mardi, 19 mars 2019
Navarin d’agneau à l’orange et ail fumé d’Arleux
Conseil n°872, achetez une tresse d’ail fumé d’Arleux, conservez-la toute l’année dans la cuisine et parfumez vos plats comme il vous plaît.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 morceaux d’agneau (côtes, collier, travers…), des os d’agneau, 1 tête d’ail fumé d’Arleux, thym, 1 écorce d’orange séchée, 6 navets moyens, 6 carottes moyennes, beurre et huile, sel et poivre.
Préparation : 20 min – cuisson : 2 h – coût : * - difficulté : * - ustensile : 1 cocotte en fonte
Faites chauffer un peu d’huile dans la cocotte et faites-y dorer les os d’agneau. Laissez 15 minutes à couvert puis ajoutez thym, écorce d’orange et ail en chemise. Versez un grand verre d’eau et couvrez. Faites cuire 30 minutes. A la fin de ce temps, enlevez les os d’agneau. Dans une poêle, faites revenir la viande dans un mélange de beurre et d’huile. Quand la viande est bien dorée, ajoutez-la dans la cocotte. Laissez 30 minutes en ajustant en eau. Pelez et lavez les légumes. Coupez-les en morceaux égaux et ajoutez-les en dernier à la cocotte. Quand les légumes sont tendres, enlevez thym et écorce d’orange, salez, poivrez et servez viande, légumes et sauce avec des pâtes, du riz ou du quinoa.
mardi, 05 mars 2019
Chiconnettes-gratinette
Une recette simplette et coquette faite avec des endivettes et de la mimolette. Ne serait-ce pas la fête ?
Pour 6 personnes
Ingrédients : 12 endivettes*, 6 petites pommes de terre farineuses, 1 branche de thym, 12 fines tranches de lard ou 6 fines tranches de jambon de pays, 30 g de beurre, 30 g de farine, 300 ml de lait, 100 g de mimolette râpée, muscade, sel, poivre.
Préparation : 30 min – cuisson : 1 h – coût : -* - difficulté : * - ustensile : panier-vapeur
Enlevez le cœur dur et les premières feuilles des petites endives. Pelez les pommes de terre et coupez-les en quartiers. Déposez les endives et les pommes de terre dans un panier-vapeur, ajoutez un peu de thym et de sel et faites cuire à la vapeur 20 minutes. Faites un roux avec beurre, farine et lait pour obtenir une belle sauce. Assaisonnez et terminez en ajoutant 1 pointe de muscade et la mimolette. Préchauffez le four à 180° C.
Entourez les endivettes de lard ou d’½ tranche de jambon de pays. Déposez-les dans un plat à gratin, Ajoutez pommes de terre et sauce. Parsemez d’un peu de mimolette et enfournez 30 à 40 minutes.
* Un homme vous attend à la sortie d'une salle municipale et vous tend un sachet d'endivettes qui ont poussé dans son jardin, c'est l'effet magique de la Cocotte. Merci Christophe ! Tes endivettes, c'est la fête !
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lundi, 25 février 2019
Bœuf séché à la chinoise
Laissez le pot ouvert sur la table et observez l’effet qu’ont ces lanières de bœuf sur les gens. Ils en prennent une et deux et trois et…
Pour 500 g de bœuf
Ingrédients : 500 g de bœuf* maigre et extra-tendre (bavette, hampe, onglet, araignée, rumsteck….), 5 cl de sauce soja, 10 cl d’eau, 1 cuillère à café de pâte de piment, 1 càc de gingembre en poudre et 1 càc de coriandre en poudre.
Préparation : 10 min – cuisson : 4 à 6 heures – coût : ** - difficulté : * - ustensiles : four ou déshydrateur, couteau bien aiguisé et 1 grand bocal bien propre
Placez le morceau entier de bœuf 1 heure au congélateur pour faciliter sa découpe. Dans un plat, mélangez la sauce soja, l’eau, la pâte de piment, le gingembre et la coriandre. Au bout de l’heure de congélation, sortez le bœuf du congélateur et coupez-le à travers les fibres en tranches fines. Faites-les tremper 12 heures dans la sauce que vous avez préparée. Ensuite égouttez les morceaux de viande et séchez-les soigneusement. Déposez-les sur une feuille de papier-cuisson sans les faire se chevaucher et enfournez-les dans un four préchauffé à 80 ° C ou dans le déshydrateur à 70° C. Laissez les morceaux sécher environ 5 heures en les retournant de temps à autre. Rangez-les dans un bocal pour plusieurs mois ou dans un sac en papier pour une petite semaine.
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samedi, 23 février 2019
Filet de porc, chips de lard et maroilles de Nicolas Gouverneur, chef du P’tit Nicolas à Douai
« C’est eux qui goûtent et qui apprécient. »
Arrivé dans le Nord, à Douai, par hasard, à la recherche d’une affaire à reprendre, Nicolas Gouverneur ne voudrait plus en partir. « Les gens du Nord sont fidèles, sincères et ne font pas dans le superficiel » et tel est Nicolas. « Ici, dans mon resto, c’est comme si je recevais mes amis chez moi. Tous les jours, je fais mon tour de salle, je dis bonjour aux clients et ils aiment ça. » Il faut dire que ses clients, Nicolas les écoute beaucoup. « C’est eux qui goûtent et qui apprécient. Si on ne les revoit plus, c’est que ça ne va pas. » Mais pas de souci pour lui, ses clients viennent et reviennent en nombre !
Filet de porc, chips de lard et maroilles
Pour 6 personnes
Ingrédients : 900 g de filet mignon de porc, 12 fines tranches de lard fumé, 250 gr de maroilles, 2 ou 3 échalotes, du fond de veau, 8 baies de genièvre, 5 cl de genièvre, 500 g de pommes de terre, quelques champignons, 200 g de fèves surgelées et pelées, beurre, crème, sel et poivre, farine, œuf, chapelure
Préparation : 30 min – cuisson : 2 h 30 – coût : * - difficulté : **
Faites des chips de lard en faisant cuire les tranches au four, à 105° C, 2 heures sur du papier cuisson. Saisissez les morceaux de filet de porc dans une poêle et finissez la cuisson au four 10 minutes à 200°C. Pelez, ciselez les échalotes et faites-les suer au beurre. Flambez au genièvre et ajoutez un peu de fond de veau et les baies de genièvre. Faites réduire. Faites une purée avec les pommes de terre, ajoutez 50 g de beurre et 5 cuillères à soupe de crème. Ajoutez les champignons poêlés et les fèves concassées. Faites un boudin de purée et taillez-le en tronçons de 5 cm d’épaisseur. Mettez-les au congélateur pour qu’ils durcissent. Panez-les dans la farine, l’œuf et la chapelure et faites-les frire 5 minutes. Tranchez les morceaux de filets de porc, disposez-en 5 ou 6 par assiette, posez une tranche de maroilles dessus, passez au gril 5 minutes puis servez les assiettes avec les chips de lard.
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mardi, 19 février 2019
Mini-boulets aux champignons
Vin rouge, rosés des prés, ce sera parfait. Si vous ne trouvez pas de rosés des prés, le champignon de Paris fera bien votre affaire.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de viande de bœuf haché, 500 g de chair de porc, 1 oignon, 1 càc d’origan séché, 2 càs de chapelure fine, du thym, 1 œuf, 1 kg de champignons rosés des prés, 1 citron, 1 verre de vin rouge, un peu de matière grasse, sel et poivre.
Préparation : 20 min – cuisson : 1 h – coût : * - difficulté : * -ustensile : faitout
Mélangez viandes, chapelure, œuf, origan, sel et poivre. Formez des petites boulettes grosses comme des noix. Faites chauffer un peu de matière grasse dans la marmite et faites-y dorer les boulettes puis mettez-les de côté. Lavez et équeutez les champignons. Mettez-les entiers dans le faitout avec un peu de matière grasse. Ajoutez 1 branche de thym lavé, l’oignon pelé et ciselé et le jus de citron. Laissez le jus s’évaporer et remplacez par le vin.
Remettez les boulettes dans le faitout, couvrez-le et baissez la température. Laissez mijotez 30 minutes. Facultatif : liez la sauce avec un peu de crème liquide.
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lundi, 11 février 2019
Tourte aux poireaux
Ce sont des plats qui mettent en joie, ne trouvez-vous pas ? Simples, rustiques, savoureux, parfaitement de saison. Parfaits, quoi !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 125 g de farine, 50 g de beurre, 1 œuf, thym, poivre, 30 g de parmesan, 5 poireaux, 2 saucisses fumées, 2 pommes de terre.
Préparation : 30 min – cuisson : 1 h – cout : * - difficulté : * - ustensiles : 6 ramequins.
Faites fondre le beurre. Mélangez beurre, œuf entier, farine, thym, poivre et parmesan. Formez une boule et faites-la durcir au réfrigérateur.
Coupez les saucisses en dés et faites-les dorer dans un peu de beurre. Ajoutez les poireaux lavés et coupés en fines rondelles et les pommes de terre lavées et coupées aussi en petits morceaux. Allongez d’un grand verre d’eau, voire plus pour obtenir une belle sauce, couvrez et laissez cuire 30 minutes.
Préchauffez le four à 180 °C. Séparez la pâte en 6 parties et aplatissez-les au rouleau, répartissez poireaux et saucisses dans les ramequins, poivrez et recouvrez-les de pâte. Passez au four 30 minutes. Servez avec une salade.
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mardi, 05 février 2019
Tripes thiérachiennes
Allez viens, je t’emmène au vent, je t’emmène au dessus des gens et je voudrais que tu te rappelles, la Thiérache est éternelle.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1ère étape : 2 kg de tripes fraîches, 1 pied ou 1 os de veau, 1 gros oignon, thym, laurier, clous de girofle, sel, poivre en grains. 2nde étape : huile, 1 litre de cidre brut, 3 carottes, 2 gros oignons, 100 g de champignons séchés
Préparation : 30 min – cuisson : 2 h 30 – coût : * - difficulté : *
Coupez les tripes en carrés de 3 à 4 cm de côté. Déposez-les dans une grande marmite, ajoutez le pied ou l’os de veau, un oignon piqué de clous de girofle et laurier, quelques branches de thym frais, couvrez d’eau, salez et poivrez. Couvrez la cocotte et mettez-la à chauffer. Comptez 2 heures de cuisson pas trop forte. A la fin de la cuisson, enlevez le pied de veau, enlevez les morceaux de tripes et filtrez le jus de cuisson. Réservez. Faites chauffer un peu d’huile et faites dorer les tripes. Ajoutez oignons pelés et ciselés, carottes pelées et coupées en rondelles et champignons séchés. Videz la bouteille de cidre sur les tripes et complétez d’eau. Couvrez la cocotte et mettez à cuire 30 minutes. Rectifiez l’assaisonnement et servez les tripes avec une bonne purée de pommes de terre et de la moutarde.
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dimanche, 03 février 2019
Fleischnaka ou fleischschnaka
- « La Cocotte, j’ai des restes de pot-au-feu et je ne sais pas quoi en faire. Vous me conseillez quoi ? Quoi, vous pouvez répéter ? »
Il paraît qu’on reconnaît la bonne ménagère aux plats qu’elle prépare avec les restes d’un pot-au-feu. Vous avez besoin de reconnaissance ? Essayez donc les fleischnaka ! Présente sur toutes les cartes des fermes-auberges d’Alsace, cette recette au nom imprononçable faite avec du bœuf bouilli vous fera faire des économies et régalera tout le monde dans la maison. Prenez le temps de faire bien cuire ces rouleaux de viande et de les retourner souvent dans la poêle. Servez-les avec une scarole bien relevée et une sauce allongée au vin…d’Alsace, naturellement ! Fleischnaka, répétez après moi ce mot nouveau.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de restes de viande à pot-au-feu, 300 g de farine, 3 œufs, eau, 5 échalotes, 1 oignon, 2 gousses d’ail, ½ bouquet de persil plat, 1 litre de bouillon de pot-au-feu, 10 cl de vin blanc (Sylvaner ou Edelzwicker), beurre et huile, sel et poivre.
Préparation : 30 min – cuisson : 1 h – coût : * - difficulté : * - ustensile : hachoir à viande
Coupez la viande en morceaux et passez-les au hachoir. Faites fondre un peu de beurre et d’huile dans une poêle et faites-y dorer la viande. Ajoutez échalotes, oignon et ail pelés et ciselés et persil lavé et ciselé. Salez et poivrez. Ajoutez 20 cl de bouillon, couvrez et laissez mijoter 15 minutes. Dans le même temps, faites une pâte non collante avec la farine, les œufs et un peu d’eau. Etalez cette pâte en un grand rectangle et répartissez la viande dessus. Roulez-la comme un boudin et coupez des tranches de 2 cm dans celui-ci. Faites fondre beurre et huile dans une poêle et faites gonfler ces rouleaux de viande 45 minutes en les retournant souvent et en ajoutant le reste du bouillon en cours de cuisson. A la fin, allongez de 10 cl de vin blanc d’Alsace, faites réduire un peu la sauce et servez les fleischnaka nappés de sauce.
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mardi, 22 janvier 2019
Oignons farcis
Tous les goûts sont dans les merguez. Si vous les choisissez parfumées, elles seront parfumées. Epicées, elles seront épicées. Pimentées…
Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 oignons jaunes ou rouges, 6 merguez, 200 g de fromage de chèvre frais, huile d’olive, eau. Facultatif : coulis de tomates
Préparation : 30 min – cuisson : 45 min – coût : * - difficulté : **
Préchauffez le four à 180° C. Coupez la base des oignons pour qu’ils ne tombent pas dans le plat. Coupez les chapeaux. Pelez les oignons et videz-les délicatement avec une petite cuillère. Gardez un peu de « chair » d’oignons pour la cuisson. Nettoyez l’intérieur et retournez les oignons dans l’évier pour les égoutter. Enlevez la peau de chaque merguez. Mettez la viande dans un plat creux, ajoutez le fromage de chèvre frais et mélangez la viande à la main. Farcissez-en les oignons.
Huilez légèrement le plat à gratin, ajoutez la chair des oignons dans le fond et posez les oignons farcis dessus. Couvrez les oignons de leur chapeau, versez encore une fois un filet d’huile et enfournez d’abord 30 minutes. Puis baissez la température sur 150° C et laissez encore 15 à 20 minutes. Ajoutez de l’eau au besoin en cours de cuisson et/ou du coulis de tomates. Servez avec de la semoule, du riz ou du quinoa.
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dimanche, 20 janvier 2019
Poule au pot
Sur la photo, vous constaterez que le riz et la sauce blanche sont facultatifs. Mais quand on a un bon bouillon, pourquoi s’en priverait-on ?
« Si Dieu me donne encore de la vie, je ferai qu'il n'y a pas de laboureur en mon royaume qui n'ait moyen d'avoir une poule dans son pot », ainsi aurait parlé Henri IV. Autrement dit, après des temps de guerre et de disette, avec cette phrase aux accents empathiques, on montrait que le roi souhaitait richesse et prospérité à ses sujets. Belle phrase et beau plat, non ? Plat du Béarn où la poule peut être farcie ou pas, où tous les légumes de l’hiver ont leur place, où le riz peut se glisser sous des cuillères de sauce blanche, où le bouillon offre une multitude de recettes et plat qui réchauffe tous les ventres et les cœurs, ainsi est la poule au pot.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 belle poule un peu grasse, 1 morceau de bœuf à pot-au-feu, 4 poireaux, 4 pommes de terre, 4 carottes, 4 navets, oignon, clous de girofle, thym, laurier, 250 g de riz, 30 g de beurre et de farine, sel et poivre.
Préparation : 15 min – cuisson : 2 h – coût : * - difficulté : * - ustensile : marmite
Plongez la poule et le bœuf dans une grande marmite d’eau avec 1 oignon piqué de laurier et de clous de girofle, ajoutez sel et thym et mettez à bouillir 1 h 30. Baissez la température dès que l’eau bout.
Préparez les poireaux, épluchez et lavez les autres légumes et plongez-les dans le bouillon au bout de ce temps. Comptez 30 minutes pour la cuisson de ces légumes.
Faites un roux avec le beurre et la farine et versez quelques louches du bouillon pour faire la sauce blanche. Salez et poivrez et laissez épaissir quelques instants. Faites cuire le riz à part, dans du bouillon.
Enlevez la peau de la poule et coupez la volaille en morceaux plus ou moins gros.
Servez la poule avec le morceau de bœuf, les légumes et le riz et couvrez le riz de sauce blanche.
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mardi, 08 janvier 2019
Ravioles au chou
Dans toute la vallée, on louait le génie de la Cocotte et on disait gaiement « as-tu goûté ses ravioles au chou, boudiou ? »
Pour 6 personnes
Ingrédients : ¼ de chou blanc, 300 g de chair à saucisse, 200 g de farine type 65, 2 œufs, sel, poivre, ½ cuillère à café de graines de carvi, beurre, quelques champignons de Paris, crème liquide.
Préparation : 30 min – cuisson : 30 min – coût : * - ustensiles : rouleau à pâtisserie et moule à chausson de 12 cm de diamètre
Faites bouillir une casserole d’eau salée. Tranchez le chou très finement et ajoutez-le dans la casserole. Aux premiers bouillons, arrêtez la cuisson et laissez le chou ramollir.
Egouttez le chou et faites-le sauter dans un peu de beurre. Quand il est tendre, ajoutez la chair à saucisse, les champignons en lamelles, le carvi et assaisonnez.
Mélangez farine et œufs, ajoutez une pincée de sel et formez une boule bien dense. Au besoin ajoutez un peu d’eau ou d’huile.
Abaissez la pâte à ravioles en 12 cercles réguliers. Farcissez-les de pâte et refermez-les bien. Faites bouillir de l’eau dans un faitout et plongez-y les ravioles. Laissez-les cuire moins de 10 minutes. Servez-les avec un filet de crème liquide et une salade.
Ce samedi, rendez-vous au Furet du Nord de Coquelles, près de Calais à partir de 14 h, la Cocotte y sera pour dédicacer ses livres. Venez nombreux, il y en aura pour tout le monde !
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vendredi, 04 janvier 2019
Langues d’oiseaux bolo
Pour nous remettre des agapes des réveillons, voici une version grecque des pâtes à la bolognaise qui n’ont de Bologne que le nom.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de viande hachée de bœuf, huile d’olive, 2 gousses d’ail, 1 cuillère à soupe de concentré de tomate, eau, 400 g de pâtes langues d’oiseaux, sel, poivre, 150 g de pecorino ou de parmesan
Préparation : 15 min – cuisson : 45 min – coût : * - difficulté : * - ustensile : plat à gratin
Faites chauffer l’huile d’olive dans une sauteuse pour faire dorer la viande hachée. Quand elle a rendu son jus, ajoutez l’ail pelé et finement ciselé. Continuez avec la cuillère à soupe de concentré de tomate. Versez un gros litre d’eau, salez, poivrez et mélangez bien.
Ajoutez les langues d’oiseaux et couvrez la sauteuse. Baissez le feu et laissez cuire une dizaine de minutes. Vérifiez qu’il y a toujours assez d’eau. Au besoin, ajoutez-en. Quand les pâtes sont cuites (les langues d’oiseaux nécessitent 15 à 20 minutes de cuisson), préchauffez le four.
Répartissez les pâtes à la viande dans le plat à gratin. Couvrez le tout du fromage que vous avez choisi et enfournez dans un four préchauffé à 180° C pendant 20 à 25 minutes.
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samedi, 29 décembre 2018
Veau laqué à la bière brune aux petits légumes d’hiver de Fabien Pascal, Galibot à Lens
« J’adore le Nord et ses produits ! »
Avec des R dans la voix qui sentent bon le Sud-Ouest, Fabien Pascal le dit haut et fort, il est carrrrrément tombé amoureux du Nord. Le passé culturel et historique de notre région l’a ému. C’est sûrement pour ça qu’il œuvre désormais dans les cuisines du tout nouveau « Galibot », un restaurant magnifique qui prend ses aises dans un coron réhabilité, à deux pas du Louvre-Lens. Mêlant tradition et créativité, à l’image du lieu, Fabien s’occupe de tout dans le restaurant et fait exactement ce qu’il aime. « La cuisine que je ferai toute ma vie est traditionnelle mais légère, avec ma touche à moi. » On teste ?
Galibot, 2 rue La Bruyère, 62300 Lens, ici sur Facebook, là sur Internet, 03 66 98 10 41
Veau laqué à la bière brune aux petits légumes d’hiver
Pour 6 personnes
Ingrédients : 900 g de quasi de veau, 500 g de navets boule d’or, de rutabagas, panais et carottes, ail, thym, laurier, beurre, jus de citron, 3 càs de miel, 25 cl de bière brune, sel, poivre.
Préparation : 15 min – cuisson : 35 à 40 min – coût : ** - difficulté : *
Si les légumes ne sont pas bios, pelez-les. Coupez-les en quartiers tous de la même taille. Démarrez la cuisson au beurre, ajoutez ail, thym et laurier, salez. Faites-les colorer, déglacez-les au citron puis ajoutez 1 l d’eau. Couvrez-les d’un papier-cuisson et laissez cuire 20 à 25 minutes. Retirez-les au fur à et à mesure dès qu’ils sont cuits. Réservez au chaud.
Salez le quasi de veau coupé en gros dés. Faites fondre du beurre dans une autre poêle et faites-y dorer les morceaux de veau. Ajoutez du thym et laissez colorer la viande. Ajoutez 3 cuillères à soupe de miel et la bière. Laquez les morceaux de veau à feu doux en les couvrant en permanence de la sauce qui réduit et qui se caramélise. Poivrez en fin de cuisson et servez légumes et viande en les nappant de jus de cuisson.
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mardi, 25 décembre 2018
Conchiglioni en sauce blanche
Ces pâtes sont faites pour être farcies alors farcissons-les ! Farcissons-les gaiement de viande et couvrons-les joyeusement de sauce.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de conchiglioni, 500 g de chair à saucisse, ail, origan, pain dur, 15 cl de lait, piment en poudre, 40 g de beurre, 40 g de farine, eau, coulis de tomate, parmesan, sel, poivre.
Préparation : 30 min – cuisson : 50 min – coût : * - difficulté : *
Préchauffez le four à 180° C.
Faites fondre le beurre, ajoutez la farine en versant 1 gros litre d’eau petit à petit. Salez, poivrez, ajoutez une bonne pincée d’origan et du piment en poudre. Réservez.
Faites tremper 2 tartines de pain dur dans du lait. Puis ajoutez la viande, 1 gousse d’ail pelé et ciselé, une pincée d’origan, salez et poivrez et mélangez bien. Farcissez de ce mélange les conchiglioni.
Répartissez-les bien serrés dans un plat qui va au four. Il faut que toutes les pâtes touchent le fond du plat. Versez la sauce blanche et un peu de coulis de tomate de-ci, de-là. Parsemez de parmesan et enfournez pour 40 à 45 minutes.
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vendredi, 21 décembre 2018
Goulach vinach
Du goulach au vin ? De Tatabanya à Gyöngifa, de Nagykanizsa à Békéscsaba, dans toute la Hongrie, on adore ce plat.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 900 g de carbonnades de bœuf, huile, 3 gros oignons, 2 càs de concentré de tomates, 2 càs de paprika doux, beurre, farine, 20 cl de vin rouge de Bordeaux, ail, thym, marjolaine, sel, poivre, eau.
Préparation : 15 min – cuisson : 2 h 15 – coût : * - difficulté : * - ustensiles : cocotte en fonte et poêle
Pelez et ciselez les oignons. Faites chauffer un peu d’huile dans la cocotte et faites-les dorer légèrement. Laissez cuire à feu doux et à couvert 10 minutes. Ajoutez le concentré de tomates et le paprika, allongez de 50 cl d’eau et laissez mijoter. Pendant ce temps, découpez le bœuf en petits morceaux. Faites-les dorer dans la poêle dans un peu de beurre et d’huile. Quand ils sont bien dorés, pelez et pilez l’ail et ajoutez-le au bœuf. Saupoudrez d’une bonne cuillère à soupe de farine et ajoutez le vin. Laissez épaissir puis ajoutez le contenu de la poêle dans la cocotte. Ajoutez le thym, salez, poivrez et mélangez bien. Recouvrez la cocotte et laissez mijoter pendant 2 heures à feu tout doux. Au dernier moment, saupoudrez d’un peu de marjolaine séchée et servez avec un gratin de pâtes.
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lundi, 17 décembre 2018
Velours de courge
Si ça n’épate pas la galerie, la Cocotte n’y comprend plus rien. Enfin quoi, c’est beau, c’est chaud, c’est doux, c’est du nanan !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 petites courges style Jack be little, 100 g de lard fumé, 300 g de champignons de Paris un peu secs, 1 petit piment rouge, 3 pommes de terre, eau, 10 à 15 cl de crème liquide, sel, poivre.
Préparation : 20 min – cuisson : 30 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : mixeur plongeant ou blender et chinois
Coupez le haut des courges, débarrassez-vous des pépins et faites cuire les courges à la vapeur pendant 10 à 15 minutes. Enlevez le maximum de chair et réservez le tout. Faites cuire aussi les pommes de terre 20 minutes à la peau.
Taillez le lard en petits dés. Faites-les frire sans ajouter de matière grasse. Ajoutez les champignons coupés grossièrement, la chair des courges et le petit piment rouge. Salez et ajoutez 1 l d’eau. Faites bouillonner pendant 20 minutes puis passez le tout au mixeur ou au blender en enlevant le piment et en ajoutant les pommes de terre et la crème jusqu’à obtenir un beau velouté. Passez cette soupe au chinois si vous en avez un, poivrez et maintenez au chaud jusqu’au moment de la servir dans les courges bien évidées.
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mardi, 27 novembre 2018
Soupe de légumineuses au chorizo et la Cocotte en Haïti
Quand dans la touffeur du milieu de l’été, on dit à la Cocotte qu’elle est invitée par l’Alliance Française de Cap Haïtien en Haïti, au premier salon international et numérique du livre, la Cocotte prend ça pour une blague, elle répond « mais oui, bien sûr » et range dans un p’tit coin de sa tête cette invitation complètement surréaliste.
Quand en octobre, elle reçoit ses billets d’avion, elle fait moins la maligne. La Cocotte va devoir y aller et se débrouiller seule pour le voyage. Prendre le train, facile. Elle a fait ça toute sa jeunesse. Prendre l’avion, ça se complique un peu. Et quand il faut changer plusieurs fois d’avion, ça se complique encore plus.
Mais soit, la Cocotte est grande et la Cocotte y croit. La Cocotte y va !
Quand elle se perd dans l’aéroport, demande vingt fois son chemin, revient sur ses pas, s’aperçoit que les écrans d’information qu’on lui disait trouver sur son chemin, tous ces p…. d’écrans d’information ont disparu, elle s’en veut vraiment d’avoir répondu au message sus-cité.
Quand elle passe le check-in, dépose ses lourds bagages (les livres, ça pèse un certain poids), passe les vingt vérifications en douane, passeport dans une main et billet dans l’autre, jette ses bouteilles d’eau, enlève sa ceinture, range son passeport, ressort son passeport, retrouve son billet coincé dans la ceinture, dans la chaussure gauche, dans la chaussure droite, elle jure qu’on ne l’y prendra plus à accepter n’importe quelle invitation de qui que ce soit !Quand enfin elle s’assied dans le siège de l’aéroplane tant recherché, qu’elle souffle, décompresse, discute le bout de gras avec sa guadeloupéenne de voisine pendant 8000 km et qu’elle s’endort vite, elle est toujours et plus que jamais prise de gros doutes et elle rêve de détourner l’avion.
Quand elle arrive chez l’ambassadeur, entourée d’autres auteurs qu’elle connaît de vue (mais pas eux), PPDA, Marie Darrieussecq, Jean-Paul Hirsch… d’autres qu’elle ne connaît même pas encore, Bofane In-Koli, Florence Tsagué, Dominique de Loppinot, Chloé Savoie-Bernard ou encore Sylvestre Bouquet, elle se demande bien de quoi elle va pouvoir parler avec cet aréopage de gens brillants et une grosse impression d’erreur de casting qui l’étreint depuis quelque temps l’étreint plus encore.
Quand elle traverse Port au Prince en suivant des tap-tap brinquebalants, à la lumière rare des lampadaires étiques, qu’elle découvre avec effroi que les traces du tremblement de terre de 2010 sont encore très, très, très visibles, qu’elle entrevoit des petites échoppes de bric et de broc, des maisons d’habitation chancelantes éclairées à la flamme capricieuse des bougies frêles et fragiles, qu’elle voit des gens qui tentent de vivre, qui tentent de survivre, elle se demande ce qu’elle est venue faire dans cette galère.
Mais elle y est, elle va s’y faire, elle doit s’y faire !Quand par curiosité elle assiste à une conférence de Marie Darrieussecq, femme brillante et pertinente, femme intelligente et indépendante, femme au rire clair et décidé, devant un parterre de jeunes filles du collège Simone de Beauvoir de Cap Haïtien l’écoutant bouche bée disserter littérature et féminisme, elle se dit que finalement elle a peut-être bien fait de répondre oui à la première question (voir ci-dessus).
Quand elle est invitée à un spectacle de danse, qu’elle en apprend plus sur l’histoire tragique de ce petit pays jamais épargné par quelqu’avanie ou calamité que ce soit, à travers une chorégraphie jeune, gracile et décoiffante d’une compagnie nommée HDA (Haïti Danse Art), quand elle entend des percussionnistes fous taper sur des tam-tam pendant plus d’une heure sans discontinuer, elle se dit qu’elle a été bien inspirée de ne pas hésiter au mois d’août.
Quand elle cuisine tout simplement dans de beaux restaurants (Café Tap Tap et Restaurant Lolo) et qu’elle s’éclate avec des cuisiniers dont les sourires n’ont d’égal que leur gentillesse, quand elle entre dans une salle de classe de l'Institut Sacré-Cœur du Cap-Haïtien, que 100 filles et 3 ou 4 garçons tous en uniforme se lèvent de concert et l’accueillent d’un tonitruant « Bienvenue Madame Cocotte », qu’elle cuisine avec eux, sur des braseros géants, un plat de son Nord à elle, adapté aux tropiques, son poulet à la bière Prestige (la bière du cru), quand elle entend avec délice et en créole, la recette du rhum-punch déclamée par le professeur de cocktailde l’établissement, qu’elle répond aux questions curieuses et fournies des étudiants, elle se dit encore une fois qu’elle a bien fait de répondre, oui, oui et oui !
Quand enfin elle remercie son hôte, Monsieur Compan, le directeur général de lAlliance Française de Cap Haïtien, (Monsieur Compan dont le nom doit venir à coup sûr du latin companio, celui qui partage le pain, le compagnon, le copain…) de lui avoir fait vivre un moment aussi indicible que surréaliste, elle décide à ce moment précis qu’elle lui vouera une reconnaissance éternelle, qu’elle bénira son nom, celui de ses descendants, d'un de ses assistants qui s’appellent Valentin et de Chantal Laroche, présidente de l'Alliance Française du Cap Haïtien et de tous ses représentants et que dorénavant elle répondra toujours oui à n’importe quelle invitation dans n’importe quel coin du monde. Oui, oui, oui, la Cocotte dira oui !
La recette
L’hiver pointe son nez et par conséquent les bonnes soupes. En voici une pleine de bonnes choses pour vous réchauffer.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 50 g de lentilles brunes, 50 g de lentilles corail, 50 g de pois cassés, 50 g de haricots coco, 50 g de petits lingots, 3 chorizos à faire cuire, 2 oignons, 2 gousses d’ail, 1 morceau de couenne de lard fumé, cumin en poudre, laurier, piment rouge sec, sel, thym, 1 carotte, 1 pomme de terre, un peu de chou vert, huile.
Préparation : 30 min – cuisson : 2 h – coût : * - difficulté : *
Lavez toutes les légumineuses et plongez-les 24 heures dans de l’eau froide renouvelée de temps en temps. Faites chauffer un peu d’huile dans un grand faitout. Pelez et ciselez oignons et ail et faites-les dorer dans l’huile. Coupez les chorizos en rondelles et ajoutez-les au faitout avec la couenne de lard. Ajoutez thym, laurier, cumin, piment rouge et un peu de sel. Faites revenir 5 min. Ajoutez les légumineuses égouttées, couvrez de 2 litres d’eau et laissez cuire 1 h 30 à feu moyen. Pelez pomme de terre et carotte, coupez-les en très petits dés. Lavez quelques feuilles de chou vert, enlevez la côte centrale et détaillez-le en lamelles. Ajoutez au faitout et laissez cuire encore 20 à 30 minutes. Enlevez les aromates et la couenne de lard et servez avec du bon pain de campagne grillé.
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vendredi, 23 novembre 2018
Gratin de boudin au potiron la Cocotte au salon du livre de Loos
Si vous n'avez rien à faire ce samedi, laissez vous tenter par l'invitation de la Cocotte et venez à la 16ème édition du salon du livre de Loos. Vous ne serez pas déçus. Non seulement y'a la Cocotte toute la journée mais il y aura avec elle une foultitude d'auteurs divers et variés que les pauvres mains de la Cocotte ne peuvent citer dans ce petit post si elle veut garder un peu de force pour dédicacer ses livres. Tous les livres du salon trouveront à coup sûr leur place sous vos arbres de Noël. Venez, vous ne le regretterez pas !
Le plus dur dans cette recette est de peler le boudin. Entaillez-le tout du long et enlevez délicatement la peau. Je sais que vous pouvez le faire.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 gros kg de potiron, 4 boudins blancs, huile, gros sel, crème liquide, 150 g de fromage râpé (gruyère ou parmesan), quelques noix, curcuma, poivre, 20 cl de bouillon.
Préparation : 15 min – cuisson : 45 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : hachoir et plat à gratin
Enlevez la peau des boudins, passez la chair au hachoir et ajoutez du bouillon pour avoir une belle crème. Réservez. Broyez les noix, récupérez les cerneaux et coupez-les grossièrement.
Pelez et épépinez le morceau de potiron, coupez-le en petits morceaux et faites-les cuire à la vapeur 20 minutes avec un peu de gros sel. Egouttez-les, faites-les fondre dans un peu d’huile et laissez le jus s’évaporer. Ajoutez une pincée de curcuma et 10 cl de crème liquide. Continuez avec 100 g de fromage râpé. Préchauffez le four à 180° C.
Mélangez boudin et potiron, salez et poivrez et versez dans le plat à gratin. Parsemez de cerneaux de noix grossièrement cassés, saupoudrez du reste de fromage râpé et passez au four 30 minutes.
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mardi, 30 octobre 2018
Chevreuil Cocotte
Utilisez autant que possible des herbes fraîches, bien plus riches en goût et laissez cuire au four tout doucement. Vous allez adorer !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 beau cuissot de chevreuil, 1 litre de vin rouge bien corsé, poivre en grains, thym, graisse d’oie, sauge, origan, romarin, laurier, ail, oignon, farine, sel et eau.
Préparation : 20 min + Marinade de 3 jours – cuisson : 5 h – coût : ** - difficulté : * - ustensile : grande cocotte en fonte
Mettez le cuissot dans la cocotte, versez par-dessus le vin et ajustez avec de l’eau pour qu’il soit couvert. Ajoutez poivre et thym. Recouvrez la cocotte et laissez mariner 3 jours dans un endroit frais. Retournez le cuissot régulièrement.
Préchauffez le four à 180°C. Réservez viande et jus dans un grand plat et faites chauffer 2 càs de graisse d’oie dans la cocotte en fonte. Ajoutez le cuissot, farinez légèrement, faites dorer quelques instants et versez 4 louches de jus de marinade dessus. Ajoutez sauge, origan, romarin et laurier, 2 gousses d’ail et 1 oignon pelés et salez un peu. Enfournez 1 heure et baissez progressivement pour arriver à 80/90°C. Laissez cuire 4 heures en arrosant régulièrement le cuissot avec le jus de la marinade et en le retournant tout aussi régulièrement. Servez-le avec des tagliatelles, du riz ou de la polenta.
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dimanche, 28 octobre 2018
Croque-monsieur à l’ancienne
Ne lésinez pas sur la qualité des produits que vous choisirez. Le meilleur pain, le meilleur jambon, le meilleur fromage, rien que ça !
Un des plats-phare des brasseries parisiennes, le croque-monsieur est né dans un petit bistrot de la capitale au début du siècle dernier. Pour les nuls en cuisine et ceux qui n’ont pas le temps, parfois ils vont de pair, ce sandwich aussi rapide à faire qu’à dévorer ouvre grandes les portes à votre imagination. Jambon cru, jambon braisé, saucisson, salami, gruyère, maroilles, mimolette…, tout ce que vous avez de meilleur dans le frigo se plaira dans le croque. Un impératif toutefois, procurez-vous un fer à croque-monsieur comme celui de nos grands-mères. Il obéit au doigt et à l’œil et se culotte avec le temps. Ça n’a pas de prix !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 12 tranches de pain de mie ou pain-platine, 3 tranches épaisses de porchetta (rôti de cochon de lait italien aux herbes), 150 g de fromage italien Montasio (ou gruyère, emmental, gouda…), beurre.
Préparation :30 min – cuisson : 2 minutes 30 par croque-monsieur – coût : * - difficulté : * - ustensiles : fer à croque-monsieur, râpe.
Faites chauffer le fer à croque-monsieur sur le gaz. Beurrez légèrement les 12 tranches de pain. Dégraissez le jambon et coupez les tranches en deux. Râpez le fromage. Du côté non beurré des tartines, déposez un peu de fromage râpé, une demie tranche de jambon pliée en deux, déposez à nouveau du fromage et fermez avec la seconde tartine, beurre sur le dessus. Déposez ce croque dans le fer, posez le fer sur le feu et baissez la température presqu’au minimum. Comptez 1 minute 20 à 1 minute 30 puis retournez le fer sur le feu et laissez encore le même temps. Faites tous les croque-monsieur de la même façon et maintenez-les au chaud. Préparez-vous à vous régaler.
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