lundi, 17 septembre 2012
Cornichons gros doux
L’armée française est en deuil. Ce samedi 15 septembre, le sergent-chef Chaudard s’est éteint. Dès aujourd’hui, la Cocotte fera tout pour que ce sergent-chef au nom de petit oiseau entre au Panthéon.
« Aux grands hommes, la patrie reconnaissante » Oui, ce petit homme avait tout d’un grand. Et la France devra vite le reconnaître.
En mai 1940, en pleine débâcle française, il n’hésite pas à former une tenaille dans la forêt de Machecoule et tient en joug l’armée allemande avec pour seul bataillon, deux simples soldats.
Ces résistants avant l’heure, ces braves « malgré eux », n’écoutant que leur courage, détournent une dépanneuse allemande et s’infiltrent dans les lignes ennemies.
Dans ces heures sombres de l'histoire de France, peu de gens ont fait preuve d’une telle audace.
A-t-on narré l’épopée d’une huitième ou d’une neuvième compagnie ? A l’école, vous souvenez-vous avoir appris les actes de bravoure de la dixième ? Non, bien évidemment.
En 1973, le cinéma français rend hommage à ces trois grands hommes. Ratant de peu une sélection au Festival de Cannes qui a préféré retenir des films comme «La maman et la putain», «la grande bouffe», «l’épouvantail»… ou encore l’inoubliable «Clepsydre» de Wojciech Has, le film sobrement intitulé «Mais où est donc passé la septième compagnie ?» sort. Et malgré le parti pris du réalisateur de choisir des acteurs inconnus, le succès est immédiat.
Ce biopic retrace à merveille cet épisode sombre de la guerre et le jeu des acteurs y est évidemment pour beaucoup. Il n’y a qu’à se souvenir de la tête du soldat Pithiviers remontant une colonne allemande et tendant une clé à molette à un officier allemand. L’Actors studio peut aller se rhabiller.
Or donc Chaudard n’est plus. Oui, la nouvelle ébranle !
Chaudard, repose en paix et emporte avec toi ce pot de cornichons. Avec ton « A l’ail », ce sera bon.
Cornichons gros doux
Moi, les petits, je les aime croquants, craquants et très acides. Et les gros, il faut qu’ils soient doux et un peu mous pour me plaire. Parfois même j’ajoute un peu de sucre. Et vous ?
Pour 5 gros pots
Ingrédients : 2 kg de gros cornichons, 250 g de gros sel gris de Guérande, 500 ml de vinaigre blanc, graines de coriandre, 1 bouquet d’aneth, raifort, poivre noir en grains. Facultatif : un bulbe de fenouil, baies de genièvre, du sucre.
Préparation : 15 mn + repos – Cuisson : 10 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensiles : gros bocaux propres.
Brossez rapidement les cornichons sous l’eau. Coupez-les en 4 dans la longueur. Déposez-les dans un grand plat creux et saupoudrez chaque couche de gros sel. Laissez dégorger pendant toute une nuit. Le lendemain rincez les cornichons et réservez. Dans un faitout, faites bouillir les 500 ml de vinaigre blanc, un bon litre d’eau, 2 càs de graines de coriandre, autant de poivre et de sel et une cuillère à café de crème de raifort (pour aider à la conservation).
Répartissez les cornichons dans les pots, ajoutez un peu d’aneth lavé et ciselé et versez de façon égale la casserole de vinaigre et d’eau sur les quartiers de cornichons, jusqu’en haut du bocal. Si vous n’avez pas assez de liquide, complétez avec de l’eau chaude. Répartissez les graines de coriandre et de poivre. Vous pouvez ajouter quelques morceaux de fenouil, baies de genièvre et des morceaux de sucre. Fermez les bocaux et laissez-les un bon mois à la cave avant de les consommer.
17.09.2012
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dimanche, 16 septembre 2012
Riz rouge intégral au saumon
Cet automne, le rouge est à la mode. Soyez « in, hype, fashion » ! Optez pour cette recette au beau camaïeu qui va du carmin au pourpre.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 200 g de riz rouge intégral (riz italien), 300 g de filet de saumon frais, 6 tomates séchées à l’huile, quelques radis, 1 petit oignon rouge, 5 à 8 cl de jus de citron, sel, poivre, huile d’olive et piment d’Espelette.
Préparation : 15 mn – Cuisson : 35 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : carré de présentation
Rincez le riz à grandes eaux. Dans une grande quantité d’eau salée, faites cuire le riz pendant 35 mn environ. Egouttez-le et laissez-le refroidir.
Découpez le saumon frais en petits dés. Déposez-les dans un plat qui ferme, recouvrez des 2/3 du jus de citron, salez légèrement, poivrez et mélangez. Fermez et laissez mariner au réfrigérateur pendant 1 heure.
Découpez les tomates en lamelles, ajoutez-les au riz refroidi, versez le jus de citron restant, 2 cuillères à soupe d’huile d’olive et d’un peu d’oignon rouge épluché et ciselé. Mélangez.
Montez votre salade de riz dans les assiettes, à l’aide du carré de présentation, continuez avec de fines rondelles de radis, des rondelles d’oignons rouges et terminez par le saumon. Saupoudrez de piment d’Espelette et servez aussitôt.
16.09.2012
samedi, 15 septembre 2012
Duo de haricots et maïs au pebre
Le pebre est une petite sauce à la tomate, originaire d’Amérique du sud, plus précisément du Chili. Si vous aimez les plats relevés, cette recette est pour vous.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 3 épis de maïs, 250 g de haricots verts, 250 g de haricots beurre, 20 g de beurre, 3 tomates, 1 petit oignon blanc, 1 petit oignon rouge, jus de citron, 1 petit piment, branches de coriandre, sel et poivre.
Préparation : 15 mn – Cuisson : 20 mn – Coût : * - Difficulté : *
Equeutez les haricots, coupez-les en tronçons de 3 cm et faites-les cuire à l’eau bouillante jusqu’à ce qu’ils soient tendres (10 à 15 mn). Faites cuire à la vapeur les épis de maïs débarrassés de leur enveloppe pendant 20 mn.
Pendant ce temps, lavez les tomates et découpez-les en très petits dés. Faites de même avec les oignons épluchés. Ciselez le piment et quelques branches de coriandre fraîche. Dans un bol, assemblez tomates, oignons, piment et coriandre, salez et poivrez et arrosez de jus de citron. Mélangez et réservez.
Quand les épis de maïs sont cuits, récupérez les grains en raclant les épis avec un couteau. Egouttez les haricots et mêlez haricots et grains de maïs dans un saladier. Ajoutez une noix de beurre sur les légumes encore tout chauds. Servez-les en les accompagnant du pebre.
15.09.2012
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vendredi, 14 septembre 2012
Mini-polenza
Envie de manger une pizza mais pas le temps de faire la pâte ? Amoureux fou de la polenta ? Abracadra ! Devant vos yeux ébahis, voici la polenza.
Pour 10 mini-polenzas
Ingrédients : 200 g de polenta à prise rapide, 1 bouillon-cube (viande ou légumes), 20 g de beurre, marjolaine, 50 g de parmesan, huile d’olive, un peu de coulis de tomates, mozzarella, olives noires, sel et poivre.
Préparation : 15 mn – Cuisson : 20 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : emporte-pièce rond de 8 cm de diamètre
Faites bouillir 75 cl d’eau avec le bouillon-cube. Versez en pluie la polenta et remuez pendant 2 minutes pour éviter la formation de grumeaux. Baissez le feu au minimum. Ajoutez le parmesan, une bonne pincée de marjolaine, le beurre, le sel et le poivre. Mélangez vigoureusement. Posez l’emporte-pièce sur du papier-cuisson et déposez deux belles cuillères de polenta à l’intérieur. Tassez bien et démoulez. Recommencez l’opération jusqu’à épuisement de la polenta. Laissez-les refroidir pour les manœuvrer plus facilement.
Préchauffez le four à 180°c.
Faites chauffer un peu d’huile d’olive dans une poêle anti-adhésive et faites dorer les ronds de polenta de chaque côté. Rangez les ronds dans un plat à four. Sur chaque rond, déposez un peu de coulis, de la mozzarella et une olive noire puis enfournez pour 10 mn.
14.09.2012
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jeudi, 13 septembre 2012
Boulettes à bouillon
Il faut remonter à l’an 4000 avant Jésus-Christ pour constater que l’humanité est déjà familiarisée avec le concept de la boulette. En effet sur la septième ligne de la Pierre de Rosette, notre Champollion national, Jeff pour les intimes, n’a-t-il pas décodé la phrase désormais célèbre du décret de Ptolémée V « la boulette, tu rouleras et feras cuire »*. Il faut le savoir, les Egyptiens antiques roulaient la boulette comme personne. Si le morceau de granodiorite ne révèle pas la composition de ce mets qui a traversé les âges, il en montre toutefois l’universalité.
La Pierre de Rosette a été traduite dans quasiment toutes les langues, et sans aucune difficulté, on a toujours trouvé une traduction pour « boulette ». La Cocotte ne vous fera pas l’affront de vous donner des exemples. Elle sait que vous savez.
En revanche, pour la toute petite poignée de béotiens mais néanmoins lecteurs assidus de ce blog, il appert que rappeler quelques notions de base à propos de la boulette est tout sauf inutile.
Sachez, néophytes chéris, que vos idées et vos mains sont vos alliés les plus fidèles.
Ce sont vos idées et vos mains qui créeront et formeront la boulette.
La boulette est ronde, parfois oblongue, sa taille varie en fonction du plat et sa composition également. Faite d’une, deux, trois viandes, avec ou sans ail, oignon ou échalote, contenant une herbe, un légume, du fromage ou des fruits, accompagnée d’une sauce ou flottant dans une soupe ou un bouillon, elle n’a, somme toute, que deux impératifs à respecter : avoir du goût et garder sa forme à la cuisson.
Une fois ces principes mis en mémoire, sachez, chers profanes, que vous ne verrez jamais plus le monde comme avant. L’univers de la boulette s’ouvre à vous.
Boulettes à bouillon
Voici une idée pour utiliser les restes d’un rôti de porc, de bœuf ou de veau ou pour utiliser les restes d’un pot-au-feu. Avec le pot-au-feu, le bouillon sera déjà prêt.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 400 g de restes de rôti de porc, 50 g de pain dur, 3 càs de farine, 1 petite tasse de lait, 1 œuf, un peu de 4-épices, sel et persil, 1, 5 litre de bon bouillon de viande ou de légumes
Préparation : 20 mn – Cuisson : 5 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : hachoir à viande
Recouvrez le pain dur coupé en morceaux d’une petite tasse de lait. Passez les restes de viande froide au hachoir. Quand le pain a bien ramolli, mélangez-le à la viande mixée, ajoutez la farine, l’œuf entier, une bonne pincée de 4-épices, du persil ciselé et du sel. N’ajoutez pas de poivre, il y en a déjà dans le 4-épices. Malaxez bien puis formez des boulettes grosses comme des noix. Laissez-les reposer 1 petite heure au frais.
Faites chauffer le bouillon que vous avez choisi. Quand le bouillon est frémissant, ajoutez les boulettes. Elles sont cuites dès qu’elles remontent à la surface. Egouttez-les au fur et à mesure et mettez-les de côté dans une soupière. Cuisez toutes les boulettes et versez le bouillon par-dessus.
Pour donner un peu d’épaisseur aux boulettes, vous pouvez ajouter une ou deux cuillères de semoule très fine quand vous les préparez.
13.09.2012
*Avis aux historiens, les recherches de la Cocotte sont matière à interprétation. C'est d'ailleurs ce qu'elle a fait à l'étude de la Pierre de Rosette. Elle l'a interprétée à sa manière. ;)
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mercredi, 12 septembre 2012
Roulé reine et reinette
Vous avez vu ? Y’ pas de sucre dans mon roulé. J’ai biaisé. J’ai mis du miel et j’ai écrasé des spéculoos. Et avec les spéculoos, ça donne un p’tit goût de cannelle. Malin !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 250 g de farine normale, 15 g de levure de boulanger, 1 pincée de sel, 1 œuf, 2 càs de miel, 3 càs de crème fraîche, 50 g de spéculoos, 250 g de reines-claudes, 1 ou 2 pommes Reinette.
Préparation : 15 mn – cuisson : 30 mn – Coût : * - Difficulté : *
Délayez la levure dans une petite tasse d’eau chaude. Dans un plat creux, versez la farine, ajoutez la pincée de sel, la levure délayée, l’œuf entier, le miel et 2 càs de crème fraîche. Mélangez jusqu’à former une boule de pâte bien compacte. Couvrez-la et laissez lever une petite heure. Ecrasez grossièrement les spéculoos. Lavez les pommes, dénoyautez les prunes.
Sur un plan de travail fariné, étalez la pâte pour obtenir un rectangle de 30 x 50 cm. Badigeonnez la pâte de crème fraîche et saupoudrez de spéculoos. Répartissez les demi-prunes dénoyautées puis les pommes finement coupées sur la crème, saupoudrez à nouveau de spéculoos puis roulez la pâte délicatement pour avoir un roulé de 30 cm de long. Laissez monter encore quelques dizaines de minutes. Vous pouvez dorer le dessus du roulé au jaune d’œuf.
Préchauffez le four à 180°c et enfournez pendant 30 minutes.
12.09.2012
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mardi, 11 septembre 2012
Salade pommes de terre et poivrons rouges
Elle est légère, ma salade. Une malheureuse cuillère à soupe de crème fraîche et c’est tout. Et vous avez même le droit d’opter pour une crème allégée !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 kg de pommes de terre grenaille, 1 beau poivron rouge, 1 cube de bouillon de légumes, 1 gousse d’ail, 1 oignon rouge, 1 càs de crème fraîche, 3 càs de vinaigre de cidre, sel et poivre.
Préparation : 15 mn – Cuisson : 20 mn – Coût : * - Difficulté : *
Faites bouillir un litre d’eau en y ajoutant un peu de sel, la gousse d’ail non-épluché et le cube de bouillon de légumes. Plongez-y les pommes de terre et faites-les cuire pendant 20 minutes à peu près. Vérifiez la cuisson en passant un couteau à travers. Egouttez les pommes de terre en gardant 10 cl de bouillon et en récupérant la gousse d’ail. Laissez les pommes de terre refroidir puis épluchez-les et coupez-les en rondelles. Lavez le poivron, épépinez-le puis coupez-le en petits dés.
Epluchez et ciselez finement l’oignon rouge. Dans un bol, mélangez la cuillère de crème fraîche, le vinaigre de cidre et les 10 cl du bouillon mis de côté. Ecrasez la gousse d’ail et récupérez la pulpe pour la mélanger à la sauce. Dans un grand saladier, assemblez rondelles de pommes de terre, oignon ciselé et dés de poivron rouge. Salez, poivrez et mettez au frais jusqu’au moment de servir.
11.09.2012
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lundi, 10 septembre 2012
Croquettes au Ch'ti gris
Thérèse-Marie et Michel Couvreur, mes parents, et Géraldine Capelle, ma sœur, ont la joie de vous faire part de ma naissance. J’ai vu le jour près de Lille, à Roncq, dans la ferme du Vinage. Je suis tout gris à l’extérieur, tout crémeux à l’intérieur et je pèse 250 g. Je m’appelle Ch’ti gris. Il était une fois une Cocotte qui s’était penchée sur mon berceau et qui m’avait transformé en croquette.
La recette
Pour 40 croquettes
Facile : 2 Cocottes, Prix : 1 Caddie, Temps : 2 horloges
200 g de fromage Ch’ti gris, 2 pommes de terre moyennes, 40 g de beurre, 1 oignon, 50 g de farine, 30 cl de lait, Sel, poivre, Farine, œuf,chapelure, Huile de friture
Faites cuire tout d’abord les pommes de terre à la peau dans de l’eau bouillante, pendant 20 mn. Laissez-les refroidir et réservez.
Epluchez et ciselez finement l’oignon. Faites fondre le beurre dans une casserole. Ajoutez l’oignon et faites-le dorer. Versez la farine peut à petit pour faire un roux. Allongez avec le lait et remuez au fouet sans arrêt. Coupez le Ch’ti gris en petits morceaux et incorporez-les dans la casserole. Laissez fondre et arrêtez la cuisson. Salez et poivrez. Pelez les pommes de terre et réduisez-les en purée, ajoutez-les à la sauce, mélangez bien et laissez refroidir complètement avant de mettre au réfrigérateur pendant 3 ou 4 heures.
Prélevez un peu de sauce blanche fromage-pommes de terre refroidie, donc bien compacte, et formez une boulette grosse comme une noix. Passez-la dans la farine, l’œuf battu puis la chapelure. Faites de même pour le reste de la sauce. Vous obtenez 40 croquettes environ. Faites chauffer l’huile de friture et faites cuire les croquettes trois minutes environ. Sortez-les de la friture quand elles remontent à la surface. Egouttez-les délicatement et déposez-les sur du papier-ménage avant de les servir toutes chaudes.
Producteur : Géraldine Capelle
Dans la famille Couvreur, je voudrais la dixième génération de fermiers ! Elle s’appelle Géraldine Capelle. Elle a 33 ans et suit le chemin tout tracé par Papa et Maman. Chacun son domaine, Papa, les vaches, Maman, le fromage et Géraldine s’est lancée dans la production de fruits et légumes. Ce potager vient logiquement compléter les activités habituelles d’une ferme. Le sourire aux lèvres, elle fait visiter l’exploitation et organise des goûters d’anniversaire et ateliers pour les enfants, ils plantent des pieds de fraises, font de la ratatouille… « Dites Géraldine, on dirait que j’ai 8 ans… »
www.fermeduvinage.fr, 4 Carrière de Flandres, Roncq, 0320946067 Magasin ouvert toute la semaine
Trucs et astuces
Des fromages bleus dans le Nord-Pas de Calais, ça ne court pas les rues ! Alors quand la Cocotte en a découvert un, elle s’est jetée dessus. Le Ch’ti gris ressemble à un demi-camembert « ça permet de varier les fromages sur un plateau » mais est plus épais. Sa croûte qui se mange est bleue-grise et sa pâte tire très légèrement sur le bleu.
Affiné un mois en cave, on lui a inséminé le penicillium roqueforti. C’est ça qui lui donne cette couleur et un goût proche d’un bleu classique.
Ne le conservez pas plus d’un mois dans le bac à légumes et sortez-le en milieu d’après-midi si vous voulez le déguster le soir. Vous allez l’adorer.
Odile Bazin
Retrouvez cet article dans le cahier central du magazine Femina, édition Nord Pas de Calais, du samedi 8 septembre et sur le site La Voix pour les Femmes, rubrique Saveurs en cliquant ici.
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dimanche, 09 septembre 2012
Farro aux champignons rosés
Allez fureter dans toutes les bonnes épiceries italiennes, vous y trouverez le farro. Mélangez-le à de beaux champignons rosés et vous vous régalerez.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 300 g de petit épeautre, 1 cuillère à soupe d’huile, 1 cube de bouillon de légumes, 500 g de champignons de Paris, jus de citron, 50 g de parmesan, 6 cuillères à café de crème fraîche épaisse, sel et poivre.
Préparation : 10 mn – cuisson : 30 à 40 mn – coût : * - Difficulté : *
Faites tremper le petit épeautre dans une grande quantité d’eau pendant 24 heures. Faites chauffer l’huile dans une sauteuse, ajoutez le petit épeautre et faites-le dorer 2 minutes. Ajoutez le bouillon-cube et 50 à 70 cl d’eau. Salez, poivrez, mélangez et laisser chauffer à feu doux pendant 30 minutes. Vérifiez régulièrement que ça n’attache pas et ajoutez des petites quantités d’eau si nécessaire.
Lavez et coupez très finement les champignons, arrosez-les de jus de citron pour éviter qu’ils noircissent. Au bout des 30 minutes, ajoutez-les à l’épeautre. Mélangez, couvrez et laissez cuire encore 5 à 10 minutes. Goûtez pour vérifier la cuisson.
Vous pouvez enlever le jus formé par les champignons au fur et à mesure.
Servez en saupoudrant de parmesan et en ajoutant une cuillère de crème fraîche sur chaque assiette.
Accompagnez une viande rôtie, grillée et un légume vert et régalez-vous.
09.09.2012
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samedi, 08 septembre 2012
Aubergines aux raisins
Mon nom est Gine… Aubergine. Mais vous pouvez m’appeler aussi albergine, beringène, bréhéme, mayenne, melanzane ou méringeane. Je ne vous en voudrai pas.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 2 belles aubergines, 3 cuillères à soupe de gros sel, 1 oignon rouge, 1 cuillère à soupe de miel d’acacia, 50 g de raisins secs, poivre, 8 à 10 cl d’huile d’olive. Facultatif : ail.
Préparation : 1 h – Cuisson : 15 minutes – Coût : * - Difficulté : *
Faites gonfler les raisins secs dans un bol d’eau bien chaude. Lavez et équeutez les aubergines, coupez-les en deux dans la longueur puis en demi-rondelles d’1 cm d’épaisseur. Déposez-les dans une passoire, couvrez de 3 cuillères à soupe de gros sel et laissez dégorger pendant 1 heure en secouant la passoire de temps en temps.
Rincez puis séchez les aubergines dans un linge. Dans une sauteuse, faites chauffer l’huile, ne mettez pas toute l’huile d’un coup mais seulement si nécessaire et faites dorer les aubergines. Au bout de 10 minutes, quand elles sont bien dorées, ajoutez l’oignon rouge épluché et ciselé, une cuillère à soupe de miel et les raisins égouttés. Salez légèrement et poivrez. Remuez délicatement.
Laissez l’eau s’évaporer pendant 5 à 6 minutes puis arrêtez la cuisson. Laissez refroidir. Servez les aubergines tièdes ou froides en entrée et parsemez d’ail moulu si vous voulez.
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vendredi, 07 septembre 2012
Navets marinés
La betterave n’est pas là pour donner du goût mais pour donner de la couleur. En quelques minutes, vos navets tout blancs vont virer au rose. C’est trop mignon !
Pour 4 pots moyens
Ingrédients : 500 g de navets, 1 betterave rouge, 700 ml de vinaigre blanc, 30 grains de poivre noir, thym-citron, feuilles de laurier, gros sel.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 10 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensiles : bocaux
Dans une casserole, versez les 700 ml de vinaigre blanc. Ajoutez les grains de poivre et deux grosses cuillères de gros sel. Couvrez et portez à ébullition. Pendant que le vinaigre chauffe, épluchez les navets et coupez-les comme si vous faisiez des frites. Epluchez la betterave rouge et coupez-la de la même façon que les navets. Nettoyez à l’eau bouillante vos bocaux. Répartissez les navets et les betteraves, les branchettes de thym-citron et les feuilles de laurier. Puis versez le vinaigre bouillant sur les légumes. Remplissez les bocaux jusqu’en haut. Complétez avec de l’eau bouillante si nécessaire. Répartissez les grains de poivre et fermez les bocaux. Attendez trois petits jours avant de consommer vos navets au vinaigre. Ils accompagneront à merveille tous les plats d’un mezzé libanais, du poulet au tahineh par exemple. Mais pour ça, il faudra revenir demain.
Conseil : Vous pouvez ajouter des gousses d’ail épluché dans les bocaux avant de les refermer.
07.09.2012
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jeudi, 06 septembre 2012
Encornets poivrons et pignons
Souvenez-vous. En juin la Cocotte lançait sur son blog, son grand concours « Choisissez les 5 recettes de l’été ». Vous avez été plusieurs centaines à participer. Après des semaines passées à trier le courrier, nous sommes en mesure de vous révéler les 5 recettes élues à l’unanimité ou presque. Et nous en profitons pour vous offrir un florilège des petits mots toujours sympathiques, mis à part un ou deux, que vous avez écrits sur votre bulletin de participation.
Les règles du jeu étaient simples. Il vous suffisait d’aller sur le blog de la Cocotte et de choisir entre le 1er juillet et le 31 août, 5 recettes que vous jugiez les meilleures.
Commençons par la recette arrivée en cinquième position, le cochon-dinde aux olives noires.
Dans cette recette, vous êtes nombreux à avoir apprécié le choc des goûts entre la dinde et les olives. Et tout aussi nombreux, vous avez aimé l’humour habituel de votre gallinacée préférée. C’est vrai qu’elle est drôle, cette Cocotte. Du cochon-dinde… n’importe quoi !
En quatrième position et contre toute attente, nous trouvons la crème de brocoli au persil.
Oui, c’est vrai. Marier brocoli et persil, ce n’était pas gagné !
Elodie, Clermont-Ferrand, nous dit « Sacrée recette, il fallait oser, mixer le brocoli ! »
Paul, Saint-Nazaire, va même plus loin « Waouh, ça décoiffe ! Merci au petit génie à plumes. »
En troisième position, la recette qui monte sur le podium est le gâteau rhum-coco surprise. Malgré ce nom, ce score est sans surprise. Qui ne craquerait pas pour un gâteau gonflé à la noix de coco, avec des rondelles d’ananas toutes fraîches et honteusement imbibé de rhum ? Qui ? Oui, qui ?
Georgina, Argenton sur Creuse, est bien la seule personne à ne pas avoir aimé. « Je ne vois l’intérêt de mettre du rhum dans le gâteau. Le rhum, c’est bon pour les dépravés. Le rhum, c’est bon pour les misérables. Et l'ananas, franchement, à quoi ça sert ?» Quelle virulence, Georgina ! La cocotte vous dirait de faire preuve d’indulgence et d’ouverture d’esprit si vous étiez en face d’elle.
Presque naturellement le chockabillie cake arrive en deuxième position. Tel Poulidor, ce gâteau moelleux n’a pas réussi à prendre la première place. Mais nous savons que dans le cœur de Mario, Bastia (en Ombrie, pas en Corse), il aura toujours la médaille d’or. Mario avoue que depuis cet été, il fait ce gâteau tous les jours et qu’il l’offre à tous les membres de sa grande famille, à ses voisins et ses collègues. « Ecco, mi piace cioccolato ! »
Enfin, voici la recette ou plutôt les recettes qui sont arrivées ex-aequo à ce concours. 2867 participants, pas un de plus, pas un de moins, ont voté pour ces deux recettes ! Impossible de départager le serpentin aux épinards et les cannelloni à la courgette !
Dans ces deux plats, un légume et un seul est mis à l’honneur, sans fard, sans artifice, le plus naturellement du monde. Et le peu d’accompagnement que la Cocotte donne à ces légumes vient sublimer le plat en toute simplicité.
Que rêver de mieux qu’une feuille de brick enserrant un épinard ? Et à quoi cela servirait de remplacer un cannelloni qui prend en son sein une courgette râpée ?
L’union parfaite, le mariage sacré, l’amour réinventé !
Bravo à Mylène Croupiaux du Puy en Velay, à Jean-Pierre Marchepied de Saint-Cirq Lapopie, à Dylan* Méhaut de Sains du Nord, Marie-Muguette Michu de Paris 5ème et enfin bravo à Jocelyne Malmaison-Ladry de Beaumont-le-Vicomte. Pour avoir été les premiers à répondre, ils remportent un panier garni par la Cocotte elle-même, d’une valeur de presque 63, 50 euros.
*Le petit Dylan nous écrit « les épinar cés trot bon. » Vu son enthousiasme, nous lui pardonnerons ses petites fautes d’orthographe.
La recette d'aujourd'hui
Des petits encornets cuiront rapidement mais il faudra les préparer. Prévoyez trente minutes pour les nettoyer très soigneusement. C’est long mais qu’est-ce que c’est bon !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 gros kg de petits encornets, 1 poivron rouge, 50 g de pignons de pin, ail, persil, huile d’olive, vinaigre de Xérès, sel et poivre.
Préparation : 30 mn – Cuisson : 15 mn – Coût : * - Difficulté : *
Nettoyez les encornets, videz-les, enlevez la plume à l’intérieur du corps. Enlevez la pellicule fine qui enrobe le corps. Au niveau de la « tête », débarrassez-vous de la petite poche d’encre. Lavez et séchez corps et tentacules très soigneusement. Réservez. Dans une poêle, faites chauffer de l’huile d’olive et dorez rapidement les pignons de pin. Réservez-les. Pelez et ciselez une gousse d’ail. Nettoyez et coupez les poivrons en morceaux. Faites-les revenir dans l’huile pendant 3 minutes. Ajoutez l’ail puis les encornets. Laissez-les rendre leur eau et débarrassez-vous de cette eau.
Terminez la cuisson en ajoutant un filet d’huile d’olive et un filet de vinaigre de Xérès. Parsemez des pignons de pin mis de côté et de persil ciselé.
Salez et poivrez, mangez chaud ou tiède. Et s’il en reste pour le lendemain, mangez froid, ce sera toujours bon.
06.09.2012
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mercredi, 05 septembre 2012
Naans au safran
La Cocotte vous donne les quantités pour 10 naans. Mais pour être sûr d’en avoir encore au moment de passer à table, doublez les proportions. Ça part très vite.
Pour 10 naans
Ingrédients : 6 filaments de safran, 300 g de farine type 55, 20 g de levure de boulanger, 1 yaourt-nature, 1 cuillère à café de sucre en poudre, 1 cuillère à café de sel, 10 à 15 cl d’eau tiède.
Préparation : 5 mn + repos safran et pâte – Cuisson : 2 à 3 mn par naan – Coût : * - Difficulté : *
Faites infuser les filaments de safran dans une petite quantité d’eau très chaude. Laissez infuser 12 h.
Délayez la levure de boulanger dans un peu d’eau chaude. Versez la farine dans un plat creux, faites un puits au centre et ajoutez la levure délayée. Ajoutez le sucre, le sel, le safran égoutté et le yaourt. Commencez à pétrir. Ajoutez l’eau tiède petit à petit jusqu’à obtenir une boule de pâte lisse et non-collante. Vous n’aurez peut-être pas besoin de toute la quantité d’eau. Laissez gonfler pendant 1 h 30. Puis séparez la pâte en 10 petites boules égales. A l’aide d’un rouleau à pâtisserie, formez des galettes d’une quinzaine de centimètres de diamètre sur un plan de travail fariné. Faites chauffer une poêle en fonte puis faites cuire les naans un à la fois, 2 minutes d’un côté. Retournez-les et laissez-les encore 1 minute. Passez-les ensuite au four à 200°c pendant 2 à 3 minutes. Au fur et à mesure, rangez-les dans du papier-alu puis quand vous avez terminé de cuire tous les naans, enfermez-les dans un sac-plastique pour les garder bien souples. Servez avec un curry de légumes et des boulettes de viande.
05.09.2012
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mardi, 04 septembre 2012
Soupe petits pois et poireaux
Ta trousse est remplie de stylos. J’ai mis ton nom sur tous tes cahiers. Ton cartable est dans le hall. Tu es prêt pour la rentrée. Maintenant mange ta soupe, ça fait grandir.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 carcasse de poulet, thym, laurier, 2, 5 kg de petits pois à écosser, 20 g de beurre, 2 poireaux, 1 cuillère à soupe de farine, sel et poivre.
Préparation : 20 mn – Cuisson : 1 h – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : Mixeur plongeant
Faites bouillir 1 litre d’eau avec thym, laurier, sel et poivre. Ajoutez la carcasse de poulet et laissez cuire pendant 1 heure. Filtrez le bouillon et réservez. Ecossez les petits pois. Enlevez le bout touffu des poireaux et une partie du vert. Coupez-les en deux dans la longueur, détaillez-les en fines rondelles et lavez-les. Faites fondre du beurre dans un faitout, ajoutez les poireaux, faites dorer quelques instants. Saupoudrez d’une cuillère à soupe de farine. Et allongez avec le bouillon petit à petit pour ne pas faire de grumeaux. Faites bouillir puis baissez le feu. Enfin ajoutez les petits pois et laissez cuire 5 à 8 minutes, en vérifiant la cuisson des petits pois. Rectifiez l’assaisonnement.
Avant de servir, vous pouvez mixer très grossièrement la soupe ou laisser les petits pois entiers. C’est vous qui choisissez.
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lundi, 03 septembre 2012
Poulet au tahineh
Ô temps ! Suspends ton vol, et vous, heures propices ! Suspendez votre cours : Laissez-nous savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours !
Si c’est pas pendant les vacances qu’on peut faire la sieste, quand la fera-t-on ? Hein, c’est quand qu’on la fera ?
A cette question, la Cocotte répondrait tout simplement le reste de l’année.
En effet, malgré son jeune âge, la Cocotte fait la sieste 7 jours sur 7, 365 jours par an. Oh, ce n’est bien sûr qu’une petite sieste, une micro-sieste comme on dit. Elle s’endort 5 minutes à peine, dans son canapé. Puis au bout de ces 300 secondes, ses accus sont rechargés et elle repart sur les chapeaux de roue. Youhou !
Oui, mais la sieste des vacances, elle n’a rien à voir avec l’habituelle. Non, non !
Et la sieste en vacances, chez les copains, alors là !
Parce que c’est pas facile de trouver des copains qui vous disent « Bon ben après manger, nous on vous prévient, on fait la sieste. Et vous ? » Vous, vous avez souvent honte d’avouer ce travers qui pourrait vous faire passer pour un fainéant, un qui renâcle devant le travail, même s’il n’y a pas de travail. Alors en général, vous vous taisez, vous restez dans votre coin et vous passez le reste de la journée à bailler et à maugréer contre votre lâcheté. Mais pas la Cocotte ! La Cocotte saute sur l'occasion.
Un conseil : si vous avez des copains qui vous font cette proposition, gardez-les, chérissez-les, bénissez-les !
Ah…la sieste !
Vers 15 h, quand vous venez de terminer la p’tite bouteille de vin de derrière les fagots, quand vous venez de sortir de table, quand les hommes viennent de faire la vaisselle et de l’essuyer, quand vous venez de vous dire que « Boudiou, qu’est-ce qu’on est bien ici ! », toute la maisonnée et vous vous dirigez vers les chambres, laissez les portes entr’ouvertes pour avoir un petit courant d’air, vous allongez mollement sur la couette, lisez une ligne ou deux de votre bon gros bouquin des vacances puis toute la maisonnée et vous tombez dans un sommeil profond.
Et là, ce n’est pas une micro-sieste ! Ce n’est pas une sieste-éclair. Non ! C’est une méga-sieste, une macro-sieste. Oui ! C’est une sieste magistrale, royale même ! Et c’est parti pour 1 h, 1 h 30, 2 h pour les plus chanceux ! Vous tombez dans un sommeil qui répare toutes les journées passées à bosser de septembre à juillet… 2 heures, 120 minutes, 7200 secondes suspendues que des petits pieds qui font doucement grincer le parquet viendront suspendre à leur tour pour aller pendre le linge avec vous, aller jouer avec vous, aller se promener avec vous, aller visiter des endroits magiques avec vous et continuer ces magnifiques vacances avec vous.
Ah… qu’on est bien !
La recette
Et soudain l’angoisse de la page blanche ! Que dire de cette recette ? Rien, niente, nada ! Il n’y a vraiment rien à dire. Seulement dévorer ce poulet. C’est tout.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 beau poulet de ferme, 1 poignée de feuilles de menthe fraîche, jus de citron, huile d’olive, 1 oignon, 2 gousses d’ail, 2 cuillères à soupe de tahineh (crème de sésame), sel, poivre.
Préparation : 15 mn + marinade – Cuisson : 50 mn – Coût : * - Difficulté : *
Découpez le poulet en morceaux. Enlevez la peau. Gardez la carcasse pour un futur bouillon. Mélangez 5 à 8 cl d’huile d’olive avec une gousse d’ail pilé, la menthe ciselée et le jus de citron, salez et poivrez. Versez cette sauce dans un plat avec un couvercle et faites mariner le poulet pendant 24 h dans le réfrigérateur.
Le lendemain, préchauffez le four à 200°c. Déposez les morceaux de poulet dans un plat qui va au four et faites-les cuire 30 minutes. Puis faites chauffer de l‘huile dans une sauteuse, ajoutez l’oignon épluché et émincé et l’ail pilé. Diluez 2 cuillères à soupe de tahineh et 15 cl d’eau. Versez sur l’oignon et l’ail, mélangez et arrêtez la cuisson.
Versez cette sauce sur le poulet et remettez-le à cuire 15 à 20 mn au four.
Quelques amandes et pignons grillés viendront parfaitement compléter ce plat.
03.09.2012
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samedi, 01 septembre 2012
Tripes de porc aux oignons-grelots
Après avoir reçu des tonnes de courrier me demandant de livrer ma recette des tripes de porc aux oignons grelots, je cède enfin. Oui, la voilà ! Vous êtes contents, maintenant ?
Pour 6 personnes
Ingrédients : 750 g à 1 kg de tripes de porc, 25 cl de vin blanc sec, 1 botte d’oignons grelots, 1 gousse d’ail, 1 cuillère à café de paprika, sel et poivre, 25 g de beurre. Facultatif : du persil plat.
Préparation : 15 mn – cuisson : 20 mn – Coût : * - Difficulté : *
Laissez tremper quelques minutes les tripes dans de l’eau très chaude. Puis lavez-les très soigneusement. Coupez-les en gros tronçons de 3 à 4 cm. Dans une poêle anti-adhésive, faites chauffer le beurre, ajoutez les tripes et faites-les dorer quelques minutes. Epluchez et pilez la gousse d’ail, enlevez la première pellicule des oignons-grelots et ajoutez ail et oignons-grelots aux tripes. Versez le vin dans la poêle. Salez et poivrez et laissez cuire pendant 10 à 15 mn. Le vin doit s’évaporer. Laissez cuire à feu doux. Saupoudrez de paprika et si vous voulez, ajoutez du persil plat juste avant de servir… avec des frites, par exemple.
Pour être très honnête, ce plat sent assez fort à la cuisson. Mais pour celui qui aime les abats, qu’est-ce que c’est bon ! Mettez la hotte en marche !
01.09.2012
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jeudi, 30 août 2012
Carottes crétoises
Quoi de plus simple qu’une salade de carottes, me direz-vous. Mais il faut savoir choisir ses olives. Pas fripées, pas vieilles, sinon le goût est trop fort. Choisissez bien.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de carottes, 1 oignon rouge ou 1 oignon blanc, du thym frais, huile d’olive, des grosses olives noires pas fripées, vinaigre de vin rouge, sel et poivre.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 8 mn – Coût : * - Difficulté : *
Epluchez les carottes. Si elles sont bio, cette opération est inutile. Coupez les carottes en rondelles de 2 mm d’épaisseur. Déposez-les dans une casserole, couvrez-les d’eau, salez légèrement et faites-les cuire pendant 8 minutes. Egouttez-les et passez-les sous l’eau froide. Faites une vinaigrette avec 3 cuillères à soupe d’huile d’olive et une cuillère à soupe de vinaigre, ajoutez quelques feuilles de thym. Salez et poivrez et faites gonfler les olives noires dedans. Mélangez la sauce aux carottes. Laissez au frais pendant 24 heures.
Le lendemain au moment de servir, épluchez et ciselez l’oignon rouge et parsemez-en votre salade de carottes.
Servez cette salade en mezzé, en accompagnement d’autres salades, comme des champignons à la grecque, des feuilles de vigne farcies, des calamars en beignets… Pour se sentir encore en vacances.
30.08.2012
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mercredi, 29 août 2012
Pain de figues
Ce pain se conserve très facilement plus d’une semaine au réfrigérateur, enfermé dans son film-plastique. Coupé en fines tranches, il adore la confiture et le fromage.
Pour 1 pain
Ingrédients : 100 g de farine type 55, 100 g de farine complète, 300 g de figues sèches, 100 g d’abricots secs, 75 g de gros raisins secs, 50 g d’amandes mondées, 15 cl d’eau, 25 g de levure de boulanger, 2 cuillères à soupe de mélasse ou de miel, sel.
Préparation : 15 mn – Cuisson : 45 mn environ – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : moule à cake
Délayez la levure de boulanger dans les 15 cl d’eau tiède. Laisser mousser quelques minutes. Pendant ce temps, enlevez la queue des figues. Coupez les figues et les abricots en petits morceaux.
Mélangez les deux farines, ajoutez la levure délayée, 1 cuillère à café de sel fin et mélangez. Continuez avec la mélasse ou le miel. Ajoutez tous les fruits secs et pétrissez pendant 5 minutes. Versez la pâte dans un moule à cake en silicone. Couvrez et laissez lever pendant 2 heures.
Ensuite faites cuire le pain dans un four chauffé à 180°c pendant 45 minutes environ. Vous pouvez sans problème le laisser 10 minutes de plus. La croûte va caraméliser. Laissez refroidir complètement sur une grille. Enfermez-le dans un film-plastique et gardez-le au réfrigérateur. Mangez-le avec du fromage ou de la confiture de fruits rouges. Un délice !
29.08.2012
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mardi, 28 août 2012
Papillotes de lieu noir aux aubergines
Prenez garde au piment vert. Vous pouvez simplement le mettre dans la papillote et le retirer avant de manger le poisson. C’est très fort, un piment vert comme celui-ci !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 morceaux de filet de lieu noir, 3 aubergines, 3 piment verts, huile d’olive, gros sel, poivre, thym.
Préparation : 15 mn – Cuisson : 30 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : plaque à pâtisserie et film à papillote.
Lavez et coupez les aubergines en grosses rondelles. Déposez-les sur un grand plat, parsemez-les de gros sel et laissez-les dégorger pendant 1 heure en les retournant une fois. Rincez-les abondamment et séchez-les. Huilez une plaque à pâtisserie, déposez-y les rondelles d’aubergines, versez à nouveau un filet d’huile d’olive et passez-les dans un four à 180°c pendant 20 à 25 mn. Retournez-les en cours de cuisson. Lavez, coupez en deux dans la longueur, les piments verts. Epépinez-les. Ensuite découpez 6 papillotes et déposez au centre, quelques rondelles d’aubergines. Posez le poisson dessus puis le demi-piment. Salez, ajoutez du thym et fermez la papillote. Remettez au four pendant 15 minutes. Servez aussitôt avec du riz, par exemple.
28.08.2012
lundi, 27 août 2012
Crêpes à l'espagnole
Simplement bonnes, ces crêpes peuvent accueillir un œuf, une pointe d’ail, du persil et tout ce qui vous fait penser à l’Espagne. Mais pas de turron ni de crème catalane.
Pour 6 crêpes
Ingrédients : 100 g de farine, 2 œufs, 30 cl d’eau, huile d’arachide et huile d’olive, 12 rondelles de chorizo, 2 poivrons rouges ou jaunes, 150 g de manchego, 50 g d’olives vertes dénoyautées, 3 tomates, sel et poivre.
Préparation : 15 mn – Cuisson : 15 à 20 mn – Coût : * - Difficulté : *
Mélangez la farine, les œufs battus, l’eau en l’ajoutant petit à petit jusqu’à obtenir une pâte relativement liquide et sans grumeaux. Laissez reposer.
Faites chauffer 1 cuillère à soupe d’huile d’olive dans une poêle, ajoutez les poivrons lavés, épépinés et coupés en rondelles. Laissez cuire quelques instants, ajoutez les olives vertes et les tomates coupées elles aussi en rondelles, salez et poivrez. Arrêtez la cuisson.
Faites chauffer une poêle anti-adhésive pour les crêpes. Ajoutez deux cuillères à soupe d’huile dans la pâte, remuez-la vivement et faites cuire les crêpes. Garnissez-les de rondelles de chorizo, du mélange de légumes et saupoudrez de fromage râpé. Rabattez les côtés et mangez les crêpes quand elles sont encore bien chaudes.
27.08.2012
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