vendredi, 30 juillet 2010
Ham cloud
Quel point commun les villes de Brockville (Canada,), Porrentruy (Suisse), Roseville (USA), Seeb (Sultanat d'Oman) ou encore Abu-Gosh (Israel) ont-elles ?
Elles ont toutes établi un record à la con, la première a réalisé la plus grande omelette qui pesait près de 3 tonnes, la deuxième, le plus grand tiramisu, 782 kilos, la troisième, le plus gros sandwich, 2, 5 tonnes, la quatrième, le plus grand Kabsa du monde et enfin la dernière, la Cocotte en a déjà parlé, 4 tonnes d'houmous !
Et bien, la Cocotte, dans son coin, vient de réaliser le plus petit nuage au jambon du monde.
Comme ça, sans chichi, tout naturellement...
Elle n'a invité ni la presse, ni la TV, ni le Guinness Book.
Non, elle a fait ça pour elle et s'est décerné le record toute seule, pour le plaisir. Elle a remercié ses parents sans qui elle n'aurait jamais pu le réaliser, a envoyé mille baisers à ses enfants et son chéri et a épinglé son diplôme dans sa cuisine, sur le tableau.
Ce sont les vacances et avouons-le, la Cocotte n'a pas grand-chose à faire.
En vous donnant la recette, elle vous permet de relever le défi.
Etes-vous prêt ?
Il vous faut :
2 tranches de jambon blanc
1 pomme de terre froide, cuite à la peau
1 briquette de crème liquide
Sel et poivre
Facultatif : du paprika, 1 gousse d'ail
Épluchez la pomme de terre.
Dans un petit mixeur, mélangez le jambon et la pomme de terre.
Ajoutez petit à petit la crème liquide et mixez. Elle va monter en crème fouettée. Vous allez obtenir une mousse légère et magnifique.
Si vous voulez, ajoutez l'ail et le paprika pour donner du goût.
Enfin salez et poivrez.
Accompagnez votre plat de trucs à tremper, style chips mexicaines ou pas, carottes, radis, concombres.
Mine de rien, c'est un délice pour l'apéro.
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lundi, 26 juillet 2010
Des piadine
Ah, les piadine ! A la simple évocation de ce mot, la cocotte en connaît qui en bavent déjà.
Les piadine, vous connaissez ?
C'est une recette qui vient d'Italie et plus précisément d'Emilie-Romagne.
Cette région se trouve entre la Lombardie et la Vénétie au nord et la Toscane et les Marches au sud.
La ville principale est Bologne.
Or donc, la piadine, appelée Piè par les autochtones romagnoles, est préparée dans des petits kiosques le long des routes. Ces kiosques ont des couleurs imposées qui rappellent celles des parasols installés sur les plages de la Riviera.
La piadine est une galette faite de farine, d'eau et de saindoux, qu'on farcit de plein de bonnes choses comme de la roquette, de la coppa, du fromage, etc...
Il y en a même qui la tartinent de Nutella !
Quand vient l'été et avec lui, la roquette et les tomates rouges et pleines de goût, la Cocotte en fait et en refait, sans jamais se lasser ni lasser les autres. C'est un plat complet qu'on remplit suivant ses envies. Il faut juste avoir les bons produits.
Il vous faut :
pour une dizaine de piadine
500 g de farine
un peu d'eau tiède (25 cl)
un peu de sel
un peu de saindoux ou du beurre mou (50 g) ou de l'huile d'olive
un peu de levure
Vous mélangez tout ça pour faire comme une pâte à pain. Vous laissez reposer pendant 30 minutes.
Puis vous faites des petites boules que vous aplatissez au rouleau à pâtisserie pour en faire un disque de 25 cm environ.
Vous faites chauffer sur le feu une plaque en fonte et vous faites cuire vos piadine les unes après les autres. Une fois cuites, vous les couvrez pour éviter qu'elles sèchent.
Il ne faut pas plus de 2 ou 3 minutes pour les faire cuire.
Au moment de servir, vous les faites réchauffer un peu sur la plaque.
Et vous farcissez la moitié de la piadine de salade, style roquette, de rondelles de tomate, de coppa, de fromage type Mozzarella, de feuilles de basilic tout frais... Vous déposez un filet d'huile d'olive et vous fermez votre galette comme un livre, comme une demi-lune !
Et vous croquez à pleines dents dans ces galettes à tomber.
Si vous êtes paresseux, sachez qu'on peut en trouver des toutes-faites dans les bonnes épiceries italiennes mais aussi chez un hard-discounter allemand dont le nom commence et finit par L.
Chez ce « soldeur » teuton, elles sont moins bonnes que celles que vous ferez mais la Cocotte comprend les paresseux.
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jeudi, 22 juillet 2010
Poulet glacé d'Hanoï
Une petite recette subtilement parfumée à la lemon-grass, qu'en diriez-vous ?
Vous dites oui :
a. parce que vous êtes poli mais vous ne savez pas ce que lemon-grass signifie.
b. parce que vous savez ce qu'est la lemon-grass et vous savez que ça va être bon.
c. parce que vous aimez la Cocotte et que vous vous dites : "si elle en parle, c'est que c'est bon !"
Vous dites non :
a. parce que vous ne connaissez pas la lemon-grass et que vous ne voulez pas le dire.
b. parce que vous savez ce que c'est et que vous n'aimez pas.
c. parce que vous n'aimez pas la Cocotte et que vous vous dites : "mais qu'est-ce que je suis venu faire sur ce blog ?"
Allez, dites oui, vous allez tout savoir sur la lemon-grass !
C'est une espèce de poacée, tout comme le bambou, le chaume, connue sous les noms aussi divers qu'exotiques de citronnelle d'Inde, de Madagascar, de Malabar ou de Cochinchine. En infusion, dans les curries ou dans les soupes, elle apporte une saveur fortement citronnée.
Vous voyez, c'était pas long et en plus, ça va être bon.
Il vous faut :
1 poulet
2 branches de citronnelle (à acheter dans les épiceries asiatiques)
3 cuillères à café de gingembre moulu
du poivre vert frais (à acheter dans les épiceries asiatiques)
Si vous n'en trouvez pas, un petit pot de poivre vert en saumure fera l'affaire.
1 oignon
du sel
de l'agar-agar ou des feuilles de gélatine
du persil
Désossez complètement votre poulet. Ne jetez rien sauf les abats.
Faites bouillir une marmite d'eau. Parfumez-la avec la citronnelle, le gingembre, le sel et la carcasse du poulet. Laisser bouillir pendant une bonne quinzaine de minutes. Puis ajoutez vos morceaux de poulet, réduisez le feu et laissez cuire encore 30 minutes.
Épluchez l'oignon et coupez-le en très fines rondelles. Décorez-en le fond d'une jolie terrine qui pourra contenir le poulet.
Rangez également dans la terrine vos morceaux de poulet égouttés.
Filtrez 150 cl de bouillon. Versez-le dans une casserole, faites bouillir et faites fondre vos feuilles de gélatine ou deux cuillères à café d'agar-agar dilué dans un peu d'eau. Ajoutez les branches de poivre vert frais. Laissez cuire à petits bouillons pendant 3 ou 4 minutes puis versez sur le poulet. Au dernier moment, ajoutez du persil ciselé.
Récupérez le poivre dans le bouillon et ajoutez-le dans la terrine, pour faire joli et pour donner du goût.
Laissez refroidir puis mettez-la au réfrigérateur au moins 12 heures pour que la gelée prenne.
Ce sera idéal pour un pique-nique et ça vous changera du sempiternel poulet rôti.
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lundi, 19 juillet 2010
Cukinia and sweet potato soufflé
Non, la Cocotte ne fait pas collection de courgettes ! Elle fait collection de tas de choses, canards en plastique, boîtes de concentré de tomates, pavés, camions de bières... mais pas de courgettes. Pourtant elle en reçoit de partout. Elles pleuvent sur elle comme les grenouilles dans « Magnolia ».
Si cette année n'est pas une année à pépins et à noyaux, c'est une année à courgettes.
Alors elle se casse la tête à trouver des recettes. Il faut tromper l'ennemi, user de subterfuges parce que tout le monde dans le poulailler ne partage pas son amour des cucurbitacées.
Parfois elle n'a qu'à traduire un mot et quand elle amène le plat à table, ça passe preque comme une lettre à la poste.
Aujourd'hui, leçon de polonais. Répétez avec elle : cukinia !
Vous connaissez maintenant un mot en polonais, courgette.
Il n'est pas aisé à placer dans une discussion mais il est mignon, non ?
Si vous aimez les courgettes, vous allez être servi. Et si vous n'aimez pas, vous allez être servi aussi !
Voilà un plat à manger chaud ou froid, au goût délicat d'orzech kokosowy. Deuxième mot en polonais, la noix de coco ! Deux mots, ça suffit pour aujourd'hui.
Il vous faut :
500 gr de courgettes
500 gr de patate douce
1 boîte de 400 ml de lait de coco
1 oeuf
du thym
sel et poivre
Coupez en rondelles, courgettes non épluchées et patate épluchée. Mélangez dans un saladier lait de coco et oeuf. Salez, poivrez le liquide.
Alternez dans un plat qui va au four, une couche de courgettes et une couche de patate.
Versez le mélange lait de coco et oeuf. Faites cuire à 180°c pendant une trentaine de minutes.
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samedi, 17 juillet 2010
Brochettes de bœuf au Maroilles
Quand vient l'été, l'homme du Nord fait rentrer du charbon...de bois et sort son barbecue. Docteur ès-merguez option retournage de saucisses, lui seul maîtrise l'art du feu. Réussira-t-il à griller parfaitement ce que la Cocotte a concocté ? Des brochettes japonisantes au bœuf de l'élevage des Flayelles à Ohain...
Recette
facile : 1 Cocotte
prix : 2 caddies
temps : 2 horloges
Pour 6 personnes
400 gr de filet de bœuf
1 Maroilles mignon
2 c.à.s de miel
5 c.à.s de sauce soja
poivre en grains
sésame
piques à brochettes en bois
Mettez quelques minutes la viande au congélateur pour la découper plus facilement.
Quand la viande est assez dure mais pas congelée, détaillez de fines tranches de 3 mm. L'idéal est d'avoir une trancheuse. Mais on y arrive très bien sans !
Découpez votre Maroilles en tranches.
Prenez en sandwich un pique à brochette avec le fromage et roulez le bœuf tout autour du fromage en serrant bien. Serrez surtout au bout des brochettes pour éviter que le fromage coule.
Préparez la marinade avec le miel et la sauce soja. Écrasez grossièrement les grains de poivre et parsemez-en vos brochettes. Déposez votre plat au réfrigérateur et laissez mariner 1 heure.
Appelez l'homme de la maison ou le voisin et demandez-lui d'allumer le barbecue.
Quand il juge que les braises sont bonnes, donnez-lui les brochettes et laissez-lui les cuire.
2 ou 3 minutes suffiront, le temps que le fromage fonde.
Au moment de servir, saupoudrez de sésame et accompagnez ce plat estival d'une belle salade aux pousses de soja avec une vinaigrette à la moutarde.
Le reste de l'année, vous pouvez également griller ces brochettes à la plancha ou au barbecue électrique.
Là, l'homme se sent moins utile mais il a l'habitude !
Producteurs : Ghislaine et Christophe Destailleurs
Dans les années 90, Ghislaine et Christophe Destailleurs quittent la métropole Lilloise et ses terres rares et polluées et s'installent dans une grande ferme à Ohain. Là, dans ce coin de verdure, ils décident de produire des Limousines, de belles bêtes à viande. Ils élèvent également des porcs qu'ils transforment en bons jambons et saucissons. Ambassadeurs de la marque Parc (produit du parc naturel régional de l'Avesnois), ils préservent le bocage et entretiennent les haies, symboles de ce terroir. Dans le calme et en famille, ils vendent leur viande à des clients très fidèles, qui savent ce qui est bon.
Elevage des Flayelles, 49, rue de Momignies 59132 Ohain, 0327604588
Trucs et astuces
Pour réussir vos grillades de bœuf, ne prenez pas n'importe quel morceau.
De fines tranches de filet et de faux-filet seront parfaites à enrouler autour d'ananas, de pommes, de légumes en tous genres.
Pour les brochettes, vous pourrez faire des cubes dans de la macreuse, du gîte ou du plat-de-côtes. Mais faites mariner la viande plusieurs heures pour la rendre plus tendre.
En revanche, vous n'aurez pas besoin de faire mariner du rumsteck, du filet ou du faux-filet, sauf si vous voulez donner un goût particulier à votre viande, comme dans la recette de la Cocotte.
Huilez très légèrement votre viande et saisissez-la à chaleur vive.
Retrouvez cet article dans les pages régional de Version Femina, Edition Nord Pas-de-Calais du 19 au 25 juillet et sur le site de la Voix au féminin.
Bonne lecture
Odile Bazin, La Cocotte
Publié dans Cuisine, Cuisine du Nord, Viandes | Tags : ghislaine et christophe destailleurs, élevage des flayelles, ohain, brochette de boeuf, maroilles | Lien permanent | Commentaires (6) | Facebook |
mercredi, 14 juillet 2010
Turron Cherry Clafoutis
La Cocotte se plaignait dimanche de n'avoir que deux malheureuses poires sur son poirier, alors que l'an dernier l'arbre ployait sous le poids de grosses poires juteuses et délicieuses. Son amie au chapeau violet lui dit alors que cette année était une année à noyaux et que l'an dernier, c'était une année à pépins.
Intriguée, la Cocotte se mit en quête de dictons de jardiniers, éclairés souvent par le bon sens puisqu'éprouvés depuis des centaines d'années.
Et voilà ce qu'elle trouva : A la Saint-Marc, s'il tombe de l'eau, il n'y aura pas de fruit à couteau.
Fruit à couteau, fruit à pépin, c'est pareil, non ?
Il a donc plu le 25 avril ! Voilà pourquoi nous n'aurons pas de poires.
Tout s'expliquait !
Sauf qu'en continuant ses recherches, elle trouva ce dicton :
A la Saint-Marc, s'il tombe de l'eau, il n'y aura pas de fruit à noyaux. Le même dicton mais pour les cerises, les prunes, les pêches...
Sauf que celui-là ne marche pas cette année. Des fruits à noyaux, y'en a des tonnes et notamment des cerises !
La Cocotte en déduit que le 25 avril, il a fait un temps de brun entrecoupé d'éclaircies.
Aujourd'hui c'est la sainte Camille. Il n'y pas de dicton. Qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il fasse grand beau, il ne passera rien dans nos jardins !
La Cocotte vous propose celui-ci : A la Sainte-Camille, si tu as des cerises, les idées de recettes fourmillent.
Pour réaliser ce clafoutis à tomber, il vous faut :
1 kg de cerises
100 gr de turron, nougat espagnol, choisissez du nougat mou.
1 oeuf
1 briquette de crème liquide
Ecrasez le turron dans un petit saladier. Cassez un œuf sur le turron et versez la crème liquide. Mélangez vigoureusement.
Répartissez vos cerises dans des petits moules à cake ou un moule « normal » puis versez votre préparation turron/oeuf/crème par dessus.
Mettez à cuire dans un four chaud (160°c) pendant une petite vingtaine de minutes. Mangez tiède ou froid.
Recette spécialement dédicacée à une nouvelle abonnée, Nathalie qui, quand vient l'été, se gave de cerises et aux 2 Camille, fidèles du blog.
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samedi, 10 juillet 2010
Zucchini lasagna
Si vous avez deux secondes ou un tout petit peu plus, voici une fois de plus, une recette avec des courgettes.
C'est la saison alors on en profite.
Il vous faut :
2 courgettes
500 gr de chair à saucisse ou 250 gr de chair à saucisse et 250 gr de boeuf
Ou mélange boeuf-mouton ou que du boeuf...
1 oignon
1 gousse d'ail
des feuilles de menthe
1 oeuf
du fromage tur, du Beyaz peynir ou de la feta
des tomates
Un peu d'huile d'olive
Sel et poivre
Lavez les courgettes, coupez-les en rondelles. Faites de même pour les tomates.
Dans un saladier, mélangez la viande choisie, l'oignon et l'ail émincé, l'oeuf et la menthe. Salez et poivrez.
Puis dans un moule à cake ou des petits moules, versez un filet d'huile, déposez une première couche de courgettes puis les tomates, puis la viande, puis une fois fois courgettes et tomates et terminez par des tranches fines de fromage turc.
Passez à four chaud à 170°c pendant 25 à 30 minutes. Dégustez chaud avec un peu de semoule ou froid avec de la salade.
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lundi, 05 juillet 2010
Cassole aux fruits d'été
La cocotte vous l'a dit, c'est l'été aussi pour elle. Alors elle se la joue cool avec des recettes toujours testées et approuvées mais moins de textes.
La Cocotte a le droit aussi de se reposer.
Voici une petite recette à manger sous le parasol, pour terminer un petit verre de rosé bien frais, bien agréable.
Il faut simplement aller sur le marché, acheter les fruits de saison et en dix minutes, c'est prêt !
Ca vous dit ?
Il vous faut :
3 figues fraîches par personne
3 abricots par personne
1 goutte d'huile d'olive par personne
1 cuillère à café de miel d'acacia par personne
1 palet breton par pesonne
1 branchette de thym
de la galce à la vanille (facultatif)
Lavez vos fruits, coupez-les en deux. Enlevez le noyau des abricots.
Dans une petite cassole qui va au four, mettez une petite goutte d'huile d'olive puis alternez une moitié de figue, une moitié d'abricot. Répétez cinq fois l'opération. Ca vous fait donc trois figues et trois abricots par personne. Ecrasez vos palets et parsemez-en vos fruits.
Versez une belle cuillère à café de miel par dessus et déposez une branchette de thym.
Quand toutes vos cassoles sont prêtes, passez-les dans un four chaud (160/170°c) pendant 10 minutes.
Laissez un peu refroidir à la sortie puis déposez une belle boule de glace pour terminer.
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samedi, 03 juillet 2010
Rosa cotta à la rhubarbe
Comment mangerez-vous ce dessert ? Attaquerez-vous la crème et enfin les fruits ? Mélangerez-vous intimement fruits et crème ? Passerez-vous à travers la ricotta, la ferez-vous dégouliner sur les fruits pour tout manger ? Pour la Cocotte, ce sera comme ça. Et Christophe Drieux, le producteur de fraises de Broxeele ? Il fera comment ?
Recette :
Facile : 1 Cocotte
Prix : 1 Caddie
Temps : 3 horloges
500 gr de fraises
500 gr de rhubarbe
1 morceau de betterave rouge crue
2 c.à.s de fécule de pomme de terre
150 gr de sucre en poudre
100 gr de ricotta
5 cl de lait
Lavez les fruits soigneusement. Équeutez les fraises, enlevez les fils de la rhubarbe et détaillez-la en tronçons de 2 cm.
Dans une casserole, déposez les fraises, ajoutez 75 gr de sucre. Faites cuire à feu doux 8 à 10 minutes.
Quand les fraises sont molles, délayez 1 cuillère de fécule dans un peu d'eau et versez ce mélange sur les fraises.
Laissez cuire à petits bouillons 1 minute pour que le mélange épaississe. Arrêtez la cuisson.
Dans une autre casserole, faites exactement la même chose pour la rhubarbe. Ajoutez un beau morceau de betterave rouge crue pour obtenir une jolie couleur rose.
Goûtez et au besoin, rectifiez en sucre.
Quand la rhubarbe est cuite, enlevez le morceau de betterave (sinon, c'est pas bon !) et arrêtez la cuisson.
Laissez refroidir vos deux casseroles et mettez-les au réfrigérateur.
Au moment de servir, battez la ricotta fraîche au mixeur en ajoutant un peu de lait.
Dans de jolies coupes, alternez une couche de fraises, une couche de rhubarbe jusqu'en haut, vous obtiendrez un joli camaïeu de rose. Enfin terminez par une cuillère de ricotta.
Le producteur : Christophe Drieux
Ras-le-bol de la quantité, vive la qualité ! Tel est le credo de Christophe Drieux le rebelle. Depuis 2006, cet agriculteur ramène ses fraises sans pesticides, dans les circuits courts, du producteur au consommateur. Dans ses champs, tout est une question d'équilibre. Des coccinelles sont là pour combattre les pucerons. Des haies sont plantées pour attirer des insectes qui détruisent les acariens. Savant dans ses champs, il l'est aussi dans son laboratoire. S'il a choisi deux variétés de fraises bien particulières, pour leur goût et leur couleur, c'est pour mieux les transformer en verrines et gâteaux givrés, légers à souhait, sans conservateur ni colorant ! A fondre de plaisir !
Aux Délices à la Fraise, Christophe Drieux, 10, route de Saint-Omer, à Broxeele, 03 28 62 41 94, drieuxc@wanadoo.fr
Trucs et astuces
Faites comme Christophe, choisissez vos fraises selon ce que vous voulez en faire.
Pour des sorbets, des gâteaux, prenez une fraise bien rouge, belle à l'œil et au goût, comme la cireine.
Pour la déguster telle quelle, prenez l'annabelle, pour son goût de fraise des bois, tout comme la mara des bois, la gariguette ou la grosse darselect, produite à Phalempin.
Ne mettez pas vos barquettes au réfrigérateur. Les fraises n'apprécient pas les différences brutales de température. Elles seront bien dans la cave.
Équeutez-les juste avant de les manger.
Dégustez-les sucrées, arrosées de jus de citron ou d'orange voire de vinaigre, poêlées au beurre, au caramel, au chocolat....Arrête, la Cocotte, tu te fais du mal !
Retrouvez cet article dans Version Femina, édition Nord-Pas-de-Calais, semaine du 5 au 11 juillet 2010 et sur le site lavoixaufeminin, rubrique Cuisine.
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jeudi, 01 juillet 2010
Timbale courgettes-aubergines
Longtemps je me suis levée de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie allumée, mes yeux s'ouvraient si vite que je n'avais pas le temps de me dire : « Je m'éveille. » J'allais alors dans la cuisine et préparais les repas de la journée, quand le soleil n'alanguit pas l'élan, quand les paupières des enfants sont closes depuis dix heures, quand l'éboueur s'ébroue dehors et que le coq ânonne au loin.
Je concoctais des timbales émeraude et pourpre où une gelée tomatée emprisonnait courgettes et aubergines. Le soir venu, je servais ce mets aux enfants éveillés, à l'époux revenu et fourbu, avant d'aller au lit, repue et détendue, pour le jour d'après, me lever à nouveau de bonne heure...
A la recherche du temps perdu, La Cocotte, juillet 2010
Il vous faut :
500 gr de courgettes
500 gr d'aubergines
500 ml de coulis de tomates
5 feuilles de gélatine
un peu d'ail
du thym frais
sel, poivre
basilic
anchois, facultatif
Versez le coulis de tomates dans une casserole et faites chauffer. Ajoutez de l'ail moulu, salez et poivrez. Dès que ça bouillonne légèrement, faites fondre les feuilles de gélatine dans le coulis, mélangez bien pour qu'elles se dissolvent. Puis arrêtez la cuisson. Laissez refroidir.
Lavez les courgettes et les aubergines. Détaillez ces légumes dans la longueur, le plus finement possible, 2 à 3 mm. Si vous avez une trancheuse, c'est l'idéal.
Faites cuire à l'eau les courgettes et les aubergines séparément. Il ne faut que quelques minutes, 5 ou 6 pas plus.
Dans des jolis ramequins ou verres transparents, superposez un peu de coulis de tomates, courgettes puis aubergines, recommencez, coulis de tomates, courgettes et aubergines. Intercalez de temps en temps, un filet d'anchois ou deux, si vous aimez. Et n'oubliez pas d'ajouter le thym frais. Puis terminez par du coulis. Mettez au réfrigérateur et laissez la gelée prendre pendant 6 à 8 heures. Démoulez délicatement, si vous voulez, et décorez d'une feuille de basilic.
C'est délicieusement frais, affreusement bon !
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lundi, 28 juin 2010
Tarte pécan-érable
Elles sont belles, mes noix de pécan, elles sont belles !
Et vous avez vu mon sirop d'érable, comme il est beau ?
Aujourd'hui, c'est la foire à l'anti-oxydant.
Voici deux ingrédients qui vont si bien ensemble.
Un petit mix-and-match et nous voilà avec une tarte, riche en calories, reconnaissons-le... mais aussi en anti-oxydants !
En route pour le Québec ! Youhou !
Il vous faut :
1 rouleau de pâte feuilletée
2 oeufs
200 gr de crème fraîche
50 gr de cassonade
100 gr de noix de pécan
10 cl de sirop d'érable
Déroulez le rouleau de pâte et déposez-la dans un plat qui va au four.
Séparez les blancs des jaunes d'œufs. Dans un grand saladier, montez les blancs en neige.
Dans un autre, mélangez jaunes d'œufs, crème fraîche et cassonade.
Puis assemblez les deux saladiers en soulevant délicatement pour ne pas "casser" la crème.
Étalez ce mélange tout léger sur le fond de tarte. Déposez les noix de pécan de façon régulière sur la crème.
Et mettez au four, à 160°c, pendant 20 à 25 minutes.
A la sortie du four, versez le sirop d'érable sur la tarte et laissez refroidir au réfrigérateur.
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vendredi, 25 juin 2010
Steak de Polac
- « Tiens, Copine, j'ai trouvé ça pour toi. Je me suis dit que tu en ferais bien quelque chose ! »
- « Oh, mais comme c'est gentil, un pot de raifort ! Mais bien sûr que je vais en faire quelque chose ! »
Ah, elles sont sympas, les copines de la Cocotte !
Le raifort, vous connaissez ?
C'est une plante de la même famille que le chou. Dans la cuisine, on utilise sa racine et on en fait un condiment qui ressemble à la moutarde. Dans les pays de l'Est, son usage est très répandu, en Allemagne, Pologne, Hongrie... En France, c'est du côté de l'Alsace qu'il faut chercher si vous voulez en consommer.
Les Japonais utilisent la même variété de plante pour faire du wasabi.
La Cocotte avait, dans son frigo, ce joli pot de raifort à la betterave et des petits fromages de chèvre frais. Elle s'est dit que cette union ne serait absolument pas contre-nature.
Un p'tit coup de fourchette et hop, voici un steak de Polac ! Jeu de mot lourd mais bon, c'est le weekend, bientôt les vacances, beaucoup de boulot... Un peu d'indulgence, s'il vous plaît !
Il vous faut :
1 grosse cuillère de raifort rouge ou naturel
100 gr de fromage de chèvre frais
1 steak par personne
1 pomme de terre par personne
des gros cornichons polonais
du « Pumpernickel », du pain noir allemand ou d'Europe de l'Est
Faites cuire vos pommes de terre à la peau dans de l'eau bouillante.
Dans un bol, écrasez le fromage et ajoutez le raifort. Le fromage va adoucir le goût très prononcé de la racine de raifort et avec la betterave, vous obtiendrez une crème d'un rose charmant !
Faites griller vos steaks. Salez et poivrez.
Découpez les cornichons dans la longueur et présentez-les joliment sur une assiette.
Déposez sur l'assiette des petits morceaux de pain noir, une cuillère de sauce et la pomme de terre ouverte en deux. Puis terminez par le steak. Trempez viande et pain dans la sauce.
Hum, c'est un régal !
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mardi, 22 juin 2010
Riz pois-carottes à la Cathy
A quel âge devient-on un homme, un vrai, un tatoué ?
Certains pensent qu'on est homme, le jour où on a son premier couteau, le jour où on arrive à faire pipi debout, le jour où on allume son premier barbecue, le jour où on retient l'anniversaire de sa mère...
D'autres disent à leur fils, tu seras un homme si tu peux être dur sans jamais être en rage, si tu peux être brave et jamais imprudent, si tu sais être sage, sans être moral ni pédant,
D'autres encore leur disent qu'il suffit de sauter dans leur slip pour être un homme.
Est-il vrai que, si à 50 ans, on n'a pas de Rolex, on a raté sa vie ?
Est-ce qu'on rate sa vie quand on ne devient pas un homme ?
Et chez une femme, quelles sont les grandes étapes qui feront d'elle une vraie Madame ?
Quand elle réussit sa première omelette ? Quand elle marche avec des escarpins signés Manolo Blahnik... sans se tordre les chevilles ? Quand elle a vu le loup ?...
C'est quoi la Rolex de la femme ?
Et si on disait : « Si tu n'as pas de belle casserole à 28 ans, c'est que t'as raté ta vie. »
Pour ses 28 ans, le mari de la Cocotte lui a offert le nec plus ultra de la cuisinière, le Graal de toute ménagère, le meilleur du magasin d'ustensiles de cuisine, la Rolls Royce des casseroles.
Aaaaahhhh, elles sont belles, les casseroles de la Cocotte !
Et comme la Cocotte va s'attacher à elles, alors qu'elles, elles n'en ont pas le droit, comme elle va les garder à vie, c'est écrit sur l'étiquette, comme elles ont déjà une âme, la Cocotte les a baptisées.
Les deux premières de la série s'appellent Cathy et Catarina. Mais comme elles coûtent un bras, voire deux bras, le mari de la Cocotte n'aura jamais de Rolex...
Et si, tout simplement, on était un homme quand on faisait plaisir à sa chérie ?
Pour étrenner Cathy, la Cocotte lui a offert des petits pois frais, les meilleurs du marché, et des carottes nouvelles, les meilleures aussi. Rassurez-vous ! Dans des casseroles moches, ça marche aussi !
800 gr de pois à écosser
1 botte de carottes nouvelles
1 cuillère d'huile d'olive
500 gr de sauté de porc
1 gros oignon
1 gousse d'ail
1 sachet de Spigol ou des filaments de safran
500 gr de riz Arborio (pour le risotto)
de l'eau
sel et poivre
Du parmesan pour servir
Écossez les petits pois, lavez-les. Épluchez les petites carottes si elles ne sont pas bio et coupez-les en rondelles de 3 mm. Faites-les cuire dans une casserole d'eau pendant 7 à 8 minutes et réservez.
Épluchez l'oignon et l'ail et ciselez-les.
Dans une grande sauteuse, faites chauffer l'huile. Faites revenir votre sauté de porc coupé en dés, l'oignon et l'ail. Saupoudrez de spigol ou mettez quelques filaments de safran.
Ajoutez le riz, mélangez jusqu'à ce que le riz soit translucide. Puis ajoutez de l'eau petit à petit.
Salez et poivrez. Laissez cuire le temps indiqué sur le paquet de riz en ajoutant régulièrement de l'eau. 2 ou 3 minutes avant la fin, ajoutez pois et carottes. Rectifiez l'assaisonnement.
Au moment de servir, proposez du parmesan fraîchement râpé.
Puis lavez votre casserole et posez-la bien en évidence dans votre cuisine rangée pour l'occasion et regardez-la, énamourée ! Oh, comme elle est belle !
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dimanche, 20 juin 2010
Isbergues soda
Z'avez jamais envie de finir les pots de crème chocolat des enfants ? De leur piquer des bonbons offerts par Mamie ? De faire des concours de bulles de chewing-gum avec vos collègues de bureau ? Comme quand vous étiez petit ! Pas de souci ! La cocotte, ça lui arrive aussi ! Elle, avec une paille, une boule de glace et du groseillé d'Artois, elle se fait un ice-cream soda parfaitement régressif. Ça vous dit ?
Recette : Isbergues Soda
Facile : 1 Cocotte
Prix : 2 Caddies
Temps : 2 horloges
Pour 6 personnes
une boîte de lait concentré sucré
3 œufs très frais (séparez jaunes et blancs)
1 briquette de crème liquide
Pour les adultes, 1 bouteille de Groseillé d'Artois ou de vin de groseilles très frais
Pour les enfants, de la limonade et du sirop de groseilles
des pailles
1. Dans une cocotte, déposez la boîte de lait concentré et couvrez-la d'eau. Fermez et mettez la cocotte sous pression. Faites cuire pendant 45 minutes. Sortez la boîte de lait et laissez-la refroidir complètement. L'idéal est de laisser la boîte au réfrigérateur pendant quelques heures. Si vous ne pouvez pas attendre, passez la boîte sous l'eau puis mettez-la un peu au freezer.
2. Mélangez le contenu de la boîte de lait concentré aux 3 jaunes d'œufs. Battez les blancs en neige et la crème liquide en chantilly et incorporez-les délicatement au mélange.
3. Mettez au congélateur ou mieux dans une sorbetière ! Vous pouvez également vous amuser à les mettre dans des bacs à glaces-bâtonnets. On est régressif ou on ne l'est pas !
4. Au moment de servir, servez dans de jolis verres, le vin de groseilles (pour les grands) ou la limonade au sirop (pour les petits) puis formez des boules de glace et déposez-les délicatement dans chaque verre. La glace va rester en surface ! Plantez-y alors une paille, fermez les yeux et dégustez !
Producteur :
Que fait Eric Matton quand son emploi dans une imprimerie lui en laisse le temps ? Va-t-il à la pêche ? Au café ? Au match de foot ? Non ! Il cultive son jardin. Mais Eric est un peu particulier, il est « monomaniaque du groseillier ». Il ne fait pousser que ça. Il aime ça, c'est sa passion. Que voulez-vous ! Ça ne s'explique pas. Et que fait-il de ses groseilles ? Un vin pétillant qu'il a baptisé Groseillé d'Artois, sec, demi-sec et doux. Et que fait-il de son vin ? Il le vend dans son jardin, aux chalands qui viennent le voir, parfois de très loin. Il est comme ça, Eric. Ça ne s'explique pas !
Eric Matton, groseilledartois@yahoo.fr
118 rue de Guarbecque
Isbergues
Retrouvez cet article dans Version Femina, édition Nord-Pas-de-Calais, semaine du 21 au 28 juin 2010 et sur le site lavoixaufeminin, rubrique Cuisine.
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jeudi, 17 juin 2010
Courgettes Philo
Pourquoi Diogène mangeait-il cru ? Rousseau était-il végétarien par dégoût de la viande ? Pourquoi Kant déclarait que gloutonnerie et ivrognerie étaient des vices ? A-t-il testé ? Pour purifier l'esprit, doit-on d'abord purifier les corps, comme Nietzsche le dit ? Pourquoi Sartre considérait-il l'alimentation comme la fonction vile de boucher un trou ? Pourquoi consommait-il autant de cigarettes, de barbituriques ou d'alcool ? Que lui inspirait la nécessité de se nourrir ?
Comme Michel Onfray, dans « le ventre des philosophes », invitez donc à un banquet tous ces messieurs et étudiez leur façon de manger.
Puis répondez à la question suivante : Peut-on comprendre les conceptions des philosophes à partir de leurs choix culinaires ?
Et la fille de la Cocotte, elle va manger quoi en sortant de ses 4 heures de philo ? Et Dieu dans tout ça ?
Allez, voici une recette végétarienne, cuite mais froide, sans alcool, ni fioriture ou alors très peu, presque naturelle, qui purifiera les corps et les cerveaux en ébullition des élèves de terminale qui passent le bac philo ce matin.
Des courgettes en salade. Il fallait y penser !
Il vous faut :
500 gr de courgettes
2 gousses d'ail
du basilic
du citron
de l'huile d'olive
de la féta
des olives noires
Lavez bien les courgettes, jetez les bouts puis coupez les courgettes en 4, dans le sens de la longueur ensuite recoupez en gros cubes. Faites bouillir une casserole d'eau. Plongez les morceaux de courgettes 3 ou 4 minutes, le temps que la lame d'un couteau passe sans trop de résistance à travers le légume.
Puis égouttez et passez doucement sous l'eau froide.
Dans un saladier, déposez vos courgettes bien refroidies, salez, poivrez, ajoutez l'ail ciselé, l'huile d'olive, le jus de citron, le fromage de féta coupé en dés, le basilic ciselé et les olives noires.
Après avoir mangé cette salade toute fraîche, vous aurez peut-être des forces pour répondre aux questions suivantes :
Faire son devoir sans être heureux, est-ce toute la morale ?
Doit-on toujours chercher à savoir la vérité ?
L'homme a-t-il besoin de l'art ?
Puis-je invoquer le cours de l'histoire pour m'excuser de n'avoir pas agi ?
Ou encore qui peut me dire ce que je dois faire ?
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mardi, 15 juin 2010
Salade de radis jolie, jolie, jolie
Vous avez remarqué que c'était la saison des radis ? Elle dure pas mal de temps la saison des radis ! Si vous regardez bien, toute l'année, vous en trouvez des radis. Mais le problème, c'est que toute l'année, vous ne trouvez pas forcément d'idée de recettes à base de radis.
Au bout de deux, trois, quatre mois, on a beau aimer les radis, ça finit par lasser !
Vous les mangez comment, les radis ? La Cocotte prend du pain frais, une noisette de beurre, du sel fin. Elle tartine de beurre le pain frais, trempe le radis dans le sel et croque alternativement pain et radis.
Mais ce régime-là, pendant quatre mois, six mois, huit mois, ça finit par lasser.
Alors avant d'en avoir marre, avant de craquer et de ne plus croquer, voici une petite recette piquée en Allemagne. Les Allemands n'ont peur de rien, ils font parfois des choses en cuisine qui nous dépassent mais le résultat est souvent très bon. La Cocotte paraphrase Audiard et déclare que les Allemands, c'est comme les cons, ils osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît ! Vous allez voir !
Il vous faut :
1 botte de radis
2 pommes bien acidulées
1 yaourt nature
jus d'un citron
1 cuillère à café de moutarde
50 gr de leerdammer, d'emmental ou de mimolette
un peu de persil ciselé
sel, poivre
Lavez soigneusement les radis et découpez-les en biseau pour faire beau.
Épluchez les pommes, coupez-les en quartiers, enlevez les pépins et recoupez-les en petits morceaux, itou pour faire beau. Versez un peu de jus de citron pour éviter que les pommes noircissent.
Découpez le fromage en fines tranches puis en bâtonnets égaux... également pour faire beau !
Mélangez le yaourt, la moutarde, le jus de citron, le persil,le sel, le poivre.
Dans un verre, alternez radis en biseau, pommes en morceaux et fromage en bâtonnets égaux et servez votre sauce au yaourt à côté.
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samedi, 12 juin 2010
Gâteau rhubarbe et pavot
Parce que c'est l'anniversaire de sa copine Viviane, parce que Viviane n'a pas toujours le temps de cuisiner, parce que Viviane doit avoir dans son jardin un pied de rhubarbe.
Parce que c'est l'anniversaire de Muriel, parce que la Cocotte aime les mots de Muriel.
Parce qu'il y a 2 jours, c'était l'anniversaire de la poulette de la Cocotte, parce que la poulette de la Cocotte aime la rhubarbe, parce que la poulette a dans son jardin un pied de rhubarbe.
Parce que la Cocotte n'a pas le temps de cuisiner ce weekend, dans la série « Recettes de feignasse » que la Cocotte aime, voici un dessert qui ne vous prendra que 2 minutes à préparer. Le reste du temps de la recette est consacré à la cuisson.
Parce que vous n'êtes pas un four.
Parce que vous avez bien 2 minutes.
Et parce que c'est bon, voici 12 bonnes raisons de faire cette recette !
Il vous faut
700 gr à 1 kg de rhubarbe
2 cuillères à soupe de crème fraîche
du sucre
2 œufs
1 boîte de conserve de pavot sucré préparé
Vous trouverez ce produit dans les rayons de cuisine exotique, dans la partie polonaise.
La boîte contient une préparation de pavot bleu moulu, des raisins secs et des oranges confites.
un peu de lait
Préchauffez votre four à 160°c.
Enlevez les fils de la rhubarbe, coupez les tiges en tronçons de 2 cm. Déposez-les dans un plat qui va au four, versez 2 cuillères de crème fraîche, un peu de sucre par dessus et mettez votre plat dans le four, la crème va fondre et ramollir la rhubarbe.
Laissez au four 10 minutes environ.
Pendant ce temps, dans un saladier, battez les 2 oeufs, ajoutez le contenu de la boîte de conserve, ajoutez du lait pour faciliter le mélange.
Versez cette préparation sur la rhubarbe ramollie et remettez votre plat dans le four pour une petite trentaine de minutes.
Dégustez chaud ou froid.
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mercredi, 09 juin 2010
Carottes au miel à la Jacques Brel
D'abord, d'abord y'a l'aînée, qui passe son bac c'te année, qui bosse comme une tarée, qu'a passé l'Norvégien, la physique, le latin, qui lit des trucs de fou, qui trime jusqu'à pas d'heure, pis qui envoie bouler, son père et pis sa mère, quand ils lui disent gentils, d'aller prendre un bol d'air.
Faut vous dire, Monsieur, que chez ces gens-là, on n'chôme pas, Monsieur, on n'chôme pas, on bûche.
Et puis, y'a le second, qui passe son bac d'français, qui lit tout en marchant, Baudelaire et Aragon, Zola pis Maupassant, qui parle métonymie, polyptote et ellipse, qui voudrait du bristol, pour s'faire des jolies fiches, qui débite et récite, ses cours toujours trop vite....
Faut vous dire, Monsieur, que chez ces gens-là, Monsieur, on n'survole pas, Monsieur, on n'survole pas, on compulse.
Et puis y'a la dernière, celle qui fait d'la GR, qui jette ruban, massues, ballon et grand cerceau, et pis qui « va aux France », danser avec cadence, un noeud dans l'bas du ventre et le sourire forcé, pis qu'a bientôt 12 ans, qui n'est plus une enfant, qui l'montre à ses parents.
Faut vous dire, Monsieur, que chez ces gens-là, on n'flemmarde pas, Monsieur, on n'flemmarde pas, on s'exerce !
Et pis y'a la Cocotte et son petit mari, qui sont sous la pression de leurs enfants chéris, qui font du mieux qu'ils peuvent, pour éviter les cris, les pleurs, les p'tits soucis, qui sont plus stressés qu'eux mais qui n'le montrent pas. Ça sert à rien d'le dire, d'façon ils n'entendent pas.
Et puis, et puis y'a les carottes ! C'est trop bon, en p'tites bottes.
Ça fait du bien partout et ça a beaucoup d'goût.
Avec un peu de miel, on est dans l'démentiel !
En plus, on dit tout l'temps qu'en mangeant ça souvent,
On peut devenir sociable, charmant, gentil, aimable !
Les autres, ils disent tous ça
Les autres, ils disent tous ça
Que c'est bon pour le stress, la mémoire et le bizness,
Alors nous, on les croit, Monsieur
On les croit...
Parce que chez ces gens-là, Monsieur,
on aime ça, Monsieur, on aime ça !
Mais il est tard, Monsieur, il faut que je rentre chez moi.
Il vous faut :
1 botte de carottes nouvelles
2 cuillères à soupe de miel
sel et poivre fraîchement moulu
facultatif : quelques oignons nouveaux
Débarrassez les carottes de leur queue mais laissez un petit bout. Passez-les sous l'eau et grattez-les légèrement pour enlever les petits fils. Mais ne les épluchez pas.
Dans une poêle, faites fondre le miel. Quand il est chaud, ajoutez les carottes bien alignées et les oignons. Salez, poivrez. Au besoin, ajoutez un peu d'eau et couvrez.
Laissez cuire 10 minutes. C'est tout.
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lundi, 07 juin 2010
Pain bis à la bière
Avec la farine du Moulin de la Roome à Terdeghem, la Cocotte met la main à la pâte et fait un pain parfumé à la bière. Un p'tit conseil, laissez de côté votre machine à pain et ses tristes pavés uniformes et faites comme la Cocotte ! Vous allez adorer !
Pour un beau pain :
600 g de farine de blé type 55
2 cubes de levure du boulanger
50 cl de bière blonde à température ambiante
20 g de sel fin
100 g de farine type 80
100 g de farine type 110
Délayez la levure dans un peu de bière. Attention, ça mousse !
Dans un saladier, faites un creux au centre de la farine t.55, versez-y le mélange levure/bière et mélangez un peu.
Ajoutez la bière et le sel et pétrissez pendant 5 minutes pour former une boule.
Couvrez le saladier d'un torchon et laissez doubler de volume, au chaud, dans la cuisine.
Ajoutez à la boule les farines type 80 et 110 et pétrissez à nouveau pendant 5 minutes. La pâte doit être souple et non-collante. Au besoin ajoutez un peu de farine.
Mettez la boule de pâte sur une plaque ou dans un moule en silicone et laissez doubler de volume à nouveau.
Pour faire joli, incisez la surface de la pâte pour former les ailes d'un moulin.
Préchauffez votre four à 220°C.
Faites cuire votre pain pendant 20 minutes. Baissez la température à 200° et laissez cuire encore 30 minutes. Sortez-le, retournez-le et tapez-le d'un doigt. S'il sonne creux, c'est cuit. Sinon, remettez-le au four quelques instants.
Dégustez-le froid avec du fromage ou de la charcuterie.
Meunier, tu dors ?
Non, Matthieu Quaeybeur, un jeune meunier, bénévole et passionné, ne dort pas ! Membre très actif de l'association des amis du moulin de la Roome à Terdeghem, il consacre son temps libre à l'entretien de cet immense Meccano en bois, datant de 1645 et reconstruit en 1995. Il accueille les visiteurs, décrit le processus de fabrication de la farine, forme des jeunes à la meunerie et alimente un blog, véritable encyclopédie sur tous les moulins du Nord-Pas de Calais. « Je ne peux pas vivre loin du moulin » dit-il. Et quand il s'octroie quelques jours de repos, devinez ce qu'il fait ? Il va voir d'autres moulins !
Pour les visites : http://moulindlaroome.canalblog.com/ le.moulin.de.la.roome@hotmail.fr 0328409004 ou 0685668507
Trucs et astuces
Pour faire du bon pain, il vous faut de la farine, de la levure, un bon robot-ménager pour pétrir à votre place et des idées...
La farine de blé type 55 donne un pain gonflé et blanc. Ajoutez en petites quantités des farines type 80 à 150, pour un pain plus dense et plus foncé.
Mêlez au blé de petites quantités de farine de seigle, orge, avoine, maïs, ou de pois chiche...
Complétez par des graines de sésame, pavot, lin ou tournesol.
Associez à votre pâte à pain, fruits secs, olives, dés de fromage, aromates, miel ou restes de charcuterie. Et donnez à votre pain la forme que vous voulez.
Article paru dans "Version Femina", supplément de La Voix du Nord, semaine du 7 au 13 juin 2010, à retrouver également sur La Voix au Féminin
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vendredi, 04 juin 2010
Polpette al sugo, Polpette al limone
En faisant ces boulettes, vous ne ferez pas une sottise, une bévue, une gaffe, au sens initial de cette expression.
On ne se fichera pas de vous ! Bien au contraire ! Vous inspirerez le respect. La Cocotte vous l'assure. Certaines choses dans la vie vous attirent l'amour de certaines personnes et une reconnaissance éternelle. Il en est ainsi de ces boulettes. Sans vous mentir, la fille aînée de la Cocotte avait la larme à l'œil en les goûtant. Bon, il est vrai qu'elle est un peu bizarre parfois...mais quand même ! Pleurer en mangeant des boulettes, n'est-ce pas une preuve d'amour ?
Piochées dans un livre de recettes siciliennes, voici deux recettes simplifiées à l'extrême par la Cocotte, deux petites recettes de boulettes à servir entre la pasta et la cassata, en écoutant Caruso, autour d'une table où tous les invités sont habillés, grimés, déguisés comme dans le Parrain ou les Sopranos.
Amenez votre plat à table et prononcez fièrement, à la sicilienne « Polpette al sugo » et « Polpette al limone ».
Ite missa est ! La messe est dite, et en latin, en plus !
Il vous faut :
Pour les boulettes à la sauce tomate, polpette al sugo
500 gr de viande hachée, boeuf ou boeuf et porc
Le porc amène du fondant
100 gr de pecorino râpé
50 gr de mortadelle en tout petits morceaux
50 gr de chapelure
1 oeuf
un peu de lait
sel et poivre
huile d'olive
1 grosse boîte de pulpe de tomates
basilic, persil
Mélangez la viande, le fromage, la chapelure et l'œuf. Si cela vous paraît sec, ajoutez un peu de lait. Salez et poivrez. Puis formez des boulettes grosses comme une belle noix. Dans un grand plat qui va au four, versez un peu d'huile et déposez toutes les boulettes. Videz le contenu entier de la grosse boîte de pulpe de tomates puis faites cuire au four, à 180°c, vos boulettes pendant une petite demi-heure. A la sortie du four, parsemez de persil ciselé et de basilic en feuilles.
Ces herbes sont vraiment meilleures, surtout le basilic, quand elles ne sont pas cuites. Proposez du pecorino râpé et c'est tout !
Pour les boulettes au citron, polpette al limone
500 gr de viande hachée, boeuf ou boeuf et porc
un peu de farine
100 gr de pecorino râpé
un petit verre de lait (facultatif)
80 gr de chapelure
le jus d'un citron
sel, poivre
1 cuillère d'huile d'olive
½ bouquet de persil ciselé
du basilic
Mélangez la viande, le pecorino, la chapelure, le sel et le poivre. Si cela vous paraît sec, ajoutez un peu de lait. Formez des boulettes grosses comme une belle noix et aplatissez-les un peu.
Passez-les toutes dans la farine. Puis dans une poêle, faites chauffer votre huile. Faites dorer vos p'tites boulettes des deux côtés. Ajoutez un grand verre d'eau. Avec la farine, ça va épaissir doucement. Laissez cuire une petite dizaine de minutes. Puis au moment de servir, parsemez de persil et de basilic et arrosez de jus de citron.
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