dimanche, 30 août 2009

Des empanadas

P1100741.JPGSi, comme la Cocotte, vous avez une fille de 17 ans qui, quand elle reçoit une copine, vous demande de faire des empanadas, pas de panique ! Les empanadas, c'est simple, c'est bon et ça fait voyager.

A la base, les empanadas, ce sont des petits chaussons de pâte qu'on farcit de viande, de poissons, de légumes, etc,,, et que l'on frit ou passe au four.

Le nom change suivant les pays mais le principe est le même partout.

Let's go to Mexico ! Mais on pourrait aussi aller dans tout le continent sud-américain et même ailleurs.

Tout est une question de prononciation, de façon de faire et comme tout le reste dans la cuisine, une question d'imagination.

 

Au Brésil, on les trouve dans les fast-food. Au Chili, on les emplit de fromage.

En Colombie, on utilise du chorizo, du poulet, des pommes de terre bouillies, même de la truite !

Au Mexique, on les sert aussi en dessert farcis de fruits selon les saisons.

En Espagne, on y ajoute du thon, des sardines, des olives,,,

On les fait petits ou grands, avec de la farine de blé ou de maïs.

En Russie, on les appelle Pirojski, burek en Turquie, Samosa en Inde, Knish chez les juifs ashkénazes dans les Delikatessen de New-York, Pierogi chez les slaves, tout simplement calzone en Italie ou encore cornish pasties dans les Cornouailles.

Là-bas, c'était la nourriture des pêcheurs ou encore des mineurs. Les hommes partaient au travail avec une gamelle remplie de pasties, ils prenaient leur chausson de leurs mains sales et en mangeaient la plus grande partie. Puis ils jetaient enfin le petit côté sale qui restait.

Ça vous dit ?

P1100745.JPGIl vous faut

Pour la pâte

pour 20 empanadas

400 gr de farine

1 jaune d'oeuf

une cuillère à café de sel

de l'eau tiède (environ 20 cl)

 

Pour la farce

300 gr de chair de poisson type cabillaud ou 300 gr de viande hachée ou les deux si ça vous dit

1 oignon

2 gousses d'ail

une boîte de tomates concassées

1 petite boîte de concentré de tomates

1 piment

une cuillère à café de cumin en poudre

du persil

sel et poivre

huile d'olive

huile pour friture

 

Dans un saladier, mélangez farine, jaune d'œuf et sel. Ajoutez de l'eau tiède, petit à petit, et malaxez jusqu'à obtenir une belle boule de pâte bien homogène. Laissez votre pâte au réfrigérateur pendant une heure.

Dans une poêle, faites chauffer une cuillère d'huile d'olive, faites-y revenir l'oignon émincé, l'ail ciselé, les tomates concassées, le cumin et le concentré de tomates. Ajoutez le piment, le sel et le poivre, le persil et faites cuire pendant 10 bonnes minutes pas trop fort.

Réservez dans un bol une grande partie de cette sauce, gardez-en un peu dans la poêle et ajoutez-y votre poisson émietté.

Laissez cuire 2 ou 3 minutes.

Si vous choisissez de farcir vos empanadas de viande, il vous suffira de verser trois ou quatre cuillères de cette sauce sur la viande crue puis de farcir vos chaussons avant de les faire frire.

Au bout d'une heure, sortez votre pâte du frigo, séparez-la en 20 petites boules sur un plan fariné et étalez chaque boulette en un disque d'une douzaine de cm de diamètre. Déposez une belle cuillère à soupe de votre préparation poisson/sauce ou viande/sauce au centre d'une moitié de disque.

Repliez l'autre moitié dessus et soudez bien votre chausson en pinçant la pâte sur les bords.

Faites chauffer votre huile et faites frire vos empanadas pendant 3 ou 4 minutes, à chaque fois. Moi, je les fais avant de changer l'huile de ma friteuse, tout comme les nems.

Vous pouvez les servir chauds ou froids, accompagnés du bol de sauce que vous avez réservée, de salade, de crème fraîche citronnée,,,

La recette donnée ci-dessus est une base. Après, c'est à vous de jouer !

Simple mais efficace !

*Ah, j'oubliais ! Vous n'êtes pas obligé d'avoir une fille pour en faire. Avec ou sans enfant, ça marche aussi !

 

vendredi, 28 août 2009

Gâteau aux prunes

P1100693.JPGAdeptes du « slow-food », bonjour !

Ce papier est pour vous, pour moi, pour nous !

Dans un article paru récemment dans la Voix du Nord, une jeune Française de 16 ans, originaire de Marcq-en-Baroeul, racontait son séjour d'une année aux USA. Elle y décrivait de façon joyeuse et communicative sa vie là-bas. Mais une phrase a interpellé la Cocotte et l'a consternée ! Sixtine disait que sa famille d'accueil ne préparait qu'un seul repas par semaine à la maison et que les autres repas étaient pris dans des fast-foods ou des sandwicheries.

Non mais rendez-vous compte ! C'est quoi ce délire ?

Ils font quoi chez eux ? Comment se fait-il qu'ils ne soient pas capables de trouver 10 ou 15 minutes par jour pour préparer un plat et de le manger tous ensemble ?

Alors juste pour râler et pour montrer aux Américains que faire la cuisine ne prend pas tout notre temps, la Cocotte a décidé de faire un gâteau pour lequel lenteur et moelleux sont les mots-clé.

Un gâteau qui prend le temps de lever et de gonfler, gonfler, gonfler,,,,

Un gâteau de saison en plus, un gâteau aux prunes, un gâteau qui vient d'Allemagne et qu'on appelle outre-Rhin un Pflaumenkuchen, un gâteau qu'on va appeler Plumcake, juste comme ça. Non mais !

En plus, ça vous coûtera trois francs/six sous car le kilo de prunes sur le marché n'est qu'à 2 euros. Alors qu'est-ce qu'on fait ? On en achète !

 

Il vous faut

1 kg de prunes

500 gr de farine

250 ml de lait tiède

1 paquet de levure du boulanger

200 gr de sucre en poudre

1 oeuf

25 gr de beurre

1 pincée de sel

1 cuillère à soupe de sucre glace

 

Dans un bol, versez du lait tiède et une cuillère à café de sucre et émiettez votre bloc de levure. Mélangez bien. Dans un saladier, déposez la farine et faites un puits au centre. Ajoutez le contenu de votre bol et mélangez-y un peu de farine. Couvrez et laissez gonfler pendant une quinzaine de minutes.

Ensuite mélangez le reste du lait, le sucre, l'œuf, le beurre fondu et le sel tout et versez cela dans le saladier. Mélangez tous les ingrédients, couvrez et laissez à nouveau gonfler pendant une bonne quarantaine de minutes. La pâte doit doubler de volume.

Graissez et farinez un grand plat à pâtisserie et étalez votre pâte, au besoin avec les doigts, sur toute la surface.

Lavez vos prunes, coupez-les en deux, dénoyautez-les et répartissez-les, l'intérieur de la prune côté pâte, sur toute la surface du plat.

Couvrez encore une fois et laissez gonfler pendant une bonne heure.

Préchauffez votre four à 180°c et laissez votre gâteau cuire pendant une bonne trentaine de minutes. Il va encore gonfler, gonfler, gonfler et dorer, dorer, dorer.

A la sortie du four, saupoudrez-le de sucre glace.

Si cela vous dit, vous pouvez également ajouter un peu de cannelle au sucre glace et accompagner votre gâteau de crème chantilly. Mais ça, ce n'est que si vous n'avez rien mangé avant.

Si vous n'aviez rien à faire ce week-end, voilà pour vous, une saine occupation.

 

mercredi, 26 août 2009

Potthucke

P1100708.JPGC'est pas français, ça ! C'est quoi ce truc ?

C'est allemand, Madame ! C'est un plat originaire du Sauerland, non loin de la Ruhr, région de Rhénanie-Westphalie, en Allemagne.

La Cocotte y est allée faire un tour cet été et elle a ramené dans ses valises cette recette que vous allez faire et refaire.

La Ruhr, surnommée Ruhrpott (en référence aux puits de mine), a été désignée capitale européenne de la culture en 2010. C'est un gros losange écrasé qui s'étend de Dortmund à Duisburg, d'est en ouest et de Recklinghausen à Witten, du nord au sud. Plus de 5 millions d'habitants d'origines très diverses y vivent et y vivent bien, apparemment.

Pour l'occasion, plus de 1500 manifestations sont prévues de janvier à novembre 2010, avec notamment une chorale de plus de 70000 chanteurs dont des mineurs, un pique-nique géant sur 60 km d'autoroute, des spectacles de théâtre,,,

C'est la première fois qu'on met une région à l'honneur. Et c'est une région que vous devez visiter. Si, si ! Oh, je vous vois sourire. Souriez, mes amis, souriez !

On a vraiment une image négative de cet endroit qui nous fait penser à Germinal version teutonne. Mais quand on fait l'effort d'y aller, il suffit de sortir de l'autoroute et de se laisser mener sur les petites routes traversant des vallées, des forêts, des villages magnifiques pour changer d'avis.

Région très fortement industrialisée dans les derniers 200 ans, elle s'est doucement reconvertie vers une société tertiaire sans jamais renier son passé. Allez visiter les multiples musées et écomusées consacrés aux gueules noires, vous verrez ! Ce n'est qu'à 3 heures de route de Lille !

Ouais, c'est bien beau tout ça mais on est là pour manger.

 

Le Potthucke est un plat de pauvres à l'origine, récupéré allègrement par les habitants de la Ruhr, Sans viande, il ne coûtait rien, pouvait rester sur le feu à charbon toute la journée sans problème et comblait l'appétit féroce des gueules noires, une fois le soir venu.

Avec le temps, la recette a été améliorée, on y ajouté des saucisses, des épices,,, Mais l'idée de base, ce sont des pommes de terre râpées avec de la crème.

 

P1100701.JPGIl vous faut donc :

1 kg de pommes de terre crues

250 gr de pommes de terre cuites

4 oeufs

30 cl de crème liquide

une pincée de sel, de poivre, de cumin moulu et de muscade

6 mettkas (petites saucisses fumées polonaises qu'on trouve partout)

1 oignon râpé(facultatif)

 

Épluchez vos pommes de terre crues, râpez-les finement et déposez-les dans un saladier. Ajoutez les pommes de terre cuites et épluchées que vous découperez en rondelles ou écraserez.

Ensuite mélangez oeufs, crème, sel, poivre, cumin et muscade et ajoutez tout ça aux pommes de terre. Brassez bien. Prenez un moule à cake en silicone, un moule à manqué fera aussi l'affaire, déposez-y la moitié de la préparation et ajoutez vos 6 saucisses. Recouvrez du reste du mélange. Mettez au four à 180°c pendant une petite heure. Démoulez et coupez délicatement en tranches.

Voilà, c'est tout ! Vous allez me dire, tout ça pour ça ! Et oui ! Tout ça pour ça ! Mais c'est bon et vous direz merci à la Cocotte, après y avoir goûté.

Vous servirez le Potthucke accompagné d'une bonne salade. Vous pourrez également l'accompagner de sauce brune (Sosse zum braten, auf Deutsch) allongée à la bière.

Et s'il vous en reste, ce qui serait étonnant, faites revenir le lendemain, les tranches de Potthucke dans un peu de matière grasse, à la poêle.

La Cocotte vous prévient, elle n'a pas fini de vous embêter avec l'Allemagne ! Sachez-le !

Le site de "Ruhr 2010" : site en allemand et en anglais

L'Office national allemand du tourisme : site en français

Musée de plein-air de Hagen : site en allemand

 

vendredi, 21 août 2009

Haricots verts sauce poulette

 

P1100022-2.jpgA 1 euro 50 le kilo de haricots verts sur le marché, qu'est-ce qu'on fait ?

On en achète !

Une fois lavés et égouttés, dans la cuisine, qu'est-ce qu'on fait ?

On rameute tous les gens de la maison, à commencer par les plus jeunes et on les équeute.

Pas les plus jeunes, hein ! Les haricots.

Demandez autour de vous qui sait équeuter encore les haricots. Vous verrez, il n'y a guère que les blancs de cheveux qui lèveront la main. Nombre de nos petites têtes blondes ne savent pas qu'un haricot pousse ailleurs que dans une boîte de conserve.

Alors allez chercher vos mômes et équeutez de concert. Plus tard, quand ils seront devenus Philippe Delerm, ils évoqueront ce moment de plaisir minuscule avec un brin de nostalgie majuscule. Bon, je sais, Philippe Delerm parle des petits pois mais avec les haricots verts, ça marche aussi. Et même les haricots blancs !

Allez, c'est bien beau tout ça mais maintenant qu'est-ce qu'on en fait ?

On les fait bouillir dans de l'eau légèrement salée pendant 10 minutes. Ils doivent encore être croquants en fin de cuisson.

Et après ? Qu'est-ce qu'on en fait ?

Et bien, il faut vous dire que les haricots se prêtent très facilement à toutes les préparations, chaudes ou froides !

On peut leur faire faire le tour de France :

-à la lyonnaise, avec des oignons, du beurre, du vinaigre et du persil

-à la provençale, avec ail, tomates, thym, basilic et huile d'olive

-à la niçoise, avec un coulis de tomates parfumé

 

Et même le tour du monde :

-à l'anglaise avec un peu de beurre

-à la polonaise, avec œufs durs et chapelure

-à l'indienne avec cumin et gingembre

-à la chinoise avec sauce huître et soja

-à la grecque

-à l'italienne....

Et bien évidemment à l'Américaine, vu que ce légume qui pousse partout est originaire d'Amérique du sud et d'Amérique centrale.

Savez-vous comment la Cocotte va les préparer aujourd'hui ?

Elle va les préparer à la sauce poulette !

Entre gallinacées, on se comprend !

Vous allez voir, vous allez préparer une sauce blanche toute simple mais en ajoutant des oeufs, c'est peut-être pour ça qu'on l'appelle poulette !

 

P1100019-1.jpgÇa vous dit ?

Alors il vous faut :

1 kg de haricots verts lavés, équeutés et cuits

50 gr de beurre

30 gr de farine

2 dl de lait bouillant

sel et poivre

2 jaunes d'œuf

persil haché

un peu de jus de citron

 

Vous faites fondre le beurre dans une casserole, vous ajoutez la farine pour faire un roux. Vous mouillez avec du lait bouillant*, vous mélangez bien, vous salez et poivrez et vous finissez par y ajouter deux jaunes d'œuf, votre demi-bouquet de persil ciselé et le jus de citron.

Puis vous recouvrez vos haricots bien chauds de cette sauce et vous servez.

 

*Vous pouvez remplacer le lait bouilli par du bouillon de volaille ou de bœuf et ajoutez 1 ou 2 belles cuillères à soupe de crème fraîche.

Cette recette, la Cocotte la dédie à sa copine Nelly qui lui a offert le haricot magique sur la photo et à Nina qui deviendra Philippe Delerm.

Si vous voulez les recettes mentionnées, faites-moi signe !

mardi, 18 août 2009

Tiny tiny zucchini cakes

 

P1090975-1.jpgCakes à la courgette

Eh, eh ! Vous pensiez avoir la paix ? Et bien, non !

La courgette saison 1 épisode 17 ! Me revoilà avec une nouvelle recette !

Je vous l'ai déjà dit, c'est la saison alors on en cuisine et recuisine !

Et pour l'même prix, ma p'tite dame, ce n'est pas une recette de cake de courgettes mais 4 recettes que je vais vous donner !

Merci qui ? Merci la Cocotte !

Le truc, c'est de faire pas mal de pâte à cake, de la séparer et de l'aromatiser différemment à chaque fois.

Il ne faut presque rien ! Des restes dans le frigo, des herbes du jardin et c'est parti !

 

La base :

3 belles courgettes, lavées, épluchées et râpées

250 gr de farine

3 œufs

4 cuillères de baking powder ou de bicarbonate de soude

1 peu d'huile ou de beurre fondu pour éviter que le cake colle au papier

sel et poivre

des petits moules en papier

Vous pouvez également utiliser un moule à cake à chaque fois et faire un truc plus gros à couper en tranches.

 

Vous mélangez tous ces ingrédients à l'exception du bicarbonate dans un grand saladier.

 

Puis dans un petit saladier, vous versez un quart de la préparation et on y va.

  1. cake courgettes/poivrons : il vous suffit d'ajouter les dés d'1 poivron mariné et une cuillère de bicarbonate de soude et une d'huile. Vous mélangez et à l'aide d'une petite cuillère, vous remplissez une vingtaine de petits moules.

Puis vous reversez un quart de la préparation

  1. Cake courgettes/menthe/ail/raisins secs : quelques feuilles de menthe, 1 gousse d'ail ciselé et quelques grains de raisin sec et vous faites pareil qu'au dessus. N'oubliez pas le bicarbonate et une cuillère d'huile.

Ce sont bien évidemment de petites quantités.

  1. cake courgettes/fromage de chèvre : râpez votre fromage de chèvre et ajoutez-le à la préparation.

  2. Cake courgettes/poudre d'amandes/marjolaine : ajoutez 100 gr de poudre d'amandes et 2 cuillères à café de marjolaine.

 

Enfournez dans un four bien chaud pendant une bonne vingtaine de minutes.

Il faut mettre le bicarbonate au dernier moment car il agit tout de suite.

samedi, 15 août 2009

Jambon persillé

 

P1070118-2.jpgMes petits poussins, à l 'heure où vous lirez ces lignes, la Cocotte sera en Bourgogne, patrie des escargots, du Kir, des gougères, du boeuf bourguignon....et du jambon persillé.

Vous voyez ? De son petit exil « côte dorée », la Cocotte pense encore à vous !

A l 'heure où vous lirez ces lignes, il sera temps d'ouvrir vos pots de cornichons faits-maison d'après la recette de votre fidèle poulette.

Alors sortez terrines, ouvrez bouteilles de vin et bocaux de cornichons ! C'est la fête à la maison. On y va, on fait du jambon persillé !

Ça vous dit ?

Il vous faut tout d'abord un bon boucher qui vous préparera une palette demi-sel. Moi, j'en ai un qui s'appelle David, qui fait super-bien les palettes demi-sel et qui vend des pieds de veau...pour faire la gelée.

En plus, pour le même prix, il vous donne plein d'autres tuyaux pour faire une bonne gelée. Par exemple, David dit que le pied de veau peut être remplacer par un bon morceau de couenne de porc.

Ça a le même effet. David, il dit même qu'on peut préparer sa gelée à l'avance. On fait bouillir des couennes de porc dans une grande quantité d'eau agrémentée de thym, de sel et de poivre. Et après, on verse le bouillon dans des bouteilles ou des sachets et on les met à congeler.

Je n'ai pas encore essayé mais il m'a donné trois couennes, comme ça, juste pour le plaisir.

Il est sympa, David !

Or donc il vous faut encore :

1 carotte épluchée

1 poireau

1 tête d'ail

1 bouquet garni

2 bouquets de persil plat lavé et ciselé pas trop finement

Et là, j'insiste ! Le persil plat, c'est toujours ça qu'il faut prendre. Le persil frisé, ça se fout dans les dents, que même après, on a l'air bête et c'est pas bon. C'est bon que pour le décor et encore...

1 bonne bouteille de Bourgogne blanc

Et là, j'insiste encore, si vous voulez que votre plat soit bon, il faut choisir du bon vin !

 

Faites dessaler la palette pendant toute une nuit.

Dans une grande cocotte en fonte, déposez votre palette, ajoutez le pied de veau ou la couenne, la carotte, le poireau lavé et fendu en quatre dans le sens de la longueur, le bouquet garni et l'ail épluché. Recouvrez de vin et ajoutez de l'eau si nécessaire. Faites cuire à feu doux pendant 4 heures.

Au bout de ce temps, sortez la palette et détaillez-la en petits morceaux. Les 4 heures de cuisson vous faciliteront la tâche. Ça se défait tout seul. N'oubliez pas d'enlever les os et le pied de veau. Filtrez votre jus de cuisson. C'est ça qui va faire votre gelée.

Choisissez maintenant une belle terrine et déposez une couche de persil, un peu de jus de cuisson, des morceaux de jambon et recommencez jusqu'à épuisement des stocks !

Couvrez et laissez refroidir.

Ensuite mettez au frais pendant au moins une nuit. Au bout de ce temps, votre gelée a pris et votre jambon persillé est prêt mais attendez-donc encore un peu, 12 ou 24 heures, ça n'en sera que meilleur.

Découpez de belles tranches de jambon et accompagnez-le de cornichons et d'un bon verre de vin de où-vous-savez !

 

mercredi, 12 août 2009

Fondants au chocolat

 

P1090695-2.jpgEn deux temps, trois mouvements, voici une recette qui ravira les nul(le)s. Il faut penser à ces gens démunis quand arrive l'heure du dîner, qu'ils ont malencontreusement invité des amis et qu'ils n'ont aucune idée de ce qu'ils vont faire. Et si on faisait un fondant au chocolat ?

Oui, je sais ! Vous allez me dire que c'est une recette éculée, que franchement, c'est pas bien compliqué, que ceci, que cela...

Mais la cuisine, c'est une question d'habitude. Il faut répéter sans cesse les mêmes gestes, travailler les mêmes ingrédients, refaire les mêmes recettes. Au bout d'un certain temps, on arrive à tout.

Donc la Cocotte pense à ceux qui démarrent, ceux qui ne savent rien ou alors pas beaucoup.

Elle en a testé des recettes de fondants... Des trucs qu'il fallait mettre au frigo trois heures, 23 minutes et 12 secondes avant de les cuire, des qu'il fallait cuire au bain-marie, des avec farine, des sans farine, des avec œufs, des sans chocolat...

Et finalement c'est cette recette qu'elle a retenue. Certes elle n'est pas légère, le beurre, ça y va !

Mais le fondant est là et bien là ! Point de cuisson « prout-prout », point d'ingrédients sophistiqués, une recette simple qu'une fille de dix ans ferait les yeux fermés.

Ça vous dit ?

 

Il vous faut pour 6 fondants

150 gr de chocolat

40 gr de sucre en poudre

150 gr de beurre

1 œuf et 2 jaunes d'œuf*

 

Préchauffez votre four à 180°c.

Faites fondre votre chocolat tout doucement. Ajoutez le beurre coupé en petits dés avant d'arrêter le feu. Remuez bien.

Dans un plat, fouettez les jaunes d'œuf, l'œuf entier et le sucre. Puis mêlez-les au chocolat/beurre.

Répartissez équitablement votre préparation dans six moules à muffins en silicone et mettez-les au four pendant 10 minutes. La surface de vos fondants doit être un peu « sèche ». Arrêtez le four et laissez vos fondants dedans la porte entr'ouverte. Démoulez au moment de servir.

Voilà, c'est tout ! Une autre question ?

 

*Il vous reste 2 blancs d'œuf, montez-les donc en neige avec du sucre glace et faites des petites meringues pour accompagner vos fondants.

dimanche, 09 août 2009

Crème de hareng de fainéants

P1090808-1.jpgSi vous suivez ce blog, vous avez vu que la Cocotte ne se fatiguait pas trop pour la cuisine en ce moment. Allez, on ne change pas une équipe qui gagne.

Voici 2 ou 3 petites choses à faire :

Premièrement, vous me faites le plaisir de faire les gaufrettes salées comme je l'ai indiqué dans un article récent.

Deuxièmement, vous faites cette crème.

Et troisièmement, vous alliez les deux, vous invitez des copains et vous vous régalez.

Ca vous dit ?

Il vous faut :

2 ou 3 harengs fumés

100 gr de fromage frais

1 cuillère de moutarde

du poivre

 

Vous mélangez tout ça dans votre blender ou votre mixeur et vous mettez au frais.

Au moment de servir, proposez vottre crème avec des crackers, des gressins ou vos magnifiques gaufrettes.

Bon, il faut aimer les harengs...

 

 

jeudi, 06 août 2009

Poêlée Riz-chorizo pour fainéants

 

P1090928-1.jpgVoici une recette pour les paresseux, les fainéants, les cossards, les flemmards, les mous, les indolents. J'continue ? 3 ou 4 ingrédients et votre cuisine aura un air espagnol. Olé !

Il vous faut une grande poêle, style poêle à paella, une cuillère d'huile d'olive, du bon riz, un chorizo fort, une pincée de safran, 1 gousse d'ail, 1 oignon et un poivron.

Ah oui ! J'allais oublier, un peu de beurre et du parmesan râpé.

Oh ! En fait, il faut un peu plus de 4 ingrédients mais vous devez en avoir la quasi-totalité dans vos placards.

C'est un truc que je fais pour mes poussins quand je n'ai pas d'idée. Ils adorent et vident le plat en un rien de temps. So let's go lazy !

 

Dans une grande poêle, faites chauffer 2 cuillères d'huile d'olive et déposez-y des grosses rondelles de chorizo. Versez 300 gr de riz et mélangez. Il faut que votre riz devienne transparent. Ciselez un oignon et de l'ail et mettez cela dans la poêle.

Ajoutez de l'eau petit à petit pour faire comme un risotto. Salez, poivrez, ajoutez votre pincée de safran et mélangez. Laissez cuire le temps indiqué sur le paquet de riz.

2 ou 3 minutes avant la fin, recouvrez votre poêle de rondelles de poivron. Déposez une belle noix de beurre et parsemez de parmesan. Elle n'est pas belle, cette allitération ? Et voilà, c'est tout !

lundi, 03 août 2009

Gaufrettes du Nord

 

P1090856-1.jpgLes Proust* ont leur madeleine, les Alsaciens, leur tarte flambée, les Bretons leur pâté Hénaff...

Les gens du Nord ont leur gaufrette, très certainement.

Il suffit de leur offrir une jolie boîte en métal remplie de ces douceurs et vous verrez. Ils vont ouvrir la boîte, goûter les gaufrettes et vont vous raconter tout ce que l'odeur subtile de vanille leur évoque : les étrennes du Nouvel an, les repas interminables du dimanche, les bisous poilus de la grand-mère, le cigare qui pue du grand-père, les bagarres avec le grand frère, les cheveux tirés de la petite sœur, le vélo dans l'allée du garage, la sieste de Papa et la vaisselle de Maman.

Ces gaufrettes, ce sont 20 années, au moins, de leur vie dans du fer blanc. Ces gaufrettes, c'est une recette griffonnée sur un cahier d'écolier, qu'on se donne de mère en fille, qu'on oublie pendant 10, 20, 30 ans et qui ressort, on ne sait pas pourquoi, un jour où on a le temps.

Un jour où on a le temps de rechercher ce temps perdu.

Il ne faut rien pour faire ces gaufrettes, vraiment. Juste du temps !

 

Allez, on est en vacances, on se met de la musique, on va chercher cet appareil qui fait des croque-monsieur et qui n'a jamais beaucoup servi et on va les faire, ces gaufrettes.

Et puisque la Cocotte vous aime, elle va vous donner deux recettes d'un coup : une sucrée et une salée.

Ça vous dit ?

 

P1090845-1.jpgPour faire une trentaine de gaufrettes, il vous faut :

Pour les gaufrettes sucrées :

 

270 gr de farine

240 gr de sucre en poudre

1 sachet de sucre vanillé

180 gr de beurre

4 oeufs

 

Faites fondre le beurre, mélangez-le au sucre Ajoutez les jaunes d'œufs, le sucre vanillé et la farine. Battez les blancs en neige et ajoutez-les délicatement au mélange.

Mettez vos plaques spécial « gaufrettes » dans votre appareil de cuisson. Préchauffez-le puis déposez une bonne cuillère au milieu de la plaque. Refermez, pressez bien et laissez cuire pendant une bonne minute.

Vous pouvez également déposer une petite cuilère de pâte dans chacune des 4 rectangles de votre grille. Ça vous fera des petites galettes toutes rondes.

Choisissez une belle boîte, garnissez-en le fond d'une feuille de papier-ménage et rangez vos gaufrettes. Elles resteront craquantes de nombreux jours.

 

 

Pour les gaufrettes salées, idéales pour un apéro :

Vous procéderez de la même façon que ci-dessus, il vous suffira de remplacer le sucre en poudre et le sucre vanillé par du parmesan.

Vous pouvez en mettre moins que pour le sucre, disons 200 gr, ça suffira. Vous ajouterez à la pâte 1 pincée de sel, de poivre et de paprika

 

P1080536-1.jpgEt si vous n'avez pas le temps et que vous habitez non loin de Lambersart, voici un p'tit truc de la Cocotte. Rendez-vous au magasin d'usine « Eugène Blond », vous savez, c'est cette usine qui fabrique les gaufrettes avec des phrases rigolotes dessus. Vous trouverez dans ce magasin, au 159 rue de Verlinghem, tout ce qui vous fera replonger dans votre enfance, y compris les boîtes de métal.

Et en plus, ils viennent de créer des gaufrettes salées parfumées au pavot, à la ciboulette, au maroilles... Rien que des saveurs du Nord.

Si vous n'avez pas la chance d'habiter dans ce coin, allez dans vos magasins habituels, vous trouverez très certainement les produits que je viens de mentionner.

 

*Saviez-vous que dans ses brouillons, Marcel ne parlait pas de madeleine mais de pain grillé ?

Pour Granny et Elisabeth

samedi, 01 août 2009

Vacances, j'oublie tout sauf vous !

P1090943-1.jpg

 

C'est le mois d'août et la Cocotte va quitter son poulailler pour des cieux plus ensoleillés.

Mais ne vous inquiétez pas, la Cocotte pensera à vous et vous donnera la becquée tous les 3 jours.

Il vous suffira d'aller voir de temps en temps votre blog préféré, vous y trouverez régulièrement des petites recettes simples et bonnes.

Faites-en profiter vos copains et n'hésitez pas à laisser vos commentaires. Elle vous répondra vite, vite, dès son retour.

C'est pas le bonheur ?

Bonnes vacances mes p'tits poussins  !