jeudi, 01 juillet 2010
Timbale courgettes-aubergines
Longtemps je me suis levée de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie allumée, mes yeux s'ouvraient si vite que je n'avais pas le temps de me dire : « Je m'éveille. » J'allais alors dans la cuisine et préparais les repas de la journée, quand le soleil n'alanguit pas l'élan, quand les paupières des enfants sont closes depuis dix heures, quand l'éboueur s'ébroue dehors et que le coq ânonne au loin.
Je concoctais des timbales émeraude et pourpre où une gelée tomatée emprisonnait courgettes et aubergines. Le soir venu, je servais ce mets aux enfants éveillés, à l'époux revenu et fourbu, avant d'aller au lit, repue et détendue, pour le jour d'après, me lever à nouveau de bonne heure...
A la recherche du temps perdu, La Cocotte, juillet 2010
Il vous faut :
500 gr de courgettes
500 gr d'aubergines
500 ml de coulis de tomates
5 feuilles de gélatine
un peu d'ail
du thym frais
sel, poivre
basilic
anchois, facultatif
Versez le coulis de tomates dans une casserole et faites chauffer. Ajoutez de l'ail moulu, salez et poivrez. Dès que ça bouillonne légèrement, faites fondre les feuilles de gélatine dans le coulis, mélangez bien pour qu'elles se dissolvent. Puis arrêtez la cuisson. Laissez refroidir.
Lavez les courgettes et les aubergines. Détaillez ces légumes dans la longueur, le plus finement possible, 2 à 3 mm. Si vous avez une trancheuse, c'est l'idéal.
Faites cuire à l'eau les courgettes et les aubergines séparément. Il ne faut que quelques minutes, 5 ou 6 pas plus.
Dans des jolis ramequins ou verres transparents, superposez un peu de coulis de tomates, courgettes puis aubergines, recommencez, coulis de tomates, courgettes et aubergines. Intercalez de temps en temps, un filet d'anchois ou deux, si vous aimez. Et n'oubliez pas d'ajouter le thym frais. Puis terminez par du coulis. Mettez au réfrigérateur et laissez la gelée prendre pendant 6 à 8 heures. Démoulez délicatement, si vous voulez, et décorez d'une feuille de basilic.
C'est délicieusement frais, affreusement bon !
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jeudi, 17 juin 2010
Courgettes Philo
Pourquoi Diogène mangeait-il cru ? Rousseau était-il végétarien par dégoût de la viande ? Pourquoi Kant déclarait que gloutonnerie et ivrognerie étaient des vices ? A-t-il testé ? Pour purifier l'esprit, doit-on d'abord purifier les corps, comme Nietzsche le dit ? Pourquoi Sartre considérait-il l'alimentation comme la fonction vile de boucher un trou ? Pourquoi consommait-il autant de cigarettes, de barbituriques ou d'alcool ? Que lui inspirait la nécessité de se nourrir ?
Comme Michel Onfray, dans « le ventre des philosophes », invitez donc à un banquet tous ces messieurs et étudiez leur façon de manger.
Puis répondez à la question suivante : Peut-on comprendre les conceptions des philosophes à partir de leurs choix culinaires ?
Et la fille de la Cocotte, elle va manger quoi en sortant de ses 4 heures de philo ? Et Dieu dans tout ça ?
Allez, voici une recette végétarienne, cuite mais froide, sans alcool, ni fioriture ou alors très peu, presque naturelle, qui purifiera les corps et les cerveaux en ébullition des élèves de terminale qui passent le bac philo ce matin.
Des courgettes en salade. Il fallait y penser !
Il vous faut :
500 gr de courgettes
2 gousses d'ail
du basilic
du citron
de l'huile d'olive
de la féta
des olives noires
Lavez bien les courgettes, jetez les bouts puis coupez les courgettes en 4, dans le sens de la longueur ensuite recoupez en gros cubes. Faites bouillir une casserole d'eau. Plongez les morceaux de courgettes 3 ou 4 minutes, le temps que la lame d'un couteau passe sans trop de résistance à travers le légume.
Puis égouttez et passez doucement sous l'eau froide.
Dans un saladier, déposez vos courgettes bien refroidies, salez, poivrez, ajoutez l'ail ciselé, l'huile d'olive, le jus de citron, le fromage de féta coupé en dés, le basilic ciselé et les olives noires.
Après avoir mangé cette salade toute fraîche, vous aurez peut-être des forces pour répondre aux questions suivantes :
Faire son devoir sans être heureux, est-ce toute la morale ?
Doit-on toujours chercher à savoir la vérité ?
L'homme a-t-il besoin de l'art ?
Puis-je invoquer le cours de l'histoire pour m'excuser de n'avoir pas agi ?
Ou encore qui peut me dire ce que je dois faire ?
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mardi, 15 juin 2010
Salade de radis jolie, jolie, jolie
Vous avez remarqué que c'était la saison des radis ? Elle dure pas mal de temps la saison des radis ! Si vous regardez bien, toute l'année, vous en trouvez des radis. Mais le problème, c'est que toute l'année, vous ne trouvez pas forcément d'idée de recettes à base de radis.
Au bout de deux, trois, quatre mois, on a beau aimer les radis, ça finit par lasser !
Vous les mangez comment, les radis ? La Cocotte prend du pain frais, une noisette de beurre, du sel fin. Elle tartine de beurre le pain frais, trempe le radis dans le sel et croque alternativement pain et radis.
Mais ce régime-là, pendant quatre mois, six mois, huit mois, ça finit par lasser.
Alors avant d'en avoir marre, avant de craquer et de ne plus croquer, voici une petite recette piquée en Allemagne. Les Allemands n'ont peur de rien, ils font parfois des choses en cuisine qui nous dépassent mais le résultat est souvent très bon. La Cocotte paraphrase Audiard et déclare que les Allemands, c'est comme les cons, ils osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît ! Vous allez voir !
Il vous faut :
1 botte de radis
2 pommes bien acidulées
1 yaourt nature
jus d'un citron
1 cuillère à café de moutarde
50 gr de leerdammer, d'emmental ou de mimolette
un peu de persil ciselé
sel, poivre
Lavez soigneusement les radis et découpez-les en biseau pour faire beau.
Épluchez les pommes, coupez-les en quartiers, enlevez les pépins et recoupez-les en petits morceaux, itou pour faire beau. Versez un peu de jus de citron pour éviter que les pommes noircissent.
Découpez le fromage en fines tranches puis en bâtonnets égaux... également pour faire beau !
Mélangez le yaourt, la moutarde, le jus de citron, le persil,le sel, le poivre.
Dans un verre, alternez radis en biseau, pommes en morceaux et fromage en bâtonnets égaux et servez votre sauce au yaourt à côté.
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mercredi, 09 juin 2010
Carottes au miel à la Jacques Brel
D'abord, d'abord y'a l'aînée, qui passe son bac c'te année, qui bosse comme une tarée, qu'a passé l'Norvégien, la physique, le latin, qui lit des trucs de fou, qui trime jusqu'à pas d'heure, pis qui envoie bouler, son père et pis sa mère, quand ils lui disent gentils, d'aller prendre un bol d'air.
Faut vous dire, Monsieur, que chez ces gens-là, on n'chôme pas, Monsieur, on n'chôme pas, on bûche.
Et puis, y'a le second, qui passe son bac d'français, qui lit tout en marchant, Baudelaire et Aragon, Zola pis Maupassant, qui parle métonymie, polyptote et ellipse, qui voudrait du bristol, pour s'faire des jolies fiches, qui débite et récite, ses cours toujours trop vite....
Faut vous dire, Monsieur, que chez ces gens-là, Monsieur, on n'survole pas, Monsieur, on n'survole pas, on compulse.
Et puis y'a la dernière, celle qui fait d'la GR, qui jette ruban, massues, ballon et grand cerceau, et pis qui « va aux France », danser avec cadence, un noeud dans l'bas du ventre et le sourire forcé, pis qu'a bientôt 12 ans, qui n'est plus une enfant, qui l'montre à ses parents.
Faut vous dire, Monsieur, que chez ces gens-là, on n'flemmarde pas, Monsieur, on n'flemmarde pas, on s'exerce !
Et pis y'a la Cocotte et son petit mari, qui sont sous la pression de leurs enfants chéris, qui font du mieux qu'ils peuvent, pour éviter les cris, les pleurs, les p'tits soucis, qui sont plus stressés qu'eux mais qui n'le montrent pas. Ça sert à rien d'le dire, d'façon ils n'entendent pas.
Et puis, et puis y'a les carottes ! C'est trop bon, en p'tites bottes.
Ça fait du bien partout et ça a beaucoup d'goût.
Avec un peu de miel, on est dans l'démentiel !
En plus, on dit tout l'temps qu'en mangeant ça souvent,
On peut devenir sociable, charmant, gentil, aimable !
Les autres, ils disent tous ça
Les autres, ils disent tous ça
Que c'est bon pour le stress, la mémoire et le bizness,
Alors nous, on les croit, Monsieur
On les croit...
Parce que chez ces gens-là, Monsieur,
on aime ça, Monsieur, on aime ça !
Mais il est tard, Monsieur, il faut que je rentre chez moi.
Il vous faut :
1 botte de carottes nouvelles
2 cuillères à soupe de miel
sel et poivre fraîchement moulu
facultatif : quelques oignons nouveaux
Débarrassez les carottes de leur queue mais laissez un petit bout. Passez-les sous l'eau et grattez-les légèrement pour enlever les petits fils. Mais ne les épluchez pas.
Dans une poêle, faites fondre le miel. Quand il est chaud, ajoutez les carottes bien alignées et les oignons. Salez, poivrez. Au besoin, ajoutez un peu d'eau et couvrez.
Laissez cuire 10 minutes. C'est tout.
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vendredi, 28 mai 2010
Pour ma Maman et la vôtre
Écoutez cette rumeur qui emplit la nuit !
Écoutez...le bruit des mères !
Écoutez-le couler stagner dans ces ténèbres où poussent les mondes !
Depuis le premier soir et le premier matin, depuis la Genèse et le début des livres, le masculin couche avec l'Histoire. Mais il est d'autres récits. Des récits souterrains transmis dans le secret des femmes, des contes enfouis dans l'oreille des filles, sucés avec le lait, des paroles bues aux lèvres des mères. Rien n'est plus fascinant que cette magie apprise avec le sang, apprises avec les règles.
Des choses sacrées se murmurent dans l'ombre des cuisines.
Au fond des vieilles casseroles, dans des odeurs d'épices, magie et recettes se côtoient. L'art culinaire des femmes regorge de mystère et de poésie.
Tout nous est enseigné à la fois : l'intensité du feu, l'eau du puits, la chaleur du fer, la blancheur des draps, les fragrances, les proportions, les prières, les morts, l'aiguille, et le fil... et le fil.
Parfois, des profondeurs d'une marmite en fonte surgit quelque figure desséchée. Une aïeule anonyme m'observe qui a tant su, tant vu, tant enduré.
Les douleurs muettes, de nos mères leur ont bâillonné le cœur. Leurs plaintes sont passées dans les soupes : larmes de lait, de sang, larmes épicées, saveurs salées, sucrées.
Onctueuses larmes au palais des hommes !
Par-delà le monde restreint de leur foyer, les femmes en ont surpris un autre.
Les petites portes des fourneaux, les bassines de bois, les trous des puits, les vieux citrons se sont ouverts sur un univers fabuleux qu'elles seules ont exploré.
Opposant à la réalité une résistance têtue, nos mères ont fini par courber la surface du monde du fond de leur cuisine.
Ce qui n'a jamais été écrit est féminin. »
Le cœur cousu, Carole Martinez
Et justement au fond de la casserole de la Cocotte, une recette que sa maman pourrait bien adorer.
Elle est pour toi, ma chérie, ma Maman !
500 gr de pommes de terre
2 poireaux
2 cuillères à soupe de crème
100 gr de lardons fumés
un peu de beurre
Lavez les poireaux, jetez le vert et détaillez le blanc en fines rondelles. Vous pouvez enlever la tige blanche et dure au centre du légume. ce sera meilleur.
Faites fondre le beurre et ajoutez les blancs de poireaux. Laissez compoter pendant quelques minutes.
Ajoutez alors les pommes de terre épluchées et coupées en rondelles puis la crème et enfin les lardons. Poivrez et laissez cuire tout doucement jusqu'à ce qu'un couteau pointu transperce les pommes de terre.
Servez en accompagnant de très fines rondelles de poireau cru. C'est divin !
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mercredi, 26 mai 2010
Flan Cicéron
Ah, ces Romains, quel humour ! Savez-vous pourquoi Cicéron s'appelait Cicéron ?
Ah, vous ne saviez pas que c'était un surnom ? Pensiez-vous qu'il s'appelait réellement comme ça ? Non, pas du tout ! Le pauvre, à l'école, n'était pas poursuivi par une horde de gamins hurlant « Cicéron, c'est pas carré ! Ou Cicéron, ça roule... ! »
Ce n'était pas non plus parce qu'il était particulièrement rond. Non ! Les portraits qu'on peut trouver de lui nous le prouvent.
Les gens l'avaient surnommé comme ça parce qu'il paraît qu'il avait, sur le visage, une verrue en forme de cicer, pois chiche en latin ! En réalité, l'histoire veut que ce soit son aïeul, voire son bisaïeul qui souffrit de cette excroissance.
Et si vous fouillez bien dans toute l'histoire de cet orateur et politicien passé à la postérité, jamais il n'a fait référence à son pois chiche. Cicéron se disait qu'il n'y avait vraiment pas de quoi en faire un flan !
Mais la Cocotte a décidé qu'il fallait rendre à Cicéron ce qui lui appartenait et lui dédie cette recette.
Il vous faut :
250 gr de farine de pois chiche
500 ml d'eau
100 ml d'huile d'olive
2 œufs
sel et poivre
pour servir : du cumin moulu et de la harissa
Dans un saladier, délayez la farine avec l'eau et l'huile. Ajoutez les œufs battus.
Salez, poivrez et mélangez bien. Il vous faut une pâte homogène et relativement liquide.
Laissez reposer votre pâte une petite heure. Remélangez-la au bout de ce temps puis versez ce mélange dans un plat en silicone qui va au four. Vous pouvez également verser la pâte dans des petits moules à muffins.
Préchauffez votre four à 150°c puis faites chauffer votre flan pendant 30 minutes.
Quand il est encore tiède, coupez-le en carrés* et servez-le accompagné de cumin moulu et/ou de harissa.
*Vous pouvez également le couper en rond. Parce que Cicéron, c'est pas c....
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lundi, 24 mai 2010
Salade courgettes-citrons confits
Sur le portable de la Cocotte jeudi soir, un SMS : « Mon Dieu, ta salade».
4 mots, 5 syllabes, 15 lettres à peine, pour évoquer un plat, décrire une émotion. C'est la fille de la Cocotte qui lui écrit. Sa fille qui vient de goûter un petit plat concocté par sa mère-poule et qui veut en rendre compte. Sa fille qui partage avec elle le culte du citron confit , l'agrume à ne pas presser mais à unir au chlorure de sodium afin de le confire, l'élément agrégatif des salades sarrasines, la friandise acidulée et sodifère qui donne à vos plats une saveur estivale immédiate, l'ingrédient essentiel d'une de leurs recettes fétiches et préférées, celle du poulet, olives et donc citrons...
Elles n'en mettent pas dans tout. Non ! Elles se retiennent ! Elles dosent, elles limitent, elles proportionnent, elles savent créer le besoin, faire naître l'envie, entretenir la dépendance...
Il vous faut :
2 courgettes
1 citron confit
10 feuilles de menthe fraîche
1 gousse d'ail
huile d'olive
poivre
Lavez les courgettes, ne les épluchez pas mais râpez-les avec une râpe assez grosse.
Découpez le citron confit en quartiers puis en petites lamelles. Au besoin, enlevez les pépins.
Puis dans un petit saladier, mêlez courgettes, citrons et ail ciselé finement.
Ajoutez une cuillère d'huile d'olive, du poivre.
Mélangez délicatement.
Hachez grossièrement les feuilles de menthe et saupoudrez-en votre salade.
Mettez au frais quelques instants et dégustez.
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mercredi, 19 mai 2010
Velouté d'endives
Alors comme ça, dans le Nord, on ne mangerait pas assez de fruits et légumes ?
Alors comme ça, dans le Nord, on mangerait trop de pommes de terre et trop de beurre ?
Alors comme ça, dans le Nord, on ne consommerait pas suffisamment de polyphénols, ces substances naturelles d'origine végétale aux propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires, qui protègeraient des maladies cardio-vasculaires et du cancer....?
Pourtant avec le café qu'on boit, ça devrait le faire !
Alors comme ça, dans le Nord, on serait à la traîne pour le fromage ou le poisson ?
Pourtant certains cancérologues nous mettent en garde car certains poissons sont contaminés aux métaux lourds...
C'est ce qui ressort de l'enquête (NutriNet-Santé) menée sur Internet depuis un an, enquête ayant pour objectif d'étudier la relation entre la nutrition et la santé des Français.
Et là, encore une fois, le Nord rechigne à participer. Voici le lien vers cette enquête. Si ça vous dit...
Une fois passé la page d'accueil avec un Yves Duteil aussi rayonnant qu'une endive, vous pourrez, si vous le désirez, répondre au questionnaire et faire partie de la cohorte de gens concernés par ce qu'ils mangent et ce qu'ils ne mangent pas.
Allez, allez, haut les cœurs, on va leur montrer, aux autres, qu'on n'est pas forcément là où on nous attend !
On va leur montrer, aux autres, qu'on mange des légumes, même si ces légumes sont fades jusqu'à l'exubérance, comme dirait Desproges.
On va faire une soupe d'endives !
La Cocotte vous offre une soupe riche en polyphénols, à l'huile et sans pommes de terre. Et nous, dans le Nord, on arrive à donner du goût à ces endives, rien qu'en ajoutant de la bière, source de polyphénols également !
Il vous faut :
1 kg d'endives
1 cuillère à soupe d'huile
1 ou 2 cuillères à soupe de farine
de la noix muscade
1 ou 2 gousses d'ail
1 litre de bière blonde
1 branchette de thym
sel et poivre
1 bouillon-cube (facultatif)
Enlevez les premières feuilles des endives et la petite pointe jaune-verte, coupez-les en deux et enlevez également le « coeur dur » au centre de ce légume. La Cocotte l'a déjà dit, c'est là qu'est l'amertume. Puis coupez les demi-endives en tronçons.
Faites chauffer l'huile dans une cocotte, ajoutez l'ail ciselé et les endives, laissez-les devenir transparentes puis saupoudrez de farine. Versez la bière et mélangez bien pour éviter les grumeaux. Salez, poivrez, ajoutez le thym et la noix muscade râpée. Si cela vous dit, ajoutez votre bouillon-cube.
Faites cuire à feu doux pendant une trentaine de minutes. Passez la soupe au mixeur. Vous pouvez également la passer au tamis. Cela vous fera un magnifique velouté !
A lire dans la Voix du Nord du mardi 18 mai :
Qu'est-ce qu'il y a dans nos assiettes ?
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lundi, 17 mai 2010
Le sacrifice du croûton
Chez vous, quand la famille est réunie autour d'un poulet, qui demande la peau, le blanc, l'aile ou la cuisse ?
Et de ce poulet, dans quelle assiette finit la carcasse ? Qui se jette sur le cou, le croupion, le foie ou le gésier ? Qui a le privilège du sot-l'y-laisse ?
Qui aime l'os à moelle du pot-au-feu ? Qui récupère la peau du lait chaud ?
Sur un oeuf dur, y'a t-il chez vous des gens qui ne mangent que le jaune et d'autres que le blanc ?
Qui trempe son pain dans la poêle à steak et se régale de la sauce ? Qui prend l'entame d'un rôti ?
Avez-vous remarqué qu'au sein de la famille, toutes ces répartitions alimentaires mettent des années à s'établir ? Au début, il y a le couple, à lui le fromage gratiné sur un plat d'endives, à elle les endives.
A lui, l'ail du rôti, à elle, les p'tits morceaux qui bardent la viande... Puis quand les enfants arrivent, il faut se sacrifier et donner un peu de ce qu'on aime, même si un droit d'aînesse s'institue tout naturellement.
Si on ne peut plus imposer son autorité en tant que parent pour récupérer l'os à moelle, à quoi ça sert de faire des enfants ?
Si vous êtes en bons termes avec votre boucher, il vous donnera plusieurs os à moelle et le problème sera résolu.
On met toute une vie à trouver ces solutions, à contenter toute la famille, à tout faire pour que le repas se passe au mieux.
Mais quand un étranger à cette famille vient perturber cet ordre établi depuis plus de 20 ans, que se passe t-il ?
Samedi, chez la Cocotte, deux personnes supplémentaires étaient à table, une petite blonde au visage de gamine, qui sourit en permanence et son amoureux, un clone de John Cleese, même dégaine, même humour, même pays... Le dîner était parfait, les discussions vives et cordiales, les interventions des uns et des autres toujours pertinentes quand tout à coup, l'amoureux demande, avec son accent anglais délicieux : «Je peux prendre le croûton ? ».
Là, 4 paires d'yeux familiers à la Cocotte se tournent vers elle, justement, attendant avec effroi sa réponse. Oui, tout le monde sait bien que dans la famille, c'est la Cocotte qui prend le croûton.
Vous savez, celui de la baguette un peu trop cuite, qui croustille affreusement, qui fait plein de miettes et qui est absolument irrésistible avec un petit peu de beurre au sel de Guérande...
Et là, avec son petit air angélique, il insiste : « Chez nous, c'est toujours moi qui le prends ! Je peux ? »
« Va, elle te le donne la Cocotte, ce croûton qui te fait tant envie, ce croûton qui aura ce petit goût amer du trop-cuit, comme tu dis !. Prends-le, car tu es mon ami, mon compagnon ! » C'est ça, l'amitié. Étymologiquement, un compagnon n'est-il celui avec qui on partage le pain ?
« Tiens, prends-le ce croûton, tu pourras saucer ce plat succulent et tu pourras même récupérer les navets.
Les navets, c'est pas la tasse de thé de la Cocotte ! »
Il vous faut :
500 gr de sauté de porc
1 oignon
un peu de farine
de l'eau
thym, laurier, sel et poivre
une botte de navets nouveaux
Détaillez en lamelles épaisses les morceaux de porc.
Dans une cocotte, faites revenir ces lamelles dans un peu de matière grasse.
Ajoutez l'oignon finement ciselé, le thym, le sel et le poivre puis terminez par une belle cuillère de farine. Allongez avec de l'eau pour lier votre sauce.
Lavez les nouveaux navets. Vous n'êtes pas obligé de les éplucher. Mais en les épluchant, vous enlèverez quand même un peu de l'amertume de ce légume.
Déposez-les dans la cocotte, couvrez et laissez cuire ce petit ragoût pendant une quarantaine de minutes. Au besoin, ajoutez un peu d'eau et c'est tout !
Invitez des amis et partagez ce plat ainsi que votre pain.
Et vous, c'est quoi votre croûton à vous ?
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lundi, 03 mai 2010
Poulet aux 40 gousses d'ail
On se connaît maintenant depuis près d'un an, c'est ça ? Tous les deux jours, vous lisez une recette plus ou moins alléchante et un petit billet plus ou moins intéressant. Ça dépend !
Les recettes, vous les faites ou pas. Les billets, vous les lisez ou pas.
Pas d'obligation ! Pas de stress ! Juste un petit moment de repos, de répit...
Mais là, c'est différent. Si vous ne faites pas la recette qui va suivre, la Cocotte ne se décarcassera plus pour vous.
Voici La recette ultime de poulet !
La recette que tout le monde vous réclamera !
La recette de poulet pour laquelle vos enfants seront prêts à débarrasser la table, passer l'aspirateur, changer l'eau du poisson, nettoyer les escaliers et le lavabo pour les trois prochains jours.
La recette de poulet pour laquelle votre amoureux remplira le lave-vaisselle, démarrera la machine à laver, vous couvrira de fleurs, de baisers, de parfums, d'ors et d'encens pour les trois prochains mois.
La recette de poulet pour laquelle vos amis vous harcèleront au téléphone, vous appelleront « ma copine préférée », s'imposeront chez vous tous les dimanches, feront la vaisselle, rechangeront l'eau du poisson et vous couvriront aussi de fleurs pour les trois prochains trimestres!
La recette de poulet pour laquelle vos voisins arriveront en même temps que vos copains, passeront la tondeuse dans votre jardin, sortiront votre chien, arroseront vos tulipes et vos mauvaises herbes pour les trois prochaines années !
Pourvu que vous soyez célibataire parce que sinon, il va y avoir du monde chez vous.
Un seul impératif : Ne soulevez jamais le couvercle pendant la cuisson. Sinon vous raterez un des plus moments de votre existence.
Il vous faut :
1 beau poulet du volailler
de l'huile d'olive
40 gousses d'ail
4 oignons
4 échalotes
du thym
du persil
du vinaigre de Xérès
du sel et du poivre
Épluchez l'ail, les oignons, les échalotes. Ciselez les oignons et les échalotes.
Découpez le poulet en morceaux.
Faites chauffer une cocotte en fonte sur le gaz. Ajoutez une belle rasade d'excellente huile d'olive. Faites revenir vos morceaux de poulet rapidement. Ajoutez ail, oignons et échalotes.
Versez un tout petit verre de vinaigre de Xérès. Additionnez ce plat du persil ciselé et de thym. Salez et poivrez. Puis donnez un petit coup de cuillère pour bien mélangez tous vos ingrédients. Vous pouvez ajouter un petit verre d 'eau. Puis couvrez la cocotte.
Déposez-la dans un four préchauffé à 160°c et laissez cuire pendant 1 bonne heure et demi.
Profitez-en pour faire cuire des pommes de terre à la peau dans votre four.
Au bout de ces 90 minutes, appelez tous vos invités et amenez la cocotte à table. Dites à tout ce petit monde de se pencher au dessus de la cocotte et soulevez le couvercle. L'odeur qui s'en échappe est absolument exquise. Toutes les gousses d'ail ont fondu, les oignons et les échalotes aussi. Le poulet est fondant et l'eau du poisson est bientôt propre !
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vendredi, 30 avril 2010
Salade de chou
C'est indéniable, les Romains nous ont beaucoup apporté : les aqueducs, les amphithéâtres, les thermes, les routes (qui menaient toutes à Rome d'ailleurs), le latin, l'administration, le scalpel pliant... pour ne citer que cela.
Mais on oublie souvent de dire que c'est à ces chers Transalpins en toge et en caliges que l'on doit l'introduction dans nos contrées gauloises, du panais.
Oui, les Romains nous ont refilé ce légume blanc-monochrome, dont le teint blafard sied à merveille aux Anglais, qui le cuisinent beaucoup plus que nous.
Très proche cousin de la carotte, le panais intrigue, perturbe.
Se mange-t-il ? Panais cuit ? Panais cru ? L'épluche-t-on ? Le râpe-t-on ? Se plaît-il dans du beurre ? Préfère-t-il l'huile ? Se marie-t-il à la viande ? Poisson/panais, un savant mélange ?
Se prépare-t-il à la napolitaine ou la milanaise, ou mieux encore à la Romaine ?
Connaissant mal ce légume, elle n'en a mangé qu'une fois, en Angleterre justement, la Cocotte en achète dernièrement sur le marché.
Et hier, dans sa petite cuisine, elle décide de lui faire sa fête, le râpant et le mêlant à la carotte, façon Victor Victoria, agrémenté d'une vinaigrette à la mandarine. Soudain le téléphone sonne et appelée à d'autres occupations, la Cocotte doit laisser en plan panais et carottes râpés. De retour chez elle, deux heures plus tard, elle ouvre la porte et une odeur pestilentielle vient l'assaillir. Il n'est pas diffiiclile de découvrir le coupable. C'est ce panais qui, une fois enfermé dans un sac poubelle, laisse l'air respirable à nouveau !
Et là on comprend qu'en l'amenant dans leurs valises, les Romains ont, tout simplement, voulu se débarrasser de ce légume qui pue ! Et bien retour à l'envoyeur !
Rendons à César ce qui appartient à César. Qu'il le garde, son panais !
Caesar, tua pastinaca sativa non bona est ! César, ton panais n'est pas bon.
Voilà ce qu'elle a donc improvisé en urgence : une salade de chou subtilement parfumée et absolument délicieuse, pour elle et pour vous.
Il vous faut :
un petit chou frisé
2 belles carottes
des raisins secs
2 échalotes
de la sauce soja
de l'huile
du vinaigre
sel et poivre
Coupez le chou vert en très fines lanières. Rincez-le et essorez-le. Epluchez et râpez les carottes.
Préparez la sauce en mélangeant sauce soja, huile, vinaigre, sel et poivre. Ajoutez les raisins et laissez-les gonfler un peu.
Ciselez les échalotes.
Assemblez tous ces ingrédients, assaisonnez de sel et de poivre et mélangez consciencieusement.
La Cocotte n'aime pas faire la difficile. Alors si vous avez une bonne recette de panais, envoyez-la lui. Elle essaiera de la faire...
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mercredi, 28 avril 2010
Tajine de navets et oignons nouveaux
Légumes nouveaux = Recette
Recette = Navets nouveaux + oignons grelot nouveaux
Navets nouveaux + oignons grelot nouveaux + épices = Tajine
Tajine = Miam !
Miam ! = Blog de la Cocotte
Voici le genre d'équations que la Cocotte est capable de résoudre. Des équations à pas d'inconnue ! Elles ne contiennent aucune variable et le résultat sera forcément bon. Il faut seulement connaître le nombre d'invités, acheter les ingrédients en fonction du nombre obtenu et le compte est vite fait. La Cocotte n'a pas besoin d'une calculette, elle compte à la louche.
Il vous faut :
2 cuillères à soupe d'huile d'olive
500 gr de navets nouveaux
300 gr d'oignons grelot nouveaux
3 cuillères à soupe de sucre roux
1 poignée de gros raisins secs
1 bâton de cannelle
Un peu de cumin et de gingembre en poudre
sel et poivre
Dans un tajine, faites chauffer l'huile, ajoutez le sucre et par dessus, les navets nouveaux épluchés et coupés en quartiers. Ajoutez les oignons grelot épluchés, les raisins et les épices. Mélangez rapidement pour répartir les épices. Couvrez et laissez cuire une vingtaine de minutes, histoire que ça caramélise. N'ajoutez de l'eau que si ça colle. Salez et poivrez et servez à vos amis nouveaux ou anciens.
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lundi, 26 avril 2010
Soufflé de carottes Seventies
Si on demande à la Cocotte de donner une couleur à son enfance, la Cocotte répond l'orange sans hésitation. Normal, dans les années 70, tout était orange. Chez elle, chez les autres, dans la rue, les magasins, les magazines, tout avait ce teint gai et frais. La Cocotte faisait des blagues à la con sur un téléphone orange, s'étalait dans un canapé orange en véritable skaï de Shanghai, accrochait les posters de ses chanteurs préférés sur des murs tapissés d'énormes fleurs psychédéliques et orange, passait l'aspirateur orange sur de la moquette orange, regardait Casimir, ce gentil monstre orange, rafraîchissait ses boissons en prenant des glaçons dans une énorme poire orange, mangeait les yaourts que sa maman faisait dans une yaourtière orange, voyait Miou-Miou à la chevelure orange flamboyante dans Rabbi Jacob.... Mais à cette époque, la Cocotte exécrait cette couleur et rejetait les goûts de ses parents. Il faut dire que le père de la Cocotte n'aimait pas l'orange mais adulait cette tonalité acidulée !
Cette semaine, en achetant un Hors-série de la Voix du Nord sur les années 70, la Cocotte se doutait bien que cette couleur allait une fois de plus lui éclatait en pleine figure. Mais pour le coup, elle a adoré ! Quel plaisir ! Ce magazine est truffé d'anecdotes sur lds chanteurs déjà ringards, sur des groupes-culte, sur les débuts du MLF, les revendications sociales, les mouvements internationaux. Il pullule de petites phrases d'écrivains, de comiques, de journalistes qui ont accompagné cette décennie. Il est bourré de repères historiques, de coupures de presse, de pubs, de références culturelles, de photos marquant la fin des « trente glorieuses ».
Ce magazine va donner une touche pop aux toilettes noir et blanc de la Cocotte, là où on ne viendra pas la déranger et où elle pourra lire et relire tout ce qui lui parle d'un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître.
Allez, pour fêter ça, voici un plat joyeusement 70's !
Il vous faut :
200 gr de fromage de chèvre frais
un peu de lait
un oeuf
du sel, du poivre et du paprika
du parmesan et du thym
Épluchez vos carottes, coupez-les ren ondelles et faites-les cuire à l'eau. Quand la lame d'un couteau passe facilement à travers, arrêtez la cuisson. Égouttez-les et passez-les au presse-purée. Ajoutez un peu de lait, le fromage de chèvre, émietté et l'œuf entier. Salez, poivrez et ajoutez un peu de paprika. Mélangez très énergiquement. Saupoudrez de parmesan et d'un peu de thym et passez au four chaud pendant une trentaine de minutes.
Dégustez ce plat en écoutant Franck Zappa, Mike Brant, Anarchic System ou Abba...
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mercredi, 14 avril 2010
Salade Dandelion
Que ceux qui n'aiment pas la cardamine hirsute, le gaillet gratteron et la bourse à pasteur passent leur chemin.
Que ceux qui ne s'attendrissent pas à la seule évocation de la renoncule bulbeuse, derrière laquelle se cache le joli bouton d'or qu'on se mettait sous le menton, quand on était petit, pour voir si on mentait ou pas, ne lisent pas ce message !
Que ceux qui n'ont pas immédiatement le sourire aux lèvres quand on leur dit « Oh la la, mais vous avez plein d'oxalis cornicules ! » aillent sur un autre blog.
Tristes sires et pas poètes ! Bouh, la Cocotte vous plaint.
Sachez qu'on vient de faire de la malherbologie ! On vient tout simplement de parler de mauvaises herbes.
Les mauvais jardiniers passent leur temps à chasser ces mauvaises herbes, à grand renfort d'objets barbares et de désherbants nocifs pour les plantes mais aussi pour les hommes. Alors qu'on sait qu'il suffit le plus souvent de pailler et de biner. N'aimez-vous pas biner ?
Les bons jardiniers disent qu'il n'y a pas de mauvaises herbes. Elles ont toutes une utilité dans le jardin et servent souvent à identifier la nature des sols. Elles sont également utiles aux insectes qui eux, sont utiles à l'élimination de certains parasites.
L'euphorbe éloigne les mulots et autres petits rongeurs. L'ortie rend les plantes voisines plus résistantes et il est toujours bon de lui garder un petit espace, ne serait-ce que pour préparer le purin éponyme. Et dans la cuisine, l'ortie fait des soupes au goût très acidulé.
Puis il y a le pissenlit ! C'est pas beau dans un jardin, un pissenlit ? Ces petites marguerites démultipliées qu'on effeuille pendant des heures et des heures et qu'on nomme « Dandelion » en anglais. Vous aimez ?
En salade, vous allez les adorer ! Si vous n'en avez pas dans votre jardin ou si vous n'avez pas de jardin, pas de problème, les maraîchers en auront pour vous !
Un petit conseil : Une fois achetés, consommez vite vos pissenlits car ils se ramollissent très vite !
Il vous faut :
300 gr de pissenlits
500 ou 600 gr de pommes de terre
200 gr de bon lard fumé
1 verre de vinaigre de vin
Pour la vinaigrette :
une bonne cuillère de moutarde
2 cuillères à soupe d'huile
2 cuillères à soupe de vinaigre
2 échalotes ciselées
sel et poivre
Faites tout d'abord cuire dans de l'eau bouillante vos pommes de terre à la peau.
Quand elles résistent encore un peu à la pointe d'un couteau, égouttez-les et laissez-les refroidir. Puis épluchez-les.
Lavez rapidement vos pissenlits, rincez-les et essorez-les délicatement. Détaillez les feuilles en morceaux de 3 ou 4 cm.
Préparez votre vinaigrette avec tous les ingrédients ci-dessus. Il faut qu'elle soit bien relevée !
Ensuite détaillez votre lard en cubes pas trop petits et faites-les revenir dans une poêle avec un peu de matière grasse.
A la fin de la cuisson du lard, ajoutez dans une poêle un petit verre de vinaigre. Faites bouillir juste un peu et arrêtez le feu.
Dans un grand saladier, coupez en rondelles vos pommes de terre refroidies et épluchées, ajoutez lard, pissenlits et vinaigrette et mélangez consciencieusement.
Le côté amer du pissenlit est bizarrement adouci par le vinaigre bouilli.
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vendredi, 09 avril 2010
Triple fajitas Wilbur
Un peu de couleurs dans ce monde souvent trop sombre, vous n'avez rien contre ?
Et un peu de piment, qu'en dites-vous ?
La Cocotte vous offre un gâteau de fajitas, haut en couleurs et en goûts.
Il vous faudra trouver des grandes fajitas. Vous savez ? Ces grandes crêpes mexicaines qu'on farcit et qu'on roule. Quand vous aurez acheté vos fajitas, partez à la recherche de piments jalapenos.
Ces piments mexicains viennent de la ville de Jalap, dans l'état de Veracruz. Ils sont pile-poil au centre sur l'échelle de Scoville. En gros, les Jalapenos sont censés vous brûler un peu plus que du Tabasco rouge.
Au début du siècle dernier, Wilbur Scoville s'est amusé à noter tous les piments selon leur teneur en capsaïcine, composé actif du piment.
Il faisait tester à des volontaires des solutions de piments qu'il diluait petit à petit, pour arriver au moment où la sensation de brûlure disparaissait complètement.
L'histoire ne dit pas si lui aussi testait ces différentes bombes.
Les journaux, la télévision relatent souvent les expériences de ces gens qui se lancent le défi d'avaler des piments réputés très forts.
La cocotte a vu, dernièrement sur le net, un type au flegme tout britannique, face à sa webcam, qui ingère un Bhut jolokia, piment le plus élevé sur l'échelle du cher Wilbur.
Calmement il mesure la largeur et la hauteur du piment, l'avale tout de go, mastique consciencieusement la bombe puis il décrit ce qui se passe dans sa bouche. Immédiatement il se met à transpirer, il pleure, il se mouche bruyamment, il hoquète, dit qu'il a l'impression de ne plus avoir de langue, s'essuie dans son T. shirt, parle du côté « tasty » de ce piment indien, se ré-essuie le visage pour la cinquième fois, remet ses lunettes et termine en disant : Well, the Bhut jolokia, it's cool ! Ca dure dix minutes !
Et avez-vous entendu parler de ces 10 ados teutons qui ont décidé, très récemment, d'avaler une bouteille de Tabasco rouge, un matin en allant à l'école, juste pour rigoler, et qui se sont retrouvés à l'hôpital, pour 8 d'entre eux ?
Il paraît même qu'en Allemagne, les villes se lancent ce type de défi ! Alors si les grands s'y mettent, pourquoi pas les petits ?
Surtout ne faites pas comme eux. Mais épicez quand même votre gâteau de fajitas. Sans piment, ce plat sera bien plat !
Il vous faut :
3 grandes fajitas
500 gr de viande hachée de boeuf
un oignon
du romarin
de la coriandre en poudre
une boîte de concentré de tomates
des piments jalapenos
Si vous ne trouvez pas de jalapenos, vous savez maintenant que vous pouvez les remplacer par quelques gouttes de Tabasco. C'est à vous de doser.
une petite boîte de maïs
2 poivrons rouges
300 gr de fromage qui fond bien, type mozzarella
Dans un plat creux, mélangez la viande, l'oignon ciselé, la coriandre en poudre, le concentré de tomates, quelques rondelles de piments jalapenos ou quelques gouttes de Tabasco. Ajoutez un peu d'eau si c'est trop épais. Partagez ce mélange en trois parties égales.
Sur une fajitas, versez quelques gouttes d'huile d'olive, étalez une première partie de votre mélange, ajoutez quelques grains de maïs, des rondelles de poivrons, un peu de romarin et un peu de fromage râpé ou coupé en petits morceaux.
Posez par dessus une fajitas et recommencez l'opération deux fois en terminant par une couche de viande recouverte d'une épaisseur très généreuse de fromage.
Passez votre gâteau au four, thermostat 18O°c pendant une trentaine de minutes. A la sortie du four, découpez votre gâteau en parts égales et dévorez-le aussitôt.
Et après ? Yihaa ! Viva Mexico !
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lundi, 05 avril 2010
Pak Choï 2-secondes
Quelle serait la couleur du printemps pour vous ? Pour la Cocotte, ce serait la couleur verte ! Tout vire au vert en cette période : la terre, les arbres, les étals des marchés et les assiettes.
Voilà revenus les épinards, les bettes, le pourpier, les laitues... et les choux de Shanghaï !
C'est quoi ça ? C'est un chou qui vient de Chine et qu'on arrive à faire pousser en Europe, depuis le début du 19ème siècle. Vous le trouverez sans aucune difficulté dans tous les magasins chinois.
La base est bien blanche et les feuilles sont d'un vert tirant vers le sombre. Il est délicieusement croquant. Très pauvre en calories et très riche en vitamines A et C et en calcium, il a tout pour lui.
Il n'a pas besoin de cuire longtemps et se prête à toutes sortes d'assaisonnement.
En un rien de temps, ce petit chou prendra une place privilégiée dans votre cuisine.
Chou de Shanghaï, brassica chinensis, Bok choi ou bok choy, la Cocotte préférera dire Pak choï parce que c'est le jour ou jamais.
Il vous faut :
pour 4 personnes
2 choux Pak choï
400 gr de nouilles chinoises
2 cuillères à soupe de sauce soja
de fines tranches de gingembre au vinaigre
2 cuillères d'huile de tournesol
du poivre
Faites bouillir vos pâtes dans une casserole.
Passez rapidement le chou sous l'eau. Séparez la partie dure et les feuilles. Coupez la partier dure en tronçons et les feuilles en lamelles épaisses.
Dans un wok, faites chauffer votre huile. Ajoutez les tronçons du chou et faites revenir pendant deux minutes à peine. Ajoutez les lamelles de feuilles, la sauce soja et le gingembre. Laissez cuire encore un petit peu. Poivrez. Le sel est inutile, la sauce soja en contient déjà beaucoup, au goût de la Cocotte.
Mettez de côté. Faites revenir très rapidement vos pâtes dans la poêle en ajoutant de l'huile si nécessaire.
Dans les assiettes, faites un petit nid de pâtes puis déposez votre chou par dessus. Enfin offrez des baguettes pour déguster ce petit chou trop chou.
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lundi, 22 mars 2010
Fricot de pleurotes
Le genre des noms laisse souvent la Cocotte dans l'abîme. En-tête, tentacule, météorite ou obélisque, fille ou garçon ?
Acrostiche, esquisse, icône ou intervalle, homme ou femme ?
Quand il n'y a plus d'échappatoire au vocabulaire, il ne faut pas la jouer à l'esbroufe, il faut user d'épithètes parfois de litotes pour éviter l'équivoque d'un armistice ou d'une épître.
N'éprouvez-vous pas du plaisir à savoir qu'esclandre est un et apostrophe est une ?
Ainsi quel est le sexe des pleurotes ? Petiot ou petiote ?
La Cocotte l'a appris il y a peu. Si la terminaison appelle un « elle », l'orthographe lui donne un « il ». Un pleurote !
Ce champignon se récolte en touffes à la fin de l'automne ou en hiver sur les troncs ou les souches d'arbres tels les chênes, les frênes, les hêtres ou les peupliers. Il ressemble à une oreille blanc-crème ou grise et a la gueule et surtout le pied nettement de travers.
Il ne faut pas le laver pour le consommer, vous pouvez le mettre au froid. De cette façon, vous pourrez le garder plusieurs jours. Vous pouvez les congeler crus sans problème. Pour les décongeler, mettez-les à cuire à feu doux et ce sera tout.
Avec extase et anacoluthe, oasis ou florilège, le pleurote rejoint la liste de mots curieusement plaisants.
En cela, le pleurote plaît à la Cocotte.
Il vous faut :
Pour accompagner une viande ou un gibier ou tout simplement du riz
500 ou 600 gr de pleurotes
3 gousses d'ail
½ bouquet de persil plat
sel et poivre
un peu de beurre ou une cuillère d'huile
1 lichette d'huile parfumée à la truffe
Dans une poêle, faites fondre le beurre, déposez les pleurotes coupés s'ils sont trop grands, ajoutez l'ail ciselé, le persil effeuillé et grossièrement coupé, salez et poivrez. Faites suer les champignons : Faites-leur predre toute leur eau. Cela devrait vous prendre une dizaine de minutes à feu doux. Puis terminez la cuisson pour que vos pleuroites soient dorés., soit une autre dizaine de minutes, toujours à feu doux.
Avant de servir, versez une lichette d'huile à la truffe, l'odeur de la truffe parfumera à merveille vos champignons.
Pour votre information :
Un abîme, acrostiche, armistice, en-tête, esclandre, florilège, intervalle, obélisque, tentacule.
Une anacoluthe, apostrophe, échappatoire, épithète, épître, équivoque, esbroufe, esquisse, extase, icône, météorite, oasis.
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vendredi, 19 mars 2010
Cocotte Pommes de terre et mascarpone
Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse... Cet adage n'est pas de mise dans la cuisine.
Regardez toutes les émissions culinaires à la TV et vous verrez qu'on peut servir à peu près n'importe quoi, dès lors qu'on le présente dans un joli récipient.
Le contenant est devenu plus important que le contenu.
Si vous n'avez pas d'idées, pas de problème ! Les éditeurs pensent à vous et vous offrent un large choix de livres dont les recettes sont souvent des resucées mais adaptées à un type de récipients. Les verrines en sont l'exemple parfait mais vous trouverez également des livres portant sur des boîtes de conserve, de sardine, de camembert, de biscuits... Ajoutez au titre le qualificatif petit et c'est parti, vous pouvez vous prendre pour un grand chef. Rien que ça !
Ainsi les cocottes... qu'il faut acheter petites, de préférence en fonte et en autant d'exemplaires que vous avez de convives. Mais avant tout achat, sachez que les petites cocottes coûtent aussi cher que les grandes et que dans deux ans, elles prendront la poussière dans un coin reculé de votre cuisine où elles iront rejoindre tout un inventaire d'ustensiles rigoureusement indispensables, aux dires des présentateurs excellemment formés à la persuasion, comme le cuit-oeufs à ondes inversées, le couteau à pamplemousse vietnamien, l'émulsionneur anti-redéposition, le hachoir ionisateur, le zesteur-dénoyauteur en chinchenille mercerisé, la râpe qui se dilate....
Pour lui faire plaisir, le chéri de La Cocotte lui a offert les cocottes et les livres. Il est gentil, son chéri. Les verrines, les petits plats en ardoise... elle en a eu aussi et se demande bien ce qu'elle aura à la prochaine fête des mères. Elle a bien des idées de livres : Cuisinez dans vos vieux pots de peinture, Servez tous vous repas sur votre journal quotidien, Faites des brochettes avec des tournevis, Préparez cocktails et smoothies dans des bouteilles plastique, Gardez vos bouchons pour les amuse-gueules...
Ça va en jeter sur la table ! Pour faire comme les autres, voici une recette de cocotte pommes de terre et mascarpone, belle à regarder et surtout bonne à manger.
Il vous faut :
Des petites cocottes rouges
(si vous n'en avez pas, sachez que ça marche aussi avec des bleues, sauf que vous aurez du mal à trouver des oignons bleus...)
2 pommes de terre par cocotte
1 oignon rouge
un peu de mascarpone
du thym
sel et poivre
Épluchez vos pommes de terre et détaillez-les à la mandoline ou coupez-les très finement.
Faites de même avec l'oignon.
Dans le fond de chaque cocotte, déposez une cuillère à café de mascarpone puis les tranches d'une pomme de terre, salez, poivrez, parfumez de thym puis recommencez l'opération avec la seconde pomme de terre en finissant par les fines tranches d'oignon rouge.
Emballez votre cocotte dans du papier-alu et déposez-les dans une sauteuse contenant de l'eau pour les faire cuire au bain-marie. Laissez-les cuire à feu modéré pendant 40 à 50 minutes.
Sortez-les du papier au moment de servir et couvrez-les vite de leur joli couvercle avant qu'elles ne refroidissent.
C'est pas beau, ça ?
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vendredi, 05 mars 2010
Bacalao Maracatou
Quand la Cocotte ne chante pas, la Cocotte percute. Tous les mercredis, depuis 5 ans, avec ses copines et un sourire béat, elle fait le tour du monde des percussions. Le coach, un p'tit jeunot, qui se marre tout le temps, en les voyant jouer, connaît sur le bout des doigts tous les rythmes, tous les instruments, il connaît tout.
Tous les mercredis, il redit inlassablement les rythmes vus la semaine précédente.
Et les élèves du cours, tels des petits singes sans mémoire et la plupart du temps sans rythme, essaient de reproduire les sons avec plus ou moins de succès.
Il leur a tout fait faire, du djembé, des sabars, des cuillères irlandaises, du bodhran, du steeldrum, des congas, du berimbau, des agogos, des shékérés... Vêtus de djellabas, ils ont joué de la derbouka et du bendir. Il les a même déguisés en sud-africains avec bottes en caoutchouc et capsules de bouteilles pour jouer la musique des mines de Johannesburg, les gumboots. En ce moment, ils sont sur le continent sud-américain et apprennent les rythmes que jouent les battucadas du Brésil, ces fanfares du carnaval. Parmi ces rythmes, il y en a un dont la consonance a particulièrement émoustillé l'oreille amusée de la Cocotte. C'est le maracatou. Un rythme du nord du Brésil, qui a ses origines en Afrique noire. C'est un chant et une danse, survivance des défilés processionnels africains que les esclaves ont emporté avec eux dans le Nouveau-Monde. Cette danse fait maintenant partie des cortèges carnavalesques.
Tout ça pour vous instruire, mes petits amis ! Mais aussi parce que la Cocotte avait de la morue et dans ses placards, de l'attiéké dans son frigo, elle a imaginé le plat qui pourrait aller avec cette danse. De la morue au couscous de manioc, du poisson dont les descendants portugais du Brésil raffolent et de l'attiéké, une semoule de manioc au goût subtilement sauvage, l'union et la réunion naturelle de deux continents. Voici donc la bacalao* maracatou ! Ohé, ohé !
Il vous faut :
400 à 500 gr de morue séchée
2 poivrons rouges
1 oignon rouge
1 grosse boîte de pulpe de tomates
2 gousses d'ail
1 petite boîte de maïs
quelques olives noires dénoyautées
du sel et du poivre
1 filet d'huile
facultatif : une poignée de noix de cajou
1 paquet d'attiéké (à acheter dans les épiceries orientales ou asiatiques)
Faites dessaler la morue pendant toute une nuit, en changeant d'eau plusieurs fois.
Quand elle a bien « regonflé », faites-la cuire dans une casserole d'eau bouillante pendant une dizaine de minutes.
Pendant ce temps, préparez la sauce. Faites chauffer un filet d'huile dans une petite marmite, faites revenir l'oignon et l'ail ciselés, ajoutez les poivrons découpés en lamelles et la pulpe de tomates. Couvrez et laissez cuire à feu doux pendant 15 à 20 minutes. Ensuite salez, poivrez et ajoutez olives et maïs.
Préchauffez votre four à 160°c. Déposez la morue dans un plat allant au four puis nappez-la de sauce, mélangez et passez au four pendant 20 minutes.
Pendant ce temps, préparez l'attiéké comme indiqué sur le paquet. C'est exactement comme du couscous.
Facultatif : Prélevez une petite portion d'attiéké, faites-le sécher à feu vif dans une poêle en ajoutant de l'ail ciselé et des noix de cajou pendant une ou deux minutes. Passez tout ça au mixeur. Versez ce mélange dans un joli bol et saupoudrez la bacalao maracatou et l'attiéké de cette poudre parfumée.
*bacalao, bacalhau : morue.
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lundi, 01 mars 2010
Le paradigme du chou à l'ail
Il faudra vous y faire. On a longtemps considéré le chou vert comme un légume qui ne sentait pas bon, qui empestait toute la maison dès lors qu'on le cuisinait, qui était difficile à digérer... Bref on trouvait plein de bonnes raisons pour ne pas en manger. Mais ce paradigme a changé. Désormais, même si ça pue toujours autant, un seul mot d'ordre nous est donné : Mangez du chou ! C'est bon pour tout ! Il est avéré que le chou vert ou rouge est un légume anti-carcinogène. Sa consommation régulière optimalise votre capital-santé et vos chances de ne pas contracter de cancer, notamment du côlon, de l'estomac, de l'œsophage ou encore du poumon. Pour le digérer, il suffirait de le blanchir deux fois en changeant l'eau. De ce fait, les éléments soufrés contenus dans ce légume responsables de sa mauvaise digestion sont éliminés. Vous pouvez aussi, on l'a déjà dit, ajouter quelques graines de cumin à la cuisson. Une fois cette problématique posée, ce schéma directeur vous donnera l'opportunité de fédérer tous les gens en termes de gastronomie du chou.
Vous avez vu comme la Cocotte s'exprime aujourd'hui ? Paradigme, problématique, schéma directeur, fédérer.... Ça en jette ! Ça fait des semaines qu'elle rêve d'utiliser le mot Paradigme, ça fait pas pipi loin mais qu'est-ce que ça sonne !
Allez, allez, comme Muriel Barbéry dirait : « Ça se passe dans ma tête et de commentaire ! »
Il vous faut :
1 petit chou vert
3 gousses d'ail
une petite poignée de gros raisins secs
des piments rouges (facultatifs)
sel et poivre
1 cuillère à café de curry en poudre
quelques graines de cumin
1 filet d'huile d'olive
Détachez toutes les feuilles de chou et enlevez la partie blanche du milieu.
Faites bouillir une marmite d'eau, lavez vos feuilles et détaillez-les en lanières plus ou moins fines.
Quand l'eau bout, plongez les lanières de chou et faites bouillir 1 ou 2 minutes. Recommencez cette opération en changeant l'eau.
Puis dans un fait-tout, faites chauffer un filet d'huile d'olive, ciselez l'ail. Ajoutez l'ail puis le chou, les petites rondelles de piments, le curry, les raisins, sel, poivre et terminez par 10 graines de cumin. Mélangez bien. Ajoutez un peu d'eau, couvrez et faites cuire pendant 1 bonne vingtaine de minutes.
Pendant ce temps, préparez du riz jasmin. Son odeur délicieusement parfumée chassera peut-être celle du chou.
Au moment de servir, mélangez à parts égales riz et chou, chou et riz !
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