samedi, 11 juillet 2009
Cornichons !
En vous levant ce matin, vous ignoriez que le premier pays producteur de cornichons était la Chine, hein ?
Bien loin devant la Turquie et l'Iran !
Et bien maintenant vous le savez et je suis sûre que cela vous emplit de joie. Non ? Ah bon !
Saviez-vous aussi qu'un même pied peut donner des cornichons ou des concombres ? C'est une question de maturité.
Pourquoi toutes ces infos, direz-vous à la Cocotte ? Parce que c'est la saison du cornichon !
Sur les marchés, vous en trouverez de toutes tailles et c'est justement la taille qui en détermine le prix. Pour une fois que la taille a son importance...
Plus il est gros, moins cher il est ! Comptez de 1 euro 50 à 4 euros pour un kilo de "Cucumis sativus".
Quand il est tout petit, il est craquant et plein de saveur. Quand il est gros, il est « moumou » et on lui donne du goût grâce aux épices ajoutées dans les pots.
Alors qu'allez-vous faire aujourd'hui ? Vous allez prendre votre petit panier, vous allez au marché et vous allez me faire le plaisir d'acheter un ou deux kilos de cornichons. Ne me dites pas que vous n'avez pas le temps. Si vous avez lu mon petit papier d'hier, votre repas de midi est prêt.
Alors, hop, hop, on se dépêche !
Il vous faut :
2 kilos de cornichons de taille moyenne
1 bon litre de vinaigre
du gros sel
des grains de poivre
des feuilles de laurier
des graines de moutarde
de l'aneth, des piments de Cayenne...
des pots en verre et leur couvercle
La veille, passez vos cornichons sous l'eau en les frottant gentiment. Déposez-les dans un grand saladier et saupoudrez-les de 8 ou 10 cuillères à soupe de gros sel pour les faire dégorger, c'est-à-dire que vous leur faites perdre leur eau.
Ensuite vous récupérez les grands bocaux de verre que vous gardez dans votre cave ou vous appelez vos copines. Y'en a toujours qui en mettent de côté !
Puis dans une casserole, faites bouillir le vinaigre que vous aurez parfumé de sel, de grains de poivre, de graines de moutarde, de piments, de laurier*...pendant une dizaine de minutes. Laissez infuser.
Remplissez vos bocaux en tassant bien les cornichons et recouvrez de vinaigre. Vous pouvez compléter d'eau si vous n'avez pas envie qu'ils soient trop « acides ».
Fermez les bocaux, oubliez-les dans votre cave et notez dans votre agenda : 1er septembre, goûter cornichons.
On se donne rendez-vous ce jour-là et on se dit quoi ?
*La Cocotte met des bâtons de cannelle dans ses bocaux, c'est joli et ça donne un p'tit goût subtil.
Vous pouvez également ajouter des brins d'aneth, de l'estragon, des petits oignons...
Si quelqu'un d'entre vous a la recette des cornichons qu'on mange dans les Delikatessen de New-York, vous serez gentil de m'en faire profiter.
Bon week-end mes poussins !
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mardi, 07 juillet 2009
Flan de courgettes Gold Rush
Le monde de la courgette, comme celui de tous les fruits et légumes, est merveilleusement imagé :
Connaissiez-vous l'existence de la courgette Diamant, Tarmino, Grison ou Elite ou de celle de Nice à fruits ronds ? Saviez-vous que, dans les jardins, peut pousser la courgette verte non-coureuse des maraîchers ? Et celle-ci, la courgette Gold rush, ça vous dit quelque chose ?
Quand la Cocotte fait son marché, elle achète des légumes qui sortent de l'ordinaire. Elle est comme ça, la Cocotte.
Et franchement, ce n'est pas difficile, les maraîchers s'amusent à faire plein de variétés.
Et ce samedi, sur le marché, la Cocotte a hésité longuement entre des courgettes rondes et les Gold rush ?
Si vous avez bien lu le titre, vous savez déjà pour lesquelles son cœur a penché.
Cette variété est définitivement magnifique, d'un beau jaune or, comme son nom l'indique. Elle se tient beaucoup mieux à la cuisson que la verte « classique », j'entends par là qu'elle perd moins d'eau. Et sa présence dans le panier à légumes égaye aussitôt la cuisine.
En plus, à 1 euro 20 le kilo, ce serait vraiment dommage de ne pas se faire plaisir ! Hein ?
Allez, on se fait plaisir ensemble ?
Pour faire ce flan, il vous faut :
2 courgettes Gold Rush
1 gousse d'ail tout frais
5 ou 6 tomates séchées à l'huile
sel et poivre
1 belle pincée d'origan
1 oeuf
50 gr de farine
1 verre de lait
et 1 pincée de mon petit secret
Préchauffez votre four à 150°c.
Tranchez les courgettes lavées, équeutées mais non épluchées en rondelles très fines.
Dans un grand bol, mélangez l'œuf, la farine, le lait, l'ail ciselé, le sel, le poivre et l'origan et mon petit secret. Ceux qui me suivent savent ! Sinon cliquez ici !
Déposez la moitié de vos rondelles de courgettes et les tomates séchées dans un moule à cake, en silicone de préférence.
Si vous n'en avez pas, prenez soin de beurrer votre moule avant de mettre les courgettes.
Ensuite versez la moitié de la préparation oeuf/farine/lait.... Remettez une couche de courgettes et terminez par le reste de la préparation. Mettez au four pendant une quarantaine de minutes. Au bous de ce temps, sortez le flan, laissez le refroidir et mettez-le au réfrigérateur pendant 2 ou 3 bonnes heures.
Au moment de servir, coupez votre cake en tranches. Vous pouvez l'accompagner d'une vinaigrette, si ça vous chante !
C'est pas bien compliqué ! Ça va faire un flan joliment coloré. Exactement ce qu'il faut pour l'été.
Si vous voulez, vous pouvez remplacer les courgettes jaunes par des vertes, mettre des rondelles de carottes, ajouter du fromage de chèvre, de la menthe... Le truc est d'alterner les couleurs.
C'est juste une question d'imagination !
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vendredi, 03 juillet 2009
Fèves à la mode de Touraine
Si nous habitions dans le midi, nous aurions des fèves depuis le mois de mai. Las, nous n'y habitons pas, il nous faut donc attendre le mois de juin pour les déguster.
Les fèves, ce sont des petits culs dans du coton. Une merveille, un bonheur !
Très répandues dans le bassin méditerranéen, on peut les déguster fraîches l'été ou sèches le reste de l'année. Il faut les laisser tremper dans l'eau toute une nuit avant de les cuisiner.
On les trouve plus difficilement chez nous, dans le Nord, sauf sèches dans les bonnes épiceries orientales. Dès le printemps, on trouve des fèvettes sur les marchés mais leur prix est prohibitif pour beaucoup d'entre nous.
Mais là, c'est le moment ou jamais alors on en profite.
Il faut prévoir large pour un plat de 4 personnes. La Cocotte s'est amusée à compter les quantités jetées et consommées :
Pour 2 kg de fèves, il ne vous restera que 400 grammes de ces légumes à cuisiner.
Alors soyez prévoyant.
Appelez les enfants qui traînent dans la maison et forcez-les à écosser les fèves. Ils vont adorer.
La cosse est énorme, ce sont 5 ou 6 haricots verts réunis. L'intérieur, c'est du coton, de la ouate, une couette douillette pour ces « petits culs » vert tendre. Après avoir écossé, il faut enlever l'enveloppe de la fève. Pour cela il suffit de donner un coup d'ongle dans la peau et hop, ça part tout seul.
Si vous suivez mes conseils, votre cuisine va embaumer en cinq minutes grâce à une recette simplissime.
Ca vous dit ?
Il vous faut donc 2 kg de fèves à écosser
20 gr de beurre
1 dizaine d'oignons grelots
1 petit verre de vin blanc sec
de la sarriette
du sel et du poivre
1 lichette de crème liquide
Dans une casserole, vous faites fondre le beurre et vous y ajoutez les oignons grelots épluchés.
Faites dorer de tous côtés puis ajoutez les fèves, la sarriette, le sel et le poivre, versez le vin et couvrez. Laissez cuire à feu doux pendant 10/12 minutes. Il ne faut pas que les fèves « se défassent ».
En fin de cuisson, ajoutez une petite lichette de crème fraîche pour faire beau et onctueux.
Comme c'est la saison, revenez la semaine prochaine sur le blog, vous aurez une autre recette. Promis !
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mercredi, 01 juillet 2009
Frittata de courgette
Quand elle fait la cuisine, la Cocotte voyage. Ses livres sont ses valises et ses marmites, ses hôtels.
Elle est déjà allée partout, la Cocotte. Elle a visité et revisité l'Inde, la Chine, le Japon, la Russie, le Sénégal, le Maroc... Elle a fait le tour du monde dans sa cuisine.
Aujourd'hui, elle vous propose de poser vos bagages pas bien loin : en Italie et en Espagne. Et d'apprendre deux mots qui pourraient bien provoquer la bataille d'Hernani de l'omelette : la Frittata et la Tortilla.
Frittata et tortilla sont deux plats à base d'œufs et de garnitures. La frittata, comme son nom l'indique est une omelette frite, garnie de légumes, de viande et de fromage. On dit frit parce que la frittata la plus répandue est celle aux oignons qu'on fait frire avant de les ajouter aux œufs.
La tortilla, c'est la même chose mais à la place des oignons, ce sont des pommes de terre.
Ces deux préparations sont relativement compactes à la différence de l'omelette française qui doit être baveuse.
On peut les manger froides ou chaudes, ce qui signifie qu'on peut en faire été et en hiver. Ça tombe bien ! C'est l'été ! Alors faisons une frittata de courgette. Si vous avez l'humeur castillane, comme mes invités d'hier, appelez-la tortilla. On ne va pas se battre, hein ?
C'est parti :
Il vous faut
4 courgettes
4 oeufs
3 cuillères de bonne crème fraîche
3 gousses d'ail
quelques feuilles de menthe
100 à 150 gr de fromage de chèvre frais
du sel et du poivre
1 ou 2 cuillères d'huile d'olive
Et un petit secret
Préchauffez votre four à 160°c.
Lavez les courgettes et enlevez les bouts de chaque côté. Détaillez-les en fines tranches.
Dans une grande poêle, faites chauffer l'huile d'olive et faites revenir vos ronds de courgettes pendant quelques minutes, histoire qu'ils ramollissent.
Ajoutez l'ail ciselé, le sel et le poivre. Déposez ce mélange dans un plat à manqué*.
Dans un grand bol, battez les œufs et la crème. Ajoutez le fromage de chèvre en morceaux, la menthe ciselée, le sel et le poivre.
Ajoutez en dernier mon petit secret, une cuillère de Baking Powder, autrement dit, du bicarbonate de soude. Ça va joliment gonfler et rendre votre frittata toute légère.
Versez cette préparation sur vos courgettes et passez au four une bonne vingtaine de minutes.
Mangez votre frittata ou tortilla chaude ou froide.
Bon voyage !
*Un moule à manqué est un plat rond à bord haut. Choisissez-le en silicone, ça ne colle pas.
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lundi, 29 juin 2009
Un pan bagnat
Allez, un peu de culture ne fait jamais de mal. En ce lundi baigné de soleil, même chez nous, il sera de bon ton de manger du pan bagnat et d'expliquer d'où vient ce pain.
Ce sandwich venant de Nice est le frère de la célèbre salade de la même ville.
On a simplement mis tous les ingrédients bon marché de la salade dans ce pain rond pour que les pêcheurs du petit port l'emportent lors des sorties en mer.
Le pan bagnat signifie littéralement pain mouillé. Mouillé de quoi ? D'huile d'olive évidemment. Traditionnellement préparé avec de l'anchois, on le trouve maintenant partout avec du thon.
Le pan bagnat de la Cocotte est comme il se doit, frais, savoureux et suffisamment imbibé d'huile d'olive pour le manger facilement.
Vous voulez que je vous dise comment je le prépare ?
La réponse est oui. Répétez-moi la question.
Il vous faut :
des faluches, belles et grandes (autant que de personnes)
1 boîte d'anchois au sel
1 boîte de thon au naturel
des olives vertes et/ou noires
des tomates en rondelles
des feuilles de laitue
des oignons frais en rondelles
1 bonne huile d'olive
1 bon vinaigre balsamique ou de Xérès
du sel et du poivre
des œufs durs en rondelles
des poivrons en rondelles
Vous ouvrez les faluches et vous versez une rasade d'huile d'olive et de vinaigre, vous refermez et vous pressez un peu le pain pour qu'il soit mouillé de façon uniforme.
Après vous déposez des feuilles de laitue, le thon, les tomates, l'oignon, les olives, l'œuf dur et le poivron. Vous terminez par les anchois si vous aimez ça. La Cocotte adore les anchois.
Et vous refermez votre pan bagnat.
Pour qu'il soit moelleux à souhait, enveloppez-le dans un film plastique et mettez-le 1 ou 2 heures au frigo.
Bien entendu, si vous n'aimez pas un des ingrédients, vous pouvez l'enlever. C'est votre pan bagnat, vous êtes libre, non mais !
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vendredi, 26 juin 2009
De la soupe au pistou
Depuis quelques années, les diétiticiens, l'état, les grands magasins nous ordonnent de manger plus de 5 légumes par jour. Ce n'est pas toujours facile. La vie moderne, le temps qui file, le stress nous poussent à faire les choses vite et pas forcément bien.
La Cocotte vous propose ce weekend de consacrer un peu de temps à vous faire plaisir en toute simplicité, en cuisinant 8 légumes d'un coup. Rien que ça ! Des vitamines jusqu'à dimanche soir et un petit air de vacances en avance.
Ca vous dit ?
Sur votre marché préféré, puisque c'est la saison, vous allez acheter :
5 ou 6 carottes, 3 courgettes, 500 gr de haricots verts, 500 pommes de terre, de l'ail nouveau (ou vieux, c'est pas bien grave), un gros bouquet de basilic.
Vous allez chez votre épicier italien préféré (le mien est situé rue de l'Alma à Roubaix ou dans es Halles de Wazemmes), vous lui faites couper un beau morceau de parmesan et vous lui achetez une petite boîte de concentré de tomates.
Ensuite vous achetez des haricots coco. Vous voyez de quoi je parle ? Ce sont des petits haricots avec de jolies traces rouges, comme sur la photo !
Si vous les trouvez frais, c'est très bien. Sinon vous choisissez des secs et vous en jetez une grosse poignée (200 ou 300 gr) dans de l'eau que vous laissez gonfler pendant 12 heures.
Au bout de ce temps, vous les faites cuire dans de l'eau pendant 30 à 40 minutes à feu normal. Surveillez-les de près. Il ne faut pas en faire de la purée !
Allez on commence :
Vous épluchez les carottes et les pommes de terre et vous les coupez, tout comme les courgettes, en petits dés d'un cm de coté. Vous détaillez les haricots verts en tronçons de 2 ou 3 cm.
Dans une grosse marmite, vous déposez tous ces légumes coupés et les cocos égouttés, vous couvrez d'eau et vous laissez cuire doucement, gentiment pendant une heure.
Pendant ce temps, vous pilez 5 ou 6 gousses d'ail et une grosse poignée de basilic. Vous ajoutez de l'huile d'olive (10 cl) et le concentré de tomate, du sel, du poivre et vous mélangez bien. Enfin vous ajoutez tout ça à votre soupe, vous mélangez bien et vous arrêtez la cuisson. Le basilic ne supporte pas le chaud, ça le fait noircir.
C'est le moment de râper le parmesan et d'en parsemer très, très, très généreusement les bols fumants plein de soupe au pistou.
Une petite bouteille de Rosé bien frais, bien agréable dans un coin du jardin et vous êtes déjà en Provence.
Vous me raconterez ?
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jeudi, 25 juin 2009
Couscous aux petits pois
C'est la saison des petits pois ! Vous ne le saviez pas ?
Alors suivez le conseil de la Cocotte. Lâchez tout et courez sur le marché chercher des petits pois ! Les petits pois tout frais, c'est incomparablement meilleur que ceux en conserve.
Demandez à la première personne qui passe dans la cuisine de vous aider à les écosser.
Quand vous avez terminé, vous mettez ces petites boules vert tendre dans une casserole, vous ajoutez un oignon nouveau et vous couvrez d'eau. Vous laissez cuire à feu moyen pendant 10 minutes.
Pendant ce temps, vous faites de la semoule en suivant les indications sur le paquet.
Vous égouttez vos petits pois et vous les ajoutez à la semoule gonflée. Terminez par une noix de beurre, un peu de sel et un peu de poivre.
C'est le bonheur !
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mercredi, 24 juin 2009
5 dips
Let's get snob today !
Aujourd'hui on n'invite plus les gens à l'apéro mais à des apéritifs dînatoires, à prononcer avec les lèvres pincées et la tête haute et en ajoutant plein de ââââ sur dînatoire et un « très chère » à la fin !
Avec un air un peu snob, quoi !
Mais encore faut-il assurer après avoir invité. Voici 5 petites sauces qui accompagneront vos concombres, carottes, fenouil et autre chou-fleur, 5 sauces qui ne sont pas difficiles à réaliser, vraiment pas. Et en plus, pour le même prix, la Cocotte vous propose un tout petit cours d'anglais pour ces dips.
To dip signifie plonger, immerger. Par extension, des dips sont des légumes qu'on plonge dans une sauce. Easy, isn'it ?
1, De la tapenade :
200 g d'olives noires dénoyautées, 100 g d'anchois au sel, 1 cuillère de moutarde forte, 3 belles cuillères de câpres et 10 cl l'huile d'olive.
Vous passez les 4 premiers ingrédients au mixeur puis dans un bol, vous montez votre tapenade à l'huile d'olive comme une mayonnaise.
2, Crème de sardines
1 ou 2 boîtes de sardines à l'huile, de la ciboulette, 1 belle cuillère de crème fraîche ou du fromage frais et du poivre.
Vous passez tout ça au mixeur après avoir enlevé l'huile des sardines, vous poivrez et hop, c'est prêt.
3, Crème de poivrons
100 g de poivrons pelés, 3 cuillères de fromage blanc frais, 1 gousse d'ail, du sel et du poivre.
Hop, tout dans le mixeur et c'est terminé !
4, Courgettes au curry
1 petite courgette râpée, 1 bel oignon nouveau, 1 cuillère de curry, 3 cuillères de fromage blanc frais.
On recommence comme ci-dessus
5, Hoummous
1 petite boîte de pois chiche, 2 cuillères de tahineh, 2 gousses d'ail, du jus de citron, sel et poivre,
1 pincée de paprika et 1 cuillère d'huile d'olive pour décorer
Les 6 premiers ingrédients au mixeur en allongeant avec un peu d'eau si c'est trop sec. Puis vous terminez en faisant un trou au centre de l'hoummous que vous remplissez de pois chiche, de la cuillère d'huile et vous parsemez de paprika.
Servez cela dans de jolis bols avec vos légumes détaillés en bâtonnets.
La Cocotte a une petite pensée pour Boris Vian dont on fête le cinquantième anniversaire de sa mort. Il aurait très certainement adôôré être invité à ces apéritifs dînâââtoires.
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mardi, 23 juin 2009
Poivrons de la Prada
La Cocotte est contente. Le musée de la Piscine à Roubaix a eu la bonne idée de prolonger jusqu'au 30 août, l'exposition "Agatha Ruiz de la Prada". Tout ce qu'on y voit est gai et coloré, ça donne envie d'Espagne ! Alors pour fêter ça, elle a acheté un truc de fainéant : un pot de poivrons déjà pelés. Il n'y a rien à faire, il suffit seulement d'ouvrir le pot et de faire marcher son imagination.
Elle a donc préparé plusieurs plats à base avec les poivrons comme base. Ces plats sont à servir en tapas, le soir dans le jardin, à la fraîche ou le midi, à l'ombre du parasol.
On commence par des poivrons à la crème :
Vous faites chauffer un pot de crème fraîche épaisse, mais pas trop. Vous ajoutez une bonne cuillère de paprika fort ou doux, c'est selon les goûts, et une pincée de sucre. Puis vous versez cette crème sur la moitié du pot de poivrons découpés en lanières.
C'est tout et c'est bon.
Avec le reste du pot, vous allez préparer un plat froid simplement divin.
Vous mélangez du très bon vinaigre de Xérès à du sel, du poivre, 3 gousses d'ail ciselé et de l'huile d'olive.
Vous ajoutez de l'origan et du basilic et vous versez cette vinaigrette sur les poivrons découpés en lanières. Vous mettez ça au frais pendant quelques heures et vous servez avec du pain grillé frotté à l'ail.
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lundi, 22 juin 2009
La mode des verrines
La cuisine subit les diktats de la mode, elle aussi !
Au Moyen-âge, on mangeait des paons et du cormoran. Au XVIème, on se ruait sur la pomme de terre, le chocolat était prisé sous Louis XVI. Au XIXème siècle, la sauce était reine. Plus récemment, le chocolat refait parler de lui en fondant et Pierre Hermé applique sa marque aux années 2000 avec ses macarons. En 2008/2009, on ne peut pas ouvrir un livre de cuisine sans voir des recettes de verrines.
A croire que le contenant est plus important que le contenu ! Les verrines, tout le monde en fait alors la cocotte itou ! Il suffit d'avoir un peu d'imagination, des verrines et des copines qui en ont également et qui veulent bien les prêter.
La cocotte a tout ce qu'il faut.
Même pas besoin d'ouvrir un livre. Il lui suffit d'ouvrir son frigo, de réfléchir un peu et hop, c'est parti. Le truc, c'est de préparer les verrines suivant un thème, une couleur, un ingrédient récurrent. Vous allez voir, c'est très drôle à faire.
Aujourd'hui, ce sera vert, rouge, blanc. Peu importe l'ordre. Dans la première, on se fait une petite mousse de petits pois (pois passés au mixer, crème chantilly non-sucrée, sel et poivre), des rondelles de cervelas et des carottes râpées. Dans une deuxième, on y mettra de la tapenade d'olives vertes (olives vertes, anchois, ail passés au mixer), fines tranches de mozzarella et tomates-cerises en salade (huile d'olive et vinaigre balsamique). Dans une troisième, de la mousse d'avocat (avocat, crème chantilly non-sucrée, cumin moulu, oignon haché très finement et jus de citron) mousse de crabe et caviar de tomates séchées. Et la dernière, des concombres aneth et crème chantilly non sucrée, kiwis en morceaux et crevettes.
Vous pourrez les préparer plusieurs heures avant le repas. Ça ne vous prendra que quelques dizaines de minutes. Vous choisirez de jolies cuillères et de jolis plateaux pour les servir. Et quand vous les amènerez à table, croyez-moi, les gens s'écrieront : « Comment ? C'est toi qui as fait ça ? Je le crois pas ! Mais tu as dû passer tout ton après-midi ! Tu es vraiment trop forte ! »
Effet garanti !
S'il vous manque des explications, laissez un commentaire à la Cocotte, elle se fera un plaisir de vous répondre.
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samedi, 20 juin 2009
Du goulache
Lille est à l'heure de l'Europe XXL, la Cocotte aussi.
On commence, tout simplement, par la Hongrie et sa soupe à la renommée internationale, le goulache.
Je sais, ce n'est pas très original mais en avez-vous déjà fait ? Et connaissez-vous l'histoire de cette soupe?
Si oui, passez cette page, vous savez tout ou presque de la vie.
Si non, accrochez votre ceinture et partons ensemble en Hongrie.
Le goulache vient du nom donné au garçon qui s'occupait des grands troupeaux de bovins des plaines, le gulyas. Et le gulyashus,était la nourriture à base de viande consommée par notre cow-boy magyar.
Dès le Moyen-Âge, des paysans aux bourgeois en passant par les aristocrates, tous les Hongrois se mettent au goulache. Le paprika est ajouté à cette soupe à la fin du XVIIIème siècle. Le goulache est un véritable patrimoine national. Il existe plusieurs variantes comme le paprikas, à base de d'oignons et de paprika, de poulet ou de lièvre, le pörkölt ou encore le tokany, cousin de Transsylvanie à base de bœuf, de gibier ou de mouton.
Il y a mille et une façons de faire ce plat. L'important est de ne pas être avare sur la viande et les pommes de terre mais de ne pas utiliser de farine.
Plat unique, idéal le soir, meilleur encore lorsqu'il est réchauffé. Et pour les végétariens, il suffit d'enlever la viande, c'est tout aussi bon.
Faites-moi confiance, vous allez adorer.
Pour un bon goulache, il vous faut :
1 kg de boeuf (macreuse, jumeau, paleron, gîte-gîte)
1 kg de pommes de terre
5 gros oignons
2 gousses d'ail
3 ou 4 poivrons verts et rouges
du bon paprika doux
une petite boîte de concentré de tomates
de l'huile végétale ou du saindoux
une branchette de thym, du laurier, du sel et du poivre
Dans une grosse marmite, faites chauffer la matière grasse, ajoutez la viande coupée en fins morceaux et les oignons émincés. Mélangez et laissez dorer. Ajoutez une bonne grosse cuillère de paprika doux, le concentré de tomates, l'ail, le laurier, le thym, le sel et le poivre. Recouvrez d'eau.
Laissez cuire pendant 30 minutes à feu doux pour que la viande soit tendre.
Puis ajoutez les pommes de terre coupées comme la viande. Ajoutez les poivrons coupés en tranches. Et laissez cuire à feu tout doux, comme le paprika, pendant une petite heure. Au besoin, ajoutez de l'eau.
Vous pouvez, sans problème, oublier votre soupe une heure de plus.
Rectifiez l'assaisonnement.
Servez dans de belles assiettes creuses en ajoutant une cuillère de crème fraîche.
Si vous avez le temps, vous pouvez vous dispenser de mettre des pommes de terre et les remplacer par des Galuskas ou des Csipetke, ce sont des pâtes hongroises faciles à réaliser.
Si vous voulez la recette, faites signe à la Cocotte.
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Mon amie la râpe
Alors que la NASA, grâce à la sonde polaire Phoenix, vient de découvrir de l'eau, très salée sur Mars, la mère de la cocotte, elle, vient de découvrir la râpe. Et la sienne est électrique ! Un luxe ! A plus de 60 ans ! Quelle découverte !
Mais ce n'est pas grâce à une sonde polaire. Non, c'est grâce à la crise.
La crise nous pousse à réduire nos dépenses, à faire des économies. Et c'est vrai qu'avec une râpe, on en fait... des économies !
La cocotte, ça fait belle lurette qu'elle utilise une râpe ! Elle le sait, elle, qu'il ne faut quasiment rien pour faire quelque chose de bon.
Vous avez bien 5 minutes, 500 g de carottes et une râpe, électrique ou pas ?
Vous avez peut-être même un enfant qui s'ennuie devant sa console vidéo ? Alors c'est parti.
Demandez à votre enfant d'éplucher les carottes. C'est le moment ou jamais de lui faire découvrir ce légume magnifique, plein de vitamines, qui a comme variétés la Nantaise améliorée, la longue lisse de Meaux ou encore la jaune obtuse du Doubs ou tout simplement la variété que vous aurez achetée sur le marché. Une belle carotte avec une forme non calibrée et encore un peu de terre dessus. Ce sera aussi pour lui le moment où il découvrira ce merveilleux ustensile qui s'appelle économe. Vous voyez, on en revient toujours aux mêmes choses. Deux découvertes en un jour, quel bonheur !
Quand vos carottes sont épluchées, sortez de vos placards cette fameuse râpe et lâchez-vous. Mais faites attention, une râpe, ça râpe également les doigts.
Ensuite vous pouvez assaisonner votre salade d'une vinaigrette banale. Mouais...
Mais la Cocotte vous propose de remplacer le vinaigre par du jus d'orange et le sel et le poivre par de la cannelle.
Vous pouvez égaement mélanger des pignons de pin à du vinaigre balsamique.
Ou vous mariez vos carottes de fromage blanc, de ciboulette et de moutarde.
Ajoutez à vos carottes des raisins secs ou des pamplemousses, des pommes...
Bien évidemment on peut râper d'autres légumes avec une râpe et on peut même mêler des légumes les uns aux autres : du céleri-rave, des courgettes, du chou vert, blanc ou même rouge.
Un monde insoupçonné s'ouvre à vous. Soyez fous !
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mardi, 27 mai 2025
Congre citron-olives
Découper, laver, étêter, fariner, rissoler, épicer, mélanger, saler, citronner, ajuster, poivrer, dressez, dégustez... Hé hé hé !
Pour 6 personnes
6 beaux morceaux de congre, huile d’olive, farine, 2 oignons rouges, 1 morceau de gingembre de 15 à 20 g, 500 ml de court-bouillon, 1 cuillère à café de curcuma, des olives violettes, 1 citron bio, sel, poivre. Préparation : 15 min – Cuisson : 30 min – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : tajine Progression : Farinez les morceaux de congre. Faites chauffer un peu d’huile dans le tajine et faites-y dorer les morceaux de poisson de tous les côtés. Pelez et ciselez finement les oignons rouges. Retirez les morceaux de poisson du tajine et remplacez-les par les oignons. Décollez les sucs de cuisson, mélangez et laissez les oignons devenir transparents. Ajoutez le gingembre pelé et détaillé très fin. Versez le court-bouillon, le curcuma, une vingtaine d’olives et le citron coupé en quartiers et détaillé très finement. Salez et faites cuire à petits bouillons 20 minutes. Dressage : Poivrez le plat et servez-le avec du riz blanc ou de la semoule.