vendredi, 09 décembre 2011
Longanisse aux pois chiche
Pour la longanisse, c’est vous qui voyez. Vous la préférez piquante ou douce ? Cette saucisse longue et molle est la cousine de la soubressade. Elle vient d’Espagne.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 300 g de pois chiche secs, 4 pommes de terre moyennes, 3 morceaux de longanisse, un peu de safran, 1 oignon, 3 gousses d’ail, sel et poivre, huile d’olive.
Préparation : 15 mn – Cuisson : 30 mn en tout – Coût : * - Difficulté : *
La veille faites tremper les pois chiche dans de l’eau froide et changez-la régulièrement.
Le lendemain, versez-les dans une marmite, couvrez-les bien d’eau, salez légèrement et mettez-les à cuire pendant 15 à 20 mn. La cuisson ira plus vite si vous ajoutez un peu de bicarbonate de soude. Quand ils sont cuits, égouttez et réservez.
Dans une sauteuse ou un tajine, versez 1 càs d’huile d’olive et faites revenir rapidement la longanisse coupée en morceaux. Ajoutez l’oignon et l’ail, continuez avec les pommes de coupées en gros cubes. Ajoutez quelques filaments de safran délayé dans un peu d’eau. Poivrez, versez un verre d’eau et couvrez la sauteuse. Faites cuire à feu doux le temps que la lame d’un couteau passe facilement à travers les pommes de terre, cela devrait prendre 20 minutes. Avant de servir, ajoutez les pois chiche, remuez, faites-les réchauffer un peu et servez aussitôt.
09.12.2011
Publié dans Cuisine, Europe du sud, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs, Viandes | Tags : longanisse aux pois chiche, longanisse, pois chiche | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 05 décembre 2011
Potage poireaux-pommes de terre
Choisissez n'importe quel prénom et voyez les blagues qu'on peut faire avec ! C'est facile, ça fait pas pipi loin et ça fait passer le temps.
Monsieur et Madame Demidi ont un fils. Comment l’appellent-ils ?
Monsieur et Madame Dialisation ont un fils. Comment l’appellent-ils ?
Monsieur et Madame Albarn ont un fils. Comment l’appellent-ils ?
Monsieur et Madame Trezquedeuxdroitessontparallèles ont un fils ? Comment l’appellent-ils ?
A même pas un mois, le petit Daemon doit dormir comme un ange et n’en a que faire du battage médiatique autour de son prénom. Ses parents, fans d’une série américaine, Vampire Diaries, ont décidé de lui donner le nom d’un des personnages de cette série.
Mais une employée de la mairie du Cateau-Cambrésis en a décidé autrement et en a référé au procureur de la République de Cambrai. Celui-ci doit maintenant dire si ce prénom est oui ou non contraire à l’intérêt de l’enfant.
Que faut-il comprendre ?
Daemon ressemblerait trop à Démon ? On ne peut parler du diable, c’est ça ? C’est comme Voldemort, c'est celui dont on ne doit pas prononcer le nom ? En revanche, qui s’insurge quand on nomme un bébé Théo, Théophile ou Théodore, Christian, Christophe ou Christine ?
Au-delà de ces considérations pauvrement manichéennes, que peut-on voir derrière le prénom de notre progéniture ?
La volonté de montrer son appartenance à une ethnie ? L’amour de ses ancêtres, d’un compositeur, un écrivain, une star de télé ou de cinéma ? Le désir de ne pas faire comme son voisin ?
Les parents de Daemon savent-ils que ce prénom va peut-être influencer la carrière de leur petit bout ?
Selon des chercheurs américains, le prénom conditionnerait le choix d’une profession.
Croyez-le ou pas mais il y a beaucoup plus de Denise dentistes que de Jerry ou de Cunégonde.
Ces mêmes chercheurs ont aussi démontré qu’on choisissait des prénoms en fonction de notre lieu d’habitation. Résultat : On ne compte plus les Florence en Floride, les Louis en Louisiane et les Mildred à Milwaukee !
Alors ce petit Daemon, que va-t-il devenir ? Démonstrateur en matériel agricole à Damas, démolisseur à Dambach ou Dampierre, déménageur à Dammary les Lys, démaquilleur ou démarcheur financier à Demouville ?
Une dernière question, quelqu'un sait comment s’appelle l’employée de mairie du Cateau-Cambrésis ? Emilie, Emmanuelle, Emmelyne ?....
Potage poireaux-pommes de terre
Revenons aux fondamentaux : 4 pommes de terre et 3 poireaux. Mais autorisons-nous un luxe en cette période de crise, des petits dés de lard fumé.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 4 pommes de terre moyennes, 3 poireaux, 20 g de beurre, 1 l de bouillon fait-maison ou en cube, du thym, 1 feuille de laurier, 1 verre de lait, 150 g de lard fumé, sel et poivre.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 20 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : autocuiseur et mixeur plongeant
Débarrassez les poireaux des premières feuilles puis enlevez-leur le vert et le bout touffu. Coupez les blancs en petits tronçons et lavez-les. Epluchez les pommes de terre, lavez-les et coupez-les en petits morceaux. Faites fondre dans l’autocuiseur les 20 g de beurre, ajoutez les poireaux, faites-les dorer puis ajoutez les dés de pommes de terre. Mouillez avec le bouillon. Ajoutez une branchette de thym et une feuille de laurier. Salez normalement et poivrez un peu. Mettez l’autocuiseur sous pression pendant 10 minutes. Pendant ce temps, coupez le lard fumé en très petits dés et faites-les revenir dans une poêle anti-adhésive quelques minutes. Quand la pression de l’autocuiseur est retombée, ouvrez-le, enlevez le thym et le laurier, mixez le potage et complétez avec le verre de lait pour avoir une consistance pas trop épaisse. Rectifiez l’assaisonnement. Mélangez les petits lardons au potage et servez-le très chaud.
05.12.2011
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : potage poireaux pommes de terre, daemon | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
vendredi, 02 décembre 2011
Cabillaud aux 3 légumes
Variez les plaisirs, choisissez des carottes jaunes. Ça ne changera pas grand-chose mais ça fera joli dans l’assiette. Et ce qui est beau à regarder est toujours agréable à manger.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 filets de cabillaud de 200 g chacun, 2 poireaux, 2 carottes, 12 grandes feuilles de chou chinois, un peu de beurre, 15 cl de vin blanc sec, 2 cuillères à soupe de crème fraîche, sel et poivre.
Préparation : 10 mn – cuisson : 15 mn – Coût : ** - Difficulté : *
Enlevez les premières feuilles des poireaux, le pied et la partie verte. Coupez ce qui reste en tronçons et lavez-les. Epluchez les carottes, détaillez-les en languettes de 7 à 8 cm de long sur 3 à 4 mm de large. Débarrassez-vous de la côte centrale des feuilles de chou chinois et détaillez les feuilles en lanières.
Faites fondre 20 g de beurre dans une grande poêle, ajoutez les poireaux, faites-les cuire sans les dorer, ajoutez le vin puis les carottes et enfin le chou chinois. Salez, poivrez. Couvrez et laissez cuire 5 mn à feu doux. Quand les carottes sont encore un peu croquantes, disposez au-dessus des légumes, les filets de poisson, incorporez les deux cuillères à soupe de crème. Couvrez à nouveau et attendez 5 à 6 mn que les filets soient cuits. Vérifiez qu’ils se détachent facilement. Rectifiez l’assaisonnement et servez avec un peu de riz, de quinoa ou tout simplement comme ça, sans rien ajouter.
02.12.2011
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs, Poissons, coquillages, fruits de mer | Tags : cabillaud aux trois légumes, chou chinois, carottes jaunes, poireaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 29 novembre 2011
Gnocchi de courge
Choisissez pour cette recette une courge au goût prononcé. Renoncez donc au potiron et optez pour le potimarron, au goût de noisette ou le butternut, au goût de beurre.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 300 g de courge (potimarron ou butternut), 300 à 400 g de farine, 1 œuf, sel. Pour les cuire : un peu d’huile, ail.
Préparation : 30 mn – cuisson : 2 à 3 mn par fournée – coût : * - Difficulté : **
Epluchez la courge choisie, enlevez les pépins et coupez-la en gros morceaux. Faites-les cuire dans de l’eau pendant 20 mn. Ils doivent s’écraser facilement. Egouttez bien et laissez entièrement refroidir.
Ensuite dans un plat creux, mélangez la courge, la farine, le sel et l’œuf. Pétrissez jusqu’à obtenir une pâte dense et non collante. Au besoin ajoutez de la farine. Puis sur un plan de travail fariné, formez des petites boulettes que vous aplatirez comme des vers de terre. Passez-les sur un outil cannelé ou pressez une fourchette sur le dessus pour faire comme des « gnocchetti sardi ». Faites cuire ces gnocchi dans de l’eau bouillante salée dans laquelle vous ajoutez quelques gouttes d’huile. Dès que les gnocchi remontent à la surface, c’est cuit. Sortez-les avec une écumoire et réservez-les.
Faites-les revenir dans un peu d’huile d’olive avec des herbes, de l’ail… et saupoudrez-les de fromage râpé. Jouez sur les couleurs.
29.11.2011
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs, pâtes, riz, semoule | Tags : gnocchi de courge, butternut, potimarron, courge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 28 novembre 2011
Betterave cake
On fait bien du gâteau de carottes. Alors pourquoi ne pas essayer avec de la betterave ? Même les plus difficiles vont aimer. Croyez-moi, j’ai testé sur beaucoup de personnes.
Pour 1 cake
Ingrédients : 1 betterave crue de 300 g, 100 g de cerneaux de noix ou 250 g de noix à décortiquer, 75 g de beurre, 2 œufs entiers, 200 g de farine, 1 paquet de levure chimique, 1 poignée de raisins secs, un peu de lait, sel, 100 g de fromage de chèvre frais, 1 càs de moutarde, le jus d’1/2 citron.
Préparation : 15 mn – cuisson : entre 20 et 30 mn – Coût : * - Difficulté : *
Préchauffez le four à 170/180°c. Epluchez la betterave avec un économe et râpez-la comme pour des carottes. Dans un grand saladier, mélangez la betterave, les noix, les raisins, les œufs, la farine, une pincée de sel et le beurre fondu. Si cela vous paraît trop épais, ajoutez un peu de lait puis terminez par la levure chimique. Versez cette préparation dans un moule à cake ou dans des petits moules en papier sulfurisé et enfournez. Comptez 15 à 20 mn pour les petits moules et 30 mn pour un moule à cake standard. Laissez le gâteau refroidir complètement. Mélangez vivement le fromage de chèvre, le jus de citron et la cuillère de moutarde et enduisez-en la surface du cake. Décorez de quelques cerneaux de noix et servez ce gâteau très étrange mais délicieux à l’apéritif.
28.11.2011
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs | Tags : betterave cake, betterave rouge, gâteau à la betterave | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
dimanche, 27 novembre 2011
Rôti et pommes au maroilles
« Alors ma p’tite dame, le rôti, j’vous le mets dans le filet ou dans l’épaule ? Dans l’échine ou dans la palette ? Allez, on s’décide, on n’a pas le temps de tailler une bavette ici. »
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 petit rôti de porc d’1 kg, un peu d’huile ou de saindoux, sel, poivre, paprika, thym, 12 pommes de terre pas trop grosses, un quart Maroilles.
Préparation : 15 mn – Cuisson : 2 h – Coût : * - Difficulté : *
Préchauffez le four à 160°c. Dans une poêle, faites chauffer la matière grasse choisie. Dorez de tous les côtés le rôti de porc. Dans un plat allant au four, déposez du thym dans le fond et un peu de jus de cuisson de la poêle. Posez par-dessus le rôti, salez, poivrez et saupoudrez-le généreusement de paprika. Enfournez pendant 1 bonne heure.
Epluchez vos pommes de terre, séchez-les bien. Dans la même poêle ayant servi pour le rôti, faites cuire vos pommes de terre coupées en deux dans la longueur, ajoutez un peu d’eau en cours de cuisson et couvrez. Laissez 10 à 15 mn.
Grattez la peau du Maroilles et découpez-le en tranches fines. Sortez le plat du four, répartissez les pommes de terre autour du rôti et couvrez-les de Maroilles. Remettez au four, baissez la température à 120°c et laissez cuire encore 40 mn. Découpez le rôti en tranches, débarrassez-vous de la sauce et servez aussitôt rôti et pommes de terre.
27.11.2011
Publié dans Cuisine, Cuisine du Nord, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs, Viandes | Tags : rôti de porc, pommes de terre au maroilles, maroilles, pommes de terre | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
vendredi, 25 novembre 2011
Mousseline Pommes-potiron
Si vous n’aimez pas les oignons, vous pouvez les enlever de la recette. Mais ne zappez pas les pommes sucrées, leur petit goût acidulé est délicieux dans cette purée.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 300 g de pommes de terre farineuses, 300 g de potiron ou de courge butternut, 300 g de pommes sucrées, 20 à 30 cl de lait, 1 oignon, 6 rondelles de chorizo, un peu de beurre, sel et poivre.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 20 mn en tout – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : presse-purée
Epluchez l’oignon, détaillez-le finement et faites-le doucement cuire dans du beurre pour qu’il devienne translucide. Epluchez les pommes de terre et la courge que vous avez choisie. Enlevez les pépins de celle-ci. Coupez la courge en gros dés et faites-les cuire dans une casserole avec un peu d’eau salée, dans un panier-vapeur. Laissez cuire 10 mn puis ajoutez les pommes de terre. Laissez cuire 10 mn encore. Au bout de ce temps, passez les deux légumes au presse-purée, sans trop écraser. Puis ajoutez le lait petit à petit, remuez pour avoir une purée dense mais pas compacte. Epluchez les pommes, enlevez les pépins et coupez les pommes en quartiers puis en morceaux. Incorporez-les à la purée et laissez sur feu très doux. Découpez les rondelles de chorizo en lamelles et faites-les cuire 1 mn. Mélangez l’oignon à la purée, salez et poivrez puis répartissez les lamelles de chorizo sur la purée au moment de servir.
25.11.2011
Publié dans Cuisine, Fruits, fruits secs, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs | Tags : mousseline pommes-potiron, pommes, pommes de terre, potiron, butternut, courge butternut | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
jeudi, 24 novembre 2011
Soupe de lingots au beurre d’ail
En vous levant ce matin, vous n’imaginiez certainement pas ça ! Vous êtes bien assis, oui ? Tenez-vous bien ! Le haricot blanc n’est rien d’autre qu’un haricot vert qu’on a laissé vieillir. Et le haricot vert n’est donc qu’un bébé haricot, un gamin pas mature, qui ne connaît rien à la vie et qu’on fauche en pleine croissance. Ou plus exactement le haricot blanc est une vieille graine et le vert, une jeune gousse. Quel choc !
Introduit en Europe par Colomb, le haricot blanc est l’un des nombreux éléments qui remplissent que Catherine de Médicis déclare à la douane, quand elle débarque en France pour épouser l’inventeur du buffet, le roi Henri II…
Facile à produire, à consommer et à conserver, le haricot blanc trouve rapidement sa place dans les assiettes des pauvres paysans…
La cocotte pourrait écrire encore des lignes et des lignes sur ce thème mais un choc suffit pour aujourd’hui. Demain sera un autre jour.
Soupe de lingots au beurre d’ail
On est entré dans l’hiver, on fait des soupes qui tiennent chaud au corps. Une fois cuits dans la soupe, les lingots doivent être al dente. Il ne faut pas en faire de la purée.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 300 g de lingots secs, 2 carottes moyennes, 1 beau panais, 1 poireau, 1 oignon, quelques feuilles de sauge, 1 branche de thym, 1 feuille de laurier, sel, poivre, ail, persil et 50 g de beurre.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 1 h – Coût : * - Difficulté : *
La veille au soir, faites tremper les lingots secs dans une grande quantité d’eau froide. Laissez-les gonfler toute la nuit. Puis égouttez-les, mettez-les dans une marmite, couvrez-les d’eau, ajoutez la sauge, le thym et le laurier et faites cuire pendant 30 à mn en écumant régulièrement. Les haricots doivent être encore un peu durs à la fin du temps de cuisson. Egouttez-les et réservez.
Nettoyez le poireau et coupez-le en fins tronçons, épluchez et émincé l’oignon, épluchez carottes et panais et taillez-les en julienne (en petits dés). Faites fondre 10 g de beurre dans la marmite, ajoutez le poireau, l’oignon, les carottes et le panais. Mélangez puis ajoutez les lingots. Couvrez d’eau et laissez cuire 20 mn. Pilez une gousse d’ail, mélangez-le à ½ bouquet de persil émincé et les 40 g de beurre. Salez et poivrez. Servez la soupe en ajoutant une grosse noix de beurre d’ail dans chaque bol.
24.11.2011
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : soupe de lingots au beurre d'ail, lingot | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 21 novembre 2011
Butternut sauté
Fine, fondante, musquée, crue, cuite, râpée, veloutée, frite, confite, avec un petit goût de beurre, jaune pâle à l’extérieur, jaune-oranger à l’intérieur, la Cocotte ne vous apprendra rien en vous disant qu’on parle de la Cucurbita Moschata Duch, beaucoup plus connue sous le nom de butternut. N'est-ce pas ?
Bien évidemment tout le monde sait ce qu’est cette courge dont les américains raffolent et consomment tous les quatrièmes jeudi de tous les mois de novembre depuis la proclamation du « Thanksgiving day » par George Washington.
Les habitants des États Unis disent merci à Dieu, ou au tout début de leur arrivée sur ce continent, aux Indiens, pour les moissons, les récoltes… C’est une fête familiale où la dinde est de mise au même titre que la purée de butternut.
Comme on peut tout faire avec une courge doubeurre, on est sûr de ne pas se tromper quand on la prépare pour ce jour spécial.
On la mange en entrée, dans une soupe, un velouté, en plat (en purée, en gratin) ou en dessert, dans des pies ou des flans. Même ses graines et sa peau se mangent !
Il faut la choisir sans défaut et bien ferme. On peut la conserver plusieurs semaines, voire plusieurs mois dans le panier à légumes du réfrigérateur et la consommer petit à petit.
Aujourd’hui, la Cocotte vous donne une recette aux goûts orientaux. Alors on dit quoi à la Cocotte ? On dit Thank you !
Butternut sauté et sauce au yaourt
On voit des courges butternut de plus en souvent sur les marchés mais on ne sait jamais comment les cuisiner. Voici une manière comme une autre. Un régal !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de courge butternut, 2 cuillères à soupe d’huile de tournesol, 1 càs* de miel, sel, poivre et graines de sésame doré. Pour la sauce : 500 ml de coulis de tomates, 1 càs d’huile, 1 gousse d’ail, 1 càs de coriandre moulue, de la coriandre fraîche, sel, poivre et un yaourt.
Préparation : 10 mn – cuisson : 20 mn en tout – Coût : * - Difficulté : *
Sauce : Dans une petite casserole, faites chauffer l’huile. Ajoutez l’ail épluché et pilé et la coriandre moulue. Laissez chauffer quelques instants sans faire brûler l’ail. Ajoutez le coulis de tomates, salez et poivrez. Couvrez et laissez cuire à feu doux pendant 20 mn.
Butternut : Epluchez la courge, enlevez les pépins et coupez-la en petits dés. Faites fondre les 2 càs d’huile dans une poêle. Ajoutez les dés de butternut et faites-les dorer. Baissez le feu et laissez cuire jusqu’à ce que les dés se laissent facilement transpercer par la lame d’un couteau. En 20 mn à peine, c’est fait. A la fin de la cuisson, ajoutez une cuillère à soupe de miel, salez et poivrez.
Servez les dés couverts de sauce tomate. Saupoudrez-les de sésame doré, d’un peu de coriandre fraîche et de 3 ou 4 càs de yaourt bien mélangé.
*càs : cuillère à soupe
21.11.2011
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs | Tags : butternut sauté, butternut, butternut squash, doubeurre, thanksgiving, george washington | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
vendredi, 18 novembre 2011
Gâteaux de pommes de terre
Un stock de pommes de terre à écouler ? Cette recette est une bonne solution. Les gens vont aimer et vous serez obligé d’en refaire. Vos pommes de terre vont vite disparaître.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 kg de pommes de terre type Bintje, 150 à 200 g de farine, 1 cuillère à café de levure chimique ou de poudre levante, sel, poivre, matière grasse.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 20 + 10 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : emporte-pièce de 20 cm de diamètre.
Epluchez les pommes de terre, coupez-les en 4 et déposez-les dans une casserole d’eau salée. Faites-les cuire 20 minutes, le temps qu’un couteau passe facilement à travers la chair. Egouttez-les bien, écrasez-les comme pour une purée, salez et incorporez 150 g de farine et la levure. Travaillez la pâte à la main. Il ne faut plus qu’elle colle. Au besoin, ajoutez un peu de farine. Puis étalez votre pâte au rouleau ou à la main. Avec un emporte-pièce, découpez des grands ronds d’1 cm d’épaisseur. Partagez ces ronds en triangles égaux. Pour faire joli, appuyez les piques d’une fourchette sur le bord rond des triangles. Dans une poêle faites chauffer un peu de matière grasse et faites revenir vos triangles de pâte pendant 5 à 6 minutes, en les retournant une fois. Poivrez et servez avec une salade, du bacon cuit, un œuf au plat, une viande en sauce…
18.11.2011
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs | Tags : gâteaux de pommes de terre, gâteau de pommes de terre, la cocotte | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 14 novembre 2011
Céleri farci
Dites «aujourd’hui j’ai fait du céleri farci » et observez les réactions. 8 personnes sur 10 feront la grimace. Faites-leur goûter et observez à nouveau. 10/10 en redemanderont.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 3 petites boules de céleri ou 2 moyennes, 500 g de chair à saucisse, 5 feuilles de sauge, laurier moulu, 1 gousse d’ail, sel, poivre et un peu de beurre.
Préparation : 10 mn – cuisson : 20 + 30 mn – Coût : * - Difficulté : *
Epluchez les boules de céleri, coupez-les en deux et plongez-les vingt minutes dans de l’eau bouillante un peu salée. Piquez le milieu avec la pointe d’un couteau. Si la pointe passe facilement, c’est cuit. Laissez refroidir puis délicatement, avec une petite cuillère, évidez le cœur en laissant 1 cm de bords. En cuisant le céleri de cette façon, son goût sera nettement atténué.
Préchauffez votre four à 180°c (th. 6). Dans un plat creux, mélangez la chair à saucisse, les feuilles de sauge ciselée, ½ cuillère à café de laurier moulu et la gousse d’ail pilé. Salez à peine, poivrez et mélangez. Répartissez cette farce dans les 1/2 céleris, ajoutez une petite noix de beurre sur le dessus et mettez au four dans un plat à gratin pour 30 minutes.
Vous pouvez mélanger des viandes pour votre farce, porc et veau, porc et bœuf, bœuf et mouton. Vous pouvez également ajouter un peu de pulpe de tomates à cette farce.
14.11.2011
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs, Viandes | Tags : céleri, céleri farci | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Goulash de poulet aux pleurotes
En direct de Sainte-Marie Cappel, dans les Flandres et pour la première fois dans la région, voici devant vos yeux ébahis, un homme qui aime la pluie, un homme qui aime le froid ! Non, Mesdames, messieurs, vous ne rêvez pas ! Voici Didier Carton, l'homme qui fait pousser des pleurotes. D'ailleurs des pleurotes dans une soupe, c'est parfait quand il fait froid.
Recette : Goulash de poulet aux pleurotes
Facile : 1 Cocotte, Prix : 2 Caddies, Temps : 1 horloge
30 g de saindoux, 500 g de blancs de poulet, 3 gros oignons, 1 gousse d'ail, Thym, 30 g de farine, 3 cuillères à soupe de paprika doux, 1 litre de bouillon de volaille, sel, poivre, 1 kg de pleurotes, 1 gousse d'ail, un peu de beurre et d'huile
Si vous avez le temps, faites vous-même le bouillon de volaille avec la carcasse d'un poulet et des aromates. Sinon délayez un cube de bouillon dans un litre d'eau.
Détaillez les blancs de poulet en lamelles. Epluchez les oignons et coupez-les en fines rondelles. Faites fondre le saindoux dans une marmite et faites dorer le poulet et les oignons. Ajoutez la gousse d'ail ciselé, le paprika et le thym. Mélangez bien. Saupoudrez de farine, mélangez à nouveau avec une cuillère en bois. Puis versez le bouillon petit à petit et mélangez pour éviter les grumeaux. Salez, poivrez et couvrez. Laissez cuire à feux doux pendant 40 minutes.
10 minutes avant la fin, passez les pleurotes rapidement sous l'eau, égouttez-les et séchez-les bien. Faites fondre un peu d'huile et de beurre dans une poêle anti-adhésive et faites revenir vos champignons pendant 10 mn. A la fin, répartissez une gousse d'ail haché, salez et poivrez.
Servez le goulash dans des bols, répartissez les pleurotes par dessus.
Proposez un peu de crème fraîche dans laquelle vous ajoutez quelques gouttes de jus de citron.
Producteur : Didier Carton
Dans le Nord Pas de Calais, les producteurs de champignons ne sont pas légion. Un, deux, peut-être... Didier Carton fait partie de ce club très fermé. Gamin, il passait ses vacances à récolter cèpes, morilles ou girolles dans le sud, maintenant il n'a plus guère le temps. Son temps, il le consacre à livrer pieds de mouton, mousserons, trompettes, chanterelles, shiitakés ou truffes pendant la saison.... à de très nombreux restaurants, de la pizzeria à l'étoilé. Son préféré, le cèpe. Et vous ?
Marchés d'Arras et de Dunkerque le samedi, place du concert à Lille le dimanche et présent aux 3 jours gourmands de St-Amand les eaux, du 11 au 13 novembre 2011
Didier Carton, Sainte-Marie Cappel, 0328405387Trucs et astuces
Les pleurotes de Didier poussent sous serre, à 10/12°c, dans une humidité et une ventilation constantes.
Un pleurote frais se conserve 5 jours au réfrigérateur, dans un sac papier.
On mange tout, dans un pleurote. Pas besoin de couper les pieds, c'est déjà fait.
Et comme tous les champignons, il se cuit vite. Didier recommande de le cuisiner comme une viande « plein pot et pas longtemps. Si c'est trop cuit, c'est du caoutchouc. »
On peut même le congeler mais il faut qu'il soit cru et émincé.
Pour le cuisiner, il suffit de le mettre directement dans la poêle et de le saisir rapidement.
Retrouvez ce reportage dans le numéro 502 de Version Femina édition Nord-Pas-de-Calais (12 novembre 2011) et sur le site La Voix pour les Femmes en cliquant sur le nom.
Odile Bazin
Publié dans Cuisine, Femina, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : goulache aux pleurotes, didier carton, sainte marie capppel, la cocotte dans femina, femina | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
samedi, 12 novembre 2011
Pommes au four
Vous me direz qu’Il n’y a rien de plus simple mais les novices en cuisine ne savent peut-être pas le faire. Il faut un début à tout. Aujourd’hui, la patate au four.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 grosses pommes de terre pas nouvelles, 250 g de fromage type Reblochon, Comté, Emmental, 3 grosses cuillères de crème fraîche, lard fumé ou jambon, sel et poivre.
Préparation : 15 mn – Cuisson : 1 h 15 – Coût : * - Difficulté : *
Préchauffez le four à 200°c (th. 6/7). Lavez très soigneusement les pommes de terre. Essuyez-les tout aussi soigneusement. Déposez-les sur une plaque qui va au four et enfournez-les pour une bonne heure. Quand la lame d’un couteau passe facilement à travers la chair du légume, c’est cuit. Sortez-les puis coupez-les en deux dans la longueur. Avec une cuillère à soupe, raclez l’intérieur des pommes de terre, déposez-le dans un plat creux et rangez la peau sur la plaque du four.
Dans le plat creux, ajoutez la crème fraîche et le fromage râpé ou coupé en petits morceaux. Ajoutez aussi le lard fumé ou le jambon coupé en dés. Salez, poivrez, mélangez bien puis farcissez de ce mélange les demi-pommes de terre. Remettez votre plat au four pour une bonne quinzaine de minutes, histoire que le fromage gratine la surface de la pomme de terre. Servez avec une salade. Le monde de la patate au four s’ouvre à vous. Soyez heureux.
12.11.2011
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs | Tags : mes de terre au four, pommes au four | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 07 novembre 2011
Potage curry-carotte
Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas, ça se déguste. Quand la Cocotte était petite et à table, un de ses jeux préférés était de faire des concours de harissa avec son papa.
Dotés tous deux d’un système digestif hors-normes, ils dégustaient le couscous en l’arrosant copieusement de bouillon dans lequel ils avaient délayé une quantité impressionnante de la sauce sus-citée.
La règle du jeu était ultra-simple : Le premier à avoir le front qui perlait avait perdu. La Cocotte gagnait toujours, même si la mauvaise foi paternelle lui faisait dire que la harissa ne lui faisait aucun effet mais seulement qu’il avait très chaud. Ah, le gredin ! Elle n’était pas dupe, elle savait quand il craquait.
Les épices, la cocotte a toujours aimé ça. Non seulement ça relève n’importe quel plat, mais un soupçon, une pincée finissent de l’égayer.
D’Angleterre, son chéri et elle ont ramené des boîtes et des boîtes de curry, tous différents. Du temps où Marks and Spencer étaient encore lillois, les petites boîtes à épices Sharwoods, achetées chez eux, ornaient les étagères de la cuisine de la Cocotte. Pas pour avoir plein de boîtes mais pour avoir plein de goûts car vous le savez, il y a curry et curry. Tout est question de dosage.
En Allemagne, quand on trouvait plus de restaurants indiens qu’en France, la Cocotte et ses copains en ont fait l’expérience. Dans un restaurant de Saarbrücken, la carte proposait tous ses curries dans trois versions, mittel-scharf, scharf, extra-scharf.
Sagement, le chéri de la Cocotte prend mittel-scharf (moyennement fort) et les 7 ou 8 autres prennent scharf (fort). La Cocotte connaissait déjà ses limites mais les autres visiblement pas. Deux personnes ont fini leur assiette, le chéri sus-nommé, avec un peu de mal et la Cocotte sus-itou nommée. On a eu peine à imaginer ce que pouvait être extra-scharf.
Sur l’échelle de Scoville, les plats extra-scharf devaient se trouver dans les derniers échelons…
Et vous, connaissez-vous vos limites ?
La recette : Potage curry-carotte
Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas mais ça se déguste. Les goûts de curry et de coco et les couleurs gaies pour un potage qui fait du bien au moral.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 800 g de carottes, 1 cuillère à soupe d’huile d’olive, 1 cuillère à soupe de curry en poudre ou en pâte, sel, poivre, environ 500 ml d’eau et 500 ml de lait de coco, 3 tranches de pain de campagne rassis, une branche de thym*.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 15 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensiles : Râpe à légumes, cocotte-minute et mixeur plongeant.
Epluchez les carottes, lavez-les puis râpez-les à la grosse râpe. Dans la cocotte-minute, faites chauffer l’huile d’olive, ajoutez les carottes. Laissez quelques instants. Saupoudrez de curry.
Suivant le curry que vous choisirez, votre soupe sera plus ou moins épicée. Mélangez, mouillez avec l’eau, ajoutez la branche de thym, salez puis fermez la cocotte. Mettez-la sous pression pour 8 à 10 minutes. A la fin de la cuisson, enlevez la branche de thym, versez le contenu de la boîte de lait de coco et mixez au mixeur plongeant. Il faut que votre potage soit relativement épais mais pas trop. Au besoin, ajoutez de l’eau. Poivrez puis rectifiez l’assaisonnement.
Coupez le pain en cubes et faites revenir les croûtons frits dans l’huile d’olive.
Mon p’tit truc : A la place du pain, proposez des morceaux d’abricots secs. C’est à tomber.
07.11.2011
*Merci Natty ! Il y en a au moins une qui a lu...
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : potage curry-carotte, curry, échelle de scoville, sharwoods, marks and spencer | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
jeudi, 03 novembre 2011
Sauce au cerfeuil
Si vous avez vu « Into the wild » de Sean Penn, vous savez l’importance de ne pas se tromper quand on cueille des herbes sauvages. Alors mes amis, une fois que vous aurez lu la recette de la Cocotte, ne faites surtout pas comme Alexander Supertramp, le héros magnifique de ce non moins magnifique film, n’allez pas dans la forêt à la recherche de cerfeuil sauvage. Si d’aventure, vous l’ingériez, vous connaîtriez le même sort qu’a connu Socrate, la cigüe n'étant donc ni plus ni moins que du cerfeuil sauvage. Pour éviter toute méprise, sentez donc la cigüe. Son odeur n’est vraiment pas la même que la plante qui nous occupe aujourd’hui.
Contentez-vous de trouver du cerfeuil commun, anthriscus cerefolium. Saluez-le d’un joyeux « dobrii den » car il vient de Russie. Si vous l’appelez cerfeuil des jardins ou herbe aiguillée, il ne se vexera pas, ce sont ses petits surnoms.
Parce que son parfum s’exhale vite, ne tardez pas à le consommer, ne le faites pas sécher et ne le mettez pas en début de cuisson pour la même raison. En revanche, congelez-le, il ne vous en voudra pas, enfermé dans du papier-alu. Ou miuex, faites-le sécher à l'ombre, peinard, puis enfermez-le dans un bocal. Un p'tit coup d'eau et hop, il exhalera son parfum là où il faut.
Utilisé comme condiment ou aromate (un jour, on verra ensemble la différence), il se prélassera avec délectation dans les sauces, les vinaigrettes, les fromages. Il parsèmera avec un égal bonheur viandes, poissons ou volailles ou omelettes ou coquillages ou...
Dans la famille des fines herbes (un jour, on en fera l’inventaire), entre le persil, la ciboulette et l’estragon, il tient une place de choix, donnant aux plats qu’il parfume un goût anisé.
La recette : Sauce au cerfeuil
Attention, le cerfeuil a un petit goût anisé prononcé. Si vous n’êtes pas fan, adjoignez-lui du persil, de l’estragon ou une pointe d’ail. Et pourquoi pas un peu de safran ?
Pour 6 personnes
Ingrédients : 10 cl d’un bon vin blanc sec, 5 échalotes, 2 cornichons moyens, 2 jaunes d’œuf, 100 g de beurre, sel, poivre et ½ bouquet de cerfeuil
Préparation : 5 mn – cuisson : 10 mn environ – Coût : * - Difficulté : ** - Ustensile : petit fouet
Epluchez et ciselez très finement les échalotes. Dans une petite casserole, versez les 10 cl de vin blanc puis ajoutez les échalotes. Faites chauffer à couvert pendant 5 à 6 minutes, pour que les échalotes se ramollissent. Découpez en julienne les deux cornichons, c’est-à-dire en petits dés de 2 mm de côté. Ajoutez-les aux échalotes. Salez et poivrez. Quand les échalotes sont bien molles, hors du feu, ajoutez un par un les jaunes d’œuf en fouettant vigoureusement sans vous arrêter. Puis ajoutez petit à petit les 100 g de beurre découpés en petits morceaux. Remettez à cuire sur un feu très doux. Fouettez jusqu’à ce que le mélange épaississe. Puis arrêtez la cuisson. Rectifiez l’assaisonnement et ciselez le cerfeuil pour l’incorporer à la sauce.
Servez cette sauce épaisse tout de suite en accompagnement d’une viande grillée ou d’un poisson cuit au court-bouillon. Cette sauce ne se conserve pas. Mangez-la vite.
03.11.2011
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 01 novembre 2011
Porc-au-feu
Qui a dit que le pot-au-feu se faisait obligatoirement avec du bœuf ? Un beau morceau de porc, des bons légumes de saison et voilà une belle recette toute simple.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 beau rôti de porc d’1 kg ou plus, emmailloté dans un filet, 20 g de saindoux, beurre ou 5 cl d’huile, 10 feuilles de sauge, 1 gros oignon, thym, sel, poivre, carottes, pommes de terre, céleri, poireaux…
Préparation : 10 mn – cuisson : 1 h 30 – Coût : * - Difficulté : *
Faites des incisions dans le rôti et truffez-le avec les feuilles de sauge. Faites fondre la matière grasse dans une cocotte, ajoutez le rôti de porc et faites-le dorer sur tous les côtés. Epluchez et détaillez finement l’oignon puis ajoutez au porc. Continuez avec une branche de thym, du laurier, salez et poivrez et couvrez d’un bon litre d’eau. Fermez la cocotte et laissez cuire pendant 1 heure. Epluchez les légumes de votre choix et au bout de l’heure de cuisson, ajoutez carottes et pommes de terre coupées dans la longueur, poireaux nettoyés, céleri branche, panais, topinambours… dans un panier-vapeur au-dessus de la viande. Ils seront plus faciles à enlever. Comptez encore 20 à 25 minutes de cuisson.
Conseil : Utilisez une cocotte-minute si vous n’avez pas le temps. Et gardez le bouillon pour faire une sauce blanche dont vous napperez vos légumes ou pour le boire avec du vermicelle, du tapioca…
01.11.2011
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs, Viandes | Tags : porc-au-feu, porc, pot-au-feu | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 31 octobre 2011
Poireaux Béchamel
Dans sa quête perpétuelle de recettes à base de poireaux, la Cocotte dit merci à Monsieur de la Varenne, grand cuisinier qui, dit-on, inventa la sauce béchamel.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 12 poireaux, thym, laurier, sel, poivre, 30 g de beurre, 50 g de farine, 50 cl de lait, un peu de crème fraîche, le jus d’un citron, 100 g de fromage râpé et 6 très fines tranches de lard fumé.
Préparation : 15 mn – Cuisson : 45 mn en tout – Coût : * - Difficulté : *
Enlevez les premières feuilles, le bout poilu et une grande partie du vert des poireaux. Lavez les blancs et faites-les cuire 15 mn dans l’eau bouillante avec thym, laurier et sel. Egouttez et réservez. Préchauffez le four à 180°c. Faites fondre le beurre dans une casserole, ajoutez la farine, mélangez au fouet puis incorporez le lait petit à petit. 50 cl devraient suffire pour obtenir une sauce épaisse. A vous de voir ce que vous préférez. Ajoutez les ¾ du fromage râpé, le jus de citron et 2 cuillères à soupe de crème fraîche. Mélangez bien pour n’avoir aucun grumeau. Salez et poivrez. Entourez 6 poireaux d’une tranche de lard et rangez-les dans un plat à gratin en alternant poireaux lardés et poireaux non-lardés. Couvrez de sauce béchamel, saupoudrez du reste de fromage et enfournez pour 30 minutes. Sortez quand le fromage est bien doré.
Conseil : Saupoudrez de paprika fort avant d’enfourner.
31.10.2011
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
samedi, 29 octobre 2011
Velouté de potimarron à la caouette
Bon à savoir : Une fois cueillis, les potimarrons peuvent se conserver plusieurs semaines, à condition de les ranger dans une cave ou dans un endroit frais.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 petit potimarron d’1 kg, 1 gousse d’ail, un peu de beurre, 150 g de gruyère râpé, 100 g de cacahuètes non salées, sel et poivre du moulin.
Préparation : 15 mn – Cuisson : 30 mn + 15 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : papier sulfurisé.
Préchauffez le four à 180°c. Lavez le potimarron. Détaillez-le en 4 et enlevez les pépins. Coupez-le en morceaux. Ne l’épluchez pas, ça ne sert à rien. Ça se mange comme ça. Faites fondre un peu de beurre dans une marmite, épluchez et ciselez la gousse d’ail. Faites-le dorer quelques secondes dans le beurre puis ajoutez les morceaux de potimarron. Versez un bon litre d’eau par-dessus, salez puis couvrez la marmite et laissez cuire pendant 20 à 25 mn. Pendant ce temps, concassez grossièrement les cacahuètes. Mélangez-les au fromage râpé puis sur le papier sulfurisé, déposez des petits tas de ce mélange. 4 ou 5 « petits biscuits » fromage-cacahuète par personne devraient suffire. Enfournez pour 15 mn. Quand la pointe d’un couteau passe très facilement à travers le potimarron, mixez le velouté. Poivrez et rectifiez l’assaisonnement en sel si besoin. Servez le velouté, accompagné des biscuits qu’on pourra émietter dedans.
29.10.2011
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : velouté, potimarron, cacahuète, velouté de potimarron | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
vendredi, 28 octobre 2011
Filet de bœuf à la roquette
Il y a des jours où, pour se faire aimer des autres, il faudrait se transformer en filet de bœuf. Tout chaud, il va confire la roquette et l’origan va la parfumer.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 filet de bœuf de 800 g, 10 cl d’huile d’olive, 3 branches d’origan ou une cuillère à soupe d’origan déshydraté en sachet, sel, poivre du moulin, 300 g de roquette, vinaigre balsamique, 100 g de fromage italien style parmesan ou pecorino.
Préparation : 5 mn – Cuisson : 10 mn – Coût : ** - Difficulté : * - Ustensile : un grand couteau bien aiguisé.
Versez l’huile d’olive dans un sac plastique alimentaire assez grand pour contenir le filet de bœuf en entier. Ajoutez l’origan effeuillé puis le filet de bœuf. Fermez le sachet et massez la viande pour que l’huile et l’origan soient répartis uniformément. Mettez au frais pendant une bonne heure. Faites chauffer un gril à feu vif. Et grillez le filet de bœuf sur tous les côtés, à votre convenance, saignant, à point ou bien cuit. Salez et poivrez et laissez reposer quelques instants dans du papier aluminium. Lavez la roquette, répartissez-la dans les assiettes. Ajoutez un peu de vinaigre, un peu d’huile restée dans le sachet et le fromage en copeaux. Coupez le filet en tranches très fines, comme du carpaccio et déposez-les sur la roquette. Dégustez aussitôt.
28.10.2011
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs, Viandes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 27 octobre 2011
Bucatini all'amatriciana
A l’origine sont les lagana, des longues bandes de pâte, à base de farine et d’eau que quelques dizaines d’années avant JC, Cicéron ou Apicius mangent cuites dans le bouillon.
Si on associe souvent Moyen Age et obscurantisme, sachez que les Autrichiens ont, pendant cette période, la subtile clairvoyance d’inventer les Knödel, qu’outre Tyrol, les autochtones nomment déjà gnocchi.
Au XIIe siècle, les Arabes faisant commerce des épices dans tout le bassin méditerranéen ont besoin d’emporter des stocks de nourriture se conservant facilement sur les bateaux. Ils inventent une méthode de dessiccation. La Pasta asciutta est née, la pâte sèche. Mais pour l’instant les pâtes sont consommées frites, épicées et roulées dans du miel.
Il faut attendre le XVIe siècle et l’arrivée de la pomme d’or (la tomate) en Italie pour voir les cuisiniers du cru commencer à s'éclater.
Catherine de Médicis remplit ses valises de pâtes, direction la France, c'est fou la taille de ses valises à celle-ci ! Mais les pâtes mettent un certain temps avant de s’imposer sur toutes les tables.
Au XIXe siècle, on industrialise sa production. Au XXème, on parfait son utilisation. Et au XXIe siècle, le 15 octobre 2011, la Cocotte et son amoureux prétextent un anniversaire de mariage pour aller déguster les meilleurs bucatini de Rome.
Imaginez donc, des pâtes flambées très vraisemblablement à la grappa , agrémentées de guanciale (lard fumé) et de tomate, mélangées dans une meule de pecorino romano ! Franchement ça valait le coup de se marier.*
La recette :
Les bucatini sont des gros spaghetti avec un trou dedans et amatriciana signifie que la recette vient de la ville d’Amatrice, entre Lazio et Abbruzo. Ecco !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 paquet de 500 g de bucatini n°15, huile d’olive, 300 g de lard fumé poivré, 1 piment rouge frais, 1 verre de vin blanc sec, 1 petite boîte de tomates concassées, 300 g de pecorino râpé, sel.
Préparation : 10 mn – cuisson : 10 à 11 mn – Coût : * - Difficulté : *
Faites bouillir une grande marmite d’eau salée additionnée de 3 gouttes d’huile d’olive pour cuire les pâtes. Quand l’eau bout, mettez les pâtes et laissez cuire selon le temps indiqué sur le paquet. Coupez le lard en dés ou en morceaux. Lavez et épépinez le piment. Si vous aimez la cuisine très relevée, coupez-le en fines rondelles, sinon laissez-le entier*. De cette façon, vous pourrez l’enlever en fin de cuisson. Faites chauffer une lichette d’huile d’olive dans une poêle et faites revenir lardons et piment. Ajoutez le verre de vin. Laissez cuire 3 mn puis enlevez piment et lardons et remplacez par les tomates concassées. Faites cuire 5 mn. Remettez lardons et piments* et faites cuire à feu doux 2 mn. Egouttez les pâtes. Versez-les dans un plat, ajoutez le fromage et remuez pour qu’il imprègne bien les pâtes puis ajoutez la sauce aux lardons. Servez très chaud.
27.10.2011
*Informations glanées dans le livre de Martine Joly, "Le monde des pâtes".
Publié dans Cuisine, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs, pâtes, riz, semoule | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |