jeudi, 29 novembre 2012
Côtes du Nord endives et pommes
Appelée chicorée des jardins pendant des centaines d’années, chicorée de Bruxelles plus récemment, witloof ou chicon, l’endive est de la même famille que la frisée, le radicchio, la trévise et autre scarole.
Sa culture serait le résultat d’une manipulation. Au milieu du XIXe siècle, suite aux joyeux essais d’un agriculteur, un jardinier du jardin botanique de Bruxelles lui aurait fait subir le même traitement que la barbe de capucin. L’endive était née.
L’endiviculture, la witlooficulture, la chiconiculture (la Cocotte n’a pas trouvé le nom) est lancée mais elle ne va pas bien loin hors des frontières belges. Elle arrive en France dans les années 20 et connaît un essor fulgurant grâce à des producteurs au nord de Paris.
Et justement l’endive est un légume qui sied au teint des gens du Nord. Elle irait beaucoup moins bien au bronzage permanent d’un Corse ou d’un Marseillais.
Dès le joli mois de mai, on met des petites graines à pousser en plein champ. Ces graines prennent la forme d’une carotte qu’on arrache quand vient l’automne. Mise à forcer dans le noir, à une température et un taux d’hygrométrie constants, la carotte produit alors des feuilles d’un blanc ivoiré. Puis l’endivier sonne l’heure de l’endive qu’il casse plutôt qu’il ne cueille.
Or donc privée de lumière pendant toute sa croissance, elle s’étiole et devient aussi blanche qu’un jour sans soleil à Dunkerque ou à Maroilles, pour le plus grand bonheur des gourmets.
Si la majorité des Français la consomment en salade, mariée avec ses congénères mâche, laitue ou roquette… les gens du Nord la mangent très souvent chaude, en hiver. Elle est parfaitement adaptée au climat de là-haut.
Elle plonge avec joie dans les potages, se mêle avec bonheur à la bière blonde, s’adoucit gaiement au contact de la cassonade. Transformée en gratin, accompagnée de jambon et de sauce blanche, elle apporte sa touche assurément amère au patrimoine gastronomique du Nord Pas de Calais.
Comme la Cocotte, la prochaine fois que vous prononcerez Chicon gratin, insistez bien lourdement sur le « con » et le « in » et, si vous n’êtes pas d’sin coin, vous connaîtrez pour un instant, mais pour un instant seulement, l’ivresse d’être ch’ti.
La recette
Bien entendu, vous avez le droit de remplacer les côtes de veau par du porc. Mais veillez à ce que les endives ne collent pas dans la poêle. Au besoin, ajoutez un peu d’eau.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 petites côtes de veau, 6 endives, 3 pommes, thym, cassonade, beurre, un peu de crème liquide, sel et poivre.
Préparation : 5 mn – cuisson : 15 mn – Coût : ** - Difficulté : *
Débarrassez les endives de leurs premières feuilles. Et à l’aide d’un couteau pointu, enlevez le cône central. Coupez les endives en deux dans la longueur en prenant soin que les feuilles ne se détachent pas. Faites fondre un peu de beurre dans une poêle anti-adhésive, ajoutez une cuillère à café de cassonade et déposez les demi-endives, intérieur côté poêle. Parsemez d’un peu de thym, salez, poivrez et laissez braiser à feu doux pendant 10 mn. Ensuite ajoutez les pommes non-épluchées et coupées en deux dans la largeur. Laissez 3 minutes. En fin de cuisson, versez une lichette de crème liquide pour former un peu de caramel avec la cassonade.
Pendant que les endives cuisent, faites cuire vos côtes de veau dans un peu de matière grasse ou mieux, faites-les griller. Simplissime, rapide, de saison et très couleur locale ! Que demander de plus ?
29.11.2012
Publié dans Cuisine, Cuisine du Nord, Fruits, fruits secs, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs, Viandes | Tags : côtes du nord endives et pommes, côtes de veau, côtes de porc, endives, pommes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 27 novembre 2012
Delicata en meurette
Un reste de sauce au vin, des toutes petites courges delicata dans le panier à légumes, une envie d’œuf poché ? Ça tombe bien, j’ai ce qu’il vous faut.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 3 petites courges delicata de 100 à 150 g, 500 ml de sauce au vin rouge assez épaisse (coq au vin, bœuf en daube…)100 g de lard fumé, 6 œufs extra-frais, sel, poivre, vinaigre, matière grasse, un peu de fromage râpé. Facultatif : un peu de fécule
Préparation : 15 mn – cuisson : 20 mn – Coût : * - Difficulté : **
Coupez les courges en deux dans la longueur, enlevez les graines et faites-les cuire à la vapeur dans une casserole pendant 10 mn. Vérifiez en piquant un couteau à travers la chair. Il faut que ce soit juste tendre. Coupez le lard en dés et faites-les dorer avec un peu de matière grasse. Versez la sauce au vin. Au besoin épaississez-la un peu avec de la fécule. Faites chauffer de l’eau avec un peu de vinaigre dans une petite casserole. Quand l’eau bout, créez un tourbillon et pochez les œufs 3 mn l’un après l’autre, en rabattant le blanc sur le jaune. Gardez-les au chaud dans un bol, le temps que vous les cuisiez tous.
Versez la sauce au vin et lardons dans les demi-courges, déposez l’œuf poché par-dessus, salez, poivrez et saupoudrez d’un peu de fromage râpé. Ici de la mimolette.
27.11.2012
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs, Oeufs | Tags : delicata en meurette, courge delicata, meurette, oeuf meurette, sauce au vin | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 26 novembre 2012
Civet de sanglier et panais
Un plat d’hiver pour un légume d’hiver : De beaux morceaux de sanglier, une sauce au vin qui réchauffe, des poires confites et des panais. Des panais ? Mais qu’est-ce que c’est ? D’où ça sort ? Ce serait pas plutôt une carotte ? Ça se mange ? Maraîchers à Marcq en Baroeul, Perrine et Georges-Eric vous disent tout sur ce légume sorti des oubliettes. Le panais, sa vie, son œuvre.
Civet de sanglier et panais
Facile : 1 Cocotte, prix : 2 Caddies, temps : 2 horloges
Pour 6 personnes
1 càs de graisse d’oie, 1, 5 kg d’épaule de sanglier, 1 oignon, 1 échalote, 1 gousse d’ail, 5 baies de genièvre, thym frais et laurier, 3 carottes, 30 cl de vin rouge type Cahors, 3 panais, 3 poires Saint-Mathieu, 1 citron, sel, poivre
Coupez le sanglier en petits morceaux. Faites fondre la graisse d’oie dans une cocotte en fonte. Dorez 3 ou 4 petits morceaux de sanglier. Puis ajoutez oignon, échalote et ail épluchés et ciselés, les baies de genièvre, thym et laurier, 1 carotte en rondelles, salez, poivrez, mouillez avec le vin, couvrez et faites mijoter à feu doux pendant 45 mn. Filtrez le jus de cuisson. Dans la cocotte, faites dorer le reste du sanglier, versez le jus filtré, ajoutez 30 cl d’eau, couvrez et laissez mijoter doucement 1 h.
Pendant ce temps, lavez et coupez les poires en quartiers, couvrez-les d’eau dans une sauteuse et pochez-les 45 mn à feu doux.
Epluchez les panais et 2 carottes, coupez-les en rondelles, citronnez les panais pour éviter qu’ils ne noircissent. Faites cuire ces 2 légumes à la vapeur 10 mn à peine, un couteau doit passer assez facilement à travers.
Servez le civet accompagné des panais, carottes et poires nappés de sauce au vin.
Petit conseil pour faire joli : Faites des chips de panais en les passant 45 secondes dans la friture.Producteurs : Perrine Dekeukelaire et Georges-Eric Vermon
Parce qu’ils recherchent les saveurs d’antan, parce qu’ils veulent produire du goût, parce que les restaurateurs leur demandent, Perrine et Georges-Eric se plaisent à diversifier leur gamme de légumes. Ils sortent de l’oubli les panais, cultivent des carottes blanches ou jaunes, des betteraves chioggia ou ces jolies pommes de terre Vitelotte… Imaginez un panier plein de couleurs. Quand c’est beau à regarder, ça donne envie de goûter, non ?
Au maraîcher de Marcq, 300 bis chemin des peupliers, Marcq en Baroeul, ouvert du mardi au vendredi 16h30/19h30, samedi 9/12h-15/19h et dimanche 9/12h
Trucs et astuces
Semé en juin, récolté dès septembre, stocké avant les premières gelées, le panais est sur l’étal de nos maraîchers jusque mars.
Ne le choisissez pas trop gros pour éviter les fibres. Conservez-le comme la carotte, au bas du réfrigérateur. Consommez-le rapidement, dans les 5 jours après l’achat. Après, il ramollit.
Râpez-le cru et mariez-le à une carotte. Transformez-le en purée avec crème et beurre.
Mettez-le dans le pot-au-feu, le couscous ou la soupe. Tranché finement, sautez-le à la poêle… Le panais est facile à cuisiner, on se demande pourquoi on l’avait oublié !
Retrouvez cet article dans le cahier central du magazine Femina édition Nord Pas de Calais du samedi 24 novembre 2012 et sur le site La Voix pour les femmes en cliquant ici.
Odile Bazin
Patate finette
A la Sainte Delphine, mange de la tarte fine. Avec ses pommes de terre bien dorées, elle croustille sous la dent, elle est toute légère et elle se mange avec tout.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 kg de pommes de terre Charlotte, un peu d’huile d’olive, sel et poivre.
Préparation : 15 mn – Cuisson : 10 à 15 mn – Coût : * - Difficulté : ** - Ustensiles : mandoline, papier sulfurisé, 2 poêles anti-adhésives.
Epluchez les pommes de terre, lavez-les et séchez-les très soigneusement. Découpez-les en rondelles très fines à la mandoline. Dans le papier sulfurisé, découpez 4 ronds de la taille de vos poêles. Huilez-en deux avec un coton imbibé d’huile d’olive. Disposez les rondelles de pommes de terre en rosace sur le papier cuisson en les serrant bien, en allant de l’extérieur vers l’intérieur. Salez et poivrez et déposez ces ronds sur les poêles. Faites chauffer. Comptez 5 minutes puis sur une grande assiette, déposez une nouvelle feuille de papier huilée, retournez la première « tarte » sur cette feuille et décollez très délicatement la feuille de papier sulfurisé qui vient de cuire.
Remettez sur le feu, salez, poivrez et laissez 5 minutes. Vous pouvez mettre un couvercle sur les poêles en cours de cuisson. Ça cuira encore plus vite. A la fin de la cuisson, les deux côtés doivent être bien dorés, décollez la feuille et découpez les finettes à l’aide une roulette à pizza.
Cliquez sur l'image ci-dessous pour l'agrandir, vous pourrez voir les étapes de la recette.
26.11.2012
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs | Tags : patate finette | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 25 novembre 2012
Jarret de veau aux bettes
Ce qu’il y a de bien avec le jarret de veau, c’est que tout le monde à table a son petit os à moelle. La Cocotte est pour la paix dans les familles.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 petits morceaux de jarret de veau, farine, huile d’olive, 1 oignon, 1 belle botte de bettes, thym, 2 grands verres d’eau, vinaigre, sel, poivre.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 1 h 15 env. – Coût : ** - Difficulté : *
Farinez légèrement les morceaux de jarret. Faites chauffer un peu d’huile d’olive dans une cocotte et faites-y dorer la viande farinée. Quand elle est bien dorée, ajoutez 1 oignon ciselé et mouillez avec deux grands verres d’eau. Salez, poivrez et ajoutez 2 branches de thym. Laissez cuire 1 h environ à feu modéré.
Ensuite séparez les feuilles et les tiges des bettes. Lavez et coupez les tiges en tronçons et faites-les bouillir 15 mn dans une eau salée et vinaigrée. Egouttez et réservez. Lavez et coupez les feuilles en lanières et faites-les revenir quelques minutes dans une sauteuse avec un peu d’huile d’olive.
Vérifiez la cuisson des jarrets et accompagnez-les des tiges et des feuilles de bettes.
Vous avez le droit de flamber les jarrets de veau au Cognac, d’ajouter un peu d’ail aux feuilles de bettes et du persil dans l’eau de cuisson des tiges. C’est vous, le chef !
25.11.2012
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs, Viandes | Tags : jarret de veau aux bettes, jarret de veau, bettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
samedi, 24 novembre 2012
Toast au chèvre et œuf mollet
Toute la difficulté dans ce plat réside dans l’oeuf mollet. Serez-vous assez habile pour ne pas le rompre le blanc en l’écalant ? Suspense !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 tartines de pain de mie du boulanger, 12 très fines tranches de lard, 6 œufs, 1 crottin de chèvre bien sec, 200 g de mâche, quelques cerneaux de noix, 1 peu de beurre, huile de colza, vinaigre de cidre, 1 échalote, sel, poivre.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 10 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : poêle anti-adhésive
Faites chauffer de l’eau salée pour faire les œufs mollets. Les œufs mollets cuisent en 6 minutes, pas plus. Passez-les rapidement sous l’eau froide et écalez-les. Lavez et essorez la salade de mâche. Réservez. Faites frire les fines tranches de lard dans un peu de matière grasse. Quand elles sont frites, sortez-les de la poêle et remplacez dans les tartines de pain de mie. Faites-les dorer des deux côtés. Pelez et ciselez l’échalote très finement. Assaisonnez la mâche avec l’huile de colza et le vinaigre de cidre, salez et poivrez. Effritez le fromage de chèvre.
Dans chaque assiette, déposez de la salade puis une tartine de pain de mie puis le lard et enfin l’œuf mollet encore chaud. Répartissez les cerneaux de noix par-dessus et servez très rapidement.
Le lard peut être remplacé par de la coppa.
24.11.2012
Publié dans Cuisine, Fromage, laitage, Gâteaux, pains, cakes..., La Voix du Nord, Légumes, légumes secs | Tags : toast au chèvre et œuf mollet, oeuf mollet, fromage de chèvre, toast | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
vendredi, 23 novembre 2012
Velouté de carottes au chou
The chou is back ! Il vous reste forcément bien un peu dans votre panier à légumes. Ça tombe bien, il n’en faut qu’un peu, c’est pour donner un p’tit plus à mon velouté.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 carcasse de poulet, thym, laurier 2 gousses d’ail, 5 baies de genièvre, 2 grosses carottes, 1 gros navet et 2 pommes de terre, ¼ de chou vert, sel et poivre blanc.
Préparation : 15 mn – Cuisson : 50 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : Blender ou mixeur plongeant.
Faites un bouillon avec la carcasse de poulet, thym, laurier, ail et baies de genièvre. Salez et poivrez modérément. Laissez-le bouillir pendant 20 à 30 minutes. Ensuite filtrez-le et récupérez-en 1, 5 l.
Epluchez les carottes, navets et pommes de terre. Coupez-les en petits morceaux et faites-les bouillir dans le bouillon filtré pendant 20 mn. Au bout de ce temps, mixez très finement les légumes avec le jus pour obtenir un velouté. Rectifiez l’assaisonnement si nécessaire.
Enlevez les grosses côtes au cœur du chou puis détaillez-le en fines lanières. Faites-les blanchir 5 mn dans l’eau frémissante. Et ajoutez ces lanières de chou au velouté au moment de servir. Ca apportera un peu de croquant.
Vous pouvez toujours utiliser un cube de bouillon de volaille pour aller plus vite. Mais ça n’aura pas le même goût, bien évidemment.
23.11.2012
Publié dans Cuisine, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : velouté de carottes au chou, carottes, chou | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 20 novembre 2012
Chou farci aux cocos et épinards
Du chou, du chou, du chou ! Que voulez-vous ? C’est la saison du chou. Si vous voulez coller à la saison, vous n’y échapperez pas. 2 recettes cette semaine. Quelle chance !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 12 grandes feuilles de chou frisé, (gardez le reste pour la deuxième recette), 300 g de cocos à écosser, 300 g d’épinards ou feuilles de bettes, un reste de jambon cru, 250 ml de coulis de tomates, huile d’olive, thym, sel, poivre.
Préparation : 20 mn – Cuisson : 30 mn – Coût : * - difficulté : ** - Ustensile : ficelle de boucher
Ecossez les cocos* et faites-les cuire 15 mn à l’eau bouillante salée. Enlevez la côte des feuilles de chou. Lavez-les et faites-les blanchir 2 minutes. Lavez et coupez les épinards en grosses lamelles. Mélangez cocos et épinards, assaisonnez en sel et poivre et ajoutez des lanières de jambon cru si vous en avez. Déposez un tas de ce mélange au centre d’une grande feuille de chou et formez une aumônière. Ficelez-la bien. Faites pareil pour les 11 autres feuilles. Dans une cocotte, faites chauffer un peu d’huile d’olive, déposez vos aumônières, couvrez de coulis de tomates, ajoutez une branche de thym et faites-cuire pendant 15 minutes.
*Si vous utilisez des secs, cuisez-les comme indiqué sur le paquet.
20.11.2012
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs | Tags : chou farci aux cocos et épinards, chou frisé, haricots coco, épinards, jambon cru | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 19 novembre 2012
Boudin panais
Si vous faites du diabète, il ne faut pas manger de pain blanc, du cholestérol, ne pas manger de pain industriel.
Si vous faites un régime, il vous faudra manger à heures fixes.
Et en cas de fringale, certains vous conseilleront de verser quelques gouttes d'extrait de lavande sur un mouchoir.
Pour éviter la déprime, vous vous jetterez sur les sardines, les maquereaux en vous gavant de thé rouge. Attention, sans théine !
Le sel sera à proscrire si votre cœur est fragile.
Et si vous allez doucement vers la ménopause, ne forcez pas sur le soja mais goinfrez-vous de légumes à feuilles...
Si vous vous inquiétez de l'avenir de la planète, il faut choisir des aliments dont le bilan carbone est le plus bas possible.
Mais pour penser à tout ça, il faut avoir du temps et comme vous travaillez, vous êtes adeptes des plats tout prêts... qui sont à proscrire. Tous les spécialistes en conviennent !
Alors pour paraphraser Coluche, si vous approchez des 50/55 ans, que vous passez toute votre journée au travail sans sortir, que vous êtes diabétique, que votre cœur bat la chamade de plus en plus, que ça vous déprime tout autant que la pollution de l'environnement. Et si par-dessus le marché, votre taux de cholestérol est un tant soit peu élevé et que votre mémoire fout le camp... Alors là, ça va pas être facile ! Il va falloir redoubler d'imagination pour trouver des recettes dont les combinaisons vous feront du bien et vous soigneront.Et comme disait Hippocrate: « Ton aliment est ton médicament. »
Ce lundi soir, à Lille Grand Palais, à 19 h, Michel Cymes vient le rappeler.
Sa conférence a pour sujet « Bien manger pour bien vivre ».
Pour espérer vivre mieux et plus longtemps, encore faut-il choisir de bons aliments.
Le docteur le plus célèbre du PAF devrait sans aucun doute parler des bienfaits l’alimentation bio, sans pesticides évidemment, plus riche en antioxydants, sans additifs…
Les sceptiques liront « Manger bio, c’est mieux » aux éditions Terre Vivante.. Les autres feront la recette de la Cocotte en choisissant des panais et des pommes de terre bio.
La recette
Ecrasé, le gros boudin, réduit en purée, le gros boudin, caché sous les légumes, le gros boudin. Ah, ah, là, il la ramène pas, hein ! Il fait moins le malin, le gros boudin !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 300 g de pommes de terre Bintje ou Monalisa, 300 g de panais pas trop grands, 4 boudins, 30 cl de lait, noix muscade, thym, sel, poivre blanc et crème fraîche, 100 g de lard fumé.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 45 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : 6 grands ramequins
Epluchez pommes de terre et panais. Coupez-les en morceaux, mettez-les dans une casserole, couvrez de lait, salez légèrement l’eau et ajoutez un peu de thym et faites bouillir à feu doux pendant 20 minutes. Réduisez les légumes en purée, ajoutez la noix muscade et une belle cuillère de crème fraîche et réservez. Découpez le lard fumé en petits morceaux.
Préchauffez le four à 160°c. Incisez la peau de 3 boudins, sortez la chair et écrasez-la à la fourchette dans un petit plat creux. Ajoutez les dés de lard et poivrez. Ne salez pas, le boudin et le lard le sont déjà bien assez. Répartissez la « purée » de boudin dans les ramequins, recouvrez de purée de légumes. Coupez le dernier boudin en rondelles. Déposez ces rondelles sur la purée de légumes et mettez dans le four bien chaud pendant 25 minutes. Servez ce plat avec une salade.
19.11.2012
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs, Viandes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
vendredi, 16 novembre 2012
Bœuf au chou pointu
De la même famille que le chou blanc, le chou pointu est plus doux en goût. Il ne se conserve pas très longtemps. Consommez-le donc rapidement.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 bon kilo de bœuf à bouillon ficelé, 1 oignon, laurier, clous de girofle, gros sel, poivre du moulin, thym, 1 chou pointu, 2 carottes, 1 tête d’ail fumé, matière grasse.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 2 h – Coût : * - Difficulté : *
Dans une cocotte-minute, faites un bouillon avec une grande quantité d’eau, thym, laurier, oignon piqué de clous de girofle, sel, poivre. Plongez le morceau de bœuf et mettez sous pression. Laissez cuire 1 h à petit feu dès que la soupape se met en route.
Pendant ce temps, débarrassez-vous des premières feuilles et du cœur du chou pointu. Détachez les autres feuilles, enlevez la côte centrale et coupez le chou en grosses lanières. Blanchissez-les 3 mn.
Quand le bœuf est cuit, épluchez les carottes et coupez-les en bâtonnets. Faites fondre dans une cocotte la matière grasse choisie et faites dorer le morceau de viande bouillie. Retirez puis remplacez par le chou blanchi et les carottes. Faites braiser quelques instants. Ajoutez la viande au centre, deux louches de bouillon et la tête d’ail fumé entière mais débarrassée de la première couche de peau sèche. Salez et poivrez. Couvrez et laissez cuire 1 nouvelle heure à feu doux. Servez avec du riz cuit dans le bouillon. Gardez 2 litres de bouillon, on va s’en servir rapidement.
16.11.2012
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs, Viandes | Tags : bœuf au chou pointu, boeuf, chou pointu | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 15 novembre 2012
Galette de pommes de terre et mortadelle
L’autre jour, sur le périphérique de Lille, la Cocotte se faisait la réflexion que les gens étaient désespérément seuls et tristes dans leur voiture. Le matin ils vont au boulot seuls. Ils ne parlent pas dans leur voiture, ils avancent, ils roulent comme des automates. Et le soir, ils ne sourient même pas en rentrant chez eux.
En voiture, la Cocotte n’est jamais seule et la Cocotte sourit tout le temps. Cette absence de solitude et ce sourire béat, elle les doit à son chéri. Son chéri, middle-aged geek, a acheté une voiture équipée d’un mouchard, une clé USB qui rend compte de tous les faits et gestes des conducteurs potentiels. Vous allez à droite, le mouchard l’enregistre, vous roulez pendant 29 minutes à 56 km/h, le mouchard l’archive. Vous ne passez pas assez vite la troisième vitesse, le mouchard le note.
Et ce gentil mouchard dit tout au chéri de la Cocotte, une fois la fameuse clé branchée sur l’ordinateur. Ainsi le logiciel fourni avec le véhicule vous donne en moins de temps qu’il ne faut pour le dire un rapport circonstancié de tous vos trajets. Il peut même vous donner des points et vous complimenter ou vous rappeler à l’ordre.
La première fois qu’il a fait son rapport, il a donné plus de points à la Cocotte qu’à son chéri. Apparemment la Cocotte serait une pro de la conduite. Résultat, le dit chéri a ramené le logiciel au garage et a dit qu’il était vérolé !
Et pour ne jamais être seule, quand la Cocotte a malencontreusement oublié de glisser la clé dans le logement prévu à cet effet, il y a le GPS.
Pour égayer les petits voyages de sa tribu, le chéri n’a pas trouvé mieux que de télécharger la voix de maître Yoda. Dès que le GPS est branché, le Ta ta ta ta ta ta ta de John Williams démarre et à chaque instant important du trajet, la voix chevrotante du vieux aux oreilles en pointe vient dérider la smala.
A droite, tu devrais tourner. Tel est ton destin.
A gauche, tu tourneras mais pas du côté obscur.
A destination tu es arrivé.
Très puissant, tu es devenu.
Oui, bien conduit tu as.
Tous les gens qui sont seuls et tristes dans leur voiture devraient avoir un chéri comme celui de la Cocotte. Ils retrouveraient instantanément le sourire…
Mais bon quand tu n’as que 5 km à faire, ça va. Au bout de 500 km, le GPS par la fenêtre jeter tu vas !
Et vous, vous avez aussi des mouchards dans votre voiture ? Vous entendez aussi des voix ? Vous êtes de ceux qui sourient ?
La recette
Demandez à votre boucher-charcutier de vous couper une tranche de mortadelle d’un centimètre d’épaisseur et coupez en petits dés. La mortadelle, pas le charcutier !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 kg de pommes de terre, 1 œuf, huile d’olive, sel, poivre, 1 tranche épaisse de mortadelle, parmesan, tomates (si vous en trouvez encore) et laitue, vinaigre balsamique.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 15 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : poêle(s) anti-adhésive(s)
Epluchez les pommes de terre et râpez-les finement. Déposez-les au centre d’un linge propre. Fermez ce linge, tire-bouchonnez-le et serrez-le pour extraire le jus des pommes de terre… si vous voyez ce que je veux dire. Mélangez les pommes de terre avec l’œuf, salez un peu et poivrez. Faites chauffer la ou les poêles anti-adhésives. Coupez la mortadelle en petits dés et ajoutez aux pommes de terre. Déposez ce mélange dans la poêle. Formez une galette en pressant bien. Couvrez de parmesan et laissez cuire 10 mn d’un côté, retournez la galette, couvrez-la à nouveau de parmesan et laissez-la cuire à nouveau 5 minutes environ.
Quand la galette est bien dorée à l’extérieur et cuite à l’intérieur (vérifiez avec un couteau), servez-la, accompagnée de rondelles de tomates et de feuilles de laitue assaisonnées avec huile d’olive et vinaigre balsamique. Dégustez-la aussitôt.
15.11.2012
Publié dans Cuisine, Europe du sud, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs | Tags : galette de pommes de terre et mortadelle, galette, pommes de terre, mortadelle | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
mardi, 13 novembre 2012
Soupe moules et coques
Pour enlever un maximum de sable contenu dans les coques, laissez-les dégorger 15 minutes. Ensuite rincez-les longuement et soigneusement.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 pommes de terre moyennes, 2 kilos de moules, 1 kg de coques, 1/2 botte de céleri-branche, 3 grosses échalotes, beurre, sel, poivre, thym.
Préparation : 15 mn – Cuisson : 25 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : Hachoir électrique
Epluchez les pommes de terre, coupez-les en quartiers et faites-les cuire 10 à 15 mn à la vapeur. Pendant ce temps, nettoyez les moules et lavez les coques à grandes eaux pour enlever un maximum de sable. Lavez les branches de céleri, épluchez les échalotes et passez céleri et échalotes au hachoir.
Faites fondre un peu de beurre dans une grande marmite, ajoutez le mélange céleri et échalotes et faites fondre quelques instants. Ajoutez les moules et une branche de thym, poivrez légèrement, couvrez. 5 minutes après, ajoutez les coques. Laissez cuire à couvert encore 5 ou 6 minutes. Moules et coques doivent être ouvertes.
Décoquillez moules et coques, remettez-les à chauffer dans le jus* du faitout. Ajoutez les pommes de terre et rectifiez l’assaisonnement. Salez si nécessaire.
Si vous voulez, vous pouvez ajouter un peu de crème fraîche pour épaissir la soupe.
13.11.2012
*Ajoutez un peu d'eau dans le faitout si les moules et les coques n'en ont pas rendu assez à votre goût.
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs, Poissons, coquillages, fruits de mer, Soupes | Tags : soupe moules et coques, moules, coques, soupe | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 12 novembre 2012
Carpaccio betteraves et poires
Choisissez de belles poires pas trop mûres mais assez sucrées. Choisissez de petites betteraves. Choisissez une belle mandoline. Ça sert toujours, une mandoline.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 2 petites betteraves, 2 poires, miel d’acacia, fromage de chèvre frais (cendré ou pas), thym, sel et poivre, graines de pavot.
Préparation : 15 mn – Cuisson : 10 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : Papier-cuisson
Epluchez les betteraves sous l’eau, pour éviter de vous tacher. Coupez les betteraves en tranches assez fines. Déposez-les dans une casserole et couvrez-les d’eau, salez l’eau légèrement et mettez à cuire. Laissez bouillir doucement pendant 10 minutes.
Lavez les poires, ne les épluchez pas mais coupez-les de la même épaisseur que les betteraves. Pochez-les doucement à l’eau pendant 5 mn.
Prélevez 6 rondelles de betteraves, déposez-les sur du papier-cuisson, passez au pinceau un peu de miel d’acacia sur chacune des rondelles puis passez-les à four chaud pendant 5 mn.
Découpez le fromage frais en tranches fines. Alternez poires, betteraves et chèvre. Salez, poivrez et ajoutez un peu de thym. Faites deux couches de la sorte. Terminez par les rondelles de betterave dorée au miel d’acacia et parsemez de graines de pavot. Mettez au frais avant de servir en entrée.
12.11.2012
Publié dans Cuisine, Entrées, Fromage, laitage, Fruits, fruits secs, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs | Tags : carpaccio betteraves et poires | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 11 novembre 2012
Encornets à la semoule noire de blé
Oh la la, que c’est beau ! Trois couleurs, noir, blanc, orange. Et des goûts, m’sieurs, dames, je ne vous dis que ça. Des goûts… oh la la !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 12 encornets nettoyés, 2 sachets d’encre de seiche, 300 g de semoule fine, 2 carottes, 2 gousses d’ail, 2 cuillères à soupe de câpres, huile d’olive, sel et poivre, 1 citron vert.
Préparation : 10 mn – cuisson : 15 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : gril
Déposez la semoule dans un grand plat, ajoutez un peu de sel, 1 cuillère à soupe d’huile et les 2 sachets d’encre. Mélangez longuement à la fourchette pour répartir l’encre de façon égale. Faites bouillir 300 ml d’eau environ. Couvrez-en la semoule. Il ne faut pas en mettre trop, juste couvrir. Laissez gonfler puis travaillez-la encore à la fourchette au bout de 3 mn. Epluchez les carottes et coupez-les en fines rondelles ou en chips dentelés. Faites chauffer 2 càs d’huile d’olive dans une cocotte, ajoutez l’ail pilé, les câpres et les carottes, versez un grand verre d’eau, salez et poivrez et couvrez. Laissez cuire 10 mn à feu doux. Huilez les encornets. Faites chauffer le gril à feu vif et grillez les encornets pendant 3 mn de chaque côté.
Faites réchauffer la semoule rapidement au micro-ondes ou à la vapeur, ajoutez une belle noix de beurre. Présentez les encornets sur la semoule puis terminez par les carottes, le jus et des zestes de citron vert.
11.11.2012
samedi, 10 novembre 2012
Soupe au chourave
Il va falloir s’habituer à ce petit OVNI dans vos paniers. Vert ou violet, le chourave s’accommode de mille façons et se mélange avec joie à d’autres légumes. En avez-vous déjà vu ?
Pour 6 personnes
Ingrédients : 300 g de chourave, 1 poireau, 2 pommes de terre moyennes, beurre, 1 l de bouillon de viande, sel, poivre, fines tranches de lard fumé. Facultatif : 1 œuf, un peu de crème fraîche et une pointe de curry.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 25 mn – Coût : * - Difficulté : *
Enlevez le bout touffu du poireau. Gardez le blanc et une bonne partie du vert. Lavez-le et coupez-le en larges tronçons puis coupez ces tronçons en fines « lamelles ». Faites fondre un peu de beurre dans un faitout, ajoutez le poireau, faites-le tomber pendant quelques minutes et mouillez avec le bouillon. Epluchez le chourave et coupez-le en fines rondelles puis en fines lamelles comme les poireaux. Faites de même avec les pommes de terre. Ajoutez ces deux légumes aux poireaux, salez et poivrez et laissez cuire pendant 20 mn à petits bouillons. Grillez des tranches de lard avant de servir sur la soupe.
Et si vous voulez, battez un œuf et délayez-le dans un peu de crème fraîche. Ajoutez une pointe de curry et versez ce mélange à la soupe, laissez chauffer un peu et servez.
10.11.2012
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : soupe au chourave, chourave | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
vendredi, 09 novembre 2012
Courge-spaghetti aux boulettes
Ecouter le concerto n°2 pour piano de Rachmaninov et cuisiner une courge-spaghetti. Façonner les boulettes sur l’adagio. Que demander de plus ?
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 grosse courge-spaghetti, romarin, origan, 600 g de bœuf haché, 100 g de lard poivré, ail, farine, huile d’olive, sel, poivre, parmesan.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 30 mn – Coût : * - Difficulté : *
Coupez la courge en deux dans la hauteur. Enlevez les pépins. Faites chauffer une marmite avec un peu d’eau salée additionnée d’origan et de romarin et cuisez les deux parties de la courge à la vapeur pendant 15 mn environ. L’intérieur de la courge doit se laisser transpercer facilement avec la pointe d’un couteau. Réservez. Faites les boulettes en mélangeant le bœuf et des tout petits dés de lard, sel et poivre. Faites des boulettes grosses comme des noix, roulez-les dans la farine et faites-les cuire doucement dans de l’huile d’olive. Ajoutez de l’eau petit à petit pour faire une belle sauce. Raclez l’intérieur des morceaux de courge pour faire les spaghetti. Faites chauffer de l’huile d’olive dans une poêle, pilez 3 gousses d’ail, ajoutez-les à l’huile en même temps que les spaghetti de courge. Assaisonnez et faites dorer quelques minutes. Servez les spaghetti accompagnés des boulettes et proposez du parmesan.
09.11.2012
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs, Viandes | Tags : courge-spaghetti aux boulettes, courge-spaghetti, boulettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 08 novembre 2012
Pois chiche blini
Jeudi, c’est blini. Dans une poêle, vous en faites 5 ou 6 sans difficulté. Espacez-les suffisamment pour ne pas qu’ils collent entre eux. Vite faits, vite dévorés.
Pour 20 à 25 petits blini
Ingrédients : 150 g de farine de pois chiche, 150 g de farine normale, 10 g de levure du boulanger, 3 cuillères à soupe d’eau chaude, 1 yaourt, 2 œufs, 20 cl d’eau, 5 cl d’huile d’olive, sel et poivre. Accompagnement : 2 tomates, 1 citron confit, coriandre fraîche, harissa.
Préparation : 15 mn – Cuisson : 2 mn par blini – Coût : * - Difficulté : *
Emiettez et délayez la levure du boulanger dans les 3 cuillères à soupe d’eau chaude. Mélangez les deux farines, ajoutez une bonne pincée de sel puis la levure délayée. Continuez avec le yaourt, 20 cl d’eau tiède et l’huile d’olive. Séparez les blancs des jaunes d’œuf. Réservez les blancs au frais. Ajoutez les jaunes à la préparation et commencez à mélanger. Couvrez et laissez reposer 1 heure. Battez les blancs en neige et ajoutez-les délicatement à la pâte levée.
Faites chauffer une poêle anti-adhésive. Ajoutez un peu d’huile. Déposez-y des petites quantités de pâte pour former les blini. Retournez-les au bout d’1 mn et laissez-les cuire encore autant.
Coupez tomates et citrons confits, coriandre, harissa, sel et poivre et servez cette sauce pour accompagner vos blini.
08.11.2012
Publié dans Cuisine, Gâteaux, pains, cakes..., La Voix du Nord, Légumes, légumes secs | Tags : pois chiche blini, pois chiche, blini | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 06 novembre 2012
Ch’tis pains
Faites-moi confiance. Faites ces petits pains, vous n’en reviendrez pas. L’amertume du pissenlit disparaît complètement, équilibrée par le Maroilles et le thym.
Pour 10 petits pains
Ingrédients : 225 g de farine type 55, 100 g de farine type 80, 20 g de levure du boulanger, 5 g de sel, thym, 75 g de pissenlits blancs, 100 g de Maroilles.
Préparation : 15 mn – Cuisson : 20 mn – Coût : * - Difficulté : *
Emiettez et délayez la levure dans un peu d’eau tiède. Mélangez les farines, le sel et un peu de thym, ajoutez la levure et 20 cl d’eau tiède. Pétrissez pendant 5 mn jusqu’à obtenir une belle boule de pâte bien lisse. Couvrez-la et laissez-la lever une heure dans un endroit bien chaud de la cuisine.
Au bout d’une heure, retravaillez un peu la pâte et étalez-la grossièrement à la main sur un plan fariné pour former un rectangle de 30 cm x 25 cm environ.
Lavez et coupez les pissenlits en petits tronçons de 3 cm. Découpez le Maroilles en fines tranches. Répartissez ces deux éléments sur la pâte puis roulez-la. Coupez des tranches de 3 cm d’épaisseur et déposez ces « escargots » sur du papier-cuisson. Couvrez et laissez lever une heure.
Ensuite passez à four préalablement préchauffé à 180°c pendant 20 minutes. Sortez et laissez refroidir sur une grille.
06.11.2012
Publié dans Cuisine, Cuisine du Nord, Gâteaux, pains, cakes..., La Voix du Nord, Légumes, légumes secs | Tags : ch'tis pains, petits pains, pissenlits blancs, pissenlit blanc, maroilles | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 01 novembre 2012
Pâtisson garni
Quand vous aurez goûté le pâtisson, vous comprendrez pourquoi il est surnommé artichaut d’Espagne. Ce petit goût subtil va vous faire craquer.
Pour 4 personnes
Ingrédients : 1 beau pâtisson, 400 g de chair de porc et veau, 2 échalotes, noix muscade, 50 g de noisettes décortiquées, sel, poivre, huile d’arachide.
Préparation : 10 mn – cuisson : 40 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : plat à gratin
Coupez le pâtisson en deux, une petite partie qui forme le couvercle et une grosse partie qui forme le contenant. Enlevez toutes les graines avec une cuillère à soupe. Mettez les deux moitiés du pâtisson dans le panier-vapeur et faites cuire 15 minutes à la vapeur. Sortez-les puis raclez l’intérieur ramolli en laissant 5 mm de chair pour garder une « coque » solide.
Faites chauffer l’huile dans une sauteuse. Epluchez, ciselez les échalotes et faites-les dorer dans la poêle. Ajoutez la viande. Quand la viande est dorée, ajoutez un peu de noix muscade râpée et la chair du pâtisson, écrasez-la à l’aide d’une cuillère en bois. Salez et poivrez.
Préchauffez le four à 180°c. Passez très rapidement les noisettes au hachoir électrique. Il ne faut pas en faire de la poudre. Versez la viande dans le pâtisson, saupoudrez de noisettes hachées, déposez dans un plat à gratin, déposez également le couvercle du pâtisson mais à côté, il doit cuire aussi, et enfournez pendant 30 mn. Servez avec le couvercle et accompagnez ce plat d’une semoule fine.
01.11.2012
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs, Viandes | Tags : pâtisson garni, pâtisson | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook |
mercredi, 31 octobre 2012
Doigts de sorcière au parmesan et bouillie de squelette au potiron
Pour 6 personnes
Ingrédients : Pour une vingtaine de doigts : 150 g de farine, 50 g de beurre fondu, 1 œuf, piment d’Espelette, 60 g de parmesan, graines de courge ou amandes émondées. Bouillie : 800 g de potiron, 200 g de pommes de terre, sel, poivre, noix muscade, mozzarella et olives noires. Facultatif : du ketchup.
Préparation : 15 mn – Cuisson : 15 mn – Coût : * - Difficulté : *
Mélangez farine, beurre fondu, œuf entier, une pincée de piment d’Espelette et parmesan. Formez une grosse boule de pâte bien lisse et bien compacte. Enfermez-la dans un plastique et laissez-la 1 h au réfrigérateur. Au bout de ce temps, préchauffez le four à 180°c. Coupez la boule en morceaux de 15 g. Roulez-les pour former des doigts, enserrez une graine de courge ou une amande en haut pour l’ongle. Déposez ces doigts sur du papier-cuisson et enfournez pour 10 à 12 mn.
Epluchez potiron et pommes de terre, déposez-les dans une casserole, ajoutez un petit peu d’eau, salez, poivrez et râpez un peu de noix muscade. Faites cuire 15 mn à couvert. Ecrasez grossièrement en bouillie.
Découpez des ronds de mozzarella et des petits morceaux d’olives noires pour faire les yeux.
Servez la soupe bien chaude, enfoncez un peu les yeux dedans et proposez les doigts de sorcière trempés dans du ketchup. Brrr !
31.10.2012