mercredi, 28 octobre 2009
Patates/patates et boudin noir
Il y a des choses qui échappent à la Cocotte, comme le choix de certains métiers ou le thème de certains livres.
Imaginer, quand on est tout petit, qu'on sera croque-mort, qu'on fabriquera des pipettes pour remplir les tubes à essai des laboratoires ou du fil pour entourer les saucissons, qu'on aura un superbe camion servant à curer les fosses septiques et dégraisser les canalisations horizontales et verticales... la laisse admirative.
Pareil pour les livres.
Savoir que des gens font des années de recherche, écrivent des ouvrages et soutiennent des thèses sur l'étude des couplages physico-chimiques intervenant lors de la réparation d’une surface dégradée de béton ou la simulation numérique d'écoulements multiphasiques par décomposition de domaine, ou encore sur les paradigmes médicaux et réflexion éthique dans le roman allemand et autrichien (1890-1930) laisse la Cocotte sans voix.
Alors quand elle a reçu un livre très sobrement intitulé « Le boudin blanc, spécialité de Rethel, Histoire, Anecdotes & Recettes », vous imaginez aisément à quel point elle était heureuse et curieuse de découvrir tout sur cette chose longue et molle.
Le simple fait d'imaginer que dans un coin reculé des Ardennes, une petite fille, dont les parents et les grands-parents charcutiers ont passé toute leur vie à faire du boudin, une petite fille, donc, a probablement dit « Quand j'serai grande, j'écrirai un livre sur le boudin » a poussé la Cocotte à lire l'ouvrage d'une traite.
Tout ça pour en venir à la recette du jour :
Patates/patates au boudin noir
Vous allez dire « Ben oui mais c'est pas une recette de boudin blanc ! »
Non, effectivement ! Mais maintenant vous savez qu'une encyclopédie du boudin blanc existe. Il y a deux minutes, vous n'en aviez même pas idée !
On dit merci qui ? Merci la Cocotte !
Si ça vous dit, achetez ce livre. Vous entrerez alors dans le monde merveilleux du boudin blanc ! Vous n'avez pas idée de tout ce qu'on peut faire avec. Il n'y a bien qu'en injection et en cataplasme qu'elle ne le prépare pas !
Or donc, la Cocotte avait, depuis quelques jours, des patates douces dans le panier à légumes et ne savait pas trop avec quoi les accompagner. Ce livre arrive et «Bang, an Epiphany !», diraient les Anglo-saxons ! La révélation ! Patates douces et boudin noir ! Rien de moins évident.
Il vous faut :
Pour deux personnes
300 gr de patates douces
300 gr de pommes de terre
un peu de crème fraîche
du boudin noir pour deux
un peu de chou à choucroute (facultatif)
sel, poivre et moutarde douce
Épluchez pommes de terre et patates et faites-les cuire à l'eau bouillante séparément. La cuisson de la patate douce est plus longue.
Elle sera cuite lorsque la lame d'un couteau la transpercera sans résistance. Si vous n'en avez jamais fait, vous allez voir que la chair de la patate douce devient orange à la cuisson. c'est très joli !
Égouttez-les et réduisez-les en purée sommairement pourqu'on fasse encore la distinction entre les deux légumes. Mélangez-les en ajoutant un peu de crème fraîche, voire quelques cl de lait.
Par ailleurs, faites cuire votre boudin noir. Détaillez-le en rondelles et servez-le avec votre purée et un peu de moutarde.
Vous pouvez ajouter un peu de chou à côté, c'est délicieux ! Tout simplement !
La Cocotte n'attendra pas de recevoir un bouquin sur la patate douce pour en reparler.
La patate douce mérite qu'on s'y attarde. Ne vous inquiétez pas, la Cocotte ne vous laissera pas dans l'ignorance.
A suivre...
Publié dans Cuisine, Légumes, légumes secs, Viandes | Tags : patates douces, boudin noir, boudin blanc | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
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