mercredi, 31 mars 2010

Hareng hvit-hvit

 

P1160570.JPGSeriez-vous capable de citer, là comme ça, une recette de cuisine norvégienne ?

Non, pas l'omelette, elle n'a de norvégien que le nom ! Autre chose, s'il vous plaît ? Non ?

C'est difficile, n'est-ce pas ?

Et pourquoi ? Parce que la contribution de la Norvège au patrimoine gastronomique mondial est nulle ! Qui a goûté leur fromage au caramel ne viendra pas contredire la Cocotte.

Dans ce pays, tout est congelé. Les côtes de porc font 1 cm d'épaisseur et sont désespérément et uniformément plates. Les légumes, on n'en voit pas ! Et les poissons, ils sont comme les côtes de porc, tristes, tristes ! Qui plus est, les prix sont prohibitifs.

Deux hamburgers, un litre de jus de fruit et un paquet de chips et votre budget-vacances explose en une seule fois !

Mais si vous mettez de côté ces considérations culinaires et que vous vous rendez là-bas, vous allez voir un des plus beaux pays du monde ! La mer, les fjords, les glaciers, les paysages sont à tomber.

La fille de la Cocotte a pu le constater cet été en allant y travailler. Et pour le baccalauréat cette année, elle s'est inscrite à une épreuve facultative de norvégien. Pendant 3 mois, à l'aide d'une méthode Assimil, elle a appris les rudiments de cette langue aussi déconcertante que sa cuisine. A l'heure du petit déjeuner, elle partageait avec nous ce qu'elle avait appris la veille : J'aime le fromage, peux-tu fermer la porte d'entrée ?, l'instinct primitif prend le dessus. Et maintenant si vous lui dites « Vi bestilte laksesmorbrod og ol », elle sait aussitôt que vous avez commandé des canapés au saumon et de la bière !

Dernièrement elle a passé cette épreuve dans son lycée, dans une salle transformée en véritable tour de Babel. Autour d'elle, on planchait berbère riffin ou schleuh, malgache, albanais, peuhl ou bambara... Dans quelques semaines, on saura si elle a réussi à traduire le texte de Jostein Gaarder.

Et si elle cartonne, la Cocotte pourra lui dire : « Du er den 'peneste, den 'deiligste, den 'flinkeste !**

Aujourd'hui la Cocotte vous propose de cuisiner un poisson qui se déplace en bancs dans la mer de Norvège, le hareng, accompagné de légumes blancs (hvit) pour rappeler les paysages d'hiver de là-bas. Un hiver qui dure au moins 10 mois, d'après certains expatriés proches de la Cocotte.

 

Il vous faut :

Pour 4 personnes

4 harengs fumés

du lait

4 endives

1 morceau de sucre

2 cuillères de moutarde

du thym

1 boule de céleri

1 noix de beurre

un peu de fromage blanc

 

_MG_7549.jpgFaites tremper vos harengs dans du lait, dans une casserole pendant 2 heures. Au bout de ce temps, faites-les chauffer à feu doux dans le lait de trempage pendant 15 minutes.

Dans une poêle, faites fondre un peu de beurre, ajoutez le sucre, la moutarde et le thym. Allongez avec un peu de lait. Enlevez les premières feuilles et le « trognon » des endives et déposez-les sur la sauce. Faites cuire à feu moyen pendant 15 minutes.

Épluchez la boule de céleri, coupez-la en morceaux et mettez-les à cuire dans une casserole en les couvrant d'eau. Quand la lame d'un couteau passe à travers les morceaux, c'est cuit. Passez ces morceaux au mixeur pour en faire une purée en y ajoutant un peu de beurre et de fromage blanc.

Dressez sur une assiette ces trois ingrédients tirant vers le blanc.

*hvit : blanc

**Tu es la plus belle, la plus délicieuse, la plus intelligente !

 

lundi, 29 mars 2010

Des yaourts maison

P1160463b.jpgQuand on pédale dans le yaourt, on fait son beurre !

Ce dicton bulgare prend tout son sens quand on voit les économies réalisées avec des yaourts-maison.

Allez farfouiller dans votre grenier ou celui de votre maman, vous devriez sans problème retomber sur une vieille yaourtière aux couleurs très 70s. Vous devriez trouver à l'intérieur des petits pots qui attendent sagement depuis 30 ans d'être utilisés. Enfin vous devriez trouver également le mode d'emploi qui n'a presque jamais servi et qui ne demande qu'à être lu.

Si vous ne retrouvez pas le mode d'emploi, ne vous inquiétez pas ! La Cocotte va vous expliquer comment faire des yaourts. Le premier neuneu venu y arrive alors pourquoi pas vous ?

Et si vous ne trouvez pas cette satanée yaourtière au bout de deux heures, allez en acheter une, ça coûte 15 ou 20 euros et il en existe des programmables !

Une yaourtière sert d'étuve. Elle chauffe le lait à 45°c environ. Cette température permet aux bactéries d'acidifier le lait. C'est pas plus compliqué !

 

Maintenant que vous savez tout sur l'objet, voilà comment procéder :

Soit vous prenez comme base un yaourt tout simple, soit vous achetez en pharmacie ou dans les magasins bio, un petit flacon de ferments lactiques.

  1. le yaourt :

Choisissez un yaourt bio, un peu plus cher à l'achat mais meilleur, de toute évidence. Délayez ce pot dans un litre de lait. Ce litre de lait peut être frais, UHT, en bouteilles ou en briques, il peut être entier, demi-écrémé, écrémé ou de chèvre. Ça marchera !

Laissez tomber le lait de soja. Il ne coagule pas comme le lait animal.

Avec un fouet, délayez votre yaourt dans un litre de lait et chauffez légèrement le lait comme pour un biberon. Une fois la température des 37°c atteinte, remplissez tous vos pots. Déposez-les dans la yaourtière, couvrez-la et mettez-la en marche pendant toute la nuit. Plus longtemps vous laisserez votre yaourtière en marche, plus « solides » seront vos yaourts !

  1. le ferment lactique :

Délayez dans un peu de lait le contenu de la petite fiole de ferments. Laissez reposer pendant une à deux heures, le temps que les ferments agissent. Délayez ensuite ce mélange à un litre de lait, faites-le bien chauffer, limite bouillir. Laissez refroidir et remplissez vos pots. Mettez-les dans la yaourtière et suivez le même processus que pour le point 1. 12 ou 14 heures devraient suffire pour avoir des yaourts onctueux à souhait.

Refermez vos pots avec les couvercles et mettez-les au réfrigérateur. Conservez-les 10 jours maximum.

Pour recommencer l'opération, mettez toujours de côté un yaourt de la fournée précédente et servez-vous en comme base.

Si vous démarrez avec un yaourt, sachez qu'il vous faudra renouveler votre base toutes les 5 ou 6 « fournées », ce qui représente de 35 à 42 yaourts chez la Cocotte.

Avec une petite fiole de ferments, vous ferez plus de 15 fournées, soit plus de 120 yaourts. C'est dingue !

yaourts.jpgMaintenant il vous reste à faire preuve d'un peu d'imagination pour parfumer vos petits pots blancs.

Voilà quelques idées :

A la crème : ajoutez un peu de crème épaisse à votre mélange avant de remplir les pots.

A la vanille : grattez l'intérieur d'une gousse de vanille, ajoutez ces petites graines obtenues au lait légèrement sucré.

Faites la même chose avec de la cannelle ou du café moulu !

Aromatisez vos yaourts de sirop. Ils prendront une jolie couleur et un goût agréable.

Aux fruits, il vous suffira de mélanger vos yaourts une fois faits à ce que vous voulez, coulis de fraises, purée de pêches, pamplemousses en petits morceaux....

Au thé, laissez infuser des sachets du thé de votre choix dans le lait en le faisant chauffer un peu, avant de mettre en pot. La Cocotte a une très nette préférence pour le thé vert !

Des questions ?

mercredi, 24 mars 2010

Rouleaux Houdini

 

P1160418b.jpgSaviez-vous qu'Houdini était né le 24 mars 1874 ? Non ? Alors voilà, grâce à la Cocotte, maintenant vous le savez !

Houdini était le roi de l'illusionnisme, le tsar de la prestidigitation, le pape du passe-passe. Il gagnait sa vie en s'enfermant dans des malles cadenassées, parfois immergées et en en ressortant on ne sait comment.

Il est mort le 31 octobre 1926, probablement à cause de coups de poings répétés, au ventre, donnés par un étudiant pas vraiment bien intentionné ! En fait, on ne sait pas exactement pourquoi il est mort, ce qui ajoute au mystère de ce monsieur.

Alors en sa mémoire, la Cocotte a concocté deux petites recettes pour lesquelles un tour de passe-passe est recommandé. Les enfants n'y verront que du feu ! On va cacher des légumes dans de la pâte phyllo ! Hop, hop ! Ni vu, ni connu, j't'embrouille ! Et on va manger du poisson aussi. Le poisson, c'est bon pour la mémoire.

Après ça, vous vous souviendrez qu'Houdini est né le 24 mars.

Il vous faut :

De la pâte phyllo en plaques

Ou si vous en trouvez, des triangles de pâte déjà découpés.

La Cocotte en a trouvé chez les Turcs à WZM.

 

Rouleaux Careaux-poirottes

Pour 10 rouleaux

2 carottes

2 poireaux

1 œuf

10 cl de crème liquide

du thym

sel et poivre

 

Épluchez et râpez les carottes. Enlevez le vert des poireaux, coupez-les en deux dans la longueur, enlevez le cœur, à la base. Détaillez ces moitiés très finement, comme si vous ciseliez des oignons. Dans un saladier, mélangez les carottes râpées, les poireaux ciselés, le thym, la crème, l'œuf battu, le sel et le poivre.

Sur le bas du triangle, déposez 2 cuillères à soupe de cette préparation, faites un tour, rabattez les côtés et remontez  en roulant jusqu'en haut du triangle, fermez-le en humidifiant la pointe de ce triangle.

Dans une poêle, faites fondre un peu de beurre et faites cuire à feu très doux vos rouleaux. Retournez-les régulièrement. Laissez cuire pendant 20 bonnes minutes. Attention, j'ai dit à feu doux, hein !

 

P1160422b.jpgRouleaux fromage-harissa-thon

Pour 10 rouleaux

2 boîtes de thon au naturel

200 gr de fromage turc ou grec (style Féta)

2 oeufs

1 cuillère à café de harissa

de la menthe (facultatif)

sel et poivre

 

Réduisez en miettes le fromage, mélangez-le au thon, ajoutez les deux oeufs battus, la harissa, la menthe, le sel et le poivre.

Et faites vos triangles comme ci-dessus.

Déposez-les dans un plat allant au four. Versez par dessus une lichette d'huile d'olive et faites cuire vos rouleaux à four chaud pendant 15/20 minutes en les retournant une fois pendant la cuisson.

lundi, 22 mars 2010

Fricot de pleurotes

P1160326b.jpgLe genre des noms laisse souvent la Cocotte dans l'abîme. En-tête, tentacule, météorite ou obélisque, fille ou garçon ?

Acrostiche, esquisse, icône ou intervalle, homme ou femme ?

Quand il n'y a plus d'échappatoire au vocabulaire, il ne faut pas la jouer à l'esbroufe, il faut user d'épithètes parfois de litotes pour éviter l'équivoque d'un armistice ou d'une épître.

N'éprouvez-vous pas du plaisir à savoir qu'esclandre est un et apostrophe est une ?

Ainsi quel est le sexe des pleurotes ? Petiot ou petiote ?

La Cocotte l'a appris il y a peu. Si la terminaison appelle un « elle », l'orthographe lui donne un « il ». Un pleurote !

Ce champignon se récolte en touffes à la fin de l'automne ou en hiver sur les troncs ou les souches d'arbres tels les chênes, les frênes, les hêtres ou les peupliers. Il ressemble à une oreille blanc-crème ou grise et a la gueule et surtout le pied nettement de travers.

Il ne faut pas le laver pour le consommer, vous pouvez le mettre au froid. De cette façon, vous pourrez le garder plusieurs jours. Vous pouvez les congeler crus sans problème. Pour les décongeler, mettez-les à cuire à feu doux et ce sera tout.

Avec extase et anacoluthe, oasis ou florilège, le pleurote rejoint la liste de mots curieusement plaisants.

En cela, le pleurote plaît à la Cocotte.

 

Il vous faut :

Pour accompagner une viande ou un gibier ou tout simplement du riz

500 ou 600 gr de pleurotes

3 gousses d'ail

½ bouquet de persil plat

sel et poivre

un peu de beurre ou une cuillère d'huile

1 lichette d'huile parfumée à la truffe

 

P1150190.JPGDans une poêle, faites fondre le beurre, déposez les pleurotes coupés s'ils sont trop grands, ajoutez l'ail ciselé, le persil effeuillé et grossièrement coupé, salez et poivrez. Faites suer les champignons : Faites-leur predre toute leur eau. Cela devrait vous prendre une dizaine de minutes à feu doux. Puis terminez la cuisson pour que vos pleuroites soient dorés., soit une autre dizaine de minutes, toujours à feu doux.

Avant de servir, versez une lichette d'huile à la truffe, l'odeur de la truffe parfumera à merveille vos champignons.

Pour votre information :

Un abîme, acrostiche, armistice, en-tête, esclandre, florilège, intervalle, obélisque, tentacule.

Une anacoluthe, apostrophe, échappatoire, épithète, épître, équivoque, esbroufe, esquisse, extase, icône, météorite, oasis.

vendredi, 19 mars 2010

Cocotte Pommes de terre et mascarpone

 

P1160388b.jpgQu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse... Cet adage n'est pas de mise dans la cuisine.

Regardez toutes les émissions culinaires à la TV et vous verrez qu'on peut servir à peu près n'importe quoi, dès lors qu'on le présente dans un joli récipient.

Le contenant est devenu plus important que le contenu.

Si vous n'avez pas d'idées, pas de problème ! Les éditeurs pensent à vous et vous offrent un large choix de livres dont les recettes sont souvent des resucées mais adaptées à un type de récipients. Les verrines en sont l'exemple parfait mais vous trouverez également des livres portant sur des boîtes de conserve, de sardine, de camembert, de biscuits... Ajoutez au titre le qualificatif petit et c'est parti, vous pouvez vous prendre pour un grand chef. Rien que ça !

Ainsi les cocottes... qu'il faut acheter petites, de préférence en fonte et en autant d'exemplaires que vous avez de convives. Mais avant tout achat, sachez que les petites cocottes coûtent aussi cher que les grandes et que dans deux ans, elles prendront la poussière dans un coin reculé de votre cuisine où elles iront rejoindre tout un inventaire d'ustensiles rigoureusement indispensables, aux dires des présentateurs excellemment formés à la persuasion, comme le cuit-oeufs à ondes inversées, le couteau à pamplemousse vietnamien, l'émulsionneur anti-redéposition, le hachoir ionisateur, le zesteur-dénoyauteur en chinchenille mercerisé, la râpe qui se dilate....

Pour lui faire plaisir, le chéri de La Cocotte lui a offert les cocottes et les livres. Il est gentil, son chéri. Les verrines, les petits plats en ardoise... elle en a eu aussi et se demande bien ce qu'elle aura à la prochaine fête des mères. Elle a bien des idées de livres : Cuisinez dans vos vieux pots de peinture, Servez tous vous repas sur votre journal quotidien, Faites des brochettes avec des tournevis, Préparez cocktails et smoothies dans des bouteilles plastique, Gardez vos bouchons pour les amuse-gueules...

Ça va en jeter sur la table ! Pour faire comme les autres, voici une recette de cocotte pommes de terre et mascarpone, belle à regarder et surtout bonne à manger.

 

Il vous faut :

Des petites cocottes rouges

(si vous n'en avez pas,  sachez que ça marche aussi avec des bleues, sauf que vous aurez du mal à trouver des oignons bleus...)

2 pommes de terre par cocotte

1 oignon rouge

un peu de mascarpone

du thym

sel et poivre

 

Petites cocottes.jpgÉpluchez vos pommes de terre et détaillez-les à la mandoline ou coupez-les très finement.

Faites de même avec l'oignon.

Dans le fond de chaque cocotte, déposez une cuillère à café de mascarpone puis les tranches d'une pomme de terre, salez, poivrez, parfumez de thym puis recommencez l'opération avec la seconde pomme de terre en finissant par les fines tranches d'oignon rouge.

Emballez votre cocotte dans du papier-alu et déposez-les dans une sauteuse contenant de l'eau pour les faire cuire au bain-marie. Laissez-les cuire à feu modéré pendant 40 à 50 minutes.

Sortez-les du papier au moment de servir et couvrez-les vite de leur joli couvercle avant qu'elles ne refroidissent.

C'est pas beau, ça ?

mercredi, 17 mars 2010

Lapin Riley

 

P1160405b.jpgAndy Riley, ça vous dit quelque chose ? C'est un dessinateur de BD et scénariste de sitcoms anglais. Fils spirituel de Serre, il passe son temps à mettre en scène un lapin suicidaire. Cliquez donc sur son nom pour découvrir son travail ou tapez Bunny suicides dans un moteur de recherche.

Frère jumeau de Miffi, ce petit lapin, complètement déprimé, use de stratagèmes plus ingénieux les uns que les autres pour en finir avec la vie. Dans certains dessins, il faut fouiller pour découvrir ses petites oreilles, coincées dans un grille-pain, dans une théière, dans les sacs de lest d'une montgolfière ou encore cachées chez Sarah Connor.

Les dessins d'Andy Riley désarçonnent parfois les p'tits cœurs et beaucoup de gens peuvent passer à côté de l'humour noir, très noir de ce lapereau kamikaze.

Mais il n'y a pas de doute, la Cocotte est sûre qu'il aimerait bien finir sa vie dans la recette qu'elle vous propose aujourd'hui.

 

Il vous faut :

un lapin coupé en morceaux

1 cuillère à soupe de saindoux

3 ou 4 grosses cuillères de moutarde

1 touffe de thym

1 cuillère à soupe de farine

sel et poivre

1 oignon (facultatif)

 

Dans une cocotte en fonte, faites fondre une cuillère de saindoux et dorez sur tous les côtés, les morceaux de lapin, pendant 5 minutes.

Sortez-les et tartinez-les de moutarde. Remettez-les dans la cocotte en ajoutant le thym, le sel et le poivre. Versez un verre d'eau et laissez cuire à feu doux pendant une petite heure.

Au bout de ce temps, délayez dans une tasse une cuillère de farine avec de l'eau et ajoutez ce mélange dans la sauce. Mélangez bien. Si c'est trop épais, ajoutez de l'eau et laissez encore cuire quelques instants. Servez ce lapin absolument délicieux avec de la purée ou des pâtes style Spätzle.

Ensuite rendez grâce à la Cocotte, comme elle rend grâce à Miss Boulette de lui avoir fait découvrir ce petit lapin triste.

vendredi, 12 mars 2010

Poulet Fulbert

P1160249b.jpgEntre le premier tour des élections, le salon des Playmobil à Mont-Saint-Eloi, du catch au Kursaal à Dunkerque, de la danse classique à Valenciennes avec le 30ème prix Carpeaux, la foire gastronomique à Bertry, on ne va pas chômer. Il va falloir s'organiser, faire un itinéraire bien précis avec un timing serré. Si en plus, vous décidez de faire la recette de la Cocotte, alors là mes amis, il va vous falloir choisir.

Si vous avez regardé Julie and Julia, de Nora Ephron avec Meryl Streep et Amy Adams, vous savez que l'une des héroïnes ne met pas moins d'un an à réaliser la recette du poulet Fulbert, enfin, elle, elle s'attaque à un canard. Si vous ne connaissez pas le film, louez-le la semaine prochaine. Ce weekend, il n'y a plus de place pour quoique ce soit.

Ce poulet Fulbert, il faut s'y préparer, mettre toutes les chances de son côté, il faut voir ça plutôt comme un défi à relever, un Graal gastronomique à atteindre, votre premier pas sur la Lune ! Et si vous en sortez vainqueur, vous aurez le droit de faire le tour de votre cuisine, les bras en l'air, la serviette-éponge sur les épaules, vous aurez le droit de hurler « on a gagné » en lançant la dite serviette sur vos invités éberlués. Vos invités, qui après avoir goûté votre œuvre, vous voueront un culte éternel.

Rien que ça, promis, juré !

Mais avant toute chose, munissez d'un bon couteau à viande, un couteau qui ne craint pas l'effort, dur à la tâche, au tranchant net et sans bavure.

Mes chers amis, nous allons aujourd'hui désosser un poulet.

 

Il vous faut :

un beau poulet du volailler

2 citrons confits par vos soins

200 gr de fromage blanc à la faisselle

ail, menthe, thym, sel et poivre

du fil de cuisine

 

P1160240b.jpgSur votre plan de travail, déposez votre poulet et attaquez-le par le dessus. Laissez votre couteau longer la carcasse, d'un côté puis de l'autre. Il faut détacher le bréchet et le cou, en douceur.

Votre carcasse doit partir facilement. Conservez-la au congélateur pour faire un bon bouillon de volaille.

Au niveau des cuisses, cassez l'os sans couper la peau et délicatement, demandez à votre couteau de faire sortir les os en incisant plus qu'en coupant.

Au niveau des ailes, coupez le bout, « le dernier os »,il n'y a pas de viande là-dedans et c'est moche.

Encore une fois, incisez doucement et brisez les os de cette partie.

Maintenant vous avez devant vous un poulet mieux qu'en crapaudine, sans os, étalé dans toute sa splendeur...

Toute l'opération devrait vous prendre de 15 à 30 minutes. Oh, eh, c'est faisable ! C'est le weekend, hein !

Logiquement, au niveau des ailes, vous devriez avoir deux trous. Recousez-les avec du fil de cuisine.

Dans un plat, mélangez le fromage, les citrons confits détaillés en lamelles, le sel, le poivre, l'ail, la menthe et le thym.

Étalez cette pâte sur l'intérieur du poulet. Roulez-le bien serré et cousez les parties où la pâte risquerait de partir.

Ensuite ficelez votre poulet comme un rôti. Cette opération devrait vous prendre 15 minutes. Je vous avais prévenus !

Puis dans un plat à tajine, faites chauffer un filet d'huile d'olive, déposez votre rôti de poulet très délicatement, tournez-le pour le dorer sur toute sa surface. Baissez le feu, ajoutez un petit verre d'eau et laissez cuire pendant une petite heure en vérifiant qu'il n'attache pas au plat.

Découpez-le lentement et servez-le accompagné de semoule et d'un tajine de légumes.

Vos invités enlèveront eux-mêmes la ficelle et la peau et fonderont littéralement devant vous de bonheur !

Promis, juré !

mercredi, 10 mars 2010

Brouillade à la Turque

 

P1160187b.jpgVoulez-vous que la Cocotte vous raconte une histoire triste ?

La Cocotte a cassé son petit couteau. Son petit couteau rouge, avec le manche en plastique très dur serti de trois ronds de métal et la lame qui va jusqu'en bas du manche, ! C'est la lame qui a cédé, elle s'est cassée net, en deux ! Clac, sans jamais avoir montré de signe de fatigue, d'usure, de ras-le-bol !

Son p'tit couteau ! Elle l'a eu...quand elle l'a eu ! Il y a bien de ça, oh ! Ça fait au moins ?!Bah...oui, au moins ça...! Ça a été un déchirement de le mettre au rebut. Imaginez-vous donc ! Elle a tout fait avec lui, du beurrage de tartine au désossage d'une vollaille, de l'éminçage d'un oignon au découpage d'une pomme de terre. Il l'a suivie partout, de nouvelle maison en nouvelle maison, elle  l'emmenait même en vacances ! C'était son petit couteau, quoi ! Vous savez, celui qui a une place de choix dans le tiroir, à côté de ceux qui coupent moins bien mais qu'on ne jette pas parce qu'on n'est pas comme ça.

Un p'tit coup d'aiguisage et hop, il repartait, vaillant, jamais défaillant, fier comme au premier jour.

Il s'est cassé en coupant du gouda extra-vieux mardi en quinze....C'est toujours un mardi ! Peut-on imaginer plus belle mort que celle-là pour un couteau ?

C'est important d'avoir un bon p'tit couteau, non ? On s'y attache. Ne riez pas, la Cocotte sait qu'elle n'est pas la seule à s'attacher  à ce genre d'objet. La semaine dernière sur le marché, alors que la Cocotte narrait la triste nouvelle à son volailler, une petite dame écoutait et  a raconté son histoire à elle.  Son couteau, un Opinel, avec un manche en bois avait une histoire très triste. Son couteau lui venait de son beau-père, parti en captivité en Allemagne en 1940. Et ce couteau lui a tenu compagnie pendant tout le temps où il était privé de liberté. Le jour où cet objet s'est cassé, elle l'a vécu « comme si elle jetait son beau-père à la poubelle ». Elle en a pleuré pendant des jours.

La Cocotte a mis du temps pour le remplacer. Ça ne se choisit pas à la va-vite, un p'tit couteau. Il faut vérifier qu'il passe au lave-vaisselle, qu'il tient bien dans la main, que la lame ne plie pas facilement, qu'elle va jusqu'au bout du manche,... Et elle l'a enfin trouvé, là, il n'attendait qu'elle dans le rayon. Personne ne semblait l'avoir remarqué. Beau, noir et argent, semblant défier l'éternité. Un beau couteau d'office ! Elle l'a appelé Fulbert, le roi des couverts !

Et avec lui, elle vous propose cette recette au parfum tout méditerranéen. Un délice à la menthe !

P1160304b.jpgIl vous faut :

4 ou 5 pommes de terre cuites à la peau

1 filet d'huile d'olive

autant d'œufs que de personnes qui vont manger avec vous

200 gr de fromage turc de chèvre ou 200 gr de féta

25 cl de lait

2 gousses d'ail

une belle poignée de menthe fraîche ciselée ou 3 cuillères à café de menthe séchée

½ bouquet de persil plat ciselé

sel et poivre

facultatif : des fines tranches de lard

 

Épluchez vos pommes de terre une fois refroidies. Dans une grande poêle, versez un filet d'huile et ajoutez, quand l'huile est bien chaude, les rondelles de pommes de terre (découpées avec vot' p'tit couteau). Laissez dorer le temps qu'il faut.

Dans une jatte, battez les oeufs légèrement auxquels vous avez ajouté les herbes, l'ail, le fromage râpé ou émietté, le lait, le sel et le poivre.

Quand vos pommes de terre sont joliment dorées, ajoutez votre brouillade et laissez cuire jusqu'à ce que les œufs « aient pris ». Découpez en petits lambeaux, vos tranches de lard et déposez-les sur les oeufs. Et c'est tout ! Nettoyez votre petit couteau et passez à table.

Et vous, il s'appelle comment, votre p'tit couteau ? Il a une histoire ?

lundi, 08 mars 2010

Un œuf à la Coque

 

P1160271.jpgL'ONU a officiellement décidé en 1977 d'attirer l'attention de la population mondiale sur la femme le 8 mars. Mais bien avant l'ONU, c'est à Copenhague en 1910, que des femmes, réunies lors de l'Internationale socialiste, adoptent cette idée de journée.

Histoire de rappeler qu'une femme est, quoiqu'on en dise, l'égale de l'homme, qu'elle travaille autant qu'un homme mais qu'elle ne reçoit malheureusement pas le même salaire, qu'elle sait mettre sans trop de problème un bulletin dans une urne, (vu qu'elle remplit déjà à longueur de journée lave-vaisselle, lave-linge... ), qu'elle a mal quand on lui tape dessus, qu'elle peut décider seule quand avoir un enfant ou pas, que si elle met une jupe, ce n'est pas pour aguicher les hommes mais juste parce qu'elle aime ça.....

Le 8 mars est une journée très importante pour la Cocotte, non seulement parce que la Cocotte est une femme mais aussi et surtout parce que c'est l'anniversaire de son fils, le seul garçon de la portée.

C'est chouette, un p'tit mec qui arrive ce jour-là, non ?

Il a 16 ans maintenant, il est beau, c'est normal, c'est son fils ! Il parle de choses qu'elle ne comprend pas toujours, comme l'effet Doppler, le premier front des ondes, il fait des exposés sur die « Erzähl Perspektiven » dans le roman Die Entdeckung der Currywurst (Oui, Muriel !) de Uwe Timm, il fait du bruit de plus en plus construit sur sa batterie, il parle vite quand il est énervé, il aime John Cleese, Boys noize, les chaussures rouges et la goulache.

Alors voici une recette pour mon petit poussin, mon grand, une recette bête qui prend trois minutes. Ça me laissera tout le temps  pour lui préparer un plat « où on s'prend pas la tête quand on le mange » pour ce soir.

 

Un œuf à la Coque, elle est pas belle, celle-là ?

 

.2_redimensionner.jpgIl vous faut :

1 œuf

1 petite casserole d'eau bouillante

1 coquetier

et un taque-oeuf (parce que c'est techniquement merveilleux !)

Plongez votre œuf trois minutes dans l'eau bouillante. Passez-le sous l'eau froide pour arrêter la cuisson , cassez -en le dessus (avec ou sans taque-oeuf) et préparez-vous des mouillettes.

C'est une recette pour vous aussi, Mesdames, fidèles abonnées à ce blog. Je pense à vous en cette journée et à celles qui n'ont pas la chance de faire, comme moi, ce qu'elles aiment.

 

vendredi, 05 mars 2010

Bacalao Maracatou

 

P1160161.jpgQuand la Cocotte ne chante pas, la Cocotte percute. Tous les mercredis, depuis 5 ans, avec ses copines et un sourire béat, elle fait le tour du monde des percussions. Le coach, un p'tit jeunot, qui se marre tout le temps, en les voyant jouer, connaît sur le bout des doigts tous les rythmes, tous les instruments, il connaît tout.

Tous les mercredis, il redit inlassablement les rythmes vus la semaine précédente.

Et les élèves du cours, tels des petits singes sans mémoire et la plupart du temps sans rythme, essaient de reproduire les sons avec plus ou moins de succès.

Il leur a tout fait faire, du djembé, des sabars, des cuillères irlandaises, du bodhran, du steeldrum, des congas, du berimbau, des agogos, des shékérés... Vêtus de djellabas, ils ont joué de la derbouka et du bendir. Il les a même déguisés en sud-africains avec bottes en caoutchouc et capsules de bouteilles pour jouer la musique des mines de Johannesburg, les gumboots. En ce moment, ils sont sur le continent sud-américain et apprennent les rythmes que jouent les battucadas du Brésil, ces fanfares du carnaval. Parmi ces rythmes, il y en a un dont la consonance a particulièrement émoustillé l'oreille amusée de la Cocotte. C'est le maracatou. Un rythme du nord du Brésil, qui a ses origines en Afrique noire. C'est un chant et une danse, survivance des défilés processionnels africains que les esclaves ont emporté avec eux dans le Nouveau-Monde. Cette danse fait maintenant partie des cortèges carnavalesques.

Tout ça pour vous instruire, mes petits amis ! Mais aussi parce que la Cocotte avait de la morue et dans ses placards, de l'attiéké dans son frigo, elle a imaginé le plat qui pourrait aller avec cette danse. De la morue au couscous de manioc, du poisson dont les descendants portugais du Brésil raffolent et de l'attiéké, une semoule de manioc au goût subtilement sauvage, l'union et la réunion naturelle de deux continents. Voici donc la bacalao* maracatou ! Ohé, ohé !

 

Il vous faut :

400 à 500 gr de morue séchée

2 poivrons rouges

1 oignon rouge

1 grosse boîte de pulpe de tomates

2 gousses d'ail

1 petite boîte de maïs

quelques olives noires dénoyautées

du sel et du poivre

1 filet d'huile

facultatif : une poignée de noix de cajou

1 paquet d'attiéké (à acheter dans les épiceries orientales ou asiatiques)

 

P1060354-1.jpgFaites dessaler la morue pendant toute une nuit, en changeant d'eau plusieurs fois.

Quand elle a bien « regonflé », faites-la cuire dans une casserole d'eau bouillante pendant une dizaine de minutes.

Pendant ce temps, préparez la sauce. Faites chauffer un filet d'huile dans une petite marmite, faites revenir l'oignon et l'ail ciselés, ajoutez les poivrons découpés en lamelles et la pulpe de tomates. Couvrez et laissez cuire à feu doux pendant 15 à 20 minutes. Ensuite salez, poivrez et ajoutez olives et maïs.

Préchauffez votre four à 160°c. Déposez la morue dans un plat allant au four puis nappez-la de sauce, mélangez et passez au four pendant 20 minutes.

Pendant ce temps, préparez l'attiéké comme indiqué sur le paquet. C'est exactement comme du couscous.

Facultatif : Prélevez une petite portion d'attiéké, faites-le sécher à feu vif dans une poêle en ajoutant de l'ail ciselé et des noix de cajou pendant une ou deux minutes. Passez tout ça au mixeur. Versez ce mélange dans un joli bol et saupoudrez la bacalao maracatou et l'attiéké de cette poudre parfumée.

*bacalao, bacalhau : morue.

mercredi, 03 mars 2010

Cake Mozza/Olives

P1150860b.jpgUn p'tit verre de jus de fruit, ça vous dit ? Un verre d'Aglandau, de Grossanne, de Négrette, de Picholine, de Rougette de l'Ardèche ? C'est joli, non ? Ça vous dit quelque chose ?

Ce ne sont que des variétés françaises. Vous voyez de quoi on parle maintenant ?

La Cocotte vous propose simplement un verre d'huile d'olive.

Allez, aujourd'hui, petit cours sur cette huile vieille de plusieurs millénaires, qu'on n'utilisait pas seulement pour la cuisine mais également pour s'éclairer ou se soigner.

C'est la seule huile qu'on extrait du fruit, comme une orange ou un citron. De plus, le procédé est entièrement mécanique.

Les Français en consomment de plus en plus, ils importent près de 97 % de cette huile principalement d'Espagne, de Grèce ou d'Italie, le prix de l'huile d'olive française étant souvent prohibitif.

Quand on est riche, on peut s'amuser à choisir un certain type d'huile pour un certain type de plat ! La Cocotte, ne l'étant pas particulièrement, essaie le plus souvent d'acheter de l'huile bio, vierge extra. Vierge et vierge extra, ces huiles sont meilleures pour la santé car elles contiennent peu d'acides gras saturés et polyinsaturés.

Elle range ses bouteilles à l'ombre car la lumière risquerait d'oxyder le contenu. Et quand elle ne la verse pas dans une poêle, un saladier ou une marmite, elle fait comme les athlètes de l'Antiquité et OSS 117, elle aime quand on l'enduit d'huile pour un  petit massage tout simple ou pour ses mains agressées par le froid.

Il paraît que cette huile-sirop typhon mélangée à du jus de citron prévient l'apparition des rides, à condition de se masser le visage à partir de 30 ans. La Cocotte commencera donc ce traitement dans deux ans et vous dira, dans 30 ans, si ça fonctionne. Un peu de patience !

Enfin un doigt trempé dans l'huile d'olive vous culotte une pipe comme pas deux !

Tout ou presque est tiré d'un livre dédié à cette oléagineuse pharamineuse, livre que la Cocotte vous conseille de lire si vous voulez en savoir encore plus.

Elle en a tiré aussi une petite recette, l'a mise à sa sauce et vous la donne, juste parce que c'est vous.

 

Il vous faut :

200 gr de farine

3 œufs

½ sachet de levure ou 1 belle cuillère à café de baking powder

un peu de sel et de poivre

une pincée d'herbes de Provence

60 à 80 gr de chorizo coupé en petits dés

1 petit verre d'huile d'olive (10/12 cl)

1 petit verre de bon vin rouge bien corsé (10/12 cl)

5 ou 6 tomates séchées coupées grossièrement

100 gr de mozzarella râpée

100 gr d'olives mélangées dénoyautées (à acheter en vrac dans les épiceries orientales à 5 ou 6 euros le kilo !)

 

huile d'olive.jpgPréchauffez votre four à 180°c, un peu moins s'il est à chaleur tournante.

Mélangez la farine, poivre et sel, les herbes, la levure et les olives grossièrement coupées. Battez vos œufs et ajoutez-les à la préparation. Continuez avec le vin, l'huile, le chorizo, les tomates et le fromage. Mélangez bien le tout et versez-le dans un moule à cake à silicone. Si vous n'en avez pas, n'oubliez pas de graisser et de fariner votre moule.

Faites cuire votre cake pendant 40 minutes. Pour vérifier s'il est cuit, passez à travers la pointe d'un couteau. Il faut qu'elle ressorte sèche.

La Cocotte vous l'assure, le parfum de ce cake a un avant-goût de printemps du tonnerre !

 

lundi, 01 mars 2010

Le paradigme du chou à l'ail

P1160008b.jpgIl faudra vous y faire. On a longtemps considéré le chou vert comme un légume qui ne sentait pas bon, qui empestait toute la maison dès lors qu'on le cuisinait, qui était difficile à digérer... Bref on trouvait plein de bonnes raisons pour ne pas en manger. Mais ce paradigme a changé. Désormais, même si ça pue toujours autant, un seul mot d'ordre nous est donné : Mangez du chou ! C'est bon pour tout ! Il est avéré que le chou vert ou rouge est un légume anti-carcinogène. Sa consommation régulière optimalise votre capital-santé et vos chances de ne pas contracter de cancer, notamment du côlon, de l'estomac, de l'œsophage ou encore du poumon. Pour le digérer, il suffirait de le blanchir deux fois en changeant l'eau. De ce fait, les éléments soufrés contenus dans ce légume responsables de sa mauvaise digestion sont éliminés. Vous pouvez aussi, on l'a déjà dit, ajouter quelques graines de cumin à la cuisson. Une fois cette problématique posée, ce schéma directeur vous donnera l'opportunité de fédérer tous les gens en termes de gastronomie du chou.

Vous avez vu comme la Cocotte s'exprime aujourd'hui ? Paradigme, problématique, schéma directeur, fédérer.... Ça en jette ! Ça fait des semaines qu'elle rêve d'utiliser le mot Paradigme, ça fait pas pipi loin mais qu'est-ce que ça sonne !

Allez, allez, comme Muriel Barbéry dirait : « Ça se passe dans ma tête et de commentaire ! »

 

Il vous faut :

1 petit chou vert

3 gousses d'ail

une petite poignée de gros raisins secs

des piments rouges (facultatifs)

sel et poivre

1 cuillère à café de curry en poudre

quelques graines de cumin

1 filet d'huile d'olive

 

Détachez toutes les feuilles de chou et enlevez la partie blanche du milieu.

Faites bouillir une marmite d'eau, lavez vos feuilles et détaillez-les en lanières plus ou moins fines.

Quand l'eau bout, plongez les lanières de chou et faites bouillir 1 ou 2 minutes. Recommencez cette opération en changeant l'eau.

Puis dans un fait-tout, faites chauffer un filet d'huile d'olive, ciselez l'ail. Ajoutez l'ail puis le chou, les petites rondelles de piments, le curry, les raisins, sel, poivre et terminez par 10 graines de cumin. Mélangez bien. Ajoutez un peu d'eau, couvrez et faites cuire pendant 1 bonne vingtaine de minutes.

Pendant ce temps, préparez du riz jasmin. Son odeur délicieusement parfumée chassera peut-être celle du chou.

Au moment de servir, mélangez à parts égales riz et chou, chou et riz !