samedi, 19 septembre 2009

L'escalope panée, sa vie, son oeuvre

 

Schnitzel1.jpgOn dit que cuisiner, c'est aimer ! La Cocotte voit de l'amour dans les yeux de ses petits poussins quand elle prépare au moins une chose : Des escalopes panées !

Ils se mettent à genou, lui baisent les pieds puis se relèvent et lui embrassent goulûment les joues.

Quand on pense qu'il ne faut que 3 minutes et quelque pour cette réaction, la Cocotte en fait et en refait.

Son amour pour la cuisine teutonne lui donne mille et une façons de préparer ce qu'on appelle outre-Rhin la Schnitzel. Des livres lui sont entièrement consacrés, certains restos ne font que ça, d'autres font leur pub sur des soirées « Schnitzel » à moitié prix. Ils la garnissent de tout et de n'importe quoi. Et à chaque fois, c'est merveilleux. La plus connue, c'est la Wiener Schnitzel, sur laquelle trône invariablement une rondelle de citron et qu'on accompagne d'une salade de pommes de terre à la moutarde douce. Comme son nom l'indique, elle ne vient pas de Vienne mais d'Italie et a été importée par le maréchal Radetzky. Est-ce pour le remercier que Johann Strauss père lui dédie une marche ? La Cocotte aime à le penser !

En France, on se contente, le plus souvent, de paner des escalopes de veau. Bouh, c'est triste et relativement cher.

En Allemagne et ailleurs, on pane du porc, c'est nettement moins cher. On fait la même chose avec de la dinde, du poulet, du poisson...

La Cocotte ne va pas vous faire un cours sur la façon de paner. Mais elle va rappeler des principes simples.

Achetez un rôti de porc pas gras et coupez-le en tranches. Aplatissez ces tranches avec un attendrisseur (un marteau en bois avec des pointes) et c'est parti.

Il vous faut des grandes assiettes, une creuse et deux plates :

Il vous faut 1 beau gros œuf et de la chapelure.

Dans l'assiette creuse, vous battez l'œuf et vous y faites trempez votre tranche de viande allègrement.

Puis dans l'assiette plate, vous mettez une grosse couche de chapelure et vous passez votre escalope qui a trempé dans l'œuf en prenant soin de mettre cette chapelure partout.

Puis vous la déposez dans la deuxième assiette plate et vous préparez les autres.

Certaines personnes trempent tout d'abord la viande dans de la farine. Moi, je n'en vois pas l'intérêt.

Ensuite il vous faut deux belles cuillères d'huile que vous allez faire chauffer relativement fort.

Vous faites cuire chaque côté à feu vif pendant 3 ou 4 minutes. Puis vous réduisez le feu et vous retournez régulièrement la viande pendant une dizaine de minutes.

Sarah Wiener, la bien nommée, une restauratrice berlinoise, qui a longtemps vécu en Autriche et qui fait de magnifiques émissions sur Arte, dit que le secret d'une bonne Schnitzel réside dans la quantité d'huile utilisée et sa température.

Elle en met vraiment beaucoup mais elle affirme que l'huile n'imprègne pas l'escalope du fait de la chaleur.

La cocotte n'en met pas autant et malgré tout, ses enfants se pâment alors...

Accompagnez donc votre escalope de sauce chasseur, de sauce aux champignons, de pâtes style tagliatelle, de riz, de poivrons en sauce, de câpres, d'oignons, de poivre, de noix de coco, d'ananas, de pistaches ou de noisettes mélangées à la chapelure.

Vous pouvez aussi la farcir de fromage, de jambon de pays et de sauge (comme en Italie)...

Mais la version la plus simple est vraiment la meilleure.

 

Et vous, que préparez-vous dans la cuisine pour qu'on vous baise les pieds ?

jeudi, 17 septembre 2009

Potiron tandoori, rösti de potiron

 

potirontandori-la cocotte2.jpgUn problème à démêler ? Une souffrance à exprimer ? Un conseil à demander ? La Cocotte est là pour vous aider. Envoyez-lui vos lettres, toutes seront lues et certaines publiées.

Après avoir lu l'article sur le pâtisson en fricassée, Véronique. P, Lomme écrit :

Ta recette tombe à pic ma cocotte !!! En allant cueillir mes légumes à la Ferme du Paradis comme chaque Samedi, j'ai acheté un superbe pâtisson. Je me demandais bien comment le cuisiner.... et voilà, tu m'apportes la solution. Alors, merci à toi la cocotte !!! As-tu quelque chose avec un petit potiron ?

 

En vous lisant, Véronique, je sens la détresse d'une femme sur le point de se lancer dans une nouvelle aventure. Le doute vous habite, la peur de faire une erreur mais aussi de l'inconnu.

Avant de passer à l'acte, il est bon d'appréhender chaque chose, récolter toutes les informations possibles, peser le pour et le contre. Mais vous êtes assez adulte pour comprendre qu'il ne faut jamais rester avec ses questions.

Gaston Bachelard ne disait-il pas : «Toute connaissance est une réponse à une question » ?

Alors, je peux le dire, « Oui, Véronique, j'ai quelque chose avec un petit potiron.

J'ai même quelque chose avec un gros potiron. »

 

Une belle tranche de ce cucurbitacé généreusement callypige coûte entre 1 et 2 euros sur les marchés. Alors on en achète tout de suite !

Le nom scientifique du potiron est « CUCURBITACEAE Cucurbita maxima », il provient d'Amérique centrale et arrive en Europe au XVIe siècle.

Diètétiquement parlant, ce légume possède de nombreuses vertus : Il est diurétique, laxatif, sédatif et vermifuge, riche en vitamine A, mais pas avare en vitamines B1, B2, B3, C, D, E et F.

Ce légume, au goût plus ou moins fort de noisette se cuisine de toutes les façons. Salé, sucré, gratiné, en velouté, en soupe, en potage, en purée, en tarte, en soufflé, en confiture, en muffin...

Vous voyez, Véronique, que le potiron est un continent à découvrir.

Voici deux petites recettes pour commencer.

L'une explore avec joie la gastronomie indienne, l'autre est là pour montrer à une non-moins fidèle lectrice que, tout comme la pomme de terre, le potiron peut se râper.

Si vous voulez d'autres recettes testées et approuvées, vous savez que la cocotte est là.

 

Poulet tandoori

il vous faut :

une belle tranche de potiron

2 pommes de terre

une cuillère d'huile

2 cuillères de poudre à tandoori

C'est une poudre que vous pouvez préparer seul, poudre à base de gingembre, cumin, cardamome, ail, poivre, curcuma et paprika.

Le tandoori est également un four et un mode de cuisson en Inde. Mais ça, ça fera l'objet d'un autre article.

1 gousse d'ail

de l'eau

1 yaourt

sel, poivre

facultatif : des cacahuètes à éplucher

 

Épluchez le potiron, enlevez les graines et coupez-le en gros dés.

Dans une marmite, faites chauffer l'huile, faites revenir l'ail ciselé, déposez les dés de potiron et les pommes de terre épluchées et en dés, elles aussi. Ajoutez deux cuillères de votre préparation d'épices à tandoori. Salez, poivrez et couvrez d'eau. Laissez cuire pendant 20 minutes. Mixez.

Puis dans une poêle, faites griller quelques cacahuètes à sec.

Dans un bol, déposez dans le fond deux ou trois cacahuètes, deux belles cuillères de yaourt puis la soupe mixée. Et hop, c'est prêt.

Amusez-vous, à l'aide de la pointe d'un couteau ou d'un cure-dent à faire ressortir le yaourt.

Véronique, acceptez qu'il n'y a pas de mal à se faire du bien.

 

pdtpotiron1.jpgRösti de potiron

200 à 300 gr de potiron

3 pommes de terre

1 oeuf

sel et poivre

huile

 

Râpez les deux légumes épluchés. Mélangez-les en ajoutant l'oeuf. Faites chauffer l'huile dans une poêle. Idéalement, faites chauffer un tout petit peu d'huile de courge mais bon... on n'en trouve pas partout. Attention, le goût est très marqué.

Déposez des tas de légumes râpés et aplatissez-les avec le dos de la cuillère. Retournez-les au bout de 3 ou 4 minutes, laissez encore cuire doucement pendant 5 minutes. Et c'est prêt. Accompagnez une viande et une salade de ces pommes-potiron paillasse.

Si vous le désirez, ajoutez un oignon râpé lui aussi ou de l'ail ou des dés de lard fumé, des épices, des aromates...

Laissez aller vos émotions, mettez de côté vos frustrations, faites-le pour vous. Vous avez le droit au bonheur !

mardi, 15 septembre 2009

Coq à la bière

Coq à la bière123-la Cocotte-Nordblogs.jpgTchack, tchack, tchack ! Petit coupé, petit coupé ! Un poireau, une carotte, une échalote !

4 ou 5 morceaux d'un beau coq, une bouteille de bonne bière du Nord et une cuillère de farine.

Quand on vous dit qu'il ne faut presque rien pour être heureux !

Le volailler préféré de la Cocotte vendait la semaine dernière un demi-coq pour 10 euros. Une misère !

Va pour ce demi-coq, se dit la Cocotte ! Elle se dit itou qu'elle trouverait facilement comment lui faire sa fête !

Mais les recettes à base de coq ne courent pas les rues. Cet animal qui chante n'enchante plus la ménagère de moins de 50 ans. Autrefois, on mangeait sa crète ou ses rognons. La grand-mère du mari de la Cocotte le faisait rôtir comme un poulet. De nos jours, on lui préfère le chapon, plus jeune, plus tendre !

Mis sur le banc de touche, rien d'étonnant à ce que ce fier gallinacé se réfugie dans l'alcool. On le fait flamber au genièvre, on le couvre de vin rouge, blanc, jaune. La Cocotte l'a cuisiné à la bière. Un demi pour une moitié de coq, quoi de plus normal ?

Ca vous dit ?

Il vous faut :

2 cuillères d'huile

1 demi-coq, ça fait 7 à 8 morceaux quand même !

2 poireaux

2 carottes

1 échalote

2 grosses cuillères de farine

10 baies de genièvre

1 branche de thym

sel et poivre

1 litre de bonne bière de chez nous

Coq à la bière45lacocottenordblogs.jpgDans une grande marmite, faites chauffer l'huile et faites revenir les morceaux de coq. Quand tous les côtés sont bien dorés, ajoutez les poireaux coupés en fines rondelles, les carottes en brunoise (dés de 2 mm de côté) et l'échalote ciselée. Ajoutez les cuillères de farine, mélangez bien puis versez la bière. N'ayez pas peur, mettez toute la bouteille. Vous allez voir, l'odeur que ce plat dégage est une torture ! C'est divin !

Non, c'est di la bière ! Faut suivre !

Ajoutez les baies de genièvre, la branche de thym, le sel et le poivre. Couvrez et laissez cuire à feu doux pendant 2 bonnes heures. Plus ça cuit, plus tendre est la viande.

Au bout de ce temps, vérifiez si votre sauce est suffisamment onctueuse. Si non, mélangez un peu de farine et de l'eau et versez cet appareil dans la marmite en mélangeant bien.

Accompagnez ce plat de pommes vapeur, de purée, de tagliatelle, de nouilles, de spätzle, de champignons, de brocolis, de chou-fleur...

Et comme il y a 7 à 8 morceaux, il vous en restera forcément 2 ou 3 parts que vous pourrez congeler ou  manger réchauffées le lendemain. C'est encore meilleur !

 

 

 

 

 

dimanche, 13 septembre 2009

Soupe Céleri-tomates et moules

 

P1100826.JPGQuand la cocotte a dit à ses copines que la prochaine recette sur ce blog serait une soupe à base de céleri, elles ont fait la grimace*.

Ouais !

Mais quand elles vont apprendre que le céleri est un aliment à « calories négatives », elles vont se ruer chez le marchand de légumes et vont lui acheter tout son stock !

Ouais, rien que ça !

Un aliment à calories négatives, c'est un aliment qui fait perdre des calories quand on le mange et surtout quand on le digère.

Là, tout de suite, on fait moins les malignes, Mesdames !

Ce charmant légume qui ne la ramène pas, lui, a toutes les qualités, il est diurétique, carminatif, dépuratif, stomachique.

Le céleri est comme le cochon, tout est bon chez lui : les feuilles, les branches et la racine.

La Cocotte adore sa racine en purée, ses branches dans le couscous ou à croquer, juste comme ça. Et les feuilles dans les moules, ça parfume merveilleusement.

C'est la raison pour laquelle aujourd'hui la Cocotte vous offre une recette de soupe de céleri-tomates et moules.

Ouais ! Céleri-tomates et moules ! Ça évoquera pour certains l'odeur de la marmite de moules à la braderie de Lille et ça permettra aux autres qui sont au régime de se goinfrer sans retenue , (cf, toutes les vertus sus-citées).

Et pour le même prix, Mesdames, Messieurs, ma soupe prendra 3 minutes de votre temps précieux.

Deux versions sont possibles : une pour les fainéants et une autre pour ceux qui n'ont rien d'autre à faire que de la soupe Céleri-tomates-moules. La Cocotte a fait un mix-and-match des deux.

 

Il vous faut :

une cuillère à soupe d'huile d'olive

un bouquet de céleri (feuilles et branches)

6 belles tomates à peler (pour ceux qui ont le temps) ou une boîte de tomates déjà pelées (pour les fainéants)

3 courgettes (ça, c'est pour donner une certaine consistance à la soupe)

un litre de moules à cuire et à décoquiller (pour les kékés), un pot de moules nature (pour les paresseux dont la Cocotte fait partie)

un peu de thym, du sel et du poivre

de l'eau

 

Faites chauffer votre huile dans une marmite, ajoutez le céleri lavé et coupé en tronçons, les tomates pelées, les courgettes lavées et coupées en rondelles (grossières pour les tire-au-flanc ou épluchées un rang sur deux et en rondelles de 5 mm d'épaisseur pour les prout-prout) et une branchette de thym..

Couvrez d'eau et laissez cuire pendant 20 ou 25 minutes.

Au bout de ce temps, retirez la branchette de thym, mixez votre soupe et ajoutez les moules, (pour les gourmets, sans les coquilles, et pour les feignasses, sans le jus du pot). Liassez chauffer encore un tout petit peu.

La Cocotte opte pour la deuxième proposition !

Salez et poivrez selon votre goût et servez.

 

* Pour être honnête avec vous, elles ont fait la grimace parce qu'il y avait des moules. Mais ne faites pas comme elles, testez cette soupe ! Elle ressemble à un chowder et elle est délicieuse, vraiment !

Mes p'tits poussins ont adoré, c'est pour dire....

vendredi, 11 septembre 2009

Le petit déjeuner du paysan

P1100798.JPGC'est vendredi et vous n'avez pas envie de cuisiner pour commencer votre week-end ? Hein, c'est ça ?

Mais en même temps, vous avez envie de faire plaisir à vos proches parce que justement, c'est le week-end ?

Pas de problème ! la Cocotte comprend et la Cocotte est là pour vous aider.

Oui, elle va vous aider à faire un plat en cinq minutes et des heureux pour samedi et dimanche.

Voici une recette qui, une fois n'est pas coutume, vient d'Allemagne. C'est le Bauern Frühstück, à prononcer

Ba-o-eurn fru-schtuk*, facile, non ? Littéralement le petit déjeuner du paysan.

C'est avec ça dans le ventre que les paysans allemands partaient pour une longue journée de travail dans les champs.

Boudiou !

Mais nous, les Français, on mange ça plutôt le soir !

Et en plus, c'est un plat qui utilise des restes. Il n'est point besoin d'aller traîner dans le supermarché du coin.

Vous avez bien dans votre frigo un peu de lard fumé et 4 ou 5 pommes de terre qui traînent dans le bac à légumes?

Oui ?

Alors c'est parti !

 

Il vous faut

Un peu de matière grasse

200 gr de lardons

5 pommes de terre épluchées, vous pouvez aussi utiliser des pommes de terre cuites à la peau et épluchées

1 cube de bouillon de viande ou de légumes

1 oignon

du sel et du poivre

des œufs (facultatif)

 

Dans une grande pôele, faites revenir dans la matière grasse et à feu vif, vos dés de lard. Ajoutez vos pommes de terre épluchées, lavées, essuyées et découpées en rondelles assez fines puis le bouillon-cube et l'oignon finement ciselé. Mélangez bien et versez 20 cl d'eau.

Allez vous asseoir dans le salon et choisissez votre programme TV pour ce soir.

Au bout de 10 minutes, avec une spatule, coupez grossièrement en deux vos rondelles de pommes de terre puis ajoutez un peu d'eau. Salez et poivrez.

Retournez dans le salon et faites valoir vos droits à regarder des émissions à la con !

Au bout de 10 minutes, revenez dans la cuisine, passez une lame de couteau à travers les pommes de terre. Si elle passe sans difficulté, c'est cuit. Sinon, laissez encore un peu.

Voilà, c'est prêt. Si vous voulez, vous pouvez casser des œufs directement ou en omelette, sur votre préparation et attendre deux minutes qu'ils cuisent.

Vous pouvez même proposer une salade en accompagnement si et seulement si on vous laisse regarder ce que vous voulez.

Sinon bernique ! Non mais !

*Viviane, répète après moi !

mercredi, 09 septembre 2009

Soupe de haricots verts

 

P1100803.JPGTout comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, la Cocotte faisait jusqu'hier de la Schnippelbohnensuppe en toute ignorance.

 

Dimanche soir, face à sa télé branchée sur Arte et sur l'émission géniale Karambolage, la Cocotte a eu une révélation.

L'idée de l'émission est de pointer les différences entre Français et Allemands sur un ton humoristique. La réalisatrice explique des expressions, des mots, des onomatopées... Et chaque semaine, les téléspectateurs sont invités à envoyer un objet propre à l'Allemagne ou à la France. Et bien, croirez-vous la Cocotte quand elle vous dira que l'objet de la semaine était une « Schnippelbohnenmachine »?

Les Allemands ont un objet pour tout, vraiment. Et ils ont le nom qui va avec. Les Allemands adorent composer des noms à rallonge qui expliquent parfaitement à quoi sert telle ou telle chose ! Ils sont facétieux, ces Teutons ! Donc littéralement une « Schnippelbohnenmachine » est une machine qui coupe les haricots verts en petits morceaux. Une fois les haricots coupés en petits morceaux, on en fait une soupe très appréciée dans le Rheinland.

Quand la Cocotte n'est pas inspirée pour le repas du soir, elle va fureter dans la cave, trouve toujours une boîte de haricots verts en conserve et quelques pommes de terre et elle prépare une soupe d'une simplicité enfantine. Et bien, hier, elle a vu qu'elle n'était pas seule et qu'un bon paquet d'Allemands cuisinaient le haricot de la même manière.

Das ist wunderbar ! Ja, meine Damen une Herren !

Malheureusement, la Cocotte n'a pas la machine qui va bien mais s'en sort toujours haut la main, en se coupant parfois le bout du doigt.

Et comme la Cocotte partage tout ou presque avec vous, voici donc en exclusivité mondiale, en France, dans le Nord, La Recette de la soupe de haricots en petits morceaux !

Rien que ça !

 

 

P1100812.JPGIl vous faut :

500 gr de haricots verts frais

Ma maraîchère préférée m'a dit que la semaine prochaine, c'était la fin des haricots ! Triste, non ?

5 ou 6 pommes de terre moyennes épluchées et râpées

1 noix de beurre

250 gr de lard fumé coupés en petits dés

1 oignon finement coupé

1 gousse d'ail écrasé

des tomates concassées

du persil plat

sel et poivre

du fromage style parmesan (facultatif)

Les Teutons ajoutent parfois des saucisses. Etonnisch, nein ?

 

Equeutez vos haricots, coupez-les en petits morceaux de 5 mm, rincez-les et faites-les cuire dans une casserole d'eau bouillante pendant 8 minutes.

Dans une marmite, faites fondre un peu de beurre, ajoutez les lardons, l'oignon et l'ail. Faites revenir pendant quelques instants. Puis ajoutez les tomates concassées, les haricots égouttés et les pommes de terre. Si vous voulez vous la jouer Teuton, ajoutez votre saucisse, fumée de préférence, à ce moment-là. Couvrez d'eau.

Salez, poivrez et laissez cuire 30 minutes. A la fin, rectifiez l'assaisonnement, ajoutez le persil plat haché. Servez dans des bols et proposez du parmesan. C'est un accord parfait !

lundi, 07 septembre 2009

Harira, soupe du ramadan

P1080127-3.jpgEn français, le mot « Ramadan » est utilisé pour désigner le neuvième mois (saint) du calendrier musulman et le jeûne, un des cinq piliers de l'Islam.

Cette période de jeûne apprend aux musulmans pratiquants la patience, la modestie et la spiritualité.

Ne devant pas manger du lever au coucher du soleil mais devant préparer le repas qui viendra rompre le jeûne, la patience de tous ces gens qui pratiquent le jeûne est vraiment mise à dure épreuve. Ouh, la, la que c'est dur !

Invitée samedi soir chez des copains d'origine marocaine, la Cocotte a pu se rendre compte à quel point il était difficile de résister aux odeurs d'épices, de miel, de menthe,,,

Et c'est là que c'est bien ! Point besoin d'être musulman pour profiter de ces moments magiques, il faut juste avoir des copains prêts à vous faire partager leur culture, leurs traditions et l'amour de la cuisine.

Les amis de la Cocotte ont invité tous les copains du quartier, ils ont décoré la table comme dans les contes des mille et une nuits et ils ont servi un repas de rêve.

Pendant ce mois, tous les jours, le jeûne est rompu par la Harira, une soupe aux mille saveurs, épaisse et riche, agrémentée de jus de citron et de coriandre. Une merveille ! Ont suivi un tajine de poisson somptueux et une pastilla au lait magnifique.

Aujourd'hui la Cocotte vous propose une recette de harira que vous pouvez faire à n'importe quel moment, à condition d'inviter plein d'amis pour la partager. C'est tellement mieux. Si vous voulez les recettes des autres plats, n'hésitez pas, demandez à la Cocotte !

Si vraiment vous n'avez pas le temps ni envie de cuisiner, allez donc faire un tour le dimanche au marché de Wazemmes, vous trouverez plein de stands qui en vendent. Elle est toute fraîche, toute chaude, à déguster sur place ou à emporter. Vraiment, il faut y goûter.

 

PICT0010 (2).JPGAu préalable, soit 24 heures, soit 48 heures avant, il faut préparer un levain qu'on ajoute à la soupe au dernier moment :

Délayez un verre de farine dans de l'eau et ajoutez un peu de jus de citron et laissez « fermenter » pendant ce temps.

Pour une grande marmite de harira, il vous faut :

3 oignons en rondelles

1 belle poignée de pois chiche à faire tremper la veille

1 poignée de lentilles vertes

1 bouquet de persil plat effeuillé

2 branches de céléri en petits cubes

1 bâton de cannelle

1 cuillère à café de chacun de ces ingrédients : gingembre, cumin, paprika, curcuma, poivre noir et carvi

de l'eau

2 boîtes de tomates concassées

1 bouquet de coriandre effeuillée

Facultatif, des petites pâtes rondes à potage ou des langues d'oiseaux qu'on trouve dans les épiceries orientales

 

Pour servir :

des quartiers de citron, des dattes, des figues, 1 œuf dur, des « chebakiya », des pâtisseries au miel et au sésame.

Dans une grande marmite, mettez tous les ingrédients à l'exception de la coriandre. Couvrez d'eau et laissez cuire le temps que les pois chiche sont tendres. Ajoutez le levain et la coriandre, remuez, attendez que cela recommence à bouillir tout doucement.

Si vous ajoutez des pâtes, il est également temps de les mettre.

Servez dans les plus jolis bols que vous avez, déposez-les sur des assiettes que vous aurez décorées de dattes, oeufs durs, figues et autres merveilles. Arrosez votre soupe de quelques gouttes de jus de citron  et dégustez.

Vous comprendrez pourquoi il est vraiment difficile d'être patient. Inch'Allah !

 

samedi, 05 septembre 2009

Epis de maïs et lingots roses

P1020363-1.jpgEn rose et jaune

La Cocotte vous offre deux recettes pour le prix d'une et un peu de gaieté dans vos assiettes !

On commence par une recette de maïs à croquer.

Sachez qu'il existe trois variétés de maïs, celui en grains pour les poules, pas les Cocottes comme moi, les vraies poules avec des plumes et tout et tout. On l'utilise aussi pour faire de la farine, de la semoule, des flocons ou de l'huile.

Ensuite vous trouvez le maïs doux pour faire la recette d'aujourd'hui qu'on achète aussi en boîte une fois égréné.

Enfin vous avez le maïs à pop-corn qu'on fait péter dans une marmite huilée et qu'on caramélise après.

1, Allez vite traîner du côté de Wazemmes, rue Jules-Guesde et achetez du maïs en épis aux petits marchands qui étalent leur récolte de la semaine, comme ça, sur le trottoir.

3 épis pour 1 euro, vous trouverez pas mieux ! Ça va pas durer !

Vous rentrez chez vous, vous enlevez les premières feuilles, vous n'en laissez qu'une épaisseur tout autour de l'épi puis vous ôtez la touffe de poil au sommet de celui-ci.

Faites cuire à la vapeur pendant une bonne quinzaine de minutes. Vous pouvez aussi les cuire dans de l'eau bouillante directement.

Servez aussitôt avec une belle noix de beurre. Piquez une fourchette à chaque bout de l'épi, pour ne pas vous brûler et faites comme un castor, rongez tout autour de l'épi. Les mômes adorent !

 

 

P1020511-1.jpg2, Faites trempez des haricots lingots roses pendant une nuit. Rincez et faites cuire pendant une trentaine de minutes. Surveillez, il faut qu'ils soient encore un peu croquants.

Égouttez-les puis laissez-les refroidir.

Dans un grand saladier, mélangez-les à un oignon frais coupé en fines rondelles, une gousse d'ail ciselé, un filet d'huile d'olive, 1 ou 2 cuillères de bon vinaigre balsamique, du sel, du poivre, quelques feuilles de basilic et pour finir, des cubes de chorizo fort.

Les mômes adorent.

 

Et si vous n'aimez pas ces petits lingots, remplacez-les par des lentilles, qu'elles soient du Puy ou d'Espagne. C'est une merveille !

Les mômes adorent !

Ah, j'allais oublier : bonne braderie à tous !

jeudi, 03 septembre 2009

Pâtisson en fricassée

patissons à 3, la Cocotte.jpgSachons reconnaître un pâtisson dans un tas de cucurbitacées

De la même famille que la citrouille, les gourdes, les potimarrons, les giraumons ou encore mes amies les courgettes, le pâtisson est rebelle et se fait tout de suite remarquer.

Observons-en un pendant quelques instants.

Que voyons-nous ? Qu'il est rond, aplati, bosselé sur les bords et plus ou moins en forme de cône. Et quand Dame Nature n'est pas gentille, elle l'affuble de cornes au bout des bosses qui lui donnent l'air vraiment con. On peut alors l'appeler bonnet d'électeur ou de prêtre, on le surnomme également artichaut d'Israël. Mais un conseil, ne le confondons pas avec l'artichaut de Jérusalem derrière qui se cache le topinambour. Des guerres ont été déclenchées pour moins que ça !

Le pâtisson en grande forme pèse près d'un kilo. En très grande forme, il peut afficher jusqu'à deux kilos, sur la balance !

D'un naturel peu coureur, à la différence de sa courgette de cousine, le pâtisson passe l'été à prendre de beaux reflets blancs tirant sur le vert ou le jaune et se récolte quand l'aoûtien retourne au boulot, dépité mais bronzé. Las, alors, sans trop de goût, il faut bien le reconnaître, le pâtisson se laisse éplucher, découper, râper, gratiner, mijoter, farcir, rôtir et même frire,,, Le pâtisson la ramène moins, tout de suite ! Il ne vous reste plus qu'à le mettre à table et l'offrir à vos invités qui ne savent même pas ce qu'ils vont manger. Et devant leurs yeux ébahis, vous déclamerez bien fort : « Sachons reconnaître un pâtisson dans un tas de cucurbitacées,,,»

C'était la minute nécessaire de Madame Cocotte.

 

A vous jouer maintenant ! Ça vous dit :

La Cocotte vous propose une recette ultra-simple, encore une fois.

Il vous faut :

un pâtisson

1 bouillon-cube de boeuf, de préférence

2 tomates

3 gousses d'ail

2 cuillères d'huile d'olive

sel, poivre et thym

un peu de muscles

 

Coupez le pâtisson en quatre, enlevez les pépins et épluchez-le. C'est là que vos muscles interviennent parce que p,,, le pâtisson est rebelle ! Faites-lui la peau ! Détaillez-le en gros dés de 2 cm de côté. Dans une poêle, faites chauffer l'huile, ajoutez le bouillon-cube puis les dés de pâtisson. Lavez les tomates, coupez-les en quartiers et mettez-les dans la poêle. Faites revenir à feu vif pendant 5 minutes, salez, poivrez, parsemez de thym, ajoutez l'ail ciselé et couvrez d'eau. Laissez cuire pendant une bonne dizaine de minutes à feu moyen. Il faut que la lame d'un couteau pointu passe facilement à travers le pâtisson.

Quand il est prêt, servez-le avec de la semoule, c'est délicieux.

Si, si ! C'est délicieux !

mardi, 01 septembre 2009

Galette charentaise

P1100777.JPGQuand certains découvraient le Sauerland, d'autres le Canada, d'autres encore la Crète, quand d'autres visitaient le Saarland et envoyaient des Cocottes en papier, la Norvège, la Croatie, Chicago, d'autres toujours  étaient partis en Espagne sur les traces d'une variété de lentilles bien étranges,,,, la belle-mère de la Cocotte prenait ses quartiers d'été dans les Charentes.

Entre deux bains curatifs, elle arpentait fébrilement les rues de Rochefort à la recherche de cartes postales qui la rappelle aux bons souvenirs de ceux qui les recevraient.

Or donc la Cocotte a reçu une belle carte l'invitant à préparer la recette sur la photo : une galette charentaise.

La Cocotte ne connaît pas ? No problem, la Cocotte teste, goûte et approuve.

Cette galette portant le nom d'une paire de chaussons à motifs écossais partage un autre point commun avec l'Ecosse. C'est en réalité un énorme shortbread, ni plus ni moins. Alors qui a piqué la recette à qui ? Les Charentais auraient-ils envahi l'Ecosse et on ne le saurait pas ? Ou vice-versa ?

Si vous avez une explication, partagez-la.

Cette galette est prête à cuire en 3 minutes, chronomètre en main. La Cocotte l'a « chtimisée » en remplaçant le sucre en poudre par de la cassonade. Elle cuit en 15 minutes et se déguste, coupée en morceaux allègrement trempés dans du muscat de Beaume de Venise, par exemple ou dans du Pineau des Charentes, pourquoi pas ? On la déguste aussi avec des copains sur une nappe de pique-nique, un soir de l'été qui finit, dans les jardins du Coysée à Lmabersart avec vue sur la citadelle de Lille.

Allez, c'est promis, Belle-Maman, la prochaine fois que vous venez à la maison, on en mangera ensemble.

Ca vous dit ?

Il vous faut

2 oeufs

125 gr de sucre en poudre ou de la cassonade

250 gr de farine

100 gr de beurre salé ramolli

 

Dans un saladier, fouettez énergiquement le mélange œufs et sucre. Il doit blanchir et devenir mousseux. Ajoutez petit à petit la farine en continuant de fouetter puis le beurre ramolli.

Versez cette préparation dans un plat rond en silicone, égalisez-la et passez au four préalablement préchauffé à 180°c pendant 15 minutes.

Sortez du four et laissez refroidir sur une grille.

dimanche, 30 août 2009

Des empanadas

P1100741.JPGSi, comme la Cocotte, vous avez une fille de 17 ans qui, quand elle reçoit une copine, vous demande de faire des empanadas, pas de panique ! Les empanadas, c'est simple, c'est bon et ça fait voyager.

A la base, les empanadas, ce sont des petits chaussons de pâte qu'on farcit de viande, de poissons, de légumes, etc,,, et que l'on frit ou passe au four.

Le nom change suivant les pays mais le principe est le même partout.

Let's go to Mexico ! Mais on pourrait aussi aller dans tout le continent sud-américain et même ailleurs.

Tout est une question de prononciation, de façon de faire et comme tout le reste dans la cuisine, une question d'imagination.

 

Au Brésil, on les trouve dans les fast-food. Au Chili, on les emplit de fromage.

En Colombie, on utilise du chorizo, du poulet, des pommes de terre bouillies, même de la truite !

Au Mexique, on les sert aussi en dessert farcis de fruits selon les saisons.

En Espagne, on y ajoute du thon, des sardines, des olives,,,

On les fait petits ou grands, avec de la farine de blé ou de maïs.

En Russie, on les appelle Pirojski, burek en Turquie, Samosa en Inde, Knish chez les juifs ashkénazes dans les Delikatessen de New-York, Pierogi chez les slaves, tout simplement calzone en Italie ou encore cornish pasties dans les Cornouailles.

Là-bas, c'était la nourriture des pêcheurs ou encore des mineurs. Les hommes partaient au travail avec une gamelle remplie de pasties, ils prenaient leur chausson de leurs mains sales et en mangeaient la plus grande partie. Puis ils jetaient enfin le petit côté sale qui restait.

Ça vous dit ?

P1100745.JPGIl vous faut

Pour la pâte

pour 20 empanadas

400 gr de farine

1 jaune d'oeuf

une cuillère à café de sel

de l'eau tiède (environ 20 cl)

 

Pour la farce

300 gr de chair de poisson type cabillaud ou 300 gr de viande hachée ou les deux si ça vous dit

1 oignon

2 gousses d'ail

une boîte de tomates concassées

1 petite boîte de concentré de tomates

1 piment

une cuillère à café de cumin en poudre

du persil

sel et poivre

huile d'olive

huile pour friture

 

Dans un saladier, mélangez farine, jaune d'œuf et sel. Ajoutez de l'eau tiède, petit à petit, et malaxez jusqu'à obtenir une belle boule de pâte bien homogène. Laissez votre pâte au réfrigérateur pendant une heure.

Dans une poêle, faites chauffer une cuillère d'huile d'olive, faites-y revenir l'oignon émincé, l'ail ciselé, les tomates concassées, le cumin et le concentré de tomates. Ajoutez le piment, le sel et le poivre, le persil et faites cuire pendant 10 bonnes minutes pas trop fort.

Réservez dans un bol une grande partie de cette sauce, gardez-en un peu dans la poêle et ajoutez-y votre poisson émietté.

Laissez cuire 2 ou 3 minutes.

Si vous choisissez de farcir vos empanadas de viande, il vous suffira de verser trois ou quatre cuillères de cette sauce sur la viande crue puis de farcir vos chaussons avant de les faire frire.

Au bout d'une heure, sortez votre pâte du frigo, séparez-la en 20 petites boules sur un plan fariné et étalez chaque boulette en un disque d'une douzaine de cm de diamètre. Déposez une belle cuillère à soupe de votre préparation poisson/sauce ou viande/sauce au centre d'une moitié de disque.

Repliez l'autre moitié dessus et soudez bien votre chausson en pinçant la pâte sur les bords.

Faites chauffer votre huile et faites frire vos empanadas pendant 3 ou 4 minutes, à chaque fois. Moi, je les fais avant de changer l'huile de ma friteuse, tout comme les nems.

Vous pouvez les servir chauds ou froids, accompagnés du bol de sauce que vous avez réservée, de salade, de crème fraîche citronnée,,,

La recette donnée ci-dessus est une base. Après, c'est à vous de jouer !

Simple mais efficace !

*Ah, j'oubliais ! Vous n'êtes pas obligé d'avoir une fille pour en faire. Avec ou sans enfant, ça marche aussi !

 

vendredi, 28 août 2009

Gâteau aux prunes

P1100693.JPGAdeptes du « slow-food », bonjour !

Ce papier est pour vous, pour moi, pour nous !

Dans un article paru récemment dans la Voix du Nord, une jeune Française de 16 ans, originaire de Marcq-en-Baroeul, racontait son séjour d'une année aux USA. Elle y décrivait de façon joyeuse et communicative sa vie là-bas. Mais une phrase a interpellé la Cocotte et l'a consternée ! Sixtine disait que sa famille d'accueil ne préparait qu'un seul repas par semaine à la maison et que les autres repas étaient pris dans des fast-foods ou des sandwicheries.

Non mais rendez-vous compte ! C'est quoi ce délire ?

Ils font quoi chez eux ? Comment se fait-il qu'ils ne soient pas capables de trouver 10 ou 15 minutes par jour pour préparer un plat et de le manger tous ensemble ?

Alors juste pour râler et pour montrer aux Américains que faire la cuisine ne prend pas tout notre temps, la Cocotte a décidé de faire un gâteau pour lequel lenteur et moelleux sont les mots-clé.

Un gâteau qui prend le temps de lever et de gonfler, gonfler, gonfler,,,,

Un gâteau de saison en plus, un gâteau aux prunes, un gâteau qui vient d'Allemagne et qu'on appelle outre-Rhin un Pflaumenkuchen, un gâteau qu'on va appeler Plumcake, juste comme ça. Non mais !

En plus, ça vous coûtera trois francs/six sous car le kilo de prunes sur le marché n'est qu'à 2 euros. Alors qu'est-ce qu'on fait ? On en achète !

 

Il vous faut

1 kg de prunes

500 gr de farine

250 ml de lait tiède

1 paquet de levure du boulanger

200 gr de sucre en poudre

1 oeuf

25 gr de beurre

1 pincée de sel

1 cuillère à soupe de sucre glace

 

Dans un bol, versez du lait tiède et une cuillère à café de sucre et émiettez votre bloc de levure. Mélangez bien. Dans un saladier, déposez la farine et faites un puits au centre. Ajoutez le contenu de votre bol et mélangez-y un peu de farine. Couvrez et laissez gonfler pendant une quinzaine de minutes.

Ensuite mélangez le reste du lait, le sucre, l'œuf, le beurre fondu et le sel tout et versez cela dans le saladier. Mélangez tous les ingrédients, couvrez et laissez à nouveau gonfler pendant une bonne quarantaine de minutes. La pâte doit doubler de volume.

Graissez et farinez un grand plat à pâtisserie et étalez votre pâte, au besoin avec les doigts, sur toute la surface.

Lavez vos prunes, coupez-les en deux, dénoyautez-les et répartissez-les, l'intérieur de la prune côté pâte, sur toute la surface du plat.

Couvrez encore une fois et laissez gonfler pendant une bonne heure.

Préchauffez votre four à 180°c et laissez votre gâteau cuire pendant une bonne trentaine de minutes. Il va encore gonfler, gonfler, gonfler et dorer, dorer, dorer.

A la sortie du four, saupoudrez-le de sucre glace.

Si cela vous dit, vous pouvez également ajouter un peu de cannelle au sucre glace et accompagner votre gâteau de crème chantilly. Mais ça, ce n'est que si vous n'avez rien mangé avant.

Si vous n'aviez rien à faire ce week-end, voilà pour vous, une saine occupation.

 

mercredi, 26 août 2009

Potthucke

P1100708.JPGC'est pas français, ça ! C'est quoi ce truc ?

C'est allemand, Madame ! C'est un plat originaire du Sauerland, non loin de la Ruhr, région de Rhénanie-Westphalie, en Allemagne.

La Cocotte y est allée faire un tour cet été et elle a ramené dans ses valises cette recette que vous allez faire et refaire.

La Ruhr, surnommée Ruhrpott (en référence aux puits de mine), a été désignée capitale européenne de la culture en 2010. C'est un gros losange écrasé qui s'étend de Dortmund à Duisburg, d'est en ouest et de Recklinghausen à Witten, du nord au sud. Plus de 5 millions d'habitants d'origines très diverses y vivent et y vivent bien, apparemment.

Pour l'occasion, plus de 1500 manifestations sont prévues de janvier à novembre 2010, avec notamment une chorale de plus de 70000 chanteurs dont des mineurs, un pique-nique géant sur 60 km d'autoroute, des spectacles de théâtre,,,

C'est la première fois qu'on met une région à l'honneur. Et c'est une région que vous devez visiter. Si, si ! Oh, je vous vois sourire. Souriez, mes amis, souriez !

On a vraiment une image négative de cet endroit qui nous fait penser à Germinal version teutonne. Mais quand on fait l'effort d'y aller, il suffit de sortir de l'autoroute et de se laisser mener sur les petites routes traversant des vallées, des forêts, des villages magnifiques pour changer d'avis.

Région très fortement industrialisée dans les derniers 200 ans, elle s'est doucement reconvertie vers une société tertiaire sans jamais renier son passé. Allez visiter les multiples musées et écomusées consacrés aux gueules noires, vous verrez ! Ce n'est qu'à 3 heures de route de Lille !

Ouais, c'est bien beau tout ça mais on est là pour manger.

 

Le Potthucke est un plat de pauvres à l'origine, récupéré allègrement par les habitants de la Ruhr, Sans viande, il ne coûtait rien, pouvait rester sur le feu à charbon toute la journée sans problème et comblait l'appétit féroce des gueules noires, une fois le soir venu.

Avec le temps, la recette a été améliorée, on y ajouté des saucisses, des épices,,, Mais l'idée de base, ce sont des pommes de terre râpées avec de la crème.

 

P1100701.JPGIl vous faut donc :

1 kg de pommes de terre crues

250 gr de pommes de terre cuites

4 oeufs

30 cl de crème liquide

une pincée de sel, de poivre, de cumin moulu et de muscade

6 mettkas (petites saucisses fumées polonaises qu'on trouve partout)

1 oignon râpé(facultatif)

 

Épluchez vos pommes de terre crues, râpez-les finement et déposez-les dans un saladier. Ajoutez les pommes de terre cuites et épluchées que vous découperez en rondelles ou écraserez.

Ensuite mélangez oeufs, crème, sel, poivre, cumin et muscade et ajoutez tout ça aux pommes de terre. Brassez bien. Prenez un moule à cake en silicone, un moule à manqué fera aussi l'affaire, déposez-y la moitié de la préparation et ajoutez vos 6 saucisses. Recouvrez du reste du mélange. Mettez au four à 180°c pendant une petite heure. Démoulez et coupez délicatement en tranches.

Voilà, c'est tout ! Vous allez me dire, tout ça pour ça ! Et oui ! Tout ça pour ça ! Mais c'est bon et vous direz merci à la Cocotte, après y avoir goûté.

Vous servirez le Potthucke accompagné d'une bonne salade. Vous pourrez également l'accompagner de sauce brune (Sosse zum braten, auf Deutsch) allongée à la bière.

Et s'il vous en reste, ce qui serait étonnant, faites revenir le lendemain, les tranches de Potthucke dans un peu de matière grasse, à la poêle.

La Cocotte vous prévient, elle n'a pas fini de vous embêter avec l'Allemagne ! Sachez-le !

Le site de "Ruhr 2010" : site en allemand et en anglais

L'Office national allemand du tourisme : site en français

Musée de plein-air de Hagen : site en allemand

 

vendredi, 21 août 2009

Haricots verts sauce poulette

 

P1100022-2.jpgA 1 euro 50 le kilo de haricots verts sur le marché, qu'est-ce qu'on fait ?

On en achète !

Une fois lavés et égouttés, dans la cuisine, qu'est-ce qu'on fait ?

On rameute tous les gens de la maison, à commencer par les plus jeunes et on les équeute.

Pas les plus jeunes, hein ! Les haricots.

Demandez autour de vous qui sait équeuter encore les haricots. Vous verrez, il n'y a guère que les blancs de cheveux qui lèveront la main. Nombre de nos petites têtes blondes ne savent pas qu'un haricot pousse ailleurs que dans une boîte de conserve.

Alors allez chercher vos mômes et équeutez de concert. Plus tard, quand ils seront devenus Philippe Delerm, ils évoqueront ce moment de plaisir minuscule avec un brin de nostalgie majuscule. Bon, je sais, Philippe Delerm parle des petits pois mais avec les haricots verts, ça marche aussi. Et même les haricots blancs !

Allez, c'est bien beau tout ça mais maintenant qu'est-ce qu'on en fait ?

On les fait bouillir dans de l'eau légèrement salée pendant 10 minutes. Ils doivent encore être croquants en fin de cuisson.

Et après ? Qu'est-ce qu'on en fait ?

Et bien, il faut vous dire que les haricots se prêtent très facilement à toutes les préparations, chaudes ou froides !

On peut leur faire faire le tour de France :

-à la lyonnaise, avec des oignons, du beurre, du vinaigre et du persil

-à la provençale, avec ail, tomates, thym, basilic et huile d'olive

-à la niçoise, avec un coulis de tomates parfumé

 

Et même le tour du monde :

-à l'anglaise avec un peu de beurre

-à la polonaise, avec œufs durs et chapelure

-à l'indienne avec cumin et gingembre

-à la chinoise avec sauce huître et soja

-à la grecque

-à l'italienne....

Et bien évidemment à l'Américaine, vu que ce légume qui pousse partout est originaire d'Amérique du sud et d'Amérique centrale.

Savez-vous comment la Cocotte va les préparer aujourd'hui ?

Elle va les préparer à la sauce poulette !

Entre gallinacées, on se comprend !

Vous allez voir, vous allez préparer une sauce blanche toute simple mais en ajoutant des oeufs, c'est peut-être pour ça qu'on l'appelle poulette !

 

P1100019-1.jpgÇa vous dit ?

Alors il vous faut :

1 kg de haricots verts lavés, équeutés et cuits

50 gr de beurre

30 gr de farine

2 dl de lait bouillant

sel et poivre

2 jaunes d'œuf

persil haché

un peu de jus de citron

 

Vous faites fondre le beurre dans une casserole, vous ajoutez la farine pour faire un roux. Vous mouillez avec du lait bouillant*, vous mélangez bien, vous salez et poivrez et vous finissez par y ajouter deux jaunes d'œuf, votre demi-bouquet de persil ciselé et le jus de citron.

Puis vous recouvrez vos haricots bien chauds de cette sauce et vous servez.

 

*Vous pouvez remplacer le lait bouilli par du bouillon de volaille ou de bœuf et ajoutez 1 ou 2 belles cuillères à soupe de crème fraîche.

Cette recette, la Cocotte la dédie à sa copine Nelly qui lui a offert le haricot magique sur la photo et à Nina qui deviendra Philippe Delerm.

Si vous voulez les recettes mentionnées, faites-moi signe !

mardi, 18 août 2009

Tiny tiny zucchini cakes

 

P1090975-1.jpgCakes à la courgette

Eh, eh ! Vous pensiez avoir la paix ? Et bien, non !

La courgette saison 1 épisode 17 ! Me revoilà avec une nouvelle recette !

Je vous l'ai déjà dit, c'est la saison alors on en cuisine et recuisine !

Et pour l'même prix, ma p'tite dame, ce n'est pas une recette de cake de courgettes mais 4 recettes que je vais vous donner !

Merci qui ? Merci la Cocotte !

Le truc, c'est de faire pas mal de pâte à cake, de la séparer et de l'aromatiser différemment à chaque fois.

Il ne faut presque rien ! Des restes dans le frigo, des herbes du jardin et c'est parti !

 

La base :

3 belles courgettes, lavées, épluchées et râpées

250 gr de farine

3 œufs

4 cuillères de baking powder ou de bicarbonate de soude

1 peu d'huile ou de beurre fondu pour éviter que le cake colle au papier

sel et poivre

des petits moules en papier

Vous pouvez également utiliser un moule à cake à chaque fois et faire un truc plus gros à couper en tranches.

 

Vous mélangez tous ces ingrédients à l'exception du bicarbonate dans un grand saladier.

 

Puis dans un petit saladier, vous versez un quart de la préparation et on y va.

  1. cake courgettes/poivrons : il vous suffit d'ajouter les dés d'1 poivron mariné et une cuillère de bicarbonate de soude et une d'huile. Vous mélangez et à l'aide d'une petite cuillère, vous remplissez une vingtaine de petits moules.

Puis vous reversez un quart de la préparation

  1. Cake courgettes/menthe/ail/raisins secs : quelques feuilles de menthe, 1 gousse d'ail ciselé et quelques grains de raisin sec et vous faites pareil qu'au dessus. N'oubliez pas le bicarbonate et une cuillère d'huile.

Ce sont bien évidemment de petites quantités.

  1. cake courgettes/fromage de chèvre : râpez votre fromage de chèvre et ajoutez-le à la préparation.

  2. Cake courgettes/poudre d'amandes/marjolaine : ajoutez 100 gr de poudre d'amandes et 2 cuillères à café de marjolaine.

 

Enfournez dans un four bien chaud pendant une bonne vingtaine de minutes.

Il faut mettre le bicarbonate au dernier moment car il agit tout de suite.

samedi, 15 août 2009

Jambon persillé

 

P1070118-2.jpgMes petits poussins, à l 'heure où vous lirez ces lignes, la Cocotte sera en Bourgogne, patrie des escargots, du Kir, des gougères, du boeuf bourguignon....et du jambon persillé.

Vous voyez ? De son petit exil « côte dorée », la Cocotte pense encore à vous !

A l 'heure où vous lirez ces lignes, il sera temps d'ouvrir vos pots de cornichons faits-maison d'après la recette de votre fidèle poulette.

Alors sortez terrines, ouvrez bouteilles de vin et bocaux de cornichons ! C'est la fête à la maison. On y va, on fait du jambon persillé !

Ça vous dit ?

Il vous faut tout d'abord un bon boucher qui vous préparera une palette demi-sel. Moi, j'en ai un qui s'appelle David, qui fait super-bien les palettes demi-sel et qui vend des pieds de veau...pour faire la gelée.

En plus, pour le même prix, il vous donne plein d'autres tuyaux pour faire une bonne gelée. Par exemple, David dit que le pied de veau peut être remplacer par un bon morceau de couenne de porc.

Ça a le même effet. David, il dit même qu'on peut préparer sa gelée à l'avance. On fait bouillir des couennes de porc dans une grande quantité d'eau agrémentée de thym, de sel et de poivre. Et après, on verse le bouillon dans des bouteilles ou des sachets et on les met à congeler.

Je n'ai pas encore essayé mais il m'a donné trois couennes, comme ça, juste pour le plaisir.

Il est sympa, David !

Or donc il vous faut encore :

1 carotte épluchée

1 poireau

1 tête d'ail

1 bouquet garni

2 bouquets de persil plat lavé et ciselé pas trop finement

Et là, j'insiste ! Le persil plat, c'est toujours ça qu'il faut prendre. Le persil frisé, ça se fout dans les dents, que même après, on a l'air bête et c'est pas bon. C'est bon que pour le décor et encore...

1 bonne bouteille de Bourgogne blanc

Et là, j'insiste encore, si vous voulez que votre plat soit bon, il faut choisir du bon vin !

 

Faites dessaler la palette pendant toute une nuit.

Dans une grande cocotte en fonte, déposez votre palette, ajoutez le pied de veau ou la couenne, la carotte, le poireau lavé et fendu en quatre dans le sens de la longueur, le bouquet garni et l'ail épluché. Recouvrez de vin et ajoutez de l'eau si nécessaire. Faites cuire à feu doux pendant 4 heures.

Au bout de ce temps, sortez la palette et détaillez-la en petits morceaux. Les 4 heures de cuisson vous faciliteront la tâche. Ça se défait tout seul. N'oubliez pas d'enlever les os et le pied de veau. Filtrez votre jus de cuisson. C'est ça qui va faire votre gelée.

Choisissez maintenant une belle terrine et déposez une couche de persil, un peu de jus de cuisson, des morceaux de jambon et recommencez jusqu'à épuisement des stocks !

Couvrez et laissez refroidir.

Ensuite mettez au frais pendant au moins une nuit. Au bout de ce temps, votre gelée a pris et votre jambon persillé est prêt mais attendez-donc encore un peu, 12 ou 24 heures, ça n'en sera que meilleur.

Découpez de belles tranches de jambon et accompagnez-le de cornichons et d'un bon verre de vin de où-vous-savez !

 

mercredi, 12 août 2009

Fondants au chocolat

 

P1090695-2.jpgEn deux temps, trois mouvements, voici une recette qui ravira les nul(le)s. Il faut penser à ces gens démunis quand arrive l'heure du dîner, qu'ils ont malencontreusement invité des amis et qu'ils n'ont aucune idée de ce qu'ils vont faire. Et si on faisait un fondant au chocolat ?

Oui, je sais ! Vous allez me dire que c'est une recette éculée, que franchement, c'est pas bien compliqué, que ceci, que cela...

Mais la cuisine, c'est une question d'habitude. Il faut répéter sans cesse les mêmes gestes, travailler les mêmes ingrédients, refaire les mêmes recettes. Au bout d'un certain temps, on arrive à tout.

Donc la Cocotte pense à ceux qui démarrent, ceux qui ne savent rien ou alors pas beaucoup.

Elle en a testé des recettes de fondants... Des trucs qu'il fallait mettre au frigo trois heures, 23 minutes et 12 secondes avant de les cuire, des qu'il fallait cuire au bain-marie, des avec farine, des sans farine, des avec œufs, des sans chocolat...

Et finalement c'est cette recette qu'elle a retenue. Certes elle n'est pas légère, le beurre, ça y va !

Mais le fondant est là et bien là ! Point de cuisson « prout-prout », point d'ingrédients sophistiqués, une recette simple qu'une fille de dix ans ferait les yeux fermés.

Ça vous dit ?

 

Il vous faut pour 6 fondants

150 gr de chocolat

40 gr de sucre en poudre

150 gr de beurre

1 œuf et 2 jaunes d'œuf*

 

Préchauffez votre four à 180°c.

Faites fondre votre chocolat tout doucement. Ajoutez le beurre coupé en petits dés avant d'arrêter le feu. Remuez bien.

Dans un plat, fouettez les jaunes d'œuf, l'œuf entier et le sucre. Puis mêlez-les au chocolat/beurre.

Répartissez équitablement votre préparation dans six moules à muffins en silicone et mettez-les au four pendant 10 minutes. La surface de vos fondants doit être un peu « sèche ». Arrêtez le four et laissez vos fondants dedans la porte entr'ouverte. Démoulez au moment de servir.

Voilà, c'est tout ! Une autre question ?

 

*Il vous reste 2 blancs d'œuf, montez-les donc en neige avec du sucre glace et faites des petites meringues pour accompagner vos fondants.

dimanche, 09 août 2009

Crème de hareng de fainéants

P1090808-1.jpgSi vous suivez ce blog, vous avez vu que la Cocotte ne se fatiguait pas trop pour la cuisine en ce moment. Allez, on ne change pas une équipe qui gagne.

Voici 2 ou 3 petites choses à faire :

Premièrement, vous me faites le plaisir de faire les gaufrettes salées comme je l'ai indiqué dans un article récent.

Deuxièmement, vous faites cette crème.

Et troisièmement, vous alliez les deux, vous invitez des copains et vous vous régalez.

Ca vous dit ?

Il vous faut :

2 ou 3 harengs fumés

100 gr de fromage frais

1 cuillère de moutarde

du poivre

 

Vous mélangez tout ça dans votre blender ou votre mixeur et vous mettez au frais.

Au moment de servir, proposez vottre crème avec des crackers, des gressins ou vos magnifiques gaufrettes.

Bon, il faut aimer les harengs...

 

 

jeudi, 06 août 2009

Poêlée Riz-chorizo pour fainéants

 

P1090928-1.jpgVoici une recette pour les paresseux, les fainéants, les cossards, les flemmards, les mous, les indolents. J'continue ? 3 ou 4 ingrédients et votre cuisine aura un air espagnol. Olé !

Il vous faut une grande poêle, style poêle à paella, une cuillère d'huile d'olive, du bon riz, un chorizo fort, une pincée de safran, 1 gousse d'ail, 1 oignon et un poivron.

Ah oui ! J'allais oublier, un peu de beurre et du parmesan râpé.

Oh ! En fait, il faut un peu plus de 4 ingrédients mais vous devez en avoir la quasi-totalité dans vos placards.

C'est un truc que je fais pour mes poussins quand je n'ai pas d'idée. Ils adorent et vident le plat en un rien de temps. So let's go lazy !

 

Dans une grande poêle, faites chauffer 2 cuillères d'huile d'olive et déposez-y des grosses rondelles de chorizo. Versez 300 gr de riz et mélangez. Il faut que votre riz devienne transparent. Ciselez un oignon et de l'ail et mettez cela dans la poêle.

Ajoutez de l'eau petit à petit pour faire comme un risotto. Salez, poivrez, ajoutez votre pincée de safran et mélangez. Laissez cuire le temps indiqué sur le paquet de riz.

2 ou 3 minutes avant la fin, recouvrez votre poêle de rondelles de poivron. Déposez une belle noix de beurre et parsemez de parmesan. Elle n'est pas belle, cette allitération ? Et voilà, c'est tout !

lundi, 03 août 2009

Gaufrettes du Nord

 

P1090856-1.jpgLes Proust* ont leur madeleine, les Alsaciens, leur tarte flambée, les Bretons leur pâté Hénaff...

Les gens du Nord ont leur gaufrette, très certainement.

Il suffit de leur offrir une jolie boîte en métal remplie de ces douceurs et vous verrez. Ils vont ouvrir la boîte, goûter les gaufrettes et vont vous raconter tout ce que l'odeur subtile de vanille leur évoque : les étrennes du Nouvel an, les repas interminables du dimanche, les bisous poilus de la grand-mère, le cigare qui pue du grand-père, les bagarres avec le grand frère, les cheveux tirés de la petite sœur, le vélo dans l'allée du garage, la sieste de Papa et la vaisselle de Maman.

Ces gaufrettes, ce sont 20 années, au moins, de leur vie dans du fer blanc. Ces gaufrettes, c'est une recette griffonnée sur un cahier d'écolier, qu'on se donne de mère en fille, qu'on oublie pendant 10, 20, 30 ans et qui ressort, on ne sait pas pourquoi, un jour où on a le temps.

Un jour où on a le temps de rechercher ce temps perdu.

Il ne faut rien pour faire ces gaufrettes, vraiment. Juste du temps !

 

Allez, on est en vacances, on se met de la musique, on va chercher cet appareil qui fait des croque-monsieur et qui n'a jamais beaucoup servi et on va les faire, ces gaufrettes.

Et puisque la Cocotte vous aime, elle va vous donner deux recettes d'un coup : une sucrée et une salée.

Ça vous dit ?

 

P1090845-1.jpgPour faire une trentaine de gaufrettes, il vous faut :

Pour les gaufrettes sucrées :

 

270 gr de farine

240 gr de sucre en poudre

1 sachet de sucre vanillé

180 gr de beurre

4 oeufs

 

Faites fondre le beurre, mélangez-le au sucre Ajoutez les jaunes d'œufs, le sucre vanillé et la farine. Battez les blancs en neige et ajoutez-les délicatement au mélange.

Mettez vos plaques spécial « gaufrettes » dans votre appareil de cuisson. Préchauffez-le puis déposez une bonne cuillère au milieu de la plaque. Refermez, pressez bien et laissez cuire pendant une bonne minute.

Vous pouvez également déposer une petite cuilère de pâte dans chacune des 4 rectangles de votre grille. Ça vous fera des petites galettes toutes rondes.

Choisissez une belle boîte, garnissez-en le fond d'une feuille de papier-ménage et rangez vos gaufrettes. Elles resteront craquantes de nombreux jours.

 

 

Pour les gaufrettes salées, idéales pour un apéro :

Vous procéderez de la même façon que ci-dessus, il vous suffira de remplacer le sucre en poudre et le sucre vanillé par du parmesan.

Vous pouvez en mettre moins que pour le sucre, disons 200 gr, ça suffira. Vous ajouterez à la pâte 1 pincée de sel, de poivre et de paprika

 

P1080536-1.jpgEt si vous n'avez pas le temps et que vous habitez non loin de Lambersart, voici un p'tit truc de la Cocotte. Rendez-vous au magasin d'usine « Eugène Blond », vous savez, c'est cette usine qui fabrique les gaufrettes avec des phrases rigolotes dessus. Vous trouverez dans ce magasin, au 159 rue de Verlinghem, tout ce qui vous fera replonger dans votre enfance, y compris les boîtes de métal.

Et en plus, ils viennent de créer des gaufrettes salées parfumées au pavot, à la ciboulette, au maroilles... Rien que des saveurs du Nord.

Si vous n'avez pas la chance d'habiter dans ce coin, allez dans vos magasins habituels, vous trouverez très certainement les produits que je viens de mentionner.

 

*Saviez-vous que dans ses brouillons, Marcel ne parlait pas de madeleine mais de pain grillé ?

Pour Granny et Elisabeth