lundi, 11 février 2019
Tourte aux poireaux
Ce sont des plats qui mettent en joie, ne trouvez-vous pas ? Simples, rustiques, savoureux, parfaitement de saison. Parfaits, quoi !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 125 g de farine, 50 g de beurre, 1 œuf, thym, poivre, 30 g de parmesan, 5 poireaux, 2 saucisses fumées, 2 pommes de terre.
Préparation : 30 min – cuisson : 1 h – cout : * - difficulté : * - ustensiles : 6 ramequins.
Faites fondre le beurre. Mélangez beurre, œuf entier, farine, thym, poivre et parmesan. Formez une boule et faites-la durcir au réfrigérateur.
Coupez les saucisses en dés et faites-les dorer dans un peu de beurre. Ajoutez les poireaux lavés et coupés en fines rondelles et les pommes de terre lavées et coupées aussi en petits morceaux. Allongez d’un grand verre d’eau, voire plus pour obtenir une belle sauce, couvrez et laissez cuire 30 minutes.
Préchauffez le four à 180 °C. Séparez la pâte en 6 parties et aplatissez-les au rouleau, répartissez poireaux et saucisses dans les ramequins, poivrez et recouvrez-les de pâte. Passez au four 30 minutes. Servez avec une salade.
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samedi, 09 février 2019
Filets de caille aux écrevisses de Thierry Beine, chef de l’auberge du bon fermier à Valenciennes
« Il est temps pour moi d’aller à la pêche ! »
Institution valenciennoise, l’Auberge du bon fermier existe depuis 1560 et Thierry Beine (2ème sur la photo) y œuvre depuis 1975. En 45 ans la cuisine de ce chef a énormément évolué. « Les clients sont de plus en plus exigeants. On ne travaille plus les mêmes produits, on est plus axé sur les produits régionaux avec les producteurs du coin. » Dans cet établissement qu’il chérit, il y a une âme et il en est le gardien. Quand il aura trouvé quelqu’un qui ressentira l’âme du lieu et qui collera à ses idées de chef, il s’en ira pêcher dans sa région d’origine, en Aveyron. En attendant, il continue de cuisiner comme il a toujours fait, avec amour.
Auberge du bon fermier,
Filets de caille aux écrevisses et soufflé d’Agata pour la Saint-Valentin
Pour 2 amoureux
Ingrédients : 8 filets de caille, 10 écrevisses, 10 cl de crème liquide, 1 bouquet garni, 10 cl de fond de volaille, 1 càs de concassée de tomate, sel, poivre. Soufflé d’Agata : 3 pommes de terre Agata, 1 œuf, 50 g de beurre, 50 g de gruyère râpé.
Préparation : 15 min – cuisson : 20 min – coût : * - difficulté : ** - ustensiles : fouet, ramequins
Cuisez quelques minutes les 10 écrevisses au court-bouillon avec le bouquet garni et récupérez 10 cl de ce bouillon. Réservez 2 écrevisses entières et décortiquez les autres. Faites bouillir à petit feu bouillon, crème liquide, concassée de tomate et fond de volaille 10 minutes. Salez, poivrez. Réservez.
Faites une purée avec les Agata, ajoutez œuf, beurre et gruyère. Battez au fouet et remplissez 2 ramequins (pas jusqu’en haut sinon ça déborde). Faites cuire 15 minutes les soufflés dans un four préchauffé à 180°C.
Cuisez au beurre les filets de caille en un aller-retour. Salez, poivrez et déglacez avec la sauce aux écrevisses. Dressez les filets sur des assiettes chaudes, nappez de sauce, garnissez de queues d’écrevisses, posez l’écrevisse entière au centre et servez avec le soufflé.
De l’âtre de cette auberge, quatre siècles nous contemplent ! Et de l’âtre de cette même auberge, quarante années et Thierry Beine nous accueillent.
Quand vous entrez dans cette auberge, vous ne faites pas que vouloir vous restaurer, vous entrez dans quelque 400 années de mémoire et d’histoire.
Autrefois nommée « à la ville de Troie », cet ancien relais de poste au sol irrégulier de gros pavés lustrés d’avoir été foulés, aux tables et aux bancs de gros bois rendus bancals d’avoir accueilli tant et tant de gourmands de passage à Valenciennes raconte cette histoire. Et Thierry Beine en est le conteur. « Il y a une âme ici et nous en sommes les gardiens » déclare-t-il. Thierry Beine, 66 ans, l’œil qui frise, le verbe alerte et le tablier immaculé que vient honorer le macaron des maîtres-restaurateurs* !
En 1975, il arrive là. A 20 ans à peine, habitué à cuisiner pour la famille, les copains, les amis, il reprend les rênes de cet antre du bon manger, épaulé par sa maman d’origine aveyronnaise. « Ici j’ai commencé par le gril, on découpait même les carcasses en cuisine ! Ça m’a appris le métier et maintenant on fait du gastro. » Ses goûts et ses savoir-faire évoluent en permanence. Il ne travaille plus les mêmes produits qu’avant, il les trouve chez les producteurs du coin et a le respect des saisons.
Avec sa petite équipe, Alain Decout, le chef de cuisine et Jérôme Boutelier, le cuisinier, il élabore les recettes. « On vient ici le week-end et on discute ».
Pour la recette d’aujourd’hui, les 3 maîtres-queux ont travaillé les goûts et les couleurs, ils ont refait la sauce plusieurs fois et sont tombés d’accord sur la tomate. « Vous savez, une recette, ce n’est pas un miracle. C’est un équilibre. La caille, c’est doux et cette douceur, il ne faut pas la sacrifier. C’est ça, le côté magique de notre métier, on est toujours en train de changer. »
En 45 ans, il a arpenté l’Europe pour montrer son métier et s’est inspiré de tout ce qu’il goûtait. A un jarret de porc et son chou en Allemagne, aux trois couleurs d’un flétan, d’un espadon et d’un saumon fumés en Angleterre… revenu dans son antre, il y met sa patte et tout son goût. Il sait que ça plaira à tous ses clients venant eux aussi de toute l’Europe, « pour manger à la Française ».
Fier de ses recettes, surtout de la dernière faite (le jour de l’interview, c’était en toute simplicité, une blanquette de veau à la truffe et au vin), Thierry Beine est heureux comme un poisson dans l’eau.
Mais les bonnes choses ont toujours une fin et après 45 ans de rythme soutenu, Thierry Beine cherche un passionné comme lui qui continuera d’écrire le livre d’histoire, un passionné de cuisine capable de sentir et faire vivre l’âme de l’auberge. Quand il l’aura trouvé, il partira en Aveyron et lancera ses cannes à pêche dans les étangs et les ruisseaux de la région qui l’a vu naître.
Pour patienter, pour nous et surtout pour la Saint-Valentin, il a fait sauter sa p’tite caille et mis du rouge à sa sauce.
Odile Bazin, la Cocotte
Site internet des Maîtres-restaurateurs
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mardi, 05 février 2019
Tripes thiérachiennes
Allez viens, je t’emmène au vent, je t’emmène au dessus des gens et je voudrais que tu te rappelles, la Thiérache est éternelle.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1ère étape : 2 kg de tripes fraîches, 1 pied ou 1 os de veau, 1 gros oignon, thym, laurier, clous de girofle, sel, poivre en grains. 2nde étape : huile, 1 litre de cidre brut, 3 carottes, 2 gros oignons, 100 g de champignons séchés
Préparation : 30 min – cuisson : 2 h 30 – coût : * - difficulté : *
Coupez les tripes en carrés de 3 à 4 cm de côté. Déposez-les dans une grande marmite, ajoutez le pied ou l’os de veau, un oignon piqué de clous de girofle et laurier, quelques branches de thym frais, couvrez d’eau, salez et poivrez. Couvrez la cocotte et mettez-la à chauffer. Comptez 2 heures de cuisson pas trop forte. A la fin de la cuisson, enlevez le pied de veau, enlevez les morceaux de tripes et filtrez le jus de cuisson. Réservez. Faites chauffer un peu d’huile et faites dorer les tripes. Ajoutez oignons pelés et ciselés, carottes pelées et coupées en rondelles et champignons séchés. Videz la bouteille de cidre sur les tripes et complétez d’eau. Couvrez la cocotte et mettez à cuire 30 minutes. Rectifiez l’assaisonnement et servez les tripes avec une bonne purée de pommes de terre et de la moutarde.
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samedi, 26 janvier 2019
Croquettes d’endives pleine terre et jambon blanc de Paul Pecher, les 3 toqués à Sainghin en Weppes
« J’ai eu la chance de rencontrer les bonnes personnes »
De cette quincaillerie transformée en charmant restaurant, s’échappent des odeurs de fumaison et de charcuterie à faire baver tous les voisins de la rue. Le responsable de ces bonnes odeurs ? Paul Pecher. Formé chez Ducasse, élevé par Arnaud Nicolas, MOF en charcuterie, il applique ce que ses mentors lui ont appris. Ici tout est fait-maison. Fondu de charcuterie, il la fait moins grasse, moins salée et moins nocive pour la santé. Exigeant, ses légumes bios viennent d’une amap. Heureux, ses clients sont de plus en plus nombreux. « Ici, on équilibre le prix et la qualité. » C’est pas plus compliqué !
Les trois toqués, 43 rue du Capitaine Lheureux, 59184 Sainghin-en-Weppes et sur Facebook
Croquettes d’endives pleine terre et jambon blanc
Pour 6 personnes
Ingrédients : 2 grosses endives pleine terre, 10 g de sucre roux, sel, poivre, 200 g de lait demi-écrémé, 1 gousse d’ail, thym, ½ oignon, 1 clou de girofle, beurre, farine, 100 g de jambon blanc et sa couenne, 30 g d’emmental râpé, œuf, chapelure, huile de friture.
Préparation : 30 min – cuisson : 20 min – coût : * - difficulté : ** - difficulté : ** - ustensiles : poche à douille, friteuse
Tailez finement les endives et faites-les confire avec le sucre jusqu’à évaporation totale du jus de cuisson. Salez, poivrez et réservez. Faites bouillir le lait avec couenne du jambon, oignon, ail, thym et clou de girofle. Filtrez. Dans une casserole, faites fondre 30 g de beurre, ajoutez 30 g de farine et faites un roux avec le lait infusé et l’emmental. Laissez bouillir 2 minutes. Quand le mélange a refroidi, ajoutez le jambon blanc taillé finement et les endives. Assaisonnez et versez dans la poche à douille pour former 6 belles croquettes. Faites-les congeler quelques heures.
Faites chauffer l’huile de la friteuse. Roulez les croquettes congelées dans farine, œuf battu et chapelure, repassez-les une deuxième fois dans œuf et chapelure et faites-les frire 4 minutes dans la friteuse. Servez-les avec une salade de mâche à l’huile de noix.
- Dans la famille des Trois Toqués*, je voudrais le cuisinier.
- J’ai ! Il s’appelle Paul, il est fin et grand ! Après un passage au lycée hôtelier d’Avesnes sur Helpe pour se former, il part à Paris et se forme encore au Bistro Benoît, chez Alain Ducasse. Là, il y rencontre le très pédagogue et meilleur ouvrier de France en charcuterie, Arnaud Nicolas.
Dans le beau et grand restaurant parisien où le MOF officie, Paul reste 3 ans, le temps qu’il lui faut pour apprendre du MOF que la charcuterie peut se faire bien moins grasse et bien moins salée qu’elle ne l’est, peut être moins nocive pour la santé et plus naturelle que tout ce qui se fait. Le MOF devient son mentor.
Son mentor adore les pâtés en croûte, Paul adore les pâtés en croûte. Son mentor adore les boudins de homard, Paul adore les boudins de homard. Son mentor adore les infusions dans lesquelles il fait infuser lesdits homards, Paul adore les infusions dans lesquelles il fait infuser lesdits homards…
Mais il ne suffit pas d’aimer ce que le mentor fait, encore faut-il appliquer au mieux les préceptes du chef.
Artisanalement, patiemment, opiniâtrement, il travaille ses infusions, il peaufine le salage et le fumage de ses viandes, il œuvre à l’équilibre entre gras et acide, pour arriver à produire des boudins blancs au chorizo, aux piquillos, au foie gras…
Et au bout de 3 longues années, il peut dire qu’il est enfin arrivé au boudin parfait ! Ses pâtés en croûte sont sans gelée, à la pâte très fine et leur montage est très architectural…, ses saucisses et saucissons sont fumés par ses soins et embaument toute la rue. Il laisse à ses terrines le temps de développer leurs arômes, patiemment, opiniâtrement…
Il travaille aussi à l’équilibre entre la qualité des produits et le prix, toujours à la recherche du meilleur produit. Opiniâtrement il passe un temps fou à éplucher ses légumes, légumes qu’il trouve dans une Amap**, légumes tout bios, irréguliers parce que naturels et pleins de goûts parce que bien élevés. Sa cave est remplie de ces beaux légumes et il y descend souvent pour se creuser la tête et trouver l’inspiration.
Et patiemment, assurément, le restaurant se remplit petit à petit de clients du coin, attirés par les odeurs, de clients de Lille, attirés par la réputation qui monte, qui monte…
La cuisine de Paul, relativement simple d’après lui, prend le temps de s’apprécier, sa cuisine est fine, sa cuisine est grande, sa cuisine est comme lui. Quand vous aurez eu la chance de goûter ses croquettes d’endives, vous serez un peu plus heureux.
Dans la famille des cuisiniers, je voudrais Paul Pecher, un cuisinier qui monte, qui monte…
* Les deux autres toqués sont Julien et Louise et ils aiment la cuisine autant que Paul l’aime.
**Amap : association pour le maintien d’une agriculture paysanne, ici il s’agit de l’Amap de la Fée des champs à Wambrechies.
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dimanche, 20 janvier 2019
Poule au pot
Sur la photo, vous constaterez que le riz et la sauce blanche sont facultatifs. Mais quand on a un bon bouillon, pourquoi s’en priverait-on ?
« Si Dieu me donne encore de la vie, je ferai qu'il n'y a pas de laboureur en mon royaume qui n'ait moyen d'avoir une poule dans son pot », ainsi aurait parlé Henri IV. Autrement dit, après des temps de guerre et de disette, avec cette phrase aux accents empathiques, on montrait que le roi souhaitait richesse et prospérité à ses sujets. Belle phrase et beau plat, non ? Plat du Béarn où la poule peut être farcie ou pas, où tous les légumes de l’hiver ont leur place, où le riz peut se glisser sous des cuillères de sauce blanche, où le bouillon offre une multitude de recettes et plat qui réchauffe tous les ventres et les cœurs, ainsi est la poule au pot.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 belle poule un peu grasse, 1 morceau de bœuf à pot-au-feu, 4 poireaux, 4 pommes de terre, 4 carottes, 4 navets, oignon, clous de girofle, thym, laurier, 250 g de riz, 30 g de beurre et de farine, sel et poivre.
Préparation : 15 min – cuisson : 2 h – coût : * - difficulté : * - ustensile : marmite
Plongez la poule et le bœuf dans une grande marmite d’eau avec 1 oignon piqué de laurier et de clous de girofle, ajoutez sel et thym et mettez à bouillir 1 h 30. Baissez la température dès que l’eau bout.
Préparez les poireaux, épluchez et lavez les autres légumes et plongez-les dans le bouillon au bout de ce temps. Comptez 30 minutes pour la cuisson de ces légumes.
Faites un roux avec le beurre et la farine et versez quelques louches du bouillon pour faire la sauce blanche. Salez et poivrez et laissez épaissir quelques instants. Faites cuire le riz à part, dans du bouillon.
Enlevez la peau de la poule et coupez la volaille en morceaux plus ou moins gros.
Servez la poule avec le morceau de bœuf, les légumes et le riz et couvrez le riz de sauce blanche.
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mardi, 08 janvier 2019
Ravioles au chou
Dans toute la vallée, on louait le génie de la Cocotte et on disait gaiement « as-tu goûté ses ravioles au chou, boudiou ? »
Pour 6 personnes
Ingrédients : ¼ de chou blanc, 300 g de chair à saucisse, 200 g de farine type 65, 2 œufs, sel, poivre, ½ cuillère à café de graines de carvi, beurre, quelques champignons de Paris, crème liquide.
Préparation : 30 min – cuisson : 30 min – coût : * - ustensiles : rouleau à pâtisserie et moule à chausson de 12 cm de diamètre
Faites bouillir une casserole d’eau salée. Tranchez le chou très finement et ajoutez-le dans la casserole. Aux premiers bouillons, arrêtez la cuisson et laissez le chou ramollir.
Egouttez le chou et faites-le sauter dans un peu de beurre. Quand il est tendre, ajoutez la chair à saucisse, les champignons en lamelles, le carvi et assaisonnez.
Mélangez farine et œufs, ajoutez une pincée de sel et formez une boule bien dense. Au besoin ajoutez un peu d’eau ou d’huile.
Abaissez la pâte à ravioles en 12 cercles réguliers. Farcissez-les de pâte et refermez-les bien. Faites bouillir de l’eau dans un faitout et plongez-y les ravioles. Laissez-les cuire moins de 10 minutes. Servez-les avec un filet de crème liquide et une salade.
Ce samedi, rendez-vous au Furet du Nord de Coquelles, près de Calais à partir de 14 h, la Cocotte y sera pour dédicacer ses livres. Venez nombreux, il y en aura pour tout le monde !
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vendredi, 04 janvier 2019
Langues d’oiseaux bolo
Pour nous remettre des agapes des réveillons, voici une version grecque des pâtes à la bolognaise qui n’ont de Bologne que le nom.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de viande hachée de bœuf, huile d’olive, 2 gousses d’ail, 1 cuillère à soupe de concentré de tomate, eau, 400 g de pâtes langues d’oiseaux, sel, poivre, 150 g de pecorino ou de parmesan
Préparation : 15 min – cuisson : 45 min – coût : * - difficulté : * - ustensile : plat à gratin
Faites chauffer l’huile d’olive dans une sauteuse pour faire dorer la viande hachée. Quand elle a rendu son jus, ajoutez l’ail pelé et finement ciselé. Continuez avec la cuillère à soupe de concentré de tomate. Versez un gros litre d’eau, salez, poivrez et mélangez bien.
Ajoutez les langues d’oiseaux et couvrez la sauteuse. Baissez le feu et laissez cuire une dizaine de minutes. Vérifiez qu’il y a toujours assez d’eau. Au besoin, ajoutez-en. Quand les pâtes sont cuites (les langues d’oiseaux nécessitent 15 à 20 minutes de cuisson), préchauffez le four.
Répartissez les pâtes à la viande dans le plat à gratin. Couvrez le tout du fromage que vous avez choisi et enfournez dans un four préchauffé à 180° C pendant 20 à 25 minutes.
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mardi, 25 décembre 2018
Conchiglioni en sauce blanche
Ces pâtes sont faites pour être farcies alors farcissons-les ! Farcissons-les gaiement de viande et couvrons-les joyeusement de sauce.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de conchiglioni, 500 g de chair à saucisse, ail, origan, pain dur, 15 cl de lait, piment en poudre, 40 g de beurre, 40 g de farine, eau, coulis de tomate, parmesan, sel, poivre.
Préparation : 30 min – cuisson : 50 min – coût : * - difficulté : *
Préchauffez le four à 180° C.
Faites fondre le beurre, ajoutez la farine en versant 1 gros litre d’eau petit à petit. Salez, poivrez, ajoutez une bonne pincée d’origan et du piment en poudre. Réservez.
Faites tremper 2 tartines de pain dur dans du lait. Puis ajoutez la viande, 1 gousse d’ail pelé et ciselé, une pincée d’origan, salez et poivrez et mélangez bien. Farcissez de ce mélange les conchiglioni.
Répartissez-les bien serrés dans un plat qui va au four. Il faut que toutes les pâtes touchent le fond du plat. Versez la sauce blanche et un peu de coulis de tomate de-ci, de-là. Parsemez de parmesan et enfournez pour 40 à 45 minutes.
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vendredi, 21 décembre 2018
Goulach vinach
Du goulach au vin ? De Tatabanya à Gyöngifa, de Nagykanizsa à Békéscsaba, dans toute la Hongrie, on adore ce plat.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 900 g de carbonnades de bœuf, huile, 3 gros oignons, 2 càs de concentré de tomates, 2 càs de paprika doux, beurre, farine, 20 cl de vin rouge de Bordeaux, ail, thym, marjolaine, sel, poivre, eau.
Préparation : 15 min – cuisson : 2 h 15 – coût : * - difficulté : * - ustensiles : cocotte en fonte et poêle
Pelez et ciselez les oignons. Faites chauffer un peu d’huile dans la cocotte et faites-les dorer légèrement. Laissez cuire à feu doux et à couvert 10 minutes. Ajoutez le concentré de tomates et le paprika, allongez de 50 cl d’eau et laissez mijoter. Pendant ce temps, découpez le bœuf en petits morceaux. Faites-les dorer dans la poêle dans un peu de beurre et d’huile. Quand ils sont bien dorés, pelez et pilez l’ail et ajoutez-le au bœuf. Saupoudrez d’une bonne cuillère à soupe de farine et ajoutez le vin. Laissez épaissir puis ajoutez le contenu de la poêle dans la cocotte. Ajoutez le thym, salez, poivrez et mélangez bien. Recouvrez la cocotte et laissez mijoter pendant 2 heures à feu tout doux. Au dernier moment, saupoudrez d’un peu de marjolaine séchée et servez avec un gratin de pâtes.
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vendredi, 07 décembre 2018
Nouilles sautées au porc frit
Pour réussir les recettes asiatiques, un wok est indispensable. Il cuit en un instant viandes et légumes et fait sauter les pâtes.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 200 g de lard fumé, 1 botte de cives (ou échalotes), 3 gousses d’ail, 450 ml de lait de coco, 1 càs de gingembre moulu, 400 g de nouilles chinoises, huile d’arachide, 1 tige de citronnelle.
Préparation : 15 min – cuisson : 30 min – coût : * - difficulté : *
Faites bouillir 1,5 l d’eau et le lard fumé coupé en dés pendant 15 minutes. Avec une écumoire, récupérez les lardons et réservez 250 ml de bouillon.
Faites cuire les nouilles dans le bouillon suivant les indications du paquet. Egouttez et réservez. Pelez et pilez l’ail. Pelez les cives, ciselez-les en mettant de côté les tiges.
Faites frire les lardons dans une poêle ou un wok avec un peu d’huile. Ajoutez l’ail, les échalotes et la tige de citronnelle. Saupoudrez de gingembre, de lait de coco et de 25 cl de bouillon de lard. Laissez mijoter 5 minutes. Ciselez les tiges de cives. Faites sauter très rapidement les nouilles dans un peu de matière grasse. Répartissez-les dans des grandes assiettes, nappez-les de sauce aux lardons et terminez en ajoutant les tiges d’échalotes ciselées très finement. Ajoutez du piment si vous voulez.
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lundi, 19 novembre 2018
Bouchées de champignons au parmesan
Si un jour vous invitez l’ambassadeur, servez-lui ces petits champignons à la sauce blanche. Il va assurément adorer.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de champignons de Paris de taille moyenne, 75 g de lard fumé, 25 g de beurre, 25 g de farine, 150 g de lait, 25 g de parmesan, poivre blanc, origan séché et 1 pincée de piment.
Préparation : 30 min – cuisson : 25 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : plat qui va au four et feuille de papier cuisson
Enlevez entièrement la queue des champignons. Nettoyez-les et réservez-les. Coupez le lard fumé en très petits dés. Préchauffez le four à 180° C.
Dans une petite casserole, faites fondre du beurre, ajoutez la farine, mélangez et versez le lait. Laissez épaissir, ajoutez ensuite le parmesan, une bonne pincée d’origan séché, le poivre et une pincée de piment.
Remplissez tous les champignons d’une belle cuillère de crème. Déposez-les dans un plat qui va au four sur lequel vous aurez posé une feuille de papier-cuisson et faites-les cuire pendant 15 minutes. Servez ces petites bouchées pour l’apéritif ou en entrée. Ne les salez pas, le parmesan s’en chargera.
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mardi, 30 octobre 2018
Chevreuil Cocotte
Utilisez autant que possible des herbes fraîches, bien plus riches en goût et laissez cuire au four tout doucement. Vous allez adorer !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 beau cuissot de chevreuil, 1 litre de vin rouge bien corsé, poivre en grains, thym, graisse d’oie, sauge, origan, romarin, laurier, ail, oignon, farine, sel et eau.
Préparation : 20 min + Marinade de 3 jours – cuisson : 5 h – coût : ** - difficulté : * - ustensile : grande cocotte en fonte
Mettez le cuissot dans la cocotte, versez par-dessus le vin et ajustez avec de l’eau pour qu’il soit couvert. Ajoutez poivre et thym. Recouvrez la cocotte et laissez mariner 3 jours dans un endroit frais. Retournez le cuissot régulièrement.
Préchauffez le four à 180°C. Réservez viande et jus dans un grand plat et faites chauffer 2 càs de graisse d’oie dans la cocotte en fonte. Ajoutez le cuissot, farinez légèrement, faites dorer quelques instants et versez 4 louches de jus de marinade dessus. Ajoutez sauge, origan, romarin et laurier, 2 gousses d’ail et 1 oignon pelés et salez un peu. Enfournez 1 heure et baissez progressivement pour arriver à 80/90°C. Laissez cuire 4 heures en arrosant régulièrement le cuissot avec le jus de la marinade et en le retournant tout aussi régulièrement. Servez-le avec des tagliatelles, du riz ou de la polenta.
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samedi, 27 octobre 2018
Suprême de pintade à l’ail noir du petit Cuincy de Jérôme Falempin, chef du 109 à Cambrai
« Tous les jours, notre cuisine nous plaît. »
Entre Jérôme Falempin, le chef du très beau restaurant 109 et Gareth Ducatillon, son second, c’est l’accord parfait. Leur complémentarité et leur complicité se révèlent dans leurs compétences et leurs préférences. Mais avant d’en arriver là, ces deux hommes ont voyagé. « Notre métier, c’est bouger. Quand on n’apprend plus, on s’en va. » Ici, il semblerait que la pause dure. En permanence, ils se parlent pour créer leurs recettes. Parfois ils se plantent, toujours ils peaufinent ou rectifient et changent les menus toutes les semaines. « Tout est dans la maîtrise, ça motive les collaborateurs. »
Le 109, Château de la Motte Fénelon, 59400 Cambrai
Suprême de pintade à l’ail noir du petit Cuincy*
Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 suprêmes de pintade, 1,2 kg de panais, 300 g de beurre, 1 tête d’ail noir du petit Cuincy, 1 botte de radis red meat, sel, poivre blanc, muscade, quelques pousses de cresson.
Préparation : 30 min – cuisson : 35 min – coût : * - difficulté : *
Parez les suprêmes de pintade en retirant l’excédent de peau et en taillant au niveau de l’os. Assaisonnez-les de poivre et de sel. Enfermez les suprêmes dans du film alimentaire en doublant le film, faites des nœuds au bout et faites-les cuire 20 minutes dans de l’eau frémissante.
Lavez, épluchez et faites cuire les panais. Quand la pointe d’un couteau passe facilement à travers, ils sont cuits. Passez la moitié au blender, ajoutez le beurre, salez, poivrez et ajoutez une pincée de muscade.
Taillez les autres panais en 4 dans la longueur, enlevez le cœur dur et colorez-les au beurre-noisette. Arrosez les panais avec la sauce et faites réchauffer quelques secondes les suprêmes dans cette sauce. Ajoutez les gousses d’ail pelé à la fin. Dressez « avec beaucoup d’amour » et ajoutez les radis coupés en fines rondelles et des pousses de cresson.
*Ail noir du Petit Cuincy : à découvrir ici.
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jeudi, 18 octobre 2018
Salade tiède aux pépins de courge
De mémoire de pépin de courge, on n’a jamais fait aussi bon en matière de salade tiède aux pépins de courge. Jamais !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 800 g de poireaux, sel, poivre, 1 citron, 2 cuillères à soupe d’huile de pépins de courge, 1 gousse d’ail, pépins de courge séchés, 1 poivron rouge allongé, 3 tranches de jambon blanc.
Préparation : 15 min – cuisson : 10 min – coût : * - difficulté : * - ustensile : cuit-vapeur
Enlevez les premières feuilles et le bout touffu des poireaux, enlevez également le haut des feuilles et gardez-les pour faire une soupe. Pour cette recette, ne gardez que le blanc. Coupez ce qu’il reste en petits tronçons et faites-les cuire 10 à 12 minutes à la vapeur. Laissez-les tiédir. Lavez, épépinez le poivron et coupez-le en fines lamelles.
Assaisonnez poireaux et poivron avec une vinaigrette faite avec l’huile, le citron pressé, l’ail pelé et pilé, un peu de sel et du poivre. Ajoutez quelques pépins de courge et mélangez. Dégraissez le jambon, coupez les tranches en deux. Déposez un peu de salade poireau-poivron sur les demi-tranches et roulez les tranches comme si vous faisiez un nem. Parsemez d’un peu de pépins de courge, de la vinaigrette du fond du plat et mangez aussitôt avec du pain toasté.
vendredi, 12 octobre 2018
Saté de porc, petit déjeuner littéraire à Lambersart et Prix du Marais à Lomme
Vous avez envie d'entendre de belles choses sur la cuisine, la gastronomie, la gourmandise... ?
Samedi 13 octobre 2018, dans le cadre de la Cinquième édition de "La Nuit des Bibliothèques", rendez-vous à la médiathèque de Lambersart, sur le thème de la gastronomie.
De 10 h à 12 h, la bibliothèque vous invite à un "Petit déjeuner littéraire" avec Odile Bazin , auteur de "La Cocotte ne perd pas le Nord !" et Brigitte Cassette auteur de "Nouvelles à croquer".
Retrouvez aussi de nombreux autres rendez-vous ce jour-là pour les petits et les grands. Cliquez sur Médiathèque Jules Verne et découvrez le programme.
Bibliothèque Pour Tous du Bourg
Médiathèque Jules Verne
Pôle Animation Municipal
1 avenue du Parc
59130 Lambersart
03 20 08 44 69
Et dans la foulée, la Cocotte vous attend à la médiathèque de Lomme pour la soirée de clôture du Prix du marais suivi du festin de la Cocotte. Oui, oui, elle-même ! Après avoir décerné le prix, les participants au Prix du marais festoieront autour d'un bon bol de soupe. Tous les détails, ci-dessous, inscription obligatoire :
59160 Lomme
La recette d'aujourd'hui
Condiment incontournable de la cuisine de l’Asie du sud-est, le saté est une sauce qui fait merveille avec la viande ou les légumes.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 fines escalopes de porc, 1 càc de gingembre en poudre, jus de citron, huile de colza.
Sauce saté : 2 càs de beurre de cacahuètes, pâte de crevettes, 2 gousses d’ail pelé et pilé, 1 càs de sauce soja, 50 g de cacahuètes non salées, 1 piment rouge, 1 càs de cumin en poudre, 1 de coriandre en poudre, 50 g de gingembre frais, 1 citron vert, un peu de sucre, de l’eau.
Préparation : 30 min – cuisson : 30 min – coût : * - difficulté : *
Faites mariner les escalopes dans un mélange de gingembre, jus de citron et huile pendant 2 heures.
Broyez très grossièrement les cacahuètes.
Faites chauffer les 2 cuillères de beurre de cacahuètes dans un wok, ajoutez la pâte de crevettes, l’ail pilé, soja, piment rouge lavé, débarrassé de ses graines et ciselé, cumin, coriandre, gingembre pelé et râpé. Ajoutez 3 càs de sucre, le citron vert pressé et 1 grand verre d’eau. Au besoin ajoutez encore de l’eau, il faut obtenir une belle sauce veloutée. Faites réduire et ajoutez les cacahuètes broyées au dernier moment. Servez cette sauce en accompagnement des escalopes de porc coupées en lanières, mises sur des piques en bois et grillées.
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samedi, 06 octobre 2018
Cocotte de volaille au cidre d’Olivier Ducoin, chef du restaurant Le père Ducoin à Trélon
« Mon resto, c’est mon bébé. »
Si vous avez une ou deux heures à perdre, allez chez le Père Ducoin, dites bonjour à Olivier et lui, il vous dira le reste … Olivier a le bagout d’un Blier ou un Ventura chez Audiard. Un coude sur la nappe à carreaux, un verre d’eau pour étancher sa soif de bavard, il vous narre sa vie de chef de cuisine d’un bout de la France à l’autre. Lens, Lille, l’Alsace de haut en bas, Monaco, Nice, vous faites le tour de France et vous terminez dans son p’tit resto à Trélon, au bout du bout du Nord. Son resto, c’est son bébé, « je suis là, je vends le Nord, je vends l’Avesnois ! ». Des petites recettes gourmandes, les producteurs, le cidre des vergers bio d’Ohain, le musée du verre…, il parle, il parle et vous ? Eh bien, vous l’écoutez !
Chez le Père Ducoin, Rue Emile Zola, 59132 Trélon, France
La recette
Cocotte de volaille au cidre
Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 blancs de poulet, 6 pommes bio Initial, 1 litre de cidre, 3 gros champignons de Paris, crème liquide, 6 cuillères à café de cassonade, 6 échalotes, fond brun, beurre, sel et poivre.
Préparation : 15 min – cuisson : 30 min – coût : * - difficulté : *
Faites fondre une noix de beurre dans une cocotte en fonte et faites-y suer les échalotes pelées et émincées. Lavez-les, coupez-les en 4 et épépinez les pommes sans les éplucher, « ça donne de la couleur ». Ajoutez-les à la cocotte. Continuez avec les champignons et la cassonade. Ajoutez les filets de poulet détaillés, « surtout pas de dinde ! ». Déglacez au cidre puis couvrez de cidre à hauteur du poulet. Laissez mijoter à couvert. Avant de mettre la crème « ça dépend si les gens aiment crémeux ou pas », ajoutez un peu de fond brun. Faites cuire 10 à 15 minutes. La sauce est liquide alors laissez-la réduire encore 5 minutes à découvert. Quand la viande a pris le goût de la pomme et de la cassonade, salez, poivrez et rectifiez en cassonade. Servez ce plat avec des bonnes frites-maison, comme chez le Père Ducoin !
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samedi, 22 septembre 2018
Lapin d’Artois aux noisettes et cognac de Cédric Fromentin, chef du bistrot gourmand à Béthune
« On essaie de donner un maximum d’amour aux gens »
Cédric et Blandine s’aimaient d’amour tendre mais comment s’y prendre quand on fait les saisons, la Suisse, Courchevel ou Saint-Tropez… dans des établissements luxueux et qu’on passe son temps à parfaire un CV, à travailler sans cesse ? Alors ils se marient, ont un enfant et arrêtent ce rythme fou, « allez, on s’installe ». L’endroit de leurs rêves, ils le trouvent à Béthune. Décor sobre et chic, produits du moment, plats incontournables « qu’on ne peut pas enlever de la carte », petite équipe soudée comme une famille, « on aime ce qu’on fait et on est heureux ». Ne serait-ce pas là, la recette du bonheur !
Le Bistrot gourmand 300 avenue de Lens, 62400 Béthune
Tél. 03 21 52 10 23
Lapin d’Artois aux noisettes et cognac
Pour 6 personnes
Ingrédients : 3 râbles de lapin, 15 très fines tranches de lard, 5 cl de cognac, 100 g de noisettes, 3 œufs, 10 cl de crème, sel, poivre, huile.
Préparation : 30 min – cuisson : 30 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : film alimentaire et thermomètre
Retirez les petits filets autour des râbles, puis au couteau, désossez-les. Mixez les filets avec la crème, le cognac, les œufs et les noisettes. Salez et poivrez. Déroulez les râbles et étalez la farce aux noisettes sur la surface. Roulez les râbles. Sur une planche, étalez 5 tranches de lard par râble, posez un râble sur le lard et entourez le lapin dedans. Enfermez les râbles dans un morceau de film alimentaire en les serrant bien et faites-les cuire à 68° C dans un bouillon-maison pendant 20 minutes. Enlevez les films, coupez les râbles en 2 et faites-les rôtir dans un peu d’huile à feu moyen quelques instants. Dégustez-les avec une sauce à la bière et pain d’épices et accompagnez-les de gnocchis à la romaine et cheddar.
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lundi, 27 août 2018
Salade de nouilles à la tomate
La Cocotte a fait une amère découverte pendant ses dernières vacances.
Elle n’aime plus l’odeur caractéristique de plastique d’une tente et de son sol mouillé le matin.
Elle n’aime plus la séance plus ou moins longue de montage et de démontage de la dite-tente qui transforme son coq plus ou moins doux en Hulk bavant, tabassant et fracassant et qui lui fait monter sa tension. Non, rectification, monter Leur tension !
Elle n’aime plus le bruit de la pluie sur la toujours dite-tente, accentué car plus la tente est bien montée donc bien tendue, plus elle fait du bruit Elle n’aime plus les coulées de pluie à travers le tissu de celle-ci et les essuyages avec des serviettes de fortune.
Elle n’aime plus les douches à la propreté parfois plus qu’hasardeuse et la radio qui roucoule dans ceux-ci des airs non-choisis par elle.
Elle n’aime plus balayer son espace vital en 30 secondes.
Elle n’aime plus ne pas avoir de vaisselle à faire en 2 minutes.
Elle n’aime plus les ronflements plus ou moins synchronisés de 300 vacanciers, gavés de soleil, de baignades et de rosé.
Elle n’aime plus les lits sommaires, étroits et brinquebalants, qui penchent à droite, à gauche, en haut, en bas…
Elle n’aime plus les voisins qui braillent jour et nuit et les voisins qui ne voient pas qu’ils ont des voisins. Ce sont d’ailleurs les mêmes !
Elle n’aime plus l’ambiance « le prisonnier » quand tous les gens du lieu se saluent toutes les 10 minutes mais jettent en permanence un regard torve dans votre chez-vous de tissu kaki pour voir si l’herbe est plus verte que chez eux.
Elle n’aime plus l’aéroport à 10 km qui fait s’envoler des avions à partir de 7 heures du matin, voire plus tôt encore !
Elle n’aime plus les toilettes qui se trouvent à 3 km de sa couche et qu’elle rejoint la nuit avec une lampe de poche vissée sur la tête et le PQ dans une poche du polaire.
Elle n’aime plus les guêpes qui s’invitent chez elle sans gêne, elle n’a jamais aimé d’ailleurs.
Elle n’aime plus du tout ! C’est bon maintenant ! Elle ne rigole plus, la Cocotte ! Elle dit stop, la Cocotte.
Elle veut mettre ses pieds sous une table droite et son corps sur un matelas stable, dans un lit normal. Elle veut aller aux toilettes à moins de 5 mètres de sa chambre. Elle veut, elle veut, elle veut…
Serait-ce une question d’âge ? Est-ce qu’avec celui-ci avançant irrémédiablement, elle aurait besoin de confort, de tranquillité, de stabilité ? La Cocotte s’est posé la question tout l’été. Et à la fin de ce dernier, elle y a répondu.
Oui, c’est une question d’âge. Et âge et confort font bon ménage. Voyez tout ce qu’on fait pour nos chères têtes blanches ! Chaussures molles tout-cuir, monte-escaliers avec coussins, douches anti-glisse avec siège pour faire une pause et poignées partout pour ne pas tomber…
Alors c’est décidé, l’an prochain, fini le camping. L’an prochain, elle bazarde tout son matériel de campeur-pro et elle s’offre des vacances de vieux. L’an prochain, bonjour les maisons, les appartements ou les gîtes ! Du dur, du solide, nom d’une pipe !
D’ailleurs si vous avez un bon, voire un très bon plan pour une location au Portugal, à l’intérieur des terres, au nord, au sud, à l'est, à l’ouest, pas loin de la côte ou carrément sur la côte, faites signe à la Cocotte. Avec l’âge, elle a appris à reconnaître les vrais amis, ceux qui lui veulent du bien et elle vous vouera une reconnaissance éternelle !
Et tout de suite, une salade de camping.
La recette
Dans sa salade de pâtes, se trouvaient mariés pour le meilleur petits pois, tomates, mayonnaise légère au yaourt et saucisses fumées.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de macaroni, 3 tomates, 300 g de petits pois, 4 gros cornichons aigres-doux, 3 saucisses fumées bien sèches, 250 g de lard fumé, 1 jaune d’œuf, 1 càs de moutarde, 10 cl d’huile de tournesol, 1 yaourt, piment en poudre, sel et poivre.
Préparation : 20 min – cuisson : 10 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : marmite à pâte, poêle antiadhésive et fouet
Faites bouillir de l’eau salée pour les pâtes. Faites-les cuire le temps indiqué sur le paquet. Egouttez-les et passez-les sous l’eau très froide. Réservez. Coupez le lard en petits dés et faites-les frire 3 minutes sans ajouter de matière grasse dans une poêle antiadhésive.
Coupez les cornichons, les tomates et les saucisses fumées en petits dés.
Versez le jaune d’œuf dans un bol, ajoutez la moutarde, le poivre et un peu de sel et montez ce mélange au fouet avec l’huile. Versez ensuite le yaourt et les tomates coupées et fouettez encore un peu. Mélangez tous les ingrédients, les pâtes et la sauce. Pimentez selon vos goûts et servez cette salade très fraîche.
vendredi, 17 août 2018
Poulet mariné au rouge
Vous pouvez aussi cuire votre poulet tout simplement dans un plat au four. Vous verrez, vous vous en lécherez les doigts ! Il ne restera rien !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 poulet de ferme, 3 ou 4 poivrons rouges corne de taureau, ½ tête d’ail, 30 cl de concentré de tomates, 8 cl d’huile de colza, 1 cuillère à café de harissa, 1 cuillère à soupe de pâte de soja rouge
Préparation : 15 min – cuisson : 1 h 30 – coût : * - difficulté : * - ustensile : papier alu
Lavez les poivrons, pelez l’ail et enfermez ces deux ingrédients dans une feuille de papier-alu. Déposez le paquet dans le four préchauffé à 200° C et laissez-le 1 heure. Laissez entièrement refroidir, pelez et épépinez les poivrons et passez-les au hachoir ou au pilon avec l’ail pelé. Allongez cette purée d’huile, de pâte de soja, harissa et coulis de tomates. Coupez le poulet en plusieurs morceaux, enlevez la peau sur les morceaux et enduisez-les de cette sauce.
Laissez mariner le poulet toute une nuit au frais. Récupérez la marinade sur le poulet puis faites-le cuire au barbecue en retournant fréquemment les morceaux entre 20 et 30 minutes en les enduisant régulièrement de la marinade mise de côté. Servez-les avec une salade de crudités.
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samedi, 11 août 2018
Mignons de porc à la bière et cassonade de Dorine Bigotte, chef du restaurant « le Gaucher » à Bellignies
« Simple et efficace »
Quand Dorine et son mari arrivent dans le beau joli village de Bellignies, le café vient de fermer. Des murs aux belles pierres bleues si emblématiques de ce coin du département du Nord, une grande cheminée, une grande salle offrent à Dorine de vivre sa passion pour la cuisine. Ils reprennent le café et en font un restaurant. Des plats mijotés longtemps près de la cheminée, des plats suggérés chaque jour, des viandes maturées grillées, des producteurs du coin (des nems d’escargots de Croix-Caluyau, les glaces et les fraises d’une ferme de Buvignies, près de Bavay) et de grands classiques (carbonnade, blanquette de veau, bœuf bourguignon) comme « nos parents faisaient ». Simple et efficace, dit-elle !
Le Gaucher, rue de la place, 59570 Bellignies, 09 66 98 72 02
Mignons de porc à la bière et cassonade
Pour 6 personnes
Ingrédients : 2 filets mignons de porc, beurre de ferme, 4 cuillères rases de cassonade, 25 cl de bière brune, sel, poivre.
Préparation : 10 min – cuisson : 10 à 15 min – coût : * - difficulté : * - ustensile : poêle
Coupez les filets mignons en trois morceaux puis en tranches de 2 à 3 cm. Il en faut 4 par personne. Salez et poivrez-les. Dans une poêle bien chaude, faites fondre un morceau de beurre (de ferme, il est bien meilleur que le reste, nous dit Dorine) et faites roussir les tranches de filet mignon. Saupoudrez de 3 ou 4 cuillères de cassonade. Laissez caraméliser la viande puis déglacez-la à la bière brune. Laissez évaporer un peu le liquide pour qu’il devienne sirupeux. Servez les mignons avec de bonnes frites-maison (bien sûr !) ou des pommes de terre cuites à l’eau, revenues dans du beurre et parfumées au thym et accompagnez ce plat simple mais savoureux d’une bonne salade de saison.
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