samedi, 18 mai 2019
Poulet et asperges à la thaïlandaise d’Arnaud et Saranya Vantourout, le bistrot d’Arnaud à Armentières
En face de vous, voici deux amoureux du bien-manger, Arnaud Vantourout, cuisinier-voyageur qui a parcouru le monde des beaux restaurants, revenu de Paris et les cuisines de Matignon, du George-V, de la Maison Rostang, passé par Boston, San Francisco, Bruxelles… Et Saranya, son épouse, rencontrée à Bruxelles, arrivée de Thaïlande avec, dans ses bagages, des tonnes de recettes de là-bas. Unis pour le meilleur dans un restaurant charmant d’Armentières, ils offrent une cuisine sans chichis, qui va à l’essentiel, avec de beaux produits et de belles cuissons. C’est beau, l’amour !
Poulet et asperges à la thaïlandaise
Pour 6 personnes
Ingrédients : 2 carottes, ½ poivron jaune et ½ rouge, 18 asperges moyennes, ail, 720 g de poulet (haut des cuisses), 3 càs de sauce huître, poivre, 1 càs poudre de bouillon de poulet thaï, 2 càs sauce soja, 1 càs sucre, 2 càs huile de tournesol, eau, 300 g de riz jasmin.
Préparation : 20 min – cuisson : 12 à 15 min environ (poulet et riz) – coût : * - difficulté : * - ustensile : wok Pelez les carottes, coupez-les en 2 dans la longueur et en tranches fines en biseau. Pelez et taillez les asperges en 4. Pelez, épépinez et taillez les poivrons en grosse julienne. Pelez, dégermez et hachez l’ail. Coupez le poulet en petits morceaux. Faites chauffer le wok avec 3 càs d’huile, ajoutez ail et poulet et rissolez-le 3 minutes. Ajoutez carottes et asperges, sauce huître, bouillon en poudre, sauce soja et sucre en poudre. Laissez cuire 2 minutes en remuant. Ajoutez les poivrons au dernier moment et un peu d’eau si nécessaire. Poivrez et rectifiez l’assaisonnement.
Lavez plusieurs fois le riz pour enlever l’amidon et faites-le cuire à couvert dans 420 g d’eau bouillante le temps que l’eau s’évapore, soit 12 à 15 minutes.
Si les voyages forment la jeunesse, ils forment aussi les cuisiniers. Le CV d’Arnaud est une carte routière, un atlas même.
Parti d’Armentières très jeune, il entame son périple à Avesnes sur Helpe au lycée hôtelier. Une fois un BTS art culinaire de la table en poche, il prend sa valise et ne s’arrête plus. Il s’envole pour Boston dans un grand restaurant où un chef alsacien officie. Puis c’est l’heure de faire son service militaire. Il revient en France et fait son service à Matignon sous le gouvernement Jospin, Lionel Jospin qu’il décrit comme étant « assez simple, super gentil et très travailleur ». Puis il refait ses valises pour partir à San Francisco. Là, c’est belle clientèle américaine, belle cuisine, foie gras, cuisse de canard confite… Il refait ses valises, revient à Paris et découvre la grande cuisine des chefs étoilés. Il œuvre chez Michel Rostang qui « connaît les beaux produits comme personne » et les travaille dans une cuisine sans chichis et qui va à l’essentiel. Puis Arnaud fait étape 3 belles années au George V. La bougeotte le reprend et l’emmène à nouveau chez les Américains, à Washington cette fois-ci, chez Michel Richard, dans un relais et châteaux. « C’était comme un spectacle tous les soirs ! »
Puis repart pour l’Europe et s’arrête à Bruxelles pour travailler dans un restaurant que tous les Bruxellois connaissent, le « Comme chez soi ». Et c’est chez les Belges qu’il rencontre celle qui va lui faire poser ses valises pour un temps, Saranya. Elle vient de Thaïlande et cuisine pour des gens fortunés.
Ils se disent qu’ils peuvent allier leurs savoir-faire et leurs influences et comme Ulysse qui a fait un long voyage, heureux, ils ouvrent leur restaurant, retour à la case-départ, à Armentières.
La cuisine d’Arnaud est classique et de saison, pas trop locale, lui qui a tellement voyagé veut montrer toutes les choses qu’il sait faire et Saranya tient ses recettes de ses parents et grands-parents thaïs.
Le classique d’Arnaud et l’exotique de Saranya s’unissent pour le meilleur dans un petit restaurant aux beaux murs de briques. Sans chichi, avec un sourire doux et franc, ils reçoivent une clientèle de plus en plus nombreuse qui se laisse sans mal attirer par les parfums de citronnelle et l’odeur de la papaye verte.
Toutes les semaines, la carte classiquement raffinée d’Arnaud évolue, le saumon mariné agrumes et gin peut côtoyer la terrine de fois gras mi-cuit au chutney de mangue, un dos de cabillaud peut s’accommoder d’une mousseline de fenouil ou d’un quinoa à la Provençale, une pluma de cochon ibérique peut s’accompagner de pommes-charlotte dans un jus corsé.
Mais le jeudi, Arnaud et Saranya ouvrent leur table au royaume de Siam et offrent un buffet thaï. Une multitude de petits plats faits-maison emplit le restaurant. Curry thaï, riz subtilement parfumé, bouillon au lait de coco, brochettes en sauce, petites boulettes de porc à la citronnelle (citronnelle qui vient du jardin de la grand-mère de Saranya) jonchent le buffet et tous les clients qui sont déjà venus ce jour-là reviennent immanquablement.
Arnaud est heureux, lui qui veut que ses clients soient contents quand ils sortent et qu’ils reviennent 2 ou 3 fois par semaine. Et Saranya l’est tout autant.
Et comme tous les ans l’envie d’ailleurs les reprend. Quand arrivent les vacances, direction la Thaïlande pour faire cargaison de citronnelle ou la Tunisie pour rendre visite à la famille.
Jusqu’au prochain voyage formateur qui les emmènera où ? Arnaud ne l’a pas dit à la Cocotte…
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dimanche, 17 février 2019
Poulet jerk au 4-épices
5 doigts à la main gauche, 5 doigts à la droite, peut-être ne seront-ils pas suffisants pour vous régaler en les léchant…
Le 4-épices, appelé poivre de la Jamaïque, bois d’Inde ou tout-épice est donc une épice aux arômes de poivre, muscade, girofle et cannelle. Ses baies se réduisent en poudre et s’incorporent avec bonheur aux pâtés ou aux volailles. Dans les Caraïbes, elles se mélangent au piment plus ou moins fort, au gingembre, à l’ail, aux oignons frits… On enduit de cette sauce des morceaux de poulet et on les laisse mariner 6, 12, 24 heures… pour ensuite les faire cuire au four et s’en lécher les doigts. Vous-même, vous pouvez préparer du 4-épices en mélangeant à parts égales les épices susnommées.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 poulet de ferme, 5 cl d’huile d’olive, 1 citron, 3 cl de vinaigre blanc, 1 càc de gros sel gris, 2 càc de sucre de canne, du thym, 1 càs d’oignons frits, 1 càc de vrai 4-épices et/ou sinon ½ càc d’ail moulu, ½ càc de gingembre moulu, ½ càc de cannelle en poudre, piment de Cayenne.
Préparation : 30 min – cuisson : 1 h – coût : * - difficulté : * - ustensiles : mortier et pilon ou hachoir
Coupez le poulet en morceaux réguliers. Pressez le citron, réduisez en poudre les oignons frits. Dans un bol, mélangez le citron pressé, l’huile et le vinaigre, ajoutez sel, sucre de canne, 4-épices, thym, ail, cannelle et gingembre. Terminez par le piment de Cayenne selon votre goût. Enduisez le poulet de cette sauce et laissez le poulet mariner dans cette préparation toute une journée. Le lendemain disposez le poulet sur un grand plat qui va au four et faites-le cuire 45 minutes à 1 heure en retournant régulièrement les morceaux. Quand il vous semble bien cuit, sortez le poulet et servez-le avec du riz aux haricots rouges et une salade bien vinaigrée de carottes et oignons râpés.
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samedi, 09 février 2019
Filets de caille aux écrevisses de Thierry Beine, chef de l’auberge du bon fermier à Valenciennes
« Il est temps pour moi d’aller à la pêche ! »
Institution valenciennoise, l’Auberge du bon fermier existe depuis 1560 et Thierry Beine (2ème sur la photo) y œuvre depuis 1975. En 45 ans la cuisine de ce chef a énormément évolué. « Les clients sont de plus en plus exigeants. On ne travaille plus les mêmes produits, on est plus axé sur les produits régionaux avec les producteurs du coin. » Dans cet établissement qu’il chérit, il y a une âme et il en est le gardien. Quand il aura trouvé quelqu’un qui ressentira l’âme du lieu et qui collera à ses idées de chef, il s’en ira pêcher dans sa région d’origine, en Aveyron. En attendant, il continue de cuisiner comme il a toujours fait, avec amour.
Auberge du bon fermier,
Filets de caille aux écrevisses et soufflé d’Agata pour la Saint-Valentin
Pour 2 amoureux
Ingrédients : 8 filets de caille, 10 écrevisses, 10 cl de crème liquide, 1 bouquet garni, 10 cl de fond de volaille, 1 càs de concassée de tomate, sel, poivre. Soufflé d’Agata : 3 pommes de terre Agata, 1 œuf, 50 g de beurre, 50 g de gruyère râpé.
Préparation : 15 min – cuisson : 20 min – coût : * - difficulté : ** - ustensiles : fouet, ramequins
Cuisez quelques minutes les 10 écrevisses au court-bouillon avec le bouquet garni et récupérez 10 cl de ce bouillon. Réservez 2 écrevisses entières et décortiquez les autres. Faites bouillir à petit feu bouillon, crème liquide, concassée de tomate et fond de volaille 10 minutes. Salez, poivrez. Réservez.
Faites une purée avec les Agata, ajoutez œuf, beurre et gruyère. Battez au fouet et remplissez 2 ramequins (pas jusqu’en haut sinon ça déborde). Faites cuire 15 minutes les soufflés dans un four préchauffé à 180°C.
Cuisez au beurre les filets de caille en un aller-retour. Salez, poivrez et déglacez avec la sauce aux écrevisses. Dressez les filets sur des assiettes chaudes, nappez de sauce, garnissez de queues d’écrevisses, posez l’écrevisse entière au centre et servez avec le soufflé.
De l’âtre de cette auberge, quatre siècles nous contemplent ! Et de l’âtre de cette même auberge, quarante années et Thierry Beine nous accueillent.
Quand vous entrez dans cette auberge, vous ne faites pas que vouloir vous restaurer, vous entrez dans quelque 400 années de mémoire et d’histoire.
Autrefois nommée « à la ville de Troie », cet ancien relais de poste au sol irrégulier de gros pavés lustrés d’avoir été foulés, aux tables et aux bancs de gros bois rendus bancals d’avoir accueilli tant et tant de gourmands de passage à Valenciennes raconte cette histoire. Et Thierry Beine en est le conteur. « Il y a une âme ici et nous en sommes les gardiens » déclare-t-il. Thierry Beine, 66 ans, l’œil qui frise, le verbe alerte et le tablier immaculé que vient honorer le macaron des maîtres-restaurateurs* !
En 1975, il arrive là. A 20 ans à peine, habitué à cuisiner pour la famille, les copains, les amis, il reprend les rênes de cet antre du bon manger, épaulé par sa maman d’origine aveyronnaise. « Ici j’ai commencé par le gril, on découpait même les carcasses en cuisine ! Ça m’a appris le métier et maintenant on fait du gastro. » Ses goûts et ses savoir-faire évoluent en permanence. Il ne travaille plus les mêmes produits qu’avant, il les trouve chez les producteurs du coin et a le respect des saisons.
Avec sa petite équipe, Alain Decout, le chef de cuisine et Jérôme Boutelier, le cuisinier, il élabore les recettes. « On vient ici le week-end et on discute ».
Pour la recette d’aujourd’hui, les 3 maîtres-queux ont travaillé les goûts et les couleurs, ils ont refait la sauce plusieurs fois et sont tombés d’accord sur la tomate. « Vous savez, une recette, ce n’est pas un miracle. C’est un équilibre. La caille, c’est doux et cette douceur, il ne faut pas la sacrifier. C’est ça, le côté magique de notre métier, on est toujours en train de changer. »
En 45 ans, il a arpenté l’Europe pour montrer son métier et s’est inspiré de tout ce qu’il goûtait. A un jarret de porc et son chou en Allemagne, aux trois couleurs d’un flétan, d’un espadon et d’un saumon fumés en Angleterre… revenu dans son antre, il y met sa patte et tout son goût. Il sait que ça plaira à tous ses clients venant eux aussi de toute l’Europe, « pour manger à la Française ».
Fier de ses recettes, surtout de la dernière faite (le jour de l’interview, c’était en toute simplicité, une blanquette de veau à la truffe et au vin), Thierry Beine est heureux comme un poisson dans l’eau.
Mais les bonnes choses ont toujours une fin et après 45 ans de rythme soutenu, Thierry Beine cherche un passionné comme lui qui continuera d’écrire le livre d’histoire, un passionné de cuisine capable de sentir et faire vivre l’âme de l’auberge. Quand il l’aura trouvé, il partira en Aveyron et lancera ses cannes à pêche dans les étangs et les ruisseaux de la région qui l’a vu naître.
Pour patienter, pour nous et surtout pour la Saint-Valentin, il a fait sauter sa p’tite caille et mis du rouge à sa sauce.
Odile Bazin, la Cocotte
Site internet des Maîtres-restaurateurs
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dimanche, 20 janvier 2019
Poule au pot
Sur la photo, vous constaterez que le riz et la sauce blanche sont facultatifs. Mais quand on a un bon bouillon, pourquoi s’en priverait-on ?
« Si Dieu me donne encore de la vie, je ferai qu'il n'y a pas de laboureur en mon royaume qui n'ait moyen d'avoir une poule dans son pot », ainsi aurait parlé Henri IV. Autrement dit, après des temps de guerre et de disette, avec cette phrase aux accents empathiques, on montrait que le roi souhaitait richesse et prospérité à ses sujets. Belle phrase et beau plat, non ? Plat du Béarn où la poule peut être farcie ou pas, où tous les légumes de l’hiver ont leur place, où le riz peut se glisser sous des cuillères de sauce blanche, où le bouillon offre une multitude de recettes et plat qui réchauffe tous les ventres et les cœurs, ainsi est la poule au pot.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 belle poule un peu grasse, 1 morceau de bœuf à pot-au-feu, 4 poireaux, 4 pommes de terre, 4 carottes, 4 navets, oignon, clous de girofle, thym, laurier, 250 g de riz, 30 g de beurre et de farine, sel et poivre.
Préparation : 15 min – cuisson : 2 h – coût : * - difficulté : * - ustensile : marmite
Plongez la poule et le bœuf dans une grande marmite d’eau avec 1 oignon piqué de laurier et de clous de girofle, ajoutez sel et thym et mettez à bouillir 1 h 30. Baissez la température dès que l’eau bout.
Préparez les poireaux, épluchez et lavez les autres légumes et plongez-les dans le bouillon au bout de ce temps. Comptez 30 minutes pour la cuisson de ces légumes.
Faites un roux avec le beurre et la farine et versez quelques louches du bouillon pour faire la sauce blanche. Salez et poivrez et laissez épaissir quelques instants. Faites cuire le riz à part, dans du bouillon.
Enlevez la peau de la poule et coupez la volaille en morceaux plus ou moins gros.
Servez la poule avec le morceau de bœuf, les légumes et le riz et couvrez le riz de sauce blanche.
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samedi, 12 janvier 2019
Magret de canard juste cuit et embeurrée de chou de Michaël Leclercq, chef de l’Ephémère à Hazebrouck
« Le Flamand est terre à terre et je le suis aussi. »
La cuisine de Michaël Leclercq est classique et « terre à terre comme les Flamands », faite avec sa patte et une formule magique, un menu à 19 euros, entrée, plat, dessert, café et eau. Dans son tout nouveau, tout beau restaurant, ce bavard hyperactif a rangé au placard les cartes longues de 20 pages favorisant le gaspillage, « j’en avais marre de nourrir les poubelles » pour imposer un plat unique avec des produits bien travaillés. Facile, direz-vous. Oui, sauf que « c’est très dur de faire simple. Travailler un homard, c’est facile. Mais sublimer un œuf, c’est très difficile ». Goûtez son chou, vous comprendrez.*
* la suite, en dessous de la recette
L'Ephémère, 20, rue de la clef, 59190 Hazebrouck
Retrouvez la Cocotte aujourd'hui en dedicace au Furet du nord, cité de lEurope à Coquelles à partir de 14 h 00. Venez nombreux.
Magret de canard juste cuit et embeurrée de chou
Pour 6 personnes
Ingrédients : 3 magrets de canard, 250 g de jus de viande, 25 g de trompettes de la mort, ail, thym, beurre, sel, poivre, 1 chou frisé, 50 g de lardons fumés, 1 oignon, curry et vinaigre.
Préparation : 30 min – cuisson : 35 à 40 min – coût : * - difficulté : *
Faites sauter les trompettes de la mort dans un peu de beurre avec ail et thym. Enlevez le jus formé, ciselez les champignons et montez avec un peu de beurre. Enlevez une partie de la graisse sur les magrets. Incisez le reste de graisse laissée. Dans une poêle faites fondre doucement les magrets côté graisse et retournez-les 1 minute avant de les mettre au four 7 minutes à 160° C. Laissez la viande reposer.
Enlevez les premières feuilles du chou. Faites blanchir les autres feuilles 2 minutes à l’eau bouillante salée et passez-les dans de l’eau glacée pour qu’elles gardent leur couleur. Egouttez, pressez et concassez les feuilles. Faites revenir les lardons avec l’oignon, un peu d’ail et de thym. Mélangez au chou concassé et ajoutez 30 g de beurre. Continuez avec une pointe de curry et 1 cuillère à café de vinaigre. Salez, poivrez et laissez mijoter 20 minutes environ. Servez embeurrée, magret, trompettes et jus de viande réchauffés.
* Le Nijinski des marmites :
Dans les cuisines de l’Ephémère, il est 9 heures et ça s’active. Dans le calme et la sérénité, tout le monde a une mission bien précise à accomplir, tout le monde est à son poste, tout le monde s’active.
4 ou 5 cuisiniers sont là, le petit bout de langue qui dépasse, concentration oblige, muets, tabliers immaculés et en main, des ustensiles qu’il faut pour peler, ciseler, filtrer, mixer…
Au centre de cette fourmilière calme mais néanmoins gaie, le chef, un p’tit sourire au coin des lèvres, un p’tit mot drôle à qui croise son chemin, tablier nickel, seyant, imposant, Michaël Leclercq.
« Je vous préviens, je ne suis pas bavard ! » déclare-t-il d’emblée à la Cocotte.
Ah bon ? Avec la bouille d’arsouille qu’elle lui trouve, ce serait un taiseux ? Étonnant !
Dans sa fourmilière, il y est depuis 3 mois (on est en décembre 2018). Après avoir passé une quinzaine d’années dans son restaurant de Saint-Sylvestre Cappel devenu trop petit pour lui, le taiseux supposé avait envie de plus de place et envie de changer sa façon de cuisiner.
Fini les cartes à rallonge, bonjour un nouveau concept, le taiseux ne veut plus désormais qu’un plat unique à base de bons produits bien travaillés et de saison. Un ami fidèle et investisseur se lance avec lui dans l’aventure et ses employés de Saint-Sylvestre le suivent à Hazebrouck. « Et là, on a mis le paquet. Avec une grande cuisine comme ça, je peux faire encore mieux que ce que je faisais avant ! » S’il reconnaît que sa cuisine est classique, il la trouve aussi moderne. » Il met sa patte à des plats connus et reconnus sans jamais faire de fautes d’accord. « Une volaille à la violette, c’est pas moi ! » Il a une trame, du bœuf, du porc, de la volaille, du poisson…. Et après, il compose. « S’il y a, il y a sinon je fais autre chose. Mais il faut que ce soit gourmand et équilibré. » Dansant entre les plans de travail, allant goûter à ci, goûter à ça, surveillant les cuissons de tout ce qui cuit, slalomant d’une pièce à l’autre, virevoltant des assiettes dans les mains, ce Nijinski en tablier noir impose une belle chorégraphie à sa brigade. Et ses petits soldats suivent au pas cadencé. Le taiseux, finalement très, très, très bavard et un brin cabot, émince le chou vert pour l’embeurrée, chercher à donner le twist à son plat en ajoutant une p’tite pointe de curry, verse une lichette de vinaigre, goûte et regoûte « Putain, ça va être bon, ça défonce ». Le taiseux a parlé.
Dans les cuisines de l’Ephémère, il est 11 h 30, la Cocotte aime la danse et le ballet est beau. Les clients vont arriver, ils vont passer un sacré bon moment.
Et Les dernières paroles du taiseux, « Vous voulez goûter, la Cocotte ? »
Oh putain, c’est bon, ça défonce ! Merci Chef !
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dimanche, 23 décembre 2018
Foie gras aux figues
Allez chez le producteur de foie gras le plus proche de chez vous et choisissez les plus beaux bocaux. Le meilleur exige le meilleur.
Faire son foie gras soi-même n’est pas si sorcier qu’on veut bien le dire. Après l’avoir sorti du réfrigérateur et de son emballage une heure avant de le cuisiner, il vous suffira d’avoir d’un peu d’habileté et de patience. L’habileté, vous en aurez pour ouvrir le lobe en deux et repérer le nerf qui court à travers le foie. Et du doigté, vous en aurez pour suivre tout doucement ce nerf avec la lame d’un couteau ou avec votre doigt tout simplement. Ainsi vous vous débarrasserez de ce satané nerf dont la présence gâchera à coup sûr votre plaisir et celui de vos invités pour les fêtes. Ce n’est pas plus compliqué.
Pour 3 petits bocaux
Ingrédients : 1 foie gras frais de canard d’environ 600 g, 10 figues sèches, 10 grains de poivre noir, un peu de fleur de sel de Guérande.
Préparation : 15 min – cuisson : 30 min – coût : ** - difficulté : ** - ustensiles : 3 petits bocaux stérilisés
Faites tremper les figues sèches dans un bol d’eau fraîche pendant 1 heure. Quand elles ont bien gonflé, coupez-leur la petite queue et mixez-les. Réservez.
Sortez le lobe de foie gras du réfrigérateur 1 heure avant de le manipuler, sortez-le de l’emballage et posez-le sur une assiette propre. Concassez grossièrement 10 grains de poivre.
Cassez délicatement le lobe en deux. Les deux parties sont réunies par un nerf. Suivez ce nerf avec la lame d’un couteau ou du bout de l’index pour l’enlever. Si vous vous y prenez doucement, ça va tout seul. Déposez la moitié du foie gras dénervé dans une terrine, tartinez de crème de figues, salez, poivrez et déposez l’autre moitié. Salez et poivrez à nouveau. Placez les bocaux bien fermés dans un faitout d’eau bien chauffée. Couvrez-les d’eau, mettez le couvercle et faites cuire 30 minutes à feu moyen. Laissez refroidir et rangez dans un endroit frais et sombre avant de les consommer dans l’année ou pour les fêtes.
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mardi, 11 décembre 2018
Foie gras frais aux légumes glacés d’hiver
Transcender le navet et sublimer la carotte sera votre mission du jour si vous l’acceptez. Le foie gras vous remerciera.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 belles tranches de foie gras frais (50 g chacune), 6 carottes moyennes (400 g), 6 navets (400 g), écorces d’oranges, sucre de canne, farine, beurre, huile, piment en poudre, sel et poivre.
Préparation : 15 min – cuisson : 20 min – coût : ** - difficulté : * - ustensile : poêle antiadhésive
Pelez navets et carottes, lavez-les et coupez-les en petits dés de même taille. Faites bouillir une casserole d’eau salée et plongez les dés de légumes dedans 12 minutes. Egouttez-les.
Dans une poêle, faites chauffer un peu de beurre et d’huile et faites sauter rapidement les légumes pendant 5 minutes. Ajoutez 2 écorces d’oranges et une cuillère à soupe de sucre de canne. Salez, poivrez et pimentez. Quand les légumes sont tout juste tendres, arrêtez la cuisson.
Farinez très légèrement les tranches de foie gras frais et, sans ajouter de matière grasse, faites-les dorer quelques secondes à peine dans la poêle. Assaisonnez-les et servez-les tout simplement accompagnés des dés de légumes.
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samedi, 27 octobre 2018
Suprême de pintade à l’ail noir du petit Cuincy de Jérôme Falempin, chef du 109 à Cambrai
« Tous les jours, notre cuisine nous plaît. »
Entre Jérôme Falempin, le chef du très beau restaurant 109 et Gareth Ducatillon, son second, c’est l’accord parfait. Leur complémentarité et leur complicité se révèlent dans leurs compétences et leurs préférences. Mais avant d’en arriver là, ces deux hommes ont voyagé. « Notre métier, c’est bouger. Quand on n’apprend plus, on s’en va. » Ici, il semblerait que la pause dure. En permanence, ils se parlent pour créer leurs recettes. Parfois ils se plantent, toujours ils peaufinent ou rectifient et changent les menus toutes les semaines. « Tout est dans la maîtrise, ça motive les collaborateurs. »
Le 109, Château de la Motte Fénelon, 59400 Cambrai
Suprême de pintade à l’ail noir du petit Cuincy*
Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 suprêmes de pintade, 1,2 kg de panais, 300 g de beurre, 1 tête d’ail noir du petit Cuincy, 1 botte de radis red meat, sel, poivre blanc, muscade, quelques pousses de cresson.
Préparation : 30 min – cuisson : 35 min – coût : * - difficulté : *
Parez les suprêmes de pintade en retirant l’excédent de peau et en taillant au niveau de l’os. Assaisonnez-les de poivre et de sel. Enfermez les suprêmes dans du film alimentaire en doublant le film, faites des nœuds au bout et faites-les cuire 20 minutes dans de l’eau frémissante.
Lavez, épluchez et faites cuire les panais. Quand la pointe d’un couteau passe facilement à travers, ils sont cuits. Passez la moitié au blender, ajoutez le beurre, salez, poivrez et ajoutez une pincée de muscade.
Taillez les autres panais en 4 dans la longueur, enlevez le cœur dur et colorez-les au beurre-noisette. Arrosez les panais avec la sauce et faites réchauffer quelques secondes les suprêmes dans cette sauce. Ajoutez les gousses d’ail pelé à la fin. Dressez « avec beaucoup d’amour » et ajoutez les radis coupés en fines rondelles et des pousses de cresson.
*Ail noir du Petit Cuincy : à découvrir ici.
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samedi, 06 octobre 2018
Cocotte de volaille au cidre d’Olivier Ducoin, chef du restaurant Le père Ducoin à Trélon
« Mon resto, c’est mon bébé. »
Si vous avez une ou deux heures à perdre, allez chez le Père Ducoin, dites bonjour à Olivier et lui, il vous dira le reste … Olivier a le bagout d’un Blier ou un Ventura chez Audiard. Un coude sur la nappe à carreaux, un verre d’eau pour étancher sa soif de bavard, il vous narre sa vie de chef de cuisine d’un bout de la France à l’autre. Lens, Lille, l’Alsace de haut en bas, Monaco, Nice, vous faites le tour de France et vous terminez dans son p’tit resto à Trélon, au bout du bout du Nord. Son resto, c’est son bébé, « je suis là, je vends le Nord, je vends l’Avesnois ! ». Des petites recettes gourmandes, les producteurs, le cidre des vergers bio d’Ohain, le musée du verre…, il parle, il parle et vous ? Eh bien, vous l’écoutez !
Chez le Père Ducoin, Rue Emile Zola, 59132 Trélon, France
La recette
Cocotte de volaille au cidre
Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 blancs de poulet, 6 pommes bio Initial, 1 litre de cidre, 3 gros champignons de Paris, crème liquide, 6 cuillères à café de cassonade, 6 échalotes, fond brun, beurre, sel et poivre.
Préparation : 15 min – cuisson : 30 min – coût : * - difficulté : *
Faites fondre une noix de beurre dans une cocotte en fonte et faites-y suer les échalotes pelées et émincées. Lavez-les, coupez-les en 4 et épépinez les pommes sans les éplucher, « ça donne de la couleur ». Ajoutez-les à la cocotte. Continuez avec les champignons et la cassonade. Ajoutez les filets de poulet détaillés, « surtout pas de dinde ! ». Déglacez au cidre puis couvrez de cidre à hauteur du poulet. Laissez mijoter à couvert. Avant de mettre la crème « ça dépend si les gens aiment crémeux ou pas », ajoutez un peu de fond brun. Faites cuire 10 à 15 minutes. La sauce est liquide alors laissez-la réduire encore 5 minutes à découvert. Quand la viande a pris le goût de la pomme et de la cassonade, salez, poivrez et rectifiez en cassonade. Servez ce plat avec des bonnes frites-maison, comme chez le Père Ducoin !
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vendredi, 17 août 2018
Poulet mariné au rouge
Vous pouvez aussi cuire votre poulet tout simplement dans un plat au four. Vous verrez, vous vous en lécherez les doigts ! Il ne restera rien !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 poulet de ferme, 3 ou 4 poivrons rouges corne de taureau, ½ tête d’ail, 30 cl de concentré de tomates, 8 cl d’huile de colza, 1 cuillère à café de harissa, 1 cuillère à soupe de pâte de soja rouge
Préparation : 15 min – cuisson : 1 h 30 – coût : * - difficulté : * - ustensile : papier alu
Lavez les poivrons, pelez l’ail et enfermez ces deux ingrédients dans une feuille de papier-alu. Déposez le paquet dans le four préchauffé à 200° C et laissez-le 1 heure. Laissez entièrement refroidir, pelez et épépinez les poivrons et passez-les au hachoir ou au pilon avec l’ail pelé. Allongez cette purée d’huile, de pâte de soja, harissa et coulis de tomates. Coupez le poulet en plusieurs morceaux, enlevez la peau sur les morceaux et enduisez-les de cette sauce.
Laissez mariner le poulet toute une nuit au frais. Récupérez la marinade sur le poulet puis faites-le cuire au barbecue en retournant fréquemment les morceaux entre 20 et 30 minutes en les enduisant régulièrement de la marinade mise de côté. Servez-les avec une salade de crudités.
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dimanche, 05 août 2018
Sandwich canard au wasabi
Le magret fondant, la petite sauce qui va bien, la meilleure baguette de la ville ou du village, et voilà un sandwich qu’on n’oubliera pas.
Le sandwich est à l’été ce que Laurel est à Hardy ou Tintin à Milou. Indispensable ! C’est un condensé de fraîcheur et de goût dans un minimum de place et tout est une question de choix. On peut choisir un pain mou et sans croûte comme dans le tramezzino italien, choisir une viande fondante et juteuse qui va imprégner le pain comme dans les sandwiches des célèbres restaurants Delicatessen américains, choisir des gros ou des petits cornichons, des tranches de fromage tendre, des condiments type moutarde ou mayonnaise, … Ou choisir la tradition pure et simple d’un jambon-beurre. Le bonheur qu’on éprouve à la dégustation de son sandwich sur la route des vacances n’a pas d’équivalent.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 2 bonnes baguettes, 2 magrets de canard, 100 g de mâche, 1 cuillère à café de miel, 1 cuillère à café de sauce soja, wasabi ou moutarde, 2 cuillère à soupe de vinaigre de cidre, 1 endive, 1 échalote, des noix, sel, poivre, thym.
Préparation : 30 min – cuisson : 30 min – coût : * - difficulté : * - ustensile : film alimentaire
Faites bouillir une casserole d’eau. Répartissez un peu de thym, sel et poivre sur les magrets et emballez les magrets dans le film alimentaire. Plongez-les dans l’eau et laissez-les cuire 15 à 20 minutes à feu doux. Il faut qu’ils soient encore rosés à l’intérieur. Laissez-les refroidir. Lavez et essorez la salade de mâche. Pelez et ciselez l’échalote. Mélangez un peu de miel, un peu de wasabi, la sauce soja, l’échalote et du vinaigre de cidre. Ciselez une endive, concassez les noix et ajoutez-les à la vinaigrette. Mélangez à la mâche et l’endive. Tranchez très finement les magrets. Répartissez la salade sur les sandwiches puis les tranches de magret. Servez aussitôt.
samedi, 28 juillet 2018
Foie grillé, consommé de champignons infusé à l’aspérule odorante d’Eugène Hobraiche, Haut bonheur de la table à Cassel
« C’est notre tour, on écrit notre histoire. »
Avec sa femme Marie-Pierre, Eugène Hobraiche a pour bagage un beau et long parcours initiatique avant d’arriver à Cassel en 2013. D’étoilés en étoilés, il a appris, expérimenté, peaufiné son métier pour offrir à ses clients une cuisine qui met la technique au service du produit. Une cuisine qu’il veut du terroir, pour faire honneur aux gens d’ici. « Ici où personne ne nous connaissait », ils ont dû faire leurs preuves et ils les ont faites ! En 2017, ils obtiennent une étoile dans le guide vert ! « Maintenant les gens nous font confiance, ils nous suivent les yeux fermés, je peux me permettre de faire plus de folies », dit-il humblement.
Haut bonheur de la table, 18, grand-place, 59670 Cassel, 03 28 40 51 03
Foie grillé, consommé de champignons infusé à l’aspérule odorante
Ingrédients : 6 tranches de foie gras frais de 40 à 45 g, 2 artichauts camus cuits, 1 faisselle égouttée, fenouil, 100 g de girolles, 100 g de champignons de Paris, 50 g de mousseline d’aubergine (fumée, cuite à l’étuvée et mixée), 6 amandes fraîches émincées, 4 pousses d’oxalis, 12 feuilles d’oseille sanguine, 6 fleurs d’aspérule odorante (à défaut de l’estragon), vin blanc, 1 échalote, huile d’amande grillée, vinaigre balsamique blanc, sel et poivre.
Préparation : 30 min – cuisson : 20 min – coût : *** - difficulté : ** - ustensile : poêle en fonte
Consommé : Emincez les champignons. Faites-les sauter avec échalote et vin blanc. Ajoutez 30 cl d’eau, laissez bouillonner quelques instants. Arrêtez la cuisson, ajoutez les aspérules et laissez infuser 20 minutes.
Mélangez cœurs d’artichaut coupés, girolles et fenouil sautés, amandes effilées, vinaigre, huile et sel. Disposez sur les assiettes, décorez d’oxalys et oseille. Ajoutez pointes de mousseline d’aubergine et faisselle assaisonnée.
Dans une poêle en fonte dorez le foie à peine 2 minutes sur tous les côtés. Salez et poivrez. Attention, la poêle doit être chaude sans être fumante. Enfin versez le consommé tout autour.
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vendredi, 06 juillet 2018
Poulet au curcuma
Nul besoin de prendre un bain de soleil, nul besoin de crème solaire ! Grâce au curcuma, le poulet dore en un instant et c’est l’été dans le four.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 poulet fermier, 2 citrons jaunes bio, 1 cuillère à café de curcuma en poudre, piment de Cayenne, huile de tournesol, pommes de terre, sel et poivre
Préparation : 15 min – cuisson : 1 h 15 à 1 h 30 – coût : * - difficulté : * - ustensiles : zesteur, presse-citron et 1 grand plat qui va au four
Coupez le poulet en 6 beaux morceaux. Lavez les citrons et prélevez les zestes. Pressez les citrons. Dans un bol, mélangez jus de citron et 3 cuillères à soupe d’huile. Ajoutez curcuma, piment de Cayenne, sel et poivre. Badigeonnez les morceaux de cette sauce et faites-le mariner 2 heures au frais. Préchauffez le four à 180° C. Pelez les pommes de terre, lavez-les, séchez-lez bien et coupez-les en quartiers. Déposez les morceaux de poulet dans le plat, entourez-les des pommes de terre, arrosez-les de la marinade, et enfournez pendant 1 h 15 en baissant la température au bout de 45 minutes de cuisson. Retournez les morceaux de poulet fréquemment et arrosez-les d’un peu d’eau si nécessaire. A la sortie du four, saupoudrez poulet et pommes de terre des zestes de citron.
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jeudi, 19 avril 2018
Poulet aux poivrons
Plus d'info sur les exposants et sur le programme:
www.culturecchf.com/a21-et-22-avril-fete-des-jardins-a-la-flamande
La recette
C’est le poivron qui fait la sauce. Pas de beurre, pas d’huile mais du goût, disons même des goûts ! Moi, j’en veux encore.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 petits filets ou des cuisses de poulet, 2 gousses d’ail, 300 g de poivrons pelés (en bocal), 100 g de pois chiches en bocal, 1 cuillère de tahineh, piment en poudre, 1 citron, curry, sel et poivre. Facultatif : 20 g de cacahuètes ou noix de cajou non salées
Préparation : 20 min – cuisson : 30 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : blender
Enlevez la peau des morceaux de poulet. Dans une sauteuse, faites bouillir de l’eau et faites cuire les blancs de poulet à l’eau frémissante pendant 15 minutes. Rincez soigneusement poivrons coupés en morceaux et pois chiches. Mixez-les dans le blender avec l’ail, le tahineh, le curry, une pincée de piment et le jus du citron pressé. Allongez avec un peu d’eau si c’est trop épais.
Faites chauffer cette sauce pendant 20 minutes dans la sauteuse, déposez les filets de poulet par-dessus et laissez cuire encore 5 minutes.
A la fin de la cuisson, poivrez le poulet, broyez grossièrement les cacahuètes et répartissez-les sur le poulet. Servez avec du riz basmati, du quinoa, du boulgour…
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mardi, 06 mars 2018
Tortilla aux restes
Mais elle est sur tous les fronts, la Cocotte ! Elle fait ses p’tites recettes dans la Voix du Nord, elle rencontre des chefs, elle sort un nouveau livre à la fin du mois, elle fait des dédicaces, elle fait des ateliers-cuisine… Mais elle est géniale ou quoi ? La réponse est oui, bien sûr ! Répétez-moi la question.
Oui mais pourquoi ? Parce qu’elle aime ça. Prenez donc les ateliers. Une invitation venant d’un club, d’une médiathèque, d’une école, d’une association de village, d’une mairie…, une petite annonce parue dans le journal municipal, sur Internet, peu importe le médium, un thème qu’elle donne, des recettes qu’elle concocte, de bons produits, 8, 10, 12 personnes qui s’inscrivent à cet atelier de la Cocotte et il n'en faut pas plus pour passer 2 ou 3 heures de bonheur simple.
Des enfants, des ados, des adultes, des seniors, des femmes, des hommes, elle accueille tout le monde.
Tenez, prenez le dernier atelier, à Allennes les Marais, à l’invitation de Marie-José du comité des fêtes, la Cocotte propose un atelier-crêpes, prépare 5 ou 6 recettes très souvent originales et toujours savoureuses et c’est parti.
Des dames arrivent les unes après les autres, franchement ou timidement, elle ne se connaissent pas toutes, l’une vient d’emménager dans le village, l’autre vient avec sa sœur, l’autre encore revient pour le second atelier, elle avait bien aimé le premier, elle n’a pas oublié son tablier. Une petite tasse de café et zou, ces belles dames se présentent, forment des petites équipes et se mettent aux fourneaux. Et ça papote, ça rigole, ça se concentre, ça papote encore et ça rigole encore plus. 3 heures après, ces dames sont autour de la table, elles goûtent à ci, elles goûtent à ça, elles commentent, elles aiment ci, elles aiment moins ça et elles demandent la date du prochain atelier. Elles rangent tout, font la vaisselle, réclament les recettes sur des fiches, elles restent encore un peu pour profiter de l’instant et la Cocotte repart dans sa p’tite auto, le sourire aux lèvres, de beaux souvenirs et de belles pensées pour la route.
C’était génial avec vous, Mesdames. Vous étiez géniales ! A bientôt, chères dames !
La prochaine fois, si vous êtes sages, elle vous racontera pourquoi elle aime les séances de dédicaces. Revenez bientôt.
Merci à Michel Lieven pour la photo et pour l'article dans la Voix du Nord.
La recette
Découpez cette tortilla quand elle a bien refroidi et mangez-la avec la petite sauce qui va bien et une belle salade colorée.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de restes de purée de pommes de terre, 500 g de restes de blancs de poulet rôti, 500 g de champignons de Paris, 20 g de beurre, jus de citron, 1 gousse d’ail, 1 oignon, farine, eau, sel, poivre, 4 œufs, 50 g de pignons de pin, harissa et paprika
Préparation : 15 min – cuisson : 45 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : tourtière et papier sulfurisé
Faites fondre le beurre dans une sauteuse, ajoutez les champignons en lamelles et le jus de citron. Continuez avec ail et oignon pelés et ciselés. Faites suer et saupoudrez d’une cuillère de farine. Allongez à l’eau pour avoir une belle sauce. Mélangez aux restes de purée. Coupez les restes de poulet en petits morceaux et ajoutez-les à la purée. Ajoutez les œufs, les pignons de pin, la harissa et le paprika, salez, poivrez et mélangez bien l’ensemble.
Déposez le papier sulfurisé dans la tourtière et versez la préparation. Enfournez dans le four préchauffé à 150° C et laissez cuire pendant 30 minutes. Servez avec une salade.
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dimanche, 18 février 2018
Poule pie
Relevez la tête fièrement, serrez les lèvres et avec le plus bel accent anglais qui soit, prononcez « paille, j’ai fait un poule paille. »
Poule-pie
Le saviez-vous ? Les Anglais se repaissent de pie, une tourte en français, et rivalisent d’ingéniosité et de bon goût dans le choix des farces, des tourtières et des petits objets qui y sont liés. Ainsi ce petit oiseau qui sert de cheminée à la tourte et d’où s’échappe une odeur qui va allécher tout le monde. Avez-vous déjà goûté le « steak and kidney pie », cette tourte au bœuf et aux rognons qu’on peut accompagner d’une sauce brune et épaisse qui se nomme « gravy » ? Et l’incontournable « apple pie », aux pommes, cannelle, raisins et crème fouettée… Oh my god !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 poule, 1 oignon, laurier, sel, poivre. Sauce : 50 g de beurre, 50 g de farine, 200 g de chair à saucisse, champignons.
Pie : 150 g de farine, 50 g de beurre, 1 œuf, thym, sel et poivre.
Préparation : 30 min – cuisson : 1 h 30 – coût : * - difficulté : * - ustensiles : cocotte-minute, rouleau à pâtisserie et tourtière
Plongez la poule dans la cocotte-minute dans l’eau bouillante avec sel, poivre, thym, oignon et laurier. Mettez la cocotte sous pression et laissez cuire 1 h.
Pendant ce temps, faites une boule de pâte brisée avec beurre fondu, farine, œuf, sel, poivre et thym. Rangez au réfrigérateur et laissez-la 1 h.
Dans une sauteuse, faites un roux avec beurre et farine. Allongez de bouillon de poule et ajoutez les champignons coupés en lamelles et la poule en petits morceaux. Faites des petites boulettes de porc et ajoutez-les à la poule. Assaisonnez.
Abaissez la pâte à pie. Déposez la sauce dans 1 tourtière, recouvrez de la pâte, enfournez dans 1 four préchauffé à 175° C et laissez cuire 30 minutes.
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samedi, 13 janvier 2018
Gigolette de poulet de Licques braisée à la bière de Julien Rigaux, chef du restaurant l’Auberge Saint-Hubert à Haspres
Dans la famille Rigaux, je voudrais la grand-mère qui cuisinait avec Julien quand il était petit et à qui il doit l’amour de la cuisine. Je voudrais aussi le père sans qui Julien n’aurait pas pu ouvrir son restaurant, « c’est mon père qui m’a lancé, on travaille maintenant la main dans la main, on est une vraie équipe avec d’autres membres de la famille. C’est ce que je voulais ». Enfin je voudrais Julien, un fou de boulot, qui ne s’arrête jamais et qui va ouvrir une boucherie à la fin du mois de février pour développer son activité traiteur. Il dort 3 à 4 heures par nuit et le reste du temps, il pense à son restaurant et aux bons petits plats qu’il va préparer.
Auberge Saint-Hubert, 62 rue Arthur Bonnet 59198 Haspres, sur Facebook
Gigolette de poulet de Licques braisée à la bière
Pour 4 personnes
Ingrédients : 2 suprêmes et 2 cuisses de poulet de Licques, 200 g de veau haché, 200 g de porc haché, 2 œufs, 1 gousse d’ail, sel, poivre, thym, 2 cl d’Armagnac, huile d’olive, beurre, 1 oignon, 1 carotte, 4 cl de fleur de bière, 1 bouteille de bière du Ch’ti, 400 gr de crème fraîche.
Préparation : 30 min – cuisson : 45 min – coût : ** - difficulté : ** - Ustensile : chinois
Ouvrez les suprêmes comme des escalopes. Désossez l’intérieur des cuisses du poulet. Mélangez veau et porc, ajoutez œufs, ail pilé, sel, poivre, thym, Armagnac. Farcissez les suprêmes et roulez-les comme des escargots. Farcissez l’intérieur des cuisses et reformez comme des poires. Saisissez-les dans le beurre et l’huile. Ajoutez oignon et carotte coupés en petits dés. Flambez à la fleur de bière et déglacez à la bière. Faites cuire les morceaux de volaille 15 minutes de chaque côté.
Ajoutez la crème fraîche. Assaisonnez et passez la sauce au chinois pour avoir une belle sauce lisse et onctueuse. Servez avec des endives braisées, des petites poires pochées à la sangria et une mousseline de carottes.
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mardi, 09 janvier 2018
Coquelets en papillote verte
Ne soyez effrayés par les deux coquelets demandés. Un seul coquelet ne pèse guère plus de 600 grammes. Ce n’est rien moins qu’un jeune coq.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 2 coquelets, 6 anchois, 1 cuillère à soupe de câpres en saumure, 20 feuilles de basilic, 1 citron bio, 2 biscottes ou pain dur, huile d’olive, poivre du moulin, noisettes concassées.
Préparation : 15 min – Cuisson : 1 h 15 – coût : * - difficulté : * - ustensiles : hachoir électrique, zesteur, papier-cuisson
Préchauffez le four à 200° C. Dans le hachoir, mixez anchois et câpres dessalés et rincés, basilic lavé, biscottes écrasées et poivre. Ajoutez le zeste et le jus du citron et mixez en allongeant de 5 à 8 cl d’huile d’olive. Badigeonnez les coquelets de cette préparation, vous pouvez en ajouter également à l’intérieur des coquelets. Posez les coquelets sur du papier-cuisson, saupoudrez-les de noisettes concassées et enfermez-les dans le papier-cuisson. Posez les papillotes dans un plat qui va au four et enfournez pendant 1 heure. Vérifiez la cuisson et au besoin prolongez-la en versant un peu d’eau dans les papillotes. Dégustez les coquelets avec une purée de légumes bien parfumés.
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jeudi, 28 décembre 2017
Bouillon-volaille aux nouilles
Voici un petit bouillon léger pour apaiser nos petits estomacs avant le réveillon du Nouvel an. Une purge, en somme !
Pour 6 personnes
Ingrédients : huile de sésame, 1 carcasse de poulet, 1 oignon, 1 càc de pâte de piment, 3 càs de sauce shoyu, 1 càs de graines de coriandre, thym, laurier, 2 carottes, 3 œufs, 6 cébettes, 300 g de nouilles chinoises, poivre.
Préparation : 30 min – cuisson : 1 h 45 – coût : * - difficulté : * - ustensile : marmite
Faites chauffer 1 càs d’huile de sésame dans la marmite et faites-y dorer l’oignon pelé et ciselé. Ajoutez carcasse de poulet, pâte de piment, shoyu, coriandre, thym et laurier. Mouillez avec 3 litres d’eau. Couvrez la marmite et laissez cuire à feu doux 1 h 30. Filtrez le bouillon.
Au bout de ce temps, faites tremper les nouilles dans de l’eau pour les séparer. Egouttez-les et faites-les cuire dans le bouillon, le temps indiqué sur le paquet de pâtes.
Faites cuire les œufs pour les avoir durs. Ecalez les œufs, coupez-les en deux.
Ciselez les cébettes. Répartissez pâtes, bouillon et carottes râpées gros dans des bols. Continuez avec les cébettes et ½ œuf par personne et dégustez très chaud.
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mardi, 26 décembre 2017
Crème de panais, foie gras et genièvre
Nul besoin de dépenser des fortunes dans le foie gras que vous allez choisir. Mais quand même, n’allez pas me prendre n’importe quoi.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 300 g de panais, 1 pomme à cuire, 100 g de foie gras, 20 g de graisse d’oie, sel, poivre blanc, 15 cl de crème liquide, 1 cuiller à café de genièvre de Houlle
Préparation : 20 min – cuisson : 25 min – coût : ** - ustensiles : mixeur plongeant, chinois, 6 verrines
Pelez et coupez les panais en petits morceaux. Faites-les bouillir 15 minutes dans une casserole d’eau. Egouttez-les. Faites dorer les panais dans la graisse d’oie. Pelez, épépinez et coupez la pomme en petits morceaux et ajoutez-les aux panais. Poivrez et versez 500 ml d’eau. Couvrez et laissez cuire 10 minutes. Passez le tout au mixeur plongeant pour avoir une soupe assez liquide et passez-la au chinois pour ne plus avoir de morceaux. Ajoutez la crème liquide, versez le genièvre et rectifiez l’assaisonnement. Gardez au chaud. Coupez le foie gras en dés. Versez la crème de panais dans des verrines puis les dés de foie gras.
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