vendredi, 26 février 2010

Lieu jaune sur canapé

 P1150963b.jpg

Il vous faut :

300 gr de dos de lieu jaune très frais

1 citron non-traité

un filet d'huile d'olive

un peu de sel de Guérande

un tour de poivre du moulin

quelques feuilles de mâche pour faire joli

un paquet de bons crackers

 

Top chrono !

31 secondes pour détailler le lieu jaune en fines tranches. 2 mm d'épaisseur, ce sera parfait !

23 secondes pour presser le citron, ajouter l'huile d'olive (excellente dans le régime crétois !) le sel et le poivre, mélanger et verser sur le lieu jaune.

10 secondes pour ouvrir ces p.... de paquets de crackers et pour les séparer en deux.

5 secondes pour passer vos feuilles de mâche sous l'eau, c'est facultatif !

Il vous restera 15 secondes pour superposer 1 cracker, 1 feuille de mâche, 1 tranche de lieu, 1 cracker, 1 feuille de mâche, 1 tranche de lieu en finissant par 1 cracker !

1 minute 24 secondes ! Et en plus, c'est beau !

Vous vous offrez même un peu de beauté en ce bas monde ! Ahhh, que ça fait du bien...

mercredi, 24 février 2010

Garlic sunchokes

P1150821b.jpgLa Cocotte a anglicisé ce plat juste pour noyer le poisson, juste pour vous donner envie de lire la recette et de passer outre vos préjugés à propos du légume utilisé ici.

Sunchoke se traduit par topinambour. Oui, vous avez bien lu. Topinambour ! On entend d'ici les plus vieux d'entre vous dire que non, jamais, ils ne cuisineront cet ingrédient !

Et on peut les comprendre !

Lors de la signature de l'armistice en juin 1940, l'état nazi impose à l'état français de pourvoir à l'entretien des troupes d'occupation. Imaginons qu'un employé de bureau teuton particulièrement difficile décida de réquisitionner la pomme de terre, légume qui se plie à toutes sortes de recettes, et laissa aux Français les légumes qu'il n'aimait pas, topinambours, rutabagas,...

Pendant quatre ans, nos aïeuls se virent obligés de manger ce que l'armée allemande condescendait à leur céder. Et comme ils n'avaient rien pour accommoder ce malheureux tubercule, ils le mangeaient simplement bouilli. Une semaine de ce régime et le plus sensé d'entre nous devient fou, non ?

Depuis quelques années, panais, potimarrons, choux-rave, rutabagas et autres topinambours réapparaissent sur les étals. Les grands cuisiniers, les revues gastronomiques, les journaux mettent beaucoup d'ardeur dans la défense de ces ovnis naturels aux formes et aux noms saugrenus. Existerait-il un lobby des vieux légumes ?

Le topinambour mérite, à nouveau, sa place dans nos jardins. Non seulement sa fleur ressemblant au tournesol est magnifique mais son goût, proche de l'artichaut, est très fin. Il faut l'accommoder tout simplement. Pas de chichis, pas de tralalas !

La Cocotte vous offre une petite recette, des topinambours en petits morceaux, histoire de goûter...

Pour le service, prévoyez un petit récipient pour recracher ! Et oui, on ne sait jamais ! Certaines idées ont la vie dure !

Mais vous verrez, votre petit récipient restera vide. Promis, juré !

Dans de prochaines recettes, vous apprendrez tout ce qu'il reste à connaître de ce tubercule jadis honni.

 

Il vous faut :

3 ou 4 topinambours

2 citrons

1 demi-bouquet de persil plat

2 gousses d'ail

2 cuillères à soupe d'huile d'olive

sel et poivre

 

P1150807b.jpgOn n'est pas obligé d'éplucher les topinambours. Mais si vous le faites, trempez-les aussitôt dans de l'eau citronnée (avec le jus du premier citron) car ils s'oxydent rapidement. Une fois épluchés, détaillez-les en petites tranchettes de 6 à 7 mm d'épaisseur. Faites-les bouillir trois fois, en changeant l'eau à chaque fois et surveillez la cuisson en les piquant de la pointe d'un couteau. Les tranchettes doivent rester fermes, juste ce qu'il faut. 20 minutes en tout devraient suffire.

Pendant la cuisson, préparez la sauce qui les accompagnera. Nettoyez le persil plat, pelez les gousses d'ail. Mixez tous les ingrédients en ajoutant l'huile, le jus du 2nd citron, le sel et le poivre.

Passez sous l'eau froide vos topinambours, égouttez-les bien et versez par dessus la sauce aux accents méridionaux. Servez en entrée ou avec des piques à l'apéro.

lundi, 22 février 2010

Carrot cookies

carrot cookies.jpgLeçon de français et d'histoire : Apéritif, du latin, aperire, ouvrir.

L'apéritif a pour vocation d'ouvrir l'appétit des gens. Les Romains, déjà, savouraient des vins au miel pour entamer leur repas. Au Moyen-âge, l'apéritif était une boisson préventive qui stimulait l'estomac. Les gens buvaient alors de l'hypocras, vin au fort goût de miel et de sucre.

Depuis la seconde partie du XXe siècle, désormais toutes les couches de la population se prêtent au jeu de l'apéro avant le repas, zappant allégrement l'aspect médicinal des breuvages.

La Cocotte ne vous propose pas de boisson mais un petit biscuit au cœur moelleux à faire et à offrir pour ce moment privilégié, qui vous ouvrira l'appétit et vous donnera envie de manger tout le plat. Promis, juré !

Leçon de français, suite :

L'antonyme d'apéritif est digestif, c'est la même chose mais pour la fin du repas.

La Cocotte ne vous propose toujours pas de boisson mais un petit biscuit au même cœur que ci-dessus, à faire et à offrir. Enfin...surtout à offrir ! Car, comme vous vous serez déjà goinfrés des premiers biscuits salés, vous n'aurez plus de place pour ceux-là.


Pour 25 biscuits salés et 25 biscuits sucrés, il vous faut :

la base pour les deux sortes de biscuits :

2 belles carottes

150 gr de farine

1 oeuf

100 gr de beurre


Pour le salé :

100 gr de fromage râpé type vieux Gouda

1 cuillère de cumin en poudre


Pour le sucré :

50 gr de sucre roux ou 2 cuillères de miel

1 cuillère de graines de pavot

1 cuillère de graines de sésame blanc

quelques raisins secs trempés dans de l'eau chaude avec un peu de cannelle

 

P1150725b.jpgPréparez votre base. Faites fondre le beurre doucement. Râpez les carottes, mélangez-les au beurre, à l'oeuf et la farine.

1. Partagez en deux cette base. dans la première partie, ajoutez le gouda râpé lui aussi et le cumin, un peu de sel et de poivre. Formezun gros rouleau,de 5/6 cm de diamètre et emballez-le dans du film plastique et déposez-le au réfrigérateur.

2. Pour l'autre partie, égouttez les raisins secs, ajoutez-les à la base, puis le sucre ou le miel, les graines de sésame et de pavot et mélangez bien. Faites un rouleau avec la pâte et emballez-le dans du film plastique. Déposez-le au réfrigérateur.

Au bout d'une heure, sortez les rouleaux et détaillez-les en tranches de 5 mm d'épaisseur.

Déposez tous ces petits biscuits sur une plaque à patisserie en silicone ou recouverte de papier sulfurisé et faites cuire à four chaud pendant 10 à 12 minutes. Sortez du four et laissez refroidir sur une grille.

Bon début et bonne fin de repas.

mardi, 16 février 2010

La Cocotte se la joue cool !

poulette.jpg

Pendant toute cette semaine, la Cocotte se repose.

Elle reviendra le lundi 22 février,

En pleine forme et rien que pour vous !

Bonnes vacances à tous.

dimanche, 14 février 2010

Mon amour, mon cœur !

 

P1150744.JPGLe chéri de la Cocotte est bien triste en ce moment. Pour de fâcheux désordres entériques, il doit suivre un régime strict, condamnant fruits, légumes, produits laitiers... Un régime qui l'autorise à ne manger que des pâtes, du riz ou des pommes de terre... seulement quand elles sont bouillies.

Mais dans le décor triste de son assiette, quand il y a des pâtes, il est heureux. Car le chéri de la Cocotte aime les pâtes.

Il n'est pas donc pas trop difficile pour sa chérie de Cocotte de lui faire plaisir. Un plat de pâtes, un peu de parmesan et hop, voilà un sourire qui point sur la bouille amaigrie du pauvre coco !

En ce jour de Saint-Valentin, il va donc falloir trouver une idée pour améliorer l'ordinaire du chéri, lui montrer qu'elle l'aime.

Alors que faire donc en ce jour ?

Ben des pâtes ! Mais on va les faire à deux, en amoureux. On va se jouer la scène de Belle et le clochard dans le resto italien. Seulement y'aura pas de sauce, le régime le proscrit.

A la Cocotte le soin de faire la pâte à pâtes et au Coco, celui d'utiliser la machine.

Mais cette fois-ci, on change quelque peu la préparation.

Si vous suivez ce blog, vous connaissez déjà la recette des pâtes-maison.

 

Il vous faut :

200 gr de farine

2 œufs

du colorant rouge ou du concentré de tomates

du sel

3 gouttes d'huile pour la cuisson

du parmesan pour servir

 

Pour la recette d'aujourd'hui, vous préparez votre pâte comme la cocotte vous l'a expliqué (cliquez ici). Mais avant d'utiliser votre machine à pâtes flambant neuf, vous prélevez un peu de votre pâte. Sur ce petit peu, vous ajoutez du colorant rouge et vous mélangez jusqu'à obtenir une belle boule d'un rouge uniforme. Si votre chéri à vous n'a pas de régime à suivre, remplacez le colorant par du concentré de tomates. Dans ce cas, vous serez très certainement obligée d'ajouter de la farine.

Cette boule, vous allez l'aplatir et avec un emporte-pièce en forme de cœur, vous allez découper plein de petits cœurs rouges que vous ferez cuire à part.

Faites des tagliatelle avec le reste de la pâte. Faites-les cuire.

Au moment de servir, formez des petits nids avec les tagliatelle et déposez vos cœurs tout autour.

Pour faire genre, versez quelques gouttes d'huile à l'arôme de truffe et ce sera grandiose.

Vous pouvez également préparer une sauce tomate à tomber ou à retomber amoureux.

Voici de jolis nids d'amour, un plat bien cucul-gnangnan pour la Saint-Valentin, pour montrer à votre coco que vous l'aimez.

Si vous avez de la chance, votre coco vous emmènera peut-être au resto. Laissez donc en plan votre pâte à pâtes, les cœurs, les nids, l'huile et tout et tout, et courez vite profiter de ce moment !

Joyeuse Saint-Valentin à tous les amoureux qui liront ce petit billet.

 

vendredi, 12 février 2010

Première fois du pâté de foie

P1150631.JPGAujourd'hui la Cocotte fait sa Jeanne Mas et vous raconte sa toute première fois, toot toot première fois, ah, aaahhh !

Oh ! N'allez surtout pas imaginer quelque chose d'intime ! Non, surtout pas ! La Cocotte n'est pas prête à partager certaines choses. Non, aujourd'hui, elle vous raconte sa première fois avec le pâté de foie.

Il aura donc fallu attendre que la cocotte ait 28 ans bien sonnés pour qu'elle ait sa première expérience en la matière.

Certes elle pourrait vous raconter plein d'autres premières fois mais sont-elles aussi intéressantes ?

Attachons-nous à ne narrer que les expériences gastronomiques. Elle pourrait évoquer, comme ça, à l'arrache, la première fois qu'elle a goûté du foie de morue, c'était un mardi en novembre. C'est toujours un mardi ! Mais bon, culinairement parlant, étaler du foie de morue, fût-il excellent, sur un toast de pain grillé, ça n'a rien d'exceptionnel.

Elle pourrait également parler de la fois où elle a mangé de l'andouille de Cambrai chez la grand-mère de son chéri. Lui, gentil, amoureux, partageur « On reprend un morceau, tous les deux ? Mange la moitié et donne-moi l'autre, mon amour » Elle « Oui, bien sûr, Bonhomme ! » Trois minutes après, lui « Et bien, on dirait que t'as aimé, t'as tout mangé, tu ne m'as rien laissé ! » Elle, rouge de honte « Oups, pardon Bonhomme ! » La Cocotte se souvient de la fois où elle a failli découvrir le goût du caviar. Elle et son bonhomme, jeunes, fringants et gastronomes, s'achètent un petit pot de cet or noir. Ils rangent la petite boîte (qui leur coûte un bras) dans le frigo, en attendant une occasion spéciale pour la déguster.

A cette même époque, un pique-assiette squattait mollement l'appart' des deux jeunes fringants. Eux partis en weekend, le squatteur alla piquer le pot de caviar, prétextant qu'il allait être périmé !!!

Ah, le s.... ! Le bras qui restait leur en est tombé !

Point de caviar pour la Cocotte et son bonhomme. Mais depuis, ils se sont rattrapés et ont découvert de concert ces petites boules salées qui roulent et qui éclatent en bouche. Ah, le caviar !

Or donc, le caviar, oui ! Mais le pâté de foie, pourquoi ?

Ben, parce que c'est toujours sympa de trouver une jolie terrine, de préparer ce truc qui n'a rien de sorcier, puis d'inviter des copains, d'ouvrir une bonne petite bouteille de vin rouge et d'apporter cette terrine avec un ou deux couteaux, du pain frais, un pot de moutarde, des cornichons maison, avec cet air triomphal qui dit « C'est moi qui l'ai fait ! »

Voulez-vous vivre cette expérience ? Alors faites comme la Cocotte.

 

Il vous faut :

500 gr de foie de porc

1 kg de poitrine de porc

1 morceau de couenne que vous offre votre boucher préféré

ou un sachet de gelée à préparer

des bandes de barde

2 œufs

1 cuillère à café de quatre-épices

1 petit verre d'alcool fort, style armagnac, vodka, grappa....

20 gr de sel

du poivre

1 ou 2 feuilles de laurier

 

P1150299.JPGVous pouvez diviser les quantités par deux. Ici ce sont les proportions pour deux terrines moyennes.

A l'aide de votre robot, Robert ou Ken peu importe, passez la viande (foie et poitrine) au hachoir. Repassez-la une seconde fois, c'est mieux. Mélangez les viandes en y ajoutant la farine, les œufs battus, le quatre-épices, le petit verre d'alcool, le sel et le poivre.

Tapissez le fond des terrines de bandes de barde. Gardez-en pour le dessus également.

Versez le mélange viandes/épices/et tout et tout dans les terrines et recouvrez de barde en faisant des jolis croisillons comme chez le boucher. Terminez par une feuille de laurier.

Fermez vos terrines avec leur couvercle et lutez-les. Pour cela, mélangez de l'eau et de la farine pour une pâte compacte dont vous ferez des boudins pour sceller le couvercle des terrines.

Dans un grand plat rempli d'eau, déposez les terrines et faites-les cuire à four chaud (180°c) pendant un peu moins de deux heures.

A la sortie du four, cassez la pâte farine-eau, enlevez le jus que le pâté a produit et laissez refroidir.

Pendant que les terrines cuisent, déposez votre couenne dans une grande casserole, recouvrez-la d'eau, ajoutez quelques branchettes de thym, un oignon piqué d'un clou de girofle, du sel et du poivre... Faites bouillir pendant une bonne heure. Filtrez et réservez le jus pour en couvrir les terrines une fois qu'elles auront refroidi . Ça va vous faire une gelée d'enfer... et naturelle en plus !

Il ne vous reste plus qu'à inviter des copains et faire comme indiqué ci-dessus en prenant, vous aussi, l'air le plus triomphal possible.

Vous pourrez conserver vos terrines une semaine au frigo.

Vous me raconterez votre tout premier pâté de foie, toot toot premier pâté de foie, ah, aaahhhh ?

mardi, 09 février 2010

Tiramisu à la Manzana Verde

 

P1150622.JPGPomme, pomme, pomme, pomme

La cinquième de Beethoven introduit une nouvelle expérimentation de la Cocotte. De la pomme avec un peu de pomme pour terminer un repas à base de pomme et encore de pomme.

La Cocotte espère deux choses : Que vous aimiez les pommes et le tiramisu !

Elle voulait faire un petit cours sur les biscuits à la cuillère qui servent de base au célèbre dessert italien. Mais elle n'a rien trouvé ou presque sur le concept.

La seule chose qu'elle peut vous dire est qu'un biscuit est cuit deux fois, comme son nom l'indique.

Après avoir dit ça, elle pourrait s'amuser à inventer une belle histoire, comme elle l'a fait pour la machine à pâte. Mais elle n'a pas envie que ses délires culinaires se retrouvent un jour sur Wikipédia.

Alors elle va juste vous offrir un dessert de plus. Brut de décoffrage ! Après le phyllo Sophie et les mangues gratinées et avant le pâté de foie, voici le tiramisu alla mela. Adam et Eve sur le mont Palatin, Newton sur le Quirinal, Guillaume Tell sur le Capitolin... après une petite étape en Espagne. J'arrête là ! Vous avez compris, hein ?

Un tiramisu aux pommes...

Ciao le café, exit le Marsala ! Buongiorno la compote et la manzana verde !

 

Il vous faut :

Un paquet de biscuits à la cuillère ou boudoirs

3 oeufs

un pot de mascarpone

100 gr de sucre en poudre

de la compote de pommes fraîche ou en pot

30 cl de Manzana Verde

des raisins secs

 

P1150691.JPGFaites tremper une poignée de raisins dans un peu de Manzana Verde.

Cet alcool léger vient d'Espagne, du pays basque pour être précis, et a un goût de pomme verte très prononcé.

Ensuite séparez les jaunes et les blancs des oeufs. Dans un saladier, ajoutez aux jaunes d'oeuf le sucre. Fouettez ces deux ingrédients jusqu'à ce que le mélange blanchisse.

Montez les blancs en neige. Ajoutez au mélange jaunes d'oeuf/sucre le mascarpone puis les blancs en neige. Mélangez délicatement.

Trempez rapidement vos biscuits dans la Manzana Verde et déposez-les dans un grand plat. Quand vous avez recouvert toute la surface du plat, versez par dessus la compote. Lissez-la et versez un peu du mélange oeufs/sucre/mascarpone.

Recommencez une nouvelle couche de biscuits. Puis terminez par le mélange oeufs/sucre/mascarpone. Lissez bien encore une fois et mettez au réfrigérateur pendant au moins 4 heures. Il faut que le mélange ait bien pris.

Egouttez les raisins.

Servez des portions généreuses du dessert et ajoutez quelques raisins par dessus.

vendredi, 05 février 2010

Mangues gratinées

P1150494.JPGEspèce d'anacardiacée ! Non, ce n'est pas une insulte. La Cocotte n'oserait pas. C'est juste la famille dont est originaire la mangue, fruit du manguier. Elle vient du Pakistan et de Birmanie. Elle a beaucoup voyagé la Malaisie, les Indes, la Chine, l'Afrique puis l'Amérique du sud, au Brésil grâce aux Portugais, avant d'arriver en Europe.

Tâtez-la pour savoir si elle est bonne à dévorer. Si votre pouce s'enfonce légèrement, vous pouvez y aller.

Epluchez-la, ne mangez pas la peau, vous le regretteriez ! Retirez le gros noyau en forme de grosse amande en fendant le fruit en deux. Et c'est parti pour des moments de bonheur intense !

Ce fruit, c'est du velours au goût sucré et fleuri.

En jus de fruits, en confiture, dans les cocktails, les chutneys des Indiens, en lassi, dans les plats salés de volaille, … elle vous laissera une affollante impression de douceur. Dévorez-la, ouverte en deux, tout simplement en croquant dedans. Ahhhhhhhhhh !

C'est un fruit qu'on trouve quasiment toute l'année sur les marchés. Pour ce weekend, la Cocotte et sa benjamine vous offrent, une fois de plus, une recette d'une simplicité déconcertante, un gratin de mangue.

 

Il vous faut :

2 mangues mûres

1 gousse de vanille

2 grosses cuillères de crème fraîche

1 oeuf

un peu de chapelure

un peu de sucre en poudre

 

Epluchez la mangue, coupez-la en deux pour enlever le noyau. Puis coupez les deux parties en longs quartiers fins.

Dans un petit plat à gratin, déposez les quartiers.

Préchauffez votre four à 200°c.

Dans un bol, mélangez la ctrème fraîche, la vanille râclée de la gousse et l'oeuf.

Versez ce mélange sur les mangues.

Saupoudrez de chapelure et de sucre et passez au four une petite dizaine de minutes.

 

Les dents ne servent à rien, il suffit de laisser fondre. Un bonheur !

mercredi, 03 février 2010

Phyllo Sophie au miel

 

P1150411-1.jpgTous les lundis, avec ses amis, la Cocotte perturbe l'audition d'une jolie dame à la voix cristalline.

Avec peu ou prou de complexes, gaiement, naïvement, ils abîment Mozart, Bach, Haendel.

Sophie, stoïque ou presque, terrée derrière le piano, endure semaine après semaine les vocalises de ces amateurs non éclairés.

Semaine après semaine, elle se casse la voix à tenter de faire chanter cette psallette le moins faux possible.

Alors pour réparer cette voix qui est son outil, son instrument, sa vie, la Cocotte lui offre une petite cuillère de miel, enrobée de pâte phyllo, une petite cantate à déguster du bout des doigts.

 

La pâte phyllo ou filo, vous connaissez ? Phyllo, ça signifie feuille en grec.

Ce sont des feuilles très fines, ressemblant aux feuilles de brick mais les feuilles en phyllo sont plus malléables. On en trouve facilement dans tous les magasins.

Avec ces feuilles très douces au toucher, on prépare les baklavas, dessert à base de pistaches et d'amandes, les böreks, feuilletés aux légumes, au fromage ou à la viande, en Turquie, Bosnie, Croatie, Albanie... En Autriche, elles servent à préparer les Strudel. Ach, les Strudel...

Pour notre recette d'aujourd'hui, l'utilisation est enfantine. Il suffit de superposer des feuilles légèrement beurrées, de pré-découper des triangles et de les passer au four. Elles vont gonfler, dorer, se gondoler.

 

Pour faire une vingtaine de triangles, il vous faut :

un paquet de pâte phyllo, environ 10 feuilles

200 gr de fromage blanc

1 poignée de raisins secs

3 cuillères de miel

1 poignée de noisettes ou des noix décortiquées

100 gr d'amandes en poudre

1 poignée de feuilles de menthe ciselée

50 gr de sucre

1 peu de cannelle

30 gr de beurre fondu

 

P1150243-1.jpgPréchauffez votre four à 170/180°c.

Faites tremper pendant quelques minutes les raisins secs dans de l'eau chaude additionnée d'une cuillère de cannelle en poudre.

Mélangez le fromage blanc, 1 cuillère de miel, les noisettes ou les noix grossièrement cassées, les amandes en poudre, la menthe et le sucre.

Égouttez les raisins et ajoutez-les au mélange.

Etalez une feuille de papier cuisson sur la plaque.

Déposez une première feuille de phyllo, beurrez-la légèrement à l'aide d'un pinceau puis posez-en une autre par dessus et recommencez la même opération 4 fois. A la cinquième feuille, étalez le mélange à base de fromage blanc.

Et recommencez à superposer cinq autres feuilles, badigeonnées de beurre.

Pré-découpez en grands carrés égaux toute la surface de la plaque puis découpez-les en triangles.

Ce sera très facile de les sortir du plat, une fois qu'ils auront cuit.

Passez au four pendant 15 à 20 minutes.

Délayez deux grosses cuillères de miel dans un tout petit peu d'eau.

A la sortie du four, versez ce liquide épais sur les triangles. Dégustez ces triangles chauds ou froids.

lundi, 01 février 2010

Boules de dals à la coriandre

P1150222-1.jpgUne petite leçon de diététique en 10 points, ça vous dit ?

  1. Des légumes verts crus et cuits aux 2 repas principaux

  2. Des féculents à tous les repas

  3. 100 à 120 gr de viande, volaille, poisson, fruits de mer, une seule fois par jour

  4. Alternez protéines animales et protéines végétales au cours de la semaine

  5. Une part de fromage et un produit laitier par jour, pas plus !

  6. 1 à 2 fruits crus par jour

  7. Sélectionnez et limitez les corps gras d'ajout

  8. Cuisinez sans matière grasse

  9. Limitez les produits sucrés

  10. Buvez 1, 5 l d'eau par jour

Voici 10 conseils que vous pourrez retrouver dans un petit livre qui vient de sortir et qui s'intitule :

« Bien manger, c'est facile et c'est pas triste ! » De Brigitte Mercier-Fichaux

Une fois que vous avez passé la mise en page, triste pour le coup, vous découvrirez plein de conseils et d'astuces pour rendre vos repas équilibrés, gais, pas chers, même avec des produits bio !

Le truc, c'est d'avoir un maximum d'imagination et de goûter à tout pour éviter de s'ennuyer. Brigitte, la diététicienne, conseille d'allier à chaque fois un légume et une légumineuse.

La Cocotte vous propose donc d'en faire de même dans une sorte de falafel façon Mumbai.

Les Indiens consomment peu de viande mais beaucoup de légumineuses dont les dahls.

Les dals, dhals, dahls ou encore daals sont du même type que les lentilles. Vous les trouvez dans beaucoup de couleurs, jaune, orange, verte, noire, etc... Les dals désignent également tous les plats à base de légumineuses. Dans toutes les épiceries exotiques, vous en trouverez une grande variété.

Pour notre recette, on utilise des chana dals, injustement appelés pois chiche. Ces lentilles sont jaunes et ressemblent à des pois cassés. Elles nécessitent une nuit de trempage et se cuisent d'ailleurs comme ses cousins, les pois cassés.

 

bien manger, c'est facile et c'est pas triste !.jpgPour 40 à 50 boules, il vous faut :

500 gr de dals sèches

1 cuillère à café de bicarbonate de soude

2 oignons

3 grosses cuillères de farine

1 cuillère à café de coriandre, de cumin, de curry et de paprika

1 bouquet de coriandre fraîche

un peu d'huile de tournesol

 

Faites donc tremper les dals toute la nuit. Dans une grande casserole, recouvrez d'eau les dals, ajoutez du sel et une cuillère de bicarbonate de soude et commencez la cuisson. Attention, il faut enlever l'écume régulièrement ! Restez donc près de la cuisinière.

Au bout d'une trentaine de minutes, quand l'eau a quasiment disparu, les dals devraient être cuits. Avec une cuillère en bois, mélangez-les pour les réduire en purée.

Ciselez les oignons et ajoutez-les à la purée, continuez avec la farine et les épices. Terminez par la coriandre en feuilles mais gardez-en un peu pour une petite sauce à servir en accompagnement.

Mélangez très énergiquement. Laissez refroidir. Quand c'est froid, formez des boulettes de la taille d'une noix.

Déposez-les sur une poêle dans laquelle vous avez fait chauffer un peu d'huile. Faites cuire de tous les côtés. Vous pouvez enlever l'huile et respecter le point 8.

Vous pouvez les consommer chaudes ou froides trempées dans une sauce à base de yaourt, de coriandre, de menthe et d'un peu de sel et poivre ou essayez aussi un chutney !

A la place des boulettes, vous pouvez également les transformer en galettes, plus grosses, plus nourrissantes en accompagnement d'un curry de viande ou de poisson.