jeudi, 23 février 2012

Cassolette de barbe de capucin

barbe de capucin, cassolette, GAEC Patinier, Laventie, catiches, Faches-ThumesnilPour me trouver il faut mettre des bottes, ne pas être claustrophobe et descendre sous terre, dans un décor de cathédrale de roche, dans les carrières de craie qui ont servi dès le XVIIe siècle à la construction des belles maisons bourgeoises de la métropole lilloise. La légende raconte qu’un moine capucin m’aurait jetée dans un des trous formés pour l’extraction de la craie et qu’au bout d’un certain temps  je serais apparue.
Tout comme ma petite-fille, l’endive, ma base est une carotte qui pousse en plein champs. Ensuite on me met à l’ombre et on démarre ma récolte au mois de novembre. Je pousse jusqu’au mois de  mars, dans le noir, en milieu très humide, dans une température constante de   11 ou 12 degrés. Tous les huit ou quinze jours, une petite équipe de dos courbés vient m’effeuiller, telle une marguerite mais les dos se relèvent à passionnément, ils ne vont pas plus loin. Ils me laissent atteindre la taille de 40 cm. Je suis blanche et jaune, je suis très amère. On me cuisine comme l’endive, en gratin, en salade, à la poêle avec de l’échalote, de la crème fraîche…
Au sortir de la seconde guerre mondiale, on pouvait encore trouver une cinquantaine de producteurs qui me faisaient pousser, mais plus maintenant. Ma culture est jugée dangereuse. Parfois les carrières appelées catiches s’effondrent. Si c’est sur moi, ce n’est pas trop grave. Mais si c’est sur des gens, là, c’est autre chose.
Il ne reste même pas deux producteurs désormais. Dans quelques années, on ne me trouvera peut-être plus du tout. Alors on me pleurera et on se dira « c’était mieux avant ! »
Oui, c’était mieux avant quand je représentais ma région, fière comme pas deux. On me reconnaissait et on m’appelait du doux nom de barbe de capucin.
Si vous n’en demandez pas à votre marchand de légumes, je vais disparaître. Et franchement ce serait dommage car, c’est pas pour me vanter, mais je suis vraiment bonne.

Cassolette de barbe de capucin
Si vous ne trouvez pas de barbe de capucin, faites un sit-in devant l’étal du marchand. Et hurlez « On veut de la barbe de capucin. On veut de la barbe de capucin ! »

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Pour 6 personnes
Ingrédients : 300 g de feuilles de barbe de capucin, 2 morceaux de sucre, 3 poireaux, 2 pommes de terre cuites à la peau, 30 g de beurre, 30 g de farine, 20 cl de vin blanc, eau, sel, poivre, un peu de chapelure et 100 g de Gruyère.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 40 mn – Coût : * - Difficulté : *
Préchauffez le four à 175°c. Enlevez les grosses côtes des feuilles de barbe de capucin et détaillez le reste en grosses lamelles. Enlevez le bout touffu, le vert et les premières feuilles des poireaux. Coupez-les en tronçons d’un centimètre. Dans une sauteuse, faites fondre le beurre, faites tomber rapidement barbe de capucin et poireaux. Ajoutez les morceaux de sucre. Epluchez et coupez les pommes de terre cuites en petits morceaux et ajoutez-les à la casserole.
Versez la farine, mélangez et allongez avec le vin et l’eau pour avoir une belle sauce onctueuse. Salez et poivrez.
Versez la préparation dans un plat à gratin, saupoudrez de chapelure et d’une belle quantité de Gruyère. Enfournez pendant 20 à 25 mn, le temps que le dessus soit bien gratiné.
Dégustez ce plat avec une viande blanche, veau ou poulet.

23.02.2012

mercredi, 22 février 2012

Peanut wontons

Mais qu’est-ce qu’elle dit, la Cocotte ? C’est pas français, ça ! Non, en effet. Peanut, ça  signifie cacahuète et wonton, c’est un carré de pâte à ravioles chinoises.

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Pour 20 petits beignets
Ingrédients : 20 wontons (à acheter dans les épiceries asiatiques), 2 poires Conférence pas trop dures, 3 cuillères à soupe de beurre de cacahuète avec morceaux, 10 cl de crème liquide, sucre glace et 60 cl d’huile de tournesol.
Préparation : 5 mn – Cuisson : 1 mn 30 par beignet – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : pinceau et papier-ménage.
Faites chauffer de l’huile dans une casserole moyenne. Epluchez les poires, enlevez le cœur et coupez les quartiers en petits morceaux. Dans un plat creux, mélangez le beurre de cacahuète et la crème liquide pour avoir un mélange facile à travailler. Attention, il ne faut pas que cela soit liquide. Incorporez les morceaux de poires. Déposez une belle cuillère à café de cette préparation au centre d’une feuille de wonton. Avec le pinceau trempé dans l’eau, badigeonnez un angle du carré puis rabattez l’angle sec sur celui qui est mouillé. Appuyez bien pour souder le triangle ainsi formé. Préparez tous vos wontons de la sorte. Faites-les frire 1 minute 30 dans l’huile bien chaude. Retournez-les en cours de cuisson puis posez-les au fur et à mesure sur du papier-ménage pour enlever l’excédent d’huile.
Saupoudrez de sucre glace et dégustez aussitôt.

22.02.2012

mardi, 21 février 2012

Côte de porc au chou façon choucroute

Si vous n’avez pas encore de trancheuse, il est temps de l’ajouter à votre liste de courses. C’est fou ce qu’on peut faire avec cet ustensile. A commencer par couper du chou.

côte de porc au chou façon choucroute

Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 petit chou blanc, 2 càs d’huile de tournesol, 10 baies de genièvre, quelques feuilles de laurier, sel, poivre et quelques graines de cumin,  3 pommes de terre, 3 carottes moyennes, 6 côtes de porc, matière grasse pour les cuire.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 1 h – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : marmite en fonte
Enlevez les premières feuilles du chou et le cœur. Avec la trancheuse, coupez très finement le chou pour obtenir des lamelles. Lavez-les et essorez-les. Faites chauffer l’huile, faites revenir le chou et quand il est ramolli, ajoutez 20 à 30 cl d’eau. Ajoutez à la marmite les baies de genièvre, le laurier, sel et poivre et le cumin (pour la digestion). Couvrez et laissez cuire 50 minutes. Pendant ce temps, faites cuire les côtes de porc à la poêle pendant 15 mn en les retournant souvent. Epluchez et détaillez carottes et pommes de terre. 20 minutes avant la fin de la cuisson du chou, ajoutez les légumes et la viande dans la marmite. Terminez de cuire à feu doux. Quand les légumes se transpercent assez facilement, c’est cuit.
Conseil : Vous pouvez remplacer l’eau par du vin blanc.

21.02.2012

lundi, 20 février 2012

Saucisse au curry

saucisse au curry, currywurst, vendeur de currywurstY’a quelqu’un qui nous dit qu’les Allemands sont très forts.
Y’a quelqu’un qui nous dit qu’les Allemands sont très forts.
Serait-ce possible alors ?
Observons-les à la loupe pour percer leur mystère. Nous devons vraiment tout prendre en compte. Puisque leur système économique et social est quasiment le même que le nôtre, nous devrons chercher ailleurs.

Puisque toutes les civilisations se valent, étudier leurs gênes ne nous apprendra pas grand-chose.

Nous reste en réalité peu de sujets desquels tirer des conclusions, le temps, le sexe, la bouffe, et on a fait le tour !
Le temps, la Cocotte s’en fiche. Le sexe, la Cocotte n’a eu aucune expérience teutonne. Et quand bien même elle en aurait eu, elle ne vous les raconterait pas.

Reste la bouffe. Et là, pour le coup, la Cocotte a toujours quelque chose à dire.
A-t-on le droit de penser que les allemands tirent leur force de leur façon de manger ?
La réponse est Ja, ja et encore ja. Trois fois oui.
Les Allemands ont la Currywurst.
Les « bétits z’enfants allémands» sont nourris de ce plat roboratif dans lequel ils retrouvent 5 fruits et légumes nécessaires à leur bon développement et qu’ils accompagnent d’une belle saucisse mettant en avant leur terroir et de pain et/ou d'un féculent (des frites) pour tenir toute la journée. Alors forcément, ça laisse des traces.
La Cocotte ne voit pas d’autre explication.

Saucisse au curry
Prendre exemple sur les Allemands, première leçon : Aujourd’hui découvrons ce qu’ils aiment manger dans la rue, la Currywurst. Traduction : la saucisse au curry.

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Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 saucisses blanches (boudin blanc ou saucisse polonaise), 1 càs de miel, 2 gousses d’ail, 10 cl de bouillon de légumes, 1 boîte de tomates concassées, 1 càc de poudre de curry, 2 càs de Worcestershire sauce, quelques gouttes de Tabasco ou piment fort, sel.  Facultatif : 10 cl de jus de pommes.
Préparation : 5 mn – Cuisson : 20 mn –  Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : mixeur plongeant et tamis
Dans une petite casserole, faites chauffer doucement la cuillère à soupe de miel. Epluchez,  ciselez l’ail et ajoutez-le au miel. Mouillez avec le bouillon de légumes. Versez la boîte de tomates concassées. Continuez avec le curry, la sauce Worcestershire, le sel et le piment. Tout est question de dosage. Goûtez et rectifiez. Il vous faut une sauce bien relevée. Couvrez et laissez cuire pendant 20 minutes. Au bout de ce temps, quand la sauce a un peu réduit, passez-la au mixeur puis au tamis pour enlever les morceaux et obtenir une sauce bien onctueuse. Si elle est trop épaisse, allongez-la avec un peu de jus de pommes. Le sucré des pommes adoucira l’acidité des tomates.
Faites cuire les saucisses, nappez-les de sauce chaude, saupoudrez d’un peu de curry et servez avec des bonnes frites.
Willkommen in Deutschland !

20.02.2012

dimanche, 19 février 2012

Coquelet Beldi

Oubliez votre coquelet dans le four. Baissez la température au bout d’une heure, 140, 150°c, pas plus et laissez-le dorer doucement. Ail, laurier et citrons vont le parfumer.

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Pour 4 personnes
Ingrédients : 1 coquelet, 1 tête d’ail, laurier, 2 citrons confits, sel, poivre, ras el hanout, huile d’olive. Accompagnement : 250 g de couscous fin, 200 g de petits pois surgelés, 200 g de carottes, 1 càc de harissa et huile d’olive
Préparation : 10 mn – Cuisson : 1 h 30 – Coût : * - Difficulté : *
Préchauffez le four à 180°c. Tapissez d’huile et de feuilles de laurier un grand plat. Découpez les citrons confits en tranches et posez-les sur le laurier. Coupez la tête d’ail en deux dans l’épaisseur et posez-la aussi sur le laurier. Ouvrez le coquelet en deux, posez-le sur le plat  et badigeonnez-le de ras el hanout, sel et poivre et un peu d’huile. Enfournez pour 1 h 30. Baissez la température au bout d’une heure.
Dans une casserole, faites chauffer un peu d’huile avec la cuillère de harissa. Epluchez les carottes et coupez-les de la taille des petits pois. Ajoutez les carottes dans la casserole, couvrez d’eau et laissez cuire 15 mn. Puis ajoutez les petits pois, salez et poivrez. Préparez le couscous, comme indiqué sur le paquet. Servez le coquelet sur le couscous, accompagné des petits légumes relevés à la harissa.

19.02.2012

samedi, 18 février 2012

Cousin-cousine en gratin et jambonneaux rôtis

Carotte et panais appartiennent à la même famille botanique. Le panais est tombé dans l’oubli pendant quelques années mais aujourd’hui il revient en force. Goûtez-le.

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Pour 6 personnes
Ingrédients : 3 petits jambonneaux (jarrets cuits), bouquet garni, paprika, huile de tournesol, 500 g de carottes, 500 g de panais, 30 g de beurre, 50 g de farine, 20 cl de vin blanc, eau, 100 g fromage râpé (Emmental ou Gruyère), sel et poivre.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 1 h – Coût : * - Difficulté : *
Dans une marmite, faites tremper les jambonneaux dans de l’eau fraîche pendant une heure. Puis amenez cette eau à ébullition et cuisez les jambonneaux pendant 15 mn, avec un bouquet garni. Préchauffez le four à 175°c. Egouttez les jambonneaux et conservez 30 cl d’eau. Déposez les jambonneaux dans un plat, saupoudrez-les de paprika doux et badigeonnez-les d’huile. Mettez au four pendant 45 mn.
Pendant ce temps, épluchez carottes et panais. Coupez-les en rondelles. Faites-les cuire à l’eau salée 10 mn les panais, 15 mn les carottes. Egouttez-les.
Dans une casserole, faites un roux avec le beurre et la farine, allongez avec le vin et un peu d’eau de cuisson des jambonneaux. Salez et poivrez. Déposez les légumes dans un plat à gratin, couvrez-les de cette sauce, parsemez de fromage râpé et enfournez pendant 20 mn. Quand les jambonneaux sont bien dorés, servez-les accompagnés du gratin de carottes et panais.
18.02.2012

jeudi, 16 février 2012

Onglet à l'échalote

Rendez-vous compte, Mesdames z'et Messieurs, en 2012, à l’heure où la Cocotte vous parle, les Français consacrent 22 minutes de leur temps pour le repas du midi ! C’est quoi ce délire ? On est passé à 35 heures depuis longtemps et on travaille en moyenne cinq jours sur sept, cela devrait bien nous laisser le temps de déguster notre assiette, non ? Au lieu de ça, on bouffe des sandwiches tout prêts, sans grande saveur et sur le pouce. Il paraît qu’en ce moment, le sandwich, c’est tendance. On veut nous faire croire que deux morceaux de pain rond farcis d’un assemblage de viande douteuse, d’une sauce sucrée à souhait et de légumes hors-saison sont hype ! Les industriels de la bouffe rivalisent même d’invention pour mettre sur le marché des produits rapides à acheter, rapides à cuire, rapides à consommer, rapides à digérer ! Le croque-monsieur, par exemple. Il en existe désormais des micro-ondables. Ouais, c’est juste fait pour écouler leur stock de mauvaise nourriture ! Pouark ! J’en veux pas, c’est pas bon.
Non à la junk food et oui à la slow food !
On va faire son marché, on remplit son petit panier de légumes qui poussent quand il faut qu’ils poussent, on va dire bonjour à son boucher et on lui demande ce qu’il a de bon en ce moment, et crayon coincé sur l'oreille, il répond "Hum, j'ai un p'tit onglet, M'ame Michu, vous m'en direz des nouvelles", on prend un p’tit morceau de fromage chez la fromagère à casquette et on rentre chez soi. Là, on pose le panier sur la table de la cuisine, on range ses petits légumes là où il faut les ranger, on se coupe un p’tit morceau de fromage et on se cherche une petite recette de derrière les fagots. Tiens, j’ai plein d'échalotes, j’ai de l’onglet, j’ai du bon vin rouge de Bordeaux ! Bingo, un onglet à l’échalote. C’est vieillot mais c’est pas grave ! Un beau morceau de beurre de la fermière, des échalotes émincées menu-menu qu’on laisse confire vingt minutes, trente minutes. On verse le vin et on le laisse réduire de moitié dix minutes, quinze minutes. On s’en fout ! On a le temps ! L’onglet, pif, paf ! Un aller-retour sur le grill, du sel de Guérande, du poivre du moulin… L'accompagnement ? Ben du céleri en purée, c'est de saison, ma p'tite dame ! Une table, deux chaises, deux belles assiettes, deux serviettes, deux p’tits ballons de Bordeaux restant et c’est le bonheur.
Choisis ton camp, Camarade !

Onglet à l’échalote et purée au céleri
La Cocotte fait dans les grands classiques, un onglet à l’échalote. La réussite de la sauce réside dans le temps que vous lui laisserez pour presque compoter.

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Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 onglets de bœuf de 200 g, 30 g de beurre, 250 g de grosses échalotes, 20 cl de vin de Bordeaux rouge, 10 grains de poivre, sel de Guérande. Purée : 400 g de pommes de terre, 400 g de céleri-boule, lait, sel et 2 cuillères à soupe de crème épaisse.
Préparation : 10 mn – cuisson : 30 mn – Coût : ** - Difficulté : * - Ustensile : Grill
Epluchez les échalotes et ciselez-les grossièrement. Faites fondre le beurre dans une petite casserole et ajoutez les échalotes. Mélangez bien et laissez dorer 3 minutes. Puis baissez le feu, ajoutez les grains de poivre et le sel et laissez cuire 10 mn. Ensuite ajoutez le vin, mélangez à nouveau et laissez cuire à découvert 15 mn encore. Le vin doit réduire de moitié.
Pendant ce temps, épluchez pommes de terre et céleri, coupez-les en gros cubes et faites-les cuire 20 mn dans un peu d’eau salée. Egouttez puis réduisez les légumes en purée. Ajoutez 15 à 20 cl de lait et les cuillères de crème fraîche et mélangez pour obtenir une purée onctueuse.
Faites chauffer le grill et grillez les onglets comme il vous plaît. Servez-les nappés de sauce à l’échalote et la purée à côté.
Classique mais toujours excellent !

16.02.2012

mercredi, 15 février 2012

Velouté de cresson au chèvre

Je suis vert, je me présente en bottes, on m’adore en salade, dans des veloutés ou des flans. Mains sur le buzzer. Je suis ? Je suis ? Le cresson, bien sûr. Trop fort !

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Pour 6 personnes
Ingrédients : 2 bottes de cresson, 4 pommes de terre moyennes, ½ bouillon-cube, 30 g de beurre, eau et 200 g de fromage de chèvre frais ou cendré, sel et poivre.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 20 mn – Coût : * - difficulté : * - Ustensile : marmite et mixeur plongeant.
Lavez très soigneusement le cresson, rincez-le dans une eau un peu vinaigrée puis égouttez-le.
Coupez les queues sur 1 ou 2 cm. Réservez. Epluchez les pommes de terre. Lavez-les et coupez-les en petits dés. Faites fondre le beurre dans la marmite. Ajoutez les dés de pommes de terre, le ½ cube de bouillon et versez 80 cl d’eau. Salez et poivrez. Couvrez la marmite et laissez cuire 15 mn, à feu doux, pour que les pommes de terre soient fondantes. Ensuite ajoutez le cresson. Mélangez et laissez cuire encore 5 mn. Emiettez le fromage de chèvre et ajoutez-le à la marmite. Mixez les légumes et le fromage pour en faire un velouté. Allongez avec un peu d’eau si cela vous semble trop épais. Servez aussitôt avec des rondelles de fromage posées au centre de l’assiette et des petits croûtons.
Conseil : Conservez votre cresson emballé dans du papier-journal humide dans le bas du réfrigérateur, pas plus de deux jours.

15.02.2012

mardi, 14 février 2012

Biscuit-cœur et choux au caramel

A la Saint-Valentin, je t’offre mon cœur. Je t’offre mon cœur et des petits choux. Dis-moi que tu aimes mes petits choux. Dis-moi que tu m’aimes. Dis-le moi.

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Pour 2 personnes
Ingrédients :

Choux : 5 cl de lait, 5 cl d’eau, 40 g de beurre, 40 g de farine, 1 œuf.
Biscuit : 30 g de poudre de noisettes, 30 g de beurre, 30 g de cassonade, 1 œuf et 100 g de farine. Caramel : 30 g de sucre, 2 càs d’eau, 1 càs de crème épaisse et 10 cl de crème liquide
Préparation : 20 mn – Cuisson : 25 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : papier sulfurisé
Préchauffez le four à 180°c. Faites chauffer lait, eau et beurre dans une casserole. Versez d’un seul coup la farine, mélangez à la cuillère en bois puis ajoutez un œuf entier. Mélangez jusqu’à ce que la pâte se décolle des parois. Formez des petits choux avec 2 cuillères à café et enfournez 25 mn.
Mélangez noisettes, beurre, cassonade, farine et l’œuf. Formez une boule compacte et laissez-la reposer 1 h au réfrigérateur. Découpez 2 cœurs de 10 cm de haut dans le papier sulfurisé. Aplatissez-la et découpez 2 cœurs en vous aidant des cœurs en papier. Faites cuire au four pendant 8 à 10 mn. Faites fondre sucre et eau pour faire un caramel. Quand ça devient doré, arrêtez la cuisson et ajoutez la crème fraîche. Garnissez-en les cœurs en biscuits et le dessus des choux. Battez la crème liquide en chantilly, ajoutez le reste de caramel et farcissez-en les choux.

14.02.2012

lundi, 13 février 2012

Poitrine de porc façon gratton et salade rouge

Ô temps, suspends ton vol et vous, heures propices ! Suspendez vos secondes : Laissez-nous savourer les délices infinis de ces très beaux grattons ! Ce plat vaut bien un poème.

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Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de panne de porc, 750 g de poitrine de porc, 15 grains de poivre, 8 g de sel, 250 g de mâche, 2 betteraves rouges, huile de tournesol, vinaigre de Xérès et 20 raisins secs.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 2 h (repos : 24 h) – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : Marmite en fonte
Hachez la panne de porc au hachoir à viande ou coupez-la en très petits dés. Faites fondre la panne dans la marmite en fonte. Ajoutez la viande côté peau, avec le sel et les grains de poivre. Couvrez et laissez cuire à feu doux. Retournez la viande toutes les vingt minutes. Laissez cuire de la sorte pendant 2 heures. Au bout de ce temps, sortez la viande de la marmite, déposez-la dans une terrine en la serrant bien, versez quelques cuillères de graisse de porc pour enrober la poitrine et mettez au réfrigérateur pendant 24 h.
Au bout de ce temps, préparez votre salade, lavez la mâche, coupez les betteraves en petits cubes, assaisonnez d’huile, vinaigre, sel et poivre, parsemez de raisins secs.
Coupez la poitrine en fines tranches et disposez-les sur la salade.
Conseil : Filtrez le reste de la graisse, rangez-la dans un pot hermétique, au réfrigérateur. Pour ceux qui ne le sauraient pas, on vient de faire du saindoux.

13.02.2012

Saint-Jacques à la barbe de capucin

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L’adresse traînait depuis des semaines près de l’ordi de la Cocotte. Un ami lui avait donnée, « vas-y, ça va te plaire » avait-il dit. Te plaire, te plaire… Il est bien gentil mais il ne sait pas que la Cocotte claustrophobe un tantinet. Un ticket pour un voyage presqu'au centre de la terre...
Un mois, deux mois, trois mois… Puis après tout elle s’était dit qu’il fallait lui faire confiance. C’est un ami, il lui veut du bien. Elle avait alors pris son courage dans la main gauche et le téléphone dans la main droite et avait appelé Alain Patinier, capucin-barbier à Faches-Thumesnil.
Très rapidement, le rendez-vous était pris, le 2 janvier à 7 h du matin, sur le parking d’un magasin de bricolage. « Rappelez-moi la veille pour confirmer », avait dit Alain.
Le matin du premier janvier, la Cocotte s’était levée dans un état proche de l’Ohio et l’estomac au bord des lèvres. Elle avait passé toute la journée, allongée sous une tonne de couettes, dans son beau Chesterfield, trois places, rien que pour elle. Toute la journée, quand les cachets d’aspirine lui permettaient d’entrevoir le jour, elle avait cherché toutes les excuses pour dire à Alain que non, elle ne se sentait pas bien, que non, elle ne pourrait pas venir le lendemain, que oui, elle était désolée, elle voulait vraiment aller au tréfonds de la terre mais que là, non, elle ne pouvait pas et qu’elle rappellerait afin de fixer un nouveau rendez-vous, dans un mois, un an, une éternité… La journée avait filé et sur le coup de 17 heures…
Reprenant son courage, cette fois de la main droite et le téléphone de la main gauche, (la Cocotte n’aime pas les habitudes, c’est si vite pris !) Elle s’était alors entendu dire, d’une voix anormalement reboostée , « Allo, bonjour Alain, meilleurs vœux, alors, c’est toujours ok pour demain, 7 heures ? » Et cet Alain lui avait répondu « oui, 7 h, parking de bric…, on a une camionnette verte, vous nous reconnaîtrez. »
Puis la Cocotte avait dit au revoir à ses enfants plus chaleureusement que d’habitude et était allée se coucher. La Cocotte n’avait pas fermé l’œil de la nuit, sentant bien que c’était la dernière. Sa vie entière avait défilé devant elle, tous ses souvenirs avaient eu le temps de revenir…  jusqu’au moment où le réveil avait sonné. 6 h, un 2 janvier, c’est n’importe quoi ! Elle s’était alors levée, lavée et avait embrassé son amoureux fougueusement, lui avait dit adieu. « Si tu n’as pas reçu d’appel de ma part à 12 h, appelle les pompiers. Dis-leur surtout de venir avec leurs chiens renifleurs. » Elle lui avait dit le plus vibrant je t’aime de sa vie et les bottes de caoutchouc, au dessus d’un pantalon ne craignant rien, elle était allée vers son destin.
A 8 h 30, elle avait envoyé un sms à son chéri. Oui, elle était ressortie du terrier, de la barbe sous le bras, le sourire aux lèvres et l’estomac remis à sa place, après avoir passé un moment d’enfer, dans une cathédrale souterraine, humide et silencieuse, au sol tapissé de ces grandes feuilles jaunes, appelées barbe de capucin, après avoir rencontré des gens très chaleureux et drôlement courageux, qui se lèvent bien avant l’aube pour récolter un des trésors gastronomiques du Nord.
A 8 h 30 il faisait encore noir, elle pouvait repartir chez elle pour entamer sa nuit. Enfin !

Saint-Jacques à la barbe de capucin chez Alain Patinier à Faches-Thumesnil
C’est parce qu’elle vous aime bien que la Cocotte n’hésite pas à mettre sa vie en danger. Pour vous, à l’aube,  elle est descendue à 12 mètres sous terre, à Faches-Thumesnil. Pour vous, elle a rencontré Alain Patinier. Pour vous, elle a récolté les feuilles d’une étrange salade, la barbe de capucin. Pour vous, oui mais aussi pour elle. Parce que la Cocotte, elle aime bien la barbe de capucin.

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Facile : 1 Cocotte, Prix : 2 Caddies, Temps : 1 horloge

Pour 6 personnes
6 coquilles Saint-Jacques, 200 g de barbe de capucin, 2 poireaux, 30 g de beurre, 1 cuillère à soupe de farine, 1 dl de Porto blanc, 2 dl d’eau, 1 citron, sel et poivre

Ouvrez les coquilles et sortez les noix de Saint-Jacques. Débarrassez-vous de la barbe autour des noix et gardez le corail, si vous voulez. Réservez dans un peu d’eau.
Coupez le bout touffu et le vert des poireaux et détaillez-les en tronçons de 2 cm. Lavez-les et égouttez-les.
Faites fondre le beurre dans une sauteuse et faites tomber les poireaux à feu doux pendant 15 minutes. Ajoutez la cuillère à soupe de farine. Mouillez avec le Porto blanc. Le sucre présent dans le vin va casser l’amertume de la barbe de capucin. Mélangez et ajoutez l’eau petit à petit, jusqu’à obtenir une sauce onctueuse. Enlevez les côtes centrales des feuilles de barbe de capucin et coupez les feuilles en lamelles. Ajoutez-les à la sauce. Laissez cuire 5 mn. Terminez la sauce en ajoutant un filet de jus de citron, salez et poivrez.
Faites chauffer un grill à feu vif et cuisez rapidement les coquilles Saint-Jacques. 30 à 40 secondes de chaque côté suffisent pour les cuire. Salez et poivrez. Dressez la sauce à la barbe de capucin sur les coquilles ou dans des petites assiettes creuses et déposez la noix de Saint-Jacques grillée dessus. Facultatif : Ajoutez quelques œufs de hareng sur les Saint-Jacques.

Saint-Jacques à la barbe de capucin, barbe de capucin, Alain Patinier, GAEC Patinier, Femina, La CocotteProducteur : Alain Patinier
Damien, c’est l’endive et le pissenlit. Alain, c’est la barbe ! Dans la famille Patinier, les tâches sont réparties. Pour ne pas que disparaisse la barbe de capucin, les deux frères décident en 2006, de s’enterrer de novembre à mars, dans les carrières de craie de Faches-Thumesnil. Et c’est Alain qui s’y colle. Dans un silence de cathédrale, parfois coupé des rires de ses ouvriers, le dos courbé pendant des heures, Alain cueille les longues feuilles jaune pâle de l’ancêtre de l’endive. « On cherchait une production originale, on a trouvé. La barbe ! »
Ferme Patinier, rue du vieux moulin, 62840 Laventie, magasin ouvert du lundi au samedi, 0321276471

Trucs et astuces
Dans le noir, à une température constante de 13°, la barbe pousse. Une fois les feuilles récoltées, gardez-les dans le papier d’emballage, dans le bac à légumes du réfrigérateur, 3 jours. Et cuisinez-les simplement. Coupez les feuilles en lamelles, dans une salade, avec une belle vinaigrette à la moutarde à l’ancienne et au vinaigre de framboise. En gratin, comme les endives au jambon. Dans une crêpe, façon ficelle picarde. Dans une purée de pommes de terre avec un peu de lard, comme une salade au lard…
Et si vous n’en trouvez pas dans les magasins ou le marché, demandez au vendeur de légumes. Il se fera un plaisir d’en trouver pour vous. C’est son métier !

Odile Bazin

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Retrouvez ce reportage dans Version Femina, supplément de la Voix du Nord, du samedi 11 février 2012, n°515, cahier central, et sur le site de La Voix pour les Femmes.

dimanche, 12 février 2012

Pastilla à la rose

Qui c’est qui a toujours rêvé de faire de la pastilla ? C’est vous ! Qui c’est qui va se régaler ? C’est vous. Et qui c’est qui va dire merci à la Cocotte ? C’est encore vous.

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Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 paquet de feuilles de brick, 50 g de beurre, 1 l de lait, 200 g de sucre en poudre, 1 gousse de vanille, 1 bâton de cannelle, 2 œufs, 30 g de maïzena, 50 g de noisettes en poudre, 50 g d’amandes concassées, 5 cl d’eau de rose. Facultatif : 10 g d’éclats de rose.
Préparation 15 mn – Cuisson : 20 mn – Coût : * - Difficulté : *
Faites bouillir le lait, délayez-y le sucre, ajoutez la gousse de vanille et la cannelle. Battez les œufs avec la maïzena et ajoutez au lait en fouettant. Laissez la crème s’épaissir puis arrêtez la cuisson. Laissez refroidir. Au moment de servir, mélangez l’eau de rose à la crème à la vanille et enlevez la vanille et la cannelle. Puis faites chauffer une grande poêle anti-adhésive. Faites-y fondre un peu de beurre pour dorer rapidement les feuilles de brick de chaque côté. Vous pouvez en faire 2 à chaque fois en ajoutant du beurre. Ensuite dans un grand plat déposez 2 feuilles de brick, couvrez de crème, saupoudrez d’amandes et de noisettes. Recommencez en posant 2 feuilles, la crème puis les fruits secs. Terminez par deux feuilles et saupoudrez d’un peu de sucre et d’éclats de rose. Servez aussitôt en découpant votre pastilla très délicatement.

12.02.2012

samedi, 11 février 2012

Ravioles au chou vert

Délicieuses telles quelles, elles peuvent aussi  être réchauffées le lendemain et servies avec une bonne salade. N’hésitez pas à donner du goût à votre bouillon.

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Pour 18 grosses ravioles
Ingrédients : 450 g de farine, 4 œufs, sel, 400 g de chair à saucisse, ¼ de chou frisé, 1 carotte, 1 gousse d’ail, 1 œuf, sel et poivre, 1 bouillon-cube, 1 poireau, oignon, clous de girofle et laurier.
Préparation : 30 mn – Cuisson : 15 mn – Coût : * - Difficulté : ** - Ustensile : Rouleau à pâtisserie
Mélangez la farine, 5 g de sel et 4 œufs. Vous obtenez une grosse boule de pâte compacte. Ajoutez un peu d’eau si nécessaire. Laissez-la reposer au réfrigérateur pendant 1 h. Préparez une marmite de bouillon avec le bouillon-cube, poireau, oignon, clous de girofle et laurier. Hachez le chou frisé très finement en enlevant les grosses côtes. Mélangez-le à la viande avec la carotte râpée, la gousse d’ail et l’œuf. Salez et poivrez. Coupez la boule de pâte en 3 et aplatissez chaque morceau en une fine couche de 35x20 cm. Etalez un tiers de la préparation à la viande dessus, en gardant un espace vide en haut. Puis roulez la pâte en un « gros boudin » que vous aplatirez un peu. Badigeonnez le haut avec du beurre fondu pour souder la pâte.  Avec le manche d’une cuillère en bois, pressez fortement le rouleau de pâte pour former les ravioles. Vous obtenez 18 ravioles. Faites-les cuire 15 à 20 mn dans le bouillon. Servez avec le bouillon dans des assiettes creuses.

11.02.2012

vendredi, 10 février 2012

Croque-Cocotte

Un petit reste de rôti de porc, un beau morceau de Maroilles bien fait, un peu de bière et du bon pain. Tous les ingrédients pour faire un croque-monsieur à la ch’ti.

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Pour 6 personnes
Ingrédients : 20 g de beurre, 300 g de Maroilles, 50 cl de bière blonde, 12 tranches de pain de campagne, 12 fines tranches de rôti de porc cuit, 2 pommes, 2 oignons, moutarde, sel, poivre et paprika fort.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 30 mn – Cout : * - Difficulté : *
Préchauffez le four à 180°c. Epluchez les oignons et faites-les fondre dans le beurre pendant 10 minutes.  Pendant ce temps, découpez le maroilles en petits morceaux, déposez-les dans une casserole, couvrez avec la bière, salez, poivrez et ajoutez un peu de paprika fort. Faites fondre à feu doux jusqu’à ce que le mélange soit liquide et sans morceaux. Mélangez à la cuillère en bois. Lavez les pommes, essuyez-les, enlevez le trognon et découpez-les en rondelles. Tartinez 6 tranches de pain d’un peu de moutarde. Etalez un peu d’oignon. Continuez avec les tranches de rôti de porc puis les rondelles de pommes non épluchées. Couvrez avec les 6 tartines restantes. Déposez ces gros sandwiches dans un plat à gratin. Versez la sauce au maroilles et à la bière par-dessus. Et enfournez pendant 25 à 30 mn.
Conseil : Vous pouvez ajouter des lamelles de gruyère pour avoir un croque-Cocotte bien gratiné.

10.02.2012

jeudi, 09 février 2012

Poulet aux champignons

CocotteLa Cocotte est une femme de principes. Elle ne cuisine jamais quand elle est toute seule à table. Non, en réalité, ce ne sont pas des principes mais plutôt des envies. Quand elle est toute seule, elle n’a aucune envie de cuisiner, elle a juste besoin de se nourrir, ni plus, ni moins. Elle est là, dans sa cuisine, à errer comme une âme en peine, à regarder ses casseroles vides, à nettoyer son plan de travail, à ouvrir et fermer le réfrigérateur, à rouvrir et à refermer le réfrigérateur, parfois le congélateur, désespérément seule. Bouh !

La Cocotte ne cuisine que pour partager, pour ouvrir sa table et pour discuter.

La cuisine, ça fait discuter. Le repas étant l’un des rares moments où toute la famille est réunie, tout à coup, tout vit et revit, ça crie, ça chahute, ça conte, ça confesse, ça invective, ça pardonne…

Et les plats choisis prennent part au chahut ambiant. « Mais comment as-tu cuit ta viande ? Et pourquoi l’as-tu préparée avec ces légumes ? Et elle te vient d’où cette recette ? C’est Mamie qui te l’as apprise ? Tu me la fileras, ta recette de grand-mère ?»

Vous êtes peut-être comme la Cocotte ? Vous avez peut-être aussi envie de partager vos recettes ? Vous avez peut-être envie de raconter pourquoi Tante Jeanne épluchait toujours ses pommes de terre de la main gauche et comment Papi Marcel préparait le lapin aux pruneaux ? Vous venez peut-être d’un autre pays que la France, avec d’autres traditions culinaires, d’autres histoires à raconter ? Vous habitez peut-être le Nord Pas de Calais ?

Si vous répondez par l’affirmative à toutes ces questions ou si vous avez une amie, un copain qui répond aussi à toutes ces minimes exigences et qui n'ose pas le dire, dépêchez-vous d’envoyer un courrier à l’adresse suivante :

Anne Tomczak, Desk Magazine, La Voix du Nord, 8 place du général de Gaulle 59 023 Lille Cédex, ou deskmagazine@lavoixdunord.fr ou atomczak@lavoixdunord.fr.

Vous serez peut-être sélectionné pour faire partie du tome 3 de « Secrets de cuisine ». Une journaliste aussi gourmande que vous débarquera dans votre cuisine, armée de stylo, papier mais aussi de son tablier et vous écoutera raconter votre histoire. Peut-être même qu'elle mettra la main à la pâte avec vous ? Et à coup sûr, elle goûtera votre plat.

En attendant, la Cocotte partage avec vous, sa recette du poulet aux champignons.

Poulet aux champignons
Si vous voulez réussir ce plat, c’est le poulet que vous choisirez qui fera la différence. Un vrai poulet de ferme, c’est le meilleur et le rapport qualité-prix est imbattable.

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Pour 8 personnes
Ingrédients : 1 beau poulet de ferme, un peu d’huile, 5 cl de de Cognac, farine, 2 têtes d’ail fumé, 1 boîte de tomates concassées, 500 g de champignons de Paris, sel et poivre.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 60 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : marmite en fonte ou faitout.
Découpez le poulet en huit morceaux. Faites chauffer un peu d’huile dans la marmite et faites dorer les morceaux de poulet de toutes parts. Versez le Cognac et faites flamber. Quand les flammes ont disparu, saupoudrez de farine, mélangez et versez 50 cl d’eau. Débarrassez les têtes d’ail de la première couche de peau et du petit bout touffu qui reste en dessous. Coupez le haut des têtes sur quelques millimètres et mettez le reste des bulbes dans la marmite. Continuez avec les tomates concassées. Salez et poivrez. Couvrez et laissez cuire 45 minutes. Au bout de ce temps, épluchez les champignons de Paris, coupez-les en quatre et ajoutez-les au poulet. Laissez cuire 15 à 20 minutes de plus.
Vérifiez que le poulet est bien cuit. Puis servez-le avec du riz ou des pâtes fraîches comme des tagliatelle ou des fettucine.

09.02.2012

mercredi, 08 février 2012

Coussin berlinois

Un peu de légèreté dans un monde de brutes ! On ralentit, on prend son temps, on prend une petite cuillère, on ferme les yeux et on déguste.

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Pour 6 grandes verrines
Ingrédients : 4 œufs, 120 g de sucre en poudre, 1 cuillère à café d’extrait de vanille, ½ citron pressé, 3 feuilles de gélatine alimentaire, 120 ml de vin blanc (Gewurztraminer ou Coteaux du Layon), 200 g de cerises au sirop et 200 g de confiture de fraises.
Préparation : 10 mn + temps de réfrigération – Cuisson : 2 mn – Coût : * - Difficulté : *
Faites ramollir les feuilles de gélatine dans un bol d’eau froide. Quand elles sont ramollies, faites chauffer le vin blanc 1 à 2 minutes. Egouttez les feuilles de gélatine et faites-les dissoudre dans le vin. Laissez refroidir. Séparez les blancs des jaunes d’œuf. Battez les jaunes avec le sucre, le jus de citron et l’extrait de vanille. Versez le vin et la gélatine et fouettez vivement. Mettez le mélange au réfrigérateur et laissez prendre une petite heure. Montez les blancs en neige. Puis incorporez-les délicatement à la préparation précédente.
Egouttez les cerises au sirop et mélangez-les à la confiture de fraises. Déposez 1 ou 2 cuillères à soupe dans le fond de chaque verrine. Couvrez de crème au vin blanc et mettez au réfrigérateur. Laissez prendre 2 heures minimum. Servez très frais.

08.02.2012

mardi, 07 février 2012

Toasts poireaux-poivrons

On est encore loin de la saison des poivrons mais les conserves sont là pour nous apporter du soleil quand on en manque. Pour les poireaux, ça va, on n’en manque pas !

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Pour 6 personnes
Ingrédients : 5 poireaux, 2 poivrons rouges en conserve, huile d’olive, 3 gousses d’ail, quelques branches de persil plat, sel, poivre, vinaigre balsamique et 50 g de parmesan. Pour servir, des crackers.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 25 mn – Coût : * - Difficulté : *
Enlevez le vert et le bout touffu des poireaux. Lavez les blancs de poireau puis coupez-les en tronçons de 3 cm. Faites chauffer 5 cl d’huile d’olive dans une casserole et faites fondre les tronçons de poireaux à feu doux.
Couvrez et laissez cuire pendant 20 à 25 minutes, jusqu’à ce que les poireaux soient fondants.
Pendant ce temps, ciselez l’ail et les branches de persil. Détaillez les poivrons en lamelles.
A la fin de la cuisson, ajoutez l’ail et les poivrons, salez, poivrez et terminez par le persil.
Mélangez bien puis laissez refroidir complètement.
Râpez finement le parmesan. Déposez les poireaux et poivrons dans un joli plat, versez par-dessus 1 cuillère à soupe d’huile d’olive et 2 de vinaigre balsamique. Enfin saupoudrez très généreusement de parmesan. Disposez une petite cuillère à soupe de cette préparation sur des crackers et servez-les aussitôt.

07.02.2012

lundi, 06 février 2012

Crème de camembert

La Cocotte a testé pour vous la crème de camembert. Si, si ! Mais elle n’a pas fait que ça, elle l’a aussi réalisée, tout comme les 670 autres recettes de ce blog, d’ailleurs.  Oui, Mesdames et Messieurs, la crème de Camembert, ça se fait et ça se mange.

Vous trouverez son origine du côté de la Bavière, son véritable nom est obatza. Mais on peut l’écrire également obatzda, obazda ou obatzter. Le Bavarois nous donne ici la preuve d’une grande souplesse dans la taxinomie. Grande souplesse aussi dans la confection de cette crème molle et beige puisque l’obatza est au Bavarois ce que le pudding est à l’Anglais. L’obatza, c'est la capacité, voire l’art, d’accommoder les restes.
Quand, dans le réfrigérateur du Bavarois, des petits rogatons de fromage traînent depuis plusieurs jours, le Bavarois a soudain des envies de mixer, broyer, émincer et allonger à la bière. Le Bavarois ne jette rien, le Bavarois recycle et le Bavarois partage. Parce que, tel le pudding, l’obatza, c’est bon. L’obatza, c’est la porte ouverte à l’imagination.
La Cocotte a souvent fait cette recette. Désormais elle est en capacité de vous donner Sa version. Une version où un Coulommiers coulant à souhait mais pas trop fait se fondra à merveille, où la bière n’aura pas trop sa place, où un quart d’oignon suffira amplement, où cumin en grains et paprika montreront une fois de plus qu’ils sont faits pour s’entendre et où un excellent fromage blanc fermier se révèlera un liant fabuleux.
Laissez-vous faire. Prenez un bretzel et trempez dans l’obatza, vous n’en reviendrez pas.

Crème au fromage
Un fromage un peu trop coulant s’ennuie dans votre réfrigérateur ? Un petit reste de fromage blanc aussi ? Unissez-les dans une mousse et étonnez vos invités.

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Pour 1 grand bol
Ingrédients : 1 Camembert  ou 250 g de fromage, type Brie ou Coulommiers, 200 g de fromage blanc, ½ oignon, sel, poivre, cumin en grains et paprika. Facultatif : Bière.
Préparation : 5 mn – Cuisson : 0 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : Mixeur électrique.
Pour cette recette, choisissez un fromage bien mou mais pas trop fait. Il ne faut que son parfum embaume trop la maison. Grattez la peau du fromage pour en enlever le maximum. Epluchez l’oignon, coupez-le en deux voire en quatre. Passez le fromage coupé en morceaux et un quart ou une moitié d’oignon au mixeur électrique. Vous devez obtenir une mousse bien épaisse. Versez-la dans un grand bol, ajoutez le fromage blanc et fouettez la mousse énergiquement. Salez un peu, poivrez comme vous aimez. Saupoudrez la crème au fromage d’un peu de paprika (doux ou fort) et de quelques graines de cumin.
Mettez le bol au frais jusqu’au moment de servir, en apéritif.
Pour déguster la crème, proposez des bretzels, des gressins, des légumes coupés en bâtonnets (carottes, radis noirs…)
Conseil : Vous pouvez enlever un peu de fromage blanc et allonger la crème avec 5 cl de bière.

06.02.2012

samedi, 04 février 2012

Boulettes deux viandes et sauge

Le retour de la boulette, épisode 9.  Il vous reste un peu de bouillon d’hier ? Un peu de ci, un peu de ça, du pain dur et deux mains. Et hop, 20 boulettes !

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Pour 20 petites boulettes
Ingrédients : 250 g de hachis de porc, 250 g de hachis de veau, 2 tranches de pain dur, 1 petite tasse de lait, 1 œuf, quelques feuilles de sauge, 3 tomates séchées, ail, 50 cl de bouillon (volaille ou bœuf), sel et poivre, farine, huile d’olive.
Préparation : 20 mn – Cuisson : 20 à 25 mn – Coût : * - Difficulté : *
Réduisez le pain dur en petits dés, couvrez de lait et laissez gonfler quelques instants. Dans un plat creux, mélangez les viandes, ajoutez l’œuf entier, le pain dur rapidement égoutté, les feuilles de sauge ciselée, la gousse d’ail finement ciselé et les tomates séchées coupées en très fines lamelles. Salez et poivrez.  Mélangez avec les mains. N’hésitez pas à goûter et rectifiez l’assaisonnement.
Versez de la farine dans une assiette. Avec les mains, formez des boulettes un peu plus grosses qu’une noix et roulez-les dans la farine.
Faites chauffer une poêle anti-adhésive, ajoutez un peu d’huile d’olive et faites revenir les boulettes à feu doux. Ajoutez le bouillon petit à petit pour former une belle sauce onctueuse. Laissez cuire 20 à 25 mn en retournant les boulettes très régulièrement. Servez-les avec du riz ou des ziti.

04.02.2012

vendredi, 03 février 2012

Boudin noir entre ciel et terre

Le ciel, c’est la pomme-fruit qui pousse sur un pommier. La terre, c’est la pomme de terre qui pousse dans la terre. Et le boudin noir, c’est du boudin noir.

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Pour 6 personnes

Ingrédients : 1 kg de pommes de terre à purée (Agria, Monalisa, Bintje…), 3 pommes acidulées (Reinette, Rubinette…), 1 oignon, 400 g de boudin noir, lait, beurre, sel et poivre.

Préparation : 10 mn – Cuisson : 20 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : Presse-purée

Epluchez les pommes de terre, coupez-les en quartiers et cuisez-les à la vapeur pendant 15 à 20 mn, dans de l’eau salée. Quand la pointe d’un couteau passe facilement à travers, réduisez-les en purée avec le presse-purée. Ajoutez un peu de lait chaud et poivrez. La purée doit être assez épaisse. Epluchez les pommes, enlevez le trognon et coupez les pommes en morceaux. Faites-les cuire à feu très doux, dans une petite casserole, sans rien ajouter, pendant 5 mn. Mélangez les pommes à la purée et réservez. Epluchez l’oignon et ciselez-le finement.

Dans une poêle anti-adhésive, faites fondre 20 g de beurre et faites dorer doucement l’oignon. Dans la même poêle, faites cuire le boudin noir en prenant garde de ne pas le faire éclater. Quand il est cuit, découpez-le en rondelles d’1 cm.

Servez la purée pommes-pommes de terre, quelques rondelles de boudin et parsemez de lamelles d’oignon.

03.02.2012