vendredi, 30 avril 2010
Salade de chou
C'est indéniable, les Romains nous ont beaucoup apporté : les aqueducs, les amphithéâtres, les thermes, les routes (qui menaient toutes à Rome d'ailleurs), le latin, l'administration, le scalpel pliant... pour ne citer que cela.
Mais on oublie souvent de dire que c'est à ces chers Transalpins en toge et en caliges que l'on doit l'introduction dans nos contrées gauloises, du panais.
Oui, les Romains nous ont refilé ce légume blanc-monochrome, dont le teint blafard sied à merveille aux Anglais, qui le cuisinent beaucoup plus que nous.
Très proche cousin de la carotte, le panais intrigue, perturbe.
Se mange-t-il ? Panais cuit ? Panais cru ? L'épluche-t-on ? Le râpe-t-on ? Se plaît-il dans du beurre ? Préfère-t-il l'huile ? Se marie-t-il à la viande ? Poisson/panais, un savant mélange ?
Se prépare-t-il à la napolitaine ou la milanaise, ou mieux encore à la Romaine ?
Connaissant mal ce légume, elle n'en a mangé qu'une fois, en Angleterre justement, la Cocotte en achète dernièrement sur le marché.
Et hier, dans sa petite cuisine, elle décide de lui faire sa fête, le râpant et le mêlant à la carotte, façon Victor Victoria, agrémenté d'une vinaigrette à la mandarine. Soudain le téléphone sonne et appelée à d'autres occupations, la Cocotte doit laisser en plan panais et carottes râpés. De retour chez elle, deux heures plus tard, elle ouvre la porte et une odeur pestilentielle vient l'assaillir. Il n'est pas diffiiclile de découvrir le coupable. C'est ce panais qui, une fois enfermé dans un sac poubelle, laisse l'air respirable à nouveau !
Et là on comprend qu'en l'amenant dans leurs valises, les Romains ont, tout simplement, voulu se débarrasser de ce légume qui pue ! Et bien retour à l'envoyeur !
Rendons à César ce qui appartient à César. Qu'il le garde, son panais !
Caesar, tua pastinaca sativa non bona est ! César, ton panais n'est pas bon.
Voilà ce qu'elle a donc improvisé en urgence : une salade de chou subtilement parfumée et absolument délicieuse, pour elle et pour vous.
Il vous faut :
un petit chou frisé
2 belles carottes
des raisins secs
2 échalotes
de la sauce soja
de l'huile
du vinaigre
sel et poivre
Coupez le chou vert en très fines lanières. Rincez-le et essorez-le. Epluchez et râpez les carottes.
Préparez la sauce en mélangeant sauce soja, huile, vinaigre, sel et poivre. Ajoutez les raisins et laissez-les gonfler un peu.
Ciselez les échalotes.
Assemblez tous ces ingrédients, assaisonnez de sel et de poivre et mélangez consciencieusement.
La Cocotte n'aime pas faire la difficile. Alors si vous avez une bonne recette de panais, envoyez-la lui. Elle essaiera de la faire...
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mercredi, 28 avril 2010
Tajine de navets et oignons nouveaux
Légumes nouveaux = Recette
Recette = Navets nouveaux + oignons grelot nouveaux
Navets nouveaux + oignons grelot nouveaux + épices = Tajine
Tajine = Miam !
Miam ! = Blog de la Cocotte
Voici le genre d'équations que la Cocotte est capable de résoudre. Des équations à pas d'inconnue ! Elles ne contiennent aucune variable et le résultat sera forcément bon. Il faut seulement connaître le nombre d'invités, acheter les ingrédients en fonction du nombre obtenu et le compte est vite fait. La Cocotte n'a pas besoin d'une calculette, elle compte à la louche.
Il vous faut :
2 cuillères à soupe d'huile d'olive
500 gr de navets nouveaux
300 gr d'oignons grelot nouveaux
3 cuillères à soupe de sucre roux
1 poignée de gros raisins secs
1 bâton de cannelle
Un peu de cumin et de gingembre en poudre
sel et poivre
Dans un tajine, faites chauffer l'huile, ajoutez le sucre et par dessus, les navets nouveaux épluchés et coupés en quartiers. Ajoutez les oignons grelot épluchés, les raisins et les épices. Mélangez rapidement pour répartir les épices. Couvrez et laissez cuire une vingtaine de minutes, histoire que ça caramélise. N'ajoutez de l'eau que si ça colle. Salez et poivrez et servez à vos amis nouveaux ou anciens.
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lundi, 26 avril 2010
Soufflé de carottes Seventies
Si on demande à la Cocotte de donner une couleur à son enfance, la Cocotte répond l'orange sans hésitation. Normal, dans les années 70, tout était orange. Chez elle, chez les autres, dans la rue, les magasins, les magazines, tout avait ce teint gai et frais. La Cocotte faisait des blagues à la con sur un téléphone orange, s'étalait dans un canapé orange en véritable skaï de Shanghai, accrochait les posters de ses chanteurs préférés sur des murs tapissés d'énormes fleurs psychédéliques et orange, passait l'aspirateur orange sur de la moquette orange, regardait Casimir, ce gentil monstre orange, rafraîchissait ses boissons en prenant des glaçons dans une énorme poire orange, mangeait les yaourts que sa maman faisait dans une yaourtière orange, voyait Miou-Miou à la chevelure orange flamboyante dans Rabbi Jacob.... Mais à cette époque, la Cocotte exécrait cette couleur et rejetait les goûts de ses parents. Il faut dire que le père de la Cocotte n'aimait pas l'orange mais adulait cette tonalité acidulée !
Cette semaine, en achetant un Hors-série de la Voix du Nord sur les années 70, la Cocotte se doutait bien que cette couleur allait une fois de plus lui éclatait en pleine figure. Mais pour le coup, elle a adoré ! Quel plaisir ! Ce magazine est truffé d'anecdotes sur lds chanteurs déjà ringards, sur des groupes-culte, sur les débuts du MLF, les revendications sociales, les mouvements internationaux. Il pullule de petites phrases d'écrivains, de comiques, de journalistes qui ont accompagné cette décennie. Il est bourré de repères historiques, de coupures de presse, de pubs, de références culturelles, de photos marquant la fin des « trente glorieuses ».
Ce magazine va donner une touche pop aux toilettes noir et blanc de la Cocotte, là où on ne viendra pas la déranger et où elle pourra lire et relire tout ce qui lui parle d'un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître.
Allez, pour fêter ça, voici un plat joyeusement 70's !
Il vous faut :
200 gr de fromage de chèvre frais
un peu de lait
un oeuf
du sel, du poivre et du paprika
du parmesan et du thym
Épluchez vos carottes, coupez-les ren ondelles et faites-les cuire à l'eau. Quand la lame d'un couteau passe facilement à travers, arrêtez la cuisson. Égouttez-les et passez-les au presse-purée. Ajoutez un peu de lait, le fromage de chèvre, émietté et l'œuf entier. Salez, poivrez et ajoutez un peu de paprika. Mélangez très énergiquement. Saupoudrez de parmesan et d'un peu de thym et passez au four chaud pendant une trentaine de minutes.
Dégustez ce plat en écoutant Franck Zappa, Mike Brant, Anarchic System ou Abba...
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samedi, 24 avril 2010
Mini-cheesecakes de chèvre dans un oignon
Moi, Albert, toi, Arlette ! Moi, les chèvres, toi, les fromages !
En plein cœur de l'Avesnois, sur les routes sinueuses du Favril, dans un enclos rempli de chèvres Alpine et Saanen, deux boucs et de dizaines de chevreaux, la Cocotte a rencontré Albert et Arlette. Après avoir beaucoup voyagé, un jour, Albert vient en aide à un ami, éleveur caprin. Le métier lui plaît et décide de se former à l'élevage des chèvres et trouve une jolie ferme dans l'Avesnois. Arrive Arlette, couturière et employée dans une pharmacie, qui se découvre la même passion pour ces animaux.
Albert est fier de dire que ses bêtes ont la belle vie. Tous les jours, le cheptel est de sortie, a droit à de la « nouvelle herbe ». Une bonne chèvre produit du lait pendant 10 ans, elle finit sa vie chez des particuliers, comme animal de compagnie, à ronger tout sur son passage et à faire des bêtises. Elle grimpe même aux arbres. « Les nôtres sont trop grosses pour l'escalade, elles mangent bien. Les chèvres se gavent de rumex, ray-grass, fléole, plantain, pissenlits et même d'orties» souligne Albert. Tous ces goûts différents qui font notre terroir se retrouvent forcément dans le fromage. Et c'est là qu'Arlette intervient. « Il faut la freiner ! » Albert sourit. Détestant la monotonie, Arlette teste, innove, affine, cendre, parfume, baptise ses fromages de drôles de noms. Albert sert de cobaye, il goûte et approuve. Puis ensemble, ils vont vendre leurs beaux fromages labellisés bio sur les marchés de leur belle région.
Chèvrerie du bocage Albert et Arlette VIATOUR-BURLION
14 rue du bois 59550 le Favril Tél / Fax : 03.27.77.92.74
http://chevreriedubocage.site.voila.fr/index.html
Vous pouvez retrouver cet article dans Version Femina, Edition Nord-Pas-de-Calais du 26 avril au 2 mai 2010 et sur le site www.lavoixaufeminin.fr
Pour 4 personnes :
4 oignons moyens
250 gr de fromage de chèvre très frais
2 oeufs
1 gousse d'ail
un peu de thym et de persil plat
N'épluchez pas vos oignons, nettoyez-les rapidement et mettez-les au four dans un petit plat pendant 30 minutes à 150°c pour qu'ils ramollissent un peu. Sortez-les au bout de ce temps et laissez-les refroidir. Coupez le haut des oignons et mettez ces petits chapeaux de côté pour la déco. Enlevez délicatement la chair des oignons en prenant garde de ne pas crever la peau et de laisser une épaisseur suffisante de « chair ». Dans un mixeur, mélangez le fromage de chèvre, les œufs, l'intérieur de l'oignon, l'ail, le thym, le persil, le sel et le poivre. Il ne faut pas hésiter à mixer pendant 2 à 3 minutes. Remplissez l'intérieur des oignons de cette préparation, déposez-les sur le plat qui a déjà servi et déposez ce plat dans le four. Laissez cuire à 150°c ces oignons farcis pendant 20 minutes. Servez-les en entrée recouverts du chapeau. Si vous n'aimez pas les oignons, préparez la farce (sans mettre d'oignon) et versez votre préparation dans de jolies verrines qui vont au four. Laissez cuire autant de temps que ci-dessus. Vous obtiendrez un flan au fromage de chèvre parfaitement exquis ! Foi de Cocotte !
La chèvre est peut-être un animal borné mais son lait se prête docilement à toutes sortes de transformations. Le lait de chèvre est plus digeste que le lait de vache. Son fromage s'utilise aussi très facilement et selon son degré d'affinage, son goût allège ou renforce un plat en un rien de temps.
Dégustez-les en crottins, bouchons, pyramides, tommes ou en bûches. Dans la cuisine, les fromages frais vous serviront de base pour réaliser des cheesecakes (gâteaux au fromage) ou des flans fabuleux au goût subtilement salé.
Les fromages secs et très secs en copeaux donneront à vos salades, un petit côté rustique bien sympathique.
Ces mêmes fromages accompagnés de confitures de fruits rouges, de figues ou encore d'oranges seront absolument fantastiques.
Sur une pizza, mariez anchois et fromage un peu sec avec de l'ail, du persil et un filet d'huile d'olive.
Dans un cake, en petits morceaux, avec des courgettes, des aubergines ou des carottes, ils trouveront également leur place.
En gougère, ils seront succulents !
Sur une pâte feuilletée couverte de très fines rondelles de pommes de terre avec un peu de thym et de miel. Aahh ! N'hésitez plus !
Odile Bazin
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mercredi, 21 avril 2010
Pie poulet-champignons
Paul Claudel, ce grand humoritse, a déclaré : « Devant la cuisine anglaise, il n'y a qu'un seul mot : soit ! ». Ah, Paulo, tu nous feras toujours rire ! On pourrait citer aussi cet autre rigolo, Daniel Darc qui dit : « L'eau est l'élément fondamental de la cuisine anglaise ».
La tambouille british n'est certes pas la meilleure du monde, ça se saurait... mais au moins, on en parle ! Avez-vous déjà entendu parler de la gastronomie ouzbek, guatémaltèque, malawite ou yéménite ? Etes-vous capables de citer un plat emblématique du Congo, de Trinité et Tobago, de la Roumanie ou de la Micronésie ?
Ah, tout de suite, on fait moins les malins, hein ?
Mais à la simple évocation de steak and kidney pie, marmite, mint sauce et autre fish and chips, beaucoup de gens font la grimace même sils n'ont jamais goûté à un seul de ces plats.
Il est très difficile de se défaire d'une mauvaise réputation.
La Cocotte, elle, a toujours adoré the English cuisine.
Vous ne craquez pas devant un curry vindaloo ? Un chicken tandoori ne vous fait pas saliver ? Vous n'aimez pas les cheese naans ?
Allez, un petit effort, on va commencer doucement à se mettre à l'heure anglaise en préparant un chicken and mushroom pie. Si on ferme les yeux, on imagine manger un vol-au-vent.
Il vous faut :
4 blancs de poulet
½ litre de bouillon de volaille
2 poireaux
50 gr de beurre
de la farine
500 gr de champignons de Paris
Jus de citron
½ bouquet de persil plat ciselé
2 belles cuillères de crème fraîche
sel et poivre
un rouleau de pâte feuilletée ou brisée
un peu de lait pour dorer la pâte
Préparez votre bouillon de volaille. Quand il bout, ajoutez vos blancs de poulet coupés en dés. Laissez cuire pendant une vingtaine de minutes. Ne jetez pas votre bouillon, il va vous servir pour la sauce.
Dans une sauteuse, faites fondre du beurre et faites revenir vos poireaux lavés et détaillés en rondelles. Ajoutez les dés de poulet égouttés. Salez et poivrez et laissez cuire quelques minutes puis mettez-les de côté.
Dans la sauteuse, faites revenir vos champignons émincés dans un peu de beurre. Ajoutez du jus de citron pour ne pas qu'ils noircissent. Salez et poivrez et mettez de côté.
En utilisant toujours la sauteuse, faites un roux en faisant fondre du beurre et en y ajoutant de la farine. Allongez avec votre bouillon. Il vous faut une sauce ni trop épaisse, ni trop liquide. Ajoutez crème fraîche et persil.
Dans un plat creux qui va au four, déposez le poulet, les poireaux et les champignons cuits, mélangez un peu puis versez votre sauce blanche.
Mélangez un peu puis étalez par dessus votre rouleau de pâte. Il faut bien sceller les côtés pour éviter les débordements. Au centre de la pâte, faites un petit trou pour que la vapeur s'échappe. Badigeonnez-la de lait pour qu'elle dore et passez au four th. 5 ou 6 pendant une trentaine de minutes. Servez votre plat accompagné d'une ou de deux purées. Et dites en pinçant les lèvres : Oh my god, it's delicious !
PS : La Cocotte dédie cette recette à tous les professeurs d'anglais abonnés à ce blog. United we stand !
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lundi, 19 avril 2010
Cookies comme un légo
Il est des choses dans la cuisine auxquelles la Cocotte ne touche pas ou plus. Non par incompétence ou par dégoût mais parce que d'autres le font bien mieux qu'elle. Ainsi les macarons, baklavas, bugnes, puddings ou autres cannelés qu'elle laisse à ses copines le soin de lui offrir. Pour les cookies, c'est pareil, la mission revient à la fille de la Cocotte.
Elle fait tout simplement les meilleurs cookies du monde. Et quand on lui demande comment elle fait, elle répond en toute humilité :
« Les cookies, c'est comme une boîte de Légo. T'as une base pour te construire ton univers et après, tu fais ce que tu veux. Et bien là, c'est pareil, il te faut 5 ingrédients de base. Ensuite il faut avoir un peu d'imagination ! »
Ce principe de base s'applique à une multitude de préparations dans la cuisine. N'est-ce pas ?
L'imagination.... et les placards remplis de bonnes choses.
Quand elle prépare ses cookies, elle en fait toujours des tonnes qu'elle envoie à ses amis, urbi et orbi, dans des enveloppes décorées par ses soins ou dans des petits paquets joliment ficelés, avec toujours beaucoup d'imagination.
Voulez-vous la base des cookies ? Après... votre imagination fera le reste.
Il vous faut :
Pour une trentaine de cookies
200 gr de sucre
200 gr de farine
115 gr de beurre
un œuf
une cuillère de bicarbonate de de soude ou de levure chimique
Faites fondre le beurre puis mélangez tous les ingrédients ensemble. Faites vite car la levure chimique agit rapidement.
Si vous voulez faire 3 sortes de cookies, séparez votre pâte en 3 tas égaux. Si vous voulez en faire 4, séparez en 4...
Avec la permission de sa fille, la Cocotte vous propose 4 divines variantes :
1. Chocolat en pépites, miel et cardamome égrainée
2. Twix en morceaux et cannelle
3. Maltesers éclatés et sucre roux
4. Beurre de cacahuète (100 gr) et galettes de riz soufflé émiettées
Il vous faut de petites quantités des ingrédients sus-cités. Incorporez chacun des ingrédients par variante à un tas de pâte et formez des petits ronds sur une plaque en silicone. Attention, espacez bien vos petits tas de pâte car les cookies fondent et s'étalent facilement.
Enfournez à 180°c pendant 10 à 12 minutes. Il faut qu'ils soient encore un peu mous à la sortie. Vous pouvez les laisser refroidir dans le four ou vous pouvez également les mettre sur une grille à pâtisserie.
Non seulement la fille de la Cocotte fait les meilleurs cookies mais elle en fait de magnifiques photos ! Elle est bien la fille de la Cocotte, hein ?
Et si vous êtes en manque d'inspiration essayez ce livre « 500 cookies » aux éditions Minerva, vous trouverez forcément quelque chose dans vos cordes. Il regorge de recettes de cookies et de biscuits franchement à tomber, par exemple les cookies à la pomme, les fortune cookies ou encore les double-cookies chocolat-orange, pour ne citer que ça ! Faites confiance à la Cocotte.
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mercredi, 14 avril 2010
Salade Dandelion
Que ceux qui n'aiment pas la cardamine hirsute, le gaillet gratteron et la bourse à pasteur passent leur chemin.
Que ceux qui ne s'attendrissent pas à la seule évocation de la renoncule bulbeuse, derrière laquelle se cache le joli bouton d'or qu'on se mettait sous le menton, quand on était petit, pour voir si on mentait ou pas, ne lisent pas ce message !
Que ceux qui n'ont pas immédiatement le sourire aux lèvres quand on leur dit « Oh la la, mais vous avez plein d'oxalis cornicules ! » aillent sur un autre blog.
Tristes sires et pas poètes ! Bouh, la Cocotte vous plaint.
Sachez qu'on vient de faire de la malherbologie ! On vient tout simplement de parler de mauvaises herbes.
Les mauvais jardiniers passent leur temps à chasser ces mauvaises herbes, à grand renfort d'objets barbares et de désherbants nocifs pour les plantes mais aussi pour les hommes. Alors qu'on sait qu'il suffit le plus souvent de pailler et de biner. N'aimez-vous pas biner ?
Les bons jardiniers disent qu'il n'y a pas de mauvaises herbes. Elles ont toutes une utilité dans le jardin et servent souvent à identifier la nature des sols. Elles sont également utiles aux insectes qui eux, sont utiles à l'élimination de certains parasites.
L'euphorbe éloigne les mulots et autres petits rongeurs. L'ortie rend les plantes voisines plus résistantes et il est toujours bon de lui garder un petit espace, ne serait-ce que pour préparer le purin éponyme. Et dans la cuisine, l'ortie fait des soupes au goût très acidulé.
Puis il y a le pissenlit ! C'est pas beau dans un jardin, un pissenlit ? Ces petites marguerites démultipliées qu'on effeuille pendant des heures et des heures et qu'on nomme « Dandelion » en anglais. Vous aimez ?
En salade, vous allez les adorer ! Si vous n'en avez pas dans votre jardin ou si vous n'avez pas de jardin, pas de problème, les maraîchers en auront pour vous !
Un petit conseil : Une fois achetés, consommez vite vos pissenlits car ils se ramollissent très vite !
Il vous faut :
300 gr de pissenlits
500 ou 600 gr de pommes de terre
200 gr de bon lard fumé
1 verre de vinaigre de vin
Pour la vinaigrette :
une bonne cuillère de moutarde
2 cuillères à soupe d'huile
2 cuillères à soupe de vinaigre
2 échalotes ciselées
sel et poivre
Faites tout d'abord cuire dans de l'eau bouillante vos pommes de terre à la peau.
Quand elles résistent encore un peu à la pointe d'un couteau, égouttez-les et laissez-les refroidir. Puis épluchez-les.
Lavez rapidement vos pissenlits, rincez-les et essorez-les délicatement. Détaillez les feuilles en morceaux de 3 ou 4 cm.
Préparez votre vinaigrette avec tous les ingrédients ci-dessus. Il faut qu'elle soit bien relevée !
Ensuite détaillez votre lard en cubes pas trop petits et faites-les revenir dans une poêle avec un peu de matière grasse.
A la fin de la cuisson du lard, ajoutez dans une poêle un petit verre de vinaigre. Faites bouillir juste un peu et arrêtez le feu.
Dans un grand saladier, coupez en rondelles vos pommes de terre refroidies et épluchées, ajoutez lard, pissenlits et vinaigrette et mélangez consciencieusement.
Le côté amer du pissenlit est bizarrement adouci par le vinaigre bouilli.
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lundi, 12 avril 2010
Porc'aspic à la flamande
Pourquoi le cochon ? Parce que c'est bon !
Avez-vous déjà vu des cochons en plein air ? La réponse est non ! Sauf à Borre, près d'Hazebrouck, sur les 25 ha de terre de Grégory Delassus. Après des études d'agriculture très classiques, ce jeune agriculteur cherche sa voie. Par curiosité, il effectue un stage en Bretagne chez des éleveurs de porc bio.
De retour chez lui, il convertit la ferme de ses parents, achète Lulu, sa première cochette (une jeune truie), la laisse vivre à l'air libre, lui fait faire des petits et l'aventure du premier producteur de cochon bio du Nord est lancée. « C'est un savant mélange de sagesse acquise par les anciens et de technique. Il faut trouver l'équilibre » souligne-t-il. Il crée des abris pour ses bêtes qu'il dissémine dans les champs, laisse les petits cochonnets téter leur mère le temps qu'il faut et ne les enferme jamais. Ils sont libres.
Sans relâche, il travaille pour éviter qu'ils ne tombent malades, consulte même son homéopathe pour ses animaux, « Il faut privilégier le préventif au curatif. S'ils sont élevés en plein air et si leur nourriture est équilibrée, ils n'ont pas de stress et sont plus heureux. »
La Cocotte, chaussée de grandes bottes, a constaté à quel point le bonheur était dans le pré. Respirant le bon air de la campagne, les cochons gambadent avec légèreté, font la course, se roulent dans la boue, viennent vous voir puis repartent à leurs jeux de cochons.
« C'est basique, un cochon, ça bouffe, ça dort et ça fouille la terre ! » Après ces 6 mois de vie follement indolente, le cochon est transformé dans le laboratoire de Grégory pour le plus grand plaisir des initiés qui, de bouche à oreille, se refilent cette excellente adresse.
La différence de qualité de viande avec du porc industriel, se joue sur le gras du cochon « il est bon, ne rancit pas et se tient bien. » Le morceau préféré de Grégory, c'est la saucisse accompagnée de frites et de salade. Simple mais efficace.
Grégory Delassus, Ferme du beau pays, rue du Cayonque, 59190 Borre
0964041336
Pour changer du sempiternel rôti de porc au four truffé de gousses d'ail et de thym qu'on mange le dimanche, la Cocotte vous propose un mariage de raison entre un filet de porc et une bière des Flandres. Quoi de plus naturel qu'un cochon de Borre dans un jus de houblon de Saint-Sylvestre Cappel ?
Il vous faut :
1 beau rôti de porc emmailloté dans un filet pour ne pas qu'il se défasse à la cuisson, 1 bouteille de 75 cl de bière « Trois Monts », 1 carotte, 1 poireau, 2 échalotes, quelques grains de poivre et de genièvre, du sel, une branche de thym, un pied de veau ou un grand morceau de couenne de porc, un peu d'huile ou de saindoux
Dans une cocotte en fonte, faites revenir votre rôti dans un peu de graisse sur toutes ses faces. Détaillez le blanc d'un poireau nettoyé en fines rondelles et faites de même avec la carotte. Retirez le rôti de la cocotte et remplacez-le par les légumes. Faites-les cuire un peu. Enlevez-les et déposez votre couenne de porc dans le fond, remettez les légumes, posez le rôti par dessus, ajoutez les échalotes, le thym, le poivre et les baies de genièvre, et versez une bouteille complète de bière par dessus tout ça. Si vous avez opté pour un pied de veau, déposez-le à côté du rôti. Salez légèrement et laissez cuire à feu doux pendant 1 h30 à 2 h. Au bout de ce temps, enlevez le filet autour du rôti, déposez-le dans une jolie terrine. Filtrez le jus de cuisson et ajoutez-le à la terrine. Laissez refroidir et mettez au frais toute une nuit. Grâce à la couenne ou au pied de veau, votre gelée va prendre. Vous n'aurez plus qu'à découper votre rôti en tranches fines et à le déguster avec une bonne salade bien vinaigrée.
Trucs et astuces :
Barde, carré de côtes, côtes, échine, épaule, filet, foie, gras, grillade, groin, jambon, jambonneau, jarret, langue, lard, longe, oreilles, palette, panne, petit-salé, pieds, pointe, poitrine, queue, rognons, rouelle, tête, travers... Vous le savez déjà : Tout, tout, absolument tout est bon dans le cochon.
Encore faut-il que le cochon soit bon ! Alors pour vous régaler, si vous ne pouvez pas aller à Borre, choisissez du porc labellisé. Vraiment ! Si c'est cher, mangez de moins grandes quantités mais mangez de la bonne viande.
Privilégiez la viande persillée, le gras doit être présent dans les muscles, de façon régulière. La viande doit être rose tirant sur le rouge.
Pour un rôti, si vous aimez une viande maigre, optez pour le carré de côtes, le milieu ou la pointe du filet. Et pour une viande moelleuse, demandez de l'échine, de l'épaule ou de la palette.
Odile Bazin, Recette, interview, rubrique "trucs et astuces" réalisées par la Cocotte pour Version Femina, edition Nord-Pas-de-Calais, numéro 419, semaine du 12 au 18 avril 2010
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vendredi, 09 avril 2010
Triple fajitas Wilbur
Un peu de couleurs dans ce monde souvent trop sombre, vous n'avez rien contre ?
Et un peu de piment, qu'en dites-vous ?
La Cocotte vous offre un gâteau de fajitas, haut en couleurs et en goûts.
Il vous faudra trouver des grandes fajitas. Vous savez ? Ces grandes crêpes mexicaines qu'on farcit et qu'on roule. Quand vous aurez acheté vos fajitas, partez à la recherche de piments jalapenos.
Ces piments mexicains viennent de la ville de Jalap, dans l'état de Veracruz. Ils sont pile-poil au centre sur l'échelle de Scoville. En gros, les Jalapenos sont censés vous brûler un peu plus que du Tabasco rouge.
Au début du siècle dernier, Wilbur Scoville s'est amusé à noter tous les piments selon leur teneur en capsaïcine, composé actif du piment.
Il faisait tester à des volontaires des solutions de piments qu'il diluait petit à petit, pour arriver au moment où la sensation de brûlure disparaissait complètement.
L'histoire ne dit pas si lui aussi testait ces différentes bombes.
Les journaux, la télévision relatent souvent les expériences de ces gens qui se lancent le défi d'avaler des piments réputés très forts.
La cocotte a vu, dernièrement sur le net, un type au flegme tout britannique, face à sa webcam, qui ingère un Bhut jolokia, piment le plus élevé sur l'échelle du cher Wilbur.
Calmement il mesure la largeur et la hauteur du piment, l'avale tout de go, mastique consciencieusement la bombe puis il décrit ce qui se passe dans sa bouche. Immédiatement il se met à transpirer, il pleure, il se mouche bruyamment, il hoquète, dit qu'il a l'impression de ne plus avoir de langue, s'essuie dans son T. shirt, parle du côté « tasty » de ce piment indien, se ré-essuie le visage pour la cinquième fois, remet ses lunettes et termine en disant : Well, the Bhut jolokia, it's cool ! Ca dure dix minutes !
Et avez-vous entendu parler de ces 10 ados teutons qui ont décidé, très récemment, d'avaler une bouteille de Tabasco rouge, un matin en allant à l'école, juste pour rigoler, et qui se sont retrouvés à l'hôpital, pour 8 d'entre eux ?
Il paraît même qu'en Allemagne, les villes se lancent ce type de défi ! Alors si les grands s'y mettent, pourquoi pas les petits ?
Surtout ne faites pas comme eux. Mais épicez quand même votre gâteau de fajitas. Sans piment, ce plat sera bien plat !
Il vous faut :
3 grandes fajitas
500 gr de viande hachée de boeuf
un oignon
du romarin
de la coriandre en poudre
une boîte de concentré de tomates
des piments jalapenos
Si vous ne trouvez pas de jalapenos, vous savez maintenant que vous pouvez les remplacer par quelques gouttes de Tabasco. C'est à vous de doser.
une petite boîte de maïs
2 poivrons rouges
300 gr de fromage qui fond bien, type mozzarella
Dans un plat creux, mélangez la viande, l'oignon ciselé, la coriandre en poudre, le concentré de tomates, quelques rondelles de piments jalapenos ou quelques gouttes de Tabasco. Ajoutez un peu d'eau si c'est trop épais. Partagez ce mélange en trois parties égales.
Sur une fajitas, versez quelques gouttes d'huile d'olive, étalez une première partie de votre mélange, ajoutez quelques grains de maïs, des rondelles de poivrons, un peu de romarin et un peu de fromage râpé ou coupé en petits morceaux.
Posez par dessus une fajitas et recommencez l'opération deux fois en terminant par une couche de viande recouverte d'une épaisseur très généreuse de fromage.
Passez votre gâteau au four, thermostat 18O°c pendant une trentaine de minutes. A la sortie du four, découpez votre gâteau en parts égales et dévorez-le aussitôt.
Et après ? Yihaa ! Viva Mexico !
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lundi, 05 avril 2010
Pak Choï 2-secondes
Quelle serait la couleur du printemps pour vous ? Pour la Cocotte, ce serait la couleur verte ! Tout vire au vert en cette période : la terre, les arbres, les étals des marchés et les assiettes.
Voilà revenus les épinards, les bettes, le pourpier, les laitues... et les choux de Shanghaï !
C'est quoi ça ? C'est un chou qui vient de Chine et qu'on arrive à faire pousser en Europe, depuis le début du 19ème siècle. Vous le trouverez sans aucune difficulté dans tous les magasins chinois.
La base est bien blanche et les feuilles sont d'un vert tirant vers le sombre. Il est délicieusement croquant. Très pauvre en calories et très riche en vitamines A et C et en calcium, il a tout pour lui.
Il n'a pas besoin de cuire longtemps et se prête à toutes sortes d'assaisonnement.
En un rien de temps, ce petit chou prendra une place privilégiée dans votre cuisine.
Chou de Shanghaï, brassica chinensis, Bok choi ou bok choy, la Cocotte préférera dire Pak choï parce que c'est le jour ou jamais.
Il vous faut :
pour 4 personnes
2 choux Pak choï
400 gr de nouilles chinoises
2 cuillères à soupe de sauce soja
de fines tranches de gingembre au vinaigre
2 cuillères d'huile de tournesol
du poivre
Faites bouillir vos pâtes dans une casserole.
Passez rapidement le chou sous l'eau. Séparez la partie dure et les feuilles. Coupez la partier dure en tronçons et les feuilles en lamelles épaisses.
Dans un wok, faites chauffer votre huile. Ajoutez les tronçons du chou et faites revenir pendant deux minutes à peine. Ajoutez les lamelles de feuilles, la sauce soja et le gingembre. Laissez cuire encore un petit peu. Poivrez. Le sel est inutile, la sauce soja en contient déjà beaucoup, au goût de la Cocotte.
Mettez de côté. Faites revenir très rapidement vos pâtes dans la poêle en ajoutant de l'huile si nécessaire.
Dans les assiettes, faites un petit nid de pâtes puis déposez votre chou par dessus. Enfin offrez des baguettes pour déguster ce petit chou trop chou.
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vendredi, 02 avril 2010
des oeufs-truffes
Oh, la, la ! C'est le weekend de Pâques.
La tradition veut qu'on s'offrait des œufs, au départ décorés puis en chocolat, pour rompre le carême et fêter l'arrivée du printemps, l'œuf étant un symbole de vie et de renaissance.
Après 40 jours d'effort sur soi à ne pas manger, le chrétien antique trouvait un certain réconfort en se goinfrant de sucreries. Et le chocolat, c'est La Sucrerie, non ?
En plus, pour se donner bonne conscience, la science vient au secours du fidèle (et du mécréant) en démontrant que le chocolat, c'est bon pour ce qu'on a.
En effet, le chocolat contient des substances chimiques comme la caféine, la théobromine ou encore la sérotonine. Elles ont un effet bénéfique sur le système nerveux et elles luttent contre le stress et la déprime.
La consommation effrénée de chocolat en cette période devrait provoquer un nirvana national, voire international chez les Catholiques de tous les pays. On devrait voir, dans les rues, des gens sourire béatement au son des cloches !
Et en cette période de crise, plus que jamais !
Mais il y a chocolats de Pâques et chocolats de Pâques. Ceux qui vous trouverez en grande surface, à des prix défiant toute concurrence, laissez-les de côté. Ils n'ont de chocolat que la couleur. Sur les emballages, les industriels nous donnent la teneur en cacao mais ne sont pas obligés de nous dire si c'est du cacao pur ou du beurre de cacao. A partir de là, ils font ce qu'ils veulent et on se retrouve souvent avec un produit lourd et indigeste.
Si vous voulez quelque chose de bon, de très bon, la Cocotte vous conseille de faire vos œufs vous-mêmes. Choisissez le meilleur chocolat et suivez les instructions :
Videz des œufs de cailles en les perçant en haut et en bas et soufflez par ces trous pour que l'intérieur de l'oeuf soit chassé. Une fois vides, remplissez-les d'un mélange chocolat/beurre/sucre. Faites tourner vos oeufs pour répartir le mélange uniformément puis utilisez une seringue pour mettre au centre de l'oeuf du praliné. Puis de vos petites mains expertes, emballez vos œufs dans de jolis papiers brillants. Allez cacher vos œufs dans le jardin et faites les cloches pour prévenir vos enfants.
Mais la Cocotte vous entend déjà hurler que vous n'avez pas le temps.
Peut-être aurez-vous le temps de faire des truffes et de leur donner un aspect plus ou moins ovale ?
Là tout de suite on crie moins, hein ? Vous arriverez à le faire, ça ?
Après avoir regardé le joli montage de Cocotte de ma copine Flo, il vous faut :
250 g de chocolat noir de bonne qualité
125 g de beurre non salé
2 jaunes d'œuf
1 gousse de vanille grattée
125 g de sucre glace
50 g de bon cacao en poudre
un jardin
des cloches
Cassez le chocolat en petits morceaux. Faites-le fondre au bain-marie et ajoutez le beurre petit à petit.
Quand le beurre est fondu, ajoutez les jaunes d'œuf, les graines de vanille et le sucre glace.
Mélangez bien, il faut que le sucre-glace soit gomplétement dissous. Puis mettez cette préparation au frigo. Au bout d'une heure, quand la pâte est bien solide, formez des petits œufs à la main et roulez-les dans le cacao. Emballez-les vite dans du papier transparent puis cachez-les dans le jardin.
Si vous n'avez pas de jardin, pas de problème. Cachez vos oeufs dans les plantes vertes de la maison. Et attendez les cloches. Si vous ne les entendez pas, faites comme la Cocotte et son chéri faisaient quand leurs poussins étaient tout petits, mettez Hell's bells d'ACDC à fond. Vos enfants devraient se lever sans problème et partir à la recherche de vos petits œufs-maison.
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