samedi, 21 novembre 2009

Poulet au yaourt

 

poulet crétois de la Cocotte.JPGLa Cocotte aime lire la dernière page de la Voix du Nord. Il y a toujours des anecdotes qui ne font pas avancer le schmilblick mais qui font souvent sourire.

Hier vendredi, on narrait l'histoire d'un Sud-Africain, employé d'une chaîne de bijouterie, qui a volé de l'or et pour passer inaperçu, il a farci un poulet de son larcin. Malheureusement, le détecteur de métaux a fait son job et l'employé a été condamné pour tentative de vol et possession de bien volé.

L'histoire ne dit pas s'il avait aussi volé le volatile...

Allez, pour l'occasion, la Cocotte vous offre une recette de poulet, pas farci à l'or mais qui vaut son pesant...d'or. Une recette d'une simplicité déconcertante, une recette qu'un crétin pourrait faire. D'ailleurs cette recette vient de Crète, c'est un poulet au yaourt.

 

Pour la réussir, il vous faut du poulet et du yaourt. Et deux ou trois choses...

Il vous faut deux cuillères à soupe d'eau, 10cl d'huile, deux citrons, deux oeufs et du sel et du poivre.

E poulet, vous l'achetez chez un volailler sur votre marché. Sinon c'est pas la peine ! Circulez, y'a rien à voir !

Alors votre beau poulet, vous le coupez en morceaux, vous le nappez de jus de citron, vous le salez, le poivrez, le laissez mariner dans son jus pendant une heure. Vous le déposez ensuite dans un plat « allantaufour », vous ajoutez l'eau, l'huile. Vous faites cuire votre poulet pendant une bonne heure. Puis vous mélangez votre yaourt (type grec) aux oeufs, vous en nappez votre poulet, vous remettez au four quelques instants.

Au moment de servir, vous déposez vos morceaux de poulet sur un beau plat puis vous passez au mixeur toute la sauce du plat qui est « allétaufour ».

Vous en remplissez une saucière et vous la servez avec votre poulet. Proposez des pâtes grecques. Vous voyez ce que je veux dire, des pâtes en forme de losange qui vont absorber goulûment votre sauce. Hum !!!!!

vendredi, 13 novembre 2009

Poivrons farcis en attendant le second meilleur job du monde

 

09.11.07 048.JPGHier, dans la Voix du Nord, en dernière page, on pouvait lire un petit article sur le second meilleur job du monde.

Souvenez-vous, il n'y a pas longtemps, on cherchait un gardien pour une île paradisiaque en disant que c'était le meilleur job du monde. Et bien, là, un site internet propose de postuler pour le second meilleur job du monde ! Il donne 10 000 euros à un type pour faire du shopping dans 7 grandes capitales, de prendre l'avion en classe affaires et de dormir dans des hôtels de luxe.

Il faut savoir parler français, anglais et allemand, savoir tenir une caméra et avoir plus de 18 ans !

Une fois ces conditions réunies, il faut tenir un blog, raconter son expérience et livrer des bons plans shopping !

Mais c'est pour la Cocotte, ça !!!

Elle tient un blog, elle est trilingue, elle fait déjà le tour du monde dans sa cuisine, sait tenir une caméra, dans la main droite Et dans la main gauche, peut sans aucun problème dépenser 10 000 euros et n'a rien, mais absolument rien, contre le fait de dormir dans des hôtels de luxe !

Un blog qui rapporte, ce serait pas le bonheur, ça ?

Allez en attendant la réponse, il va bien falloir continuer à alimenter ce blog.

On ne sait jamais... Peut-être qu'un jour, quelqu'un d'important dans un journal lui proposera une petite place pour faire une petite chronique qui, au travers de recettes simples et conviviales, parlerait de l'actualité, avec de jolies photos, des petits textes rigolos, une petite chronique 2 en 1, qui ferait du bien dès le matin et qui donnerait des idées de cuisine à la ménagère de n'importe quel âge ? Peut-être ?

La Cocotte vous offre une petite douceur en attendant, juste comme ça, l'air de rien :

 

Des poivrons farcis pour l'apéro

Pour cela, il vous faut aller traîner sur le marché et dégotter un p'tit maraîcher qui vous vendra 300 ou 400 gr de tout petits poivrons qui auront poussé dans ses champs. Il vous les vendra 1 euro, pas plus ! Et vous, il ne vous restera plus qu'à acheter de la Féta, inviter des copains et hop, le tour est joué !

 

Il vous faut :

300 ou 400 gr de petits poivrons verts

200 gr de féta ou 100 gr de féta et 100 gr de fromage (type Saint-Moret)

quelques tomates séchées

1 gousse d'ail

un peu de persil plat

sel, poivre

huile d'olive

 

09.11.07 075.JPGLavez vos poivrons, enlevez le haut avec la queue, enlevez les graines.

Ecrasez le fromage à la fourchette et ajoutez les tomates séchées coupées finement, l'ail et le persil ciselés, le sel et le poivre.

Farcissez vos poivrons avec cette préparation. Déposez-les dans un plat en les serrant bien et recouvrez-les d'huile d'olive. Laissez-les au frais quelques heures et servez-les égouttés.

C'est tout con mais c'est tout bon.

jeudi, 05 novembre 2009

Boulettes de viande à la Crétoise

Soutzoukakia Cocotte.JPGS'il est préférable d'écosser les petits pois à deux car de cette opération naît le dialogue, préparer des boulettes doit se faire seul, dans le calme. Le moulage de la boulette pousse à l'introspection, la contemplation, la réflexion.

Préparer des boulettes, c'est faire comme Jean-Jacques Rousseau quand il se promène en solitaire. C'est propice à la rêverie. Vous êtes seul(e) devant un tas de viande et, pendant 30 minutes, la seule chose qui vous importe est de rouler des boules de taille identique.

Alors forcément, comme le travail demandé ne monopolise pas tous vos neurones, vous pouvez laisser votre imagination, vos pensées, vos rêves, vos souhaits, vos digressions prendre n'importe quelle direction.

A quoi donc a pensé la Cocotte en faisant des soutzoukakias ?

Tout d'abord, à bien prononcer ce mot quand elle devra les servir.

Ensuite une pensée est allée vers sa délicieuse amie, surnommée Miss Boulette, en raison de son amour démesuré pour ces petites choses rondes et molles.

Puis la Cocotte a fait les plans de sa future salle de bain. Y mettra-t-elle une belle fougère ? Quelles patères élira-t-elle ? Quelles carpettes choisira-t-elle ?

Vous constaterez que les rêveries de la Cocotte ne l'emmènent pas bien loin.... au premier étage de sa maison. Mais comme un autre philosophe éclairé contemporain de Rousseau disait, il faut cultiver son jardin. Et pourquoi pas par extension, décorer sa salle de bain ?

Allez, assez divagué. Un amour affamé ne se nourrit point de sermons, a dit Rousseau.

Place aux boulettes !

Les soutzoukakia sont des saucisses ou boulettes venant de Grèce et des pays avoisinants, dont la Crète. C'est la raison pour laquelle la Cocotte les évoque dans cet article.

Elles sont à base de bœuf haché mais si l'envie vous en prend, utilisez du porc, du veau, de l'agneau. C'est comme vous voulez.

Pour sa part, la Cocotte a utilisé à parts égales du bœuf, du porc et de l'agneau.

Donc il vous faut :

300 gr de bœuf haché

300 de hachis de porc

300 d'agneau haché pas trop gras

2 tranches de pain sec

1 œuf

1 grosse boîte boîte de tomates pelées

2 gousses d'ail

1 belle cuillère à soupe de cumin

25 cl de vin rouge

1 peu d'huile d'olive

sel et poivre

 

P1020829-1.jpgFaites tremper le pain sec cassé en morceaux dans la moitié du vin rouge.

Dans un saladier, mélangez les trois viandes, ajoutez le pain trempé avec le vin, l'œuf, l'ail ciselé ou pressé, le cumin, le sel et le poivre.

Formez des boulettes ou des petites saucisses. Dans une poêle, faites-les revenir quelques minutes dans de l'huile,

Huilez un grand plat à four et déposez toutes vos boulettes. Écrasez les tomates pelées, ajoutez le vin, un peu de sel et de poivre, mélangez et versez sur les boulettes. Faites cuire tout ça au four à feu doux, 150°c pendant 1 petite heure.

Servez avec des poivrons farcis aux épinards.

Les épinards, c'est la saison alors on en achète et on en fait à toutes les sauces dont celle-ci.

Faites cuire vos épinards avec un peu de crème et d'ail, ajoutez un peu de semoule et farcissez vos poivrons. Passez-les au four en même temps que les boulettes.

 

Rousseau dit : "Tout homme veut être heureux, mais pour parvenir à l'être, il faudrait commencer par savoir ce que c'est que le bonheur."

La Cocotte ajoute : "Et si le bonheur, c'était de faire des boulettes ?"

 

lundi, 02 novembre 2009

Les raisins de la commère

 

Raisins de la commère flous et bordés.jpgCette semaine, le temps sera notre ennemi, il ne fera que pleuvoir. Nous sortirons peu. Il nous ne restera qu'à rester bien au chaud, chez nous, dans notre « home, sweet home », faire des goûters avec les enfants, compulser les livres de recettes, préparer les prochaines vacances, trier ses chaussettes dans le placard, les fines dans un sachet et les grosses aux pieds, les poser (les pieds) sur la table du salon, allumer la télé, regarder un truc ou deux, éteindre la télé, faire de la soupe au potiron, s'amuser avec les mômes à glisser sur le parquet avec ses grosses chaussettes, trouver à accommoder les bottes de poireaux qui s'amoncellent dans le frigo, aller vérifier dans le jardin que la pluie n'a pas oublié d'arroser les plants de lavande récemment plantés, recompulser des livres de recettes, inviter des amis. Tiens, un livre sur la cuisine crétoise ?

Vous vous souvenez ? Cet été, une des amies délicieuses de la Cocotte lui avait offert un livre de cuisine de là-bas, à son retour de vacances.

Allez, allez, inviter des amis et leur faire de la cuisine crétoise. C'est pas mal, ça...

On va leur faire quoi, alors ?

On peut faire plein de choses : des boulettes de pois chiche, du caviar d'aubergines, du poulet au yaourt, des soutzoukakia, des œufs à la tomate, des poivrons farcis ? Ouais, c'est pas mal, tout ça !

Et comme dessert, des macarons au miel ? Hum, ça a l'air pas mal ! Un confit d'aubergines ? Original mais on a déjà prévu du caviar d'aubergines pour l'apéro ! Alors quoi d'autre ? Une tarte à l'orange ? Mouais... une prochaine fois, peut-être. Du riz au lait ? Non, trop lourd en fin de repas... Ah, ah, tiens, page 193, un confit de raisins !

Alors j'annonce :

Apéro :

Hoummous,,,Vous connaissez la passion de la Cocotte pour ce plat. Et la Crète, ça se trouve où ? Dans le bassin méditerranéen ! Alors si on ne fait pas d'hoummous, c'est qu'on n'a rien compris !

Gros haricots en salade, calamars dans leur encre, boulettes de pois chiche

 

Plat : soutzoukakias, poivrons farcis aux épinards et langues d'oiseaux

 

Dessert : Confit de raisins et macarons au miel.

P1110804-2.jpgToutes ces recettes ont été arrangées ou simplifiées, elles ont toutes été testées et approuvées. Elles ont même été testées deux fois. Le samedi soir chez la Cocotte et le dimanche chez sa délicieuse amie qui lui avait offert le livre et qui avait décidé de faire quasiment la même chose que la Cocotte. Le samedi, la Cocotte aux fourneaux et le dimanche, la Cocotte, les pieds sous la table ! Ça change !

La Cocotte ne va pas donner toutes les recettes en une seule fois. Non, un peu à la fois, c'est ça le régime crétois. Et pour changer, elle va commercer par le dessert. Pourquoi commence-t-elle par le dessert ? Parce qu'on peut préparer ces deux recettes à l'avance,,, Histoire d'avoir le temps de glisser sur le parquet avec ses grosses chaussettes en attendant les copains.

 

Pour le confit de raisins, il vous faut :

2 kg de gros raisins encore un peu durs

500/600 gr de sucre en poudre

Dans le bouquin, ils disaient autant de sucre que de raisins ! Pouah ! Non, vraiment, ça fait trop de sucre !

Lavez les raisins, détachez-les de la grappe. Déposez-les dans une grosse marmite, recouvrez de sucre, secouez la marmite pour que le sucre enrobe tous les raisins. Couvrez et laissez le sucre se dissoudre pendant toute une nuit.

Puis entamez la cuisson. Laissez cuire pendant une petite heure, les raisins doivent être encore un peu durs. Quand cela vous convient, arrêtez la cuisson et laissez refroidir.

 

Pour les macarons au miel, il vous faut :

500 gr de farine

100 ml d'huile d'olive

100 ml de lait

150 gr de sucre glace

le jus de 2 oranges

le zeste d'une orange

1 cuillère à café de bicarbonate de soude ou un petit paquet de levure chimique

1 cuillère à café de cannelle

2 ou 3 clous de girofle bien écrasés

200 gr de noix pilées (à défaut, des noisettes ou des cacahuètes nature)

Gardez-en un peu pour en saupoudrer les macarons une fois cuits.

 

macarons au miel La Cocotte.JPGPour tremper les macarons :

150 ml d'eau

100 gr de miel

Pour saupoudrer sur les macarons :

50 gr de graines de sésame

 

Mélangez au fouet l'huile d'olive et le sucre puis ajoutez le zeste et le jus d'orange, le bicarbonate ou la levure chimique, les noix, les clous de girofle, la cannelle et ajoutez petit à petit la farine.

Façonnez des petits boudins que vous aplatirez sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé ou sur une plaque en silicone. Vous devriez en obtenir une bonne quarantaine.

Faites cuire à four chaud (160/170°C) pendant 30 minutes. Pendant ce temps préparez un sirop avec l'eau et le miel. Faites-le chauffer jusqu'à ce que le miel fonde.

A la sortie du four, trempez un à un vos macarons dans le sirop et déposez-les sur un grand plat. Saupoudrez-les d'un mélange de cannelle, noix pilées et sésame. Laissez refroidir et servez-les pour accompagner le confit de raisins.

C'est un bonheur !

 

dimanche, 11 octobre 2009

Zucca al pesto ou courge-spaghetti au pistou

 

P1110308.jpgA la Saint-Denis, achète une courge-spaghetti.

A la Saint-Firmin, mange-la avec tes copains.

Vous connaissez le dicton. La Cocotte ne vous apprend rien.

Alors qu'est-ce qu'on va manger dimanche ? De la courge-spaghetti.

Une toute petite précision pour ceux (peu nombreux) qui ne connaîtraient pas encore ce légume :

Une courge-spaghetti, c'est une grosse courge de plus de 20 cm de haut, de plus de 10 cm de diamètre, d'un beau jaune-orange, avec des pépins à enlever et qui se transforme en spaghetti après cuisson.

Une courge-spaghetti, c'est un tour de passe-passe culinaire. Mais ici point besoin de baguette magique, non ! Une marmite d'eau bouillante et une cuillère à soupe suffisent à transformer ce gros Zeppelin couleur poussin en cheveux d'ange qui se mangent.

C'est la saison des courges. Le weekend dernier, Marchiennes et ses Cucurbitades les mettait à l'honneur, comme tous les ans et ce, depuis près de 20 ans.

Sur les marchés, en ce moment, vous trouverez sans mal un assortiment de courges, plus bizarres les unes que les autres mais qu'il ne faut pas avoir peur de cuisiner.

Aujourd'hui la Cocotte vous propose de cuisiner votre courge version pistou.

Ça vous dit ?

Allora Andiamo !

 

P1110339-1.jpgIl vous faut :

1 courge-spaghetti

½ bouquet de basilic

½ bouquet de persil

1 gousse d'ail

de l'huile d'olive

des tomates séchées (à l'huile) coupées en lanières

sel, poivre et parmesan

 

P1110356-1.jpgFaites bouillir une marmite d'eau salée. Coupez dans la longueur votre courge, enlevez les pépins. Et plongez-y les deux parties quand l'eau bout. Laissez cuire une bonne vingtaine de minutes. La lame d'un couteau doit passer sans résistance à travers la pulpe.

Quand cela vous semble cuit, videz l'eau de la marmite et avec des maniques, sortez vos deux moitiés de courge.

Raclez l'intérieur de ces moitiés avec une cuillère à soupe.

Et c'est là, l'instant magique ! Devant vos yeux ébahis, la transformation s'opère. Votre chrysalide devient plat de pâtes. Emu(e), vous criez au génie et appelez toute la famille pour assister à ce miracle de la nature.

Une fois passée l'émotion, faites chauffer un peu d'huile dans une poêle et faites revenir vos spaghetti de légumes, à feu doux pendant 10/12 minutes. Salez et poivrez.

Pendant ce temps, passez persil, ail et basilic au mixeur avec u peu d'huile d'olive et ajoutez ce mélange dans la poêle. Mélangez ! C'est prêt !

Servez vos spaghetti en les accompagnant de parmesan et de lanières de tomates séchées.

Un p'tit conseil, ce n'est qu'un légume alors vous pouvez l'accompagner d'un peu de semoule ou de riz. Parce que c'est pas ça tout seul qui va nourrir son homme !

lundi, 05 octobre 2009

Des lahmacuns

 

P1110108.JPGMarre des pizzas ? Pas peur de l'inconnu ? Envie d'autre chose ?

Allez, la Cocotte vous emmène en ce lundi sur le détroit du Bosphore et va vous apprendre à faire des Lahmacuns.

Autrement dit, elle vous emmène à Istanbul faire des pizzas turques.

Avant de nous lancer dans la réalisation de a recette, voici par une petite leçon de prononciation.

Histoire de briller en société et de gagner un camembert au Trivial Pursuit...

Si on prononce tel que c'est écrit, ça ne va pas le faire.

Non, on ne prononce pas lamaquin, ni lamakounn, ni lamakunn. Les Turcs risqueraient fort de se moquer de vous.

Non, M'sieurs, Dames, on prononce Lamadjounn. Ce mot se compose de trois parties : Lahm am Dschun. Le turc de la Cocotte est probablement aussi approximatif que le vôtre mais elle vous dira que cela signifie viande sur de la pâte.

De toute évidence, le Turc est quelqu'un de fort pratique, il appelle un chat un chat et de la viande sur de la pâte un lahmacun.

Sans doute serez-vous très heureux d'apprendre que ce sont les Assyriens qui ont inventé cette pizza au IIème siècle avant Jésus Christ. Des marchands grecs ont eu alors la bonne idée de leur piquer la recette. Allez, on va dire que c'est un plat connu dans tout le Proche Orient et que chacun apporte sa petite touche.

Vous aussi, vous apporterez la vôtre.

Faites une pâte à pizza toute bête, comme vous avez l'habitude de la faire.

La Cocotte utilise un bloc de levure de boulanger, 500 gr de farine, 1 cuillère d'huile d'olive et de l'eau tiède (20 cl environ)

Elle met tout dans son robot prénommé Robert. Et elle laisse Robert faire tout le boulot. Il pétrit pendant 5 minutes jusqu'à obtenir une belle boule, qui ne colle pas.

Ensuite elle laisse gonfler la pâte pendant une heure dans un endroit chaud. Au bout de ce temps, la pâte peut être séparer en 6 ou 7 boules de poids égal.

La Cocotte étale le plus finement possible chacune de ces boules et les dépose sur du papier sulfurisé. Pour 6 boules, il faut 6 feuilles, pour 7 boules, il faut 7 feuilles, etc...

P1050678.JPGEnsuite il vous faut :

300 gr de viande hachée de bœuf ou de mouton

du coulis de tomates

2 gousses d'ail ciselé

1 oignon coupé en fines rondelles

1 cuillère à café de paprika, de cumin en poudre, de sumac et 1 pincée de poivre

du sel

un peu d'huile d'olive

Vous mélangez tous ces ingrédients et vous en tartinez généreusement chaque rond de pâte. Faites-les cuire dans un four chaud, 200/220°c pendant une dizaine de minutes.

Décorez-les à la sortie du four de feuilles de persil plat et d'un filet de jus de citron. Roulez la pizza et dévorez-la comme ça. Vous pouvez aussi la manger à plat, comme ça, comme sur la photo ci-dessus avec des rondelles de tomates en prime.

Si vous voulez faire comme la Cocotte, vous pouvez, avant de la faire cuire, y mettre des poivrons coupés en fines rondelles et un peu de fromage type mozzarella.

Servez vos lahmacuns accompagnées de cacik*. C'est le « baht »! Ca veut dire bonheur en turc.

*Cacik, c'est le tzatziki turc.

 

 

 

vendredi, 25 septembre 2009

Moussaka Cocotte

 

aubergine3.jpgMes chers amis, vous ne le saviez peut-être pas mais c'est en ce moment que l'aubergine est au top de sa forme !

Alors, qu'est-ce qu'on fait ? On en achète.

Mais sachez la choisir !

Attention mes amis ! Il ne s'agit pas là de faire n'importe quoi !

Une aubergine doit être d'un beau violet, sa peau fine et brillante et surtout pas molle.

Sinon, on n'en veut pas. Préférez-les petites car trop grosses, ce sont des éponges et comme l'aubergine n'est constituée que d'eau ou presque, autant boire une carafe d'eau à la place. C'est moins cher.

Si vous voulez bien la digérer, pelez-la car sa peau est amère.

Une question ?

Non ! Alors c'est parti pour ma moussaka.

La moussaka est un plat connu et reconnu dans tout le bassin méditerranéen.

Alors qu'en Grèce, on la mange chaude avec des couches successives de mouton et d'aubergines, dans le Moyen-Orient, on la mange froide en salade.

La cocotte la mange chaude, avec du bœuf et en couches. Mais elle accepte n'importe quelle autre proposition.

La Cocotte a l'esprit ouvert !

C'est une façon détournée de faire manger des aubergines aux enfants qui, reconnaissons-le, n'aiment pas trop ce légume.

 

Il vous faut :

Pour préparer la viande

1 filet d'huile d'olive

700 gr de viande de bœuf hachée

1 carotte

du coulis de tomate

du sel, du poivre

du persil plat, une pincée de cannelle, de l'ail et de la menthe

 

Pour préparer la sauce blanche

50 gr de beurre

3 cuillères de farine

50 cl de lait ou plus

 

2 aubergines moyennes

2 tomates

1 oignon

du parmesan

 

Préchauffez votre four à 170°c.

Dans une poêle, faites chauffer l'huile, ajoutez la viande, la carotte coupée en tout petits dés, 20 cl de coulis de tomate, l'ail ciselé, un peu de persil plat, la pincée de cannelle et quelques feuilles de menthe. Salez et poivrez. Laissez cuire quelques instants.

Dans une casserole, faites un roux avec le beurre et la farine, ajoutez le lait petit à petit, salez et poivrez. Et réservez.

Epluchez les aubergines et l'oignon et coupez-les en fines rondelles, faites de même avec les tomates mais sans les éplucher.

Dans des bols qui résistent à la chaleur d'un four ou dans un grand plat, déposez une couche de viande, puis une couche de rondelles d'aubergines puis une couche d'oignon, puis une couche de tomates et terminez par une couche d'aubergines. Recouvrez de sauce blanche et parsemez de parmesan râpé ! Oh, quelle belle allitération !

Faites cuire au four pendant une bonne heure. Vous pouvez réduire la chaleur vers la fin.

Et dites Efharisto à la Cocotte ! Elle vous répondra platement "de rien". La cocotte ne parle pas grec, elle !

Bon, malheureusement, il n'y a pas de photo de moussaka car elle a été dévorée avant que la Cocotte ait eu le temps de sortir son appareil.

 

PS : S'il vous reste une petite aubergine, épluchez-la, découpez-la en dés, faites-la dessaler pendant 30 minutes.

Puis faites cuire les dés dans une poêle avec deux cuillères d'huile d'olive. Battez 6 oeufs et ajoutez-les à l'aubergine. Parfumez enfin avec une gousse d'ail ciselé, du persil, du basilic, du sel et du poivre.

Cette omelette à l'aubergine est simple et savoureuse.

jeudi, 06 août 2009

Poêlée Riz-chorizo pour fainéants

 

P1090928-1.jpgVoici une recette pour les paresseux, les fainéants, les cossards, les flemmards, les mous, les indolents. J'continue ? 3 ou 4 ingrédients et votre cuisine aura un air espagnol. Olé !

Il vous faut une grande poêle, style poêle à paella, une cuillère d'huile d'olive, du bon riz, un chorizo fort, une pincée de safran, 1 gousse d'ail, 1 oignon et un poivron.

Ah oui ! J'allais oublier, un peu de beurre et du parmesan râpé.

Oh ! En fait, il faut un peu plus de 4 ingrédients mais vous devez en avoir la quasi-totalité dans vos placards.

C'est un truc que je fais pour mes poussins quand je n'ai pas d'idée. Ils adorent et vident le plat en un rien de temps. So let's go lazy !

 

Dans une grande poêle, faites chauffer 2 cuillères d'huile d'olive et déposez-y des grosses rondelles de chorizo. Versez 300 gr de riz et mélangez. Il faut que votre riz devienne transparent. Ciselez un oignon et de l'ail et mettez cela dans la poêle.

Ajoutez de l'eau petit à petit pour faire comme un risotto. Salez, poivrez, ajoutez votre pincée de safran et mélangez. Laissez cuire le temps indiqué sur le paquet de riz.

2 ou 3 minutes avant la fin, recouvrez votre poêle de rondelles de poivron. Déposez une belle noix de beurre et parsemez de parmesan. Elle n'est pas belle, cette allitération ? Et voilà, c'est tout !

jeudi, 23 juillet 2009

Des feuilles de vigne farcies

 

collage.jpgOn est toujours en vacances. On quitte Belgrade la Serbe, on passe par Skopje la Macédonienne, on continue vers le sud, on passe Athènes la Grecque, on descend encore et on arrive en Crète. En ce moment, des amis de la Cocotte sillonnent cette île en buvant des rakis. Les petits veinards !

Pour partager à distance leurs vacances, la Cocotte, elle, est descendue dans son jardin. Elle n'y a pas cueilli du romarin mais des feuilles de vigne et de la menthe. Elle va faire des dolmas.

Le nom change d'un pays à l'autre : Dolma en Grèce ou en Turquie, dolmeh en perse, tolma en arménien. En Bosnie, on dit sarma en roulant le « R »...

Si vous voulez tout savoir, en turc, Dolma signifie « remplir » et sarma signifie « emballer ».

Le plat proposé aujourd'hui a des variantes dans tout le bassin méditerranéen.

Le principe, c'est une feuille de vigne farcie de viande et de riz.

Ça vous dit ?

Les feuilles de vigne, vous en avez peut-être dans votre jardin. Coupez-leur la queue à ras et passez-les sous l'eau bouillante pour les nettoyer et les ramollir.

Sinon vous en trouverez en pots, dans toutes les bonnes épiceries orientales qui se respectent.

A Wazemmes, vous en trouverez sans problème.

C'est pas un beau slogan, ça ?

 

Il vous faut :

des feuilles de vigne (1 quarantaine)

200 gr de riz

300 gr de viande hachée, du bœuf ou du mouton

autant de feuilles de menthe que de feuilles de vigne

un peu de coulis de tomate

1 oignon

1 carotte

sel et poivre

 

P1090700_exposure.JPGSi vous pouvez en cueillir dans votre jardin, choisissez des feuilles pas trop « partagées en 3 ». Regardez mon joli collage : sur la première photo, prenez la feuille de gauche. Si vous prenez la feuille de droite, vous aurez du mal à la refermer, la farce va déborder.

Si vous les achetez en pots, passez-les à l'eau bouillante quelques secondes pour les ramollir.

Faites cuire le riz. Puis faites revenir la viande hachée dans un peu d'huile d'olive. Mélangez les deux, salez, poivrez. Si vous voulez, vous pouvez ajouter de l'ail.

Et c'est parti !

Vous allez procéder de la même façon que pour les « rouleaux d'été ». Au préalable, vous mettez une feuille de menthe au centre de la feuille de vigne. Vous déposez un petit tas de farce en bas de la feuille, au centre. Vous rabattez les deux côtés vers le centre et vous roulez vers le haut en serrant le plus possible.

Déposez toutes vos feuilles de vigne dans une sauteuse en les serrant bien pour ne pas qu'elles bougent. Recouvrez de quelques feuilles à plat. Mélangez le coulis de tomate à l'oignon ciselé, la carotte en petits morceaux, le sel et le poivre, versez cette préparation sur les feuilles, ajoutez un grand verre d'eau, couvrez d'une assiette pour faire poids sur les feuilles et faites cuire pendant 1 petite heure à feu doux.

Vous pourrez manger vos dolmas, vos sarmas, froides ou chaudes accompagnées de sauce au yaourt et d'un raki. Nous aussi, on y a droit ! Crotte ! Elles trouveront tout naturellement leur place dans un mezzé ! Elles seront même les reines de votre mezzé.

Et s'il vous reste de la farce, profitez-en pour faire des courgettes farcies. Il vous suffira d'évider les courgettes, de les farcir, de mettre un peu de coulis comme ci-dessus, un p'tit filet d'huile d'olive. Et hop au four, à 180°c pendant une quarantaine de minutes ! Veillez à ajouter un peu d'eau, il ne faut pas que cela soit trop sec.

Véronique, on dit merci qui ?

 

mardi, 21 juillet 2009

Sopska, salade serbe

 

LP1090626-1.jpges vacances, c'est fait pour voyager, non ? Après le Canada et ses pancakes, la Cocotte revient en Europe et vous emmène en Serbie. Pourquoi la Serbie ?

Parce qu'elle a gagné, au mois de mai, à Steenwerck, lors de la 6ème biennale de céramique, des places pour le festival des folklores du monde qui vient d'avoir lieu à Bray-Dunes.

La Cocotte y a donc emmené 2 de ses poussins voir une troupe de danseurs serbes et une autre venant de Colombie*.

Enfin...elle les a plutôt traînés. A 11 et 15 ans, jouer à la console et voir des danseurs en costume « de vieux » danser sur de la musique « de vieux », c'est pas vraiment le choix de Sophie !

Or donc, lundi 13 juillet, flanquée de ses deux traîne-savates acnéiques** et râleurs, la Cocotte est entrée sous le chapiteau du festival. Elle-même pensait voir un truc « cucu-gnangnan ». Et bien pas du tout ! Ils en sont ressortis 2 h 30 après, ravis, tout simplement.

Ils ont assisté à une explosion de couleurs et de musique fabuleuse où les danseurs donnaient parfois l'impression d'être sortis tout droit du Ministry of Silly walks des Monty Pythons.

Le groupe serbe, Abrasevic, a plus de 100 ans d'existence. Il est reconnu et primé dans le monde entier. Les tableaux présentés lundi étaient magnifiquement acrobatiques, poétiques et très rythmiques. Et la musique ! Le son plaintif des violons tziganes aurait arracher des larmes au plus vil des dictateurs et les airs festifs à la mode des fanfares balkaniques auraient fait danser n'importe quel cul-de-jatte.

Alors pour fêter ça, la Cocotte vous propose une petite recette contenant autant de couleurs que les costumes des danseurs. On va faire de la salade Sopska. Prononcez chopska.

Ça vous dit ?

Il vous faut

2 poivrons rouges marinés

4 tomates

2 petits concombres

1 oignon nouveau

un peu de piment ou de paprika fort

200 gr de féta

du persil haché finement

3 cuillères à soupe d'huile d'olive

du sel

 

Pour les poivrons, je vous suggère mon truc de fainéant. Vous allez chez Lidl ou Aldi et vous les achetez en pots, ils sont déjà pelés. Franchement, faut pas vous fatiguer à les faire griller, les laisser refroidir dans de l'alu ou un sachet-plastique. Chez Aldi, ça coûte 1 euro 50 et quelques... Alors pas d'hésitation.

Pour les concombres, si comme moi, vous les achetez sur le marché, lavez-les et découpez-les en cubes. Mettez-les dans un plat et faites-les dégorger avec 2 cuillères de gros sel pendant deux bonnes heures. On dit que les concombres vendus en grande surface n'ont plus besoin de dégorger.

Ensuite, vous découpez deux poivrons rouges en lanières, vous coupez les tomates en petits cubes, l'oignon en fines rondelles et la féta, vous l'émiettez délicatement.

Vous égouttez les dés de concombres, vous les ajoutez à la salade puis l'huile, le sel et le persil. Vous mélangez et vous saupoudrez d'un peu de paprika fort selon votre goût.

Enfin mettez un CD d'Emir Kusturica and The No Smoking Orchestra. Et c'est parti, vos pieds bougent tout seuls pendant que vous mangez votre salade.

 

*La Colombie, on en reparlera très bientôt.

**Pourvu qu'ils ne lisent pas ce papier, ils vont m'en vouloir... Ils n'ont même pas de bouton.

 

 

mercredi, 01 juillet 2009

Frittata de courgette

 

P1080552-1.jpgQuand elle fait la cuisine, la Cocotte voyage. Ses livres sont ses valises et ses marmites, ses hôtels.

Elle est déjà allée partout, la Cocotte. Elle a visité et revisité l'Inde, la Chine, le Japon, la Russie, le Sénégal, le Maroc... Elle a fait le tour du monde dans sa cuisine.

Aujourd'hui, elle vous propose de poser vos bagages pas bien loin : en Italie et en Espagne. Et d'apprendre deux mots qui pourraient bien provoquer la bataille d'Hernani de l'omelette : la Frittata et la Tortilla.

 

Frittata et tortilla sont deux plats à base d'œufs et de garnitures. La frittata, comme son nom l'indique est une omelette frite, garnie de légumes, de viande et de fromage. On dit frit parce que la frittata la plus répandue est celle aux oignons qu'on fait frire avant de les ajouter aux œufs.

La tortilla, c'est la même chose mais à la place des oignons, ce sont des pommes de terre.

Ces deux préparations sont relativement compactes à la différence de l'omelette française qui doit être baveuse.

On peut les manger froides ou chaudes, ce qui signifie qu'on peut en faire été et en hiver. Ça tombe bien ! C'est l'été ! Alors faisons une frittata de courgette. Si vous avez l'humeur castillane, comme mes invités d'hier, appelez-la tortilla. On ne va pas se battre, hein ?

 

C'est parti :

Il vous faut

4 courgettes

4 oeufs

3 cuillères de bonne crème fraîche

3 gousses d'ail

quelques feuilles de menthe

100 à 150 gr de fromage de chèvre frais

du sel et du poivre

1 ou 2 cuillères d'huile d'olive

Et un petit secret

 

Préchauffez votre four à 160°c.

Lavez les courgettes et enlevez les bouts de chaque côté. Détaillez-les en fines tranches.

Dans une grande poêle, faites chauffer l'huile d'olive et faites revenir vos ronds de courgettes pendant quelques minutes, histoire qu'ils ramollissent.

Ajoutez l'ail ciselé, le sel et le poivre. Déposez ce mélange dans un plat à manqué*.

Dans un grand bol, battez les œufs et la crème. Ajoutez le fromage de chèvre en morceaux, la menthe ciselée, le sel et le poivre.

Ajoutez en dernier mon petit secret, une cuillère de Baking Powder, autrement dit, du bicarbonate de soude. Ça va joliment gonfler et rendre votre frittata toute légère.

Versez cette préparation sur vos courgettes et passez au four une bonne vingtaine de minutes.

Mangez votre frittata ou tortilla chaude ou froide.

Bon voyage !

*Un moule à manqué est un plat rond à bord haut. Choisissez-le en silicone, ça ne colle pas.

mardi, 23 juin 2009

Poivrons de la Prada

P1080291-1.jpgLa Cocotte est contente. Le musée de la Piscine à Roubaix a eu la bonne idée de prolonger jusqu'au 30 août, l'exposition "Agatha Ruiz de la Prada". Tout ce qu'on y voit est gai et coloré, ça donne envie d'Espagne ! Alors pour fêter ça, elle a acheté un truc de fainéant : un pot de poivrons déjà pelés. Il n'y a rien à faire, il suffit seulement d'ouvrir le pot et de faire marcher son imagination.

Elle a donc préparé plusieurs plats à base avec les poivrons comme base. Ces plats sont à servir en tapas, le soir dans le jardin, à la fraîche ou le midi, à l'ombre du parasol.

On commence par des poivrons à la crème :

Vous faites chauffer un pot de crème fraîche épaisse, mais pas trop. Vous ajoutez une bonne cuillère de paprika fort ou doux, c'est selon les goûts, et une pincée de sucre. Puis vous versez cette crème sur la moitié du pot de poivrons découpés en lanières.

C'est tout et c'est bon.

Avec le reste du pot, vous allez préparer un plat froid simplement divin.

Vous mélangez du très bon vinaigre de Xérès à du sel, du poivre, 3 gousses d'ail ciselé et de l'huile d'olive.

Vous ajoutez de l'origan et du basilic et vous versez cette vinaigrette sur les poivrons découpés en lanières. Vous mettez ça au frais pendant quelques heures et vous servez avec du pain grillé frotté à l'ail.