vendredi, 31 juillet 2009

Deux tartes !

 

P1090820-1.jpgVous qui êtes nulle ou nul en cuisine, vous qui n'avez pas le temps, vous qui bossez jusqu'à pas d'heure, vous qui n'avez pas le bon matériel pour cuisiner, vous qui trouvez toujours toutes les bonnes excuses pour ne rien faire, la Cocotte vous offre deux recettes de tartes. Si vous ne les faites pas, je ne vous chercherai aucune excuse et je vous en ficherai deux ailleurs que dans le four !

Il ne vous faut rien ou presque, un rouleau de pâte feuilletée pur beurre, du sucre et de la crème liquide, 1 pomme et un reste de pot de crème de spéculoos à tartiner. Le dernier ingrédient est facultatif. Mais comme c'est un truc de chez nous, du Nord, comme c'est à tomber, comme c'est toujours bon de se plaisir, on l'utilise et puis c'est tout.

La Cocotte précise pâte feuilletée pur beurre en rouleau. Ça ne vaut vraiment pas le coup de la faire soi-même, c'est long, fastidieux pour un résultat pas assuré.

Même Jean-Pierre Coffe le dit ! Vous me direz, tout ce qui Coffe n'est pas bon à écouter, notamment ses dernières pubs pour une chaîne de magasins... Mais là, on écoute et on achète de la pâte feuilletée pur beurre. C'est le seul effort auquel il faut consentir. C'est un peu plus cher mais vraiment meilleur.

 

Ça vous dit ?

 

2 rouleaux de pâte feuilletée pur beurre

50 gr de sucre roux

quelques sucres candi (pour le fun)

1 briquette de crème liquide

1 pomme

50 gr de crème de spéculoos à tartiner

 

P1090825-2.jpgPréchauffez votre four à 170°c/180°c.

Lavez votre pomme, enlevez le centre avec un vide-pomme.

Découpez votre pomme en rondelles très fines. Si vous avez une mandoline, c'est le moment de la sortir pour frimer et couper fin et régulier?

Déroulez le premier rouleau sur une plaque à pâtisserie sans enlever le papier-cuisson. Si vous avez un reste de crème de spéculoos à tartiner, mélangez-le à de la crème liquide et étalez cette préparation sur la pâte feuilletée puis déposez vos rondelles de pommes sur la pâte de façon harmonieuse. Saupoudrez d'un peu de sucre roux et de crème liquide.

 

Déroulez le deuxième rouleau de pâte sur une plaque à pâtisserie en gardant toujours le papier-cuisson, saupoudrez de sucre roux et versez de la crème liquide par dessus. Finissez en ajoutant quelques morceaux de sucre candi, de-ci, de-là, pour faire beau, pour faire comme si on mangeait des pierres précieuses.

Mettez ces deux plaques au four et faites cuire pendant 10 à 12 minutes.

C'est la version de la tarte au sucre de la Cocotte.

Alors, heureux ?

 

mercredi, 29 juillet 2009

Bettes au gratin

 

P1090803-nb.jpg

 

Il vous faut :

1 botte de bettes

Un peu de vinaigre ou de jus de citron

6 filets d'anchois

2 oignons nouveaux

de l'huile d'olive

sel poivre

farine

1 branchette de thym

du parmesan râpé

 

Séparez les tiges des feuilles. Coupez les tiges en tronçons de 7 ou 8 cm, enlevez les fils comme pour la rhubarbe. Faites bouillir les tronçons dans de l'eau bouillante additionnée de vinaigre ou de jus de citron pendant une vingtaine de minutes.

Pendant ce temps, découpez les feuilles en lanières, ciselez les deux oignons. Faites chauffer deux cuillères d'huile d'olive dans une sauteuse pour y faire blondir les oignons. Ajoutez les filets d'anchois dessalés, le thym puis au bout de 5 minutes les lanières de bettes . Donnez un p'tit coup de cuillère et couvrez. Laissez cuire pendant 5 minutes. Au bout de ce temps, ajoutez deux cuillères à soupe de farine, mélangez bien puis versez 3 ou 4 louches du bouillon des tiges dans la sauteuse. Salez et poivrez selon votre goût. C'est comme si vous faisiez un roux mais il y a les bettes en plus. Laissez cuire encore quelques instants.

Préchauffez votre four à 180°c.

Déposez dans le fond d'un plat une couche de tronçons égouttés puis une couche de sauce feuilles-farine-bouillon. Recommencez une fois encore et terminez par du parmesan.

Passez au four un bon quart d'heure. Servez ce plat avec du riz et une petite viande blanche.

C'est vraiment pas bête comme idée, hein ?

Une autre idée, vous n'utilisez pas les tiges, vous ne prenez que les feuilles, vous vous arrêtez à l'étape avant le roux et vous faites une omelette en mélangeant feuilles et oeufs.

Une question ? Laissez donc un commentaire à la Cocotte, elle vous répondra vite.

samedi, 25 juillet 2009

Des Yorkshire puddings

 

Yorkshire pudding-la Cocotte.jpgIl ne faut jamais réprimer une envie de Yorkshire pudding ! Jamais !

Ceux qui connaissent comprendront et vont avoir aussi envie d'en faire. Ceux qui ne connaissent pas encore, vous allez me faire le plaisir de tout laisser, séance tenante, et de vous mettre à la confection de ces petits bonheurs gonflés.

Les Yorkshire pudings, comme leur nom l'indique, viennent de là-bas, d'outre-Manche ! Ils prennent place à côté du traditionnel rosbif du dimanche avec la « mint sauce », ils accompagnent les légumes et peuvent même les remplacer.

Dans une bible de la cuisine anglaise, « Food in England », il est écrit qu'il n'y a bien que dans le Yorkshire ou le Lancashire, qu'on les cuisine correctement et ce, grâce aux feux à charbon du Black Country et la façon qu'ils ont de faire rôtir la viande au-dessus du pudding...

Habituellement on fait cuire ces merveilles dans le jus de cuisson du rôti. Mais vous pouvez les faire quand ça vous chante. Il vous faut des petits moules en silicone, façon muffins ou un plat rond en silicone également, à bords hauts, façon moule à manqué.

La cocotte en a déjà parlé alors elle ne ré-expliquera plus.

En plus, quand on fait ces puddings, ça fait dîner-spectacle dans la cuisine. Je vous conseille d'appeler vos enfants, votre amoureux ou votre amoureuse, les copains, les copines, les voisins et les voisines et de vous installer tous devant le four, dans le calme et la bonne humeur. Vous allez voir, c'est magique ! Au début il ne se passe rien. Mais au bout de 7 ou 8 minutes, le show commence et on est parti pour 12 minutes de joie intense. Ça gonfle, ça gonfle, ça n'arrête pas de gonfler. Tous les gens dans la cuisine regardent, hilares et ébahis, ces petites toques de cuisinier prendre forme de façon difforme. A la sortie du four, faites vite car tous les spectateurs vont se jeter littéralement sur les puddings et il se peut que vous passiez à côté. Faites très attention !

J'en connais qui tueraient pour un Yorkshire pudding.

 

Ça vous dit ?

Yorkshire pudding2-La Cocotte.jpgIl vous faut pour 10 Yorkshire puddings

3 œufs

300 ml de lait

120 gr de farine

1 pincée de sel

de l'huile de tournesol

des petits moules à muffin ou un moule à manqué

 

Dans un grand bol, fouettez les 3 œufs et le lait. Incorporez doucement la farine et le sel et fouettez, fouettez ! Ne laissez aucun grumeau.

Laissez reposer pendant 30 à 40 minutes. Au bout des 30 premières minutes, versez dans vos moules une cuillère à soupe d'huile, mettez vos moules sur une plaque de four et déposez-la dans le four. Préchauffez-le pendant les 10 minutes restantes à 200°c.

Ensuite sortez la plaque du four à l'aide d'une manique et emplissez chaque moule de la préparation. Répartissez de façon équitable. Remettez au four aussitôt et fermez-le. Il ne faut pas traîner.

Enfin asseyez-vous devant le four et attendez ! Vous ne serez pas déçus du spectacle, vraiment !

Sortez-les au bout de 20 minutes quand ils sont dorés. Démoulez-les et dégustez-les tout de suite.

 

Petit conseil : C'est une merveille avec les viandes en sauce.

Mais sucré, c'est pas mal également, même si les Anglais vous diront que c'est une hérésie. Faites comme si vous ne comprenez pas ce qu'ils vous disent. What the hell !!!

jeudi, 23 juillet 2009

Des feuilles de vigne farcies

 

collage.jpgOn est toujours en vacances. On quitte Belgrade la Serbe, on passe par Skopje la Macédonienne, on continue vers le sud, on passe Athènes la Grecque, on descend encore et on arrive en Crète. En ce moment, des amis de la Cocotte sillonnent cette île en buvant des rakis. Les petits veinards !

Pour partager à distance leurs vacances, la Cocotte, elle, est descendue dans son jardin. Elle n'y a pas cueilli du romarin mais des feuilles de vigne et de la menthe. Elle va faire des dolmas.

Le nom change d'un pays à l'autre : Dolma en Grèce ou en Turquie, dolmeh en perse, tolma en arménien. En Bosnie, on dit sarma en roulant le « R »...

Si vous voulez tout savoir, en turc, Dolma signifie « remplir » et sarma signifie « emballer ».

Le plat proposé aujourd'hui a des variantes dans tout le bassin méditerranéen.

Le principe, c'est une feuille de vigne farcie de viande et de riz.

Ça vous dit ?

Les feuilles de vigne, vous en avez peut-être dans votre jardin. Coupez-leur la queue à ras et passez-les sous l'eau bouillante pour les nettoyer et les ramollir.

Sinon vous en trouverez en pots, dans toutes les bonnes épiceries orientales qui se respectent.

A Wazemmes, vous en trouverez sans problème.

C'est pas un beau slogan, ça ?

 

Il vous faut :

des feuilles de vigne (1 quarantaine)

200 gr de riz

300 gr de viande hachée, du bœuf ou du mouton

autant de feuilles de menthe que de feuilles de vigne

un peu de coulis de tomate

1 oignon

1 carotte

sel et poivre

 

P1090700_exposure.JPGSi vous pouvez en cueillir dans votre jardin, choisissez des feuilles pas trop « partagées en 3 ». Regardez mon joli collage : sur la première photo, prenez la feuille de gauche. Si vous prenez la feuille de droite, vous aurez du mal à la refermer, la farce va déborder.

Si vous les achetez en pots, passez-les à l'eau bouillante quelques secondes pour les ramollir.

Faites cuire le riz. Puis faites revenir la viande hachée dans un peu d'huile d'olive. Mélangez les deux, salez, poivrez. Si vous voulez, vous pouvez ajouter de l'ail.

Et c'est parti !

Vous allez procéder de la même façon que pour les « rouleaux d'été ». Au préalable, vous mettez une feuille de menthe au centre de la feuille de vigne. Vous déposez un petit tas de farce en bas de la feuille, au centre. Vous rabattez les deux côtés vers le centre et vous roulez vers le haut en serrant le plus possible.

Déposez toutes vos feuilles de vigne dans une sauteuse en les serrant bien pour ne pas qu'elles bougent. Recouvrez de quelques feuilles à plat. Mélangez le coulis de tomate à l'oignon ciselé, la carotte en petits morceaux, le sel et le poivre, versez cette préparation sur les feuilles, ajoutez un grand verre d'eau, couvrez d'une assiette pour faire poids sur les feuilles et faites cuire pendant 1 petite heure à feu doux.

Vous pourrez manger vos dolmas, vos sarmas, froides ou chaudes accompagnées de sauce au yaourt et d'un raki. Nous aussi, on y a droit ! Crotte ! Elles trouveront tout naturellement leur place dans un mezzé ! Elles seront même les reines de votre mezzé.

Et s'il vous reste de la farce, profitez-en pour faire des courgettes farcies. Il vous suffira d'évider les courgettes, de les farcir, de mettre un peu de coulis comme ci-dessus, un p'tit filet d'huile d'olive. Et hop au four, à 180°c pendant une quarantaine de minutes ! Veillez à ajouter un peu d'eau, il ne faut pas que cela soit trop sec.

Véronique, on dit merci qui ?

 

mardi, 21 juillet 2009

Sopska, salade serbe

 

LP1090626-1.jpges vacances, c'est fait pour voyager, non ? Après le Canada et ses pancakes, la Cocotte revient en Europe et vous emmène en Serbie. Pourquoi la Serbie ?

Parce qu'elle a gagné, au mois de mai, à Steenwerck, lors de la 6ème biennale de céramique, des places pour le festival des folklores du monde qui vient d'avoir lieu à Bray-Dunes.

La Cocotte y a donc emmené 2 de ses poussins voir une troupe de danseurs serbes et une autre venant de Colombie*.

Enfin...elle les a plutôt traînés. A 11 et 15 ans, jouer à la console et voir des danseurs en costume « de vieux » danser sur de la musique « de vieux », c'est pas vraiment le choix de Sophie !

Or donc, lundi 13 juillet, flanquée de ses deux traîne-savates acnéiques** et râleurs, la Cocotte est entrée sous le chapiteau du festival. Elle-même pensait voir un truc « cucu-gnangnan ». Et bien pas du tout ! Ils en sont ressortis 2 h 30 après, ravis, tout simplement.

Ils ont assisté à une explosion de couleurs et de musique fabuleuse où les danseurs donnaient parfois l'impression d'être sortis tout droit du Ministry of Silly walks des Monty Pythons.

Le groupe serbe, Abrasevic, a plus de 100 ans d'existence. Il est reconnu et primé dans le monde entier. Les tableaux présentés lundi étaient magnifiquement acrobatiques, poétiques et très rythmiques. Et la musique ! Le son plaintif des violons tziganes aurait arracher des larmes au plus vil des dictateurs et les airs festifs à la mode des fanfares balkaniques auraient fait danser n'importe quel cul-de-jatte.

Alors pour fêter ça, la Cocotte vous propose une petite recette contenant autant de couleurs que les costumes des danseurs. On va faire de la salade Sopska. Prononcez chopska.

Ça vous dit ?

Il vous faut

2 poivrons rouges marinés

4 tomates

2 petits concombres

1 oignon nouveau

un peu de piment ou de paprika fort

200 gr de féta

du persil haché finement

3 cuillères à soupe d'huile d'olive

du sel

 

Pour les poivrons, je vous suggère mon truc de fainéant. Vous allez chez Lidl ou Aldi et vous les achetez en pots, ils sont déjà pelés. Franchement, faut pas vous fatiguer à les faire griller, les laisser refroidir dans de l'alu ou un sachet-plastique. Chez Aldi, ça coûte 1 euro 50 et quelques... Alors pas d'hésitation.

Pour les concombres, si comme moi, vous les achetez sur le marché, lavez-les et découpez-les en cubes. Mettez-les dans un plat et faites-les dégorger avec 2 cuillères de gros sel pendant deux bonnes heures. On dit que les concombres vendus en grande surface n'ont plus besoin de dégorger.

Ensuite, vous découpez deux poivrons rouges en lanières, vous coupez les tomates en petits cubes, l'oignon en fines rondelles et la féta, vous l'émiettez délicatement.

Vous égouttez les dés de concombres, vous les ajoutez à la salade puis l'huile, le sel et le persil. Vous mélangez et vous saupoudrez d'un peu de paprika fort selon votre goût.

Enfin mettez un CD d'Emir Kusturica and The No Smoking Orchestra. Et c'est parti, vos pieds bougent tout seuls pendant que vous mangez votre salade.

 

*La Colombie, on en reparlera très bientôt.

**Pourvu qu'ils ne lisent pas ce papier, ils vont m'en vouloir... Ils n'ont même pas de bouton.

 

 

dimanche, 19 juillet 2009

Des courgettes à la One-again

 

P1090019-3.jpgParce que des copains sont partis au Canada en famille et que leur premier petit-déjeuner a été des pancakes, la Cocotte vous livre une recette de courgettes et la leur dédicace.

Encore une ! me direz-vous.

Oui, mais c'est la saison des courgettes. Alors on en profite, on en achète plein et on les prépare de plein de façons différentes. La courgette se prête aisément à ce jeu.

Voilà ce que la cocotte vous répondrait !

Cette semaine sur le marché, mon petit producteur de légumes vendait des cagettes remplies de courgettes pour 2 euros 50. Oui, vous avez bien entendu, 2 euros 50 !

A ce prix-là, on achète et on va voir sur le blog de la Cocotte, il y a forcément une recette de courgettes qui traîne. J'en ai encore plein mes tiroirs. Y'a qu'à demander.

Allez voir un peu au supermarché du coin si vous en voyez à ce prix-là !

Well, well ! Des pancakes de courgettes, ça vous dit ?

 

P1090059-1.jpgIl vous faut

2 courgettes (jaune et verte)

100 gr de farine de pois chiche*

Ça, c'est parce que j'aime bien me la péter mais de la farine de blé tout-à-fait ordinaire, ça marche aussi.

Une gousse d'ail ciselé

20 cl d'eau

du sel et du poivre

et un sachet de levure chimique ou une cuillère de baking powder, vous savez, mon p'tit secret !

Avec votre amie la râpe, vous râpez vos courgettes après les avoir lavées et épluchées un rang sur deux. Vous ajoutez la farine, l'ail, le sel et le poivre et la levure chimique, vous mélangez un peu. Puis vous ajoutez l'eau. Très rapidement**, vous faites chauffer une poêle dans laquelle vous aurez mis un peu d'huile et vous déposez 3 ou 4 grosses cuillères de votre préparation en prenant garde de bien séparer chaque cuillerée. Ça va gonfler. Au bout de 2 minutes, vous retournez délicatement vos pancakes et vous laissez cuire encore 1 ou 2 minutes.

Ça va vous faire à chaque fois 4 pancakes d'une dizaine de cm de diamètre. Pour les quantités données, vous obtiendrez une bonne quinzaine de "zucchini pancakes" !

Yeah, c'est ça les courgettes à la One-again !

Vous ne mettez pas de sirop d'érable dessus, ce ne serait pas bon, beurk ! Mais vous pouvez les servir avec une belle viande, style rôti et une salade bien relevée.

 

* La farine de pois chiche donne un goût sec qui se marie bien avec la courgette, légume qui contient pas mal d'eau. 95 % d'eau, elle contient. Alors !!!... Ça  nous fait du 15 kcal aux 100 gr, ma p'tite dame ! Autant dire rien !

** je dis "très rapidement" car la levure chimique agit très rapidement.

vendredi, 17 juillet 2009

Des sandwiches dans des boîtes

 

P1080576-2.jpgRassurez-vous, la cocotte ne vous prend pas pour des pleupleus ! Elle ne vous fera pas l'affront de vous apprendre à faire des sandwiches. Elle va tout simplement vous donner ses trucs pour faire d'une pique-nique party un beau souvenir. Si, si, rien que ça !

Elle va vous donner un p'tit truc pas très répandu en France mais largement développé outre-Rhin ou outre-Atlantique.

Elle va vous dire d'aller acheter une boîte à sandwiches.

Nous, les Français, emballons bêtement nos sandwiches dans de l'alu ou du film-plastique puis nous les déposons dans un sachet ou un panier. Résultat, à l'arrivée, les sandwiches n'ont plus de forme, s'émiettent, sont ramollos et enlèvent une énorme partie du plaisir qu'on a à les manger.

Les Allemands, dans un esprit pratique indéniable, ont inventé « l'ultimate boîte » et le pain qui va avec. J'entends par là qu'ils achètent du pain de la taille de la boîte. Ils sont comme ça, nos voisins.

Tous les jours, le jeune teuton, tout comme le jeune américain, part à l'école avec une lunchbox.

Y'a tout dedans, un sandwich, un fruit et un p'tit légume ! De quoi tenir le coup pour toute la matinée.

Alors voilà mon petit conseil, profitez d'une virée en Allemagne pour vous arrêter dans le rayon « boîtes à sandwiches » du premier magasin que vous verrez et faites votre choix. Le choix peut être motivé par l'âge, le sexe, les goûts de chacun. Vous pouvez aussi profiter d'une virée aux States mais c'est plus loin donc plus cher.

Chez la Cocotte, tout le monde a sa boîte. 5 petites boîtes rangées, prêtes à être remplies et à servir à tout instant. L'une a un singe sur le couvercle, l'autre un Mickey, l'autre encore un panda ou une grenouille. La dernière est en forme de cochon.

Elles ont déjà vu du pays. Oh oui ! L'une est en Norvège au moment où je vous parle.

Résistantes, vous pouvez les remplir de portions de fromage, de bâtonnets de carottes, voire de chips ! Oui, vous ne rêvez pas ! De chips ! Ces boîtes sont facilement lavables, elles sont donc réutilisables !

Vous aussi, vous vous amuserez à préparer vos sandwiches que vous emballerez dans du plastique et que vous déposerez gentiment, amoureusement, dans la boîte que vous aurez choisie, vous ajouterez une carotte épluchée, quelques radis, un petit morceau de Camembert, des crackers même, une pomme, une poire, des cerises...

Puis arrivés sur les lieux du pique-nique, vous ouvrirez votre boîte, vous verrez que tout ce qui est dit ci-dessus est vrai et vous aurez une pensée émue pour la Cocotte.

Ne me dites pas merci ! Surtout pas ! Ça me vexerait !

 

mercredi, 15 juillet 2009

Macarons ratés...mais pas pour tout le monde !

 

P1080572-1.jpgIl n'est pas facile de faire des macarons.

L'expertise ne vient qu'avec la répétition.

Il est impossible, la première fois, de les réussir.

Mais  ils ne doivent pas à la poubelle finir.

On croirait entendre Ragueneau, le pâtissier-poète dans "Cyrano" !

Après tout, regardez de près un macaron de Nancy. Vous verrez qu'il n'a rien de régulier, que sa croûte est craquelée et qu'il n'a pas de collerette ! Bouh, qu'il est moche ! Et pourtant, il fait la réputation de la ville.

Alors ne baissez pas les bras, recommencez, recommencez et vous verrez, un jour vous aussi, vous y arriverez !

En attendant, que faire avec vos ratés ?

Des jolis desserts colorés dans de jolis contenants transparents. Autrement dit, sortez vos verrines et vos pots de confiture !

Une de mes petites poulettes a voulu se lancer dans la confection de macarons avec une jolie Teutonne prénommée Marlène. Les belles et rebelles n'ont pas écouté mes conseils et ont vu, dépitées, leurs macarons roses, se ramollir, se craqueler et s'aplatir doucement à la chaleur du four.

Et c'est là que moi, la Cocotte, je suis intervenue pour leur dire que non, la vie n'est pas fichue. Une erreur, ça se rattrape ! Non, les filles, c'est pas grave. On va le poser cet avion !

 

Alors pour faire des macarons ratés, il vous faut :

Une trentaine de macarons ratés : pour cela, vous prenez n'importe quelle recette de macarons et vous la ratez, c'est la partie la plus facile de la recette !*

200 gr de chocolat blanc

de la confiture de groseilles ou de mûres ou de fraises

du mascarpone

des graines de grenade

 

Vous laissez refroidir vos macarons, non sans dépit, sur une grille. Puis vous faites fondre votre chocolat blanc tout doucement, au bain-marie. Vous partagez en deux le chocolat. Dans un bol, vous lui ajoutez de la confiture de fruits rouges et dans un autre bol, vous mélangez énergiquement le chocolat à trois belles cuillères de mascarpone.

Ensuite vous choisissez de jolis verres transparents. Vous cassez deux macarons par verre et vous mettez les grosses miettes dans le fond de chaque verre. Puis vous ajoutez une belle cuillère de votre préparation chocolat blanc/confiture. Vous couvrez d'un macaron puis vous ajoutez une bonne cuillère de la préparation chocolat/mascarpone. Terminez en ajoutant encore une fois des macarons en petits morceaux et en saupoudrant de graines de grenade et de chocolat blanc râpé.

Vous verrez, vous ferez votre petit effet !

 

*Très sérieusement, si vous voulez "La Recette", faites-moi signe. Je vous donnerai celle testée et approuvée par ma copine Cécile, la reine des macarons.

lundi, 13 juillet 2009

Rouleaux d'été

 

P1080796.JPGIl y a certaines choses que toute ménagère, quelque soit son âge, se doit d'avoir dans ses placards de cuisine.

En voici deux qui sont complémentaires et qui peuvent resservir à la préparation d'autres plats : des galettes de riz et un vieux drap !

  • Les galettes de riz pour faire des nems, des rouleaux de printemps ou d'été.

  • Un vieux drap pour étaler ces galettes, des feuilles de brick, des feuilles de pâte phyllo...

Pour les galettes, La Cocotte en a de toutes les formes, rondes, carrées, triangulaires, petites, grandes...

Et pour le vieux drap, la Cocotte n'a fait que suivre les conseils de sa copine. Mais elle a choisi une taie de traversin, en coton, suffisamment large pour son plan de travail.

Avec ces deux éléments, vous allez élargir votre univers culinaire. Rien que ça ! Croyez-moi.

On commence donc l'élargissement de votre univers avec des rouleaux d'une simplicité enfantine, un concentré de fraîcheur et de couleurs, une petite bombe croquante pour les jours de grand soleil.

 

Ça vous dit ?

Il vous faut donc :

Une trentaine de galettes de riz

un vieux drap

du sucre en poudre

2 ou 3 grosses poignées de germes de soja frais

du mesclun

1 ou 2 carottes râpées

1 ou 2 tomates

quelques raisins

1 vinaigrette bien relevée

de la sauce soja

collage rouleaux d'été_2.jpg

 

Dans un saladier, mélangez germes de soja, mesclun, carottes râpées, tomates découpées en petits morceaux et raisins. Ajoutez la vinaigrette et mélangez bien. Goûtez et rectifiez au besoin.

Versez de l'eau tiède dans une assiette et ajoutez deux ou trois cuillères à café de sucre en poudre.

Étalez votre vieux drap. Trempez un instant une feuille de galette de riz dans l'eau sucrée et déposez-la sur le drap. Le vieux drap absorbe un peu l'eau et permet à la galette de ne pas coller sur le plan de travail. Déposez une cuillère à soupe de salade au milieu, en bas de la galette. Délicatement repliez le bas de la galette puis les côtés vers le milieu et roulez en serrant bien. Déposez ce premier petit rouleau sur une assiette et faites les autres dans la foulée. Laissez un peu d'espace de chaque côté du rouleau et ne posez rien dessus. Ça colle très facilement. Vous allez obtenir une trentaine de petits boudins bien serrés. C'est un jeu d'enfant.

Servez ces rouleaux avec un petit bol de sauce soja à côté. Et n'oubliez pas de laver votre vieux drap pour la prochaine fois. Car je suis sûre qu'il y aura une prochaine fois.

samedi, 11 juillet 2009

Cornichons !

 

P1080747-1.jpgEn vous levant ce matin, vous ignoriez que le premier pays producteur de cornichons était la Chine, hein ?

Bien loin devant la Turquie et l'Iran !

Et bien maintenant vous le savez et je suis sûre que cela vous emplit de joie. Non ? Ah bon !

Saviez-vous aussi qu'un même pied peut donner des cornichons ou des concombres ? C'est une question de maturité.

Pourquoi toutes ces infos, direz-vous à la Cocotte ? Parce que c'est la saison du cornichon !

Sur les marchés, vous en trouverez de toutes tailles et c'est justement la taille qui en détermine le prix. Pour une fois que la taille a son importance...

Plus il est gros, moins cher il est ! Comptez de 1 euro 50 à 4 euros pour un kilo de "Cucumis sativus".

Quand il est tout petit, il est craquant et plein de saveur. Quand il est gros, il est « moumou » et on lui donne du goût grâce aux épices ajoutées dans les pots.

Alors qu'allez-vous faire aujourd'hui ? Vous allez prendre votre petit panier, vous allez au marché et vous allez me faire le plaisir d'acheter un ou deux kilos de cornichons. Ne me dites pas que vous n'avez pas le temps. Si vous avez lu mon petit papier d'hier, votre repas de midi est prêt.

Alors, hop, hop, on se dépêche !

 

Il vous faut :

2 kilos de cornichons de taille moyenne

1 bon litre de vinaigre

du gros sel

des grains de poivre

des feuilles de laurier

des graines de moutarde

de l'aneth, des piments de Cayenne...

des pots en verre et leur couvercle

 

La veille, passez vos cornichons sous l'eau en les frottant gentiment. Déposez-les dans un grand saladier et saupoudrez-les de 8 ou 10 cuillères à soupe de gros sel pour les faire dégorger, c'est-à-dire que vous leur faites perdre leur eau.

Ensuite vous récupérez les grands bocaux de verre que vous gardez dans votre cave ou vous appelez vos copines. Y'en a toujours qui en mettent de côté !

Puis dans une casserole, faites bouillir le vinaigre que vous aurez parfumé de sel, de grains de poivre, de graines de moutarde, de piments, de laurier*...pendant une dizaine de minutes. Laissez infuser.

Remplissez vos bocaux en tassant bien les cornichons et recouvrez de vinaigre. Vous pouvez compléter d'eau si vous n'avez pas envie qu'ils soient trop « acides ».

Fermez les bocaux, oubliez-les dans votre cave et notez dans votre agenda : 1er septembre, goûter cornichons.

On se donne rendez-vous ce jour-là et on se dit quoi ?

*La Cocotte met des bâtons de cannelle dans ses bocaux, c'est joli et ça donne un p'tit goût subtil.

Vous pouvez également ajouter des brins d'aneth, de l'estragon, des petits oignons...

Si quelqu'un d'entre vous a la recette des cornichons qu'on mange dans les Delikatessen de New-York, vous serez gentil de m'en faire profiter.

Bon week-end mes poussins !

vendredi, 10 juillet 2009

Du poulet en gelée

 

P1080635-1.jpgVoulez-vous une recette pour le week-end ? La réponse est oui. Répétez-moi la question !

Dans son infinie bonté, la Cocotte vous donne une recette qui vous permettra de vous tourner les pouces ce week-end.

Pourquoi ? Parce que vous la préparerez vendredi soir et que vous la mangerez samedi.

Vous aurez le temps d'aller à Douai voir le défilé des géants ou à la fête du pain à Drincham.

Je donne deux exemples mais j'pourrais en donner plus. Ouvrez votre journal préféré et vous verrez bien que pendant les vacances, les communes rivalisent d'idées pour nous occuper.

Vous pourrez peut-être remanger mon p'tit poulet en gelée le dimanche, si vous faites comme moi. C'est-à-dire si vous en faites 2 d'un coup.

Vous imaginez bien qu'avec un nom pareil, la cocotte sait choisir ses poulets. Elle va sur le marché, chez un petit producteur qui vend également des pintades, des poules et des lapins.

Elle achète un poulet ou deux à un prix défiant toute concurrence, avec l'assurance qu'il sera bon, qu'il sera excellent !

 

 

Ça vous dit ?

Alors il vous faut :

1 beau poulet (je ne veux pas d'un poulet anémié, tout blanc, emballé dans du cellophane, posé sur un morceau de polystyrène bleu, sans poil qui dépasse, qui n'a jamais vu la lumière du jour).

De grâce, ayez un peu de respect pour la gent galliforme !

1 ou 2 oignons

2 cuillères d'huile

sel et poivre

persil en feuilles pour faire joli

1 litre d'un bon vin blanc

1 pied de veau

 

Dans une casserole, faites chauffer ensemble le pied de veau et le vin.

En même temps, versez vos cuillères d'huile dans une marmite et faitres revenir le poulet désossé et coupé en morceaux et les oignons en rondelles. Salez et poivrez, couvrez la viande avec le vin chaud et enfoncez le pied de veau dans la marmite. Laissez cuire à feu normal pendant une cinquantaine de minutes.

Au bout de ce temps, retirez le pied de veau et choisissez une belle terrine pour déposer poulet, oignons et jus. Décorez de feuilles de persil plat. C'est plus beau.

Laissez refroidir et mettez au réfrigérateur pendant toute une nuit. Accompagnez votre poulet d'une belle salade verte bien relevée. Et pssitt ! Mine de rien, vous avez fait votre gelée vous-même ! Elle est pas belle, la vie ?

Si vous avez des questions, la Cocotte est là pour vous.

jeudi, 09 juillet 2009

Compote de fruits rouges

 

P1080645-1.jpgVoilà une recette que vous allez faire et refaire et rerefaire !

La Cocotte la dédicace tout particulièrement à ses abonnées particulièrement nulles en cuisine.

Elles se reconnaîtront. C'est une recette qui vient du Danemark, que les Allemands ont piquée sans vergogne. Le Danois de la Cocotte est très approximatif donc vous n'aurez pas la traduction !

Outre-Rhin, elle s'appelle Rote Grütze (prononcez roteu greutzeu).

Elle peut servir de base à plein de desserts. On la mange comme ça ou sur une génoise. Elle acceptera sans problème de la crème, de la glace, des biscuits, des brioches...

C'est d'une telle simplicité que vous n'allez pas y croire.

Ça vous dit ?

 

Il vous faut :

2 paquets de fruits rouges surgelés (groseilles, fraises, framboises, cassis...)

ou 1 kg de fruits rouges frais

100 ou 150 gr de sucre en poudre

2 cuillères de fécule de pommes de terre

 

Dans une marmite, faites chauffer les fruits rouges, ajoutez le sucre. Laissez cuire pendant 5 minutes. A côté, délayez les deux cuillères à café de pomme de terre dans un peu d'eau puis ajoutez ce liquide aux fruits. Mélangez bien, laissez à la fécule le temps de faire son petit effet. Puis arrêtez le feu. Laissez refroidir et mettez au réfrigérateur pendant 3 ou 4 heures au moins.

Au bout de ce temps, vous avez deux options :

P1030713-2.jpgLa première :

Vous choisissez de jolis petits bols ou saladiers, vous y répartissez le Rote Grütze et vous ajoutez une lichette de crème liquide. Et vous servez ! Vous allez voir la réaction des invités. Comment vont-ils attaquer ce plat ?

Vont-ils mélanger tout de suite crème et compote ?

Vont-ils s'amuser à enfoncer une cuillère juste pour voir la crème se mêler à la compote doucement, intimement ?

La deuxième option :

Vous choisissez de jolies verrines, vous écrasez dans le fond des biscuits, vous ajoutez votre préparation, vous mélangez du mascarpone à un peu de sucre, vous en déposez une bonne cuillère sur le Rote Grütze, vous saupoudrez de pralin, de graines de grenade (pour la couleur et le goût) et vous terminez par un marshmallow que vous faites caraméliser avec un chalumeau de cuisine.

Encore une fois, ce n'est qu'une question d'imagination.

mardi, 07 juillet 2009

Flan de courgettes Gold Rush

P1080679-1.jpgLe monde de la courgette, comme celui de tous les fruits et légumes, est merveilleusement imagé :

Connaissiez-vous l'existence de la courgette Diamant, Tarmino, Grison ou Elite ou de celle de Nice à fruits ronds ? Saviez-vous que, dans les jardins, peut pousser la courgette verte non-coureuse des maraîchers ? Et celle-ci, la courgette Gold rush, ça vous dit quelque chose ?

Quand la Cocotte fait son marché, elle achète des légumes qui sortent de l'ordinaire. Elle est comme ça, la Cocotte.

Et franchement, ce n'est pas difficile, les maraîchers s'amusent à faire plein de variétés.

Et ce samedi, sur le marché, la Cocotte a hésité longuement entre des courgettes rondes et les Gold rush ?

Si vous avez bien lu le titre, vous savez déjà pour lesquelles son cœur a penché.

Cette variété est définitivement magnifique, d'un beau jaune or, comme son nom l'indique. Elle se tient beaucoup mieux à la cuisson que la verte « classique », j'entends par là qu'elle perd moins d'eau. Et sa présence dans le panier à légumes égaye aussitôt la cuisine.

En plus, à 1 euro 20 le kilo, ce serait vraiment dommage de ne pas se faire plaisir ! Hein ?

Allez, on se fait plaisir ensemble ?

 

P1080630-1.jpgPour faire ce flan, il vous faut :

2 courgettes Gold Rush

1 gousse d'ail tout frais

5 ou 6 tomates séchées à l'huile

sel et poivre

1 belle pincée d'origan

1 oeuf

50 gr de farine

1 verre de lait

et 1 pincée de mon petit secret

 

Préchauffez votre four à 150°c.

Tranchez les courgettes lavées, équeutées mais non épluchées en rondelles très fines.

Dans un grand bol, mélangez l'œuf, la farine, le lait, l'ail ciselé, le sel, le poivre et l'origan et mon petit secret. Ceux qui me suivent savent ! Sinon cliquez ici !

Déposez la moitié de vos rondelles de courgettes et les tomates séchées dans un moule à cake, en silicone de préférence.

Si vous n'en avez pas, prenez soin de beurrer votre moule avant de mettre les courgettes.

Ensuite versez la moitié de la préparation oeuf/farine/lait.... Remettez une couche de courgettes et terminez par le reste de la préparation. Mettez au four pendant une quarantaine de minutes. Au bous de ce temps, sortez le flan, laissez le refroidir et mettez-le au réfrigérateur pendant 2 ou 3 bonnes heures.

Au moment de servir, coupez votre cake en tranches. Vous pouvez l'accompagner d'une vinaigrette, si ça vous chante !

C'est pas bien compliqué ! Ça va faire un flan joliment coloré. Exactement ce qu'il faut pour l'été.

Si vous voulez, vous pouvez remplacer les courgettes jaunes par des vertes, mettre des rondelles de carottes, ajouter du fromage de chèvre, de la menthe... Le truc est d'alterner les couleurs.

C'est juste une question d'imagination !

dimanche, 05 juillet 2009

salade oranges-citrons confits

P1080317-1.jpgPour ce dimanche, la Cocotte vous offre une salade rafraîchissante, colorée et savoureuse. C'est tout simple et c'est tout bon, le genre de truc qu'on fait en trois minutes après une grasse matinée.

Il vous faut des citrons confits, des oranges, de l'ail, des rondelles d'oignon frais et une pincée de paprika.

Je vous entends d'ici, "Elle est sympa, la Cocotte mais je les trouve où les citrons confits ?"

Et bien la Cocotte vous répond : les citrons confits, à Lille, c'est pas bien difficile à trouver, il suffit de traîner du côté de Wazemmes, dans les épiceries orientales. Vous pouvez les acheter en vrac ou en pot.

La cocotte vous dit aussi que les citrons confits, c'est pas bien difficile à faire. Il suffit de trouver des citrons non-traités et en dix minutes, vous obtenez des bocaux emplis de soleil pour toute l'année.

Je vous explique ?

Vous achetez 6 citrons non-traités. J'insiste, c'est vraiment important. Comme ils vont baigner "dans leur jus", il vaut mieux qu'il soit bon... le jus.

Vous les nettoyez bien sous l'eau puis en haut des citrons, vous les entaillez en croix assez profondément mais pas jusqu'en bas. Cela vous fait 4 quartiers qui se tiennent encore. Vous remplissez de gros sel chaque citron entaillé et vous les déposez dans un joli bocal en tassant au maximum. Vous fermez hermétiquement les bocaux et vous les oubliez pendant un mois dans un placard, dans le noir.

Au bout de ce temps, ils sont confits, la peau est molle mais juste ce qu'il faut, le jus, d'un  jaune intense, est épais et le sel a disparu.

Vous allez pouvoir les utiliser pour aromatiser vos salades, vos taboulés, vos tajines...

Donc maintenant je peux vous donner ma petite recette du week-end :

Vous découpez en lamelles 1 citron confit, vous pelez 6 belles oranges de manière à ce qu'il n'y ait plus de peau sur les quartiers puis vous détaillez les quartiers en petits morceaux.

Vous mélangez ces deux ingrédients puis vous ajoutez 1 gousse d'ail ciselé, les rondelles de l'oignon frais et vous terminez par une pincée de paprika.

Laissez au frigo pendant 2 ou 3 heures et servez cette salade en entrée ou pour accompagner une grillade.

Vous pouvez également remplacer les oranges par des poivrons pelés. Vous pouvez aussi ajouter des olives violettes.

La Cocotte attend vos commentaires.

vendredi, 03 juillet 2009

Fèves à la mode de Touraine

 

P1080604-1.jpg

Si nous habitions dans le midi, nous aurions des fèves depuis le mois de mai. Las, nous n'y habitons pas, il nous faut donc attendre le mois de juin pour les déguster.

Les fèves, ce sont des petits culs dans du coton. Une merveille, un bonheur !

Très répandues dans le bassin méditerranéen, on peut les déguster fraîches l'été ou sèches le reste de l'année. Il faut les laisser tremper dans l'eau toute une nuit avant de les cuisiner.

On les trouve plus difficilement chez nous, dans le Nord, sauf sèches dans les bonnes épiceries orientales. Dès le printemps, on trouve des fèvettes sur les marchés mais leur prix est prohibitif pour beaucoup d'entre nous.

Mais là, c'est le moment ou jamais alors on en profite.

Il faut prévoir large pour un plat de 4 personnes. La Cocotte s'est amusée à compter les quantités jetées et consommées :

Pour 2 kg de fèves, il ne vous restera que 400 grammes de ces légumes à cuisiner.

Alors soyez prévoyant.

Appelez les enfants qui traînent dans la maison et forcez-les à écosser les fèves. Ils vont adorer.

La cosse est énorme, ce sont 5 ou 6 haricots verts réunis. L'intérieur, c'est du coton, de la ouate, une couette douillette pour ces « petits culs » vert tendre. Après avoir écossé, il faut enlever l'enveloppe de la fève. Pour cela il suffit de donner un coup d'ongle dans la peau et hop, ça part tout seul.

Si vous suivez mes conseils, votre cuisine va embaumer en cinq minutes grâce à une recette simplissime.

Ca vous dit ?

Il vous faut donc 2 kg de fèves à écosser

20 gr de beurre

1 dizaine d'oignons grelots

1 petit verre de vin blanc sec

de la sarriette

du sel et du poivre

1 lichette de crème liquide

 

P1080616-1.jpgDans une casserole, vous faites fondre le beurre et vous y ajoutez les oignons grelots épluchés.

Faites dorer de tous côtés puis ajoutez les fèves, la sarriette, le sel et le poivre, versez le vin et couvrez. Laissez cuire à feu doux pendant 10/12 minutes. Il ne faut pas que les fèves « se défassent ».

En fin de cuisson, ajoutez une petite lichette de crème fraîche pour faire beau et onctueux.

Comme c'est la saison, revenez la semaine prochaine sur le blog, vous aurez une autre recette. Promis !

mercredi, 01 juillet 2009

Frittata de courgette

 

P1080552-1.jpgQuand elle fait la cuisine, la Cocotte voyage. Ses livres sont ses valises et ses marmites, ses hôtels.

Elle est déjà allée partout, la Cocotte. Elle a visité et revisité l'Inde, la Chine, le Japon, la Russie, le Sénégal, le Maroc... Elle a fait le tour du monde dans sa cuisine.

Aujourd'hui, elle vous propose de poser vos bagages pas bien loin : en Italie et en Espagne. Et d'apprendre deux mots qui pourraient bien provoquer la bataille d'Hernani de l'omelette : la Frittata et la Tortilla.

 

Frittata et tortilla sont deux plats à base d'œufs et de garnitures. La frittata, comme son nom l'indique est une omelette frite, garnie de légumes, de viande et de fromage. On dit frit parce que la frittata la plus répandue est celle aux oignons qu'on fait frire avant de les ajouter aux œufs.

La tortilla, c'est la même chose mais à la place des oignons, ce sont des pommes de terre.

Ces deux préparations sont relativement compactes à la différence de l'omelette française qui doit être baveuse.

On peut les manger froides ou chaudes, ce qui signifie qu'on peut en faire été et en hiver. Ça tombe bien ! C'est l'été ! Alors faisons une frittata de courgette. Si vous avez l'humeur castillane, comme mes invités d'hier, appelez-la tortilla. On ne va pas se battre, hein ?

 

C'est parti :

Il vous faut

4 courgettes

4 oeufs

3 cuillères de bonne crème fraîche

3 gousses d'ail

quelques feuilles de menthe

100 à 150 gr de fromage de chèvre frais

du sel et du poivre

1 ou 2 cuillères d'huile d'olive

Et un petit secret

 

Préchauffez votre four à 160°c.

Lavez les courgettes et enlevez les bouts de chaque côté. Détaillez-les en fines tranches.

Dans une grande poêle, faites chauffer l'huile d'olive et faites revenir vos ronds de courgettes pendant quelques minutes, histoire qu'ils ramollissent.

Ajoutez l'ail ciselé, le sel et le poivre. Déposez ce mélange dans un plat à manqué*.

Dans un grand bol, battez les œufs et la crème. Ajoutez le fromage de chèvre en morceaux, la menthe ciselée, le sel et le poivre.

Ajoutez en dernier mon petit secret, une cuillère de Baking Powder, autrement dit, du bicarbonate de soude. Ça va joliment gonfler et rendre votre frittata toute légère.

Versez cette préparation sur vos courgettes et passez au four une bonne vingtaine de minutes.

Mangez votre frittata ou tortilla chaude ou froide.

Bon voyage !

*Un moule à manqué est un plat rond à bord haut. Choisissez-le en silicone, ça ne colle pas.