lundi, 04 avril 2011

Artichauts poivrade rouges et verts

artichauts poivrade, artichautsAujourd'hui c'est l'anniversaire d'une des amies de la Cocotte. Jeune, belle, pimpante, toujours bien sapée, intelligente, vive, drôle..., elle a tout pour elle*. Tout, y compris le don de chanter n'importe quelle chanson. Elle connaît toutes les paroles du rock anglo-américain depuis les années 60. Tout, elle chante tout. Épatée par son savoir encyclopédique sur le sujet et son merveilleux accent anglais, la Cocotte lui demande un jour comment elle fait pour retenir tout ça... « Ben, je répète juste ce que j'entends, j'fais du yaourt ! » Tout simplement !

La Cocotte fait souvent pareil mais beaucoup moins bien. Reproduire des sons, ça va. Chanter des mots, ça va aussi. Mais donner du sens à une chanson, c'est parfois difficile. Qui comprend tout ce que Nicolas Sirkis psalmodie ? Qui perce à jour tous les mots dits par Mme Farmer ? Qui a toutes les clés pour entrer dans l'univers d'Hubert Félix-Thiéfaine ou de Bashung ? La Cocotte aime mettre du sens derrière les mots. Mais parfois, ça bloque et elle dit des morceaux de phrases qu'elle ne comprend pas. Jusqu'au jour où tout s'explique, tout devient clair, et la chanson prend un tout autre sens, une toute autre signification. Son chéri et elle ont inventé un mot pour ce genre de paroles. Ils appellent ça des concondanes.

Pendant des années, tous deux sont restés perplexes à l'écoute de Diabolo-menthe, la chanson d'Yves Simon. Vous savez ? Dans tes classeurs de lycée, y'a tes rêves et tes secrets, tous ces mots que tu n'dis jamais, des mots d'amour, de tendresse, des mots de femme que tu caches et concondanes, que tu caches petite Anne...

Pendant des années, ils sont restés dans l'ignorance et le doute, pour un jour réaliser qu'Yves disait « qu'on condamne » !

Et depuis, tous les passages de chansons qu'ils ne comprennent pas sont des concondanes.

Maintenant quand ça leur arrive, ils se ruent sur Internet à la recherche des paroles.

Hier Voulzy semait le doute dans sa chanson « Mary Quant ». La Cocotte entendait « à nonuche platonique ». Oh, un concondane ! C'est quoi des nonuches platoniques. Vite Internet ! C'était presque ça, il manquait une syllabe, c'était « à nos nunuches platoniques » ! Tout s'explique ! Alleluia ! Des nunuches platoniques ! Bon sang mais c'est bien sûr !

Et vous, vous en avez, des concondanes ?

 

artichauts poivrade, artichautsLa Recette :

Ces petits artichauts violets qui viennent de Méditerranée arrivent sur nos marchés en ce moment.

En bouquet, c'est très joli. Et en vinaigrette, c'est exquis.

Pour 6 personnes

Ingrédients : 2 artichauts par personne, le jus d'un citron, 5 cl d'huile d'olive, 10 cl de coulis de tomate, sel, poivre et quelques feuilles de basilic.

Préparation : 10 mn – Cuisson : 10 mn – Coût : * - Difficulté : *

Coupez la queue juste à la base des artichauts. Enlevez les premières feuilles à la base. Coupez le haut de l'artichaut sur 2 ou 3 cm. Ouvrez-les en deux. Vous pouvez aussi les couper en quatre. Pressez le citron et partagez en trois le jus obtenu. A l'aide d'une petite cuillère, enlevez très rapidement le foin au dessus du cœur des artichauts et plongez les légumes dans un saladier d'eau citronnée pour éviter le noircissement. Faites bouillir une casserole d'eau salée citronnée et faites cuire vos moitiés d'artichaut pendant 8 à 10 mn. Laissez refroidir dans l'eau.

Au moment de servir, mélangez l'huile d'olive et le coulis de tomates, le sel et le poivre. Ajoutez le dernier tiers du jus de citron.

Égouttez les artichauts et recouvrez-les de votre sauce huile-tomates. Ciselez quelques feuilles de basilic et parsemez-en vos artichauts.

Petit conseil : Gardez-les au frais 3 à 4 jours sans aucun problème.

*Joyeux anniversaire, Poulette ! Plein de biz et d'amour pour toi en ce jour spécial !

Commentaires

oh oui, je crois qu'on a tous le culte du "concondane" (j'en pleure encore de rire !)et Nagui en a révélé qques uns (rien que "l'aventurier")avec son émission.
J'adore les poivrades (hors de prix, la plupart du temps, ici)que je prépare souvent en ragoût, comme le faisait ma mémé marseillaise. Que du bonheur !
Grâce à toi, cocotte chérie, j'ai encore bien démarré ma journée ! Bizzz

Écrit par : Anne | lundi, 04 avril 2011

ouiii mon grand jules, petit, chantait
steack haché steack haché steack haché en intro de la magnifique chansons de Florent Pagny, on a jamais su ce que les choeurs disaient en réalité...

Sinon il était aussi totaly bilingue et chantait a tue tete
Monday, lalalalala, tuesday lalala Esting you langue, vire ver luisant...

ç'en est ça, des concondanes????

Ahhh la derniere en hommage a mon ami Yannick Dubois qui chantait enfant : Ulyse reviennnnnnnttt et se rétale en cheminnnnn

Écrit par : slbf | lundi, 04 avril 2011

Oui, c'est ça, des concondanes. mais c'était quoi exactement la magnifique chanson de Florent Pagny, comme tu dis ?

Écrit par : La Cocotte | lundi, 04 avril 2011

Moi, j'aime pas les lézards tout chauds...

Écrit par : Franck | lundi, 04 avril 2011

Concondane de Billie : Dans la chanson d'Amel Bent, "Ma philosophie", le texte dit "viser la lune, ça me fait pas peur, même à l'usure, j'y crois encore et en coeur...", Billie comprenait ou plutôt ne comprenait pas "des malussures...". Joli concondane.

Écrit par : La Cocotte | mardi, 11 mars 2014

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