dimanche, 14 novembre 2010
Potée à la polonaise
Aujourd'hui c'est dimanche. Et si on prenait le temps de cuisiner une potée ? Des légumes frais et variés, de la bonne viande et une petite sauce aux saveurs polonaises ? Comme ça... pour changer.
Pour 6 personnes
Préparation : 30 mn – Cuisson : 2 h – Coût : * - Difficulté : *
Ingrédients : 1, 5 kg de boeuf (macreuse, plat-de-côtes), 1 os à moëlle, 1 langue de porc, 3 carottes, 6 grosses pommes de terre, 500 g de lingots du Nord (ayant trempé une nuit), 1 bouquet garni, 1 oignon, 3 clous de girofle Pour la sauce : 20 g de beurre, 2 cuil à s de fond de veau, 4 gros cornichons aigres-doux, 1 oignon, un peu de bouillon de la potée, sel et poivre.
Potée : Dans une cocotte-minute, couvrez la viande d'eau froide et démarrez la cuisson en ajoutant le bouquet garni, l'oignon piqué de clous de girofle, le sel et le poivre. Mettez la cocotte sous pression pour 1 h 30.
Faites cuire les lingots recouverts d'eau pendant 1 h à petits bouillons.
Ouvrez la cocotte-minute et plongez-y pommes de terre et carottes épluchées et l'os à moëlle. Laissez cuire sans couvrir le temps de faire la sauce.
Sauce : Détaillez oignons et cornichons en rondelles. Dans une casserole faites fondre le beurre et dorez les oignons. Ajoutez le fond de veau, mouillez avec 3 ou 4 louches de bouillon, remuez, terminez par les rondelles de cornichons. Salez, poivrez. Laissez cuire 15 mn.
Enlevez la peau de la langue. Nappez de sauce légumes et viandes tranchées.
S'il vous reste de la viande, gardez-la. En revenant de Pologne, on s'arrêtera en Alsace.
14.11.2010
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samedi, 13 novembre 2010
Gratin de potiron et pommes de terre
L'assiette de la Cocotte ressemble à son jardin. En jaune et orange, l'automne s'invite dans son gratin. Patates et potiron pour un plat de saison.
Pour 6 personnes
Ingrédients :
1 kg de potiron, 750 g de pommes de terre à purée, 1 feuille de laurier, du thym, 200 g de tome de chèvre assez sèche, 100 g de crème liquide ou de fromage frais, sel, poivre, noix de muscade, 1 tasse de lait,100 g de gruyère et paprika doux
Préparation : 10 mn – Cuisson : 50 mn ( 20 + 30) – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : moulin à légumes
Épluchez le potiron et les pommes de terre. Détaillez ces 2 légumes en gros morceaux. Faites-les cuire à la vapeur pendant 20 minutes, dans une marmite, en parfumant l'eau de laurier et de thym.
Préchauffez le four à 180°c (th. 6).
Passez les légumes au moulin à légumes ou au presse-purée.
Mélangez-les à la cuillère en bois. Râpez grossièrement la tome de chèvre. Ajoutez la tome et la crème liquide aux légumes. Salez, poivrez, finissez par une pointe de muscade et mélangez à nouveau.
Dans un plat à gratin, versez la tasse de lait puis la purée de légumes au fromage. Égalisez bien le plat. Parsemez de gruyère que vous aurez râpé ou découpé en fines languettes.
Saupoudrez d'un peu de paprika et faites gratiner au four pendant 30 minutes.
Vous pouvez améliorer votre purée en y ajoutant des dés de lard fumé ou de jambon et/ou des oignons frits.
13.11.2010
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jeudi, 11 novembre 2010
Velouté de navet léger, léger
Quel est le point commun entre Berlin, Tokyo, Milan, Nancy, Croissy ou Caluire ?
Un indice ?
Quelqu'un qui manque de courage ou de combativité, quelqu'un d'anémique a soi-disant du jus de lui. Un mauvais film en est un.
Vous avez trouvé ?
Son vrai nom est Brassica rapa, il est de la même famille que le chou et le colza !
Jacques Cartier l'avait emmené dans ses valises quand il est parti pour le Nouveau-Monde.
Au Japon, on le fait mariner dans du vinaigre de riz. Au Liban, on le coupe en bâtonnets et on le laisse dans de l'eau et du vinaigre pour le servir en condiment. En Angleterre, on le mange bouilli, avec le rôti du dimanche. En Allemagne, on va jusqu'à le râper et l'apprêter comme la choucroute.
Mais attention ! Ne le confondez pas avec le rutabaga. Le rutabaga est un croisement entre un chou frisé et le mot-mystère de la Cocotte. Il s'en passe des choses, dans le potager ! C'est du propre !
Alors ? Berlin, Tokyo, Milan... ?
Et bien toutes ces villes ont la grande chance d'avoir leur variété... de navet !
Ah, le navet ! Bon sang mais c'est bien sûr !
Beurk, le navet ! Quand la Cocotte était petite, ce légume la rebutait, la dégoûtait, l'écœurait.
Maintenant la Cocotte a grandi et le navet lui va.
Elle n'ira pas jusqu'à dire qu'elle en raffole mais elle l'utilise souvent dans la cuisine et c'est étrangement toujours bon.
Un p'tit velouté voluptueux, ça vous dit ?
pour 4 personnes
ingrédients :
500 g de navets, 200 g de pommes de terre, 1 cuillère à soupe de miel, 1 cube de bouillon de légumes, 1 l d'eau, 1 branche de thym, sel, 10 cl de crème liquide, poivre.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 20 mn – Cout : * - Difficulté : * – Ustensile : mixeur
Épluchez les navets et les pommes de terre. Coupez-les en petits morceaux ou râpez-les.
Dans une cocotte, faites fondre la cuillère de miel, faites revenir quelques instants les légumes dans le miel chaud.
Ajoutez la branche de thym, le bouillon-cube, salez et mouillez avec un litre d'eau.
Mettez la cocotte sous pression et laissez cuire 10 mn.
Enlevez la branche de thym et passez votre velouté au mixeur.
Ajoutez la crème liquide et le poivre.
Mélangez vivement. Rectifiez l'assaisonnement et servez aussitôt.
Accompagnez ce velouté de fines lamelles de bacon frit, de graines de sésame grillées, de petits croûtons frottés d'ail, de petits copeaux de fromage de chèvre bien sec...
11.11.2010
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mardi, 09 novembre 2010
Crème à l'avocat au bleu
Avocat, oignon et ail, céleri, carottes et fenouil ! Allez, hop ! 5 fruits et légumes par jour, qui a dit que c'était difficile ?
Pour 6 personnes
Ingrédients :
1 avocat mûr, 5 cl de jus de citron, ½ oignon moyen, ½ gousse d'ail, 100 g de fromage type Roquefort, 100 g de fromage blanc, sel et poivre
Pour servir : 2 branches de céleri, 2 carottes et ½ fenouil
Préparation : 5 mn - Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : mixeur
Ouvrez l'avocat en deux, débarrassez-vous du noyau. Sortez la pulpe du fruit et déposez-la dans un mixeur. Versez le jus de citron sur l'avocat pour éviter qu'il noircisse. Épluchez l'oignon et l'ail , ciselez-les grossièrement et ajoutez-les dans le mixeur. Écrasez le fromage bleu et mettez-le dans le mixeur. Puis terminez par le fromage blanc, le sel et le poivre.
Mixez très finement pour obtenir une crème onctueuse. Détaillez en bâtonnets céleri, carottes et fenouil.
Servez de suite, à l'apéritif ou en entrée, avec les légumes proposés en dips ou mettez au réfrigérateur dans un récipient en acier inoxydable et couvrez d'un film-plastique. Mais ne trainez pas pour manger la crème.
06.11.2010
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jeudi, 04 novembre 2010
Sauce polonaise
Doit-on toujours trouver des raisons pour apprendre une langue ? La réponse est non et la Cocotte ne répétera pas la question.
Afin de comprendre ce que raconte la jolie chérie de son beau-frère et afin de lui répondre autrement qu'en anglais ou en allemand, la Cocotte s'est mise au polonais.
Afin de pouvoir dire autre chose que fraise à sa dentiste*, la Cocotte s'est mise au polonais.
Afin de préparer ses vacances de dans 2 ou 3 ans, la Cocotte s'est mise au polonais.
Afin d'ajouter une langue supplémentaire sur son CV idéal, entre l'italien, l'arabe, le portugais, le russe...oh oui le russe... la Cocotte s'est mise au polonais....
Elle s'est mise au polonais grâce à un logiciel. Pour l'instant elle apprend et répète des mots. Le premier mot était bonjour. Bon, ça paraît normal, c'est le B. A. BA, et de l'apprentissage d'une langue et de la politesse. Mais les autres mots étaient non, salle de bain et avion.
Comment placer ces 4 mots dans une conversation grand-débutant ? Pas facile, hein ?
Tous les vendredis matin, elle se met à l'ordi et répète avec application les mots avec plein de Z et de WJ, de L barrés, de O et de N accent aigu, de ç mais avec la cédille qui part de l'autre côté... enfin plein de mots bizarres.
Comme elle pouvait choisir un thème de départ, elle a choisi, vous l'imaginez bien, la cuisine.
Elle commence à avoir un vocabulaire très riche dans ce domaine. Elle sait dire assiette, couteau, poire, maïs (Kukurydza, ça se prononce coucouridza, c'est pas beau ?), prunes, pommes de terre, pizza (vachement difficile !), ail, ananas (ah, les fameux ananas de Pologne !) etc...
Après avoir répété ces mots 25 fois environ, la Cocotte s'essaie à des jeux où elle doit assembler des mots et des images. Et à chaque bonne réponse, une jolie blonde, en bas de l'écran, agite la tête, sourit à pleines dents et lui dit un truc du genre Pinnjissounnt qui doit vouloir dire bravo !
La Cocotte adore être félicitée en polonais.
Maintenant qu'elle sait dire cornichons et oignons, elle peut faire une sauce au goût de là-bas, une sauce qui accompagnera magnifiquement une belle langue...de porc, par exemple.
20 g de beurre (masło)
3 ou 4 gros cornichons à l'aigre-doux (ogorek)
1 bel oignon (cebula)
2 cuillères à soupe de fond de veau
50 cl d'eau (woda)
sel et poivre (ça, ils ne l'ont pas encore dit)
Épluchez l'oignon et détaillez-le en fines rondelles. Détaillez également les cornichons.
Faites fondre le beurre dans une casserole, faites dorer les rondelles d'oignon, ajoutez les deux cuillères à soupe de fond de veau. Mouillez avec l'eau. Laissez la sauce épaissir puis ajoutez les rondelles de cornichons. Salez, poivrez et nappez de cette sauce simplement bonne ce que vous voulez : des pâtes, des pommes de terre, une viande bouillie, du riz, un rôti de porc, etc...
Sur ce, la Cocotte vous dit Do widzenia et do zobaczenia wkrótce
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samedi, 16 octobre 2010
Patates Samia
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Moi, jamais, je trouve toujours un truc à faire. L'important, c'est d'être curieux, d'aller mettre son grain de sel partout.
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Oui, mais la Cocotte, il y a bien des jours où vous n'avez rien à faire ?
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Euh, non, honnêtement. Tenez, ce weekend, je vais aux journées « Portes ouvertes des ateliers d'artistes ». Je vais aller voir ma copine Samia, linograveuse et peintre à ses heures pas perdues. Elle expose ses créations dans l'atelier 6, à la Ferblanterie, du côté de Lille-Moulins.
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Oui, d'accord, mais ça ne va pas vous occuper tout le weekend !
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Non, bien sûr, mais je vais aussi faire mon petit tour à la Gare Saint-Sauveur. Il y a un débat sur l'avenir de l'alimentation sur notre planète. Après j'irai voir des gymnastes bulgares à un gala de gymnastique rythmique. Vous voyez, je ne m'ennuie jamais. Et puis j'ai encore deux ou trois choses qui vont bien m'occuper, comme voter à l'école de mes enfants ou me soucier du moment où je serai grand-mère...si vous voyez ce que je veux dire !
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Et vous trouvez encore le temps de faire la cuisine ?
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Ben oui, il faut bien. Mais aujourd'hui, ce sera rapide et pas compliqué.
Patates Samia
1 pomme de terre moyenne par personne
1 filet d'huile
1 branche de thym
sel, poivre
fromage râpé
Épluchez les pommes de terre, coupez-les en rondelles très fines. Reformez la pomme de terre
Dans un ramequin, rangez-les bien, rondelle après rondelle. Arrosez d'un filet d'huile, salez, poivrez, recouvrez de fromage râpé. Passez au four à 180°c pendant une petite heure.
Allez, j'vous laisse, je vais voir Samia.
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samedi, 09 octobre 2010
Caponata simplissima
La vengeance est un plat qui se mange froid, la caponata aussi. Mais à la différence de la vengeance qui peut mettre des jours, des mois, des années à se préparer, la caponata se cuisine en un rien de temps.
La caponata est une entrée sicilenne à base d'aubergines, olives, céleri, câpres... Cet antipasto tire son nom d'un poisson cher que seule l'aristocratie pouvait acheter. Le peuple, lui, remplaçait ce poisson par l'aubergine qui était nettement moins chère.
Enfin, c'est ce qu'on raconte dans les chaumières de Sicile.
Ceux qui disent que ça vient d'Al Capone vont avoir des problèmes. Oh, la, la !
En Madone débordante d'humanité, la Cocotte vous propose une version simplifiée.
Il vous faut :
Une belle aubergine sicilienne, si vous cherchez bien , vous en trouverez encore chez votre maraîcher.
Une bonne lichette d'huile d'olive
20 cl de coulis de tomates
2 cuillères à soupe de câpres
10 olives noires (pas grecques)
sel, poivre
origan
un peu de parmesan pour servir
Lavez l'aubergine, détaillez-la en gros cubes et faites-les dessaler quelques minutes en les saupoudrant de gros sel. Rincez-les.
Dans une poêle, faites chauffer l'huile, ajoutez les cubes d'aubergine, faites dorer. Couvrez la poêle pour que la condensation retombe sur les légumes. Mais ne laissez pas brûler ! Au bout de 5 minutes, ajoutez l'ail ciselé, les câpres, les olives et couvrez de coulis de tomates. Salez et poivrez et saupoudrez d'origan. Laissez cuire à feu doux pendant 10 minutes. Il faut que les cubes d'aubergine soient tendres et bien imprégnés de sauce tomate.
Laissez refroidir. Au moment de servir, couvrez de parmesan et invitez vos vrais amis....pas les traitres !
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jeudi, 07 octobre 2010
Petit potage poivron-anchois
Un certain Meyer dit que la meilleure des publicités est un bon produit. C'est vrai, non ? Un produit qui a toutes les qualités n'a pas besoin qu'on déploie des trésors de communication pour le vendre. Il se vend tout seul !
A la télé, dernièrement, la Cocotte entendait vanter les pouvoirs d'un rouge à lèvres tenant 24 heures. Quelques jours avant, une bombe montrait fièrement ses aisselles pour louer les mérites d'un déodorant qui tient 48 heures !
Waouh ! Mais elle fait quoi de ses jours et nuits cette fille ? Elle ne doit pas parler, pas manger, pas dormir (sinon, elle en met partout sur l'oreiller !), elle ne doit pas bouger d'un poil pour éviter le moindre mouvement ! A ce train-là, elle peut porter des chaussettes résistant 72 heures, voire plus !
Pauvre fille, le mot potiche n'a jamais été aussi bien employé.
Pour la nourriture, c'est pareil. Il faut bien trouver le moyen de vendre une marchandise médiocre.
Ainsi la Cocotte a-t-elle acheté, sans faire attention, de la mozzarella « spécial cuisine » !
Ça veut dire quoi, de la mozzarella « spécial cuisine » ? La Cocotte ne savait pas qu'on pouvait faire autre chose qu'étaler ce fromage sur des pizzas ou sur des pâtes. A-t-il des propriétés purifiantes ? Dans ce cas, y a-t-il de la mozzarella « spécial salle de bain » ? Doit-on se l'appliquer en onguent tous les matins ? Lutte-t-il contre les acariens ? Dans ce cas, peut-on l'utiliser sur la literie ? Par bonheur, serait-il recommandé pour lustrer les carrosseries ? Trouve-t-on un rayon fromage dans les concessions automobiles ?
La Cocotte testera et vous tiendra au courant. En attendant, pas de mozzarella mais du fromage frais.
Petit potage poivrons-anchois... à servir en antipasti.
Il vous faut pour 6 personnes
1 petit poivron par personne
6 anchois
100 gr de fromage frais type Saint-Mor...
2 cuillères à soupe de câpres
poivre
Lavez vos petits poivrons, coupez-leur la tête mais gardez-la et enlevez les graines.
Emballez vos légumes, tête et corps, dans une feuille de papier aluminium et déposez ce paquet dans un four chaud pendant 10 minutes.
Pendant ce temps, passez les anchois sous l'eau pour les débarrasser du sel. Mixez tous les ingrédients finement et n'oubliez pas le poivre. Il faut obtenir un mélange un peu liquide, j'ai bien dit un peu.
Au besoin, ajoutez une goutte de lait.
Versez ce potage méditerranéen dans vos mini-poivrons. Déposez ces mini-poivrons dans de jolis mini-plats et servez avec une mini-cuillère.
C'est maxi-bon !
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lundi, 04 octobre 2010
Pot-au-feu à l'ancienne
Recette hivernale par excellence, ce pot-au-feu revisité par la Cocotte va en surprendre plus d'un.
Pour 4 personnes, il vous faut : 500 gr de topinambours, 20 gr de saindoux, 1 beau morceau de jarret ou de poitrine de bœuf, 1 oignon, des clous de girofle, du thym, du laurier, du sel, du poivre et 1 os à moelle... si vous êtes bien avec votre boucher, 1 ou 2 poireaux, 2 ou 3 beaux persils tubéreux, 4 carottes, 8 pommes de terre moyennes.
Si vous ne trouvez pas de persils tubéreux, remplacez-les par des panais. Ceux qui ne connaissent ni l'un ni l'autre n'y verront que du feu !
Épluchez vos topinambours et faites-les cuire trois fois dans de l'eau bouillante. Bien évidemment, changez l'eau à chaque fois ! Attention, si vous avez bien lu les conseils, vous savez que cela cuit très vite donc chaque cuisson ne doit pas dépasser 2 ou 3 minutes. Cela permet de rendre les topinambours plus digestes.
Réservez-les. Dans une grande marmite, faites revenir dans un peu de saindoux vos morceaux de boeuf puis mouillez d'eau. Plongez-y l'oignon piqué des clous de girofle et les aromates. Salez et poivrez puis laissez cuire doucement pendant 2 bonnes heures. Ajoutez le poireau. 15 minutes après, ajoutez pommes de terre, carottes et persils tubéreux épluchés et l'os à moelle. Faites cuire 15 à 20 minutes. Terminez par les topinambours 3 minutes avant d'arrêter la cuisson.
Servez ce beau pot-au-feu accompagné de moutarde à l'ancienne ou de crème de raifort. Et si vous voulez jouer à fond la carte de l'ancien, ajoutez une belle touche de vert avec du pourpier.... d'hiver bien évidemment !
Il faut vraiment être difficile pour ne pas aimer ce pot-au-feu.
S'il vous reste quelques topinambours, mixez-les froids, ajoutez à cette purée 2 bonnes cuillères de crème fraîche, 1 trait de jus de citron, 1 trait d'huile d'olive, 1 ou 2 gousses d'ail pilé et 2 ou 3 branches de persil ciselé. C'est une merveille de mousse dans laquelle vous tremperez gressins ou crackers à l'apéro.
Les topinambours d'Alexandre le bienheureux
Peut-on évoquer le topinambour avec bonheur ? La réponse est oui. La Cocotte a rencontré Alexandre Cazé, producteur et chef d'entreprise associé de la coopérative « Vert-tige » à Wavrin. Il évoque ce légume en expert-jardinier amoureux. Alexandre aime buter et rebuter ce petit tubercule pour mieux le tubériser avant de l'arracher au quatre dents : « Le topinambour pousse partout, fait une haie naturelle avec en été de belles fleurs jaunes ressemblant aux tournesols. Il se prête à plein de recettes. Quand je le cuisine, je le fais en velouté avec une pomme de terre, une cuillère de crème, parsemé de noisettes grillées. »
Cet ingénieur en agriculture, formé à la culture bio aux Pays-Bas, s'éclate à faire pousser ces légumes passés de mode, anciens ou méconnus : « Nos clients sont curieux et aiment découvrir de nouvelles choses ». Alors il cultive le rutabaga à collet vert ou violet, le persil tubéreux, le pourpier d'été et même d'hiver, la roquette, la tomate pas ronde ni rouge mais noire et de Crimée, pour n'en citer qu'une sorte, le chou de Bruxelles rouge, le mizuna, espèce de moutarde japonaise à cuisiner en salade... La terre à Wavrin permet de cultiver plein de choses, sauf peut-être du panais. « Elle est trop amoureuse pour le panais ! Elle est trop collante. » dit Alexandre, pas jaloux. Parce que la terre, il l'aime aussi !
Vert'Tige rue Anatole France à Wavrin, tel : 0320587163
Vert'Tige rue Gambetta, halles couvertes à Lille, tel : 0320308438
Trucs et astuces
Apprenons à reconnaître un topinambour au premier coup d'œil :
Ressemblant à une petite pomme de terre cabossée ou à un morceau de gingembre, il est sur les étals en hiver. Souvent de couleur rose, il tire parfois vers le jaune.
Originaire d'Amérique du Nord, appelé truffe du Canada ou artichaut de Jérusalem, légume maudit entre 1939 et 1945, le topinambour est le mal-aimé du potager. C'est bien regrettable car ce petit tubercule a beaucoup de qualités. Il est riche en potassium et phosphore et pauvre en calories. Il se prête à toutes sortes de préparations. Son goût proche de l'artichaut est très délicat. Il n'est pas utile de l'éplucher mais si vous y tenez, plongez-le une fois épluché dans de l'eau citronnée pour éviter qu'il noircisse. Attention, il cuit plus vite que les pommes de terre.
Apprenons à le cuisiner et l'apprécier :
Préparons-le à la vapeur, servons-le avec une noix de beurre. Étouffons-le. En purée, parfumons-le d'ail et de persil. Faisons-le sauter à la graisse d'oie. Gratinons-le ou encore nappons-le de béchamel.
Accompagnons-le d'un rôti de bœuf ou de porc.
Froid, coupons-le en très fines rondelles, râpons-le, mélangeons-le aux salades composées. Mixons-le en crème...
Retrouvez cet article (version courte) dans les pages régionales de Version Femina, Edition Nord Pas-de-Calais du 2 au 9 octobre 2010 et sur le site de la Voix au féminin.
Odile Bazin, la Cocotte
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vendredi, 01 octobre 2010
Tomates weekend
Vendredi, mouais ! Bientôt le weekend, pas envie de bosser ? Pas envie de cuisiner mais envie de se poser le c... dans le fauteuil ? Envie de traîner en pyjama ? Envie de buller comme jamais ?
Ouille, ouille, ouille, on sonne !
Des copains débarquent à la maison.
Vite, sous la douche, vite un vêtement et vite des tomates.
Un petit peu envie de vous la péter ? Alors c'est parti pour le spectacle. Aussi belles que bonnes, des tomates dites anciennes. Ça ne veut pas dire qu'elles sont vieilles et bonnes à jeter mais que certains maraîchers ont décidé de varier les plaisirs en faisant pousser des espèces tombées dans l'oubli. La Cocotte en connaît un à Maresches qui fait des merveilles.
Ainsi donc la tomate-ananas, énorme cœur de bœuf jaune, aux tranches comme des steaks et au goût fabuleux, la noire de Crimée, la rose de Berne, la Green zebra... Vous aussi variez les plaisirs.
2 minutes suffisent à faire plaisir et à vous faire plaisir. Quand les copains repartent, la cuisine n'est même pas sale et vous pouvez remettre votre pyjama.
Il vous faut :
3 tomates coeur de boeuf
3 tomates-ananas
vinaigre de Xerès
huile d'olive
fleur de sel
poivre du moulin … position gros grains
Lavez les tomates, coupez-les en fines rondelles.
Disposez-les sur un grand plat, huilez, vinaigrez, salez, poivrez.
Comme vous, la Cocotte est en weekend.
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mercredi, 29 septembre 2010
Potée Biolay
Son casque sur les oreilles, ses pas vers le métro, la Cocotte écoute souvent Biolay en stéréo.
Avec ses initiales gainsbouriennes, ce grand garçon aux lèvres boudeuses et la mèche insoumise l'accompagne dans ses pensées et la chamboule sans cesse.
Ainsi la chanson « Brandt Rhapsodie » avec Jeanne Cherhal, extraite de son dernier album, La Superbe. Comme un film de Sautet, elle raconte l'histoire d'un couple, avec les petits mots collés sur le frigo.
Au début l'amour passion puis les envies d'enfant, les beaux-parents, la maladie, puis le train-train, les trucs à faire pour la journée, des recettes, les demandes avec formules de politesse, la liste des courses, les demandes seules puis...
Oh, Benjamin, comment fais-tu ? Tu es si jeune et tu as déjà tout vécu et tout compris ? La Cocotte te consolerait bien mais les p'tits mots sur son frigo en sont encore aux recettes et elle espère qu'ils ne disparaîtront pas sous des post-it définitifs...
Et dans sa cuisine, la Cocotte écoute et ré-écoute « Les cerf-volants », « Dans mon dos », « Laisse aboyer les chiens », « Ton héritage »... Écoutez-le, faites plaisir à la Cocotte.
Une recette post-it, ça vous dirait ?
Pour 6 personnes
Il vous faut :
1 kg de pommes de terre
50 gr de beurre
un peu de farine
1 oignon
1 bouillon-cube
du lait
sel et poivre
du fromage type Gruyère, Comté, Morbier...
Épluchez les pommes de terre, lavez-les et coupez-les en fines rondelles. Faites-les cuire 5 minutes dans de l'eau bouillante. Égouttez et réservez.
Faites fondre 50 gr de beurre, épluchez et ciselez finement l'oignon, ajoutez-le au beurre fondu pour le faire dorer doucement, ajoutez deux cuillères à soupe de farine et le bouillon-cube et faites un roux classique en versant du lait petit à petit. Quand vous obtenez une sauce onctueuse mais pas épaisse, salez et poivrez puis arrêtez la cuisson. Mixez le tout pour ne pas voir de morceaux d'oignon.
Dans des petites cocottes, déposez des rondelles de pommes de terre, couvrez de sauce et parsemez de fromage râpé ou en fines tranches puis passez à four chaud. Laissez gratiner pendant 15 à 20 minutes puis servez avec une belle tranche de jambon et une salade. Si ça vous chante, vous pouvez ajouter une lichette de vinaigre à la sortie du four.
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lundi, 27 septembre 2010
Mousseline vert-orange
Vous connaissez l'histoire du type qui demande de la tarte au concombre à sa boulangère ?
Un type un peu benêt demande pendant des semaines et des semaines à sa boulangère : « Vous avez de la tarte au concombre ? » La boulangère lui répond invariablement : « Désolée, jeune homme, on n'en fait pas ! ».
Et ça dure, et ça dure des semaines jusqu'au jour où la boulangère décide de trouver la recette de la tarte au concombre et d'en faire une pour ce client insistant, un peu demeuré mais gentil.
Le lendemain il arrive à la boutique et demande : « Vous avez de la tarte de concombre ? »
Un grand sourire aux lèvres, la boulangère lui dit : « Oui, nous avons de la tarte au concombre. »
Et le type répond : « C'est pas bon, hein ? »
Et bien, pour la purée de brocolis, ça marche aussi.
Sauf avec celle de la Cocotte. Pourquoi ? Parce qu'elle mélange deux légumes, un « fort » et un doux et que c'est joliment présenté. Et quand c'est joliment présenté, on a envie d'y goûter.
Avec un peu d'imagination, on se croirait dans un tableau de Cézanne. Vous savez, celui de la Montagne Sainte-Victoire ?
Pour 6 personnes
Il vous faut :
1 patate douce
1 brocolis de 500 ou 600 gr
un peu de lait
un peu de fromage blanc ou de crème
sel et poivre
Épluchez la patate douce et découpez-la en rondelles. Faites-la cuire 10 minutes dans de l'eau bouillante salée.
Détachez les fleurs du brocolis et faites-les cuire de la même façon que la patate douce.
Passez au mixeur les rondelles de patate douce en ajoutant un peu de lait pour en faire de la purée.
Nettoyez le mixeur et faites la même chose avec les brocolis mais là, ajoutez du fromage blanc. Votre purée sera onctueuse.
Ensuite prenez des jolis verres et délicatement alternez une couche de brocolis, une couche de patate douce.
Faites cuire au bain-marie pendant 30 minutes. Et servez avec une viande rouge grillée.
La Cocotte dédie cette recette à sa première poulette qui aime les belles couleurs, les strates de légumes et la mousseline vert-orange. Peut-être même qu'elle aimerait la tarte au concombre. Elle a 18 ans aujourd'hui ! Une purée de brocolis s'imposait, non ? Bon anniversaire, Principessa !
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vendredi, 24 septembre 2010
Caviar d'aubergine
Le saviez-vous ? Il n'y a que les oeufs d'esturgeons qui ont le droit de s'appeler caviar. Tous les autres, ouste ! Oeufs de cabillaud, oeufs de lompe, oeufs de saumon... Dehors ! Pour qui vous prenez-vous ?
Vous ne nous aurez pas.
La réglementation est très claire à ce sujet.
Tout comme elle est aussi claire au sujet du caviar végétal. Il n'y a que l'aubergine qu'on peut transformer en caviar. La Cocotte ignore pourquoi mais tous les autres légumes n'ont pas le droit à cette dénomination.
On n'a pas le droit de faire du caviar de pommes de terre, de tomates, de carottes, de courgettes...
L'œil de Moscou surveille ??!!
En attendant d'être riche, voici une recette bon marché qui va épater la galerie.
Courez acheter des aubergines siciliennes. C'est le moment. Elles sont énormes, blanches et violettes, magnifiques, se farcissent facilement et font sensation. Promis, juré !
Il vous faut :
1 grosse aubergine sicilienne
1 tomate pelée
2 cuillères à soupe de tahineh
1 gousse d'ail
1 filet d'huile d'olive
sel et poivre
un peu de paprika
jus de citron
Coupez le haut de l'aubergine. Gardez le chapeau et citronnez-le pour éviter qu'il noircisse.
Évidez délicatement l'aubergine en prenant soin de laisser 1 cm de chair. Citronnez l'intérieur de l'aubergine.
Dans une casserole, mettez la chair récupérée, couvrez d'eau et faites bouillir pendant 15 minutes.
Pendant ce temps, pelez une tomate et épluchez l'ail.
Égouttez la chair d'aubergine. Et mettez-la dans un mixeur en même temps que la tomate, l'ail, le tahineh, le sel, le poivre et le filet d'huile. Mixez jusqu'à ce que vous obteniez une belle crème sans grumeaux.
Versez votre appareil dans l'aubergine, mettez le petit chapeau par dessus et laissez au frais pendant 2 bonnes heures.
Servez avec des petites tranches de baguette, des gressins, des triangles mexicains ou des carottes, des concombres en dips. N'essayez pas avec des biscuits de Reims ou des Petit Lu, c'est pas bon !
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mercredi, 15 septembre 2010
Coulis con
Il paraît que, dans les années 70, Mireille Matthieu a terminé un concert à la fête de l'Humanité, sous une pluie de tomates bien mûres. Il faut dire que quelque temps auparavant, la demoiselle d'Avignon avait qualifié le PC de Parti de Cons.
Invitée à se produire sur la scène de cette fête renommée, elle y était allée, tout connement !
Les communistes s'étaient vengés à leur manière.
La Cocotte n'aime pas gâcher. Alors quand on lui offre des sacs entiers de tomates mûres, elle ne pense pas à la dame sus-citée. Non, elle pense à faire du coulis, du jus, des soupes...
Et le coulis, il n'y a pas plus con à cuisiner. Même un communiste peut le faire !
Si vous n'avez pas la chance qu'on vous offre, allez donc sur les marchés.
Les étals des petits producteurs regorgent de ces tomates trop mûres. En plus, ça ne coûte quasiment rien !
Il vous faut :
3 ou 4 kg de tomates bien bien mûres
1 oignon
du thym
un peu d'huile d'olive
sel et poivre
Lavez vos tomates et enlevez au couteau pointu, le centre avec la petite queue. Épluchez l'oignon et ciselez-le.
Dans une grande marmite, faites chauffer 2 cuillères d'huile d'olive. Ajoutez l'oignon, faites-le dorer.
Versez toutes les tomates coupées en gros quartiers. Salez, poivrez et ajoutez le thym.
Puis laissez cuire à couvert et à feu doux pendant deux bonnes heures.
Au bout de ce temps, passez au mixeur et filtrez à l'aide d'un tamis.
Mettez votre coulis en bouteilles. Bouchez-les et retournez ces bouteilles pour les stériliser. Ensuite rangez-les dans la cave.
Tout l'hiver, vous aurez une pensée pour cette pauvre Mireille Matthieu qui n'a pas oublié d'être c...
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lundi, 13 septembre 2010
Carpaccio de betteraves roses
La Cocotte connaissait l'arachnophobie, la peur des araignées, l'agoraphobie, la peur de la foule, l'ornitophobie, des oiseaux...
Mais elle ne connaissait pas l'éreutophobie, la peur de rougir en public. Elle ne connaissait pas la pruritanophobie, celle de se gratter en public.
Un pruritanophobe est obligatoirement éreutophobe, non ?
Il y a des gens qui souffrent de placomusophobie, ils sont effrayés à la vue d'un bouchon de champagne ! Comme c'est triste ! La Cocotte en connaît beaucoup, beaucoup, beaucoup que ça n'effraie pas du tout.
D'autres sont cumulophobes. Non, ça ne veut pas dire qu'ils ont peur de cumuler des mandats. Non, non ! Ils ont peur des nuages !
Les thalassophobes n'ont pas peur de Georges Pernoud mais ils ont peur de la mer !
Un suiphobe a peur de lui. Attention, il n' a pas peur de George Pernoud mais de lui... lui-même !
Et, à flirter comme des folles, les filles de Sex and the city doivent probablement souffrir d'anuptaphobie, la peur de ne pas se marier.
Parlons des néophobes. Un néophobe a peur de ce qui est nouveau. Beaucoup d'enfants sont néophobes, ils ne veulent pas goûter les aliments qu'ils ne connaissent pas !
Enfin savez-vous qu'un pantophobe est arachnophobe, agoraphobe, ornitophobe, pruritanophobe, placomusophobe, cumulophobe, thalassophobe, suiphobe, anuptaphobe et bien évidemment néophobe. Il a tout simplement peur de tout !
Ah, le pauvre, il ne goûtera jamais le carpaccio de betterave de la Cocotte.
Ah, le pauvre ! Il ne saura jamais quel goût subtil ont ces jolies betteraves, d'une couleur si inhabituelle que la Cocotte s'est empressée d'en cuisiner.
2 ou 3 betteraves roses moyennes
La recette marche aussi avec des betteraves "normales", les betteraves rouges.
2 cuillères d'huile de colza
3 cuillères de vinaigre de cidre
du sel de Guérande
du poivre concassé pas trop fin
Épluchez les betteraves crues. A l'aide d'une mandoline ou d'une trancheuse électrique, détaillez de très fines rondelles de betteraves. Dressez-les joliment sur une assiette. Versez par dessus l'huile de colza, jaune comme l'intérieur de ces betteraves et le vinaigre de cidre. Salez et poivrez.
Et c'est tout.
Mettez au frais jusqu'au moment de servir en entrée.
Simple, non ? La Cocotte est complicophobe.
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samedi, 11 septembre 2010
Oeufs Cocotte en tomates et mouillettes de polenta
Il était une fois une histoire d'amour entre une tomate et un oeuf. Une belle tomate des champs d'Isabelle et Patrick Ruhant à Pérenchies rencontra un oeuf tout frais du marché. Entre eux, ce fut le coup de foudre. La Cocotte, dans un plat, les maria et leur offrit de la polenta. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup de mouillettes.

Recette :
Facile : 1 Cocotte
Prix : 1 Caddie
Temps : 1 horloge
Pour 6 personnes
1 tomate moyenne et 1 oeuf par personne
100 gr de parmesan
80 cl d'eau
150 gr de polenta cuisson rapide
huile d'olive
poivre
Faites bouillir les 80 cl d'eau. Quand l'eau bout, versez la polenta en pluie, petit à petit et mélangez sans arrêter pendant 5 minutes.
Recouvrez un petit plat rectangulaire de film étirable et étalez la polenta chaude sur le plat. Laissez refroidir. Au besoin, mettez au réfrigérateur une petite heure.
Préchauffez votre four à 180°c.
Coupez le haut des tomates. Avec une petite cuillère, en faisant attention de ne pas les percer, videz les tomates. Vous pouvez les retourner et les laisser s'égoutter un peu.
Ensuite cassez un œuf dans chacune d'elle.
Déposez les tomates sur un plat à four et mettez-les à cuire dans le four jusqu'à ce que le blanc d'œuf devienne bien blanc. Cela devrait vous prendre 8 à 10 minutes.
Pendant ce temps, détaillez la polenta froide en bâtonnets d'1 cm sur 8, comme une belle frite et faites-les délicatement dorer sur toutes les faces, dans un peu d'huile d'olive.
Quand les tomates sont prêtes, disposez-les sur les assiettes, saupoudrez-les généreusement de parmesan et d'un peu de poivre et disposez vos bâtonnets à côté. Comme pour un œuf à la coque, trempez vos bâtonnets de polenta dans la tomate.
Produit :
C'est en été qu'il faut consommer les tomates. C'est là qu'elles sont les meilleures, juteuses, pulpeuses, parfumées ! Et ça dure jusqu'en octobre.
Manipulez-les avec délicatesse. Ne les mettez pas au réfrigérateur. Gardez-les au chaud, près de vous, dans la cuisine.
Dévorez-les le plus simplement du monde, avec un peu de fleur de sel et un filet d'huile d'olive.
En fin de saison, quand elles sont très bon marché, faites une cargaison de tomates et préparez-vous des coulis. Toute l'année, vous aurez l'été en bouteille.
Vous pouvez aussi les congeler, sans apprêt et les utiliser suivant vos besoins : pour les farcir, pour les incorporer à une sauce ou pour faire des jus ou une soupe.
Producteurs :
Isabelle n'aimait pas les hommes aux mains propres, Patrick aimait les filles qui n'aimaient pas les hommes aux mains propres. Ils étaient faits l'un pour l'autre. Suivant le sillon tracé par leurs parents, ils deviennent maraîchers. Ils s'aiment et sèment des légumes bio qu'ils vendent dans leur petit magasin, sur les marchés et dans une AMAP. Ce qu'ils préfèrent cultiver ? Les pommes d'amour, bien sûr ! Autrement dit, les tomates. Et plus elles sont bizarres, plus ils en cultivent : La Noire de Crimée, sombre et charnue, l'Andine cornue, en forme de poivron, la Rose de Berne ronde et pulpeuse... ou la Corazon en forme de cœur. C'est beau, l'amour...
Isabelle et Patrick Ruhant , maraîchers, 5 ruelle des prunes à Pérenchies, 0320086207
Magasin ouvert le vendredi après-midi
Présents sur les marchés à Linselles, le vendredi matin et Pérenchies, le samedi matin
Retrouvez cet article dans les pages régional de Version Femina, Edition Nord Pas-de-Calais du 4 au 11 septembre 2010 et sur le site de la Voix au féminin.
Odile Bazin, la Cocotte
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jeudi, 02 septembre 2010
Soupe fraîche de courgettes-tahineh-citron
Veuillez excuser ma fille Lala qui est en CE2 dans la classe de Mademoiselle Dupret. Elle a pris froid hier, le docteur est venu, il dit qu'elle doit rester une semaine au lit et manger de la bonne soupe de courgettes et tahineh. Pouvez-vous demander à Victor, son voisin de classe, qu'il lui prenne ses devoirs ?
Merci d'avance,
La Cocotte
Eh, c'est une excuse comme une autre !
Patrice Romain, un ancien directeur d'école vient de sortir un livre dans lequel il a compilé ces petits mots envoyés par les parents d'élèves plus ou moins sérieux. Des petits bijoux, retranscrits avec fautes et maladresses, résultat de 20 ans de travail, de sourires et de rires.
La Cocotte vous en offre quelques-uns.
Si vous avez des enfants qui reprennent le chemin de l'école dès aujourd'hui, ça vous donnera peut-être des idées... et ça vous fera certainement sourire. Le jour de la rentrée, ça fait toujours du bien. On a toujours une grosse boule dans le ventre, une autre non moins grosse dans la gorge quand on voit ses poussins franchir la grille de leur école.
Ça ne vous le fait pas ?
« Monsieur, dans le but de ne pas creusé la sécurité social, je n'ai pas amené Cyril au médecin. Je le remplace donc en m'escusant pour cause de diarée.
"Madame la maîtresse, il paraît qu'a la cantine les surveillants obliges Joris a finir son assiette meme si c'est degeueulasse !!! On est pas a Koh Lanta quand meme !!! Pouvez vous faire jouée de votre autoritée SVP ?
Merci d'avance vous etes gentille."
« Madame, en classe, quand vous en serez à la règle du pluriel des noms en « ou », pensez à insister auprès de certains de vos élèves sur les "poux" : Frédéric en avait plein la tête hier soir... »
« Madame, vous me demandez un mot d'excuse pour le retard exceptionnel de Charlotte. Soit. Ne pensez-vous pas cependant qu'à l'heure où se prépare peut-être la 3° guerre mondiale il y a des choses plus importantes dans la vie ?
Salutations distinguées. »
1 kg de courgettes
1 litre d'eau
2 bouillon-cubes (boeuf ou volaille)
1 branchette de thym
2 gousses d'ail
sel et poivre
2 cuillères à soupe de tahineh
10 cl de jus de citron
200 gr de feta écrasée
Epluchez les courgettes, détaillez-les en gros morceaux. Faites bouillir l'eau additionnée des bouillon-cubes, ail, thym, sel et poivre. Ajoutez les courgettes. Faites cuire pendant 30 minutes.
Laissez refroidir. Ajoutez la feta écrasée, le tahineh et le jus de citron et mixez votre soupe finement. Rectifiez l'assaisonnement.
Versez-la dans des verres. Décorez-les de rondelles de chorizo passées à la poêle ou de saucisson et servez frais.
Bonne rentrée à tous.
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lundi, 30 août 2010
Strudel au chou
- Alors la Cocotte, vos vacances ?
- Euh, mes vacances ? Euh, comme une poule....
Mouillées, liquides, trempées, détrempées, rincées, à tordre, à faire sécher, avec un parapluie, un K-way et une paire de bottes.
- Oh, pauvre Cocotte ! Mais c'était où ?
- Sur un axe Venise-Kiel, d'abord l'Italie puis l'Allemagne, avec une belle étape en Autriche.
L'Autriche ! Vous connaissez ?
Ce pays où tous les hommes ou presque portent des culottes de peau, avec de grosses chaussettes, de grosses chaussures, un chapeau vert et des bretelles brodées.
Ce pays où toutes les femmes ou presque déguisées en Heidi accompagnent leur mari en culotte de peau, en yodlant gaiement, pour rassembler les vaches perdues dans la vallée.
Ce pays où des nains de jardins côtoient des géraniums sur les fenêtres de maisons colorées.
Ce pays qu'on traverse en passant d'un tunnel à l'autre ou en longeant des centaines de lacs.
Ce pays où l'on fait des gâteaux qui mesurent plus de 20 cm de haut.
Ce pays où l'on aplatit des escalopes de porc jusqu'à en recouvrir une grande assiette, que l'on pane pour qu'elles deviennent viennoises.
Ce pays qui transforme tout en strudel.
Ah le strudel ! Vous connaissez ?
C'est un rouleau de pâte, étalé le plus possible, qu'on farcit habituellement de pommes mais que les Autrichiens farcissent de tout ce qu'ils ont sous la main, légumes, fruits, viandes, géraniums, nains de jardin...
Un rouleau de pâte qui ressemble à un tunnel...
Le strudel au chou, vous connaissez ?
Il vous faut :
Pour la pâte à strudel :
250 gr de farine
100 ml d'eau tiède
1 oeuf
1 cuillère à soupe d'huile
du sel
Mélangez tous ces ingrédients. Formez une boule. Laissez-la reposer une heure au frigo. Étalez-la le plus finement possible en lui donnant la forme d'un rectangle.
Pour la farce :
1 quart de chou blanc
Un peu d'huile
1 poivron rouge
1 gousse d'ail
sel et poivre
quelques grains de cumin
Râpez le chou. Faites-le blanchir à l'eau bouillante pendant 2 minutes.
Faites chauffer une ou deux cuillères d'huile dans une casserole puis faites revenir le chou et laissez-le cuire à feu doux pendant 40 minutes. Détaillez un poivron en rondelles et ajoutez-les au chou. Faites de même avec la gousse d'ail. Salez, poivrez et ajoutez quelques grains de cumin, histoire d'aider à bien digérer le chou.
Quand c'est cuit, étalez le contenu de la casserole sur la pâte, roulez-la en la serrant bien pour former un gros boudin. Badigeonnez de lait ou de jaune d'oeuf et passez votre strudel dans un four chaud (160°c) pendant 30 minutes.
Si vous êtes paresseux, optez pour de la pâte feuilletée déjà prête. Ne la prenez pas en rond mais en carré que vous étalerez au rouleau. Vous pouvez au moins faire ça ! C'est pas trop demandé. Vous vous êtes tourné les pouces pendant 5 semaines alors....
Bonne rentrée à vous tous et bienvenue à trois nouveaux abonnés.
Revenez vite voir la Cocotte. Elle vous a ramené plein de bonnes recettes dans ses valises.
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lundi, 19 juillet 2010
Cukinia and sweet potato soufflé
Non, la Cocotte ne fait pas collection de courgettes ! Elle fait collection de tas de choses, canards en plastique, boîtes de concentré de tomates, pavés, camions de bières... mais pas de courgettes. Pourtant elle en reçoit de partout. Elles pleuvent sur elle comme les grenouilles dans « Magnolia ».
Si cette année n'est pas une année à pépins et à noyaux, c'est une année à courgettes.
Alors elle se casse la tête à trouver des recettes. Il faut tromper l'ennemi, user de subterfuges parce que tout le monde dans le poulailler ne partage pas son amour des cucurbitacées.
Parfois elle n'a qu'à traduire un mot et quand elle amène le plat à table, ça passe preque comme une lettre à la poste.
Aujourd'hui, leçon de polonais. Répétez avec elle : cukinia !
Vous connaissez maintenant un mot en polonais, courgette.
Il n'est pas aisé à placer dans une discussion mais il est mignon, non ?
Si vous aimez les courgettes, vous allez être servi. Et si vous n'aimez pas, vous allez être servi aussi !
Voilà un plat à manger chaud ou froid, au goût délicat d'orzech kokosowy. Deuxième mot en polonais, la noix de coco ! Deux mots, ça suffit pour aujourd'hui.
Il vous faut :
500 gr de courgettes
500 gr de patate douce
1 boîte de 400 ml de lait de coco
1 oeuf
du thym
sel et poivre
Coupez en rondelles, courgettes non épluchées et patate épluchée. Mélangez dans un saladier lait de coco et oeuf. Salez, poivrez le liquide.
Alternez dans un plat qui va au four, une couche de courgettes et une couche de patate.
Versez le mélange lait de coco et oeuf. Faites cuire à 180°c pendant une trentaine de minutes.
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samedi, 10 juillet 2010
Zucchini lasagna
Si vous avez deux secondes ou un tout petit peu plus, voici une fois de plus, une recette avec des courgettes.
C'est la saison alors on en profite.
Il vous faut :
2 courgettes
500 gr de chair à saucisse ou 250 gr de chair à saucisse et 250 gr de boeuf
Ou mélange boeuf-mouton ou que du boeuf...
1 oignon
1 gousse d'ail
des feuilles de menthe
1 oeuf
du fromage tur, du Beyaz peynir ou de la feta
des tomates
Un peu d'huile d'olive
Sel et poivre
Lavez les courgettes, coupez-les en rondelles. Faites de même pour les tomates.
Dans un saladier, mélangez la viande choisie, l'oignon et l'ail émincé, l'oeuf et la menthe. Salez et poivrez.
Puis dans un moule à cake ou des petits moules, versez un filet d'huile, déposez une première couche de courgettes puis les tomates, puis la viande, puis une fois fois courgettes et tomates et terminez par des tranches fines de fromage turc.
Passez à four chaud à 170°c pendant 25 à 30 minutes. Dégustez chaud avec un peu de semoule ou froid avec de la salade.
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