dimanche, 26 mai 2019
Côte à l’os et oignons en sauce
Ingrédients : 2 côtes à l’os, huile de colza, fleur de sel de Guérande, poivre-mignonnette, 50 g de beurre, 6 échalotes, 6 oignons-sauciers, 20 cl de vin rouge, 1 jaune d’œuf, ciboulette, fleurs de thym.
Préparation : 15 min – cuisson : 30 min – coût : ** - difficulté : * - ustensiles : casserole et gril en fonte
Pelez les échalotes et les oignons et coupez-les en 4. Faites fondre 30 g de beurre dans la casserole et faites-y fondre tout doucement les échalotes et les oignons 15 minutes. Ajoutez le vin rouge. Battez le jaune d’œuf et ajoutez-le à la casserole tout en fouettant la sauce. Versez la ciboulette rincée et émincée. Arrêtez la cuisson, salez, poivrez et réservez.
Huilez les côtes à l’os, faites chauffer à température maximale le gril et faites griller les côtes 1 minute de chaque côté pour bien les marquer. Baissez en suite la température et laissez cuire 10 à 12 minutes en les retournant 1 fois. Salez et poivrez.
Faites réchauffer tout doucement la sauce au vin et ajoutez la ciboulette et le reste du beurre coupé en dés en mélangeant pour avoir une belle sauce brillante. Parsemez de fleurs de thym et servez avec des pommes de terre à la peau.
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vendredi, 24 mai 2019
Sauce pwa nwa
Comprenez sauce pois noirs ou plus exactement haricots noirs. C’était votre première leçon d’haïtien. Heureux ?
Pour 6 personnes
Ingrédients : 250 g de haricots secs noirs (pois noirs), 3 gousses d’ail, 1 oignon vert, 1 branche de persil, 1 branche de thym, 3 clous de girofle, 1 cuillère d’huile, eau, sel
Préparation : 15 min – cuisson : 1 h 30 – coût : * - difficulté : *
Lavez les haricots noirs et laissez tremper toute une nuit. Egouttez-les.
Mettez les haricots dans une grande casserole avec de l’eau, les clous de girofle, les gousses d’ail, le persil, l’oignon vert, le thym et l’huile. Cuire à feu doux pendant une heure jusqu'à ce qu'ils deviennent tendres. Passez au blender les 2/3 des haricots avec un peu de jus de cuisson. Ajoutez un peu de jus de cuisson au besoin.
Mélangez la purée avec le reste des haricots noirs entiers sur le feu, salez légèrement et laissez mijoter à feu doux environ 30 minutes. Plus vous laisserez cuire, plus la sauce va s'épaissir et prendre du goût. Servez avec du riz blanc, de la polenta ou des pains plats à la farine blanche. Vous pouvez ajouter du piment.
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mercredi, 22 mai 2019
Compote à la rhubarbe et croquant halva
Comme disait son ami Pierrot à la Cocotte, la jeune rhubarbe n’a pas besoin d’être pelée. On gagne du temps pour se régaler plus vite.
Pour 6 personnes
Ingrédients : Compote : 1 kg de rhubarbe, 200 g de sucre en poudre, la peau d’un citron et un petit morceau de gingembre pelé, 500 g de fruits rouges, 1 cuillère à soupe de fécule, eau. Croquant : 2 blancs d’œuf, 100 g de sucre en poudre, 50 g de halva nature, une poignée de noisettes broyées et grillées
Préparation : 20 min – cuisson : 1 h en tout – coût : * - difficulté : * - ustensiles : fouet électrique, plaque pour le four et papier sulfurisé
Croquants : Préchauffez le four à 110° C. Montez les blancs d’œuf en neige, ajoutez le sucre, le halva émietté et sur la plaque du four recouverte de papier sulfurisé, déposez 18 cuillères de pâte. Saupoudrez de noisettes broyées et mettez au four pendant 1 heure.
Pelez et coupez la rhubarbe en tronçons. Déposez-les dans un faitout, couvrez avec le sucre, ajoutez citron et gingembre et mettez à chauffer 20 minutes. Au bout de ce temps, mélangez la fécule dans une petite tasse d’eau et ajoutez-la à la rhubarbe. Laissez épaissir 3 minutes puis arrêtez la cuisson et ajoutez les fruits rouges. Laissez entièrement refroidir et servez la compote accompagnée des croquants.
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lundi, 20 mai 2019
Salade mortadelle-patates
J’ai de la mortadelle, des p’tites pommes de terre nouvelles, de la féta et des olives noires. T’aurais pas une idée de salade, Cocotte ?
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 kg de pommes de terre nouvelles bio, 1 tranche épaisse de mortadelle (150 g), 2 échalotes nouvelles, 1 gousse d’ail, ½ cube de bouillon de légumes, 2 cl d’huile, 5 cl de vinaigre, poivre, 100 g de féta, 1 poignée de petites olives de Nyons.
Préparation : 15 min – cuisson : entre 15 et 20 min – coût : * - difficulté : *
Délayez le demi-cube de bouillon de légumes dans une casserole d’eau et faites chauffer. Lavez et coupez les pommes de terre en rondelles. Plongez-les dans la casserole pendant 10 à 15 minutes, le temps que la lame d’un couteau passe assez facilement à travers. Egouttez les pommes de terre en réservant 10 cl de bouillon. Coupez la mortadelle en petits dés. Pelez et ciselez la gousse d’ail et les échalotes, tiges comprises. Mélangez bouillon refroidi, ail, échalotes, allongez au vinaigre et à l’huile, poivrez et versez sur les pommes de terre et mortadelle. Coupez la féta en petits dés. Disposez-les sur la salade, ajoutez quelques olives et rangez au frais jusqu’au moment de consommer.
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samedi, 18 mai 2019
Poulet et asperges à la thaïlandaise d’Arnaud et Saranya Vantourout, le bistrot d’Arnaud à Armentières
En face de vous, voici deux amoureux du bien-manger, Arnaud Vantourout, cuisinier-voyageur qui a parcouru le monde des beaux restaurants, revenu de Paris et les cuisines de Matignon, du George-V, de la Maison Rostang, passé par Boston, San Francisco, Bruxelles… Et Saranya, son épouse, rencontrée à Bruxelles, arrivée de Thaïlande avec, dans ses bagages, des tonnes de recettes de là-bas. Unis pour le meilleur dans un restaurant charmant d’Armentières, ils offrent une cuisine sans chichis, qui va à l’essentiel, avec de beaux produits et de belles cuissons. C’est beau, l’amour !
Poulet et asperges à la thaïlandaise
Pour 6 personnes
Ingrédients : 2 carottes, ½ poivron jaune et ½ rouge, 18 asperges moyennes, ail, 720 g de poulet (haut des cuisses), 3 càs de sauce huître, poivre, 1 càs poudre de bouillon de poulet thaï, 2 càs sauce soja, 1 càs sucre, 2 càs huile de tournesol, eau, 300 g de riz jasmin.
Préparation : 20 min – cuisson : 12 à 15 min environ (poulet et riz) – coût : * - difficulté : * - ustensile : wok Pelez les carottes, coupez-les en 2 dans la longueur et en tranches fines en biseau. Pelez et taillez les asperges en 4. Pelez, épépinez et taillez les poivrons en grosse julienne. Pelez, dégermez et hachez l’ail. Coupez le poulet en petits morceaux. Faites chauffer le wok avec 3 càs d’huile, ajoutez ail et poulet et rissolez-le 3 minutes. Ajoutez carottes et asperges, sauce huître, bouillon en poudre, sauce soja et sucre en poudre. Laissez cuire 2 minutes en remuant. Ajoutez les poivrons au dernier moment et un peu d’eau si nécessaire. Poivrez et rectifiez l’assaisonnement.
Lavez plusieurs fois le riz pour enlever l’amidon et faites-le cuire à couvert dans 420 g d’eau bouillante le temps que l’eau s’évapore, soit 12 à 15 minutes.
Si les voyages forment la jeunesse, ils forment aussi les cuisiniers. Le CV d’Arnaud est une carte routière, un atlas même.
Parti d’Armentières très jeune, il entame son périple à Avesnes sur Helpe au lycée hôtelier. Une fois un BTS art culinaire de la table en poche, il prend sa valise et ne s’arrête plus. Il s’envole pour Boston dans un grand restaurant où un chef alsacien officie. Puis c’est l’heure de faire son service militaire. Il revient en France et fait son service à Matignon sous le gouvernement Jospin, Lionel Jospin qu’il décrit comme étant « assez simple, super gentil et très travailleur ». Puis il refait ses valises pour partir à San Francisco. Là, c’est belle clientèle américaine, belle cuisine, foie gras, cuisse de canard confite… Il refait ses valises, revient à Paris et découvre la grande cuisine des chefs étoilés. Il œuvre chez Michel Rostang qui « connaît les beaux produits comme personne » et les travaille dans une cuisine sans chichis et qui va à l’essentiel. Puis Arnaud fait étape 3 belles années au George V. La bougeotte le reprend et l’emmène à nouveau chez les Américains, à Washington cette fois-ci, chez Michel Richard, dans un relais et châteaux. « C’était comme un spectacle tous les soirs ! »
Puis repart pour l’Europe et s’arrête à Bruxelles pour travailler dans un restaurant que tous les Bruxellois connaissent, le « Comme chez soi ». Et c’est chez les Belges qu’il rencontre celle qui va lui faire poser ses valises pour un temps, Saranya. Elle vient de Thaïlande et cuisine pour des gens fortunés.
Ils se disent qu’ils peuvent allier leurs savoir-faire et leurs influences et comme Ulysse qui a fait un long voyage, heureux, ils ouvrent leur restaurant, retour à la case-départ, à Armentières.
La cuisine d’Arnaud est classique et de saison, pas trop locale, lui qui a tellement voyagé veut montrer toutes les choses qu’il sait faire et Saranya tient ses recettes de ses parents et grands-parents thaïs.
Le classique d’Arnaud et l’exotique de Saranya s’unissent pour le meilleur dans un petit restaurant aux beaux murs de briques. Sans chichi, avec un sourire doux et franc, ils reçoivent une clientèle de plus en plus nombreuse qui se laisse sans mal attirer par les parfums de citronnelle et l’odeur de la papaye verte.
Toutes les semaines, la carte classiquement raffinée d’Arnaud évolue, le saumon mariné agrumes et gin peut côtoyer la terrine de fois gras mi-cuit au chutney de mangue, un dos de cabillaud peut s’accommoder d’une mousseline de fenouil ou d’un quinoa à la Provençale, une pluma de cochon ibérique peut s’accompagner de pommes-charlotte dans un jus corsé.
Mais le jeudi, Arnaud et Saranya ouvrent leur table au royaume de Siam et offrent un buffet thaï. Une multitude de petits plats faits-maison emplit le restaurant. Curry thaï, riz subtilement parfumé, bouillon au lait de coco, brochettes en sauce, petites boulettes de porc à la citronnelle (citronnelle qui vient du jardin de la grand-mère de Saranya) jonchent le buffet et tous les clients qui sont déjà venus ce jour-là reviennent immanquablement.
Arnaud est heureux, lui qui veut que ses clients soient contents quand ils sortent et qu’ils reviennent 2 ou 3 fois par semaine. Et Saranya l’est tout autant.
Et comme tous les ans l’envie d’ailleurs les reprend. Quand arrivent les vacances, direction la Thaïlande pour faire cargaison de citronnelle ou la Tunisie pour rendre visite à la famille.
Jusqu’au prochain voyage formateur qui les emmènera où ? Arnaud ne l’a pas dit à la Cocotte…
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jeudi, 16 mai 2019
Sardines et shiitakés au vert d’ail et le médiathécaire, l’auteure, son éditeur et la Cocotte
Le médiathécaire, l’auteure, son éditeur et la Cocotte
Synopsis : Bailleul, dans la médiathèque, pendant « L’autre festival », une romancière vient lire une de ses nouvelles, chaperonnée par son éditeur et le médiathécaire pendant que la Cocotte cuisine une poule au pot.
La Cocotte vous avait annoncé cet événement il y a peu sur son blog (allez voir la recette du jeudi 2 mai 2019), mais elle ne vous a pas raconté comment il s’était passé.
Or donc le dimanche 5 mai, à 10 heures pétantes, la Cocotte est devant la médiathèque. Elle y entre et pénètre dans un endroit calme et charmant qui invite à la rêverie le lecteur solitaire. De belles salles sobrement agencées dans un bâtiment qui sied à la Flandre, des fauteuils honteusement moelleux, des étagères savamment fournies, ni trop, ni trop peu et un espace-multimédia avec grand écran, sono, enceintes, rétroprojecteur et tout et tout… Le rêve pour les médiathécaires des temps modernes !
- « Bon alors voilà, la Cocotte, disent le médiathécaire, Pierre et l’éditeur, Dominique, vous allez cuisiner pendant que l’auteure lira sa nouvelle !
- Mais je n’ai jamais fait ça, je ne sais pas si je peux le faire, je ne veux pas la déranger dans sa lecture, les cocottes, les louches, les mixeurs, les… ça fait du bruit !
- Mais si, mais si, vous allez y arriver ! »
Sur ce, arrivent l'auteure et son époux, Françoise Lison-Leroy et Serge Lison. Le visage de Françoise est aussi doux que son sourire et elle ne semble pas inquiète. Le sourire de son mari, quant à lui, révèle un attrait certain pour la nourriture.
Arrivent aussi les auditeurs de la nouvelle et les mitrons de la Cocotte qui n’ont pas eu peur du froid polaire en ce début du mois où l’on est censé faire ce qui nous plaît mais si possible, sous des tonnes de pulls !
Françoise lit, posément, clairement, intelligemment. Les auditeurs, le médiathécaire et l’éditeur écoutent posément, respectueusement, passionnément. Les mitrons font le moins de bruit possible mais mitronnent comme des chefs et la Cocotte mitronne avec eux.
Soupe épicée à la carotte, bouillon de poule à l’omelette (ben oui, le thème étant la poule, les œufs étaient obligatoires !), ravioles à la poule et sauce blanche, boulettes poule et porc, dip aux poireaux… Ca mitronne, ça mitronne.
L’époux, Serge donc, vient régulièrement soulever les couvercles des faitouts, goûté à ci, goûté à ça…, ravi !
Françoise lit, ravie ! Pierre et Dominique*, eux aussi sont ravis !
L’histoire de la cuisinière du tableau sorti pour l’occasion du musée Benoît de Puydt se termine et l’auditoire se dirige vers la table de dégustation.
Et là, plus un bruit ou presque, l’auditoire déguste et comme toujours dans ce genre d’ateliers, un ange passe. 1 ange, 2 anges, 3 anges… passent et les plats se vident en un temps-record.
Les mitrons fanfaronnent, Françoise, Pierre, Dominique et la Cocotte rayonnent !
Comme une cerise sur le gâteau, deux artistes douces et inspirées, Fossick project, finissent cette matinée en chantant doucement, subtilement et en mappant avec le vidéoprojecteur « The great giant leap ».
Puis comme une seconde cerise sur le gâteau, tout le monde savoure une p’tite crème aux œufs et à la chicorée préparée par les mitrons de la Cocotte.
Des dizaines, des centaines, des milliers d’anges sont passés ce jour-là dans la médiathèque de Bailleul ! Ce fut un moment rare et beau ! Merci !
*Dominique Tourte des éditions Invenit
La recette
Le shiitaké appelé aussi lentin du chêne est une véritable bombe de vitamines et de minéraux. Séché, il a plus de goût que frais.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 12 belles sardines ou 18 petites, 250 g de shiitakés frais ou 100 g de shiitakés séchés, 1 citron, huile d’olive, 2 gousses d’ail, 1 cuillère à soupe de coriandre en grains, ¼ de bouquet de persil plat, 3 branches de coriandre fraîche, sel et poivre.
Préparation : 15 min – cuisson : 5 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : presse-citron, poêle et papier absorbant
Lavez, videz et enlevez les arêtes et la queue des sardines. Egouttez-les sur du papier absorbant. Pressez le citron et versez-le sur les sardines. Laissez au frais pendant 1 heure. Réhydratez les shiitakés séchés ou coupez en petits morceaux les shiitakés frais. Faites chauffer un peu d’huile dans une poêle et faites-y sauter 5 minutes les champignons. Pelez et ciselez l’ail. Lavez et ciselez le persil plat et la coriandre. En fin de cuisson, ajoutez la cuillère de grains de coriandre et le mélange de persil, coriandre et ail. Disposez les champignons dans le fond d’un plat et les sardines par-dessus. Terminez par un filet d’huile d’olive et servez l’ensemble très frais avec du pain toasté.
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mardi, 14 mai 2019
Oignons-carottes à la caouète
Prévoyez bien d’ajouter un peu d’eau, la pâte d’arachide assèche pas mal la préparation. Et pour les piments, c’est vous qui voyez.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 oignons jaunes, 1 kg de carottes, huile d’olive, pâte d’arachide, 1 boîte de tomates concassées, 1 cuillère à soupe de concentré de tomates, sel et poivre. Facultatif : piments
Préparation : 15 min – cuisson : 45 min – coût : * - difficulté : * - ustensile : tajine
Peler et coupez les carottes en biseaux. Faites-les cuire 15 minutes à l’eau bouillante un peu salée et égouttez-les. Pelez les oignons et coupez-les deux. Dans le tajine, faites chauffer 2 cuillères à soupe d’huile d’olive, posez les oignons, côté intérieur dans l’huile. Couvrez le tajine et faites-y colorer un peu trop les oignons. Ajoutez ensuite les carottes, 2 cuillères à soupe de pâte d’arachide, 1 cuillère à soupe de concentré de tomates et 400 g de tomates concassées. Couvrez à nouveau et ajoutez un peu d’eau régulièrement pour éviter que ça attache. Salez, poivrez. Laissez cuire une trentaine de minutes. Si vous voulez, ajoutez 2 ou 3 piments rouges et servez ce plat plein de goûts avec du riz basmati parfumé au curcuma.
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dimanche, 12 mai 2019
Gougères bourguignonnes
Ingrédients : 20 cl d’eau, 60 g de beurre, 150 g de farine, 3 œufs, 100 g de Comté, sel et poivre. Facultatif : 1 œuf pour dorer*
Préparation : 15 min – cuisson : 25 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : plaque à pâtisserie et papier-cuisson Coupez le beurre en petits morceaux. Dans une casserole épaisse, faites chauffer de l’eau et faites-y fondre le beurre. Versez la farine en une seule fois et mélangez énergiquement à la cuillère en bois. Quand la pâte ne colle plus aux bords de la casserole, arrêtez la cuisson, cassez un œuf par-dessus et mélangez-le. Dès que la pâte a bien absorbé l’œuf et qu’elle ne colle plus aux bords, cassez-en un deuxième. Mélangez bien à nouveau, cassez le dernier œuf et mélangez encore une fois. Coupez le Comté en très petits morceaux et mélangez-les à la pâte. Salez légèrement et poivrez. Préchauffez le four à 180°c en chaleur conventionnelle. Sur une plaque à pâtisserie tapissée de papier-cuisson, formez une cinquantaine de petites crottes à l’aide de 2 cuillères à café. Espacez-les car ça gonfle ! Dorez au jaune d’œuf et enfournez 25 minutes. A la sortie du four, laissez-les refroidir sur une grille.
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vendredi, 10 mai 2019
Ceviche au vert
Le ceviche est un plat de poisson mariné dans le jus de citron originaire d’Amérique latine. Prononcez cévitché et dégustez.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 300 g de filet de lieu noir, 1 citron vert bio, 1 cuillère à soupe de poivre vert en saumure, 3 tiges de coriandre fraîche, sel, poivre blanc, piment en poudre,1 oignon rouge, huile de colza.
Préparation : 10 min – cuisson : aucune – coût : * - difficulté : * - ustensiles : zesteur, presse-citron et verrines
Coupez les morceaux de filet en petits dés. Lavez bien le citron, prélevez-en le zeste et pressez le citron. Dans un bol assemblez le poisson et le jus de citron et mettez-le au réfrigérateur 2 heures.
Ensuite ajoutez au poisson le poivre vert, la coriandre lavée, effeuillée et ciselée, un tout petit peu de sel, 2cuillères à soupe d’huile, 1 pincée de piment en poudre et du poivre. Pelez et ciselez finement l’oignon rouge, répartissez-le sur les dés de poisson et terminez en ajoutant le zeste du citron. Si vous en avez envie, ajoutez des dés d’avocat pas trop mûr et dégustez aussitôt avec des chips de tortillas dans de jolies petites verrines à l’apéritif.
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mercredi, 08 mai 2019
Cake moelleux à la rhubarbe
Laissez le gâteau bien refroidir au réfrigérateur, il se coupera bien plus facilement. Soyez prévenus, il ne va pas en rester une miette.
Pour 6 ou 8 personnes
Ingrédients : 700 g de rhubarbe, 150 g de farine, 2 œufs, 1 cuillère à café de levure chimique, 200 g de sucre de canne, 100 g de raisins secs blonds, 250 cl de lait, 1 pincée de cannelle.
Préparation : 20 min + réfrigération – cuisson : 1 h – coût : * - difficulté : * - ustensile : moule à cake et papier sulfurisé
Préchauffez le four à 180° C. Pelez les tiges de rhubarbe en enlevant un maximum de peau. Coupez les tiges en petits tronçons. Dans un plat creux, battez les œufs, ajoutez le sucre, la farine, la levure chimique et le lait. Formez une masse sans grumeaux. Ajoutez enfin la rhubarbe, les raisins secs et la pincée de cannelle. Tapissez le moule à cake d’une feuille de papier sulfurisé, répartissez la pâte à cake et égalisez. Enfournez pendant 45 minutes tout d’abord puis baissez la température sur 140 °C et laissez encore 15 à 20 minutes. Laissez refroidir à la sortie du four et rangez le moelleux au réfrigérateur jusqu’au lendemain. Coupez-le en tranches épaisses et servez-le très frais, saupoudré d’un peu de sucre-glace.
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lundi, 06 mai 2019
Fusilli en salade
La Cocote déclare ouverte la saison des salades. On démarre par un plat d’une simplicité enfantine, y’en aura pour tout le monde.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de pâtes fusilli, 1 œuf, 8 cl d’huile, 1 cuillère à café d’ail moulu, 1 càc de moutarde, 1 càc de pâte de piment, sel, 1 belle poignée de feuilles de basilic frais, 100 g de féta.
Préparation : 15 min – cuisson : 10 à 12 min – coût : * - difficulté : * - ustensile : fouet électrique
Faites cuire les pâtes dans un faitout en suivant les indications du paquet. Egouttez-les et rincez-les bien sous l’eau froide. Réservez-les. Séparez le blanc du jaune d’œuf. Montez le jaune en mayonnaise en lui ajoutant l’huile en filet, la moutarde et l’ail moulu. Ajoutez ensuite la pâte de piment et un peu de sel au besoin mais la moutarde est déjà salée. Montez le blanc en neige et incorporez-le à la mayonnaise. Mélangez cette sauce aux pâtes bien refroidies. Rangez-la au réfrigérateur jusqu’au moment de la servir. Quand vous la servez, coupez la féta en petits dés. Lavez et ciselez grossièrement le basilic et disposez ces deux ingrédients sur la salade.
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samedi, 04 mai 2019
Tartelettes poire-praliné de Lola Maisonneuve, élève du lycée hôtelier de Lille
Ingrédients : Crème d’amande : 60 g beurre, 60 g sucre, 60 g amandes en poudre, 60 g œuf, 7 g fécule. Pâte de poire : 250 g pulpe de poires, 200 g sucre, 40 g glucose, 6 g Pulco, 4 g agar-agar. Crumble : 75 g farine, 75 g beurre, 40 g sucre, 60 g amandes en poudre. A part, 250 g praliné, pâte sablée et 2 poires
Préparation : 30 min – cuisson : 30 min – coût : * - difficulté : ** - ustensiles : 6 petits moules silicone à charlotte, 6 moules à tartelette Pour la pâte de poires, faites chauffer la pulpe de poire avec le sucre et le glucose et à 104°C, arrêtez la cuisson. Ajoutez l’agar-agar et le pulco, versez dans les moules à charlotte et faites prendre au réfrigérateur. Pour les tartelettes, étalez la pâte sablée dans les moules à tartelette et faites-les cuire au four. Pour la crème d’amande, mélangez beurre, sucre, amandes en poudre, œuf et fécule. Pour le crumble, mélangez farine, beurre, sucre et amandes en poudre, émiettez sur du papier cuisson et passez au four quelques minutes. Sur les tartelettes, répartissez la crème d’amande et des tranches de poire fraîche. Démoulez la pâte de poire et posez-la sur les poires fraîches. Répartissez le crumble autour de la pâte de poires et terminez en garnissant de praliné. Dégustez ces tartelettes bien fraîches.
Alors logique, en fin de troisième, son chemin est déjà tracé.
Elle assiste aux journées Portes ouvertes du lycée hôtelier international de Lille, demande un dossier d’entrée et s’inscrit d’emblée à un concours proposé par l’établissement. Elle prépare une sphère au chocolat avec fondant et mousse de framboises ! Premier concours, et bim, premier prix !
Benoît Macetti, son professeur, la remarque aussitôt, « elle est motivée et tenace et elle va au bout des choses. On a très vite vu ses compétences et ses envies. Dès le départ, elle était très professionnelle. »
A la fin de seconde, elle s’inscrit à un concours proposé par Mange-Lille, collectif de cuisiniers jeunes et vifs. « C’était à la salle Saint-Sauveur, ça hurlait de partout, c’était une belle expérience. » Catégorie apprenants, demi-finale, finale et bam, première !
En octobre 2018, elle s’inscrit au concours du MAF, comprenez le concours du meilleur apprenti de France. Pour Benoît, la question de son inscription ne s’est même pas posée, c’était une évidence. « Depuis la seconde, elle me parlait de ce concours. »
Son prof qui croit en elle dur comme du fer lui aménage son emploi du temps. Ensemble, ils vont travailler et travailler et encore travailler. « Au bout d’un mois, c’est décidé, on y va. Après, c’est de l’entraînement ! ».
Plus de 10 fois, Lola fait et refait la tartelette. Plus de 20 fois, elle recommence le biscuit. « Lola a le cerveau en ébullition en permanence », dit Benoît.
Aux Régionales, à Amiens, Lola se retrouve seule lycéenne parmi des candidats en apprentissage. La pièce qu’elle a préparée tombe et Lola pense que c’est fini. Finalement elle est sélectionnée.
Elle se qualifie pour les Nationales, à Rennes et boum !
Dès le mois de janvier 2019, elle sait qu’elle doit réaliser 4 charlottes, 15 tartelettes, 30 petites quiches, 600 g de macarons, une pièce en nougatine et une autre en chocolat. Tout ça, messieurs, mesdames, en 8 heures !
Lola se retrouve encore une fois seule représentante d’un lycée. Les autres candidats sont toujours apprentis et ont de fait plus de pratique qu’elle car ils s’entraînent en permanence.
Lola obtient une magnifique 4ème place ! Félicitée par les MOF (meilleurs ouvriers de France) présents lors du concours, Lola est déçue et quand elle en parle, elle a de l’eau dans les yeux.
Lola a l’envie de gagner. Euh non, rectification, Lola a la hargne de gagner ! C’est comme ça, elle ne sait pas d’où ça vient.
Poussée par ses parents, poussée par son petit copain, poussée par ses profs en général et avec constance et admiration, par Benoît en particulier, elle se donne des objectifs et les moyens de les atteindre.
A voir des profs s’investir à ce point pour la réussite de leurs élèves, on se dit qu’ils aiment vraiment leur métier et que des élèves qui tombent sur de tels profs ont vraiment de la chance ! Et à voir la fierté que Benoît éprouve en regardant son élève, on sait qu’elle est entre de bonnes mains, qu’elle arrivera à ses fins et qu’elle ira loin. Nom d’une p’tite tartelette !
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jeudi, 02 mai 2019
Condiment au gingembre et la Cocotte à Bailleul
- Allo la Cocotte ? Si je vous envoie la photo d’une peinture exposée au musée Benoît-De-Puydt de Bailleul, vous pouvez me dire ce qu’elle vous inspire ? La toile s’intitule « Intérieur de cuisine » et elle est l’œuvre de Martin Drölling. Nous avons déjà montré cette toile à Françoise Lison-Leroy et elle en a fait une nouvelle. Alors ça vous dit quoi ?
- Eh bien, je vois l’intérieur très sombre d’une cuisine. La lumière rare provient d’une grande fenêtre aux vitres sales ou occultées par des papiers sombres. La fenêtre éclaire un pan de mur jauni où pendent casseroles en cuivre et jarres de toutes tailles. Elle éclaire également le manteau d’une cheminée où sont exposés quelques objets, tels qu’une cafetière, une bougie, un miroir…
La faible lumière éclaire enfin une dame assise à la table de la cuisine, fichu et tablier blancs et robe jaune. Elle est accompagnée d’un homme qui reste dans le noir. Il est debout et ne fait rien de particulier sauf peut-être l’écouter. Sur la table sont étalés carottes et poireaux et la dame au fichu blanc, probablement la servante, plume une volaille, me semble-t-il.
- Oui, c’est bien ça. Alors ça vous fait penser à quoi ?
- Eh bien, je dirais que les gens de la maison vont bientôt de régaler d’une poule au pot.
- Oui, c’est pas mal. Et ça vous dirait de venir en préparer une le dimanche 5 mai à la médiathèque de Bailleul ? Pendant que Françoise Lison-Leroy lira son texte, vous animerez un atelier Poule au pot avec quelques volontaires. Les effluves du bouillon viendront chatouiller les narines des auditeurs qui pourront ensuite venir déguster les plats préparés pendant votre atelier. Vous voulez bien ?
- Oh bien sûr que je veux. Mais c’est dans quel cadre exactement, dites-moi ? Et puis qui êtes-vous, Monsieur ?
- Oh pardon, je ne me suis pas présenté, je suis Dominique Tourte, le directeur des éditions Invenit. Je dirige la collection Ekphrasis. Nous choisissons des peintures dans les musées du Nord-Pas de Calais et nous proposons à un écrivain de nous offrir son regard sur ces peintures, dans le but de valoriser le patrimoine artistique de notre région. Ici la peinture est de Martin Drölling, peintre du XVIIIème siècle, né en Alsace et mort à Paris. Françoise Lison-Leroy est belge, elle vit dans la région de Tournai et elle écrit poèmes, nouvelles, chroniques et pièces de théâtre. Ecrire sur des peintres et des peintures, elle aime ça. Et nous avons choisi de parler de son travail à propos de Martin Drölling dans le cadre de l’Autre Festival de Bailleul. Pendant tout un week-end, L’autre Festival offrira aux habitants de Bailleul et des environs un programme entier mêlant BD, chanson, musique, théâtre, illustration et cinéma. Des ateliers, des rencontres, des happenings, des collages, des installations, des expositions… seront proposés. Alors, la Cocotte, ça vous dit ?
- Oh bien sûr que oui, à dimanche, Dominique ! 11 heures à la médiathèque ? Oui oui, j’y serai !
La recette
Aimez-vous les goûts forts ? Si oui, lisez la suite. Si non, passez votre tour. Cette recette est faite pour les gens qui n’ont peur de rien.
Pour 1 petit pot
Ingrédients : 200 g de gingembre, 2 gousses d’ail, 2 piments rouges frais (plus ou moins forts selon votre goût), 3 g de sel et huile de tournesol.
Préparation : 20 min – cuisson : 15 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : râpe, pilon, mortier et casserole
Pelez le morceau de gingembre. Râpez-le jusqu’aux fibres et débarrassez-vous de celles-ci. Pelez l’ail et passez-le au pilon pour obtenir de la crème. Lavez les piments et enlevez-leur la queue. Coupez les piments en morceaux sans toucher les graines avec les mains car elles piquent. Pilez les piments également. Faites chauffer 2 cuillères à soupe d’huile dans une petite casserole et ajoutez le gingembre râpé, le piment et ses graines (si vous voulez que ça pique fort) et l’ail. Laissez cuire doucement 15 minutes, le temps que l’huile fasse des petites bulles en surface et se sépare de la masse. Salez légèrement. Versez le contenu de la casserole dans des petits pots très propres et complétez-les d’huile de tournesol. Rangez-les au réfrigérateur et consommez ce condiment rapidement avec du riz, de la semoule, des viandes grillées, des salades…
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mardi, 30 avril 2019
Asparagus gratinus
Posez une asperge à plat sur du papier-journal et pelez-la en maintenant bien la tête de l’asperge remontez vers la queue et c’est tout.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 kg d’asperges, sel, eau, origan séché, plaques de lasagnes, 30 g de beurre, 30 g de farine type 65, 1 cuillère à soupe de concentré de tomates, 25 cl de vin blanc, parmesan.
Préparation : 20 min – cuisson : 45 min – coût : * - difficulté : * - ustensile : économe
Faites toutes les asperges comme ci-dessus. Rincez-les. Faites chauffer un fond d’eau dans un faitout, déposez les asperges dans un panier-vapeur et posez-le au dessus de l’eau dans le faitout. Salez et ajoutez une bonne pincée d’origan. Faites cuire le temps que la lame d’un couteau passe facilement à travers les asperges, environ 20 minutes. Laissez refroidir. Faites fondre le beurre, ajoutez la farine et le concentré de tomates et faites un roux. Versez le vin et un peu d’eau pour obtenir une belle sauce épaisse. Préchauffez le four à 160° c. Alternez asperges et plaques de lasagnes dans un petit plat à gratin huilé au préalable et versez la sauce sur l’ensemble. Saupoudrez de parmesan et mettez au four 30 petites minutes.
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dimanche, 28 avril 2019
Pastéis de nata
Ingrédients : 250 g de pâte feuilletée pur beurre, 250 ml de lait, 100 ml d’eau, 150 g de sucre, 4 jaunes d’œuf, 30 g de farine ou de maïzena, 1 citron bio, vanille, sucre-glace et cannelle en poudre
Préparation : 30 min – cuisson : 25 min – ustensiles : 12 moules à pastéis ou petits moules à muffin en métal Etalez la pâte feuilletée en un carré de 25 cm x 25 cm et roulez-la en un boudin régulier. Coupez-le en 12 portions et tapissez-en soigneusement 12 moules beurrés et farinés. Evitez de former des surépaisseurs. Réservez au frais.
Mélangez eau, sucre, zestes de citron, vanille et cannelle dans une casserole et faites-en un sirop un peu épais. En moins de 10 minutes, c’est fait. Enlevez les zestes et laissez refroidir. Mélangez farine et lait au fouet. Mettez à chauffer et laissez épaissir en mélangeant constamment. Hors du feu, ajoutez le sirop puis les jaunes d’œuf. Répartissez la crème dans les moules sur la pâte feuilletée et mettez au four préchauffé à 220° C 15 minutes. Quand les pastéis ont refroidi, saupoudrez-les de sucre glace et d’une pincée de cannelle.
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vendredi, 26 avril 2019
Mizotto aux haricots noirs
Tout est dans le bouillon, ma petite dame. Parfumé au soja, ce bouillon est versé petit à petit, comme pour un risotto.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 300 g de riz basmati, 1 cuillère à soupe de pâte de soja, 250 g de haricots noirs secs, 1 piment rouge séché, thym, sel, poivre, huile, gingembre au vinaigre.
Préparation : 30 min + trempage 12 h – cuisson : 1 h 30 – coût : * - difficulté : *
Faites tremper les haricots noirs pendant 12 heures puis faites-les bouillir 1 h environ avec thym, piment, sel et poivre jusqu’à ce qu’ils se transforment en purée. Enlevez piment et thym et réservez.
Faites bouillir 1,5 litres d’eau avec une cuillère à soupe de pâte de soja pendant 15 minutes. Faites chauffer un peu d’huile de tournesol dans une casserole et faites-y dorer le riz basmati quelques instants. Versez régulièrement sur le riz des louches de bouillon au soja, comme pour un risotto. Mélangez à la cuillère en bois et veillez à ce qu’i y ait toujours suffisamment de liquide. 7 à 8 louches devraient suffire pour 15 à 20 minutes de cuisson. Rectifiez l’assaisonnement. Servez le riz bien crémeux, la purée de haricots noirs et quelques morceaux de gingembre au vinaigre. Vous pouvez ajouter des lanières de bœuf pimenté, mariné et sauté à l’huile.
mercredi, 24 avril 2019
Couscous-gâteaux à la crème de pruneaux et la Cocotte à Pont-à-Marcq
De la douceur, du miel, des amandes et de l’eau de fleur d’oranger pour des gâteaux honteusement moelleux et parfumés.
Pour 12 petits gâteaux
Ingrédients : 150 g de pruneaux dénoyautés, 40 à 45 cl de lait d’amande, 65 g de sucre blond, 5 cl d’eau de fleur d’oranger, 120 g de couscous fin, un peu de beurre, miel liquide, quelques amandes émondées.
Préparation : 15 min – cuisson : 45 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : mixeur, plat en pyrex, papier-cuisson
Faites tremper les pruneaux 2 heures dans de l’eau pour les regonfler, égouttez-les et mixez-les. Faites chauffer le lait d’amande, ajoutez le sucre et l’eau de fleur d’oranger. Versez le lait chaud sur le couscous et ajoutez une noix de beurre. Laissez gonfler 5 minutes et mélangez. Posez du papier-cuisson dans le fond d’un petit plat en pyrex et versez un peu de miel. Répartissez la moitié du couscous, la crème de pruneaux et recouvrez du reste du couscous. Egalisez le dessus et répartissez les amandes. Mettez à cuire 40 minutes dans un four préchauffé à 180°C. A la sortie du four, répartissez 15 cl de miel et 10 cl d’eau sur le gâteau. Tassez bien, laissez refroidir et coupez le gâteau en 12 petits gâteaux.
lundi, 22 avril 2019
Tarte poire-maroilles et salade chicon-haddock
Rien qu’en regardant ton assiette, je devine que tu viens du Nord ! Je me trompe ? Non, tu ne te trompes pas. T’es trop fort.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 rouleau de pâte feuilletée pur beurre, 1 petit maroilles pas fait, 3 endives rouges, 4 poires, 150 ml de crème liquide, 1 œuf, muscade, poivre blanc, thym, 250 g de haddock, vinaigre de cidre, moutarde, sel.
Préparation : 20 min – cuisson : 30 min – coût : * - difficulté : *
Préchauffez le four à 180° C. Pelez 3 poires et coupez-les en tranches épaisses dans la hauteur. Tranchez le maroilles en tranches aussi. Sur le fond de tarte, alternez poires et maroilles. Mélangez 100 ml de crème liquide et l’œuf entier. Ajoutez 1 pincée de poivre, de sel et 1 de muscade. Versez cette crème sur la tarte, répartissez un peu de thym par-dessus et enfournez pour 30 minutes. Enlevez le cœur dur des endives et coupez-les en petits tronçons. Enlevez la peau du morceau de haddock et coupez le poisson en petits cubes. Pelez la dernière poire et coupez-la aussi en petits morceaux. Mélangez le reste de crème liquide avec 1 cuillère à café de moutarde, 2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre, 2 cuillères à soupe d’eau et poivre blanc. Versez sur les endives et mélangez. Servez tarte et salade ensemble et régalez-vous.
samedi, 20 avril 2019
Gambas en marinade gingembre et vanille d’Olivier Masson du restaurant Sous le charme à Saint-André
Au sortir d’une période forcée de travaux qui bloquent sa rue plus d’un an, Olivier Masson décide de changer radicalement sa manière de travailler. Le matin, version chambre d’hôtes, il ouvre sa grande table aux touristes étrangers aux yeux parfois encore pleins de sommeil. Et le soir, version restaurant, sur cette même grande table, d’autres clients chanceux goûtent à sa cuisine délicate, sans cesse renouvelée. Et dans la salle ouverte sur la cuisine, tout ce beau monde partage des moments proches de l’intime avec ce cuisinier paisible, affable, adorant le contact. On est sous le charme !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 18 gambas crues, persil plat (ou cerfeuil), 100 g de chou-fleur cru (ou 2 échalotes), 70 g de gingembre frais, fleur de sel, poivre, 25 cl d’huile d’olive, jus de citron, ½ gousse de vanille.
Préparation : 20 min – cuisson : 1 min – coût : ** - difficulté : *
Faites cuire les gambas 1 minute dans de l’eau bouillante salée. Rincez-les et réservez-les au frais. Coupez le chou-fleur en très petits morceaux. Lavez 2 branches de persil. Pelez le gingembre. Hachez le tout. Mélangez dans un pot. Ajoutez l’huile d’olive, le citron, 2 pincées de fleur de sel et le poivre. Grattez l’intérieur de la gousse de vanille et ajoutez-le à la sauce. Mélangez bien le tout. Coupez les gambas en 2 dans la longueur. Déposez-les sur une assiette et couvrez-les de marinade. Gardez-les au frais 10 minutes avant de servir.
Conseils de chef : Préparez la marinade la veille. Remplacez les gambas par du saumon cru, ajoutez parmesan passé au four ou graines de sésame grillées pour donner du croustillant. Accompagnez ce plat d’un vin sec et fruité, type vin blanc de Gascogne.
Il transforme son beau restaurant en maison d’hôtes parce qu’il adore recevoir et revoit radicalement sa façon de travailler. Parce qu’un restaurant et une maison d’hôtes, ce n’est pas le même esprit, il crée 3 chambres d’hôtes où le décor invite à la sérénité. Trois chambres aux coloris et meubles clairs et à la sobriété alliée à l’élégance. Puis il ouvre sa cuisine aux touristes qui parfois viennent de très loin.
Voir ses habitants d’une, deux ou trois nuits descendre au petit matin s’installer à la grande table, à moitié endormis, partager avec eux ces minutes de réveil relève de l’intime.
Dans sa tenue noire, avec son flegme tout britannique, une élégance sage et un sourire apaisant, Olivier Masson a vue sur ses hôtes et sait bien qu’ils viennent chez lui pour ce supplément d’âme.
Autour d’une même grande table, ils cherchent le contact, veulent découvrir le Nord, les produits et les gens et écoutent et parlent au maitre des lieux. Lui, pas avare en conseils, recettes et histoires, parle de sa région, eux de la leur. En français, en anglais, allemand, néerlandais, peu importe. Ici tout le monde se parle. Il envoie ses hôtes découvrir les monts de Flandres, la métropole bien plus touristique qu’avant, le vieux Lille, Bruges et Gand, Gand et Bruges…
Ce partage est sa richesse.
Le soir venu, sa table d’hôtes devient restaurant et les clients qui ont la chance de pouvoir y prendre place viennent pour sa cuisine aussi élégante que lui dans son grand tablier blanc. Pour moins de 30 euros, il offre des menus fins, de saison et qui changent en permanence. Olivier Masson travaille des produits hyper-frais glanés chez les producteurs qui l’entourent. Les gens le savent, ils viennent chercher le bon et ils le trouvent.
La Cocotte vous le dit, la Cocotte vous le répète, elle est tombée sous le charme.
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jeudi, 18 avril 2019
Crosnes aux oignons nouveaux
Les crosnes, ces petits légumes venus de loin et oubliés après-guerre, reviennent en force pour notre plaisir. Ils sont à goûter d’urgence !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 700 g de crosnes, gros sel, 1 cube de bouillon de légumes bio, beurre, 2 bottes d’oignons nouveaux, ricotta fraîche, poivre et persil.
Préparation : 20 min – cuisson : 20 min – coût : * - difficulté : *
Enlevez les petits poils des crosnes en plaçant ces derniers dans un linge propre avec du gros sel. Frottez-les et enlevez le sel. Faites-les ensuite bouillir 3 minutes à l’eau. Egouttez-les. Coupez les queues des oignons en botte, coupez le haut des tiges, enlevez la première pellicule qui entoure les oignons. Faites fondre le beurre dans une sauteuse, émiettez le cube de bouillon dans le beurre et faites suer les oignons quelques instants. Enlevez-le et remplacez-les par les crosnes égouttés, allongez de 3 grosses cuillères à soupe de ricotta. Poivrez et couvrez la sauteuse. Laissez cuire 10 minutes à feu doux.
Lavez et ciselez le persil et saupoudrez-en les crosnes avant de les servir bien chauds avec les oignons réchauffés et du poulet ou de l’agneau grillé.
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