lundi, 29 novembre 2010
Velouté de potimarron au Maroilles
Comme toutes les courges utilisées dans notre cuisine, le potimarron vient d'Amérique du sud. Après avoir voyagé avec les Portugais à l'époque post-colombienne, il fait une étape au Cambodge, au Japon et très certainement en Chine aussi, avant d'arriver chez nous. Mais on n'en pas sûr à 100 %.
Les Portugais le nommèrent Cambodia abobora. Et très honnêtement, on se demande bien pourquoi.
Oui, pourquoi ne le nommèrent-ils pas Americo do Sul Abobora ? Bien malin qui peut le dire.
Les Japonais l'appelèrent Kabocha. C'est très vraisemblablement leur façon de prononcer Cambodge. La Cocotte ne vous apprend rien quand elle vous dit qu'au Japon, tout ce qui vient du Cambodge est appelé Kabocha. Aussi faut-il faire attention. Ne dites surtout pas à un Japonais que vous venez du Cambodge au risque de vous retrouver haché menu dans un velouté. Et pour tromper l'ennemi, dans certaines régions du Japon, la kabocha est appelée Bobora. Allez comprendre !
Désireux de brouiller les pistes, les Japonais n'hésitent pas à donner des noms, plus farfelus les uns que les autres à leurs espèces de kabochas. Du nord au sud du pays du soleil levant, vous trouverez des Kuri kabochas, des Seiyo kabochas, des Miyako, Kurokawa, Uchiki, Akaguri ou encore des Akazukin kabochas. Est-ce ici une manière de montrer que leur vocabulaire est riche ? Est-ce llà a face non-cachée d'un protectionnisme d'un autre temps ?
Messieurs les Japonais, n'avez-vous donc rien de mieux à faire ?
Toujours est-il que la kabocha arrive en Europe après un très long périple. Les Français goûtent ce légume qui ressemble à un potiron, trouvent, sans difficulté, qu'il a un goût de châtaigne et après avoir réuni les défenseurs les plus illustres de la langue française, deux noms se dégagent pour sa labellisation : potichâtaigne et potimarron.
S'engage alors une guerre aussi fratricide que la bataille d'Hernani, la bataille des courges. Les « classiques » voulant absolument coller au plus près du goût, les « romantiques », qui voyaient là une figure de style facile certes mais suffisamment évocatrice pour la plèbe.
Comme vous le savez, le potimarron l'emporta finalement, au prix d'âpres bagarres dont beaucoup n'en sortirent pas indemnes.
Aujourd'hui la Cocotte remet deux sous dans le nourrain et propose de baptiser sa recette, velouté de potimaroilles. Qu'en pensez-vous ?
Velouté de potimarron au Maroilles
-Hum, c'est quoi ce petit goût de châtaigne dans ta soupe, ma Cocotte ?
-C'est du potimarron, mon Bonhomme. Tu aimes ?
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 potimarron, 2 cuillères à soupe d'huile,1 kg de potiron, 3 pommes de terre moyennes, 1 litre d'eau, 1 quart Maroilles, un peu de crème fraîche, sel et poivre
Préparation : 15 mn – Cuisson : 10 mn + 30 mn – Coût : * - Difficulté : *
Coupez le haut du potimarron, mettez-le de côté puis enlevez les pépins à l'aide d'une cuillère à soupe. Faites bouillir une marmite d'eau salée, plongez le potimarron tête en bas dans la marmite et laissez-le ramollir 10 mn. Sortez-le, retournez-le et avec la cuillère à soupe, raclez les bords intérieurs pour récupérer la chair mais attention , ne faites pas de trous dans la peau. Elle va servir de soupière. Épluchez le potiron et les pommes de terre et coupez ces légumes en gros dés. Dans une marmite, faites chauffer l'huile puis faites dorer pommes de terre et potiron, ajoutez la chair du potimarron. Couvrez d'eau, salez et poivrez, mettez un couvercle et laissez cuire pendant 25 mn.
5 mn avant la fin, détaillez le Maroilles en tranches fines et faites-le fondre tout simplement dans une petite casserole avec une cuillère de crème fraîche.
Mixez la soupe, rectifiez l'assaisonnement puis versez-la dans le potimarron évidé.
Servez la soupe et 2 ou 3 cuillères de crème de Maroilles dessus.
29.11.2010
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dimanche, 28 novembre 2010
Magrets marinés aux fruits
Faites le plein de couleurs et de saveurs avec ce plat subtilement sucré-salé. Après avoir fait fondre la graisse, faites cuire vos magrets comme un steak, saignant, bleu ou à point.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 magret par personne, 1 c à s. de miel d'acacia, 10 ml de vinaigre de cidre, 300 g de raisin blanc, 300 g de quetsches surgelées, 300 g de haricots plats, sel, poivre, 15 g de beurre.
Préparation : 10 mn + 1 h de repos – Cuisson : 25 mn – Coût : ** - Difficulté : *
Mélangez miel et vinaigre. Déposez vos magrets dans un plat et versez miel et vinaigre dessus. Couvrez et laissez les magrets mariner 1 heure.
Au bout d'1 heure, équeutez les haricots et cuisez-les 10 mn dans l'eau bouillante, égouttez et réservez. Incisez la peau des magrets sur 1 mm d'épaisseur en la quadrillant. Faites chauffer une poêle anti-adhésive et mettez à cuire à feu très doux les magrets côté peau, pendant 20 mm. La graisse fond, les magrets sont donc plus légers. Retournez-les et faites-les cuire côté chair, 3 à 5 mn. Jetez le gras et mouillez avec le mélange miel/vinaigre.
Dans une petite casserole, faites cuire les quetsches 3 à 4 mn dans un peu d'eau. Faites de même pour les raisins. Faites revenir les haricots plats dans un peu de beurre. Salez et poivrez magrets et haricots. Dressez les magrets entiers ou tranchés, avec la sauce. Et déposez légumes et fruits en les séparant bien.
28.11.2010
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samedi, 27 novembre 2010
Soupe carottes-céleri
Une base toute simple : carottes et céleri. Puis selon la richesse de vos placards et votre réfrigérateur, vous pourrez aller loin, très loin...
Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de carottes, 3 branches de céleri, 1 oignon, 2 cuillères à soupe d'huile d'olive, sel, poivre, thym, laurier, 10 cl de jus de citron, 1 bouquet de persil plat, 1 bouquet de coriandre et 1 litre d'eau.
Préparation : 10 mn - Cuisson : 30 mn - Coût : * - Difficulté : *
Épluchez les carottes et détaillez-les en fines rondelles. Faites de même pour l'oignon. Coupez le céleri en tronçons très fins.
Dans une marmite, faites chauffer deux cuillères d'huile d'olive et faites dorer l'oignon émincé.
Ajoutez les carottes, le céleri, une branche de thym et une feuille de laurier. Couvrez d'eau en dépassant un peu, un litre devrait suffire. Laissez cuire pendant 25 à 30 mn.
Versez le jus de citron dans la soupe. Ciselez la coriandre et le persil. Et ajoutez ces deux herbes à la fin de la cuisson pour éviter que les feuilles ne noircissent. Rectifiez l'assaisonnement et servez aussitôt.
Si vous voulez une soupe plus colorée, ajoutez un peu de concentré de tomates. Une soupe plus épaisse, ajoutez des langues d'oiseaux (petites pâtes), du riz ou des lentilles corail ou liez-la avec un œuf. Une soupe aux accents marocains, remplacez le thym et le laurier par du cumin en poudre et un soupçon de safran. Une soupe thaï, lait de coco et lamelles de poulet....
27.11.2010
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mardi, 23 novembre 2010
Pommes de terre à la sarladaise
QCM : Si tu peux cuire tes pommes de terre pour qu'elles soient dorées, si tu peux les garder fondantes, a. alors tu seras une femme, ma fille. b. tu seras un homme, mon fils.
Pour 4 personnes
Ingrédients : 1 kg de pommes de terre type Charlotte ou Roseval, 75 g de graisse d'oie, 3 ou 4 gousses d'ail, 1 bouquet de persil plat, sel et poivre
Préparation : 5 mn – Cuisson : 50 mn – Coût : * - Difficulté : *
Épluchez les pommes de terre. Découpez-les en rondelles de 5 mm d'épaisseur. Faites-les précuire 5 mn dans de l'eau bouillante salée puis égouttez-les.
Dans une grande poêle anti-adhésive, faites fondre la graisse d'oie.
Ajoutez les rondelles de pommes de terre égouttées, mélangez bien pour répartir la matière grasse et faites cuire à feu vif, sans couvercle pendant 7 ou 8 mn. Attention aux projections !
Baissez le feu. Couvrez et laissez cuire en décollant régulièrement, à l'aide d'une spatule ou une cuillère en bois, les pommes de terre du fond de la poêle. Au bout de 30 mn, ajoutez l'ail finement ciselé, remuez encore une fois. 5 mn avant la fin, ajoutez le persil plat ciselé, salez et poivrez. Terminez la cuisson sans couvercle. Les pommes de terre doivent être dorées à l'extérieur et fondantes à l'intérieur.
Accompagnez ce plat de confit d'oie et d'une salade bien relevée.
Du côté de Sarlat, on parfume ce plat avec des truffes. Alors si vous en avez, n'hésitez pas !
23.11.2010
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lundi, 22 novembre 2010
Poivrons farcis
Choisissez des poivrons longs qui ressemblent à une corne de taureau d'où leur nom, Corno di Toro. Leur peau est plus fine que les gros poivrons rectangulaires et ils cuisent plus vite.
Pour 4 personnes
Ingrédients :
4 poivrons allongés, 300 g de viande hachée de bœuf ou de porc (ou les 2 ensemble), 125 g de riz, 300 ml de coulis de tomates, 2 cuil. à café d'origan déshydraté, quelques feuilles de menthe fraîche, 1 boule de mozzarella, sel, poivre, un peu d'huile
Préparation : 10 mn – Cuisson : 30 mn + le riz – Coût : * - Difficulté : *
Faites cuire le riz comme indiqué sur le paquet. Laissez refroidir.
Coupez la mozzarella en petits morceaux. Ciselez la menthe.
Dans un saladier, incorporez la viande au coulis de tomates, ajoutez les herbes, la mozzarella (gardez-en un peu), le sel et le poivre. Puis terminez le riz en mélangeant bien.
Préchauffez le four à 180°c (th. 6).
Nettoyez les poivrons, ouvrez-les sur la longueur et enlevez les graines.
Farcissez les poivrons de la préparation viande/riz. S'il vous en reste, vous pouvez toujours la faire cuire dans une casserole et la servir en même temps que les poivrons.
Versez un peu d'huile dans un plat allant au four, déposez vos poivrons farcis, ajoutez sur le dessus un peu de mozzarella pour gratiner puis enfournez pendant 30 mn. Vous pouvez ajouter un peu de coulis de tomates autour des poivrons si cela vous semble sec.
22.11.2010
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Chou-rave sauce poulette
Spoutnik à feuilles, créature de l'espace, visiteur venu d'ailleurs, le chou-rave donne au potager un air de film de science fiction. Mais rassurez-vous, il vient en paix et en manger ne vous transformera pas en alien. Brouette en mains, la Cocotte a arpenté le « grand jardin » de Patricia Godin, à Montigny en Cambrésis et vous a mitonné une recette de la planète Terre.
Recette : Chou-rave sauce poulette
Facile : 1 Cocotte
Prix : 1 Caddie
Temps : 2 horloges
pour 6 personnes
1 kg de chou-rave
2 ou 3 petites carottes
1 petit bouquet de persil plat ciselé
15 cl de jus de citron ou de vinaigre
1 branche de thym
50 g de beurre
50 g de farine
sel et poivre
100 g de fromage râpé
facultatif : 250 g de dés de jambon blanc
Enlevez les feuilles des choux (vous pouvez les garder et les préparer comme des épinards) et épluchez les choux. Coupez-les en disques d'1 cm d'épaisseur puis recoupez-les en bâtonnets, comme des frites.
Préparez un bouillon avec de l'eau, le persil ciselé, le jus de citron et du sel. Et faites cuire vos bâtonnets de chou-rave et vos carottes épluchées, dans un panier-vapeur au-dessus de ce bouillon. Comptez 15 minutes. Quand ils sont cuits, mettez-les dans un plat qui va au four mais ne jetez pas le bouillon. On va s'en servir pour la sauce.
Préchauffez votre four à 180°c.
Faites fondre le beurre dans une casserole, ajoutez la farine, faites un roux puis mouillez avec 5 belles louches de votre bouillon. Laissez la sauce épaissir puis salez et poivrez.
Recouvrez les légumes de cette sauce, (si vous voulez, ajoutez le jambon), parsemez de fromage râpé et déposez votre plat au four. Laissez gratiner pendant 30 mn. Servez avec une viande grillée ou accompagnez un beau gibier.
Trucs et astuces : le chou-rave
Même s'il a un air compliqué et cocasse, le chou-rave est aussi facile à cuisiner qu'à cultiver.
Ne le choisissez pas trop gros. Conservez-le scellé dans un sac plastique au réfrigérateur ou tout l'hiver dans une cave bien ventilée.
Vous pouvez le préparer en potage avec pommes de terre, poireaux...
Vous pouvez le farcir de viande. Vous pouvez le réduire en purée.
Vous pouvez le découper en petits morceaux et l'ajouter à une jardinière de légumes.
Vous pouvez même le râper et le mettre dans une salade avec des carottes, façon rémoulade.
Vous pouvez....
Producteur : Patricia Godin
Une passion : Patricia aime avoir les mains dans la terre, faire de bons légumes, rencontrer des gens et échanger des recettes. Une idée : Elle transforme et agrandit les vergers existants déjà sur l'exploitation, sème à tout vent et propose aux clients de faire eux-mêmes la cueillette. Un but : Les gens doivent se sentir bien, comme chez eux. « Les gens viennent chez nous pour prendre un bol d'air, décompresser. » Armés d'une brouette, souvent en couple, ils glanent, selon leurs envies et les saisons, légumes, fruits et fleurs sur près de 10 ha.
Cueillette du Tronquoy, 59225 Montigny-en-Cambrésis, www.cueillettedutronquoy.fr
Ouvert tous les jours sauf le lundi matin
Retrouvez cet article dans Version Femina, n° 451, semaine du 22 au 28 novembre 2010 ou sur le site de la voix au féminin.
Odile Bazin, La Cocotte
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dimanche, 21 novembre 2010
Mousseline de betteraves
Cuisez vous-même vos betteraves. Le goût est complétement différent et la couleur, d'un rose très profond va intriguer vos invités. Mais qu'est-ce donc ?
Pour 6 personnes
Ingrédients :
500 g de betteraves crues, 1 briquette de crème liquide, sel, poivre et 3 cuillères à soupe de jus de citron ou de vinaigre de cidre.
Préparation : 15 mn – Cuisson : 1 h ou 20 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : mixeur ou siphon.
Plongez les betteraves crues non-épluchées dans une bonne quantité d'eau et faites cuire pendant 1 h. Elles sont cuites quand la pointe d'un couteau passe facilement à travers. Pour aller plus vite, mettez-les au micro-ondes dans un peu d'eau, couvrez-les et laissez cuire 20 m. Épluchez-les dans l'évier une fois refroidies. Attention, ça tache ! Découpez-les en petits cubes et passez-les au mixeur. Réduisez-les en purée. Pour enlever les tout petits morceaux, passez cette « purée » au tamis puis mélangez-la à la crème liquide. Ajoutez le sel, le poivre et le jus de citron. Si vous avez un siphon, remplissez-le de la préparation et suivez les instructions pour faire une mousseline. Si vous n'en avez pas, passez la préparation au mixeur et mixez assez longtemps pour que la crème devienne mousseuse et vaporeuse.
Rectifiez l'assaisonnement. Versez la mousseline dans des jolies verrines et mettez-les au frais jusqu'au moment de servir.
Accompagnez votre mousseline de crackers ou de gressins à l'apéritif.
20.11.2010
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jeudi, 18 novembre 2010
Œufs à la turque
Sans chichi, sans tralala, les œufs à la turque de la Cocotte sont aussi simples qu'une omelette. Quand on n'a pas envie de faire la cuisine mais qu'on veut se régaler, c'est idéal.
pour 4 personnes
Ingrédients :
1 chorizo doux, 500 ml de coulis de tomates, 200 g de fromage de beyaz peynir ou féta , 4 œufs.
Préparation : 5 mn – Cuisson : 15 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : tajine ou poêle avec couvercle
Enlevez la peau du chorizo et coupez-le en rondelles de 3 mm. Faites chauffer votre plat de cuisson.
Quand il est bien chaud, ajoutez les rondelles de chorizo. Le chorizo contenant déjà du « gras », vous n'avez pas besoin d'ajouter de matière grasse. Mais attention, ne faites pas brûler la viande. Quand les rondelles vous semblent bien cuites, un peu croustillantes, versez le coulis de tomates. Mélangez, couvrez et laissez cuire à feu doux pendant 10 minutes.
Puis effritez le fromage avec les doigts, parsemez-en votre mélange chorizo/tomates, mélangez un peu, laissez cuire 2 minutes et cassez les 4 œufs en les séparant bien dans le plat. Couvrez à nouveau votre plat pendant 2 minutes. Surveillez votre plat. Quand le blanc des œufs devient bien blanc, c'est cuit. Pas besoin de sel et de poivre, le chorizo et le fromage suffisent à parfumer le plat.
Servez ces œufs accompagnés d'un beau pain plat et faites trempette à même le tajine.
18.11.2010
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Sésame patates
Connaissez-vous un truc pour nettoyer un tapis, allumer le feu, entretenir un pare-brise, décrasser un gaufrier, laver un chien blanc, piéger les limaces et éviter de glisser sur un sol gelé ?
La patate, mes amis ! La Patate !
Ce tubercule petit ou gros fait tout ou presque pour nous simplifier la vie. Outre toutes les vertus sus-citées, la pomme de terre est aussi un véritable élixir de vie !
La pomme de terre est digeste, énergétique, antioxydante, cicatrisante, antiulcéreuse, diurétique, antispasmodique, antiscorbutique, alcalifiante...
Un cataplasme de pomme de terre crue râpée sur un mamelon douloureusement meurtri par l'allaitement soulagera la maman épuisée.
Un peu de pomme de terre râpée et des gousses ail écrasées feront disparaître les cors aux pieds !
Glissez dans une chaussette, deux grosses pommes de terre cuites au micro-ondes et appliquez la dite chaussette comme une bouillotte, votre torticolis aigu ne sera qu'un mauvais souvenir !
N'hésitez pas à ingérer 10 cl de jus de pomme de terre avant le déjeuner et le dîner et vos problèmes de constipation s'envoleront.
Ce n'est donc pas étonnant que les habitants de Crevant en Berry lui offrent un festival international annuel, le 15 août. Pas étonnant également que Munich lui ait érigé un musée !
A partir de maintenant, la Cocotte ne se déplacera plus jamais sans sa patate.
Jamais sans sa patate et jamais sans le livre de Claire Martel « La pomme de terre, saveurs et vertus ».
En cas de problème, elle n'aura qu'à ouvrir ce livre et elle aura la patate pour le reste de la journée.
Accessoirement Claire Martel donne quelques recettes pour la cuisine...mais vraiment très accessoirement ! Et c'est dommage ! Allez, pour vous, voici une recette de la Cocotte.
Des petites pommes de terre rondes, style grenaille ou ratte
1 cuillère de paprika doux
un peu d'huile d'olive
des graines de sésame
sel et poivre
Préchauffez le four à 180°c (th. 6). N'épluchez pas vos pommes de terre. Lavez-les et essuyez-les bien avec le torchon qui va bien. Mettez-les dans un saladier, versez l'huile, le sel, le poivre et le paprika et mélangez avec les mains. C'est mieux !
Étalez les pommes de terre sur une plaque à pâtisserie et enfournez pour une petite heure. Les pommes de terre seront croustillantes à souhait.
Piquez-les avec la lame d'un couteau pointu pour voir si elles sont cuites.
Sortez-les quand le couteau passe facilement à travers et saupoudrez-les aussitôt de sésame.
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mardi, 16 novembre 2010
Tajine Coings-Pommes de terre
Tout doux à l'extérieur et acidulé à l'intérieur, le coing ne se cuisine pas seulement en gelée ou en pâte de fruits. Sa saveur acidulée parfumera à merveille un tajine de légumes.
Pour 4 personnes
Ingrédients : 4 coings, 1 kg de pommes de terre à chair ferme, un peu d'huile d'olive, 1 oignon rouge, 1 gousse d'ail, 1 pincée de cannelle, un peu de coriandre et de menthe fraîches, quelques filaments de safran, 20 olives violettes, sel et poivre
Préparation : 5 mn – Cuisson : 30 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : tajine
N'épluchez pas les coings mais passez-les simplement sous l'eau. Coupez les deux extrémités puis coupez les coings en quatre et enlevez le trognon. Épluchez les pommes de terre et coupez-les aussi en quatre.
Dans le tajine, faites chauffer l'huile. Faites dorer l'oignon coupé en rondelles et l'ail ciselé. Saupoudrez de cannelle, ajoutez la menthe et la coriandre hachées, les olives, le sel et le poivre. Versez 20 cl d'eau puis terminez par les filaments de safran. Quand le jus a pris une belle couleur, ajoutez les légumes. Commencez par les pommes de terre. Disposez-les en rosace. Puis intercalez les quartiers de coings. Couvrez et laissez cuire pendant 30 mn. Vérifiez de temps en temps qu'il y ait assez de jus. Pour savoir si les légumes sont cuits, passez la pointe d'un couteau à travers. Si ça passe facilement, c'est bon, vous pouvez servir.
Ce tajine accompagnera une volaille ou un poisson grillés.
16.11.2010
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dimanche, 14 novembre 2010
Potée à la polonaise
Aujourd'hui c'est dimanche. Et si on prenait le temps de cuisiner une potée ? Des légumes frais et variés, de la bonne viande et une petite sauce aux saveurs polonaises ? Comme ça... pour changer.
Pour 6 personnes
Préparation : 30 mn – Cuisson : 2 h – Coût : * - Difficulté : *
Ingrédients : 1, 5 kg de boeuf (macreuse, plat-de-côtes), 1 os à moëlle, 1 langue de porc, 3 carottes, 6 grosses pommes de terre, 500 g de lingots du Nord (ayant trempé une nuit), 1 bouquet garni, 1 oignon, 3 clous de girofle Pour la sauce : 20 g de beurre, 2 cuil à s de fond de veau, 4 gros cornichons aigres-doux, 1 oignon, un peu de bouillon de la potée, sel et poivre.
Potée : Dans une cocotte-minute, couvrez la viande d'eau froide et démarrez la cuisson en ajoutant le bouquet garni, l'oignon piqué de clous de girofle, le sel et le poivre. Mettez la cocotte sous pression pour 1 h 30.
Faites cuire les lingots recouverts d'eau pendant 1 h à petits bouillons.
Ouvrez la cocotte-minute et plongez-y pommes de terre et carottes épluchées et l'os à moëlle. Laissez cuire sans couvrir le temps de faire la sauce.
Sauce : Détaillez oignons et cornichons en rondelles. Dans une casserole faites fondre le beurre et dorez les oignons. Ajoutez le fond de veau, mouillez avec 3 ou 4 louches de bouillon, remuez, terminez par les rondelles de cornichons. Salez, poivrez. Laissez cuire 15 mn.
Enlevez la peau de la langue. Nappez de sauce légumes et viandes tranchées.
S'il vous reste de la viande, gardez-la. En revenant de Pologne, on s'arrêtera en Alsace.
14.11.2010
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samedi, 13 novembre 2010
Gratin de potiron et pommes de terre
L'assiette de la Cocotte ressemble à son jardin. En jaune et orange, l'automne s'invite dans son gratin. Patates et potiron pour un plat de saison.
Pour 6 personnes
Ingrédients :
1 kg de potiron, 750 g de pommes de terre à purée, 1 feuille de laurier, du thym, 200 g de tome de chèvre assez sèche, 100 g de crème liquide ou de fromage frais, sel, poivre, noix de muscade, 1 tasse de lait,100 g de gruyère et paprika doux
Préparation : 10 mn – Cuisson : 50 mn ( 20 + 30) – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : moulin à légumes
Épluchez le potiron et les pommes de terre. Détaillez ces 2 légumes en gros morceaux. Faites-les cuire à la vapeur pendant 20 minutes, dans une marmite, en parfumant l'eau de laurier et de thym.
Préchauffez le four à 180°c (th. 6).
Passez les légumes au moulin à légumes ou au presse-purée.
Mélangez-les à la cuillère en bois. Râpez grossièrement la tome de chèvre. Ajoutez la tome et la crème liquide aux légumes. Salez, poivrez, finissez par une pointe de muscade et mélangez à nouveau.
Dans un plat à gratin, versez la tasse de lait puis la purée de légumes au fromage. Égalisez bien le plat. Parsemez de gruyère que vous aurez râpé ou découpé en fines languettes.
Saupoudrez d'un peu de paprika et faites gratiner au four pendant 30 minutes.
Vous pouvez améliorer votre purée en y ajoutant des dés de lard fumé ou de jambon et/ou des oignons frits.
13.11.2010
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jeudi, 11 novembre 2010
Velouté de navet léger, léger
Quel est le point commun entre Berlin, Tokyo, Milan, Nancy, Croissy ou Caluire ?
Un indice ?
Quelqu'un qui manque de courage ou de combativité, quelqu'un d'anémique a soi-disant du jus de lui. Un mauvais film en est un.
Vous avez trouvé ?
Son vrai nom est Brassica rapa, il est de la même famille que le chou et le colza !
Jacques Cartier l'avait emmené dans ses valises quand il est parti pour le Nouveau-Monde.
Au Japon, on le fait mariner dans du vinaigre de riz. Au Liban, on le coupe en bâtonnets et on le laisse dans de l'eau et du vinaigre pour le servir en condiment. En Angleterre, on le mange bouilli, avec le rôti du dimanche. En Allemagne, on va jusqu'à le râper et l'apprêter comme la choucroute.
Mais attention ! Ne le confondez pas avec le rutabaga. Le rutabaga est un croisement entre un chou frisé et le mot-mystère de la Cocotte. Il s'en passe des choses, dans le potager ! C'est du propre !
Alors ? Berlin, Tokyo, Milan... ?
Et bien toutes ces villes ont la grande chance d'avoir leur variété... de navet !
Ah, le navet ! Bon sang mais c'est bien sûr !
Beurk, le navet ! Quand la Cocotte était petite, ce légume la rebutait, la dégoûtait, l'écœurait.
Maintenant la Cocotte a grandi et le navet lui va.
Elle n'ira pas jusqu'à dire qu'elle en raffole mais elle l'utilise souvent dans la cuisine et c'est étrangement toujours bon.
Un p'tit velouté voluptueux, ça vous dit ?
pour 4 personnes
ingrédients :
500 g de navets, 200 g de pommes de terre, 1 cuillère à soupe de miel, 1 cube de bouillon de légumes, 1 l d'eau, 1 branche de thym, sel, 10 cl de crème liquide, poivre.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 20 mn – Cout : * - Difficulté : * – Ustensile : mixeur
Épluchez les navets et les pommes de terre. Coupez-les en petits morceaux ou râpez-les.
Dans une cocotte, faites fondre la cuillère de miel, faites revenir quelques instants les légumes dans le miel chaud.
Ajoutez la branche de thym, le bouillon-cube, salez et mouillez avec un litre d'eau.
Mettez la cocotte sous pression et laissez cuire 10 mn.
Enlevez la branche de thym et passez votre velouté au mixeur.
Ajoutez la crème liquide et le poivre.
Mélangez vivement. Rectifiez l'assaisonnement et servez aussitôt.
Accompagnez ce velouté de fines lamelles de bacon frit, de graines de sésame grillées, de petits croûtons frottés d'ail, de petits copeaux de fromage de chèvre bien sec...
11.11.2010
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mardi, 09 novembre 2010
Crème à l'avocat au bleu
Avocat, oignon et ail, céleri, carottes et fenouil ! Allez, hop ! 5 fruits et légumes par jour, qui a dit que c'était difficile ?
Pour 6 personnes
Ingrédients :
1 avocat mûr, 5 cl de jus de citron, ½ oignon moyen, ½ gousse d'ail, 100 g de fromage type Roquefort, 100 g de fromage blanc, sel et poivre
Pour servir : 2 branches de céleri, 2 carottes et ½ fenouil
Préparation : 5 mn - Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : mixeur
Ouvrez l'avocat en deux, débarrassez-vous du noyau. Sortez la pulpe du fruit et déposez-la dans un mixeur. Versez le jus de citron sur l'avocat pour éviter qu'il noircisse. Épluchez l'oignon et l'ail , ciselez-les grossièrement et ajoutez-les dans le mixeur. Écrasez le fromage bleu et mettez-le dans le mixeur. Puis terminez par le fromage blanc, le sel et le poivre.
Mixez très finement pour obtenir une crème onctueuse. Détaillez en bâtonnets céleri, carottes et fenouil.
Servez de suite, à l'apéritif ou en entrée, avec les légumes proposés en dips ou mettez au réfrigérateur dans un récipient en acier inoxydable et couvrez d'un film-plastique. Mais ne trainez pas pour manger la crème.
06.11.2010
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jeudi, 04 novembre 2010
Sauce polonaise
Doit-on toujours trouver des raisons pour apprendre une langue ? La réponse est non et la Cocotte ne répétera pas la question.
Afin de comprendre ce que raconte la jolie chérie de son beau-frère et afin de lui répondre autrement qu'en anglais ou en allemand, la Cocotte s'est mise au polonais.
Afin de pouvoir dire autre chose que fraise à sa dentiste*, la Cocotte s'est mise au polonais.
Afin de préparer ses vacances de dans 2 ou 3 ans, la Cocotte s'est mise au polonais.
Afin d'ajouter une langue supplémentaire sur son CV idéal, entre l'italien, l'arabe, le portugais, le russe...oh oui le russe... la Cocotte s'est mise au polonais....
Elle s'est mise au polonais grâce à un logiciel. Pour l'instant elle apprend et répète des mots. Le premier mot était bonjour. Bon, ça paraît normal, c'est le B. A. BA, et de l'apprentissage d'une langue et de la politesse. Mais les autres mots étaient non, salle de bain et avion.
Comment placer ces 4 mots dans une conversation grand-débutant ? Pas facile, hein ?
Tous les vendredis matin, elle se met à l'ordi et répète avec application les mots avec plein de Z et de WJ, de L barrés, de O et de N accent aigu, de ç mais avec la cédille qui part de l'autre côté... enfin plein de mots bizarres.
Comme elle pouvait choisir un thème de départ, elle a choisi, vous l'imaginez bien, la cuisine.
Elle commence à avoir un vocabulaire très riche dans ce domaine. Elle sait dire assiette, couteau, poire, maïs (Kukurydza, ça se prononce coucouridza, c'est pas beau ?), prunes, pommes de terre, pizza (vachement difficile !), ail, ananas (ah, les fameux ananas de Pologne !) etc...
Après avoir répété ces mots 25 fois environ, la Cocotte s'essaie à des jeux où elle doit assembler des mots et des images. Et à chaque bonne réponse, une jolie blonde, en bas de l'écran, agite la tête, sourit à pleines dents et lui dit un truc du genre Pinnjissounnt qui doit vouloir dire bravo !
La Cocotte adore être félicitée en polonais.
Maintenant qu'elle sait dire cornichons et oignons, elle peut faire une sauce au goût de là-bas, une sauce qui accompagnera magnifiquement une belle langue...de porc, par exemple.
20 g de beurre (masło)
3 ou 4 gros cornichons à l'aigre-doux (ogorek)
1 bel oignon (cebula)
2 cuillères à soupe de fond de veau
50 cl d'eau (woda)
sel et poivre (ça, ils ne l'ont pas encore dit)
Épluchez l'oignon et détaillez-le en fines rondelles. Détaillez également les cornichons.
Faites fondre le beurre dans une casserole, faites dorer les rondelles d'oignon, ajoutez les deux cuillères à soupe de fond de veau. Mouillez avec l'eau. Laissez la sauce épaissir puis ajoutez les rondelles de cornichons. Salez, poivrez et nappez de cette sauce simplement bonne ce que vous voulez : des pâtes, des pommes de terre, une viande bouillie, du riz, un rôti de porc, etc...
Sur ce, la Cocotte vous dit Do widzenia et do zobaczenia wkrótce
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samedi, 16 octobre 2010
Patates Samia
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Moi, jamais, je trouve toujours un truc à faire. L'important, c'est d'être curieux, d'aller mettre son grain de sel partout.
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Oui, mais la Cocotte, il y a bien des jours où vous n'avez rien à faire ?
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Euh, non, honnêtement. Tenez, ce weekend, je vais aux journées « Portes ouvertes des ateliers d'artistes ». Je vais aller voir ma copine Samia, linograveuse et peintre à ses heures pas perdues. Elle expose ses créations dans l'atelier 6, à la Ferblanterie, du côté de Lille-Moulins.
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Oui, d'accord, mais ça ne va pas vous occuper tout le weekend !
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Non, bien sûr, mais je vais aussi faire mon petit tour à la Gare Saint-Sauveur. Il y a un débat sur l'avenir de l'alimentation sur notre planète. Après j'irai voir des gymnastes bulgares à un gala de gymnastique rythmique. Vous voyez, je ne m'ennuie jamais. Et puis j'ai encore deux ou trois choses qui vont bien m'occuper, comme voter à l'école de mes enfants ou me soucier du moment où je serai grand-mère...si vous voyez ce que je veux dire !
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Et vous trouvez encore le temps de faire la cuisine ?
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Ben oui, il faut bien. Mais aujourd'hui, ce sera rapide et pas compliqué.
Patates Samia
1 pomme de terre moyenne par personne
1 filet d'huile
1 branche de thym
sel, poivre
fromage râpé
Épluchez les pommes de terre, coupez-les en rondelles très fines. Reformez la pomme de terre
Dans un ramequin, rangez-les bien, rondelle après rondelle. Arrosez d'un filet d'huile, salez, poivrez, recouvrez de fromage râpé. Passez au four à 180°c pendant une petite heure.
Allez, j'vous laisse, je vais voir Samia.
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samedi, 09 octobre 2010
Caponata simplissima
La vengeance est un plat qui se mange froid, la caponata aussi. Mais à la différence de la vengeance qui peut mettre des jours, des mois, des années à se préparer, la caponata se cuisine en un rien de temps.
La caponata est une entrée sicilenne à base d'aubergines, olives, céleri, câpres... Cet antipasto tire son nom d'un poisson cher que seule l'aristocratie pouvait acheter. Le peuple, lui, remplaçait ce poisson par l'aubergine qui était nettement moins chère.
Enfin, c'est ce qu'on raconte dans les chaumières de Sicile.
Ceux qui disent que ça vient d'Al Capone vont avoir des problèmes. Oh, la, la !
En Madone débordante d'humanité, la Cocotte vous propose une version simplifiée.
Il vous faut :
Une belle aubergine sicilienne, si vous cherchez bien , vous en trouverez encore chez votre maraîcher.
Une bonne lichette d'huile d'olive
20 cl de coulis de tomates
2 cuillères à soupe de câpres
10 olives noires (pas grecques)
sel, poivre
origan
un peu de parmesan pour servir
Lavez l'aubergine, détaillez-la en gros cubes et faites-les dessaler quelques minutes en les saupoudrant de gros sel. Rincez-les.
Dans une poêle, faites chauffer l'huile, ajoutez les cubes d'aubergine, faites dorer. Couvrez la poêle pour que la condensation retombe sur les légumes. Mais ne laissez pas brûler ! Au bout de 5 minutes, ajoutez l'ail ciselé, les câpres, les olives et couvrez de coulis de tomates. Salez et poivrez et saupoudrez d'origan. Laissez cuire à feu doux pendant 10 minutes. Il faut que les cubes d'aubergine soient tendres et bien imprégnés de sauce tomate.
Laissez refroidir. Au moment de servir, couvrez de parmesan et invitez vos vrais amis....pas les traitres !
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jeudi, 07 octobre 2010
Petit potage poivron-anchois
Un certain Meyer dit que la meilleure des publicités est un bon produit. C'est vrai, non ? Un produit qui a toutes les qualités n'a pas besoin qu'on déploie des trésors de communication pour le vendre. Il se vend tout seul !
A la télé, dernièrement, la Cocotte entendait vanter les pouvoirs d'un rouge à lèvres tenant 24 heures. Quelques jours avant, une bombe montrait fièrement ses aisselles pour louer les mérites d'un déodorant qui tient 48 heures !
Waouh ! Mais elle fait quoi de ses jours et nuits cette fille ? Elle ne doit pas parler, pas manger, pas dormir (sinon, elle en met partout sur l'oreiller !), elle ne doit pas bouger d'un poil pour éviter le moindre mouvement ! A ce train-là, elle peut porter des chaussettes résistant 72 heures, voire plus !
Pauvre fille, le mot potiche n'a jamais été aussi bien employé.
Pour la nourriture, c'est pareil. Il faut bien trouver le moyen de vendre une marchandise médiocre.
Ainsi la Cocotte a-t-elle acheté, sans faire attention, de la mozzarella « spécial cuisine » !
Ça veut dire quoi, de la mozzarella « spécial cuisine » ? La Cocotte ne savait pas qu'on pouvait faire autre chose qu'étaler ce fromage sur des pizzas ou sur des pâtes. A-t-il des propriétés purifiantes ? Dans ce cas, y a-t-il de la mozzarella « spécial salle de bain » ? Doit-on se l'appliquer en onguent tous les matins ? Lutte-t-il contre les acariens ? Dans ce cas, peut-on l'utiliser sur la literie ? Par bonheur, serait-il recommandé pour lustrer les carrosseries ? Trouve-t-on un rayon fromage dans les concessions automobiles ?
La Cocotte testera et vous tiendra au courant. En attendant, pas de mozzarella mais du fromage frais.
Petit potage poivrons-anchois... à servir en antipasti.
Il vous faut pour 6 personnes
1 petit poivron par personne
6 anchois
100 gr de fromage frais type Saint-Mor...
2 cuillères à soupe de câpres
poivre
Lavez vos petits poivrons, coupez-leur la tête mais gardez-la et enlevez les graines.
Emballez vos légumes, tête et corps, dans une feuille de papier aluminium et déposez ce paquet dans un four chaud pendant 10 minutes.
Pendant ce temps, passez les anchois sous l'eau pour les débarrasser du sel. Mixez tous les ingrédients finement et n'oubliez pas le poivre. Il faut obtenir un mélange un peu liquide, j'ai bien dit un peu.
Au besoin, ajoutez une goutte de lait.
Versez ce potage méditerranéen dans vos mini-poivrons. Déposez ces mini-poivrons dans de jolis mini-plats et servez avec une mini-cuillère.
C'est maxi-bon !
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lundi, 04 octobre 2010
Pot-au-feu à l'ancienne
Recette hivernale par excellence, ce pot-au-feu revisité par la Cocotte va en surprendre plus d'un.
Pour 4 personnes, il vous faut : 500 gr de topinambours, 20 gr de saindoux, 1 beau morceau de jarret ou de poitrine de bœuf, 1 oignon, des clous de girofle, du thym, du laurier, du sel, du poivre et 1 os à moelle... si vous êtes bien avec votre boucher, 1 ou 2 poireaux, 2 ou 3 beaux persils tubéreux, 4 carottes, 8 pommes de terre moyennes.
Si vous ne trouvez pas de persils tubéreux, remplacez-les par des panais. Ceux qui ne connaissent ni l'un ni l'autre n'y verront que du feu !
Épluchez vos topinambours et faites-les cuire trois fois dans de l'eau bouillante. Bien évidemment, changez l'eau à chaque fois ! Attention, si vous avez bien lu les conseils, vous savez que cela cuit très vite donc chaque cuisson ne doit pas dépasser 2 ou 3 minutes. Cela permet de rendre les topinambours plus digestes.
Réservez-les. Dans une grande marmite, faites revenir dans un peu de saindoux vos morceaux de boeuf puis mouillez d'eau. Plongez-y l'oignon piqué des clous de girofle et les aromates. Salez et poivrez puis laissez cuire doucement pendant 2 bonnes heures. Ajoutez le poireau. 15 minutes après, ajoutez pommes de terre, carottes et persils tubéreux épluchés et l'os à moelle. Faites cuire 15 à 20 minutes. Terminez par les topinambours 3 minutes avant d'arrêter la cuisson.
Servez ce beau pot-au-feu accompagné de moutarde à l'ancienne ou de crème de raifort. Et si vous voulez jouer à fond la carte de l'ancien, ajoutez une belle touche de vert avec du pourpier.... d'hiver bien évidemment !
Il faut vraiment être difficile pour ne pas aimer ce pot-au-feu.
S'il vous reste quelques topinambours, mixez-les froids, ajoutez à cette purée 2 bonnes cuillères de crème fraîche, 1 trait de jus de citron, 1 trait d'huile d'olive, 1 ou 2 gousses d'ail pilé et 2 ou 3 branches de persil ciselé. C'est une merveille de mousse dans laquelle vous tremperez gressins ou crackers à l'apéro.
Les topinambours d'Alexandre le bienheureux
Peut-on évoquer le topinambour avec bonheur ? La réponse est oui. La Cocotte a rencontré Alexandre Cazé, producteur et chef d'entreprise associé de la coopérative « Vert-tige » à Wavrin. Il évoque ce légume en expert-jardinier amoureux. Alexandre aime buter et rebuter ce petit tubercule pour mieux le tubériser avant de l'arracher au quatre dents : « Le topinambour pousse partout, fait une haie naturelle avec en été de belles fleurs jaunes ressemblant aux tournesols. Il se prête à plein de recettes. Quand je le cuisine, je le fais en velouté avec une pomme de terre, une cuillère de crème, parsemé de noisettes grillées. »
Cet ingénieur en agriculture, formé à la culture bio aux Pays-Bas, s'éclate à faire pousser ces légumes passés de mode, anciens ou méconnus : « Nos clients sont curieux et aiment découvrir de nouvelles choses ». Alors il cultive le rutabaga à collet vert ou violet, le persil tubéreux, le pourpier d'été et même d'hiver, la roquette, la tomate pas ronde ni rouge mais noire et de Crimée, pour n'en citer qu'une sorte, le chou de Bruxelles rouge, le mizuna, espèce de moutarde japonaise à cuisiner en salade... La terre à Wavrin permet de cultiver plein de choses, sauf peut-être du panais. « Elle est trop amoureuse pour le panais ! Elle est trop collante. » dit Alexandre, pas jaloux. Parce que la terre, il l'aime aussi !
Vert'Tige rue Anatole France à Wavrin, tel : 0320587163
Vert'Tige rue Gambetta, halles couvertes à Lille, tel : 0320308438
Trucs et astuces
Apprenons à reconnaître un topinambour au premier coup d'œil :
Ressemblant à une petite pomme de terre cabossée ou à un morceau de gingembre, il est sur les étals en hiver. Souvent de couleur rose, il tire parfois vers le jaune.
Originaire d'Amérique du Nord, appelé truffe du Canada ou artichaut de Jérusalem, légume maudit entre 1939 et 1945, le topinambour est le mal-aimé du potager. C'est bien regrettable car ce petit tubercule a beaucoup de qualités. Il est riche en potassium et phosphore et pauvre en calories. Il se prête à toutes sortes de préparations. Son goût proche de l'artichaut est très délicat. Il n'est pas utile de l'éplucher mais si vous y tenez, plongez-le une fois épluché dans de l'eau citronnée pour éviter qu'il noircisse. Attention, il cuit plus vite que les pommes de terre.
Apprenons à le cuisiner et l'apprécier :
Préparons-le à la vapeur, servons-le avec une noix de beurre. Étouffons-le. En purée, parfumons-le d'ail et de persil. Faisons-le sauter à la graisse d'oie. Gratinons-le ou encore nappons-le de béchamel.
Accompagnons-le d'un rôti de bœuf ou de porc.
Froid, coupons-le en très fines rondelles, râpons-le, mélangeons-le aux salades composées. Mixons-le en crème...
Retrouvez cet article (version courte) dans les pages régionales de Version Femina, Edition Nord Pas-de-Calais du 2 au 9 octobre 2010 et sur le site de la Voix au féminin.
Odile Bazin, la Cocotte
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vendredi, 01 octobre 2010
Tomates weekend
Vendredi, mouais ! Bientôt le weekend, pas envie de bosser ? Pas envie de cuisiner mais envie de se poser le c... dans le fauteuil ? Envie de traîner en pyjama ? Envie de buller comme jamais ?
Ouille, ouille, ouille, on sonne !
Des copains débarquent à la maison.
Vite, sous la douche, vite un vêtement et vite des tomates.
Un petit peu envie de vous la péter ? Alors c'est parti pour le spectacle. Aussi belles que bonnes, des tomates dites anciennes. Ça ne veut pas dire qu'elles sont vieilles et bonnes à jeter mais que certains maraîchers ont décidé de varier les plaisirs en faisant pousser des espèces tombées dans l'oubli. La Cocotte en connaît un à Maresches qui fait des merveilles.
Ainsi donc la tomate-ananas, énorme cœur de bœuf jaune, aux tranches comme des steaks et au goût fabuleux, la noire de Crimée, la rose de Berne, la Green zebra... Vous aussi variez les plaisirs.
2 minutes suffisent à faire plaisir et à vous faire plaisir. Quand les copains repartent, la cuisine n'est même pas sale et vous pouvez remettre votre pyjama.
Il vous faut :
3 tomates coeur de boeuf
3 tomates-ananas
vinaigre de Xerès
huile d'olive
fleur de sel
poivre du moulin … position gros grains
Lavez les tomates, coupez-les en fines rondelles.
Disposez-les sur un grand plat, huilez, vinaigrez, salez, poivrez.
Comme vous, la Cocotte est en weekend.
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