lundi, 07 mars 2011

Frittata à la feta

frittata, feta, omelette, épinardsVoici poindre une nouvelle journée internationale de la femme. Si certaines célébrations disparaissent au fil des ans, celle-ci a de longues années devant elle. La Cocotte vous le dit : Y'a du boulot encore pour un bon bout de temps.
Une enquête récente a montré qu'en période de crise, les hommes trouvent normal qu'on privilégie leur emploi plutôt que celui des femmes. Autrement dit, la femme peut rester au chômage et l'homme peut travailler.
Cet état de fait semble s'appliquer même au plus haut niveau de l'état. Voyez MAM et son chéri. Qui est parti ? Qui est resté ?
Certains sociologues nous disent que lorsqu'une profession se féminise, elle est dévalorisée par les hommes. Ça a été le cas des enseignants, puis des journalistes et maintenant des médecins, des avocats, des architectes... Ce n'est plus assez bien pour ces messieurs.
Chez les journalistes, il y a plus de femmes qu'avant mais les inégalités hommes-femmes perdurent. Les femmes sont plus concernées par les emplois précaires.
Chez les médecins, les motivations des femmes et des hommes sont différentes. Quand la femme choisit cette profession par goût des relations humaines, l'homme voit rémunération et qualité de vie.
Dans les cabinets d'avocats, les femmes collaboratrices sont majoritaires mais les associées ne  représentent que 20 % !
Dans les écoles d'architecture, on comptait 15 % de femmes en 1975. Désormais on arrive à presque 50 %. Mais lorsqu'elles travaillent, elles sont souvent dans l'ombre d'un homme ou dans l'administration publique, donc dans un emploi salarié.
Et on pourrait faire des comparatifs dans toutes les professions. Et par la force des choses, toutes les professions se sont féminisées !
Énervant, non ? Comme la Cocotte le disait au début, la route sera longue, surtout quand on voit d'où l'on vient !
Amusez-vous à lire plutôt le document envoyé par Flo, une amie professeure de la Cocotte. Voyez comment on formait les cadres et les contremaîtres, des hommes bien évidemment, dans les usines de la ville de Fourmies (Nord), il y a un demi-siècle.
Les femmes, ce sont les hommes qui en parlent le mieux !
« Certains métiers conviennent spécialement aux femmes. La femme a des possibilités d’adaptation beaucoup plus grandes que l’homme.
Elle peut faire un travail fastidieux car elle pense à autre chose.
Elle n’aime pas changer de travail. Elle est susceptible et a une tendance à la  flatterie et à la coquetterie.
Ses difficultés sont souvent imaginaires car elle a besoin qu’on s’occupe d’elle.
Il faut lui expliquer le travail à faire et non le pourquoi.
Dans un atelier féminin, prendre plus de mesures générales que de mesures particulières.
L’absentéisme des femmes est plus important que celui des hommes. Le commandement de la femme est souvent empreint de favoritisme. La femme qui travaille fait deux journées. ( ??? pas d'explication !)
Nécessité d’un enseignement ménager pour les jeunes filles. Il faut rendre à la femme le goût de la vie familiale.
Il faut tendre à la mise au point du travail à mi-temps.
Pour commander les femmes, il faut : Être correct, ne jamais favoriser ni avoir l’air d’en favoriser une, être très ferme, leur donner l’impression qu’on s’occupe d’elles, surveiller son langage en parlant ou en commandant...
« La psychologie de la femme au travail », cours du Centre de perfectionnement des cadres et des agents de maîtrise de la région de Fourmies, 1960.

Juste pour le fun, un p'tit lien :

http://viedemeuf.blogspot.com/

Et une p'tite recette :

frittata, feta, omelette, épinards, journée internationale de la femmeFrittata à la feta

En italien, omelette se dit frittata. En italien, délicieuse se dit deliziosa. Frittata deliziosa... ça y est, la Cocotte parle italien !

Pour 6 personnes

Ingrédients : 600 g d'épinards, 1 gousse d'ail, 1 càs d'huile d'olive, 250 g de féta, une poignée de feuilles de menthe fraîche, 6 œufs, sel et poivre, 1 noix de beurre.

Préparation : 10 mn – Cuisson : 20 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : poêle anti-adhésive

Équeutez et lavez très soigneusement les feuilles d'épinards. Faites chauffer l'huile dans une sauteuse. Quand elle est chaude, faites revenir les épinards. Épluchez et ciselez la gousse d'ail et ajoutez-la aux épinards en cours de cuisson. Mélangez souvent. L'eau doit s'évaporer. En dix minutes, les épinards devraient être cuits. Laissez refroidir.

Dans un plat creux, battez les œufs en omelette, ajoutez la féta grossièrement émiettée, la menthe ciselée, le sel et le poivre. Terminez par les épinards refroidis. Mélangez bien.

Faites fondre une noix de beurre dans la poêle et versez-y votre frittata. Laissez-la dorer 7 à 8 minutes. Ne retournez pas cette grosse omelette toute verte. Elle est cuite quand ce n'est plus « baveux » sur le dessus. Servez votre frittata avec une belle salade.

Simplissima !

07.03.2011

Commentaires

"La femme qui travaille fait deux journées"... Ben oui quoi, on a beau être au 21ème siècle, aujourd'hui encore, lorsqu'elle rentre de son travail le soir, la femme doit attaquer sa deuxième journée de boulot : s'occuper des gamins, faire la bouffe, la vaisselle, la lessive, le repassage, le ménage et j'en passe. Elle trouve même le temps d'aller surfer sur son blog préféré :-) et de lire des bouquins !
Et oui, contrairement à l'homme, la femme est multi-tâches ! Et, si vous voulez mon avis, cette tendance n'est pas prête de s'inverser....
Sinon, quid de la psychologie masculine ?
Bonne fête à toutes les Cocottes!

Écrit par : Viviane | lundi, 07 mars 2011

Alors ? Les hommes viennent-ils bien de Mars et les femmes de Vénus ?

Écrit par : clairez | lundi, 07 mars 2011

affligeant, oui il y a encore du boulot... mais si des cocottes gentilles nous (leur) font des fritatte così buone, au moins...

Écrit par : flo | mardi, 08 mars 2011

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