lundi, 07 mars 2011

Frittata à la feta

frittata, feta, omelette, épinardsVoici poindre une nouvelle journée internationale de la femme. Si certaines célébrations disparaissent au fil des ans, celle-ci a de longues années devant elle. La Cocotte vous le dit : Y'a du boulot encore pour un bon bout de temps.
Une enquête récente a montré qu'en période de crise, les hommes trouvent normal qu'on privilégie leur emploi plutôt que celui des femmes. Autrement dit, la femme peut rester au chômage et l'homme peut travailler.
Cet état de fait semble s'appliquer même au plus haut niveau de l'état. Voyez MAM et son chéri. Qui est parti ? Qui est resté ?
Certains sociologues nous disent que lorsqu'une profession se féminise, elle est dévalorisée par les hommes. Ça a été le cas des enseignants, puis des journalistes et maintenant des médecins, des avocats, des architectes... Ce n'est plus assez bien pour ces messieurs.
Chez les journalistes, il y a plus de femmes qu'avant mais les inégalités hommes-femmes perdurent. Les femmes sont plus concernées par les emplois précaires.
Chez les médecins, les motivations des femmes et des hommes sont différentes. Quand la femme choisit cette profession par goût des relations humaines, l'homme voit rémunération et qualité de vie.
Dans les cabinets d'avocats, les femmes collaboratrices sont majoritaires mais les associées ne  représentent que 20 % !
Dans les écoles d'architecture, on comptait 15 % de femmes en 1975. Désormais on arrive à presque 50 %. Mais lorsqu'elles travaillent, elles sont souvent dans l'ombre d'un homme ou dans l'administration publique, donc dans un emploi salarié.
Et on pourrait faire des comparatifs dans toutes les professions. Et par la force des choses, toutes les professions se sont féminisées !
Énervant, non ? Comme la Cocotte le disait au début, la route sera longue, surtout quand on voit d'où l'on vient !
Amusez-vous à lire plutôt le document envoyé par Flo, une amie professeure de la Cocotte. Voyez comment on formait les cadres et les contremaîtres, des hommes bien évidemment, dans les usines de la ville de Fourmies (Nord), il y a un demi-siècle.
Les femmes, ce sont les hommes qui en parlent le mieux !
« Certains métiers conviennent spécialement aux femmes. La femme a des possibilités d’adaptation beaucoup plus grandes que l’homme.
Elle peut faire un travail fastidieux car elle pense à autre chose.
Elle n’aime pas changer de travail. Elle est susceptible et a une tendance à la  flatterie et à la coquetterie.
Ses difficultés sont souvent imaginaires car elle a besoin qu’on s’occupe d’elle.
Il faut lui expliquer le travail à faire et non le pourquoi.
Dans un atelier féminin, prendre plus de mesures générales que de mesures particulières.
L’absentéisme des femmes est plus important que celui des hommes. Le commandement de la femme est souvent empreint de favoritisme. La femme qui travaille fait deux journées. ( ??? pas d'explication !)
Nécessité d’un enseignement ménager pour les jeunes filles. Il faut rendre à la femme le goût de la vie familiale.
Il faut tendre à la mise au point du travail à mi-temps.
Pour commander les femmes, il faut : Être correct, ne jamais favoriser ni avoir l’air d’en favoriser une, être très ferme, leur donner l’impression qu’on s’occupe d’elles, surveiller son langage en parlant ou en commandant...
« La psychologie de la femme au travail », cours du Centre de perfectionnement des cadres et des agents de maîtrise de la région de Fourmies, 1960.

Juste pour le fun, un p'tit lien :

http://viedemeuf.blogspot.com/

Et une p'tite recette :

frittata, feta, omelette, épinards, journée internationale de la femmeFrittata à la feta

En italien, omelette se dit frittata. En italien, délicieuse se dit deliziosa. Frittata deliziosa... ça y est, la Cocotte parle italien !

Pour 6 personnes

Ingrédients : 600 g d'épinards, 1 gousse d'ail, 1 càs d'huile d'olive, 250 g de féta, une poignée de feuilles de menthe fraîche, 6 œufs, sel et poivre, 1 noix de beurre.

Préparation : 10 mn – Cuisson : 20 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : poêle anti-adhésive

Équeutez et lavez très soigneusement les feuilles d'épinards. Faites chauffer l'huile dans une sauteuse. Quand elle est chaude, faites revenir les épinards. Épluchez et ciselez la gousse d'ail et ajoutez-la aux épinards en cours de cuisson. Mélangez souvent. L'eau doit s'évaporer. En dix minutes, les épinards devraient être cuits. Laissez refroidir.

Dans un plat creux, battez les œufs en omelette, ajoutez la féta grossièrement émiettée, la menthe ciselée, le sel et le poivre. Terminez par les épinards refroidis. Mélangez bien.

Faites fondre une noix de beurre dans la poêle et versez-y votre frittata. Laissez-la dorer 7 à 8 minutes. Ne retournez pas cette grosse omelette toute verte. Elle est cuite quand ce n'est plus « baveux » sur le dessus. Servez votre frittata avec une belle salade.

Simplissima !

07.03.2011

mardi, 01 février 2011

Pommes Barcelone

pommes de terre, chorizoC'est le plat de paresseux par excellence. Pas de graisse, pas de sel, pas de poivre à ajouter. Il suffit de couper quelques ingrédients et d'attendre. Vous avez bien 20 minutes ?

Pour 6 personnes

Ingrédients : 1 chorizo fort, 1 kg 5 de pommes de terre type Charlotte, 2 oignons, 1 citron confit, quelques feuilles de coriandre.

Préparation : 5 mn – Cuisson : 20 à 25 mn – Coût : * - Difficulté : *

Découpez le chorizo en dés ou en rondelles. Faites-les cuire dans une poêle anti-adhésive bien chaude. Le gras présent dans le chorizo va sortir et servira pour le reste de la recette. Épluchez les pommes de terre, lavez-les et coupez-les en quatre. Ajoutez-les au chorizo. Épluchez les oignons et détaillez-les en rondelles. Ajoutez-les également au chorizo. Versez un peu d'eau et laissez mijoter jusqu'à ce que les pommes de terre se laissent transpercer facilement avec la lame d'un couteau. Coupez le citron confit en quartiers et disposez-les sur le plat. Saupoudrez de coriandre et servez aussitôt.

Conseil : Réalisez vous-même vos citrons confits. Choisissez-les bio, sans traitement. Lavez-les, coupez-les en croix sur le dessus, arrêtez-vous à 2 cm du bas et bourrez-les de gros sel. Mettez-les dans un pot en les serrant bien. C'est tout ! Fermez les pots, rangez-les à la cave ou dans un placard et attendez 1 mois avant de les consommer.

01.02.2011

dimanche, 30 janvier 2011

Porc Cocotte aux olives

 

rôti, porc, olivesAh dimanche..., se réveiller à 10 h, se faire servir un petit café au lit, se lever tard, traîner en pyjamas, cuisiner un petit rôti puis ne plus rien faire. Ah dimanche...

Pour 6 personnes

Ingrédients : 1 rôti de porc, 1 cuillère à soupe de moutarde, 1 cuillère à soupe d'huile, 1 tête d'ail, 20 olives à la grecque dénoyautées, sel, poivre, 1 pincée d'origan, un peu de crème pour lier la sauce.

Préparation : 5 mn - Cuisson : 1 h 15 – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile cocotte en fonte qui va au four et mixeur.

Préchauffez le four à 180°c (th 6). Faites chauffer l'huile dans la cocotte. Badigeonnez le rôti de moutarde et faites-le dorer de tous côtés dans l'huile chaude. Épluchez la moitié des gousses d'ail, ciselez-les finement et ajoutez-les à la cocotte. Ajoutez également au rôti les gousses non-épluchées.

Continuez avec les olives. Salez et poivrez. Mouillez avec 25 cl d'eau. Couvrez et mettez au four pour 1 h. Vérifiez de temps en temps s'il y a toujours assez de liquide.

En fin de cuisson, mettez de côté le rôti et les gousses d'ail non-épluchées. Passez la sauce au mixeur, allongez avec un peu de crème liquide, ajoutez l'origan, faites chauffer 2 mn et rectifiez l'assaisonnement.

Découpez le rôti, servez-le entouré des gousses d'ail à étaler sur du pain frais et de la sauce. Accompagnez votre rôti de tagliatelle ou de riz.

30.01.2011

jeudi, 23 décembre 2010

Lasagnes au jambon

Lasagnes de jambon.jpg

A Noël, les Italiens se régalent de lasagnes ou de pâtes farcies aux légumes ou à la viande. Et si on faisait comme eux ? Buon Natale*!

Pour 6 personnes

Ingrédients : 10 à 15 plaques de lasagnes, 12 fines tranches de bon jambon blanc, 50 g de beurre, 4 cuil à s de farine, +/-1 l de lait, 1 branchette de thym, 1 pincée d'origan, sel, poivre, 100 g de parmesan râpé, 100 g de gorgonzola.

Préparation : 10 mn – Cuisson : 10 + 30 mn – Coût : * - Difficulté : *

Préchauffez le four à 150°c (th. 5). Faites fondre le beurre dans une casserole, ajoutez la farine et faites une béchamel en ajoutant le lait petit à petit. Ajoutez le parmesan râpé et veillez à ce que la sauce soit relativement liquide. Parfumez la sauce de thym et d'origan. Salez et poivrez.

Dans un grand plat qui va au four, versez un peu d'huile d'olive et du lait dans le fond puis posez une première couche de plaques de lasagnes. Recouvrez-les de jambon dégraissé et versez la sauce béchamel par dessus. Recommencez l'opération jusqu'à épuisement des plaques. Terminez par une couche de sauce. Émiettez le gorgonzola sur la sauce. Vous pouvez ajouter un peu de parmesan. Et passez à four chaud pendant 30 minutes. Vos lasagnes seront cuites quand la lame d'un couteau passera facilement à travers.

*Joyeux Noël !

23.12.2010

jeudi, 02 décembre 2010

Oh la boulette !

 

Boulettes câpres et parmesan.jpgDepuis bientôt 8 ans, consciencieusement, avec une régularité quasi-métronomique, la Cocotte fait son marché le samedi matin dans sa petite ville. Avec son panier rose à roulettes toujours et sa copine Viviane la plupart du temps, elle arpente les allées vers ses petits producteurs préférés.

Voilà 15 jours de ça, toutes les deux font une première halte chez la boulangère, portrait craché de Simone Signoret et qui fait des baguettes trop cuites pour lesquelles se battent souvent les deux sus-citées. « Ce s'ra quoi pour vous aujourd'hui ? Dit la mitronne aux deux dames. « Ben, une grosse baguette ! » répond la Cocotte. « Allez-y, vous pouvez la prendre...la grosse ! » « Euh, vous parlez de la baguette ou de moi ? » demande la Cocotte un brin amusée, alors qu'elle entend Viviane glousser dans son dos... La boulangère, moins bonne actrice que Simone Signoret, donne immédiatement à son visage, une teinte vermillon et se confond en excuses. Quelques instants plus tard, les deux chipies s'arrêtent devant le p'tit camion de David, le boucher, là où toutes les dames ou presque ont un bonnet, des cheveux gris par dessous et mesurent 1 m 60, sauf la Cocotte qui n'a ni bonnet ni ne mesure 1 m 60 et sa copine qui n'a ni bonnet ni cheveux gris.

« Tiens, bonjour Mesdames, ce s'ra quoi pour vous, la Cocotte ? »

« Euh, j'mangerais bien de l'andouille.... »

« Oh, désolé, y'en a pas aujourd'hui mais j'peux en vous en commander et j'vous appelerai quand elle sera prête. J'vais prendre votre numéro de téléphone. »

Sur ce, David ouvre son carnet de commande, écrit le nom et le numéro de téléphone de la Cocotte et juste à côté, le mot andouille, en toutes lettres, bien grandes, bien visibles.

Dérechef la Cocotte lui fait remarquer ce qu'il vient de faire. David, même pas rouge, devant son parterre de p'tites à bonnets et cheveux gris, dit tout simplement « Oh la boulette ! »

En l'espace de cinq minutes, la Cocotte s'est fait traitée de grosse andouille. Sympas, les gens du marché...vraiment sympas !

Et sa copine, derrière elle, toujours à glousser. Sympas, les copines, vraiment sympas !

Deux boulettes pour la Cocotte, gratuites et bien envoyées. Sympas, les boulettes, vraiment sympas !

Boulettes câpres et parmesan

Attention, il y a boulettes et boulettes ! Celles-ci, c'est du nanan. Fondantes, parfumées, subtilement acidulées... La Cocotte vous prévient, vous allez craquer !

P1180289.jpgPour 6 personnes

Ingrédients : 400 g de hachis de bœuf, 400 g de chair à saucisse, 100 g de parmesan râpé, 100 g de câpres au vinaigre, un peu de mie de pain rassis, 10 cl de lait, 1 œuf, 1 gousse d'ail, 1 bonne pincée d'origan en poudre, sel, poivre, 2 cuil. à soupe de farine, un peu d'huile d'olive, 20 cl d'eau, 10 cl de jus de citron, coulis de tomates (facultatif)

Préparation : 10 mn – Cuisson : 30 mn – Coût : * - Difficulté : *

Faites tremper 10 mn la mie de pain émiettée dans le lait. Dans un saladier, mélangez les deux viandes. Ajoutez le parmesan, les câpres égouttées, l'ail finement ciselé, l'œuf battu, l'origan, le sel et le poivre. Mélangez intimement. Égouttez la mie de pain et ajoutez-la au mélange. Terminez par la farine. Mélangez à nouveau. Puis formez des boulettes grosses comme une noix.

Dans une grande poêle, faites chauffer l'huile. Quand elle est chaude, déposez les boulettes. Laissez cuire 10 mn sur un côté puis retournez-les.

Baissez le feu, couvrez la poêle et laissez cuire 15 mn. Ajoutez l'eau. La farine présente dans les boulettes épaissira la sauce. Mélangez un peu. En fin de cuisson, ajoutez le jus de citron, mélangez encore à la cuillère en bois en ajoutant le coulis de tomates.

Servez avec des pâtes ou une salade de roquette.

02.12.2010

samedi, 09 octobre 2010

Caponata simplissima

 

P1210936.JPGLa vengeance est un plat qui se mange froid, la caponata aussi. Mais à la différence de la vengeance qui peut mettre des jours, des mois, des années à se préparer, la caponata se cuisine en un rien de temps.

La caponata est une entrée sicilenne à base d'aubergines, olives, céleri, câpres... Cet antipasto tire son nom d'un poisson cher que seule l'aristocratie pouvait acheter. Le peuple, lui, remplaçait ce poisson par l'aubergine qui était nettement moins chère.

Enfin, c'est ce qu'on raconte dans les chaumières de Sicile.

Ceux qui disent que ça vient d'Al Capone vont avoir des problèmes. Oh, la, la !

En Madone débordante d'humanité, la Cocotte vous propose une version simplifiée.

 

Il vous faut :

Une belle aubergine sicilienne, si vous cherchez bien , vous en trouverez encore chez votre maraîcher.

Une bonne lichette d'huile d'olive

20 cl de coulis de tomates

2 cuillères à soupe de câpres

10 olives noires (pas grecques)

sel, poivre

origan

un peu de parmesan pour servir

 

P1210853b.jpgLavez l'aubergine, détaillez-la en gros cubes et faites-les dessaler quelques minutes en les saupoudrant de gros sel. Rincez-les.

Dans une poêle, faites chauffer l'huile, ajoutez les cubes d'aubergine, faites dorer. Couvrez la poêle pour que la condensation retombe sur les légumes. Mais ne laissez pas brûler ! Au bout de 5 minutes, ajoutez l'ail ciselé, les câpres, les olives et couvrez de coulis de tomates. Salez et poivrez et saupoudrez d'origan. Laissez cuire à feu doux pendant 10 minutes. Il faut que les cubes d'aubergine soient tendres et bien imprégnés de sauce tomate.

Laissez refroidir. Au moment de servir, couvrez de parmesan et invitez vos vrais amis....pas les traitres !

jeudi, 07 octobre 2010

Petit potage poivron-anchois

P1210966b.jpgUn certain Meyer dit que la meilleure des publicités est un bon produit. C'est vrai, non ? Un produit qui a toutes les qualités n'a pas besoin qu'on déploie des trésors de communication pour le vendre. Il se vend tout seul !

A la télé, dernièrement, la Cocotte entendait vanter les pouvoirs d'un rouge à lèvres tenant 24 heures. Quelques jours avant, une bombe montrait fièrement ses aisselles pour louer les mérites d'un déodorant qui tient 48 heures !

Waouh ! Mais elle fait quoi de ses jours et nuits cette fille ? Elle ne doit pas parler, pas manger, pas dormir (sinon, elle en met partout sur l'oreiller !), elle ne doit pas bouger d'un poil pour éviter le moindre mouvement ! A ce train-là, elle peut porter des chaussettes résistant 72 heures, voire plus !

Pauvre fille, le mot potiche n'a jamais été aussi bien employé.

Pour la nourriture, c'est pareil. Il faut bien trouver le moyen de vendre une marchandise médiocre.

Ainsi la Cocotte a-t-elle acheté, sans faire attention, de la mozzarella « spécial cuisine » !

Ça veut dire quoi, de la mozzarella « spécial cuisine » ? La Cocotte ne savait pas qu'on pouvait faire autre chose qu'étaler ce fromage sur des pizzas ou sur des pâtes. A-t-il des propriétés purifiantes ? Dans ce cas, y a-t-il de la mozzarella « spécial salle de bain » ? Doit-on se l'appliquer en onguent tous les matins ? Lutte-t-il contre les acariens ? Dans ce cas, peut-on l'utiliser sur la literie ? Par bonheur, serait-il recommandé pour lustrer les carrosseries ? Trouve-t-on un rayon fromage dans les concessions automobiles ?

La Cocotte testera et vous tiendra au courant. En attendant, pas de mozzarella mais du fromage frais.

 

047.JPGPetit potage poivrons-anchois... à servir en antipasti.

Il vous faut pour 6 personnes

1 petit poivron par personne

6 anchois

100 gr de fromage frais type Saint-Mor...

2 cuillères à soupe de câpres

poivre

Lavez vos petits poivrons, coupez-leur la tête mais gardez-la et enlevez les graines.

Emballez vos légumes, tête et corps, dans une feuille de papier aluminium et déposez ce paquet dans un four chaud pendant 10 minutes.

Pendant ce temps, passez les anchois sous l'eau pour les débarrasser du sel. Mixez tous les ingrédients finement et n'oubliez pas le poivre. Il faut obtenir un mélange un peu liquide, j'ai bien dit un peu.

Au besoin, ajoutez une goutte de lait.

Versez ce potage méditerranéen dans vos mini-poivrons. Déposez ces mini-poivrons dans de jolis mini-plats et servez avec une mini-cuillère.

C'est maxi-bon !

lundi, 26 juillet 2010

Des piadine

P1010707.jpgAh, les piadine ! A la simple évocation de ce mot, la cocotte en connaît qui en bavent déjà.
Les piadine, vous connaissez ?
C'est une recette qui vient d'Italie et plus précisément d'Emilie-Romagne.
Cette région se trouve entre la Lombardie et la Vénétie au nord et la Toscane et les Marches au sud.
La ville principale est Bologne.
Or donc, la piadine, appelée Piè par les autochtones romagnoles, est préparée dans des petits kiosques le long des routes. Ces kiosques ont des couleurs imposées qui rappellent celles des parasols installés sur les plages de la Riviera.
La piadine est une galette faite de farine, d'eau et de saindoux, qu'on farcit de plein de bonnes choses comme de la roquette, de la coppa, du fromage, etc...
Il y en a même qui la tartinent de Nutella !
Quand vient l'été et avec lui, la roquette et les tomates rouges et pleines de goût, la Cocotte en fait et en refait, sans jamais se lasser ni lasser les autres. C'est un plat complet qu'on remplit suivant ses envies. Il faut juste avoir les bons produits.

Il vous faut :
pour une dizaine de piadine
500 g de farine
un peu d'eau tiède (25 cl)
un peu de sel
un peu de saindoux ou du beurre mou (50 g) ou de l'huile d'olive
un peu de levure

P1010715.jpgVous mélangez tout ça pour faire comme une pâte à pain. Vous laissez reposer pendant 30 minutes.
Puis vous faites des petites boules  que vous aplatissez au rouleau à pâtisserie pour en faire un disque de 25 cm environ.
Vous faites chauffer sur le feu une plaque en fonte et vous faites cuire vos piadine les unes après les autres. Une fois cuites, vous les couvrez pour éviter qu'elles sèchent.
Il ne faut pas plus de 2 ou 3 minutes pour les faire cuire.

Au moment de servir, vous les faites réchauffer un peu sur la plaque.
Et vous farcissez la moitié de la piadine de salade, style roquette, de rondelles de tomate, de coppa, de fromage type Mozzarella, de feuilles de basilic tout frais... Vous déposez un filet d'huile d'olive et vous fermez votre galette comme un livre, comme une demi-lune !
Et vous croquez à pleines dents dans ces galettes à tomber.

Si vous êtes paresseux, sachez qu'on peut en trouver des toutes-faites dans les bonnes épiceries italiennes mais aussi chez un hard-discounter allemand dont le nom commence et finit par L.
Chez ce « soldeur » teuton, elles sont moins bonnes que celles que vous ferez mais la Cocotte comprend les paresseux.

samedi, 10 juillet 2010

Zucchini lasagna

P1190246b.jpgSi vous avez deux secondes ou un tout petit peu plus, voici une fois de plus, une recette avec des courgettes.

C'est la saison alors on en profite.

Il vous faut :

2 courgettes

500 gr de chair à saucisse ou 250 gr de chair à saucisse et 250 gr de boeuf

Ou mélange boeuf-mouton ou que du boeuf...

1 oignon

1 gousse d'ail

des feuilles de menthe

1 oeuf

du fromage tur, du Beyaz peynir ou de la feta

des tomates

Un peu d'huile d'olive

Sel et poivre

 

Lavez les courgettes, coupez-les en rondelles. Faites de même pour les tomates.

Dans un saladier, mélangez la viande choisie, l'oignon et l'ail émincé, l'oeuf et la menthe. Salez et poivrez.

Puis dans un moule à cake ou des petits moules, versez un filet d'huile, déposez une première couche de courgettes puis les tomates, puis la viande, puis une fois fois courgettes et tomates et terminez par des tranches fines de fromage turc.

Passez à four chaud à 170°c pendant 25 à 30 minutes. Dégustez chaud avec un peu de semoule ou froid avec de la salade.

mardi, 22 juin 2010

Riz pois-carottes à la Cathy

collage2.jpgA quel âge devient-on un homme, un vrai, un tatoué ?

Certains pensent qu'on est homme, le jour où on a son premier couteau, le jour où on arrive à faire pipi debout, le jour où on allume son premier barbecue, le jour où on retient l'anniversaire de sa mère...

D'autres disent à leur fils, tu seras un homme si tu peux être dur sans jamais être en rage, si tu peux être brave et jamais imprudent, si tu sais être sage, sans être moral ni pédant,

D'autres encore leur disent qu'il suffit de sauter dans leur slip pour être un homme.

Est-il vrai que, si à 50 ans, on n'a pas de Rolex, on a raté sa vie ?

Est-ce qu'on rate sa vie quand on ne devient pas un homme ?

Et chez une femme, quelles sont les grandes étapes qui feront d'elle une vraie Madame ?

Quand elle réussit sa première omelette ? Quand elle marche avec des escarpins signés Manolo Blahnik... sans se tordre les chevilles ? Quand elle a vu le loup ?...

C'est quoi la Rolex de la femme ?

Et si on disait : « Si tu n'as pas de belle casserole à 28 ans, c'est que t'as raté ta vie. »

Pour ses 28 ans, le mari de la Cocotte lui a offert le nec plus ultra de la cuisinière, le Graal de toute ménagère, le meilleur du magasin d'ustensiles de cuisine, la Rolls Royce des casseroles.

Aaaaahhhh, elles sont belles, les casseroles de la Cocotte !

Et comme la Cocotte va s'attacher à elles, alors qu'elles, elles n'en ont pas le droit, comme elle va les garder à vie, c'est écrit sur l'étiquette, comme elles ont déjà une âme, la Cocotte les a baptisées.

Les deux premières de la série s'appellent Cathy et Catarina. Mais comme elles coûtent un bras, voire deux bras, le mari de la Cocotte n'aura jamais de Rolex...

Et si, tout simplement, on était un homme quand on faisait plaisir à sa chérie ?

Pour étrenner Cathy, la Cocotte lui a offert des petits pois frais, les meilleurs du marché, et des carottes nouvelles, les meilleures aussi. Rassurez-vous ! Dans des casseroles moches, ça marche aussi !

 

P1180672b.jpgIl vous faut :

800 gr de pois à écosser

1 botte de carottes nouvelles

1 cuillère d'huile d'olive

500 gr de sauté de porc

1 gros oignon

1 gousse d'ail

1 sachet de Spigol ou des filaments de safran

500 gr de riz Arborio (pour le risotto)

de l'eau

sel et poivre

Du parmesan pour servir

 

P1180646b.jpgÉcossez les petits pois, lavez-les. Épluchez les petites carottes si elles ne sont pas bio et coupez-les en rondelles de 3 mm. Faites-les cuire dans une casserole d'eau pendant 7 à 8 minutes et réservez.

Épluchez l'oignon et l'ail et ciselez-les.

Dans une grande sauteuse, faites chauffer l'huile. Faites revenir votre sauté de porc coupé en dés, l'oignon et l'ail. Saupoudrez de spigol ou mettez quelques filaments de safran.

Ajoutez le riz, mélangez jusqu'à ce que le riz soit translucide. Puis ajoutez de l'eau petit à petit.

Salez et poivrez. Laissez cuire le temps indiqué sur le paquet de riz en ajoutant régulièrement de l'eau. 2 ou 3 minutes avant la fin, ajoutez pois et carottes. Rectifiez l'assaisonnement.

Au moment de servir, proposez du parmesan fraîchement râpé.

Puis lavez votre casserole et posez-la bien en évidence dans votre cuisine rangée pour l'occasion et regardez-la, énamourée ! Oh, comme elle est belle !

vendredi, 04 juin 2010

Polpette al sugo, Polpette al limone

P1180287b.jpgEn faisant ces boulettes, vous ne ferez pas une sottise, une bévue, une gaffe, au sens initial de cette expression.

On ne se fichera pas de vous ! Bien au contraire ! Vous inspirerez le respect. La Cocotte vous l'assure. Certaines choses dans la vie vous attirent l'amour de certaines personnes et une reconnaissance éternelle. Il en est ainsi de ces boulettes. Sans vous mentir, la fille aînée de la Cocotte avait la larme à l'œil en les goûtant. Bon, il est vrai qu'elle est un peu bizarre parfois...mais quand même ! Pleurer en mangeant des boulettes, n'est-ce pas une preuve d'amour ?

Piochées dans un livre de recettes siciliennes, voici deux recettes simplifiées à l'extrême par la Cocotte, deux petites recettes de boulettes à servir entre la pasta et la cassata, en écoutant Caruso, autour d'une table où tous les invités sont habillés, grimés, déguisés comme dans le Parrain ou les Sopranos.

Amenez votre plat à table et prononcez fièrement, à la sicilienne « Polpette al sugo » et « Polpette al limone ».

Ite missa est ! La messe est dite, et en latin, en plus !

 

Il vous faut :

Pour les boulettes à la sauce tomate, polpette al sugo

500 gr de viande hachée, boeuf ou boeuf et porc

Le porc amène du fondant

100 gr de pecorino râpé

50 gr de mortadelle en tout petits morceaux

50 gr de chapelure

1 oeuf

un peu de lait

sel et poivre

huile d'olive

1 grosse boîte de pulpe de tomates

basilic, persil

 

Mélangez la viande, le fromage, la chapelure et l'œuf. Si cela vous paraît sec, ajoutez un peu de lait. Salez et poivrez. Puis formez des boulettes grosses comme une belle noix. Dans un grand plat qui va au four, versez un peu d'huile et déposez toutes les boulettes. Videz le contenu entier de la grosse boîte de pulpe de tomates puis faites cuire au four, à 180°c, vos boulettes pendant une petite demi-heure. A la sortie du four, parsemez de persil ciselé et de basilic en feuilles.

Ces herbes sont vraiment meilleures, surtout le basilic, quand elles ne sont pas cuites. Proposez du pecorino râpé et c'est tout !

 

P1010219.JPGPour les boulettes au citron, polpette al limone

500 gr de viande hachée, boeuf ou boeuf et porc

un peu de farine

100 gr de pecorino râpé

un petit verre de lait (facultatif)

80 gr de chapelure

le jus d'un citron

sel, poivre

1 cuillère d'huile d'olive

½ bouquet de persil ciselé

du basilic

 

Mélangez la viande, le pecorino, la chapelure, le sel et le poivre. Si cela vous paraît sec, ajoutez un peu de lait. Formez des boulettes grosses comme une belle noix et aplatissez-les un peu.

Passez-les toutes dans la farine. Puis dans une poêle, faites chauffer votre huile. Faites dorer vos p'tites boulettes des deux côtés. Ajoutez un grand verre d'eau. Avec la farine, ça va épaissir doucement. Laissez cuire une petite dizaine de minutes. Puis au moment de servir, parsemez de persil et de basilic et arrosez de jus de citron.

 

lundi, 03 mai 2010

Poulet aux 40 gousses d'ail

P1170527b.jpg

On se connaît maintenant depuis près d'un an, c'est ça ? Tous les deux jours, vous lisez une recette plus ou moins alléchante et un petit billet plus ou moins intéressant. Ça dépend !

Les recettes, vous les faites ou pas. Les billets, vous les lisez ou pas.

Pas d'obligation ! Pas de stress ! Juste un petit moment de repos, de répit...

Mais là, c'est différent. Si vous ne faites pas la recette qui va suivre, la Cocotte ne se décarcassera plus pour vous.

Voici La recette ultime de poulet !

La recette que tout le monde vous réclamera !

La recette de poulet pour laquelle vos enfants seront prêts à débarrasser la table, passer l'aspirateur, changer l'eau du poisson, nettoyer les escaliers et le lavabo pour les trois prochains jours.

La recette de poulet pour laquelle votre amoureux remplira le lave-vaisselle, démarrera la machine à laver, vous couvrira de fleurs, de baisers, de parfums, d'ors et d'encens pour les trois prochains mois.

La recette de poulet pour laquelle vos amis vous harcèleront au téléphone, vous appelleront « ma copine préférée », s'imposeront chez vous tous les dimanches, feront la vaisselle, rechangeront l'eau du poisson et vous couvriront aussi de fleurs pour les trois prochains trimestres!

La recette de poulet pour laquelle vos voisins arriveront en même temps que vos copains, passeront la tondeuse dans votre jardin, sortiront votre chien, arroseront vos tulipes et vos mauvaises herbes pour les trois prochaines années !

Pourvu que vous soyez célibataire parce que sinon, il va y avoir du monde chez vous.

 

Un seul impératif : Ne soulevez jamais le couvercle pendant la cuisson. Sinon vous raterez un des plus moments de votre existence.

 

Il vous faut :

1 beau poulet du volailler

de l'huile d'olive

40 gousses d'ail

4 oignons

4 échalotes

du thym

du persil

du vinaigre de Xérès

du sel et du poivre

 

P1170494b.jpgÉpluchez l'ail, les oignons, les échalotes. Ciselez les oignons et les échalotes.

Découpez le poulet en morceaux.

Faites chauffer une cocotte en fonte sur le gaz. Ajoutez une belle rasade d'excellente huile d'olive. Faites revenir vos morceaux de poulet rapidement. Ajoutez ail, oignons et échalotes.

Versez un tout petit verre de vinaigre de Xérès. Additionnez ce plat du persil ciselé et de thym. Salez et poivrez. Puis donnez un petit coup de cuillère pour bien mélangez tous vos ingrédients. Vous pouvez ajouter un petit verre d 'eau. Puis couvrez la cocotte.

Déposez-la dans un four préchauffé à 160°c et laissez cuire pendant 1 bonne heure et demi.

Profitez-en pour faire cuire des pommes de terre à la peau dans votre four.

Au bout de ces 90 minutes, appelez tous vos invités et amenez la cocotte à table. Dites à tout ce petit monde de se pencher au dessus de la cocotte et soulevez le couvercle. L'odeur qui s'en échappe est absolument exquise. Toutes les gousses d'ail ont fondu, les oignons et les échalotes aussi. Le poulet est fondant et l'eau du poisson est bientôt propre !

mercredi, 10 mars 2010

Brouillade à la Turque

 

P1160187b.jpgVoulez-vous que la Cocotte vous raconte une histoire triste ?

La Cocotte a cassé son petit couteau. Son petit couteau rouge, avec le manche en plastique très dur serti de trois ronds de métal et la lame qui va jusqu'en bas du manche, ! C'est la lame qui a cédé, elle s'est cassée net, en deux ! Clac, sans jamais avoir montré de signe de fatigue, d'usure, de ras-le-bol !

Son p'tit couteau ! Elle l'a eu...quand elle l'a eu ! Il y a bien de ça, oh ! Ça fait au moins ?!Bah...oui, au moins ça...! Ça a été un déchirement de le mettre au rebut. Imaginez-vous donc ! Elle a tout fait avec lui, du beurrage de tartine au désossage d'une vollaille, de l'éminçage d'un oignon au découpage d'une pomme de terre. Il l'a suivie partout, de nouvelle maison en nouvelle maison, elle  l'emmenait même en vacances ! C'était son petit couteau, quoi ! Vous savez, celui qui a une place de choix dans le tiroir, à côté de ceux qui coupent moins bien mais qu'on ne jette pas parce qu'on n'est pas comme ça.

Un p'tit coup d'aiguisage et hop, il repartait, vaillant, jamais défaillant, fier comme au premier jour.

Il s'est cassé en coupant du gouda extra-vieux mardi en quinze....C'est toujours un mardi ! Peut-on imaginer plus belle mort que celle-là pour un couteau ?

C'est important d'avoir un bon p'tit couteau, non ? On s'y attache. Ne riez pas, la Cocotte sait qu'elle n'est pas la seule à s'attacher  à ce genre d'objet. La semaine dernière sur le marché, alors que la Cocotte narrait la triste nouvelle à son volailler, une petite dame écoutait et  a raconté son histoire à elle.  Son couteau, un Opinel, avec un manche en bois avait une histoire très triste. Son couteau lui venait de son beau-père, parti en captivité en Allemagne en 1940. Et ce couteau lui a tenu compagnie pendant tout le temps où il était privé de liberté. Le jour où cet objet s'est cassé, elle l'a vécu « comme si elle jetait son beau-père à la poubelle ». Elle en a pleuré pendant des jours.

La Cocotte a mis du temps pour le remplacer. Ça ne se choisit pas à la va-vite, un p'tit couteau. Il faut vérifier qu'il passe au lave-vaisselle, qu'il tient bien dans la main, que la lame ne plie pas facilement, qu'elle va jusqu'au bout du manche,... Et elle l'a enfin trouvé, là, il n'attendait qu'elle dans le rayon. Personne ne semblait l'avoir remarqué. Beau, noir et argent, semblant défier l'éternité. Un beau couteau d'office ! Elle l'a appelé Fulbert, le roi des couverts !

Et avec lui, elle vous propose cette recette au parfum tout méditerranéen. Un délice à la menthe !

P1160304b.jpgIl vous faut :

4 ou 5 pommes de terre cuites à la peau

1 filet d'huile d'olive

autant d'œufs que de personnes qui vont manger avec vous

200 gr de fromage turc de chèvre ou 200 gr de féta

25 cl de lait

2 gousses d'ail

une belle poignée de menthe fraîche ciselée ou 3 cuillères à café de menthe séchée

½ bouquet de persil plat ciselé

sel et poivre

facultatif : des fines tranches de lard

 

Épluchez vos pommes de terre une fois refroidies. Dans une grande poêle, versez un filet d'huile et ajoutez, quand l'huile est bien chaude, les rondelles de pommes de terre (découpées avec vot' p'tit couteau). Laissez dorer le temps qu'il faut.

Dans une jatte, battez les oeufs légèrement auxquels vous avez ajouté les herbes, l'ail, le fromage râpé ou émietté, le lait, le sel et le poivre.

Quand vos pommes de terre sont joliment dorées, ajoutez votre brouillade et laissez cuire jusqu'à ce que les œufs « aient pris ». Découpez en petits lambeaux, vos tranches de lard et déposez-les sur les oeufs. Et c'est tout ! Nettoyez votre petit couteau et passez à table.

Et vous, il s'appelle comment, votre p'tit couteau ? Il a une histoire ?

mardi, 09 février 2010

Tiramisu à la Manzana Verde

 

P1150622.JPGPomme, pomme, pomme, pomme

La cinquième de Beethoven introduit une nouvelle expérimentation de la Cocotte. De la pomme avec un peu de pomme pour terminer un repas à base de pomme et encore de pomme.

La Cocotte espère deux choses : Que vous aimiez les pommes et le tiramisu !

Elle voulait faire un petit cours sur les biscuits à la cuillère qui servent de base au célèbre dessert italien. Mais elle n'a rien trouvé ou presque sur le concept.

La seule chose qu'elle peut vous dire est qu'un biscuit est cuit deux fois, comme son nom l'indique.

Après avoir dit ça, elle pourrait s'amuser à inventer une belle histoire, comme elle l'a fait pour la machine à pâte. Mais elle n'a pas envie que ses délires culinaires se retrouvent un jour sur Wikipédia.

Alors elle va juste vous offrir un dessert de plus. Brut de décoffrage ! Après le phyllo Sophie et les mangues gratinées et avant le pâté de foie, voici le tiramisu alla mela. Adam et Eve sur le mont Palatin, Newton sur le Quirinal, Guillaume Tell sur le Capitolin... après une petite étape en Espagne. J'arrête là ! Vous avez compris, hein ?

Un tiramisu aux pommes...

Ciao le café, exit le Marsala ! Buongiorno la compote et la manzana verde !

 

Il vous faut :

Un paquet de biscuits à la cuillère ou boudoirs

3 oeufs

un pot de mascarpone

100 gr de sucre en poudre

de la compote de pommes fraîche ou en pot

30 cl de Manzana Verde

des raisins secs

 

P1150691.JPGFaites tremper une poignée de raisins dans un peu de Manzana Verde.

Cet alcool léger vient d'Espagne, du pays basque pour être précis, et a un goût de pomme verte très prononcé.

Ensuite séparez les jaunes et les blancs des oeufs. Dans un saladier, ajoutez aux jaunes d'oeuf le sucre. Fouettez ces deux ingrédients jusqu'à ce que le mélange blanchisse.

Montez les blancs en neige. Ajoutez au mélange jaunes d'oeuf/sucre le mascarpone puis les blancs en neige. Mélangez délicatement.

Trempez rapidement vos biscuits dans la Manzana Verde et déposez-les dans un grand plat. Quand vous avez recouvert toute la surface du plat, versez par dessus la compote. Lissez-la et versez un peu du mélange oeufs/sucre/mascarpone.

Recommencez une nouvelle couche de biscuits. Puis terminez par le mélange oeufs/sucre/mascarpone. Lissez bien encore une fois et mettez au réfrigérateur pendant au moins 4 heures. Il faut que le mélange ait bien pris.

Egouttez les raisins.

Servez des portions généreuses du dessert et ajoutez quelques raisins par dessus.

lundi, 25 janvier 2010

Côtelettes d'agneau et langues d'oiseaux

 

P1140672-1.jpgCet ennéasyllabe ravira vos oreilles autant que vos papilles de gourmets.

Autrement dit ce vers de 9 pieds est aussi bon à manger qu'à scander.

Savez-vous ce que sont ces langues d'oiseaux si étranges ?

Ce sont de petites pâtes en forme de losange

qu'on trouve dans la cuisine grecque sous le nom de kritharaki

et à l'achat dans d'arabes épiceries.

Accompagnatrices idéales de viandes en sauce,

elles vont aussi dans le bouillon pour faire plaisir à vos gosses.

Quant aux côtelettes,

ne les choisissez pas maigrelettes.

Un soupçon de gras

pour le goût, à merveille leur siéra.

 

Il vous faut :

Pour 6 personnes

500 gr de langues d'oiseaux

6 petites côtelettes

1 cuillère d'huile d'olive

1 petite boîte de concentré de tomates

2 ou 3 branches de thym

du romarin et de l'origan

3 gousses d'ail

de la féta ou du fromage turc

 

Dans un tagine, faites revenir vos côtelettes dans l'huile chaude, faites dorer pendant 5 minutes puis ajoutez le concentré de tomates, l'ail, les herbes, le sel et le poivre.

Mouillez avec de l'eau pour obtenir une belle sauce onctueuse. Couvrez et laissez cuire 1 bonne trentaine de minutes.

Faites cuire vos langues d'oiseaux selon les indications notées sur le paquet.

Au moment de servir, dans un grand plat, versez vos langues d'oiseaux, la viande par dessus et saupoudrez de féta ou de fromage turc émietté ou râpé gros.

Un p'tit conseil : Lundi 25 janvier le magasin Lidl met en vente une machine à pâtes au prix incroyable de 15 euros ! Courez en acheter une, mes amis ! A ce prix-là, on n'hésite pas. Ce n'est pas avec cette machine que vous ferez des langues d'oiseaux mais vous pourrez faire plein d'autres choses. Revenez traîner sur le blog de la Cocotte dans quelques jours, il y aura une recette rien que pour vous.

mercredi, 02 décembre 2009

Polenta 2A4H

polenta la Cocotte2.jpgLe weekend dernier, dans le cadre de la fête de la science à Douai, des étudiants de l'école des Mines proposaient un atelier de cuisine moléculaire aux enfants.

Amener les jeunes à la science par ce biais ludique est sans conteste important, encore faut-il que les expérimentations soient bonnes à la dégustation et pas nocives à leur santé.

Hier encensée, portée aux nues, déifiée et aujourd'hui conspuée, décriée, vouée aux gémonies par certains grands cuisiniers, journalistes et critiques gastronomiques, la cuisine moléculaire n'a pas fini de nous interpeller.

Et le livre-brûlot de l'allemand Jorg Zipprick qui détaille par le menu « les dessous peu appétissants » de cette cuisine a au moins le mérite d'alimenter le débat.

A la lecture de ce réquistoire, la Cocotte, fan de Ferran Adria, chantre catalan de la floculation et de l'émulsion, a soudain eu les chocottes.

Doit-on s'émerveiller devant ses sphères nuageuses, fumeuses, azotées, d'olives ou d'oeufs en tout genre, de ses soupes de pin aux algues, de ses guimauves au parmesan ?

Les alginates, le ferrocyanure de sodium, la méthylcellulose qui aident à la préparation de ses expérimentations n'ont-ils pour seul but que d'amuser les papilles des gens riches et chanceux d'avoir eu une place chez « El Bulli » ?

Tous ces produits peuvent-ils avoir un effet nocif sur notre santé ?

Doit-on s'inquiéter du lobbying de ces grands groupes industriels qui élaborent ces produits de synthèse et qui cherchent à remplacer l'alimentation issue de l'agriculture « normale » à des fins évidemment mercantiles ?

 

Aujourd'hui la Cocotte vous propose un plat aux antipodes de la cuisine moléculaire.

Point besoin de laboratoire, de chauffe-ballons, de bec Bunsen, de burettes et de boîtes de Pétri, de tubes à essai, de pipettes, de propipettes, de pompe à vide ou de trompe à eau, d'ampoule à décanter et de bain thermostaté... Point besoin d'azote, de maltodextrine, de citrate de lithium, de propylène glycol, de diglutamate, qu'il soit de magnesium ou de calcium...

Non ! la réaction chimique de ce plat sera un dégagement de 2A4H,  deux molécules de ahh et 4 de hummmm !

 

Un plat de fainéant, de feignasse, pour faire plaisir à Viviane.

 

Il ne vous faut que quelques amis, un grand plateau en bois,une marmite de ragù, un paquet de polenta et des cuillères à soupe

Vous avez ça dans vos placards ?

 

polenta2.jpgPour le ragù :

1 bon kilo de viande de porc ou de boeuf ou de veau ou de poulet au choix

2 cuillères à soupe d'huile d'olive

1 grosse boîte de tomates pelées

5 gousses d'ail

1 belle branche de thym

1 kg de poivrons rouges, verts et jaunes, pour faire beau sur le bois

sel et poivre

un piment ou deux, histoire de relever le plat

 

Coupez la viande choisie en lanières. Faites chauffer l'huile dans une grande marmite et faites-y revenir vos morceaux de viande. Ajoutez les tomates pelées grossièrement écrasées. Laissez cuire pendant un petit quart d'heure. Ensuite ajoutez vos poivrons coupés également en lanières, l'ail pilé et le thym. Le piment peut être ajouté à ce moment. Salez, poivrez selon votre goût. Couvrez et laissez cuire à feu doux pendant une bonne heure.

 

Pour la polenta :

un paquet de 500 gr de polenta précuite (il ne vous faudra que 5 minutes pour la préparer)

3 litres d'eau bouillante salée

du parmesan à foison

 

Quand votre eau bout, versez en pluie la polenta et mélangez bien pendant 5 minutes. La polenta « normale » nécessite d'être remuée pendant plus de 30 minutes.

Au bout des 5 minutes, prenez un grand plateau rond en bois, versez dessus votre polenta, faites un grand creux au milieu et dans ce creux, versez votre ragù. Ça fume mais c'est normal, ça sort de la marmite !

Et voilà pourquoi la Cocotte dit que c'est un plat de feignasse :

Amenez votre plateau à table, amenez également un bol de parmesan, donnez une cuillère à soupe à chacun de vos invités et mangez la polenta et le ragù à même le plat.

Pas de vaisselle à laver. Rien ! Nada ! Niente ! Oui, vous avez bien lu, Mesdames, pas de vaisselle !

Juste le plaisir de vous régaler avec vos amis. De la cuisine élémentaire.

lundi, 30 novembre 2009

Pera al Martini Bianco

 

Poire Etienne Daho La Cocotte.jpgUn quart de siècle à 2 célébré par le cadeau du DVD de Daho à Pleyel offre à la Cocotte de parler de lui, de Daho. Oh, ça va être chaud.

Une ode à Daho, l'adoré.

Cet homme, en scène depuis autant d'années, constant dans l'excellence, sans aucun rendez-vous raté, à l'élégance savamment déhanchée, son p'tit costard noir ouvert sur un torse glabre, ses sous-entendus que la morale réprouve et que les cours condamnent, fredonnés sur des airs sophistiqués, stroboscopiquement orchestrés.

Étienne en noir et blanc, avec trois musiciennes, chignon haut, jouant violon, violoncelle et alto.

Rien que pour moi, où je veux, quand je veux. Étienne, Étienne ! Ah...

Que faire pour lui sinon un dessert...Du sucre, du chocolat, de l'alcool, un fruit pas défendu mais presque.

Une poire de mon jardin, mon jardin secret et un alcool venu d'Italie, de Turin précisément, du Martini bianco qu'on peut boire le weekend à Rome, tous les deux sans personne.

Ça vous dit, Étienne ?

 

Pera al Martini Bianco

 

Poire E.D.jpgPour la Cocotte, 2 poires, une pour Étienne, une pour elle

Pour vous, autant de poires que d'invités

30 à 40 cl de Martini Bianco ou toute autre sorte de Vermouth blanc

Une grosse poignée de raisins secs

50 gr de sucre roux

du chocolat noir à faire fondre

Attention, le meilleur qui soit, c'est pour Étienne !

Épluchez vos poires en évitant de couper la queue. Déposez-les dans une sauteuse, versez dessus le Martini, ajoutez les raisins secs et démarrez la cuisson. Faites cuire à couvert pendant 10 minutes à feu normal.

Au bout de ce temps, retirez le couvercle et augmentez la cuisson. Saupoudrez de sucre et faites bouillonner jusqu'à ce que cela caramélise légèrement. Arrêtez la cuisson. Dans votre plus belle soucoupe, déposez une poire en la tenant par la queue. Versez généreusement le Martini caramélisé et les raisins secs. A côté, faites fondre votre chocolat. Et ajoutez cela aux poires. Mais vous n'êtes pas obligé. La Cocotte a ajouté cet ingrédient juste parce qu'elle a vu Étienne en noir et blanc.

samedi, 28 novembre 2009

Bruschetta

Bruschetta la Cocotte.jpgAvez-vous vu le film « les apprentis » de Pierre Salvadori avec François Cluzet et Guillaume Depardieu ? Vous souvenez-vous de cette réplique magnifique quand ces deux paumés, ratés, combinards répondent à la question d'une assistante sociale qui leur demande ce qu'ils font de leurs vêtements sales, « Ben, on les porte ! »

La Cocotte les plagierait si on lui demandait ce qu'elle faisait de son pain dur :

« Ben, j'le mange ! »

Ben oui, quoi ! La Cocotte ne le donne pas aux pigeons, la Cocotte a horreur des pigeons. Leurs petits yeux fourbes, leurs courtes pattes qui les font ressembler à des culbutos à plume et leurs « rourourous » dès 6 heures, la Cocotte n'aime pas ça.

Non, la Cocotte garde son pain dur. Elle se dit que si le pain frais qu'elle achète est bon, le pain dur le sera tout autant. La Cocotte est adepte du recyclage. Et recycler de la nourriture, pourquoi pas ?

Demandez à votre boulanger préféré de vous trancher le pain, non pas dans la largeur mais dans la longueur. Vous obtiendrez de belles tartines qui deviendront en deux temps, trois mouvements des bruschettas d'enfer !

Vous pouvez également préparer vos tartines avec n'importe quel pain, pain arabe à la semoule, pain polaire, pain complet, baguette....

Quand le pain est un peu dur "ni trop, ni trop peu" et quand elle a la flemme de préparer un plat, elle ouvre son frigo, prend tout ce qui pourrait garnir une tartine. Et hop, c'est parti ! Des Bruschetta à la fourzitout ! Nul besoin d'acheter mille et un ingrédients. Une boîte de concentré de tomates, du fromage qui fond, un reste de charcuterie, des poivrons, un p'tit bocal d'anchois et des herbes aromatiques suffiront amplement.

Allez, on s'la joue à l'Italienne !

Première Bruschetta :

Une fine lampée d'huile d'olive, une cuillère à café de concentré de tomates tartinée ou une bonne rasade de coulis de tomates, des anchois, des olives noires, des câpres et on saupoudre de marjolaine. Si vous avez de la mozzarella ou du fromage frais, c'est parfait ! Et hop, au four !

Deuxième Bruschetta :

Une lampée d'huile d'olive, une cuillère à café de concentré de tomates ou de coulis de tomates, des fines rondelles de salami et de poivron, un peu d'ail et hop, au four !

Troisième Bruschetta :

On reprend un peu l'idée de la première, une lampée d'huile d'olive, des olives noires dénoyautées et réduites en purée, quelques tomates séchées en fines lamelles et du basilic. Et hop, au four !

A la ch'ti :

Vous avez bien un peu de Maroilles dans vot' frigo ? Ou du Vieux-Lille ?

Quatrième Bruschetta :

Une cuillère à café de crème fraîche, des pommes en fines rondelles et des tranchettes de Maroilles. Et hop, au four ! Ou encore plus simple, vous ne mettez que du Maroilles !

Cinquième Bruschetta :

Des lamelles de jambon blanc, des tranchettes de Vieux-Lille. Et hop au four !

Pour les servir, il vous suffira de découper vos Bruschette en 4 ou 5 ou 6. C'est vous, le chef.

Et suivant les ingrédients trouvés dans le frigo, annoncez fièrement l'origine de votre plat ! Bruschetta à la Mongole ! Bruschetta à la Péruvienne ! Bruschetta à .... ! Vous avez compris le truc ?! Ces recettes sont à faire pour l'apéro ou pour une soirée télé, style début de weekend, pour souffler, les doigts de pied en éventail !

Pain Photo La Cocotte.jpgA la Scandinave :

Sixième Bruschetta :

Des lamelles de saumon sur de la crème fraîche ou sous du fromage frais et on saupoudre d'aneth. Et hop au four !

A l'Anglaise :

Septième Bruschetta :

Une lampée de bière et du cheddar râpé. Et hop, au four !

Allez, ni vu, ni connu, j't'embrouille ! La Cocotte a plein d'autres recettes !

T'en veux ? J'en ai !

Et s'il vous manque des idées, allez donc jeter un œil dans un livre joliment illustré qui s'intitule « 61 recettes avec du pain », Jacqueline Ury vous dira tout ce que vous pouvez faire avec du pain. Malin, non ? Il y a notamment la recette de l'omelette de Dumas. La Cocotte l'a testée et vous la recommande.

 

Et vous, vous faites quoi avec votre pain dur ?

samedi, 21 novembre 2009

Poulet au yaourt

 

poulet crétois de la Cocotte.JPGLa Cocotte aime lire la dernière page de la Voix du Nord. Il y a toujours des anecdotes qui ne font pas avancer le schmilblick mais qui font souvent sourire.

Hier vendredi, on narrait l'histoire d'un Sud-Africain, employé d'une chaîne de bijouterie, qui a volé de l'or et pour passer inaperçu, il a farci un poulet de son larcin. Malheureusement, le détecteur de métaux a fait son job et l'employé a été condamné pour tentative de vol et possession de bien volé.

L'histoire ne dit pas s'il avait aussi volé le volatile...

Allez, pour l'occasion, la Cocotte vous offre une recette de poulet, pas farci à l'or mais qui vaut son pesant...d'or. Une recette d'une simplicité déconcertante, une recette qu'un crétin pourrait faire. D'ailleurs cette recette vient de Crète, c'est un poulet au yaourt.

 

Pour la réussir, il vous faut du poulet et du yaourt. Et deux ou trois choses...

Il vous faut deux cuillères à soupe d'eau, 10cl d'huile, deux citrons, deux oeufs et du sel et du poivre.

E poulet, vous l'achetez chez un volailler sur votre marché. Sinon c'est pas la peine ! Circulez, y'a rien à voir !

Alors votre beau poulet, vous le coupez en morceaux, vous le nappez de jus de citron, vous le salez, le poivrez, le laissez mariner dans son jus pendant une heure. Vous le déposez ensuite dans un plat « allantaufour », vous ajoutez l'eau, l'huile. Vous faites cuire votre poulet pendant une bonne heure. Puis vous mélangez votre yaourt (type grec) aux oeufs, vous en nappez votre poulet, vous remettez au four quelques instants.

Au moment de servir, vous déposez vos morceaux de poulet sur un beau plat puis vous passez au mixeur toute la sauce du plat qui est « allétaufour ».

Vous en remplissez une saucière et vous la servez avec votre poulet. Proposez des pâtes grecques. Vous voyez ce que je veux dire, des pâtes en forme de losange qui vont absorber goulûment votre sauce. Hum !!!!!

vendredi, 13 novembre 2009

Poivrons farcis en attendant le second meilleur job du monde

 

09.11.07 048.JPGHier, dans la Voix du Nord, en dernière page, on pouvait lire un petit article sur le second meilleur job du monde.

Souvenez-vous, il n'y a pas longtemps, on cherchait un gardien pour une île paradisiaque en disant que c'était le meilleur job du monde. Et bien, là, un site internet propose de postuler pour le second meilleur job du monde ! Il donne 10 000 euros à un type pour faire du shopping dans 7 grandes capitales, de prendre l'avion en classe affaires et de dormir dans des hôtels de luxe.

Il faut savoir parler français, anglais et allemand, savoir tenir une caméra et avoir plus de 18 ans !

Une fois ces conditions réunies, il faut tenir un blog, raconter son expérience et livrer des bons plans shopping !

Mais c'est pour la Cocotte, ça !!!

Elle tient un blog, elle est trilingue, elle fait déjà le tour du monde dans sa cuisine, sait tenir une caméra, dans la main droite Et dans la main gauche, peut sans aucun problème dépenser 10 000 euros et n'a rien, mais absolument rien, contre le fait de dormir dans des hôtels de luxe !

Un blog qui rapporte, ce serait pas le bonheur, ça ?

Allez en attendant la réponse, il va bien falloir continuer à alimenter ce blog.

On ne sait jamais... Peut-être qu'un jour, quelqu'un d'important dans un journal lui proposera une petite place pour faire une petite chronique qui, au travers de recettes simples et conviviales, parlerait de l'actualité, avec de jolies photos, des petits textes rigolos, une petite chronique 2 en 1, qui ferait du bien dès le matin et qui donnerait des idées de cuisine à la ménagère de n'importe quel âge ? Peut-être ?

La Cocotte vous offre une petite douceur en attendant, juste comme ça, l'air de rien :

 

Des poivrons farcis pour l'apéro

Pour cela, il vous faut aller traîner sur le marché et dégotter un p'tit maraîcher qui vous vendra 300 ou 400 gr de tout petits poivrons qui auront poussé dans ses champs. Il vous les vendra 1 euro, pas plus ! Et vous, il ne vous restera plus qu'à acheter de la Féta, inviter des copains et hop, le tour est joué !

 

Il vous faut :

300 ou 400 gr de petits poivrons verts

200 gr de féta ou 100 gr de féta et 100 gr de fromage (type Saint-Moret)

quelques tomates séchées

1 gousse d'ail

un peu de persil plat

sel, poivre

huile d'olive

 

09.11.07 075.JPGLavez vos poivrons, enlevez le haut avec la queue, enlevez les graines.

Ecrasez le fromage à la fourchette et ajoutez les tomates séchées coupées finement, l'ail et le persil ciselés, le sel et le poivre.

Farcissez vos poivrons avec cette préparation. Déposez-les dans un plat en les serrant bien et recouvrez-les d'huile d'olive. Laissez-les au frais quelques heures et servez-les égouttés.

C'est tout con mais c'est tout bon.