lundi, 05 octobre 2009

Des lahmacuns

 

P1110108.JPGMarre des pizzas ? Pas peur de l'inconnu ? Envie d'autre chose ?

Allez, la Cocotte vous emmène en ce lundi sur le détroit du Bosphore et va vous apprendre à faire des Lahmacuns.

Autrement dit, elle vous emmène à Istanbul faire des pizzas turques.

Avant de nous lancer dans la réalisation de a recette, voici par une petite leçon de prononciation.

Histoire de briller en société et de gagner un camembert au Trivial Pursuit...

Si on prononce tel que c'est écrit, ça ne va pas le faire.

Non, on ne prononce pas lamaquin, ni lamakounn, ni lamakunn. Les Turcs risqueraient fort de se moquer de vous.

Non, M'sieurs, Dames, on prononce Lamadjounn. Ce mot se compose de trois parties : Lahm am Dschun. Le turc de la Cocotte est probablement aussi approximatif que le vôtre mais elle vous dira que cela signifie viande sur de la pâte.

De toute évidence, le Turc est quelqu'un de fort pratique, il appelle un chat un chat et de la viande sur de la pâte un lahmacun.

Sans doute serez-vous très heureux d'apprendre que ce sont les Assyriens qui ont inventé cette pizza au IIème siècle avant Jésus Christ. Des marchands grecs ont eu alors la bonne idée de leur piquer la recette. Allez, on va dire que c'est un plat connu dans tout le Proche Orient et que chacun apporte sa petite touche.

Vous aussi, vous apporterez la vôtre.

Faites une pâte à pizza toute bête, comme vous avez l'habitude de la faire.

La Cocotte utilise un bloc de levure de boulanger, 500 gr de farine, 1 cuillère d'huile d'olive et de l'eau tiède (20 cl environ)

Elle met tout dans son robot prénommé Robert. Et elle laisse Robert faire tout le boulot. Il pétrit pendant 5 minutes jusqu'à obtenir une belle boule, qui ne colle pas.

Ensuite elle laisse gonfler la pâte pendant une heure dans un endroit chaud. Au bout de ce temps, la pâte peut être séparer en 6 ou 7 boules de poids égal.

La Cocotte étale le plus finement possible chacune de ces boules et les dépose sur du papier sulfurisé. Pour 6 boules, il faut 6 feuilles, pour 7 boules, il faut 7 feuilles, etc...

P1050678.JPGEnsuite il vous faut :

300 gr de viande hachée de bœuf ou de mouton

du coulis de tomates

2 gousses d'ail ciselé

1 oignon coupé en fines rondelles

1 cuillère à café de paprika, de cumin en poudre, de sumac et 1 pincée de poivre

du sel

un peu d'huile d'olive

Vous mélangez tous ces ingrédients et vous en tartinez généreusement chaque rond de pâte. Faites-les cuire dans un four chaud, 200/220°c pendant une dizaine de minutes.

Décorez-les à la sortie du four de feuilles de persil plat et d'un filet de jus de citron. Roulez la pizza et dévorez-la comme ça. Vous pouvez aussi la manger à plat, comme ça, comme sur la photo ci-dessus avec des rondelles de tomates en prime.

Si vous voulez faire comme la Cocotte, vous pouvez, avant de la faire cuire, y mettre des poivrons coupés en fines rondelles et un peu de fromage type mozzarella.

Servez vos lahmacuns accompagnées de cacik*. C'est le « baht »! Ca veut dire bonheur en turc.

*Cacik, c'est le tzatziki turc.

 

 

 

samedi, 03 octobre 2009

Variation sur le thème de la pomme de terre

 

P1100855-1.jpgLundi, des patates ! Mardi, des patates ! Mercredi, des patates aussi ! Jeudi, des patates ! Vendredi, des patates ! Samedi, des patates aussi !Tous les jours, des patates !

La pomme de terre, c'est le Légume de crise*, par excellence.

Et en temps de crise, il faut avoir des idées à défaut d'autre chose.

Alors voici deux petites recettes simples et délicieuses, deux idées de recettes, qui vont vous prendre 2 minutes chrono à réaliser. C'est le weekend et la cocotte a pitié des gens qui bossent.

Quand vous aurez fini de manger, vous pourrez vous vautrer dans le canapé et jouer les « coach potatoes ». Vous voyez ce que je veux dire ? Littéralement pommes de terre de canapé, c'est le surnom donné aux jeunes américains qui ne bougent pas de leur fauteuil et qui mangent des chips.

Mais vous, vous n'êtes pas comme ça. Vous, vous avez mérité de vous reposer, c'est le weekend !

En prime voici pour vous un petit moment de culture : Sachez que Pomme de Terre, c'est le nom de deux rivières qui coulent aux États-Unis, l'une dans l'état du Minnesota et l'autre dans le Missouri.

Les randonneurs qui vont se balader le long de ces rivières suivent le cours de la pomme de terre. C'est beau, non ?

Allez, la Cocotte vous propose des pommes de terre à la Comtoise ou des pommes de terre à la paresseuse.

Vous allez choisir laquelle ?

 

Pommes de terre à la Comtoise

Il vous faut

1 kg de pommes de terre

50 gr de beurre

200 gr de Comté

1 oeuf

15 cl de lait

 

Épluchez les pommes de terre, coupez-les en rondelles de 5 mm. Faites fondre le beurre dans une poêle et ajoutez les pommes de terre. Faites revenir quelques instants puis couvrez. L'idéal, c'est d'utiliser une grande poêle à paella. Ça cuit beaucoup plus vite car la surface est bien plus large.

Laissez cuire une dizaine de minutes.

Au bout de ce temps, râpez le Comté, battez l'œuf et mélangez-le au lait.

Saupoudrez vos pommes de terre de fromage et terminez par le mélange œuf/lait.

Salez et poivrez. Couvrez et laissez cuire encore pendant 20 minutes à feu doux. La lame du couteau doit passer facilement à travers les rondelles de pommes de terre.

Pour aller avec le Comté, accompagnez vos pommes de terre d'une bonne saucisse de Morteau et d'une belle salade bien relevée.

Facile, non ?

Vous pouvez remplacer le Comté par du Maroilles. De cette façon, ce plat accompagnera à merveille des carbonades.

 

P1110199. 1 .jpgPommes de terre à la paresseuse

Il vous faut

1 kg de pommes de terre

2 ou 3 branches de romarin

1 belle pincée de marjolaine

1 cuillère de paprika

huile d'olive

sel et poivre

 

Lavez vos pommes de terre sans les éplucher, essuyez-les bien. Coupez-les en six quartiers.

Déposez-les dans un plat allant au four, arrosez-les d'huile mais pas trop. Saupoudrez de paprika, de marjolaine, salez et poivrez. Ensuite mélangez tout ça à la main, c'est bien mieux.

Terminez en déposant vos branches de romarin.

Passez au four à 180°c pendant près d'une heure. Les quartiers sont délicieusement rouges et croustillants.

Connaissant certains des fidèles abonnés de ce blog, je sais qu'ils vont en faire tous les weekends.

Mais ça marche aussi la semaine. Pas de problème !

 

*C'est la crise donc les gens mangent des patates. C'est la crise et Didier Super va la fêter avec ses copains à l'Aeronef, au profit des restos du coeur. Quand vous aurez fini vos patates et que vous aurez fini votre sieste dans le canapé, allez donc lui faire coucou. Voilà une bonne idée de sortie.

jeudi, 01 octobre 2009

Slaouia en tajine

slaouia Cocotte.jpgUn truc bizarre sur un étal, la cocotte le repère tout de suite. Et après, que fait-elle ? Elle prend quelques renseignements, son nom, sa provenance, son utilisation... Les bases, quoi.

Et après ? Elle l'achète.

Or donc, jeudi dernier, sur le marché, elle repère une chose longue et courbée, vert tendre, un peu poilue sur le bout, avec une petite queue qui dépasse.

Sans aucune ellipse, elle demande au vendeur pas long ni courbé mais blanc « C'est quoi ? »

Et le vendeur bien blanc lui répond : « C'est de la slaouia ! Ils mettent ça dans le couscous !»

Réponse pour le coup, très elliptique, non ?

Qui se cache derrière ce pronom ?

La Cocotte regarde à sa droite, à sa gauche, se retourne mais ne voit personne.

« Ils » font peut-être partie d'une secte, la secte des gens qui mettent des slaoui dans le couscous.

Mais combien sont-ils ? Avancent-ils masqués ? David Vincent les connaît-ils ?

Allez, laissons ce sot et concentrons-nous sur la slaouia.

La slaouia, pl. Slaoui, est une espèce de courge originaire des pays du Maghreb. On dit aussi courgette slaouia.

C'est donc un légume qu'on peut effectivement mettre dans le couscous. On peut aussi le préparer en tajine. Apparemment, ses parents l'ont bien élevé puisqu'il se tient mieux à la cuisson que la courgette. Et il a un subtil goût d'artichaut.

La Cocotte ne peut vous dire que ça. Quand se récolte-t-il ? Ne se mange-t-il que salé ? Aime-t-il les films de gladiateurs ?

Si vous avez une réponse à ces questions, ne laissez pas la Cocotte dans l'ignorance.

Tout ce qu'elle a trouvé se résume en trois points :

  1. la slaouia s'épluche

  2. la slaouia s'évide

  3. la slaouia se coupe en tronçons

Ça fait schmilblick, hein ?

 

slaouia2 Cocotte.jpgDonc pour préparer votre tajine, il vous faut

1 slaouia

500 gr de viande de boeuf hachée

1 belle pincée de gingembre, 1 de cumin, 1 de curcuma, 1 de paprika

1 oignon émincé

1 gousse d'ail

1 demi-bouquet de coriandre

1 boîte de tomates pelées

des feuilles de menthe (facultatif en fin de cuisson)

 

 

 

Epluchez la slaouia, coupez-la en deux dans la longueur, évidez le centre pour enlever les pépins et coupez chaque partie en tronçon de 2 cm.

Dans un tajine, faites chauffer de l'huile d'olive, ajoutez le bœuf, faites dorer quelques instants.

Puis ajoutez les épices, l'oignon, l'ail ciselé, les tronçons de slaouia et les tomates. Salez et poivrez et laissez cuire à feu doux pendant 45 minutes. Vous pouvez verser un peu d'eau si nécessaire. Il faut que la lame d'un couteau passe sans trop de résistance à travers la slaouia.

Vous pouvez parfumer votre plat de quelques feuilles de menthe.

Et c'est tout !

C'est bon et c'est plaisir !

 

mardi, 29 septembre 2009

Pot-au-feu

Pot-au-feu la Cocotte.jpgNon, la Cocotte ne va pas vous apprendre à faire du pot-au-feu ! Elle ne vous ferait pas cet affront. She knows you know !

Non, elle va seulement explorer ce thème pour parfaire sa culture et la vôtre, si ça vous dit et vous donner quelques idées de préparation, si ça vous dit itou.

Le pot-au-feu est une des plus vieilles recettes qui existent. Ce sont de la viande et des légumes bouillis dans un pot, sur le feu.

Il n'existe pas une recette mais des milliers suivant la viande et les légumes que vous choisirez de mettre dans la marmite.

Les versions les plus connues de ce plat sont le Kig ha farz en Bretagne, la potée lorraine ou auvergnate, la garbure du sud-ouest... C'est toujours le même principe.

Le pot-au-feu, c'est 4 étapes :

Le bouillon, la viande, les légumes et les restes.

Le bouillon est parfumé d'un bouquet garni (thym et persil), un oignon piqué d'une feuille de laurier et de clous de girofle.

Pour le bœuf, on choisit du plat de côte, du paleron, du gîte, de la macreuse ou même de la joue. Certains morceaux sont maigres, d'autres gras, d'autres encore sont gélatineux. C'est une question de goût.

Il vaut mieux en mettre un peu de chaque. De cette façon, tout le monde a ce qu'il aime.

On met aussi un os à moelle et, quand il est cuit, toute la famille se bat pour manger l'intérieur.

Quant aux légumes, les incontournables sont les pommes de terre, les carottes, les poireaux mais y'en a des qui ajoutent du céléri en boule et en feuilles, des navets, des potirons, des haricots secs...

P1070009-1.jpgLa cuisson est très importante, des écoles s'affrontent. Quand certaines disent qu'il faut démarrer son pot-au-feu dans de l'eau bouillante, d'autres crient au scandale ! Et la Cocotte crie avec elles.

En effet, si on démarre à l'eau froide, les sucs se libèrent, la viande est bien plus tendre et le bouillon est excellent.

Et plus on fait cuire un pot-au-feu, meilleur il est.

On sert en entrée le bouillon agrémenté de pâtes à potage, vermicelles, langues d'oiseaux... La cocotte a un faible pour les pâtes alphabet, juste pour le plaisir d'écrire des c....

Puis on sert la viande accompagnée de ses légumes, d'une mayonnaise, d'une sauce piquante ou non, à la tomate, aux câpres...

Il faut toujours faire une grosse quantité de pot-au-feu.

Comme ça, on ne mange pas tout et il en reste pour faire plein de choses succulentes.

Et c'est donc la raison pour laquelle la Cocotte écrit cet article et va tenter de répondre à cette question existentielle :

Que faire avec les restes du pot-au-feu ?

Ben, du hachis parmentier !

Oui, ça semble tellement évident. Les mômes de la Cocotte se dispenseraient bien de manger les légumes et la viande bouillie peu ragoûtante, disent-ils et passeraient directement au hachis parmentier.

PICT0206.jpgMais on peut accommoder le bœuf bouilli qu'on a laissé refroidir toute la nuit, de bien d'autres façons.

On le coupe en tranches et on le passe dans la farine et on le fait frire.

On le coupe en tranches hyper-fines et on se fait un sandwich façon pastrami en ajoutant un peu d'herbes, des tomates séchées, des cornichons énormes tout doux, de la moutarde aussi douce que les cornichons. Et nous voilà à New-York, chez Katz's.

On passe la viande refroidie au hachoir avec quelques légumes du bouillon, on ajoute un œuf, un oignon ciselé ou des échalotes, du persil, et on forme des palets. On les passe dans de la farine et on les fait revenir dans un peu de beurre ou d'huile. On agrémente ça d'une frisée ou d'une batavia et c'est le bonheur.

On coupe la viande en tranches, on les met dans un plat allant au four et on recouvre d'une sauce à base de bière ou de vin, on couvre de fromage et on fait gratiner.

On coupe la viande en tout petits dés et on l'accompagne d'une vinaigrette avec une bonne dose de moutarde de Dijon, plein de persil et d'échalotes.

On peut aussi la couper comme au-dessus et faire un plat à la suédoise, « Pytt i Panna » : Vous faites cuire vos dés dans une poêle et vous ajoutez des pommes de terre coupées également en dés.

La Cocotte pourrait continuer comme ça pendant des heures et des heures.

C'est ça, le pot-au-feu.

Alors, au lieu de lire ce blog, pourquoi n'allez-vous pas faire un pot-au-feu ? Vous remercierez la Cocotte plus tard.

 

dimanche, 27 septembre 2009

Soupe au chou Johnny

 

-1.jpgAvez-vous entendu la terrible nouvelle ? Alors que ce vendredi 25 septembre, Johnny se produisait au Zénith de Lille, on apprenait qu'il avait subi une opération durant le mois d'août. La Cocotte a réagi sur le champ et vous propose donc cette recette de chou vert.

Les premiers choux verts commencent à arriver sur les marchés. Un beau chou vert, ce sont des feuilles bien serrées qui crissent sous les doigts et qui pleurent de sève quand on les casse. Le chou vert, c'est bon pour tout, plein de calcium, de fer, de phosphore et de vitamines. Avec toutes ces qualités, il ne faut pas s'étonner que le chou soit recommandé dans la prévention des cancers du côlon et de l'estomac.

Johnny n'en a certainement pas mangé assez. Allez, Laetitia, cette recette est pour toi ! Donne du chou à ton homme !

Voici une belle soupe légère et parfumée. Ce n'est pas la recette de la soupe mange-graisse dont raffolent les Américaines mais on n'en est pas loin.

Si vous voulez la digérer facilement, la Cocotte vous conseille d'ajouter dans la marmite, un navet évidé rempli de mie de pain. Enlevez-le en fin de cuisson. Si vous n'avez pas de navet, vous pouvez ajouter quelques graines de carvi. Ça passe tout seul.

Il vous faut :
1 chou vert pas trop gros
1 oignon
3 gousses d'ail
3 carottes
3 pommes de terre
persil, laurier et thym
sel et poivre
1 cuillère d'huile d'olive

Enlevez les premières feuilles du chou, coupez le reste en fines lanières. Enlevez les côtes un peu dures à croquer.
Faites bouillir de l'eau salée et plongez les lanières de chou dans cette eau pendant quelques minutes pour les blanchir.
Détaillez l'oignon en fines lamelles, écrasez l'ail et coupez les carottes et pommes de terre en tout petits morceaux.
Puis dans votre marmite, faites chauffer une cuillère d'huile d'olive, faites revenir l'oignon et l'ail pendant quelques instants et ajoutez le chou, les autres légumes et les aromates. Salez, poivrez et couvrez d'eau.
Il ne faut pas que ce soit trop liquide.

Laissez cuire pendant 30 à 40 minutes.
Ajoutez une saucisse de Morteau ou de Montbéliard, retirez-la avant la fin de la cuisson et détaillez-la en rondelles.

Ça prend quoi ?

Allez, ça prend dix minutes pour éplucher tout, pas plus !

Et après, vous aurez tout le reste du weekend pour écouter votre chanteur préféré.

Pour la Cocotte, ça ne sera pas Johnny. Ce serait plutôt quelqu'un comme Daho ou Delerm.

Delerm, d'ailleurs, que la Cocotte copie en donnant à cette soupe le nom de Johnny. Lui, donne bien des noms à ses baisers (cf, le baiser Modiano) et il en fait des chansons.

Et vous, ce serait qui ?

 

vendredi, 25 septembre 2009

Moussaka Cocotte

 

aubergine3.jpgMes chers amis, vous ne le saviez peut-être pas mais c'est en ce moment que l'aubergine est au top de sa forme !

Alors, qu'est-ce qu'on fait ? On en achète.

Mais sachez la choisir !

Attention mes amis ! Il ne s'agit pas là de faire n'importe quoi !

Une aubergine doit être d'un beau violet, sa peau fine et brillante et surtout pas molle.

Sinon, on n'en veut pas. Préférez-les petites car trop grosses, ce sont des éponges et comme l'aubergine n'est constituée que d'eau ou presque, autant boire une carafe d'eau à la place. C'est moins cher.

Si vous voulez bien la digérer, pelez-la car sa peau est amère.

Une question ?

Non ! Alors c'est parti pour ma moussaka.

La moussaka est un plat connu et reconnu dans tout le bassin méditerranéen.

Alors qu'en Grèce, on la mange chaude avec des couches successives de mouton et d'aubergines, dans le Moyen-Orient, on la mange froide en salade.

La cocotte la mange chaude, avec du bœuf et en couches. Mais elle accepte n'importe quelle autre proposition.

La Cocotte a l'esprit ouvert !

C'est une façon détournée de faire manger des aubergines aux enfants qui, reconnaissons-le, n'aiment pas trop ce légume.

 

Il vous faut :

Pour préparer la viande

1 filet d'huile d'olive

700 gr de viande de bœuf hachée

1 carotte

du coulis de tomate

du sel, du poivre

du persil plat, une pincée de cannelle, de l'ail et de la menthe

 

Pour préparer la sauce blanche

50 gr de beurre

3 cuillères de farine

50 cl de lait ou plus

 

2 aubergines moyennes

2 tomates

1 oignon

du parmesan

 

Préchauffez votre four à 170°c.

Dans une poêle, faites chauffer l'huile, ajoutez la viande, la carotte coupée en tout petits dés, 20 cl de coulis de tomate, l'ail ciselé, un peu de persil plat, la pincée de cannelle et quelques feuilles de menthe. Salez et poivrez. Laissez cuire quelques instants.

Dans une casserole, faites un roux avec le beurre et la farine, ajoutez le lait petit à petit, salez et poivrez. Et réservez.

Epluchez les aubergines et l'oignon et coupez-les en fines rondelles, faites de même avec les tomates mais sans les éplucher.

Dans des bols qui résistent à la chaleur d'un four ou dans un grand plat, déposez une couche de viande, puis une couche de rondelles d'aubergines puis une couche d'oignon, puis une couche de tomates et terminez par une couche d'aubergines. Recouvrez de sauce blanche et parsemez de parmesan râpé ! Oh, quelle belle allitération !

Faites cuire au four pendant une bonne heure. Vous pouvez réduire la chaleur vers la fin.

Et dites Efharisto à la Cocotte ! Elle vous répondra platement "de rien". La cocotte ne parle pas grec, elle !

Bon, malheureusement, il n'y a pas de photo de moussaka car elle a été dévorée avant que la Cocotte ait eu le temps de sortir son appareil.

 

PS : S'il vous reste une petite aubergine, épluchez-la, découpez-la en dés, faites-la dessaler pendant 30 minutes.

Puis faites cuire les dés dans une poêle avec deux cuillères d'huile d'olive. Battez 6 oeufs et ajoutez-les à l'aubergine. Parfumez enfin avec une gousse d'ail ciselé, du persil, du basilic, du sel et du poivre.

Cette omelette à l'aubergine est simple et savoureuse.

samedi, 01 août 2009

Vacances, j'oublie tout sauf vous !

P1090943-1.jpg

 

C'est le mois d'août et la Cocotte va quitter son poulailler pour des cieux plus ensoleillés.

Mais ne vous inquiétez pas, la Cocotte pensera à vous et vous donnera la becquée tous les 3 jours.

Il vous suffira d'aller voir de temps en temps votre blog préféré, vous y trouverez régulièrement des petites recettes simples et bonnes.

Faites-en profiter vos copains et n'hésitez pas à laisser vos commentaires. Elle vous répondra vite, vite, dès son retour.

C'est pas le bonheur ?

Bonnes vacances mes p'tits poussins  !

samedi, 11 janvier 2025

Congre citron-olives

Découper, laver, étêter, fariner, rissoler, épicer, mélanger, saler, citronner, ajuster, poivrer, dressez, dégustez... Hé hé hé ! 

congre citron-olives,la cocotte,la voix du nord

Pour 6 personnes

6 beaux morceaux de congre, huile d’olive, farine, 2 oignons rouges, 1 morceau de gingembre de 15 à 20 g, 500 ml de court-bouillon, 1 cuillère à café de curcuma, des olives violettes, 1 citron bio, sel, poivre. Préparation : 15 min – Cuisson : 30 min – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : tajine Progression : Farinez les morceaux de congre. Faites chauffer un peu d’huile dans le tajine et faites-y dorer les morceaux de poisson de tous les côtés. Pelez et ciselez finement les oignons rouges. Retirez les morceaux de poisson du tajine et remplacez-les par les oignons. Décollez les sucs de cuisson, mélangez et laissez les oignons devenir transparents. Ajoutez le gingembre pelé et détaillé très fin. Versez le court-bouillon, le curcuma, une vingtaine d’olives et le citron coupé en quartiers et détaillé très finement. Salez et faites cuire à petits bouillons 20 minutes.  Dressage : Poivrez le plat et servez-le avec du riz blanc ou de la semoule.  

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