dimanche, 27 septembre 2009
Soupe au chou Johnny
Avez-vous entendu la terrible nouvelle ? Alors que ce vendredi 25 septembre, Johnny se produisait au Zénith de Lille, on apprenait qu'il avait subi une opération durant le mois d'août. La Cocotte a réagi sur le champ et vous propose donc cette recette de chou vert.
Les premiers choux verts commencent à arriver sur les marchés. Un beau chou vert, ce sont des feuilles bien serrées qui crissent sous les doigts et qui pleurent de sève quand on les casse. Le chou vert, c'est bon pour tout, plein de calcium, de fer, de phosphore et de vitamines. Avec toutes ces qualités, il ne faut pas s'étonner que le chou soit recommandé dans la prévention des cancers du côlon et de l'estomac.
Johnny n'en a certainement pas mangé assez. Allez, Laetitia, cette recette est pour toi ! Donne du chou à ton homme !
Voici une belle soupe légère et parfumée. Ce n'est pas la recette de la soupe mange-graisse dont raffolent les Américaines mais on n'en est pas loin.
Si vous voulez la digérer facilement, la Cocotte vous conseille d'ajouter dans la marmite, un navet évidé rempli de mie de pain. Enlevez-le en fin de cuisson. Si vous n'avez pas de navet, vous pouvez ajouter quelques graines de carvi. Ça passe tout seul.
Il vous faut :
1 chou vert pas trop gros
1 oignon
3 gousses d'ail
3 carottes
3 pommes de terre
persil, laurier et thym
sel et poivre
1 cuillère d'huile d'olive
Enlevez les premières feuilles du chou, coupez le reste en fines lanières. Enlevez les côtes un peu dures à croquer.
Faites bouillir de l'eau salée et plongez les lanières de chou dans cette eau pendant quelques minutes pour les blanchir.
Détaillez l'oignon en fines lamelles, écrasez l'ail et coupez les carottes et pommes de terre en tout petits morceaux.
Puis dans votre marmite, faites chauffer une cuillère d'huile d'olive, faites revenir l'oignon et l'ail pendant quelques instants et ajoutez le chou, les autres légumes et les aromates. Salez, poivrez et couvrez d'eau.
Il ne faut pas que ce soit trop liquide.
Laissez cuire pendant 30 à 40 minutes.
Ajoutez une saucisse de Morteau ou de Montbéliard, retirez-la avant la fin de la cuisson et détaillez-la en rondelles.
Ça prend quoi ?
Allez, ça prend dix minutes pour éplucher tout, pas plus !
Et après, vous aurez tout le reste du weekend pour écouter votre chanteur préféré.
Pour la Cocotte, ça ne sera pas Johnny. Ce serait plutôt quelqu'un comme Daho ou Delerm.
Delerm, d'ailleurs, que la Cocotte copie en donnant à cette soupe le nom de Johnny. Lui, donne bien des noms à ses baisers (cf, le baiser Modiano) et il en fait des chansons.
Et vous, ce serait qui ?
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vendredi, 25 septembre 2009
Moussaka Cocotte
Mes chers amis, vous ne le saviez peut-être pas mais c'est en ce moment que l'aubergine est au top de sa forme !
Alors, qu'est-ce qu'on fait ? On en achète.
Mais sachez la choisir !
Attention mes amis ! Il ne s'agit pas là de faire n'importe quoi !
Une aubergine doit être d'un beau violet, sa peau fine et brillante et surtout pas molle.
Sinon, on n'en veut pas. Préférez-les petites car trop grosses, ce sont des éponges et comme l'aubergine n'est constituée que d'eau ou presque, autant boire une carafe d'eau à la place. C'est moins cher.
Si vous voulez bien la digérer, pelez-la car sa peau est amère.
Une question ?
Non ! Alors c'est parti pour ma moussaka.
La moussaka est un plat connu et reconnu dans tout le bassin méditerranéen.
Alors qu'en Grèce, on la mange chaude avec des couches successives de mouton et d'aubergines, dans le Moyen-Orient, on la mange froide en salade.
La cocotte la mange chaude, avec du bœuf et en couches. Mais elle accepte n'importe quelle autre proposition.
La Cocotte a l'esprit ouvert !
C'est une façon détournée de faire manger des aubergines aux enfants qui, reconnaissons-le, n'aiment pas trop ce légume.
Il vous faut :
Pour préparer la viande
1 filet d'huile d'olive
700 gr de viande de bœuf hachée
1 carotte
du coulis de tomate
du sel, du poivre
du persil plat, une pincée de cannelle, de l'ail et de la menthe
Pour préparer la sauce blanche
50 gr de beurre
3 cuillères de farine
50 cl de lait ou plus
2 aubergines moyennes
2 tomates
1 oignon
du parmesan
Préchauffez votre four à 170°c.
Dans une poêle, faites chauffer l'huile, ajoutez la viande, la carotte coupée en tout petits dés, 20 cl de coulis de tomate, l'ail ciselé, un peu de persil plat, la pincée de cannelle et quelques feuilles de menthe. Salez et poivrez. Laissez cuire quelques instants.
Dans une casserole, faites un roux avec le beurre et la farine, ajoutez le lait petit à petit, salez et poivrez. Et réservez.
Epluchez les aubergines et l'oignon et coupez-les en fines rondelles, faites de même avec les tomates mais sans les éplucher.
Dans des bols qui résistent à la chaleur d'un four ou dans un grand plat, déposez une couche de viande, puis une couche de rondelles d'aubergines puis une couche d'oignon, puis une couche de tomates et terminez par une couche d'aubergines. Recouvrez de sauce blanche et parsemez de parmesan râpé ! Oh, quelle belle allitération !
Faites cuire au four pendant une bonne heure. Vous pouvez réduire la chaleur vers la fin.
Et dites Efharisto à la Cocotte ! Elle vous répondra platement "de rien". La cocotte ne parle pas grec, elle !
Bon, malheureusement, il n'y a pas de photo de moussaka car elle a été dévorée avant que la Cocotte ait eu le temps de sortir son appareil.
PS : S'il vous reste une petite aubergine, épluchez-la, découpez-la en dés, faites-la dessaler pendant 30 minutes.
Puis faites cuire les dés dans une poêle avec deux cuillères d'huile d'olive. Battez 6 oeufs et ajoutez-les à l'aubergine. Parfumez enfin avec une gousse d'ail ciselé, du persil, du basilic, du sel et du poivre.
Cette omelette à l'aubergine est simple et savoureuse.
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mercredi, 23 septembre 2009
Le rouge et le noir
A Dunkerque, on l'appelle barbarin, à Boulogne, la malette, dans le bassin d'Arcachon, le barbaout ou encore en Bretagne, le meil rûz... C'est le rouget. Vous l'aviez reconnu sur la photo, hein ?
On en distingue trois types :
Le rouget de Dakar, c'est un petit rouget qui arrive du Sénégal par avion ! Il a beaucoup d'arêtes et sa chair est moins fine que les deux autres. A éviter si possible !
Le surmulet, qu'on appelle également rouget de roche, est pêché en Méditerranée ou dans l'Atlantique, sa chair est fine et parfumée. Son profil est arrondi, sa couleur est rose vif et il a une rayure dorée le long du corps. Avec le réchauffement des océans, on en pêche même en Mer du Nord !
Enfin le rouget barbet : surnommé barbet des sables, sa tête est triangulaire, il se déplace en bancs dans les fonds méditerranéens ou mieux encore tunisiens. C'est le meilleur !
La saison de pêche du rouget touche à sa fin, en tous cas, la pêche du surmulet. Alors si vous en voulez, c'est maintenant !
Il faut le choisir bien rouge mais le ventre blanc, l'œil clair, brillant et bombé (comme tous les poissons), le corps rigide et les ouïes écarlates. Passez-le sous l'eau en enlevant les écailles. Elles partent très facilement.
Vous le préparerez au four ou au gril, sans les vider s'ils sont petits, vous pouvez les arroser d'huile d'olive et les accompagner de filets d'anchois.
Au court-bouillon, parfumez-les d'anis étoilé.
Si vous voulez faire comme la Cocotte, vous les poêlerez 2 minutes de chaque côté, dans de l'huile d'olive et vous les parfumerez de thym.
Si vous ne savez pas avec quoi les accompagnez, faites donc encore comme elle fait :
Achetez un beau radis noir, long ou rond, épluchez-le, râpez-le, salez-le et mélangez-le à deux cuillères de crème fraîche ou du fromage blanc. Enlevez l'excédent d'eau et déposez-le sur le côté du rouget avec quelques tartines de baguette grillée.
La Cocotte les a achetés à Lille, c'était donc des rougets de Lille ! Ah, la bonne blague !
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lundi, 21 septembre 2009
Makizushi et Gimbap
Atelier Makizushi, Kimbap et nems
Le jeudi matin, c'est le jour du marché à Wazemmes.
La Cocotte et ses copines y vont à vélo, font leurs petits achats, vont boire un p'tit café pas cher et bio dans les halles et parlent chiffon, gamins et cuisine. Et en parlant cuisine ce jeudi, elles ont décidé de faire un atelier maki l'après-midi.
Hop ! On est passé chez Catherine, le p'tit magasin Sino-coréo-vietnamien... au coin de la rue Jules-Guesde, on a acheté le riz japonais, le vinaigre, le wasabi, le soja...
Et hop, on a repris notre petit vélo et on s'est donné rendez-vous à 14 h avec tout le matériel chez la malicieuse, en compagnie de la touriste en Corée et de la béotienne.
Avez-vous déjà fait des makis ?
Avez-vous déjà fait des kimbaps ?
Avez-vous déjà fait des nems ?
Ca vous dit ? Alors c'est parti.
Mais d'abord, il est bon d'expliquer les choses :
Les makis, c'est japonais. On dit plus exactement des makizushi.
A la base, le sushi est un plat avec du riz et du vinaigre. Et le sushi, farci au riz, au poisson et/ou légumes, condiments et enroulé dans une feuille d'algue, c'est le makizushi.
C'est ce que la Cocotte vous propose de faire aujourd'hui.
Il vous faut :
3 copines
300 gr de riz japonais
du vinaigre de riz
de l'eau
du sucre glace
des feuilles d'algues (nori)
1 tranche de saumon fumé
de l'avocat
du concombre coupé en fines languettes
du wasabi
des oeufs de poisson...
1 petite natte en bambou pour rouler les makis et qui s'appelle makisu
Le riz japonais a cela de spécial qu'il n'est pas gluant mais collant ! Grande différence !
Dans une casserole, faites cuire votre quantité de riz avec le double de quantité en eau, salez un peu. Couvrez et laissez cuire 20 minutes sans soulever le couvercle.
Laissez refroidir. Dans un bol, mélangez deux bonnes cuillères de sucre glace, 10 cl de vinaigre de riz, autant d'eau que de vinaigre. Ajoutez ça au riz et mélangez.
Humidifiez la natte en bambou légèrement, déposez dessus une feuille d'algue et étalez du riz sur toute la surface en une couche de moins d'1 cm d'épaisseur.
Vers le premier tiers, déposez des languettes de saumon, quelques fines tranches d'avocat, des œufs de poisson, du wasabi si vous aimez... et roulez ensuite votre feuille d'algue pour avoir un gros tuyau. A l'aide de la natte, vous allez serrer le tuyau. Détaillez ensuite délicatement avec un couteau cranté trempé dans l'eau à chaque fois, des makizushi de 2 cm d'épaisseur.
Si vous mettez certains légumes, le maki prend un nom différent : kappamaki (avec du concombre), negitoromaki au thon et ciboule, tsunamayomaki (thon et mayonnaise)...
Si vous le coupez plus fin ou plus épais, on l'appelle hosomaki (il est fin) ou futomaki (il est gros)
Leur nom diffère aussi suivant la région d'origine...
Le résultat est toujours magnifique et dans l'assiette, c'est une explosion de couleurs bien ordonnées.
Mangez-les frais, avec des baguettes, trempés dans de la sauce soja et/ou du wasabi que vous mettrez dans de jolis petits ramequins.
Le Kimbap ou gimbap, c'est l'équivalent du maki mais chez les coréens.
Gim, c'est la feuille d'algue comme le nori et bap, c'est le riz, assaisonné d'huile de sésame.
C'est un plat qu'on sert en pique-nique ou en lunch, avec de la viande tel que du boeuf sauté, du, jambon et une grande variété de légumes, radis, concombres, carottes et on peut même le rouler dans des graines de sésame. Le kimbap ne contient pas de poisson cru, à la différence de son cousin nippon...
Nous, on les a faits avec de l'omelette et des légumes en suivant les conseils de la touriste en corée qui a assisté au mariage de son neveu avec une jeune et jolie Coréenne prénommée Yu Jin, en Corée, justement.
C'est dingue le nombre de gens que je connais qui assistent à des mariages en Corée.
La béotienne a été déconcertée devant la facilité évidente de préparation du kimbap et du makizushi et en refera chez elle, sans aucun doute.
Si vous n'en avez jamais fait, essayez. C'est vraiment simple, faites confiance à la Cocotte.
Voici donc deux belles idées de plat, dépaysantes à souhait, délicieusement exotiques, extrêmement colorées et magnifiques à voir.
N'hésitez pas ! Lancez-vous ! Vous verrez, vous allez adorer.
Et si vous me le demandez gentiment., les nems feront l'objet d'un prochain article.
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jeudi, 17 septembre 2009
Potiron tandoori, rösti de potiron
Un problème à démêler ? Une souffrance à exprimer ? Un conseil à demander ? La Cocotte est là pour vous aider. Envoyez-lui vos lettres, toutes seront lues et certaines publiées.
Après avoir lu l'article sur le pâtisson en fricassée, Véronique. P, Lomme écrit :
Ta recette tombe à pic ma cocotte !!! En allant cueillir mes légumes à la Ferme du Paradis comme chaque Samedi, j'ai acheté un superbe pâtisson. Je me demandais bien comment le cuisiner.... et voilà, tu m'apportes la solution. Alors, merci à toi la cocotte !!! As-tu quelque chose avec un petit potiron ?
En vous lisant, Véronique, je sens la détresse d'une femme sur le point de se lancer dans une nouvelle aventure. Le doute vous habite, la peur de faire une erreur mais aussi de l'inconnu.
Avant de passer à l'acte, il est bon d'appréhender chaque chose, récolter toutes les informations possibles, peser le pour et le contre. Mais vous êtes assez adulte pour comprendre qu'il ne faut jamais rester avec ses questions.
Gaston Bachelard ne disait-il pas : «Toute connaissance est une réponse à une question » ?
Alors, je peux le dire, « Oui, Véronique, j'ai quelque chose avec un petit potiron.
J'ai même quelque chose avec un gros potiron. »
Une belle tranche de ce cucurbitacé généreusement callypige coûte entre 1 et 2 euros sur les marchés. Alors on en achète tout de suite !
Le nom scientifique du potiron est « CUCURBITACEAE Cucurbita maxima », il provient d'Amérique centrale et arrive en Europe au XVIe siècle.
Diètétiquement parlant, ce légume possède de nombreuses vertus : Il est diurétique, laxatif, sédatif et vermifuge, riche en vitamine A, mais pas avare en vitamines B1, B2, B3, C, D, E et F.
Ce légume, au goût plus ou moins fort de noisette se cuisine de toutes les façons. Salé, sucré, gratiné, en velouté, en soupe, en potage, en purée, en tarte, en soufflé, en confiture, en muffin...
Vous voyez, Véronique, que le potiron est un continent à découvrir.
Voici deux petites recettes pour commencer.
L'une explore avec joie la gastronomie indienne, l'autre est là pour montrer à une non-moins fidèle lectrice que, tout comme la pomme de terre, le potiron peut se râper.
Si vous voulez d'autres recettes testées et approuvées, vous savez que la cocotte est là.
Poulet tandoori
il vous faut :
une belle tranche de potiron
2 pommes de terre
une cuillère d'huile
2 cuillères de poudre à tandoori
C'est une poudre que vous pouvez préparer seul, poudre à base de gingembre, cumin, cardamome, ail, poivre, curcuma et paprika.
Le tandoori est également un four et un mode de cuisson en Inde. Mais ça, ça fera l'objet d'un autre article.
1 gousse d'ail
de l'eau
1 yaourt
sel, poivre
facultatif : des cacahuètes à éplucher
Épluchez le potiron, enlevez les graines et coupez-le en gros dés.
Dans une marmite, faites chauffer l'huile, faites revenir l'ail ciselé, déposez les dés de potiron et les pommes de terre épluchées et en dés, elles aussi. Ajoutez deux cuillères de votre préparation d'épices à tandoori. Salez, poivrez et couvrez d'eau. Laissez cuire pendant 20 minutes. Mixez.
Puis dans une poêle, faites griller quelques cacahuètes à sec.
Dans un bol, déposez dans le fond deux ou trois cacahuètes, deux belles cuillères de yaourt puis la soupe mixée. Et hop, c'est prêt.
Amusez-vous, à l'aide de la pointe d'un couteau ou d'un cure-dent à faire ressortir le yaourt.
Véronique, acceptez qu'il n'y a pas de mal à se faire du bien.
200 à 300 gr de potiron
3 pommes de terre
1 oeuf
sel et poivre
huile
Râpez les deux légumes épluchés. Mélangez-les en ajoutant l'oeuf. Faites chauffer l'huile dans une poêle. Idéalement, faites chauffer un tout petit peu d'huile de courge mais bon... on n'en trouve pas partout. Attention, le goût est très marqué.
Déposez des tas de légumes râpés et aplatissez-les avec le dos de la cuillère. Retournez-les au bout de 3 ou 4 minutes, laissez encore cuire doucement pendant 5 minutes. Et c'est prêt. Accompagnez une viande et une salade de ces pommes-potiron paillasse.
Si vous le désirez, ajoutez un oignon râpé lui aussi ou de l'ail ou des dés de lard fumé, des épices, des aromates...
Laissez aller vos émotions, mettez de côté vos frustrations, faites-le pour vous. Vous avez le droit au bonheur !
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dimanche, 13 septembre 2009
Soupe Céleri-tomates et moules
Quand la cocotte a dit à ses copines que la prochaine recette sur ce blog serait une soupe à base de céleri, elles ont fait la grimace*.
Ouais !
Mais quand elles vont apprendre que le céleri est un aliment à « calories négatives », elles vont se ruer chez le marchand de légumes et vont lui acheter tout son stock !
Ouais, rien que ça !
Un aliment à calories négatives, c'est un aliment qui fait perdre des calories quand on le mange et surtout quand on le digère.
Là, tout de suite, on fait moins les malignes, Mesdames !
Ce charmant légume qui ne la ramène pas, lui, a toutes les qualités, il est diurétique, carminatif, dépuratif, stomachique.
Le céleri est comme le cochon, tout est bon chez lui : les feuilles, les branches et la racine.
La Cocotte adore sa racine en purée, ses branches dans le couscous ou à croquer, juste comme ça. Et les feuilles dans les moules, ça parfume merveilleusement.
C'est la raison pour laquelle aujourd'hui la Cocotte vous offre une recette de soupe de céleri-tomates et moules.
Ouais ! Céleri-tomates et moules ! Ça évoquera pour certains l'odeur de la marmite de moules à la braderie de Lille et ça permettra aux autres qui sont au régime de se goinfrer sans retenue , (cf, toutes les vertus sus-citées).
Et pour le même prix, Mesdames, Messieurs, ma soupe prendra 3 minutes de votre temps précieux.
Deux versions sont possibles : une pour les fainéants et une autre pour ceux qui n'ont rien d'autre à faire que de la soupe Céleri-tomates-moules. La Cocotte a fait un mix-and-match des deux.
Il vous faut :
une cuillère à soupe d'huile d'olive
un bouquet de céleri (feuilles et branches)
6 belles tomates à peler (pour ceux qui ont le temps) ou une boîte de tomates déjà pelées (pour les fainéants)
3 courgettes (ça, c'est pour donner une certaine consistance à la soupe)
un litre de moules à cuire et à décoquiller (pour les kékés), un pot de moules nature (pour les paresseux dont la Cocotte fait partie)
un peu de thym, du sel et du poivre
de l'eau
Faites chauffer votre huile dans une marmite, ajoutez le céleri lavé et coupé en tronçons, les tomates pelées, les courgettes lavées et coupées en rondelles (grossières pour les tire-au-flanc ou épluchées un rang sur deux et en rondelles de 5 mm d'épaisseur pour les prout-prout) et une branchette de thym..
Couvrez d'eau et laissez cuire pendant 20 ou 25 minutes.
Au bout de ce temps, retirez la branchette de thym, mixez votre soupe et ajoutez les moules, (pour les gourmets, sans les coquilles, et pour les feignasses, sans le jus du pot). Liassez chauffer encore un tout petit peu.
La Cocotte opte pour la deuxième proposition !
Salez et poivrez selon votre goût et servez.
* Pour être honnête avec vous, elles ont fait la grimace parce qu'il y avait des moules. Mais ne faites pas comme elles, testez cette soupe ! Elle ressemble à un chowder et elle est délicieuse, vraiment !
Mes p'tits poussins ont adoré, c'est pour dire....
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vendredi, 11 septembre 2009
Le petit déjeuner du paysan
C'est vendredi et vous n'avez pas envie de cuisiner pour commencer votre week-end ? Hein, c'est ça ?
Mais en même temps, vous avez envie de faire plaisir à vos proches parce que justement, c'est le week-end ?
Pas de problème ! la Cocotte comprend et la Cocotte est là pour vous aider.
Oui, elle va vous aider à faire un plat en cinq minutes et des heureux pour samedi et dimanche.
Voici une recette qui, une fois n'est pas coutume, vient d'Allemagne. C'est le Bauern Frühstück, à prononcer
Ba-o-eurn fru-schtuk*, facile, non ? Littéralement le petit déjeuner du paysan.
C'est avec ça dans le ventre que les paysans allemands partaient pour une longue journée de travail dans les champs.
Boudiou !
Mais nous, les Français, on mange ça plutôt le soir !
Et en plus, c'est un plat qui utilise des restes. Il n'est point besoin d'aller traîner dans le supermarché du coin.
Vous avez bien dans votre frigo un peu de lard fumé et 4 ou 5 pommes de terre qui traînent dans le bac à légumes?
Oui ?
Alors c'est parti !
Il vous faut
Un peu de matière grasse
200 gr de lardons
5 pommes de terre épluchées, vous pouvez aussi utiliser des pommes de terre cuites à la peau et épluchées
1 cube de bouillon de viande ou de légumes
1 oignon
du sel et du poivre
des œufs (facultatif)
Dans une grande pôele, faites revenir dans la matière grasse et à feu vif, vos dés de lard. Ajoutez vos pommes de terre épluchées, lavées, essuyées et découpées en rondelles assez fines puis le bouillon-cube et l'oignon finement ciselé. Mélangez bien et versez 20 cl d'eau.
Allez vous asseoir dans le salon et choisissez votre programme TV pour ce soir.
Au bout de 10 minutes, avec une spatule, coupez grossièrement en deux vos rondelles de pommes de terre puis ajoutez un peu d'eau. Salez et poivrez.
Retournez dans le salon et faites valoir vos droits à regarder des émissions à la con !
Au bout de 10 minutes, revenez dans la cuisine, passez une lame de couteau à travers les pommes de terre. Si elle passe sans difficulté, c'est cuit. Sinon, laissez encore un peu.
Voilà, c'est prêt. Si vous voulez, vous pouvez casser des œufs directement ou en omelette, sur votre préparation et attendre deux minutes qu'ils cuisent.
Vous pouvez même proposer une salade en accompagnement si et seulement si on vous laisse regarder ce que vous voulez.
Sinon bernique ! Non mais !
*Viviane, répète après moi !
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mercredi, 09 septembre 2009
Soupe de haricots verts
Tout comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, la Cocotte faisait jusqu'hier de la Schnippelbohnensuppe en toute ignorance.
Dimanche soir, face à sa télé branchée sur Arte et sur l'émission géniale Karambolage, la Cocotte a eu une révélation.
L'idée de l'émission est de pointer les différences entre Français et Allemands sur un ton humoristique. La réalisatrice explique des expressions, des mots, des onomatopées... Et chaque semaine, les téléspectateurs sont invités à envoyer un objet propre à l'Allemagne ou à la France. Et bien, croirez-vous la Cocotte quand elle vous dira que l'objet de la semaine était une « Schnippelbohnenmachine »?
Les Allemands ont un objet pour tout, vraiment. Et ils ont le nom qui va avec. Les Allemands adorent composer des noms à rallonge qui expliquent parfaitement à quoi sert telle ou telle chose ! Ils sont facétieux, ces Teutons ! Donc littéralement une « Schnippelbohnenmachine » est une machine qui coupe les haricots verts en petits morceaux. Une fois les haricots coupés en petits morceaux, on en fait une soupe très appréciée dans le Rheinland.
Quand la Cocotte n'est pas inspirée pour le repas du soir, elle va fureter dans la cave, trouve toujours une boîte de haricots verts en conserve et quelques pommes de terre et elle prépare une soupe d'une simplicité enfantine. Et bien, hier, elle a vu qu'elle n'était pas seule et qu'un bon paquet d'Allemands cuisinaient le haricot de la même manière.
Das ist wunderbar ! Ja, meine Damen une Herren !
Malheureusement, la Cocotte n'a pas la machine qui va bien mais s'en sort toujours haut la main, en se coupant parfois le bout du doigt.
Et comme la Cocotte partage tout ou presque avec vous, voici donc en exclusivité mondiale, en France, dans le Nord, La Recette de la soupe de haricots en petits morceaux !
Rien que ça !
500 gr de haricots verts frais
Ma maraîchère préférée m'a dit que la semaine prochaine, c'était la fin des haricots ! Triste, non ?
5 ou 6 pommes de terre moyennes épluchées et râpées
1 noix de beurre
250 gr de lard fumé coupés en petits dés
1 oignon finement coupé
1 gousse d'ail écrasé
des tomates concassées
du persil plat
sel et poivre
du fromage style parmesan (facultatif)
Les Teutons ajoutent parfois des saucisses. Etonnisch, nein ?
Equeutez vos haricots, coupez-les en petits morceaux de 5 mm, rincez-les et faites-les cuire dans une casserole d'eau bouillante pendant 8 minutes.
Dans une marmite, faites fondre un peu de beurre, ajoutez les lardons, l'oignon et l'ail. Faites revenir pendant quelques instants. Puis ajoutez les tomates concassées, les haricots égouttés et les pommes de terre. Si vous voulez vous la jouer Teuton, ajoutez votre saucisse, fumée de préférence, à ce moment-là. Couvrez d'eau.
Salez, poivrez et laissez cuire 30 minutes. A la fin, rectifiez l'assaisonnement, ajoutez le persil plat haché. Servez dans des bols et proposez du parmesan. C'est un accord parfait !
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lundi, 07 septembre 2009
Harira, soupe du ramadan
En français, le mot « Ramadan » est utilisé pour désigner le neuvième mois (saint) du calendrier musulman et le jeûne, un des cinq piliers de l'Islam.
Cette période de jeûne apprend aux musulmans pratiquants la patience, la modestie et la spiritualité.
Ne devant pas manger du lever au coucher du soleil mais devant préparer le repas qui viendra rompre le jeûne, la patience de tous ces gens qui pratiquent le jeûne est vraiment mise à dure épreuve. Ouh, la, la que c'est dur !
Invitée samedi soir chez des copains d'origine marocaine, la Cocotte a pu se rendre compte à quel point il était difficile de résister aux odeurs d'épices, de miel, de menthe,,,
Et c'est là que c'est bien ! Point besoin d'être musulman pour profiter de ces moments magiques, il faut juste avoir des copains prêts à vous faire partager leur culture, leurs traditions et l'amour de la cuisine.
Les amis de la Cocotte ont invité tous les copains du quartier, ils ont décoré la table comme dans les contes des mille et une nuits et ils ont servi un repas de rêve.
Pendant ce mois, tous les jours, le jeûne est rompu par la Harira, une soupe aux mille saveurs, épaisse et riche, agrémentée de jus de citron et de coriandre. Une merveille ! Ont suivi un tajine de poisson somptueux et une pastilla au lait magnifique.
Aujourd'hui la Cocotte vous propose une recette de harira que vous pouvez faire à n'importe quel moment, à condition d'inviter plein d'amis pour la partager. C'est tellement mieux. Si vous voulez les recettes des autres plats, n'hésitez pas, demandez à la Cocotte !
Si vraiment vous n'avez pas le temps ni envie de cuisiner, allez donc faire un tour le dimanche au marché de Wazemmes, vous trouverez plein de stands qui en vendent. Elle est toute fraîche, toute chaude, à déguster sur place ou à emporter. Vraiment, il faut y goûter.
Au préalable, soit 24 heures, soit 48 heures avant, il faut préparer un levain qu'on ajoute à la soupe au dernier moment :
Délayez un verre de farine dans de l'eau et ajoutez un peu de jus de citron et laissez « fermenter » pendant ce temps.
Pour une grande marmite de harira, il vous faut :
3 oignons en rondelles
1 belle poignée de pois chiche à faire tremper la veille
1 poignée de lentilles vertes
1 bouquet de persil plat effeuillé
2 branches de céléri en petits cubes
1 bâton de cannelle
1 cuillère à café de chacun de ces ingrédients : gingembre, cumin, paprika, curcuma, poivre noir et carvi
de l'eau
2 boîtes de tomates concassées
1 bouquet de coriandre effeuillée
Facultatif, des petites pâtes rondes à potage ou des langues d'oiseaux qu'on trouve dans les épiceries orientales
Pour servir :
des quartiers de citron, des dattes, des figues, 1 œuf dur, des « chebakiya », des pâtisseries au miel et au sésame.
Dans une grande marmite, mettez tous les ingrédients à l'exception de la coriandre. Couvrez d'eau et laissez cuire le temps que les pois chiche sont tendres. Ajoutez le levain et la coriandre, remuez, attendez que cela recommence à bouillir tout doucement.
Si vous ajoutez des pâtes, il est également temps de les mettre.
Servez dans les plus jolis bols que vous avez, déposez-les sur des assiettes que vous aurez décorées de dattes, oeufs durs, figues et autres merveilles. Arrosez votre soupe de quelques gouttes de jus de citron et dégustez.
Vous comprendrez pourquoi il est vraiment difficile d'être patient. Inch'Allah !
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samedi, 05 septembre 2009
Epis de maïs et lingots roses
La Cocotte vous offre deux recettes pour le prix d'une et un peu de gaieté dans vos assiettes !
On commence par une recette de maïs à croquer.
Sachez qu'il existe trois variétés de maïs, celui en grains pour les poules, pas les Cocottes comme moi, les vraies poules avec des plumes et tout et tout. On l'utilise aussi pour faire de la farine, de la semoule, des flocons ou de l'huile.
Ensuite vous trouvez le maïs doux pour faire la recette d'aujourd'hui qu'on achète aussi en boîte une fois égréné.
Enfin vous avez le maïs à pop-corn qu'on fait péter dans une marmite huilée et qu'on caramélise après.
1, Allez vite traîner du côté de Wazemmes, rue Jules-Guesde et achetez du maïs en épis aux petits marchands qui étalent leur récolte de la semaine, comme ça, sur le trottoir.
3 épis pour 1 euro, vous trouverez pas mieux ! Ça va pas durer !
Vous rentrez chez vous, vous enlevez les premières feuilles, vous n'en laissez qu'une épaisseur tout autour de l'épi puis vous ôtez la touffe de poil au sommet de celui-ci.
Faites cuire à la vapeur pendant une bonne quinzaine de minutes. Vous pouvez aussi les cuire dans de l'eau bouillante directement.
Servez aussitôt avec une belle noix de beurre. Piquez une fourchette à chaque bout de l'épi, pour ne pas vous brûler et faites comme un castor, rongez tout autour de l'épi. Les mômes adorent !
2, Faites trempez des haricots lingots roses pendant une nuit. Rincez et faites cuire pendant une trentaine de minutes. Surveillez, il faut qu'ils soient encore un peu croquants.
Égouttez-les puis laissez-les refroidir.
Dans un grand saladier, mélangez-les à un oignon frais coupé en fines rondelles, une gousse d'ail ciselé, un filet d'huile d'olive, 1 ou 2 cuillères de bon vinaigre balsamique, du sel, du poivre, quelques feuilles de basilic et pour finir, des cubes de chorizo fort.
Les mômes adorent.
Et si vous n'aimez pas ces petits lingots, remplacez-les par des lentilles, qu'elles soient du Puy ou d'Espagne. C'est une merveille !
Les mômes adorent !
Ah, j'allais oublier : bonne braderie à tous !
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jeudi, 03 septembre 2009
Pâtisson en fricassée
Sachons reconnaître un pâtisson dans un tas de cucurbitacées
De la même famille que la citrouille, les gourdes, les potimarrons, les giraumons ou encore mes amies les courgettes, le pâtisson est rebelle et se fait tout de suite remarquer.
Observons-en un pendant quelques instants.
Que voyons-nous ? Qu'il est rond, aplati, bosselé sur les bords et plus ou moins en forme de cône. Et quand Dame Nature n'est pas gentille, elle l'affuble de cornes au bout des bosses qui lui donnent l'air vraiment con. On peut alors l'appeler bonnet d'électeur ou de prêtre, on le surnomme également artichaut d'Israël. Mais un conseil, ne le confondons pas avec l'artichaut de Jérusalem derrière qui se cache le topinambour. Des guerres ont été déclenchées pour moins que ça !
Le pâtisson en grande forme pèse près d'un kilo. En très grande forme, il peut afficher jusqu'à deux kilos, sur la balance !
D'un naturel peu coureur, à la différence de sa courgette de cousine, le pâtisson passe l'été à prendre de beaux reflets blancs tirant sur le vert ou le jaune et se récolte quand l'aoûtien retourne au boulot, dépité mais bronzé. Las, alors, sans trop de goût, il faut bien le reconnaître, le pâtisson se laisse éplucher, découper, râper, gratiner, mijoter, farcir, rôtir et même frire,,, Le pâtisson la ramène moins, tout de suite ! Il ne vous reste plus qu'à le mettre à table et l'offrir à vos invités qui ne savent même pas ce qu'ils vont manger. Et devant leurs yeux ébahis, vous déclamerez bien fort : « Sachons reconnaître un pâtisson dans un tas de cucurbitacées,,,»
C'était la minute nécessaire de Madame Cocotte.
A vous jouer maintenant ! Ça vous dit :
La Cocotte vous propose une recette ultra-simple, encore une fois.
Il vous faut :
un pâtisson
1 bouillon-cube de boeuf, de préférence
2 tomates
3 gousses d'ail
2 cuillères d'huile d'olive
sel, poivre et thym
un peu de muscles
Coupez le pâtisson en quatre, enlevez les pépins et épluchez-le. C'est là que vos muscles interviennent parce que p,,, le pâtisson est rebelle ! Faites-lui la peau ! Détaillez-le en gros dés de 2 cm de côté. Dans une poêle, faites chauffer l'huile, ajoutez le bouillon-cube puis les dés de pâtisson. Lavez les tomates, coupez-les en quartiers et mettez-les dans la poêle. Faites revenir à feu vif pendant 5 minutes, salez, poivrez, parsemez de thym, ajoutez l'ail ciselé et couvrez d'eau. Laissez cuire pendant une bonne dizaine de minutes à feu moyen. Il faut que la lame d'un couteau pointu passe facilement à travers le pâtisson.
Quand il est prêt, servez-le avec de la semoule, c'est délicieux.
Si, si ! C'est délicieux !
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dimanche, 30 août 2009
Des empanadas
Si, comme la Cocotte, vous avez une fille de 17 ans qui, quand elle reçoit une copine, vous demande de faire des empanadas, pas de panique ! Les empanadas, c'est simple, c'est bon et ça fait voyager.
A la base, les empanadas, ce sont des petits chaussons de pâte qu'on farcit de viande, de poissons, de légumes, etc,,, et que l'on frit ou passe au four.
Le nom change suivant les pays mais le principe est le même partout.
Let's go to Mexico ! Mais on pourrait aussi aller dans tout le continent sud-américain et même ailleurs.
Tout est une question de prononciation, de façon de faire et comme tout le reste dans la cuisine, une question d'imagination.
Au Brésil, on les trouve dans les fast-food. Au Chili, on les emplit de fromage.
En Colombie, on utilise du chorizo, du poulet, des pommes de terre bouillies, même de la truite !
Au Mexique, on les sert aussi en dessert farcis de fruits selon les saisons.
En Espagne, on y ajoute du thon, des sardines, des olives,,,
On les fait petits ou grands, avec de la farine de blé ou de maïs.
En Russie, on les appelle Pirojski, burek en Turquie, Samosa en Inde, Knish chez les juifs ashkénazes dans les Delikatessen de New-York, Pierogi chez les slaves, tout simplement calzone en Italie ou encore cornish pasties dans les Cornouailles.
Là-bas, c'était la nourriture des pêcheurs ou encore des mineurs. Les hommes partaient au travail avec une gamelle remplie de pasties, ils prenaient leur chausson de leurs mains sales et en mangeaient la plus grande partie. Puis ils jetaient enfin le petit côté sale qui restait.
Ça vous dit ?
Pour la pâte
pour 20 empanadas
400 gr de farine
1 jaune d'oeuf
une cuillère à café de sel
de l'eau tiède (environ 20 cl)
Pour la farce
300 gr de chair de poisson type cabillaud ou 300 gr de viande hachée ou les deux si ça vous dit
1 oignon
2 gousses d'ail
une boîte de tomates concassées
1 petite boîte de concentré de tomates
1 piment
une cuillère à café de cumin en poudre
du persil
sel et poivre
huile d'olive
huile pour friture
Dans un saladier, mélangez farine, jaune d'œuf et sel. Ajoutez de l'eau tiède, petit à petit, et malaxez jusqu'à obtenir une belle boule de pâte bien homogène. Laissez votre pâte au réfrigérateur pendant une heure.
Dans une poêle, faites chauffer une cuillère d'huile d'olive, faites-y revenir l'oignon émincé, l'ail ciselé, les tomates concassées, le cumin et le concentré de tomates. Ajoutez le piment, le sel et le poivre, le persil et faites cuire pendant 10 bonnes minutes pas trop fort.
Réservez dans un bol une grande partie de cette sauce, gardez-en un peu dans la poêle et ajoutez-y votre poisson émietté.
Laissez cuire 2 ou 3 minutes.
Si vous choisissez de farcir vos empanadas de viande, il vous suffira de verser trois ou quatre cuillères de cette sauce sur la viande crue puis de farcir vos chaussons avant de les faire frire.
Au bout d'une heure, sortez votre pâte du frigo, séparez-la en 20 petites boules sur un plan fariné et étalez chaque boulette en un disque d'une douzaine de cm de diamètre. Déposez une belle cuillère à soupe de votre préparation poisson/sauce ou viande/sauce au centre d'une moitié de disque.
Repliez l'autre moitié dessus et soudez bien votre chausson en pinçant la pâte sur les bords.
Faites chauffer votre huile et faites frire vos empanadas pendant 3 ou 4 minutes, à chaque fois. Moi, je les fais avant de changer l'huile de ma friteuse, tout comme les nems.
Vous pouvez les servir chauds ou froids, accompagnés du bol de sauce que vous avez réservée, de salade, de crème fraîche citronnée,,,
La recette donnée ci-dessus est une base. Après, c'est à vous de jouer !
Simple mais efficace !
*Ah, j'oubliais ! Vous n'êtes pas obligé d'avoir une fille pour en faire. Avec ou sans enfant, ça marche aussi !
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mercredi, 26 août 2009
Potthucke
C'est pas français, ça ! C'est quoi ce truc ?
C'est allemand, Madame ! C'est un plat originaire du Sauerland, non loin de la Ruhr, région de Rhénanie-Westphalie, en Allemagne.
La Cocotte y est allée faire un tour cet été et elle a ramené dans ses valises cette recette que vous allez faire et refaire.
La Ruhr, surnommée Ruhrpott (en référence aux puits de mine), a été désignée capitale européenne de la culture en 2010. C'est un gros losange écrasé qui s'étend de Dortmund à Duisburg, d'est en ouest et de Recklinghausen à Witten, du nord au sud. Plus de 5 millions d'habitants d'origines très diverses y vivent et y vivent bien, apparemment.
Pour l'occasion, plus de 1500 manifestations sont prévues de janvier à novembre 2010, avec notamment une chorale de plus de 70000 chanteurs dont des mineurs, un pique-nique géant sur 60 km d'autoroute, des spectacles de théâtre,,,
C'est la première fois qu'on met une région à l'honneur. Et c'est une région que vous devez visiter. Si, si ! Oh, je vous vois sourire. Souriez, mes amis, souriez !
On a vraiment une image négative de cet endroit qui nous fait penser à Germinal version teutonne. Mais quand on fait l'effort d'y aller, il suffit de sortir de l'autoroute et de se laisser mener sur les petites routes traversant des vallées, des forêts, des villages magnifiques pour changer d'avis.
Région très fortement industrialisée dans les derniers 200 ans, elle s'est doucement reconvertie vers une société tertiaire sans jamais renier son passé. Allez visiter les multiples musées et écomusées consacrés aux gueules noires, vous verrez ! Ce n'est qu'à 3 heures de route de Lille !
Ouais, c'est bien beau tout ça mais on est là pour manger.
Le Potthucke est un plat de pauvres à l'origine, récupéré allègrement par les habitants de la Ruhr, Sans viande, il ne coûtait rien, pouvait rester sur le feu à charbon toute la journée sans problème et comblait l'appétit féroce des gueules noires, une fois le soir venu.
Avec le temps, la recette a été améliorée, on y ajouté des saucisses, des épices,,, Mais l'idée de base, ce sont des pommes de terre râpées avec de la crème.
1 kg de pommes de terre crues
250 gr de pommes de terre cuites
4 oeufs
30 cl de crème liquide
une pincée de sel, de poivre, de cumin moulu et de muscade
6 mettkas (petites saucisses fumées polonaises qu'on trouve partout)
1 oignon râpé(facultatif)
Épluchez vos pommes de terre crues, râpez-les finement et déposez-les dans un saladier. Ajoutez les pommes de terre cuites et épluchées que vous découperez en rondelles ou écraserez.
Ensuite mélangez oeufs, crème, sel, poivre, cumin et muscade et ajoutez tout ça aux pommes de terre. Brassez bien. Prenez un moule à cake en silicone, un moule à manqué fera aussi l'affaire, déposez-y la moitié de la préparation et ajoutez vos 6 saucisses. Recouvrez du reste du mélange. Mettez au four à 180°c pendant une petite heure. Démoulez et coupez délicatement en tranches.
Voilà, c'est tout ! Vous allez me dire, tout ça pour ça ! Et oui ! Tout ça pour ça ! Mais c'est bon et vous direz merci à la Cocotte, après y avoir goûté.
Vous servirez le Potthucke accompagné d'une bonne salade. Vous pourrez également l'accompagner de sauce brune (Sosse zum braten, auf Deutsch) allongée à la bière.
Et s'il vous en reste, ce qui serait étonnant, faites revenir le lendemain, les tranches de Potthucke dans un peu de matière grasse, à la poêle.
La Cocotte vous prévient, elle n'a pas fini de vous embêter avec l'Allemagne ! Sachez-le !
Le site de "Ruhr 2010" : site en allemand et en anglais
L'Office national allemand du tourisme : site en français
Musée de plein-air de Hagen : site en allemand
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vendredi, 21 août 2009
Haricots verts sauce poulette
A 1 euro 50 le kilo de haricots verts sur le marché, qu'est-ce qu'on fait ?
On en achète !
Une fois lavés et égouttés, dans la cuisine, qu'est-ce qu'on fait ?
On rameute tous les gens de la maison, à commencer par les plus jeunes et on les équeute.
Pas les plus jeunes, hein ! Les haricots.
Demandez autour de vous qui sait équeuter encore les haricots. Vous verrez, il n'y a guère que les blancs de cheveux qui lèveront la main. Nombre de nos petites têtes blondes ne savent pas qu'un haricot pousse ailleurs que dans une boîte de conserve.
Alors allez chercher vos mômes et équeutez de concert. Plus tard, quand ils seront devenus Philippe Delerm, ils évoqueront ce moment de plaisir minuscule avec un brin de nostalgie majuscule. Bon, je sais, Philippe Delerm parle des petits pois mais avec les haricots verts, ça marche aussi. Et même les haricots blancs !
Allez, c'est bien beau tout ça mais maintenant qu'est-ce qu'on en fait ?
On les fait bouillir dans de l'eau légèrement salée pendant 10 minutes. Ils doivent encore être croquants en fin de cuisson.
Et après ? Qu'est-ce qu'on en fait ?
Et bien, il faut vous dire que les haricots se prêtent très facilement à toutes les préparations, chaudes ou froides !
On peut leur faire faire le tour de France :
-à la lyonnaise, avec des oignons, du beurre, du vinaigre et du persil
-à la provençale, avec ail, tomates, thym, basilic et huile d'olive
-à la niçoise, avec un coulis de tomates parfumé
Et même le tour du monde :
-à l'anglaise avec un peu de beurre
-à la polonaise, avec œufs durs et chapelure
-à l'indienne avec cumin et gingembre
-à la chinoise avec sauce huître et soja
-à la grecque
-à l'italienne....
Et bien évidemment à l'Américaine, vu que ce légume qui pousse partout est originaire d'Amérique du sud et d'Amérique centrale.
Savez-vous comment la Cocotte va les préparer aujourd'hui ?
Elle va les préparer à la sauce poulette !
Entre gallinacées, on se comprend !
Vous allez voir, vous allez préparer une sauce blanche toute simple mais en ajoutant des oeufs, c'est peut-être pour ça qu'on l'appelle poulette !
Alors il vous faut :
1 kg de haricots verts lavés, équeutés et cuits
50 gr de beurre
30 gr de farine
2 dl de lait bouillant
sel et poivre
2 jaunes d'œuf
persil haché
un peu de jus de citron
Vous faites fondre le beurre dans une casserole, vous ajoutez la farine pour faire un roux. Vous mouillez avec du lait bouillant*, vous mélangez bien, vous salez et poivrez et vous finissez par y ajouter deux jaunes d'œuf, votre demi-bouquet de persil ciselé et le jus de citron.
Puis vous recouvrez vos haricots bien chauds de cette sauce et vous servez.
*Vous pouvez remplacer le lait bouilli par du bouillon de volaille ou de bœuf et ajoutez 1 ou 2 belles cuillères à soupe de crème fraîche.
Cette recette, la Cocotte la dédie à sa copine Nelly qui lui a offert le haricot magique sur la photo et à Nina qui deviendra Philippe Delerm.
Si vous voulez les recettes mentionnées, faites-moi signe !
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mardi, 18 août 2009
Tiny tiny zucchini cakes
Eh, eh ! Vous pensiez avoir la paix ? Et bien, non !
La courgette saison 1 épisode 17 ! Me revoilà avec une nouvelle recette !
Je vous l'ai déjà dit, c'est la saison alors on en cuisine et recuisine !
Et pour l'même prix, ma p'tite dame, ce n'est pas une recette de cake de courgettes mais 4 recettes que je vais vous donner !
Merci qui ? Merci la Cocotte !
Le truc, c'est de faire pas mal de pâte à cake, de la séparer et de l'aromatiser différemment à chaque fois.
Il ne faut presque rien ! Des restes dans le frigo, des herbes du jardin et c'est parti !
La base :
3 belles courgettes, lavées, épluchées et râpées
250 gr de farine
3 œufs
4 cuillères de baking powder ou de bicarbonate de soude
1 peu d'huile ou de beurre fondu pour éviter que le cake colle au papier
sel et poivre
des petits moules en papier
Vous pouvez également utiliser un moule à cake à chaque fois et faire un truc plus gros à couper en tranches.
Vous mélangez tous ces ingrédients à l'exception du bicarbonate dans un grand saladier.
Puis dans un petit saladier, vous versez un quart de la préparation et on y va.
-
cake courgettes/poivrons : il vous suffit d'ajouter les dés d'1 poivron mariné et une cuillère de bicarbonate de soude et une d'huile. Vous mélangez et à l'aide d'une petite cuillère, vous remplissez une vingtaine de petits moules.
Puis vous reversez un quart de la préparation
-
Cake courgettes/menthe/ail/raisins secs : quelques feuilles de menthe, 1 gousse d'ail ciselé et quelques grains de raisin sec et vous faites pareil qu'au dessus. N'oubliez pas le bicarbonate et une cuillère d'huile.
Ce sont bien évidemment de petites quantités.
-
cake courgettes/fromage de chèvre : râpez votre fromage de chèvre et ajoutez-le à la préparation.
-
Cake courgettes/poudre d'amandes/marjolaine : ajoutez 100 gr de poudre d'amandes et 2 cuillères à café de marjolaine.
Enfournez dans un four bien chaud pendant une bonne vingtaine de minutes.
Il faut mettre le bicarbonate au dernier moment car il agit tout de suite.
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mercredi, 29 juillet 2009
Bettes au gratin
Il vous faut :
1 botte de bettes
Un peu de vinaigre ou de jus de citron
6 filets d'anchois
2 oignons nouveaux
de l'huile d'olive
sel poivre
farine
1 branchette de thym
du parmesan râpé
Séparez les tiges des feuilles. Coupez les tiges en tronçons de 7 ou 8 cm, enlevez les fils comme pour la rhubarbe. Faites bouillir les tronçons dans de l'eau bouillante additionnée de vinaigre ou de jus de citron pendant une vingtaine de minutes.
Pendant ce temps, découpez les feuilles en lanières, ciselez les deux oignons. Faites chauffer deux cuillères d'huile d'olive dans une sauteuse pour y faire blondir les oignons. Ajoutez les filets d'anchois dessalés, le thym puis au bout de 5 minutes les lanières de bettes . Donnez un p'tit coup de cuillère et couvrez. Laissez cuire pendant 5 minutes. Au bout de ce temps, ajoutez deux cuillères à soupe de farine, mélangez bien puis versez 3 ou 4 louches du bouillon des tiges dans la sauteuse. Salez et poivrez selon votre goût. C'est comme si vous faisiez un roux mais il y a les bettes en plus. Laissez cuire encore quelques instants.
Préchauffez votre four à 180°c.
Déposez dans le fond d'un plat une couche de tronçons égouttés puis une couche de sauce feuilles-farine-bouillon. Recommencez une fois encore et terminez par du parmesan.
Passez au four un bon quart d'heure. Servez ce plat avec du riz et une petite viande blanche.
C'est vraiment pas bête comme idée, hein ?
Une autre idée, vous n'utilisez pas les tiges, vous ne prenez que les feuilles, vous vous arrêtez à l'étape avant le roux et vous faites une omelette en mélangeant feuilles et oeufs.
Une question ? Laissez donc un commentaire à la Cocotte, elle vous répondra vite.
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jeudi, 23 juillet 2009
Des feuilles de vigne farcies
On est toujours en vacances. On quitte Belgrade la Serbe, on passe par Skopje la Macédonienne, on continue vers le sud, on passe Athènes la Grecque, on descend encore et on arrive en Crète. En ce moment, des amis de la Cocotte sillonnent cette île en buvant des rakis. Les petits veinards !
Pour partager à distance leurs vacances, la Cocotte, elle, est descendue dans son jardin. Elle n'y a pas cueilli du romarin mais des feuilles de vigne et de la menthe. Elle va faire des dolmas.
Le nom change d'un pays à l'autre : Dolma en Grèce ou en Turquie, dolmeh en perse, tolma en arménien. En Bosnie, on dit sarma en roulant le « R »...
Si vous voulez tout savoir, en turc, Dolma signifie « remplir » et sarma signifie « emballer ».
Le plat proposé aujourd'hui a des variantes dans tout le bassin méditerranéen.
Le principe, c'est une feuille de vigne farcie de viande et de riz.
Ça vous dit ?
Les feuilles de vigne, vous en avez peut-être dans votre jardin. Coupez-leur la queue à ras et passez-les sous l'eau bouillante pour les nettoyer et les ramollir.
Sinon vous en trouverez en pots, dans toutes les bonnes épiceries orientales qui se respectent.
A Wazemmes, vous en trouverez sans problème.
C'est pas un beau slogan, ça ?
Il vous faut :
des feuilles de vigne (1 quarantaine)
200 gr de riz
300 gr de viande hachée, du bœuf ou du mouton
autant de feuilles de menthe que de feuilles de vigne
un peu de coulis de tomate
1 oignon
1 carotte
sel et poivre
Si vous pouvez en cueillir dans votre jardin, choisissez des feuilles pas trop « partagées en 3 ». Regardez mon joli collage : sur la première photo, prenez la feuille de gauche. Si vous prenez la feuille de droite, vous aurez du mal à la refermer, la farce va déborder.
Si vous les achetez en pots, passez-les à l'eau bouillante quelques secondes pour les ramollir.
Faites cuire le riz. Puis faites revenir la viande hachée dans un peu d'huile d'olive. Mélangez les deux, salez, poivrez. Si vous voulez, vous pouvez ajouter de l'ail.
Et c'est parti !
Vous allez procéder de la même façon que pour les « rouleaux d'été ». Au préalable, vous mettez une feuille de menthe au centre de la feuille de vigne. Vous déposez un petit tas de farce en bas de la feuille, au centre. Vous rabattez les deux côtés vers le centre et vous roulez vers le haut en serrant le plus possible.
Déposez toutes vos feuilles de vigne dans une sauteuse en les serrant bien pour ne pas qu'elles bougent. Recouvrez de quelques feuilles à plat. Mélangez le coulis de tomate à l'oignon ciselé, la carotte en petits morceaux, le sel et le poivre, versez cette préparation sur les feuilles, ajoutez un grand verre d'eau, couvrez d'une assiette pour faire poids sur les feuilles et faites cuire pendant 1 petite heure à feu doux.
Vous pourrez manger vos dolmas, vos sarmas, froides ou chaudes accompagnées de sauce au yaourt et d'un raki. Nous aussi, on y a droit ! Crotte ! Elles trouveront tout naturellement leur place dans un mezzé ! Elles seront même les reines de votre mezzé.
Et s'il vous reste de la farce, profitez-en pour faire des courgettes farcies. Il vous suffira d'évider les courgettes, de les farcir, de mettre un peu de coulis comme ci-dessus, un p'tit filet d'huile d'olive. Et hop au four, à 180°c pendant une quarantaine de minutes ! Veillez à ajouter un peu d'eau, il ne faut pas que cela soit trop sec.
Véronique, on dit merci qui ?
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mardi, 21 juillet 2009
Sopska, salade serbe
Les vacances, c'est fait pour voyager, non ? Après le Canada et ses pancakes, la Cocotte revient en Europe et vous emmène en Serbie. Pourquoi la Serbie ?
Parce qu'elle a gagné, au mois de mai, à Steenwerck, lors de la 6ème biennale de céramique, des places pour le festival des folklores du monde qui vient d'avoir lieu à Bray-Dunes.
La Cocotte y a donc emmené 2 de ses poussins voir une troupe de danseurs serbes et une autre venant de Colombie*.
Enfin...elle les a plutôt traînés. A 11 et 15 ans, jouer à la console et voir des danseurs en costume « de vieux » danser sur de la musique « de vieux », c'est pas vraiment le choix de Sophie !
Or donc, lundi 13 juillet, flanquée de ses deux traîne-savates acnéiques** et râleurs, la Cocotte est entrée sous le chapiteau du festival. Elle-même pensait voir un truc « cucu-gnangnan ». Et bien pas du tout ! Ils en sont ressortis 2 h 30 après, ravis, tout simplement.
Ils ont assisté à une explosion de couleurs et de musique fabuleuse où les danseurs donnaient parfois l'impression d'être sortis tout droit du Ministry of Silly walks des Monty Pythons.
Le groupe serbe, Abrasevic, a plus de 100 ans d'existence. Il est reconnu et primé dans le monde entier. Les tableaux présentés lundi étaient magnifiquement acrobatiques, poétiques et très rythmiques. Et la musique ! Le son plaintif des violons tziganes aurait arracher des larmes au plus vil des dictateurs et les airs festifs à la mode des fanfares balkaniques auraient fait danser n'importe quel cul-de-jatte.
Alors pour fêter ça, la Cocotte vous propose une petite recette contenant autant de couleurs que les costumes des danseurs. On va faire de la salade Sopska. Prononcez chopska.
Ça vous dit ?
Il vous faut
2 poivrons rouges marinés
4 tomates
2 petits concombres
1 oignon nouveau
un peu de piment ou de paprika fort
200 gr de féta
du persil haché finement
3 cuillères à soupe d'huile d'olive
du sel
Pour les poivrons, je vous suggère mon truc de fainéant. Vous allez chez Lidl ou Aldi et vous les achetez en pots, ils sont déjà pelés. Franchement, faut pas vous fatiguer à les faire griller, les laisser refroidir dans de l'alu ou un sachet-plastique. Chez Aldi, ça coûte 1 euro 50 et quelques... Alors pas d'hésitation.
Pour les concombres, si comme moi, vous les achetez sur le marché, lavez-les et découpez-les en cubes. Mettez-les dans un plat et faites-les dégorger avec 2 cuillères de gros sel pendant deux bonnes heures. On dit que les concombres vendus en grande surface n'ont plus besoin de dégorger.
Ensuite, vous découpez deux poivrons rouges en lanières, vous coupez les tomates en petits cubes, l'oignon en fines rondelles et la féta, vous l'émiettez délicatement.
Vous égouttez les dés de concombres, vous les ajoutez à la salade puis l'huile, le sel et le persil. Vous mélangez et vous saupoudrez d'un peu de paprika fort selon votre goût.
Enfin mettez un CD d'Emir Kusturica and The No Smoking Orchestra. Et c'est parti, vos pieds bougent tout seuls pendant que vous mangez votre salade.
*La Colombie, on en reparlera très bientôt.
**Pourvu qu'ils ne lisent pas ce papier, ils vont m'en vouloir... Ils n'ont même pas de bouton.
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dimanche, 19 juillet 2009
Des courgettes à la One-again
Parce que des copains sont partis au Canada en famille et que leur premier petit-déjeuner a été des pancakes, la Cocotte vous livre une recette de courgettes et la leur dédicace.
Encore une ! me direz-vous.
Oui, mais c'est la saison des courgettes. Alors on en profite, on en achète plein et on les prépare de plein de façons différentes. La courgette se prête aisément à ce jeu.
Voilà ce que la cocotte vous répondrait !
Cette semaine sur le marché, mon petit producteur de légumes vendait des cagettes remplies de courgettes pour 2 euros 50. Oui, vous avez bien entendu, 2 euros 50 !
A ce prix-là, on achète et on va voir sur le blog de la Cocotte, il y a forcément une recette de courgettes qui traîne. J'en ai encore plein mes tiroirs. Y'a qu'à demander.
Allez voir un peu au supermarché du coin si vous en voyez à ce prix-là !
Well, well ! Des pancakes de courgettes, ça vous dit ?
2 courgettes (jaune et verte)
100 gr de farine de pois chiche*
Ça, c'est parce que j'aime bien me la péter mais de la farine de blé tout-à-fait ordinaire, ça marche aussi.
Une gousse d'ail ciselé
20 cl d'eau
du sel et du poivre
et un sachet de levure chimique ou une cuillère de baking powder, vous savez, mon p'tit secret !
Avec votre amie la râpe, vous râpez vos courgettes après les avoir lavées et épluchées un rang sur deux. Vous ajoutez la farine, l'ail, le sel et le poivre et la levure chimique, vous mélangez un peu. Puis vous ajoutez l'eau. Très rapidement**, vous faites chauffer une poêle dans laquelle vous aurez mis un peu d'huile et vous déposez 3 ou 4 grosses cuillères de votre préparation en prenant garde de bien séparer chaque cuillerée. Ça va gonfler. Au bout de 2 minutes, vous retournez délicatement vos pancakes et vous laissez cuire encore 1 ou 2 minutes.
Ça va vous faire à chaque fois 4 pancakes d'une dizaine de cm de diamètre. Pour les quantités données, vous obtiendrez une bonne quinzaine de "zucchini pancakes" !
Yeah, c'est ça les courgettes à la One-again !
Vous ne mettez pas de sirop d'érable dessus, ce ne serait pas bon, beurk ! Mais vous pouvez les servir avec une belle viande, style rôti et une salade bien relevée.
* La farine de pois chiche donne un goût sec qui se marie bien avec la courgette, légume qui contient pas mal d'eau. 95 % d'eau, elle contient. Alors !!!... Ça nous fait du 15 kcal aux 100 gr, ma p'tite dame ! Autant dire rien !
** je dis "très rapidement" car la levure chimique agit très rapidement.
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lundi, 13 juillet 2009
Rouleaux d'été
Il y a certaines choses que toute ménagère, quelque soit son âge, se doit d'avoir dans ses placards de cuisine.
En voici deux qui sont complémentaires et qui peuvent resservir à la préparation d'autres plats : des galettes de riz et un vieux drap !
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Les galettes de riz pour faire des nems, des rouleaux de printemps ou d'été.
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Un vieux drap pour étaler ces galettes, des feuilles de brick, des feuilles de pâte phyllo...
Pour les galettes, La Cocotte en a de toutes les formes, rondes, carrées, triangulaires, petites, grandes...
Et pour le vieux drap, la Cocotte n'a fait que suivre les conseils de sa copine. Mais elle a choisi une taie de traversin, en coton, suffisamment large pour son plan de travail.
Avec ces deux éléments, vous allez élargir votre univers culinaire. Rien que ça ! Croyez-moi.
On commence donc l'élargissement de votre univers avec des rouleaux d'une simplicité enfantine, un concentré de fraîcheur et de couleurs, une petite bombe croquante pour les jours de grand soleil.
Ça vous dit ?
Il vous faut donc :
Une trentaine de galettes de riz
un vieux drap
du sucre en poudre
2 ou 3 grosses poignées de germes de soja frais
du mesclun
1 ou 2 carottes râpées
1 ou 2 tomates
quelques raisins
1 vinaigrette bien relevée
de la sauce soja
Dans un saladier, mélangez germes de soja, mesclun, carottes râpées, tomates découpées en petits morceaux et raisins. Ajoutez la vinaigrette et mélangez bien. Goûtez et rectifiez au besoin.
Versez de l'eau tiède dans une assiette et ajoutez deux ou trois cuillères à café de sucre en poudre.
Étalez votre vieux drap. Trempez un instant une feuille de galette de riz dans l'eau sucrée et déposez-la sur le drap. Le vieux drap absorbe un peu l'eau et permet à la galette de ne pas coller sur le plan de travail. Déposez une cuillère à soupe de salade au milieu, en bas de la galette. Délicatement repliez le bas de la galette puis les côtés vers le milieu et roulez en serrant bien. Déposez ce premier petit rouleau sur une assiette et faites les autres dans la foulée. Laissez un peu d'espace de chaque côté du rouleau et ne posez rien dessus. Ça colle très facilement. Vous allez obtenir une trentaine de petits boudins bien serrés. C'est un jeu d'enfant.
Servez ces rouleaux avec un petit bol de sauce soja à côté. Et n'oubliez pas de laver votre vieux drap pour la prochaine fois. Car je suis sûre qu'il y aura une prochaine fois.
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