dimanche, 20 juin 2010
Isbergues soda
Z'avez jamais envie de finir les pots de crème chocolat des enfants ? De leur piquer des bonbons offerts par Mamie ? De faire des concours de bulles de chewing-gum avec vos collègues de bureau ? Comme quand vous étiez petit ! Pas de souci ! La cocotte, ça lui arrive aussi ! Elle, avec une paille, une boule de glace et du groseillé d'Artois, elle se fait un ice-cream soda parfaitement régressif. Ça vous dit ?
Recette : Isbergues Soda
Facile : 1 Cocotte
Prix : 2 Caddies
Temps : 2 horloges
Pour 6 personnes
une boîte de lait concentré sucré
3 œufs très frais (séparez jaunes et blancs)
1 briquette de crème liquide
Pour les adultes, 1 bouteille de Groseillé d'Artois ou de vin de groseilles très frais
Pour les enfants, de la limonade et du sirop de groseilles
des pailles
1. Dans une cocotte, déposez la boîte de lait concentré et couvrez-la d'eau. Fermez et mettez la cocotte sous pression. Faites cuire pendant 45 minutes. Sortez la boîte de lait et laissez-la refroidir complètement. L'idéal est de laisser la boîte au réfrigérateur pendant quelques heures. Si vous ne pouvez pas attendre, passez la boîte sous l'eau puis mettez-la un peu au freezer.
2. Mélangez le contenu de la boîte de lait concentré aux 3 jaunes d'œufs. Battez les blancs en neige et la crème liquide en chantilly et incorporez-les délicatement au mélange.
3. Mettez au congélateur ou mieux dans une sorbetière ! Vous pouvez également vous amuser à les mettre dans des bacs à glaces-bâtonnets. On est régressif ou on ne l'est pas !
4. Au moment de servir, servez dans de jolis verres, le vin de groseilles (pour les grands) ou la limonade au sirop (pour les petits) puis formez des boules de glace et déposez-les délicatement dans chaque verre. La glace va rester en surface ! Plantez-y alors une paille, fermez les yeux et dégustez !
Producteur :
Que fait Eric Matton quand son emploi dans une imprimerie lui en laisse le temps ? Va-t-il à la pêche ? Au café ? Au match de foot ? Non ! Il cultive son jardin. Mais Eric est un peu particulier, il est « monomaniaque du groseillier ». Il ne fait pousser que ça. Il aime ça, c'est sa passion. Que voulez-vous ! Ça ne s'explique pas. Et que fait-il de ses groseilles ? Un vin pétillant qu'il a baptisé Groseillé d'Artois, sec, demi-sec et doux. Et que fait-il de son vin ? Il le vend dans son jardin, aux chalands qui viennent le voir, parfois de très loin. Il est comme ça, Eric. Ça ne s'explique pas !
Eric Matton, groseilledartois@yahoo.fr
118 rue de Guarbecque
Isbergues
Retrouvez cet article dans Version Femina, édition Nord-Pas-de-Calais, semaine du 21 au 28 juin 2010 et sur le site lavoixaufeminin, rubrique Cuisine.
Publié dans Cuisine, Desserts | Tags : groseillé d'artois, eric matton, femina | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
Commentaires
Glop glop, il a l'air trop bon ce miam ! J'adôôre !
Écrit par : Viviane | lundi, 21 juin 2010
j'adore la régression! bravo
Écrit par : flo | mercredi, 23 juin 2010
Les commentaires sont fermés.