureuse à croquer.

Bernard Dekimpe, 25, rue Ignace Humblot, 62138 Auchy les Mines

Présent sur les marchés de Haubourdin (vendredi matin) et Lomme (samedi matin)

 

 

 

 

P1180355.JPGProduit : la caille

La caille n'a pas le caractère facile, elle est méchante et passe son temps à se battre avec ses congénères. C'est Bernard qui le dit. Mais, une fois plumée, elle fait moins la fière et n'est pas difficile à accommoder.

Elle supporte tous types de cuisson, à condition de ne pas la laisser « sécher ».

Bardez-la ou farcissez-la, au fromage par exemple, pour garder sa tendreté.

Avant de la faire griller au barbecue, préparez-la en crapaudine, coupez-la en deux et aplatissez-la. Puis laissez-la mariner dans du miel, du vin ou de la sauce soja...longtemps et arrosez-la très souvent pendant les 8 à 10 minutes de cuisson en tout.

Braisez-la avec des petits légumes ou des petits fruits.

Retrouvez cet article (version courte) dans les pages régionales de Version Femina, Edition Nord Pas-de-Calais du 9 au 16 octobre 2010 et sur le site de la Voix au féminin.

Odile Bazin, la Cocotte

samedi, 09 octobre 2010

Caponata simplissima

 

P1210936.JPGLa vengeance est un plat qui se mange froid, la caponata aussi. Mais à la différence de la vengeance qui peut mettre des jours, des mois, des années à se préparer, la caponata se cuisine en un rien de temps.

La caponata est une entrée sicilenne à base d'aubergines, olives, céleri, câpres... Cet antipasto tire son nom d'un poisson cher que seule l'aristocratie pouvait acheter. Le peuple, lui, remplaçait ce poisson par l'aubergine qui était nettement moins chère.

Enfin, c'est ce qu'on raconte dans les chaumières de Sicile.

Ceux qui disent que ça vient d'Al Capone vont avoir des problèmes. Oh, la, la !

En Madone débordante d'humanité, la Cocotte vous propose une version simplifiée.

 

Il vous faut :

Une belle aubergine sicilienne, si vous cherchez bien , vous en trouverez encore chez votre maraîcher.

Une bonne lichette d'huile d'olive

20 cl de coulis de tomates

2 cuillères à soupe de câpres

10 olives noires (pas grecques)

sel, poivre

origan

un peu de parmesan pour servir

 

P1210853b.jpgLavez l'aubergine, détaillez-la en gros cubes et faites-les dessaler quelques minutes en les saupoudrant de gros sel. Rincez-les.

Dans une poêle, faites chauffer l'huile, ajoutez les cubes d'aubergine, faites dorer. Couvrez la poêle pour que la condensation retombe sur les légumes. Mais ne laissez pas brûler ! Au bout de 5 minutes, ajoutez l'ail ciselé, les câpres, les olives et couvrez de coulis de tomates. Salez et poivrez et saupoudrez d'origan. Laissez cuire à feu doux pendant 10 minutes. Il faut que les cubes d'aubergine soient tendres et bien imprégnés de sauce tomate.

Laissez refroidir. Au moment de servir, couvrez de parmesan et invitez vos vrais amis....pas les traitres !

jeudi, 07 octobre 2010

Petit potage poivron-anchois

P1210966b.jpgUn certain Meyer dit que la meilleure des publicités est un bon produit. C'est vrai, non ? Un produit qui a toutes les qualités n'a pas besoin qu'on déploie des trésors de communication pour le vendre. Il se vend tout seul !

A la télé, dernièrement, la Cocotte entendait vanter les pouvoirs d'un rouge à lèvres tenant 24 heures. Quelques jours avant, une bombe montrait fièrement ses aisselles pour louer les mérites d'un déodorant qui tient 48 heures !

Waouh ! Mais elle fait quoi de ses jours et nuits cette fille ? Elle ne doit pas parler, pas manger, pas dormir (sinon, elle en met partout sur l'oreiller !), elle ne doit pas bouger d'un poil pour éviter le moindre mouvement ! A ce train-là, elle peut porter des chaussettes résistant 72 heures, voire plus !

Pauvre fille, le mot potiche n'a jamais été aussi bien employé.

Pour la nourriture, c'est pareil. Il faut bien trouver le moyen de vendre une marchandise médiocre.

Ainsi la Cocotte a-t-elle acheté, sans faire attention, de la mozzarella « spécial cuisine » !

Ça veut dire quoi, de la mozzarella « spécial cuisine » ? La Cocotte ne savait pas qu'on pouvait faire autre chose qu'étaler ce fromage sur des pizzas ou sur des pâtes. A-t-il des propriétés purifiantes ? Dans ce cas, y a-t-il de la mozzarella « spécial salle de bain » ? Doit-on se l'appliquer en onguent tous les matins ? Lutte-t-il contre les acariens ? Dans ce cas, peut-on l'utiliser sur la literie ? Par bonheur, serait-il recommandé pour lustrer les carrosseries ? Trouve-t-on un rayon fromage dans les concessions automobiles ?

La Cocotte testera et vous tiendra au courant. En attendant, pas de mozzarella mais du fromage frais.

 

047.JPGPetit potage poivrons-anchois... à servir en antipasti.

Il vous faut pour 6 personnes

1 petit poivron par personne

6 anchois

100 gr de fromage frais type Saint-Mor...

2 cuillères à soupe de câpres

poivre

Lavez vos petits poivrons, coupez-leur la tête mais gardez-la et enlevez les graines.

Emballez vos légumes, tête et corps, dans une feuille de papier aluminium et déposez ce paquet dans un four chaud pendant 10 minutes.

Pendant ce temps, passez les anchois sous l'eau pour les débarrasser du sel. Mixez tous les ingrédients finement et n'oubliez pas le poivre. Il faut obtenir un mélange un peu liquide, j'ai bien dit un peu.

Au besoin, ajoutez une goutte de lait.

Versez ce potage méditerranéen dans vos mini-poivrons. Déposez ces mini-poivrons dans de jolis mini-plats et servez avec une mini-cuillère.

C'est maxi-bon !

lundi, 04 octobre 2010

Pot-au-feu à l'ancienne

P1140092-1.jpgRecette hivernale par excellence, ce pot-au-feu revisité par la Cocotte va en surprendre plus d'un.

Pour 4 personnes, il vous faut : 500 gr de topinambours, 20 gr de saindoux, 1 beau morceau de jarret ou de poitrine de bœuf, 1 oignon, des clous de girofle, du thym, du laurier, du sel, du poivre et 1 os à moelle... si vous êtes bien avec votre boucher, 1 ou 2 poireaux, 2 ou 3 beaux persils tubéreux, 4 carottes, 8 pommes de terre moyennes.

Si vous ne trouvez pas de persils tubéreux, remplacez-les par des panais. Ceux qui ne connaissent ni l'un ni l'autre n'y verront que du feu !

Épluchez vos topinambours et faites-les cuire trois fois dans de l'eau bouillante. Bien évidemment, changez l'eau à chaque fois ! Attention, si vous avez bien lu les conseils, vous savez que cela cuit très vite donc chaque cuisson ne doit pas dépasser 2 ou 3 minutes. Cela permet de rendre les topinambours plus digestes.

Réservez-les. Dans une grande marmite, faites revenir dans un peu de saindoux vos morceaux de boeuf puis mouillez d'eau. Plongez-y l'oignon piqué des clous de girofle et les aromates. Salez et poivrez puis laissez cuire doucement pendant 2 bonnes heures. Ajoutez le poireau. 15 minutes après, ajoutez pommes de terre, carottes et persils tubéreux épluchés et l'os à moelle. Faites cuire 15 à 20 minutes. Terminez par les topinambours 3 minutes avant d'arrêter la cuisson.

Servez ce beau pot-au-feu accompagné de moutarde à l'ancienne ou de crème de raifort. Et si vous voulez jouer à fond la carte de l'ancien, ajoutez une belle touche de vert avec du pourpier.... d'hiver bien évidemment !

Il faut vraiment être difficile pour ne pas aimer ce pot-au-feu.

S'il vous reste quelques topinambours, mixez-les froids, ajoutez à cette purée 2 bonnes cuillères de crème fraîche, 1 trait de jus de citron, 1 trait d'huile d'olive, 1 ou 2 gousses d'ail pilé et 2 ou 3 branches de persil ciselé. C'est une merveille de mousse dans laquelle vous tremperez gressins ou crackers à l'apéro.

 

P1130963.jpgLes topinambours d'Alexandre le bienheureux

Peut-on évoquer le topinambour avec bonheur ? La réponse est oui. La Cocotte a rencontré Alexandre Cazé, producteur et chef d'entreprise associé de la coopérative « Vert-tige » à Wavrin. Il évoque ce légume en expert-jardinier amoureux. Alexandre aime buter et rebuter ce petit tubercule pour mieux le tubériser avant de l'arracher au quatre dents : « Le topinambour pousse partout, fait une haie naturelle avec en été de belles fleurs jaunes ressemblant aux tournesols.  Il se prête à plein de recettes. Quand je le cuisine, je le fais en velouté avec une pomme de terre, une cuillère de crème, parsemé de noisettes grillées. »

Cet ingénieur en agriculture, formé à la culture bio aux Pays-Bas, s'éclate à faire pousser ces légumes passés de mode, anciens ou méconnus : « Nos clients sont curieux et aiment découvrir de nouvelles choses ». Alors il cultive le rutabaga à collet vert ou violet, le persil tubéreux, le pourpier d'été et même d'hiver, la roquette, la tomate pas ronde ni rouge mais noire et de Crimée, pour n'en citer qu'une sorte, le chou de Bruxelles rouge, le mizuna, espèce de moutarde japonaise à cuisiner en salade... La terre à Wavrin permet de cultiver plein de choses, sauf peut-être du panais. « Elle est trop amoureuse pour le panais  ! Elle est trop collante. » dit Alexandre, pas jaloux. Parce que la terre, il l'aime aussi !

Vert'Tige rue Anatole France à Wavrin, tel : 0320587163

Vert'Tige rue Gambetta, halles couvertes à Lille, tel : 0320308438

 

 

P1140018-1.jpgTrucs et astuces

Apprenons à reconnaître un topinambour au premier coup d'œil :

Ressemblant à une petite pomme de terre cabossée ou à un morceau de gingembre, il est sur les étals en hiver. Souvent de couleur rose, il tire parfois vers le jaune.

Originaire d'Amérique du Nord, appelé truffe du Canada ou artichaut de Jérusalem, légume maudit entre 1939 et 1945, le topinambour est le mal-aimé du potager. C'est bien regrettable car ce petit tubercule a beaucoup de qualités. Il est riche en potassium et phosphore et pauvre en calories. Il se prête à toutes sortes de préparations. Son goût proche de l'artichaut est très délicat. Il n'est pas utile de l'éplucher mais si vous y tenez, plongez-le une fois épluché dans de l'eau citronnée pour éviter qu'il noircisse. Attention, il cuit plus vite que les pommes de terre.

Apprenons à le cuisiner et l'apprécier :

Préparons-le à la vapeur, servons-le avec une noix de beurre. Étouffons-le. En purée, parfumons-le d'ail et de persil. Faisons-le sauter à la graisse d'oie. Gratinons-le ou encore nappons-le de béchamel.

Accompagnons-le d'un rôti de bœuf ou de porc.

Froid, coupons-le en très fines rondelles, râpons-le, mélangeons-le aux salades composées. Mixons-le en crème...

Retrouvez cet article (version courte) dans les pages régionales de Version Femina, Edition Nord Pas-de-Calais du 2 au 9 octobre 2010 et sur le site de la Voix au féminin.

Odile Bazin, la Cocotte

 

vendredi, 01 octobre 2010

Tomates weekend

 

P1210164B.jpgVendredi, mouais ! Bientôt le weekend, pas envie de bosser ? Pas envie de cuisiner mais envie de se poser le c... dans le fauteuil ? Envie de traîner en pyjama ? Envie de buller comme jamais ?

Ouille, ouille, ouille, on sonne !

Des copains débarquent à la maison.

Vite, sous la douche, vite un vêtement et vite des tomates.

Un petit peu envie de vous la péter ? Alors c'est parti pour le spectacle. Aussi belles que bonnes, des tomates dites anciennes. Ça ne veut pas dire qu'elles sont vieilles et bonnes à jeter mais que certains maraîchers ont décidé de varier les plaisirs en faisant pousser des espèces tombées dans l'oubli. La Cocotte en connaît un à Maresches qui fait des merveilles.

Ainsi donc la tomate-ananas, énorme cœur de bœuf jaune, aux tranches comme des steaks et au goût fabuleux, la noire de Crimée, la rose de Berne, la Green zebra... Vous aussi variez  les plaisirs.

2 minutes suffisent à faire plaisir et à vous faire plaisir. Quand les copains repartent, la cuisine n'est même pas sale et vous pouvez remettre votre pyjama.

 

Il vous faut :

3 tomates coeur de boeuf

3 tomates-ananas

vinaigre de Xerès

huile d'olive

fleur de sel

poivre du moulin … position gros grains

 

P1210121b.jpgLavez les tomates, coupez-les en fines rondelles.

Disposez-les sur un grand plat, huilez, vinaigrez, salez, poivrez.

Comme vous, la Cocotte est en weekend.

mercredi, 29 septembre 2010

Potée Biolay

P1210535b.jpgSon casque sur les oreilles, ses pas vers le métro, la Cocotte écoute souvent Biolay en stéréo.

Avec ses initiales gainsbouriennes, ce grand garçon aux lèvres boudeuses et la mèche insoumise l'accompagne dans ses pensées et la chamboule sans cesse.

Ainsi la chanson « Brandt Rhapsodie » avec Jeanne Cherhal, extraite de son dernier album, La Superbe. Comme un film de Sautet, elle raconte l'histoire d'un couple, avec les petits mots collés sur le frigo.

Au début l'amour passion puis les envies d'enfant, les beaux-parents, la maladie, puis le train-train, les trucs à faire pour la journée, des recettes, les demandes avec formules de politesse, la liste des courses, les demandes seules puis...

Oh, Benjamin, comment fais-tu ? Tu es si jeune et tu as déjà tout vécu et tout compris ? La Cocotte te consolerait bien mais les p'tits mots sur son frigo en sont encore aux recettes et elle espère qu'ils ne disparaîtront pas sous des post-it définitifs...

Et dans sa cuisine, la Cocotte écoute et ré-écoute « Les cerf-volants », « Dans mon dos », « Laisse aboyer les chiens », « Ton héritage »... Écoutez-le, faites plaisir à la Cocotte.

Une recette post-it, ça vous dirait ?

 

Pour 6 personnes

Il vous faut :

1 kg de pommes de terre

50 gr de beurre

un peu de farine

1 oignon

1 bouillon-cube

du lait

sel et poivre

du fromage type Gruyère, Comté, Morbier...

 

P1210932b.jpgÉpluchez les pommes de terre, lavez-les et coupez-les en fines rondelles. Faites-les cuire 5 minutes dans de l'eau bouillante. Égouttez et réservez.

Faites fondre 50 gr de beurre, épluchez et ciselez finement l'oignon, ajoutez-le au beurre fondu pour le faire dorer doucement, ajoutez deux cuillères à soupe de farine et le bouillon-cube et faites un roux classique en versant du lait petit à petit. Quand vous obtenez une sauce onctueuse mais pas épaisse, salez et poivrez puis arrêtez la cuisson. Mixez le tout pour ne pas voir de morceaux d'oignon.

Dans des petites cocottes, déposez des rondelles de pommes de terre, couvrez de sauce et parsemez de fromage râpé ou en fines tranches puis passez à four chaud. Laissez gratiner pendant 15 à 20 minutes puis servez avec une belle tranche de jambon et une salade. Si ça vous chante, vous pouvez ajouter une lichette de vinaigre à la sortie du four.

 

lundi, 27 septembre 2010

Mousseline vert-orange

 

Mousseline Cocotte.jpgVous connaissez l'histoire du type qui demande de la tarte au concombre à sa boulangère ?

Un type un peu benêt demande pendant des semaines et des semaines à sa boulangère : « Vous avez de la tarte au concombre ? » La boulangère lui répond invariablement : « Désolée, jeune homme, on n'en fait pas ! ».

Et ça dure, et ça dure des semaines jusqu'au jour où la boulangère décide de trouver la recette de la tarte au concombre et d'en faire une pour ce client insistant, un peu demeuré mais gentil.

Le lendemain il arrive à la boutique et demande : « Vous avez de la tarte de concombre ? »

Un grand sourire aux lèvres, la boulangère lui dit : « Oui, nous avons de la tarte au concombre. »

Et le type répond : « C'est pas bon, hein ? »

Et bien, pour la purée de brocolis, ça marche aussi.

Sauf avec celle de la Cocotte. Pourquoi ? Parce qu'elle mélange deux légumes, un « fort » et un doux et que c'est joliment présenté. Et quand c'est joliment présenté, on a envie d'y goûter.

Avec un peu d'imagination, on se croirait dans un tableau de Cézanne. Vous savez, celui de la Montagne Sainte-Victoire ?

 

Pour 6 personnes

Il vous faut :

1 patate douce

1 brocolis de 500 ou 600 gr

un peu de lait

un peu de fromage blanc ou de crème

sel et poivre

 

P1210813b.jpgÉpluchez la patate douce et découpez-la en rondelles. Faites-la cuire 10 minutes dans de l'eau bouillante salée.

Détachez les fleurs du brocolis et faites-les cuire de la même façon que la patate douce.

Passez au mixeur les rondelles de patate douce en ajoutant un peu de lait pour en faire de la purée.

Nettoyez le mixeur et faites la même chose avec les brocolis mais là, ajoutez du fromage blanc. Votre purée sera onctueuse.

Ensuite prenez des jolis verres et délicatement alternez une couche de brocolis, une couche de patate douce.

Faites cuire au bain-marie pendant 30 minutes. Et servez avec une viande rouge grillée.

 

La Cocotte dédie cette recette à sa première poulette qui aime les belles couleurs, les strates de légumes et la mousseline vert-orange. Peut-être même qu'elle aimerait la tarte au concombre. Elle a 18 ans aujourd'hui ! Une purée de brocolis s'imposait, non ? Bon anniversaire, Principessa !

vendredi, 24 septembre 2010

Caviar d'aubergine

P1210335b.jpgN'est pas caviar qui veut !

Le saviez-vous ? Il n'y a que les oeufs d'esturgeons qui ont le droit de s'appeler caviar. Tous les autres, ouste ! Oeufs de cabillaud, oeufs de lompe, oeufs de saumon... Dehors ! Pour qui vous prenez-vous ?

Vous ne nous aurez pas.

La réglementation est très claire à ce sujet.

Tout comme elle est aussi claire au sujet du caviar végétal. Il n'y a que l'aubergine qu'on peut transformer en caviar. La Cocotte ignore pourquoi mais tous les autres légumes n'ont pas le droit à cette dénomination.

On n'a pas le droit de faire du caviar de pommes de terre, de tomates, de carottes, de courgettes...

L'œil de Moscou surveille ??!!

En attendant d'être riche, voici une recette bon marché qui va épater la galerie.

Courez acheter des aubergines siciliennes. C'est le moment. Elles sont énormes, blanches et violettes, magnifiques, se farcissent facilement et font sensation. Promis, juré !

 

Il vous faut :

1 grosse aubergine sicilienne

1 tomate pelée

2 cuillères à soupe de tahineh

1 gousse d'ail

1 filet d'huile d'olive

sel et poivre

un peu de paprika

jus de citron

 

aubergin'Cocotte.jpgCoupez le haut de l'aubergine. Gardez le chapeau et citronnez-le pour éviter qu'il noircisse.

Évidez délicatement l'aubergine en prenant soin de laisser 1 cm de chair. Citronnez l'intérieur de l'aubergine.

Dans une casserole, mettez la chair récupérée, couvrez d'eau et faites bouillir pendant 15 minutes.

Pendant ce temps, pelez une tomate et épluchez l'ail.

Égouttez la chair d'aubergine. Et mettez-la dans un mixeur en même temps que la tomate, l'ail, le tahineh, le sel, le poivre et le filet d'huile. Mixez jusqu'à ce que vous obteniez une belle crème sans grumeaux.

Versez votre appareil dans l'aubergine, mettez le petit chapeau par dessus et laissez au frais pendant 2 bonnes heures.

Servez avec des petites tranches de baguette, des gressins, des triangles mexicains ou des carottes, des concombres en dips. N'essayez pas avec des biscuits de Reims ou des Petit Lu, c'est pas bon !

mercredi, 22 septembre 2010

Matelote Crevette, Lieu noir et Coriandre

P1210236b.jpg

Quand la Cocotte naquit un beau soir de janvier, six fées se penchèrent sur son berceau et la parèrent de dons. Par ce moyen, la Cocotte eut toutes les perfections imaginables.

La première lui dit : « Dans ton logis, Cocotte, toi seule auras le don du rangement : bols, cuillères et assiettes, hop, hop dans le lave-vaisselle.  Toi seule la porte tu ouvriras et la machine tu démarreras.»

La deuxième lui murmura : « Dans ta maison, Cocotte, toi seule auras le don de balayage : minouches, peluches et poussière, hop, hop dans l'aspirateur. Toi seule balai, plumeau et brosse tu manieras. »

La troisième, un peu dure d'oreille, hurla : « Dans tes pénates, Cocotte, toi seule auras le don de triage du linge. Le blanc avec le blanc, le noir avec le noir, les couleurs avec les couleurs, hop, hop dans la machine. Toi seule tous les vêtements de la maison tu répartiras et la machine en marche tu mettras.»

La quatrième lui proclama : « Dans ta demeure, Cocotte, trois enfants tu auras, toi seule auras le don du thermomètre, hop, hop, la main sur le front, toi seule rendez-vous chez le docteur, l'orthodontiste, le podologue, le dermatologue... tu prendras.»

La cinquième assura : « Dans ton gîte, Cocotte, toi seule auras le don de conduite de taxi, chez le docteur, l'orthodontiste, le podologue, le dermatologue, hop, hop, dans la voiture.  Et comme ton mercredi tu passeras à faire ça, au club de gym, à l'école de musique, au cours de théâtre, à l'anniversaire des copains, à l'anniversaire des copines, itou tu les conduiras.»

Enfin la sixième fée sortit de l'ombre en disant : « Diantre, mes douces amies, vous allez effrayer notre Cocotte.  Ce ne sont pas des dons mais des corvées ! Qui donc aurait envie de vivre comme ça ? »

Elle s'inclina alors sur le couffin, sourit à l'enfant et déclama : « Dans ton foyer, Cocotte, quand toi seule auras fait ce pourquoi tu es douée, dans tes marmites, des bons petits plats, hop, hop,  tu concocteras. Et si, lasse, tu ne les fais pas pour eux, fais-les au moins pour toi. »

 

Il vous faut :

300 gr de belles crevettes

300 gr de filet de lieu noir

1 filet d'huile d'olive

1 oignon

1 gousse d'ail

des filaments de safran

1 cuillère à café de cumin moulu

1 cuillère à café de concentré de tomates

1 bouillon-cube

sel , poivre, paprika fort

1 litre ou 1 litre ½ d'eau

1 bouquet de coriandre

quelques olives noires

du jus de citron

 

 

Dans une marmite, versez l'huile et faites chauffer. Ciselez l'ail et l'oignon et ajoutez-les à l'huile chaude. Ajoutez le safran, le cumin, le concentré de tomates, le bouillon-cube, le sel, le poivre et le paprika. Laissez l'oignon fondre puis mouillez d'un bon litre d'eau. Faites bouillir pendant 15 minutes.

Coupez le poisson en languettes, ajoutez-les au bouillon en même temps que les crevettes et les olives. Ciselez la coriandre et versez-la dans la marmite. Laissez cuire encore 3 ou 4 minutes.

Un petit conseil : Il faut que ce soit bien relevé. Vous pouvez rectifier l'assaisonnement avec du paprika ou du piment. Servez cette matelote en proposant du jus de citron.

lundi, 20 septembre 2010

Tajine agneau miel-abricots-amandes

 

La Cocotte a le bourdon. Elle a envie de soleil, de chaleur, de couleurs, de saveurs douces et sucrées. Hum...le Maroc, ce serait bien ! En attendant le départ, elle est allée butiner des idées de recettes avec le miel de Didier Auvray, à Fressain. Fressain, c'est pas le Maroc mais le tajine au miel d'acacia de la Cocotte, il est ad hoc !

 

RecetteP1170650b.jpg

facile : 1 Cocotte

Prix : 2 caddies

temps : 2 horloges

pour 6 personnes

 

6 souris d'agneau

3 grosses cuillères de miel d'acacia

3 cuillères à café de gingembre en poudre

quelques filaments de safran

1 cuillère à café de curcuma

3 cuillères d'huile d'olive

1 bâton de cannelle

100 g d' amandes blanchies

200 g d'abricots secs

sel et poivre

 

1. Dans un grand plat, mélangez le miel, le gingembre, le safran et le curcuma. Ajoutez un peu d'eau, remuez. Badigeonnez vos morceaux de viande de cette marinade et laissez reposer quelques instants.

2. Dans une grande cocotte, faites chauffer l'huile et faites revenir vos morceaux de viande pendant 10 minutes. Ajoutez le bâton de cannelle, allongez la sauce d'un grand verre d'eau, salez, poivrez et faites cuire à couvert pendant 30 minutes.

3. Au bout de ce temps, ajoutez abricots et amandes blanchies et laissez cuire encore 10 minutes. Vous pouvez réserver quelques amandes, les dorer à la poêle et en décorer votre viande au moment de servir.

Accompagnez ce plat de gros lingots blancs parfumés de cumin, coriandre, d'ail haché et de persil plat ciselé. Et pour ne pas perdre une goutte de cette sauce couleur or et safran, procurez-vous ces grands pains ronds à la levure et la semoule qu'on trouve dans les boulangeries orientales.

En fermant les yeux, vous êtes en lune de miel à Marrakech !

 

Trucs et astuces

Le miel d'acacia a une saveur et un goût très doux. Il ne cristallise pas. En d'autres termes, il reste toujours liquide. Alors pour cuisiner du miel, choisissez-le.

Remplacez la matière grasse par du miel pour cuire vos viandes, veaux, vaches, cochons, lapins, canards... Ce sera doré et plus léger.

L'été arrive alors faites mariner vos travers de porc dans du miel agrémenté de cumin, coriandre, piment...

Empapillotez un dos de cabillaud tartiné de miel, de citron, de beurre et de thym ou de sauge.

La cocotte se répète mais mariez le miel au fromage de chèvre.

Et pour Didier Auvray qui n'aime pas le sucré-salé : Un tatin de bananes au miel, cannelle et raisins...

 

Portrait

P1170342b.jpgBon, c'est vrai, le miel bio, c'est pas donné ! Mais quand on voit le travail de fourmi que ça représente pour l'obtenir, on comprend mieux. Les ruches (en matériaux non-traités) doivent être entourées de cultures bio, loin des villes, des autoroutes et des usines. Les abeilles ne doivent pas recevoir d'antibiotique et ne doivent pas manger de sucre. A Fressain, entre Douai et Cambrai, Didier Auvray soigne ses protégées à l'homéopathie et aux huiles essentielles et les nourrit de leur propre miel ! Et bien, malgré ce traitement de rêve, savez-vous ce qu'elles lui font, ces bouches de miel et cœurs de fiel ? Elles le piquent tous les jours !

Didier Auvray, rue du Bois, Fressain

www.auxdelicesdesabeilles.fr

Retrouvez cet article dans les pages régionales de Version Femina, Edition Nord Pas-de-Calais du 18 au 25 septembre 2010 et sur le site de la Voix au féminin.

Odile Bazin, la Cocotte

samedi, 18 septembre 2010

Fromage Cérémonie des César

 


P1210543b.jpg«Dans la catégorie «fromage fait-maison », le gagnant est une gagnante. La gagnante est La Cocotte  !»

« Bon, je vais essayer de faire court, on m'a dit que si je gagnais, je n'aurais que 45 secondes pour remercier le public. Je vous promets, je vais aller vite ! Ce prix est une énorme surprise pour moi. Jamais je n'aurais imaginé.... Oh, merci, mille fois merci à vous, public aimé ! Avant toutes choses, laissez-moi remercier ma dentiste sans qui je ne serais pas là ce soir. Elle m'a fait poireauter dans la salle d'attente alors j'ai lu des revues qui traînaient là. Et j'ai découvert dans un magazine, genre « Baignoires et cuisinières » qu'on pouvait faire ses fromages soi-même, chez soi, en toute quiétude.

Moyennant une trentaine d'euros, j'ai donc acheté une fromagère. Et me voici, je suis là, devant vous, en toute humilité mais ô combien flattée, pour recevoir ce prix !

J'aimerais remercier mes enfants et mon mari qui m'ont toujours soutenue. Ça n'a pas toujours été facile. J'ai traversé de grandes périodes de doute. Mais eux, ils ont toujours été là pour m'encourager, me réconforter. Et ils n'ont même pas hésité à goûter à mes expériences. Merci mon chéri ! Ton amour et ta confiance en moi me portent ! Merci mes amours ! Si vous êtes fiers de votre maman, sachez que votre maman est fière de vous !

Enfin je voudrais remercier mes parents, sans qui je ne serais évidemment pas là ! Eh oui !

En plus il faut toujours remercier ses parents.  Merci Papa, merci Maman !»

 

Il vous faut :

1 litre de lait bio demi-écrémé

quelques gouttes de présure

2 cuillères de fromage blanc

une fromagère

 

A. Pour des fromages type faisselle :

un peu de sucre en poudre

un peu de crème liquide

 

B. Pour des fromages « secs » :

du sel

 

P1210243b.jpgC'est le même principe qu'une yaourtière mais l'appareil est plus haut. Et ça doit chauffer un peu plus qu'une yaourtière.

Dans un saladier versez deux cuillères à soupe d'un fromage blanc de base (vous pouvez prendre des petits suisses), délayez avec un peu de lait puis ajoutez toute la bouteille de lait en mélangeant bien.

Versez 8 gouttes de présure, remuez encore un tout petit peu. Puis versez votre mélange dans la grande faisselle ou les 4 petites faisselles fournies avec l'appareil.

Mettez l'appareil en marche, programmez-le 15 heures. Et attendez que ça sonne.

Pendant ce temps, vous avez le droit de faire autre chose. L'activité d'une fromagère, pour être honnête, n'est pas passionnante.

Au bout de ce temps, sortez vos faisselles et tournez-les d'un quart de tour en les plaçant dans les ergots pour la phase d'égouttage.

Laissez-les égoutter pendant 12 à 24 heures, en retirant régulièrement le « petit lait » qui se forme dans le fond.

A. Puis retournez délicatement vos faisselles dans des petits pots, ajoutez un trait de crème liquide et du sucre et dégustez. La Cocotte tient cette recette simplissime d'une Bressane pur jus.

B. Si vous voulez des fromages plus « secs », laissez-les s'égoutter pendant 24 heures dans le réfrigérateur. Démoulez-les et salez-les légèrement sur un côté. Remettez-les dans les pots. Laissez-les 24 heures dans le frigo puis retournez-les et ressalez-les. Remettez-le au frais.

Répétez l'opération pendant 3 ou 4 jours.

Ensuite placez les petits fromages sur une grille de bois, sous une cloche à fromage et mettez-les dans un endroit bien aéré. Une cave est idéale.

Ensuite retournez vos fromages tous les jours, jusqu'au moment où ils vous paraissent bons à manger. Vous pouvez les assaisonner d'aromates, les parfumer d'huile d'olive, les envelopper dans des feuilles de vigne, de basilic...

Faites déguster et comme moi ce soir, venez recevoir votre prix !

Collage Cocotte Fromage.jpg

mercredi, 15 septembre 2010

Coulis con

collage Tomates Cocotte 2.jpgIl paraît que, dans les années 70, Mireille Matthieu a terminé un concert à la fête de l'Humanité, sous une pluie de tomates bien mûres. Il faut dire que quelque temps auparavant, la demoiselle d'Avignon avait qualifié le PC de Parti de Cons.

Invitée à se produire sur la scène de cette fête renommée, elle y était allée, tout connement !

Les communistes s'étaient vengés à leur manière.

La Cocotte n'aime pas gâcher. Alors quand on lui offre des sacs entiers de tomates mûres, elle ne pense pas à la dame sus-citée. Non, elle pense à faire du coulis, du jus, des soupes...

Et le coulis, il n'y a pas plus con à cuisiner. Même un communiste peut le faire !

Si vous n'avez pas la chance qu'on vous offre, allez donc sur les marchés.

Les étals des petits producteurs regorgent de ces tomates trop mûres. En plus, ça ne coûte quasiment rien !

 

 

Il vous faut :

3 ou 4 kg de tomates bien bien mûres

1 oignon

du thym

un peu d'huile d'olive

sel et poivre

 

fête de l'humanité.jpgLavez vos tomates et enlevez au couteau pointu, le centre avec la petite queue. Épluchez l'oignon et ciselez-le.

Dans une grande marmite, faites chauffer 2 cuillères d'huile d'olive. Ajoutez l'oignon, faites-le dorer.

Versez toutes les tomates coupées en gros quartiers. Salez, poivrez et ajoutez le thym.

Puis laissez cuire à couvert et à feu doux pendant deux bonnes heures.

Au bout de ce temps, passez au mixeur et filtrez à l'aide d'un tamis.

Mettez votre coulis en bouteilles. Bouchez-les et retournez ces bouteilles pour les stériliser. Ensuite rangez-les dans la cave.

Tout l'hiver, vous aurez une pensée pour cette pauvre Mireille Matthieu qui n'a pas oublié d'être c...

lundi, 13 septembre 2010

Carpaccio de betteraves roses

P1210191b.jpgLa Cocotte connaissait l'arachnophobie, la peur des araignées, l'agoraphobie, la peur de la foule, l'ornitophobie, des oiseaux...

Mais elle ne connaissait pas l'éreutophobie, la peur de rougir en public. Elle ne connaissait pas la pruritanophobie, celle de se gratter en public.

Un pruritanophobe est obligatoirement éreutophobe, non ?

Il y a des gens qui souffrent de placomusophobie, ils sont effrayés à la vue d'un bouchon de champagne ! Comme c'est triste ! La Cocotte en connaît beaucoup, beaucoup, beaucoup que ça n'effraie pas du tout.

D'autres sont cumulophobes. Non, ça ne veut pas dire qu'ils ont peur de cumuler des mandats. Non, non ! Ils ont peur des nuages !

Les thalassophobes n'ont pas peur de Georges Pernoud mais ils ont peur de la mer !

Un suiphobe a peur de lui. Attention, il n' a pas peur de George Pernoud mais de lui... lui-même !

Et, à flirter comme des folles, les filles de Sex and the city doivent probablement souffrir d'anuptaphobie, la peur de ne pas se marier.

Parlons des néophobes. Un néophobe a peur de ce qui est nouveau. Beaucoup d'enfants sont néophobes, ils ne veulent pas goûter les aliments qu'ils ne connaissent pas !

Enfin savez-vous qu'un pantophobe est arachnophobe, agoraphobe, ornitophobe, pruritanophobe, placomusophobe, cumulophobe, thalassophobe, suiphobe, anuptaphobe et bien évidemment néophobe. Il a tout simplement peur de tout !

Ah, le pauvre, il ne goûtera jamais le carpaccio de betterave de la Cocotte.

Ah, le pauvre ! Il ne saura jamais quel goût subtil ont ces jolies betteraves, d'une couleur si inhabituelle que la Cocotte s'est empressée d'en cuisiner.

 

P1210182b.jpgIl vous faut :

2 ou 3 betteraves roses moyennes

La recette marche aussi avec des betteraves "normales", les betteraves rouges.

2 cuillères d'huile de colza

3 cuillères de vinaigre de cidre

du sel de Guérande

du poivre concassé pas trop fin

 

Épluchez les betteraves crues. A l'aide d'une mandoline ou d'une trancheuse électrique, détaillez de très fines rondelles de betteraves. Dressez-les joliment sur une assiette. Versez par dessus l'huile de colza, jaune comme l'intérieur de ces betteraves et le vinaigre de cidre. Salez et poivrez.

Et c'est tout.

Mettez au frais jusqu'au moment de servir en entrée.

Simple, non ? La Cocotte est complicophobe.

samedi, 11 septembre 2010

Oeufs Cocotte en tomates et mouillettes de polenta

 

Il était une fois une histoire d'amour entre une tomate et un oeuf. Une belle tomate des champs d'Isabelle et Patrick Ruhant à Pérenchies rencontra un oeuf tout frais du marché. Entre eux, ce fut le coup de foudre. La Cocotte, dans un plat, les maria et leur offrit de la polenta. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup de mouillettes.

P1190385b.jpg

Recette :

Facile : 1 Cocotte

Prix : 1 Caddie

Temps : 1 horloge

 

Pour 6 personnes

1 tomate moyenne et 1 oeuf par personne

100 gr de parmesan

80 cl d'eau

150 gr de polenta cuisson rapide

huile d'olive

poivre

 

Trois tomates.jpgFaites bouillir les 80 cl d'eau. Quand l'eau bout, versez la polenta en pluie, petit à petit et mélangez sans arrêter pendant 5 minutes.

Recouvrez un petit plat rectangulaire de film étirable et étalez la polenta chaude sur le plat. Laissez refroidir. Au besoin, mettez au réfrigérateur une petite heure.

Préchauffez votre four à 180°c.

Coupez le haut des tomates. Avec une petite cuillère, en faisant attention de ne pas les percer, videz les tomates. Vous pouvez les retourner et les laisser s'égoutter un peu.

Ensuite cassez un œuf dans chacune d'elle.

Déposez les tomates sur un plat à four et mettez-les à cuire dans le four jusqu'à ce que le blanc d'œuf devienne bien blanc. Cela devrait vous prendre 8 à 10 minutes.

Pendant ce temps, détaillez la polenta froide en bâtonnets d'1 cm sur 8, comme une belle frite et faites-les délicatement dorer sur toutes les faces, dans un peu d'huile d'olive.

Quand les tomates sont prêtes, disposez-les sur les assiettes, saupoudrez-les généreusement de parmesan et d'un peu de poivre et disposez vos bâtonnets à côté. Comme pour un œuf à la coque, trempez vos bâtonnets de polenta dans la tomate.

 

Produit :

C'est en été qu'il faut consommer les tomates. C'est là qu'elles sont les meilleures, juteuses, pulpeuses, parfumées ! Et ça dure jusqu'en octobre.

Manipulez-les avec délicatesse. Ne les mettez pas au réfrigérateur. Gardez-les au chaud, près de vous, dans la cuisine.

Dévorez-les le plus simplement du monde, avec un peu de fleur de sel et un filet d'huile d'olive.

En fin de saison, quand elles sont très bon marché, faites une cargaison de tomates et préparez-vous des coulis. Toute l'année, vous aurez l'été en bouteille.

Vous pouvez aussi les congeler, sans apprêt et les utiliser suivant vos besoins : pour les farcir, pour les incorporer à une sauce ou pour faire des jus ou une soupe.

 

Isabelle et Patrick Ruhant, La Cocotte.jpgProducteurs :

Isabelle n'aimait pas les hommes aux mains propres, Patrick aimait les filles qui n'aimaient pas les hommes aux mains propres. Ils étaient faits l'un pour l'autre. Suivant le sillon tracé par leurs parents, ils deviennent maraîchers. Ils s'aiment et sèment des légumes bio qu'ils vendent dans leur petit magasin, sur les marchés et dans une AMAP. Ce qu'ils préfèrent cultiver ? Les pommes d'amour, bien sûr ! Autrement dit, les tomates. Et plus elles sont bizarres, plus ils en cultivent : La Noire de Crimée, sombre et charnue, l'Andine cornue, en forme de poivron, la Rose de Berne ronde et pulpeuse... ou la Corazon en forme de cœur. C'est beau, l'amour...

Isabelle et Patrick Ruhant , maraîchers, 5 ruelle des prunes à Pérenchies, 0320086207

Magasin ouvert le vendredi après-midi

Présents sur les marchés à Linselles, le vendredi matin et Pérenchies, le samedi matin

Retrouvez cet article dans les pages régional de Version Femina, Edition Nord Pas-de-Calais du 4 au 11 septembre 2010 et sur le site de la Voix au féminin.

Odile Bazin, la Cocotte

jeudi, 09 septembre 2010

Rouelle à la sauge

 

P1210178b.jpgVous feriez quoi si vous étiez milliardaire ? Vous feriez des caprices, du genre feu d'artifice sur la baie de Nice, des bains au champagne dans votre jacuzzi sur votre yacht ? Vous loueriez 50 pingouins pour fêter vos 50 ans ? Cliquez donc sur ce lien vers la Voix du Nord et vous verrez ce que des milliardaires sont donc capables de faire, ça vous donnera des idées.

Hum, la Cocotte ne sait pas ce qu'elle ferait. Mais elle a toute sa vie pour y penser. Comme dirait sa mère, c'est pas demain la veille.

Peut-être qu'elle couvrirait de cadeaux ses poussins, son chéri, sa famille et ses amis ? Le problème, c'est qu'elle aurait rapidement beaucoup d'amis...

Elle pourrait partir faire 100 fois le tour du monde ? Le problème, c'est qu'elle ne verrait plus ses poussins, son chéri, sa famille et ses amis.

Elle pourrait se faire construire une immense maison, avec une immense cuisine et louer les services d'un grand ou de deux, trois, quatre cuisiniers qui lui feraient des plats chichiteux avec des noms à rallonge ? Le problème, c'est qu'elle n'aurait plus de recettes à mettre sur son blog.

L'autre problème, c'est qu'elle n'habiterait plus là où elle habite actuellement, qu'elle n'aurait plus les mêmes voisins et donc qu'elle n'aurait plus cette voisine qui lui donne de la sauge, sauge avec laquelle elle fait des sauces absolument magnifiques.

Et là, oui, là, ce serait un problème, un gros problème !

 

Il vous faut :

1 belle rouelle de porc

20 gr de beurre

2 cuillères à soupe de farine

de l'eau (50 cl)

1 oignon

1 gousse d'ail

un peu de thym

un petit bouquet de sauge fraîche

Sel et poivre

 

Faites fondre le beurre dans une cocotte. Faites -y dorer la rouelle de tous les côtés. Mettez-la de côté puis faites la même chose avec les oignons. Et l'ail ciselé. Saupoudrez de farine. Allongez à l'eau. Il faut obtenir une belle sauce pas trop épaisse. Remettez la rouelle, ajoutez le thym puis le petit bouquet de sauge. Salez et poivrez. Et laissez cuire pendant 1 h 30. Si vous utilisez une cocotte-minute, faites cuire tout doucement pendant 40 à 45 minutes. De toutes façons, plus ça cuite, meilleur c'est.

A la fin de la cuisson, coupez la rouelle en parts égales, retirez le bouquet de sauge et filtrez la sauce.

Accompagnez ce plat d'une bonne purée-maison. Dans cette purée, faites un petit volcan à l'aide d'une louche et emplissez-le de sauce.

La cocotte est sûre que les milliardaires ne font pas ça ! Ils sont bien trop occupés à faire leurs caprices.

lundi, 06 septembre 2010

Maquereaux pépites en papillote

 

P1180310b.jpgDans les champs jaune-or de Mentque-Nortbécourt,

La Cocotte vous emmène faire un petit tour,

Découvrir le produit d'Eric et Chantal Bouin, l'or de colza,

Véritable trésor pour qui en consommera,

Riche en oméga-3, acide gras essentiel.

Cette huile serait, dit-on, providentielle !

Colza, maquereau et mâche alliés,

C'est bon pour votre santé !

 

Recette :

Maquereaux pépites en papillote

Facile : 1 Cocotte

Prix : 1 Caddie

Temps : 1 horloge

 

P1190025c.jpgPour 4 personnes

4 beaux maquereaux

100 gr de cerneaux de noix

4 branches de thym frais

sel et poivre

mâche ou jeunes pousses d'épinards

5 cl d'huile de colza

5 cl de jus de citron

des graines de sésame blanc

du papier-aluminium

 

Lavez les maquereaux. Coupez-leur la tête et les ouïes. Ouvrez le ventre des poissons, videz-les de leurs entrailles et de la veine rouge qui longe l'arête centrale. Passez l'index sous l'arête, tout en haut et tirez-la délicatement jusqu'au bout. Enlevez ensuite toutes les arêtes qui resteraient. Nettoyez à nouveau les maquereaux et séchez-les bien avec un torchon propre.

Écrasez grossièrement les cerneaux de noix dans un sachet ou dans un bol à l'aide d'un pilon.

Prenez une grande feuille d'aluminium pour faire la papillote. Pliez-la en deux. Versez une cuillère d'huile sur le fond puis déposez un maquereau, peau contre alu. Parsemez de noix broyées et ajoutez la branchette de thym. Recouvrez d'une autre maquereau. Puis recommencez avec les deux derniers. Versez à nouveau un peu d'huile et fermez la papillote. Mettez-la au four préchauffé (150°c) pendant 20 minutes. Les 2 poissons ainsi reconstitués seront suffisants pour 4 personnes.

Assaisonnez une belle salade de mâche avec huile de colza et jus de citron. Salez et poivrez. Saupoudrez de graines de sésame et servez avec le poisson servi chaud ou froid.

 

 

Portrait :

P1180318c.jpgQu'est-ce que je pourrais bien faire de mon colza ? C'est la question que s'est posé Eric Bouin, en 2005. Un article dans la presse agricole lui donne une idée : de l'huile ! Il achète tout le matériel en Allemagne et démarre avec sa femme, la production de ce liquide doré, bourré de qualités diététiques, une huile pressée à froid comme une huile d'olive naturelle. Depuis, c'est une affaire qui roule. Les connaisseurs ne s'y trompent pas, des diététiciens, des cardiologues, des consommateurs avertis viennent faire leur provision annuelle de cette huile couleur ambrée, au goût subtil d'asperge.

L'or de colza, Eric et Chantal Bouin, http://www.fermedunortbert.fr/, 62890 Mentque-Nortbécourt

ebouin@wanadoo.fr

 

Retrouvez cet article dans les pages régional de Version Femina, Edition Nord Pas-de-Calais du 21 au 28 août et sur le site de la Voix au féminin.

Bonne lecture

Odile Bazin, La Cocotte

jeudi, 02 septembre 2010

Soupe fraîche de courgettes-tahineh-citron

P1190574c.jpgMonsieur le directeur,

Veuillez excuser ma fille Lala qui est en CE2 dans la classe de Mademoiselle Dupret. Elle a pris froid hier, le docteur est venu, il dit qu'elle doit rester une semaine au lit et manger de la bonne soupe de courgettes et tahineh. Pouvez-vous demander à Victor, son voisin de classe, qu'il lui prenne ses devoirs ?

Merci d'avance,

La Cocotte

Eh, c'est une excuse comme une autre !

Patrice Romain, un ancien directeur d'école vient de sortir un livre dans lequel il a compilé ces petits mots envoyés par les parents d'élèves plus ou moins sérieux. Des petits bijoux, retranscrits avec fautes et maladresses, résultat de 20 ans de travail, de sourires et de rires.

La Cocotte vous en offre quelques-uns.

Si vous avez des enfants qui reprennent le chemin de l'école dès aujourd'hui, ça vous donnera peut-être des idées... et ça vous fera certainement sourire. Le jour de la rentrée, ça fait toujours du bien. On a toujours une grosse boule dans le ventre, une autre non moins grosse dans la gorge quand on voit ses poussins franchir la grille de leur école.

Ça ne vous le fait pas ?

 

« Monsieur, dans le but de ne pas creusé la sécurité social, je n'ai pas amené Cyril au médecin. Je le remplace donc en m'escusant pour cause de diarée.

"Madame la maîtresse, il paraît qu'a la cantine les surveillants obliges Joris a finir son assiette meme si c'est degeueulasse !!! On est pas a Koh Lanta quand meme !!! Pouvez vous faire jouée de votre autoritée SVP ?

Merci d'avance vous etes gentille."

« Madame, en classe, quand vous en serez à la règle du pluriel des noms en « ou », pensez à insister auprès de certains de vos élèves sur les  "poux" : Frédéric en avait plein la tête hier soir... »

« Madame, vous me demandez un mot d'excuse pour le retard exceptionnel de Charlotte. Soit. Ne pensez-vous pas cependant qu'à l'heure où se prépare peut-être la 3° guerre mondiale il y a des choses plus importantes dans la vie ?

Salutations distinguées. »

 

mots d'excuse.jpgIl vous faut :

1 kg de courgettes

1 litre d'eau

2 bouillon-cubes (boeuf ou volaille)

1 branchette de thym

2 gousses d'ail

sel et poivre

2 cuillères à soupe de tahineh

10 cl de jus de citron

200 gr de feta écrasée

 

Epluchez les courgettes, détaillez-les en gros morceaux. Faites bouillir l'eau additionnée des bouillon-cubes, ail, thym, sel et poivre. Ajoutez les courgettes. Faites cuire pendant 30 minutes.

Laissez refroidir. Ajoutez la feta écrasée, le tahineh et le jus de citron et mixez votre soupe finement. Rectifiez l'assaisonnement.

Versez-la dans des verres. Décorez-les de rondelles de chorizo passées à la poêle ou de saucisson et servez frais.

Bonne rentrée à tous.

lundi, 30 août 2010

Strudel au chou

 

P1200965b.jpg- Alors la Cocotte, vos vacances ?

- Euh, mes vacances ? Euh, comme une poule....

Mouillées, liquides, trempées, détrempées, rincées, à tordre, à faire sécher, avec un parapluie, un K-way et une paire de bottes.

- Oh, pauvre Cocotte ! Mais c'était où ?

- Sur un axe Venise-Kiel, d'abord l'Italie puis l'Allemagne, avec une belle étape en Autriche.

L'Autriche ! Vous connaissez ?

Ce pays où tous les hommes ou presque portent des culottes de peau, avec de grosses chaussettes, de grosses chaussures, un chapeau vert et des bretelles brodées.

Ce pays où toutes les femmes ou presque déguisées en Heidi accompagnent leur mari en culotte de peau, en yodlant gaiement, pour rassembler les vaches perdues dans la vallée.

Ce pays où des nains de jardins côtoient des géraniums sur les fenêtres de maisons colorées.

Ce pays qu'on traverse en passant d'un tunnel à l'autre ou en longeant des centaines de lacs.

Ce pays où l'on fait des gâteaux qui mesurent plus de 20 cm de haut.

Ce pays où l'on aplatit des escalopes de porc jusqu'à en recouvrir une grande assiette, que l'on pane pour qu'elles deviennent viennoises.

Ce pays qui transforme tout en strudel.

Ah le strudel ! Vous connaissez ?

C'est un rouleau de pâte, étalé le plus possible, qu'on farcit habituellement de pommes  mais que les Autrichiens farcissent de tout ce qu'ils ont sous la main, légumes, fruits, viandes, géraniums, nains de jardin...

Un rouleau de pâte qui ressemble à un tunnel...

Le strudel au chou, vous connaissez ?

Il vous faut :

Pour la pâte à strudel :

250 gr de farine

100 ml d'eau tiède

1 oeuf

1 cuillère à soupe d'huile

du sel

Mélangez tous ces ingrédients. Formez une boule. Laissez-la reposer une heure au frigo. Étalez-la le plus finement possible en lui donnant la forme d'un rectangle.

 

Pour la farce :

1 quart de chou blanc

Un peu d'huile

1 poivron rouge

1 gousse d'ail

sel et poivre

quelques grains de cumin

 

collage.jpgRâpez le chou. Faites-le blanchir à l'eau bouillante pendant 2 minutes.

Faites chauffer une ou deux cuillères d'huile dans une casserole puis faites revenir le chou et laissez-le cuire à feu doux pendant 40 minutes. Détaillez un poivron en rondelles et ajoutez-les au chou. Faites de même avec la gousse d'ail. Salez, poivrez et ajoutez quelques grains de cumin, histoire d'aider à bien digérer le chou.

Quand c'est cuit, étalez le contenu de la casserole sur la pâte, roulez-la en la serrant bien pour former un gros boudin. Badigeonnez de lait ou de jaune d'oeuf et passez votre strudel dans un four chaud (160°c) pendant 30 minutes.

Si vous êtes paresseux, optez pour de la pâte feuilletée déjà prête. Ne la prenez pas en rond mais en carré que vous étalerez au rouleau. Vous pouvez au moins faire ça ! C'est pas trop demandé. Vous vous êtes tourné les pouces pendant 5 semaines alors....

Bonne rentrée à vous tous et bienvenue à trois nouveaux abonnés.

Revenez vite voir la Cocotte. Elle vous a ramené plein de bonnes recettes dans ses valises.