dimanche, 23 janvier 2011
Soupe rouge-orange
Cette soupe simplissime change de l'habituelle soupe de lentilles vertes. Elle fait du bien au corps et à l'esprit. Cette soupe, c'est du soleil dans votre assiette !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 250 g de lentilles rouges (lentilles corail), 250 g de lentilles jaunes (à acheter dans les épiceries orientales), 1 cuillère à soupe d'huile d'arachide, 1 oignon, 1 gousse d'ail, 1 grosse boîte de tomates pelées, 1 cuillère à soupe de curry de Madras, sel, poivre et eau
Préparation : 5 mn – cuisson : 25 mn – Coût : * - Difficulté : *
Passez les lentilles sous l'eau pour les laver et enlever les petits cailloux éventuels. Égouttez-les. Épluchez l'oignon et l'ail et ciselez-les finement. Faites chauffer l'huile dans une marmite.
Ajoutez l'oignon et l'ail et faites blondir. Versez ensuite les lentilles. Concassez grossièrement les tomates pelées et ajoutez-les dans la marmite. Continuez avec la cuillère de curry. Choisissez votre curry selon votre résistance aux goûts relevés. Le curry de Madras n'est pas trop fort. Mouillez la soupe avec un bon litre d'eau. Salez, poivrez puis couvrez la marmite. Faites cuire pendant 20 mn. Veillez à ce qu'il y ait suffisamment d'eau. Ces lentilles cuisent très vite. Au besoin, ajoutez de l'eau. Votre soupe doit être épaisse mais pas compacte. Servez-la en la saupoudrant de noix de coco râpée.
22.01.2011
Publié dans Asie, Cuisine, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : lentilles rouges, lentilles jaunes, lentilles corail | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 17 janvier 2011
Velouté de giraumon des bois
Qu'est-ce qu'il fait ? Qu'est-ce qu'il a ? Qui c'est celui-là ?
Il a une drôle de tête ce légume-là, il a un drôle de toit...
Découvert à Hantay, chez Romuald Botte, voici le giraumon. Une courge qu'on surnomme potiron turban, cul de singe ou bonnet turc. Il pointe son air bizarre en automne et se conserve tout l'hiver. Avec le velouté façon Cocotte, vous allez l'adorer.
Recette :
Facile : 1 Cocotte
Prix : 1 caddie
Temps : 1 horloge
Pour 4 personnes
1 giraumon
600 ml de lait
sel
300 gr de champignons (de Paris ou bolets)
beurre
poivre
150 gr de noix
100 gr de noisettes
Détaillez le giraumon en plusieurs morceaux. Épluchez-les à l'aide d'un couteau-économe. Débarrassez-vous des graines. Mettez les morceaux de giraumon dans une casserole, couvrez d'eau et faites bouillir pendant 15 minutes. Égouttez. Passez les morceaux cuits au blender ou au mixeur et ajoutez le lait. Salez légèrement. Mélangez doucement.
Décortiquez les noix et les noisettes et dans une poêle en fonte, mettez-les à griller pendant quelques minutes. Attention, ne les faites pas brûler ! Pilez-les grossièrement une fois grillées.
Nettoyez les champignons que vous avez choisis et faites-les revenir 5 minutes dans un peu de beurre. Salez et poivrez.
Si vous en avez envie, vous pouvez allonger le velouté avec un peu de crème fraîche et mettre une pointe d'ail avec les champignons.
Dans des assiettes creuses, servez le velouté puis les champignons. Ensuite saupoudrez de noix et noisettes
Au moment de servir, dites très sérieusement à vos invités : « Aujourd'hui je vous ai fait du cul de singe ! Et guettez leur réaction.
Producteur : Romuald Botte
Avec près de 4 tonnes produites par an, les courges n'ont presque plus de secret pour Romuald.
Il en cultive une dizaine de variétés. Entre le green hokkaïdo, la longue de Nice, le galeux d'Eysines ou le bleu de Hongrie, il a parfois du mal à les reconnaître. Ce jardinier, qui cultivait déjà un petit mètre carré de terrain à 4 ans, les choisit sur photo, pour leur aspect bizarre et amusant, prend les plus savoureuses, perfectionne l'une, abandonne l'autre, celle qu'il faut « découper à la scie à métaux» comme la blue hubbard. Puis il les met dans les paniers de ses « amapiens » et attend les réactions. « Le giraumon se mange ?! Moi, j'l'ai mis sur ma télé ! »
Romuald Botte, AMAP des Weppes, 22 rue Roger Salengro, 59496 Hantay
Produit : le Giraumon
Cette courge qui ressemble au chapeau du grand Mamamouchi du « Bourgeois gentilhomme » de Molière se conserve 4 à 5 mois, à la cave, le garage ou dans une pièce pas trop humide.
Si vous n'utilisez pas tout le giraumon d'un coup, mettez le morceau restant au réfrigérateur mais ne dépassez pas 15 jours.
Très riche en fibres, le giraumon est plus nourrissant qu'une pomme de terre.
Cuisinez-le en purée.
Faites-en un flan avec un peu de noix de coco râpée, une compote avec un autre fruit ou sautez-le à la poêle...
Attention ! Ne masquez pas son petit goût de noisette sucrée.
Romuald l'aime gratiné, en crumble ou sur un fond de tarte. Et vous, comment l'aimerez-vous ?
Odile Bazin
Retrouvez cet article dans le magazine Version Femina, édition Nord-Pas de Calais, n°459, semaine du 17 au 23 janvier 2011 ou sur le site "La Voix au féminin" en cliquant ici.
Publié dans Cuisine, Légumes, légumes secs, Soupes | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
vendredi, 07 janvier 2011
Soupe de poissons pleine saison
En ce moment, c'est la pleine saison des harengs, merlans et autres lieux noirs. Profitons-en pour faire une soupe simple et bonne, parfumée ou non au safran.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 800 g de filets de hareng, de merlan ou de lieu noir ou autres poissons de saison, 1 sachet de préparation pour court-bouillon ou des têtes de poisson récupérées chez votre poissonnier, 2 carottes, 2 pommes de terre, 1 oignon, quelques pistils de safran, thym, laurier, sel et poivre, 20 g de beurre.
Préparation : 15 mn – Cuisson : 30 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : Moulin à légumes et chinois
Si vous optez pour la version « poissonnier », faites votre court-bouillon en faisant bouillir 1, 5 litre d'eau avec les têtes de poisson. Ajoutez thym, laurier, sel et poivre. Si vous optez pour la version « simple », faites bouillir 1, 5 litre d'eau et versez le sachet de court-bouillon. Laissez chauffer pendant 15 à 20 minutes puis pochez les filets de poisson 5 mn. Passez votre préparation au moulin à légumes au dessus d'une marmite puis refaites la même opération avec un chinois pour enlever toutes les arêtes présentes dans les poissons. Épluchez et râpez carottes et pommes de terre. Faites fondre le beurre dans une marmite, ajoutez l'oignon ciselé et les légumes râpés, mouillez avec la soupe, assaisonnez de sel, de poivre et de safran. Faites cuire 10 mn. Servez cette soupe avec des croûtons frits.
07.01.2011
Publié dans Cuisine, Poissons, coquillages, fruits de mer, Soupes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 16 décembre 2010
Soupe de betteraves à la russe
Le mois de décembre est un mois qui fait mal à la tête. On se la creuse pour trouver des idées de cadeaux. On se la creuse pour trouver ce qu'on va faire à manger à Noël et au Nouvel an.
On n' a pas une minute de répit. Quand enfin, on a trouvé la bonne idée de cadeau, il faut se farcir non la dinde mais les magasins et quand on a trouvé ce qu'on allait donner à manger à nos invités, il faut se farcir la dinde après s'être farci les magasins.
En décembre, on a aussi mal à la tête parce qu'il fait froid et que c'est par la tête que s'échappe la chaleur de notre corps. On a mal à la tête parce qu'on attrape vite un rhume, vu qu'on a pas mis de chapeau, pas d'écharpe à 5 tours, pas de gants et de caleçons fourrés polaire, pilou, thermolactyl, gore-tex, etc, etc..., et qu'on s'est fait attraper par le froid, comme des bleus.
Et quand on s'est protégé un maximum avec un chapeau, une écharpe à 5 tours, des gants et des caleçons fourrés polaire, pilou, thermolactyl, gore-tex, etc, etc..., le premier invité qui passe la porte nous refile ses microbes.
C'est décidé, cette année, la Cocotte offrira des aspirines à tout le monde ! Des aspirines contre les migraines, les digestions difficiles et les rhumes. Voilà un cadeau utile ! Et hop, envolé le mal de tête. On va pouvoir faire la fête !
Soupe de betteraves à la russe
Originale, étonnante, intrigante, cette soupe va en dérouter plus d'un. Servez-la dans de jolis petits verres et accompagnez-la de blinis. Au réveillon, succès garanti.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de betteraves crues, 500 g de potiron, 1 bouillon-cube ou un bouquet garni, 3 branches de persil plat, sel, poivre, 10 cl de vodka* et 1, 5 litre d'eau.
Préparation : 5 mn – Cuisson : 1 h – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : mixeur
N'épluchez pas les betteraves et cuisez-les 1 h dans de l'eau bouillante, 30 à 40 mn en auto-cuiseur ou 20 mn dans un peu d'eau au micro-ondes. Laissez-les refroidir puis épluchez-les facilement en les passant sous l'eau. La peau s'en ira tout de suite. Pelez le potiron et débarrassez-vous de ses graines. Versez 1, 5 litre d'eau dans un faitout, ajoutez le bouillon-cube ou le bouquet garni, salez et faites bouillir. Plongez les betteraves et le potiron coupés tous les deux,en gros morceaux dans le faitout et faites cuire pendant 30 mn. Quand la lame d'un couteau passe facilement à travers les légumes, enlevez le bouquet garni et mixez la soupe très finement. Allongez avec un peu d'eau si cela vous paraît épais. Poivrez selon votre goût et ajoutez la vodka. Ciselez le persil, saupoudrez-en votre soupe et servez aussitôt. Vous pouvez remplacer le persil par de l'aneth.
* Pour ceux qui aiment et qui ont l'âge.
Publié dans Cuisine, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : betteraves, vodka, potiron | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
mardi, 14 décembre 2010
Mousseline de fèves au cumin
Certains les collectionnent, d'autres les mangent. Les fèves sèches sont vraiment faciles à trouver et les recettes ne manquent pas. En voici une aux saveurs orientales.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 sachet de 500 g de grosses fèves sèches, 2 gousse d'ail, 1 bonne cuillère à soupe de cumin moulu, sel et poivre, eau, 1 pincée de paprika doux.
Préparation : 15 mn + 12 h de trempage – Cuisson : 1 h – Coût : * - Difficulté : *
Mettez les fèves dans un grand saladier, couvrez-les d'eau et laissez-les tremper 12 h au minimum.
Égouttez-les puis en exerçant une pression entre deux doigts, enlevez la pellicule qui recouvre la fève. Plus les fèves ont trempé dans l'eau, plus cette opération sera facile à réaliser. Déposez les fèves dans une marmite, couvrez-les de 3 à 4 fois leur volume d'eau. Ciselez l'ail et ajoutez-le aux fèves, salez puis faites cuire pendant une bonne heure. Elles sont cuites lorsqu'elles s'écrasent facilement. Ensuite saupoudrez de cumin moulu et passez le mélange au mixeur. Mixez longuement pour aérer la mousseline. Poivrez et rectifiez en sel si besoin.
Vous obtenez une crème épaisse et parfumée. Si elle vous semble trop liquide, remettez-la un peu à cuire pour que l'eau s'évapore. Parsemez de paprika doux avant de servir.
Servez-la en soupe avec des rondelles très fines de chorizo que vous aurez fait frire et des pains libanais pour faire trempette.
14.12.2010
Publié dans Cuisine, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : fèves, cumin | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 07 décembre 2010
Soupe de pois cassés
Si vous en avez envie, vous avez le droit de remplacer le lard par une bonne saucisse fumée. La Cocotte ne vous dira rien. Au contraire...
Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de pois cassés, 1 gros oignon, 1 feuille de laurier, 2 clous de girofle, 2 branches de thym, sel, poivre, 75 g de pain rassis, 50 g de lard fumé, un peu d'huile et 1 gousse d'ail.
Préparation : 1 h de trempage + 10 mn – Cuisson : 30 à 40 mn – Coût : * - Difficulté : *
Lavez les pois cassés et faites-les tremper pendant 1 heure. Au bout de ce temps, égouttez-les et déposez-les dans une grande marmite, couvrez-les avec 4 fois leur volume d'eau, soit 2 litres. Posez la feuille de laurier sur l'oignon et piquez-les de clous de girofle. De cette façon, vous enlèverez en une seule fois ces ingrédients en fin de cuisson. Ajoutez-les dans la marmite avec le thym, salez et faites cuire pendant 30 à 40 minutes. Écumez régulièrement la « mousse » qui se forme à la surface de l'eau.
Au bout de ce temps, les pois cassés doivent être cuits. Enlevez l'oignon et les branches de thym. Au besoin, ajoutez un peu d'eau si la soupe vous paraît trop épaisse. Mélangez-les à la cuillère en bois puis poivrez.
Frottez d'ail le pain rassis et coupez-le pour en faire des croûtons, détaillez le lard fumé en morceaux. Faites revenir croûtons et lard séparément dans un peu d'huile chaude.
Servez cette soupe idéale en hiver, en proposant lard et croûtons frits.
07.12.2010
Publié dans Cuisine, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : pois cassés, soupe | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 29 novembre 2010
Velouté de potimarron au Maroilles
Comme toutes les courges utilisées dans notre cuisine, le potimarron vient d'Amérique du sud. Après avoir voyagé avec les Portugais à l'époque post-colombienne, il fait une étape au Cambodge, au Japon et très certainement en Chine aussi, avant d'arriver chez nous. Mais on n'en pas sûr à 100 %.
Les Portugais le nommèrent Cambodia abobora. Et très honnêtement, on se demande bien pourquoi.
Oui, pourquoi ne le nommèrent-ils pas Americo do Sul Abobora ? Bien malin qui peut le dire.
Les Japonais l'appelèrent Kabocha. C'est très vraisemblablement leur façon de prononcer Cambodge. La Cocotte ne vous apprend rien quand elle vous dit qu'au Japon, tout ce qui vient du Cambodge est appelé Kabocha. Aussi faut-il faire attention. Ne dites surtout pas à un Japonais que vous venez du Cambodge au risque de vous retrouver haché menu dans un velouté. Et pour tromper l'ennemi, dans certaines régions du Japon, la kabocha est appelée Bobora. Allez comprendre !
Désireux de brouiller les pistes, les Japonais n'hésitent pas à donner des noms, plus farfelus les uns que les autres à leurs espèces de kabochas. Du nord au sud du pays du soleil levant, vous trouverez des Kuri kabochas, des Seiyo kabochas, des Miyako, Kurokawa, Uchiki, Akaguri ou encore des Akazukin kabochas. Est-ce ici une manière de montrer que leur vocabulaire est riche ? Est-ce llà a face non-cachée d'un protectionnisme d'un autre temps ?
Messieurs les Japonais, n'avez-vous donc rien de mieux à faire ?
Toujours est-il que la kabocha arrive en Europe après un très long périple. Les Français goûtent ce légume qui ressemble à un potiron, trouvent, sans difficulté, qu'il a un goût de châtaigne et après avoir réuni les défenseurs les plus illustres de la langue française, deux noms se dégagent pour sa labellisation : potichâtaigne et potimarron.
S'engage alors une guerre aussi fratricide que la bataille d'Hernani, la bataille des courges. Les « classiques » voulant absolument coller au plus près du goût, les « romantiques », qui voyaient là une figure de style facile certes mais suffisamment évocatrice pour la plèbe.
Comme vous le savez, le potimarron l'emporta finalement, au prix d'âpres bagarres dont beaucoup n'en sortirent pas indemnes.
Aujourd'hui la Cocotte remet deux sous dans le nourrain et propose de baptiser sa recette, velouté de potimaroilles. Qu'en pensez-vous ?
Velouté de potimarron au Maroilles
-Hum, c'est quoi ce petit goût de châtaigne dans ta soupe, ma Cocotte ?
-C'est du potimarron, mon Bonhomme. Tu aimes ?
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 potimarron, 2 cuillères à soupe d'huile,1 kg de potiron, 3 pommes de terre moyennes, 1 litre d'eau, 1 quart Maroilles, un peu de crème fraîche, sel et poivre
Préparation : 15 mn – Cuisson : 10 mn + 30 mn – Coût : * - Difficulté : *
Coupez le haut du potimarron, mettez-le de côté puis enlevez les pépins à l'aide d'une cuillère à soupe. Faites bouillir une marmite d'eau salée, plongez le potimarron tête en bas dans la marmite et laissez-le ramollir 10 mn. Sortez-le, retournez-le et avec la cuillère à soupe, raclez les bords intérieurs pour récupérer la chair mais attention , ne faites pas de trous dans la peau. Elle va servir de soupière. Épluchez le potiron et les pommes de terre et coupez ces légumes en gros dés. Dans une marmite, faites chauffer l'huile puis faites dorer pommes de terre et potiron, ajoutez la chair du potimarron. Couvrez d'eau, salez et poivrez, mettez un couvercle et laissez cuire pendant 25 mn.
5 mn avant la fin, détaillez le Maroilles en tranches fines et faites-le fondre tout simplement dans une petite casserole avec une cuillère de crème fraîche.
Mixez la soupe, rectifiez l'assaisonnement puis versez-la dans le potimarron évidé.
Servez la soupe et 2 ou 3 cuillères de crème de Maroilles dessus.
29.11.2010
Publié dans Cuisine, Cuisine du Nord, Fromage, laitage, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : potimarron, maroilles | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
samedi, 27 novembre 2010
Soupe carottes-céleri
Une base toute simple : carottes et céleri. Puis selon la richesse de vos placards et votre réfrigérateur, vous pourrez aller loin, très loin...
Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de carottes, 3 branches de céleri, 1 oignon, 2 cuillères à soupe d'huile d'olive, sel, poivre, thym, laurier, 10 cl de jus de citron, 1 bouquet de persil plat, 1 bouquet de coriandre et 1 litre d'eau.
Préparation : 10 mn - Cuisson : 30 mn - Coût : * - Difficulté : *
Épluchez les carottes et détaillez-les en fines rondelles. Faites de même pour l'oignon. Coupez le céleri en tronçons très fins.
Dans une marmite, faites chauffer deux cuillères d'huile d'olive et faites dorer l'oignon émincé.
Ajoutez les carottes, le céleri, une branche de thym et une feuille de laurier. Couvrez d'eau en dépassant un peu, un litre devrait suffire. Laissez cuire pendant 25 à 30 mn.
Versez le jus de citron dans la soupe. Ciselez la coriandre et le persil. Et ajoutez ces deux herbes à la fin de la cuisson pour éviter que les feuilles ne noircissent. Rectifiez l'assaisonnement et servez aussitôt.
Si vous voulez une soupe plus colorée, ajoutez un peu de concentré de tomates. Une soupe plus épaisse, ajoutez des langues d'oiseaux (petites pâtes), du riz ou des lentilles corail ou liez-la avec un œuf. Une soupe aux accents marocains, remplacez le thym et le laurier par du cumin en poudre et un soupçon de safran. Une soupe thaï, lait de coco et lamelles de poulet....
27.11.2010
Publié dans Cuisine, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : carottes, céleri | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 11 novembre 2010
Velouté de navet léger, léger
Quel est le point commun entre Berlin, Tokyo, Milan, Nancy, Croissy ou Caluire ?
Un indice ?
Quelqu'un qui manque de courage ou de combativité, quelqu'un d'anémique a soi-disant du jus de lui. Un mauvais film en est un.
Vous avez trouvé ?
Son vrai nom est Brassica rapa, il est de la même famille que le chou et le colza !
Jacques Cartier l'avait emmené dans ses valises quand il est parti pour le Nouveau-Monde.
Au Japon, on le fait mariner dans du vinaigre de riz. Au Liban, on le coupe en bâtonnets et on le laisse dans de l'eau et du vinaigre pour le servir en condiment. En Angleterre, on le mange bouilli, avec le rôti du dimanche. En Allemagne, on va jusqu'à le râper et l'apprêter comme la choucroute.
Mais attention ! Ne le confondez pas avec le rutabaga. Le rutabaga est un croisement entre un chou frisé et le mot-mystère de la Cocotte. Il s'en passe des choses, dans le potager ! C'est du propre !
Alors ? Berlin, Tokyo, Milan... ?
Et bien toutes ces villes ont la grande chance d'avoir leur variété... de navet !
Ah, le navet ! Bon sang mais c'est bien sûr !
Beurk, le navet ! Quand la Cocotte était petite, ce légume la rebutait, la dégoûtait, l'écœurait.
Maintenant la Cocotte a grandi et le navet lui va.
Elle n'ira pas jusqu'à dire qu'elle en raffole mais elle l'utilise souvent dans la cuisine et c'est étrangement toujours bon.
Un p'tit velouté voluptueux, ça vous dit ?
pour 4 personnes
ingrédients :
500 g de navets, 200 g de pommes de terre, 1 cuillère à soupe de miel, 1 cube de bouillon de légumes, 1 l d'eau, 1 branche de thym, sel, 10 cl de crème liquide, poivre.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 20 mn – Cout : * - Difficulté : * – Ustensile : mixeur
Épluchez les navets et les pommes de terre. Coupez-les en petits morceaux ou râpez-les.
Dans une cocotte, faites fondre la cuillère de miel, faites revenir quelques instants les légumes dans le miel chaud.
Ajoutez la branche de thym, le bouillon-cube, salez et mouillez avec un litre d'eau.
Mettez la cocotte sous pression et laissez cuire 10 mn.
Enlevez la branche de thym et passez votre velouté au mixeur.
Ajoutez la crème liquide et le poivre.
Mélangez vivement. Rectifiez l'assaisonnement et servez aussitôt.
Accompagnez ce velouté de fines lamelles de bacon frit, de graines de sésame grillées, de petits croûtons frottés d'ail, de petits copeaux de fromage de chèvre bien sec...
11.11.2010
Publié dans Cuisine, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : navet | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mercredi, 22 septembre 2010
Matelote Crevette, Lieu noir et Coriandre
Quand la Cocotte naquit un beau soir de janvier, six fées se penchèrent sur son berceau et la parèrent de dons. Par ce moyen, la Cocotte eut toutes les perfections imaginables.
La première lui dit : « Dans ton logis, Cocotte, toi seule auras le don du rangement : bols, cuillères et assiettes, hop, hop dans le lave-vaisselle. Toi seule la porte tu ouvriras et la machine tu démarreras.»
La deuxième lui murmura : « Dans ta maison, Cocotte, toi seule auras le don de balayage : minouches, peluches et poussière, hop, hop dans l'aspirateur. Toi seule balai, plumeau et brosse tu manieras. »
La troisième, un peu dure d'oreille, hurla : « Dans tes pénates, Cocotte, toi seule auras le don de triage du linge. Le blanc avec le blanc, le noir avec le noir, les couleurs avec les couleurs, hop, hop dans la machine. Toi seule tous les vêtements de la maison tu répartiras et la machine en marche tu mettras.»
La quatrième lui proclama : « Dans ta demeure, Cocotte, trois enfants tu auras, toi seule auras le don du thermomètre, hop, hop, la main sur le front, toi seule rendez-vous chez le docteur, l'orthodontiste, le podologue, le dermatologue... tu prendras.»
La cinquième assura : « Dans ton gîte, Cocotte, toi seule auras le don de conduite de taxi, chez le docteur, l'orthodontiste, le podologue, le dermatologue, hop, hop, dans la voiture. Et comme ton mercredi tu passeras à faire ça, au club de gym, à l'école de musique, au cours de théâtre, à l'anniversaire des copains, à l'anniversaire des copines, itou tu les conduiras.»
Enfin la sixième fée sortit de l'ombre en disant : « Diantre, mes douces amies, vous allez effrayer notre Cocotte. Ce ne sont pas des dons mais des corvées ! Qui donc aurait envie de vivre comme ça ? »
Elle s'inclina alors sur le couffin, sourit à l'enfant et déclama : « Dans ton foyer, Cocotte, quand toi seule auras fait ce pourquoi tu es douée, dans tes marmites, des bons petits plats, hop, hop, tu concocteras. Et si, lasse, tu ne les fais pas pour eux, fais-les au moins pour toi. »
Il vous faut :
300 gr de belles crevettes
300 gr de filet de lieu noir
1 filet d'huile d'olive
1 oignon
1 gousse d'ail
des filaments de safran
1 cuillère à café de cumin moulu
1 cuillère à café de concentré de tomates
1 bouillon-cube
sel , poivre, paprika fort
1 litre ou 1 litre ½ d'eau
1 bouquet de coriandre
quelques olives noires
du jus de citron
Dans une marmite, versez l'huile et faites chauffer. Ciselez l'ail et l'oignon et ajoutez-les à l'huile chaude. Ajoutez le safran, le cumin, le concentré de tomates, le bouillon-cube, le sel, le poivre et le paprika. Laissez l'oignon fondre puis mouillez d'un bon litre d'eau. Faites bouillir pendant 15 minutes.
Coupez le poisson en languettes, ajoutez-les au bouillon en même temps que les crevettes et les olives. Ciselez la coriandre et versez-la dans la marmite. Laissez cuire encore 3 ou 4 minutes.
Un petit conseil : Il faut que ce soit bien relevé. Vous pouvez rectifier l'assaisonnement avec du paprika ou du piment. Servez cette matelote en proposant du jus de citron.
Publié dans Cuisine, Poissons, coquillages, fruits de mer, Soupes | Tags : crevettes, lieu noir, coriandre, matelote | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook |
jeudi, 02 septembre 2010
Soupe fraîche de courgettes-tahineh-citron
Veuillez excuser ma fille Lala qui est en CE2 dans la classe de Mademoiselle Dupret. Elle a pris froid hier, le docteur est venu, il dit qu'elle doit rester une semaine au lit et manger de la bonne soupe de courgettes et tahineh. Pouvez-vous demander à Victor, son voisin de classe, qu'il lui prenne ses devoirs ?
Merci d'avance,
La Cocotte
Eh, c'est une excuse comme une autre !
Patrice Romain, un ancien directeur d'école vient de sortir un livre dans lequel il a compilé ces petits mots envoyés par les parents d'élèves plus ou moins sérieux. Des petits bijoux, retranscrits avec fautes et maladresses, résultat de 20 ans de travail, de sourires et de rires.
La Cocotte vous en offre quelques-uns.
Si vous avez des enfants qui reprennent le chemin de l'école dès aujourd'hui, ça vous donnera peut-être des idées... et ça vous fera certainement sourire. Le jour de la rentrée, ça fait toujours du bien. On a toujours une grosse boule dans le ventre, une autre non moins grosse dans la gorge quand on voit ses poussins franchir la grille de leur école.
Ça ne vous le fait pas ?
« Monsieur, dans le but de ne pas creusé la sécurité social, je n'ai pas amené Cyril au médecin. Je le remplace donc en m'escusant pour cause de diarée.
"Madame la maîtresse, il paraît qu'a la cantine les surveillants obliges Joris a finir son assiette meme si c'est degeueulasse !!! On est pas a Koh Lanta quand meme !!! Pouvez vous faire jouée de votre autoritée SVP ?
Merci d'avance vous etes gentille."
« Madame, en classe, quand vous en serez à la règle du pluriel des noms en « ou », pensez à insister auprès de certains de vos élèves sur les "poux" : Frédéric en avait plein la tête hier soir... »
« Madame, vous me demandez un mot d'excuse pour le retard exceptionnel de Charlotte. Soit. Ne pensez-vous pas cependant qu'à l'heure où se prépare peut-être la 3° guerre mondiale il y a des choses plus importantes dans la vie ?
Salutations distinguées. »
1 kg de courgettes
1 litre d'eau
2 bouillon-cubes (boeuf ou volaille)
1 branchette de thym
2 gousses d'ail
sel et poivre
2 cuillères à soupe de tahineh
10 cl de jus de citron
200 gr de feta écrasée
Epluchez les courgettes, détaillez-les en gros morceaux. Faites bouillir l'eau additionnée des bouillon-cubes, ail, thym, sel et poivre. Ajoutez les courgettes. Faites cuire pendant 30 minutes.
Laissez refroidir. Ajoutez la feta écrasée, le tahineh et le jus de citron et mixez votre soupe finement. Rectifiez l'assaisonnement.
Versez-la dans des verres. Décorez-les de rondelles de chorizo passées à la poêle ou de saucisson et servez frais.
Bonne rentrée à tous.
Publié dans Afrique du nord, Cuisine, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : courgettes, tahineh, mots d'excuse, patrice romain | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
mercredi, 19 mai 2010
Velouté d'endives
Alors comme ça, dans le Nord, on ne mangerait pas assez de fruits et légumes ?
Alors comme ça, dans le Nord, on mangerait trop de pommes de terre et trop de beurre ?
Alors comme ça, dans le Nord, on ne consommerait pas suffisamment de polyphénols, ces substances naturelles d'origine végétale aux propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires, qui protègeraient des maladies cardio-vasculaires et du cancer....?
Pourtant avec le café qu'on boit, ça devrait le faire !
Alors comme ça, dans le Nord, on serait à la traîne pour le fromage ou le poisson ?
Pourtant certains cancérologues nous mettent en garde car certains poissons sont contaminés aux métaux lourds...
C'est ce qui ressort de l'enquête (NutriNet-Santé) menée sur Internet depuis un an, enquête ayant pour objectif d'étudier la relation entre la nutrition et la santé des Français.
Et là, encore une fois, le Nord rechigne à participer. Voici le lien vers cette enquête. Si ça vous dit...
Une fois passé la page d'accueil avec un Yves Duteil aussi rayonnant qu'une endive, vous pourrez, si vous le désirez, répondre au questionnaire et faire partie de la cohorte de gens concernés par ce qu'ils mangent et ce qu'ils ne mangent pas.
Allez, allez, haut les cœurs, on va leur montrer, aux autres, qu'on n'est pas forcément là où on nous attend !
On va leur montrer, aux autres, qu'on mange des légumes, même si ces légumes sont fades jusqu'à l'exubérance, comme dirait Desproges.
On va faire une soupe d'endives !
La Cocotte vous offre une soupe riche en polyphénols, à l'huile et sans pommes de terre. Et nous, dans le Nord, on arrive à donner du goût à ces endives, rien qu'en ajoutant de la bière, source de polyphénols également !
Il vous faut :
1 kg d'endives
1 cuillère à soupe d'huile
1 ou 2 cuillères à soupe de farine
de la noix muscade
1 ou 2 gousses d'ail
1 litre de bière blonde
1 branchette de thym
sel et poivre
1 bouillon-cube (facultatif)
Enlevez les premières feuilles des endives et la petite pointe jaune-verte, coupez-les en deux et enlevez également le « coeur dur » au centre de ce légume. La Cocotte l'a déjà dit, c'est là qu'est l'amertume. Puis coupez les demi-endives en tronçons.
Faites chauffer l'huile dans une cocotte, ajoutez l'ail ciselé et les endives, laissez-les devenir transparentes puis saupoudrez de farine. Versez la bière et mélangez bien pour éviter les grumeaux. Salez, poivrez, ajoutez le thym et la noix muscade râpée. Si cela vous dit, ajoutez votre bouillon-cube.
Faites cuire à feu doux pendant une trentaine de minutes. Passez la soupe au mixeur. Vous pouvez également la passer au tamis. Cela vous fera un magnifique velouté !
A lire dans la Voix du Nord du mardi 18 mai :
Qu'est-ce qu'il y a dans nos assiettes ?
Publié dans Cuisine du Nord, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : endives, nutrinet santé, polyphénols | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
mercredi, 13 janvier 2010
Ravitoto Jérémy
Grande île de l'océan indien, au sud de l'équateur, dont les voisines sont les Comores, les Seychelles, La Réunion ou encore l'île Maurice, Madagascar n'a pas seulement vu naître l'ancien président, Marc Ravalomanana ou le tout jeune président Rajoelina, Antoine, le chanteur barbu, aux chemises à fleurs ou encore Sébastien Folin, monsieur météo chevelu à la TV française. Non, cette île a également vu naître un certain Jérémy, l'un des copains de la fille aînée de la Cocotte.
Et Jérémy qui n'est ni barbu, ni chevelu a gentiment glissé à l'oreille de l'aînée des poussins : « Invite Victor, Flo et moi et dis à ta mère de nous faire du raftout !»
Alors qu'a donc fait la poulette ? Elle s'est empressée de demander à sa môman ce que le dit copain disait.
Résultat : La Cocotte a cherché pendant des jours et des jours sur internet le mot raftout pour voir à quoi ressembler la recette. Mais en vain !
Car voyez-vous, le malgache est facétieux. Il n'écrit pas ses mots comme il les prononce ! Il fallait chercher Ravitoto, voire Ravintoto.
Le ravitoto est un plat traditionnel de Madagascar, comme le romazava à base de zébu, le voajobory ou encore l'orandranomasina qui, comme chacun sait est un plat à base de langoustes !
Bref, le ravitoto ce sont des feuilles de manioc pilées. C'est la raison pour laquelle on a donné ce nom à la recette. Ajoutez du porc, quelques aromates, beaucoup d'huile et prononcez Raftout !
Les feuilles de manioc appelées également Saka-saka, elle les a trouvées dans une boutique de produits exotiques. La quantité d'huile, elle l'a divisée par 10 !
Elle a ajouté sa touche perso et elle a fait goûté ce plat à son p'tit poulailler. Pour être honnête, l'aspect est peu ragoûtant et mais ayez confiance, la saveur que ce plat dégage est absolument divine.
Le verdict a été plus que positif. La dernière en a même repris. C'est pour dire !
Maintenant la Cocotte peut déclarer fièrement à son aînée :« Tu peux dire à tes copains de venir, on va leur faire du raftout ! »
Si vous aussi, vous voulez inviter les copains de vos enfants, voici deux ou trois explications :
Il vous faut :
1 pot de ravitoto ou saka-saka ou feuilles de manioc pilées
1 kg de poitrine de porc en un seul morceau
10 cl d'huile
2 oignons*
3 gousses d'ail
1 petite boîte de concentré de tomates
3 cuillères de gingembre en poudre
2 branchettes de thym
1 boîte de lait de coco (facultatif)
du riz basmati
et pour accompagner, du sakay**
Épluchez les oignons et l'ail, détaillez les premiers en rondelles et ciselez l'ail. Faites revenir jusqu'à ce que les oignons deviennent transparents dans un peu d'huile.
Enlevez la peau de la poitrine de porc. Coupez votre viande en gros dés de 3 cm de côté.
Faites chauffer les 10 cl d'huile dans une marmite et faites revenir le porc pendant 10 à 15 minutes. Il doit dorer sur tous les côtés. Ajoutez ensuite les oignons et l'ail, le concentré de tomates, le gingembre, le thym et le contenu du pot de ravitoto. Mélangez bien, couvrez d'eau et laissez cuire à couvert, à feu modéré pendant 1 h 30/2 h. Un quart d'heure avant la fin, ajoutez le lait de coco.
Préparez votre riz. Accompagnez votre viande du, riz et de la purée de piment. Et voilà !
Vous avez fait du Ravitoto que vous prononcerez Raftout !
*Pour rassurer Evelyne, nouvelle abonnée à ce blog, l'oignon et l'ail sont facultatifs. Tu peux faire sans !
**Préparez votre sakay en broyant du piment rouge, 1 cuillère à café de gingembre en poudre, 2 gousses d'ail et un peu d'huile. Vous pouvez aussi le remplacer par de la harissa... Sauf s'ils sont malgaches, les copains de vos enfants n'y verront que du feu.
Publié dans Cuisine, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : ravitoto, ravintoto, raftout, feuilles de manioc pilées, saka-saka | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook |
vendredi, 04 décembre 2009
Soupe de betteraves Copenhague
Aujourd'hui la Cocotte vous propose de sauver la planète. En prime, elle met de la couleur dans vos assiettes et vous fait faire des économies. Ça vous dit ?
Dans le journal, ils le disent : L'élevage serait responsable de 18 % des émissions de gaz à effet de serre. En réduisant de moitié notre consommation de viande, on agit sur le climat.
Si la Cocotte comprend bien, il ne s'agit même pas de supprimer toutes traces de viande dans son assiette mais d'en diviser par deux la quantité.
Oh ! On devrait pouvoir y arriver facilement, non ?
Au lieu de manger un steak de 300 gr, on demande à son boucher préféré de le couper pour en faire deux.
Au lieu d'en manger tous les jours, on n'en mange qu'un jour sur deux. Et le jour où l'on n'en mange pas, on se fait plaisir, on se lâche, on se fait une orgie de légumes.
Et mine de rien, entre 1 kilo de carottes à 1 euro et 1 kilo de bœuf à 15 euros, ben, y'a pas photo ! C'est notre porte-monnaie qui va nous remercier.
La Cocotte applique ce régime depuis longtemps, avec plus ou mois d'entrain parmi les membres de son petit poulailler. La petite dernière adore la viande et en mangerait même au petit déjeuner. Il faut donc faire preuve d'imagination pour trouver l'argument qui lui fera avaler son assiette de lentilles, vider son bol de soupe alors qu'elle rêve d'un onglet à l'ail ou à l'échalote. Et le plus grand du poulailler, le chéri de la Cocotte, peste contre l'imagination de son adorée. Faut-il qu'il l'aime pour revenir tous les jours du bureau quand il sait qu'il va manger potiron, courgettes, artichaut ou betteraves ! Alors la cocotte a trouvé la parade, elle ne lui dit pas : Mange ta soupe, ça fait grandir ! Il sait que ça ne marche pas. Elle lui dit : Mange ta soupe, c'est bon pour ta planète. Et là, ça marche à tous les coups.
Allez, aujourd'hui pour sauver la planète, on va se faire une soupe à la betterave. Il ne vous faut pour cela que :
500 gr de betteraves
500 gr de carottes
1 pomme de terre
1 oignon
1 bouillon-cube
1 cuillère de vinaigre
1 branchette de thym
du sel et du poivre
et le petit truc en plus, 1 cuillère à café de crème fraîche par personne
Épluchez vos betteraves si elles sont crues. Faites attention, la betterave tache énormément, épluchez-la dans l'évier ou sur une couche épaisse de papier-journal. Mais la betterave crue est incomparablement meilleure à celle achetée sous-vide. En plus, vous pouvez vous faire une petite salade en râpant celles qu'il vous reste.
Épluchez les carottes, la pomme de terre et l'oignon. Détaillez les deux premiers légumes en cubes et ciselez l'oignon.
Dans une marmite, faites fondre un peu de beurre, ajoutez vos morceaux de betteraves et tout le reste. Mouillez avec de l'eau, ajoutez le bouillon-cube, le vinaigre, le thym et assaisonnez selon votre goût. Faites cuire pendant une bonne heure. La cuisson de la betterave peut être très longue.
Quand la lame d'un couteau passe facilement à travers vos cubes de betteraves, mixez finement votre soupe.
Et là, ô merveille, vous obtenez une soupe vermeil !
Proposez à votre petite dernière de faire du Jackson Pollock dans son bol avec une cuillère de crème fraîche. Elle va adorer !
Et dites à votre chéri que son bilan-carbone n'a jamais été aussi bon.
Publié dans Cuisine, Europe du nord, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : soupe, betteraves, gaz à effet de serre, sauver la planète, copenhague | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook |
mercredi, 21 octobre 2009
Velouté de courge à l'huile de pépins de courge
La Cocotte vous emmène en Styrie. Ça vous dit ?
Vous savez où ça se trouve ?
Doit-elle préciser que cela se trouve au nord de la Carinthie ? Et la Carinthie alors, c'est où ? Ben, en Autriche !
Les habitants de Styrie vouent un culte à la courge sous toutes ses formes et notamment à ses pépins et à l'huile qu'on en extrait.
L'huile de pépins de courge, c'est le sirop-typhon des styriens. Il y a longtemps, on utilisait cette huile pour enrayer le ver solitaire et éliminer le ténia. Elle prévient les caries et soigne les aphtes. Elle est conseillée aux femmes qui allaitent car, dit-on, elle a des effets bénéfiques sur le système nerveux et digestif.
Elle est riche en acides gras essentiels, elle contient des vitamines et des minéraux. Elle est conseillée chez l'homme pour des problèmes de prostate et chez la femme pour des infections urinaires.
Et là, vous vous dites que ça n'a aucun rapport avec des recettes de cuisine !
Et bien détrompez-vous. Les Styriens ont des quantités de recettes à base de cette huile. Ils en mettent partout, dans les soupes, les salades, les viandes...
Et très honnêtement, vous en voyez souvent des Styriens qui se plaignent d'avoir mal ici ou mal là ?
Non ? Alors c'est que ça marche...
Et en plus de toutes ces vertus, l'huile de pépins de courge présente la particularité d'être bonne au niveau gustatif. Un soudain petit goût de noix, de noisettes vous explose dans la bouche dès l'absorption de ce nectar à la couleur pétrôle quelque peu rebutante. Mais faites plaisir à la Cocotte, ne restez pas sur votre première impression et laissez-vous tenter par cette huile miraculeuse.
Voici donc une recette de saison qui fera plaisir tout particulièrement à ceux et celles qui ramassent des potirons dans des fermes au nom paradisiaque et aux autres itou.
Testez-la ! Vous comprendrez alors pourquoi la Cocotte l'a nommée velouté.
un petit potiron
2 carottes
1 pomme de terre
1 oignon
1 cuillère d'huile de tournesol
1 litre de bouillon de légumes
1 briquette de crème liquide
sel et poivre
1 cuillère à soupe de sucre
1 pincée de noix muscade (facultatif)
quelques pépins de courge (facultatif)
des petits croûtons frits dans de l'huile de tournesol (facultatif)
6 cuillères à café d'huile de pépins de courge
Découpez le potiron et coupez-le en gros dés. Épluchez les carottes, la pomme de terre et l'oignon et faites-leur subir le même sort que le potiron. Versez votre cuillère d'huile de tournesol dans une marmite et faites revenir les légumes. Arrosez du bouillon de légumes et faites cuire pendant 20 minutes.
Mixez les légumes, ajoutez la crème liquide, le sel, le poivre, la noix muscade et laissez cuire encore un peu.
Au moment de servir, versez une petite cuillère à café d'huile de pépins de courge dans le fond d'une assiette creuse, ajoutez les croûtons et/ou les pépins légèrement grillés puis versez la soupe. Laissez vos hôtes mélanger. Vous allez assister à une mini marée noire dans votre assiette mais celle-là n'est pas dangeureuse.
Après avoir mangé cette soupe, faites comme la Cocotte : Achetez-vous un guide touristique sur l'Autriche et planifiez vos prochaines vacances.
Avec horreur, la Cocotte a découvert que Jorg Haider était né le même jour qu'elle. Pas la même année mais le même jour. Bouh !
Publié dans Cuisine, Europe de l'est, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : huile de pépins de courge, courge, styrie, carinthie | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook |
dimanche, 27 septembre 2009
Soupe au chou Johnny
Avez-vous entendu la terrible nouvelle ? Alors que ce vendredi 25 septembre, Johnny se produisait au Zénith de Lille, on apprenait qu'il avait subi une opération durant le mois d'août. La Cocotte a réagi sur le champ et vous propose donc cette recette de chou vert.
Les premiers choux verts commencent à arriver sur les marchés. Un beau chou vert, ce sont des feuilles bien serrées qui crissent sous les doigts et qui pleurent de sève quand on les casse. Le chou vert, c'est bon pour tout, plein de calcium, de fer, de phosphore et de vitamines. Avec toutes ces qualités, il ne faut pas s'étonner que le chou soit recommandé dans la prévention des cancers du côlon et de l'estomac.
Johnny n'en a certainement pas mangé assez. Allez, Laetitia, cette recette est pour toi ! Donne du chou à ton homme !
Voici une belle soupe légère et parfumée. Ce n'est pas la recette de la soupe mange-graisse dont raffolent les Américaines mais on n'en est pas loin.
Si vous voulez la digérer facilement, la Cocotte vous conseille d'ajouter dans la marmite, un navet évidé rempli de mie de pain. Enlevez-le en fin de cuisson. Si vous n'avez pas de navet, vous pouvez ajouter quelques graines de carvi. Ça passe tout seul.
Il vous faut :
1 chou vert pas trop gros
1 oignon
3 gousses d'ail
3 carottes
3 pommes de terre
persil, laurier et thym
sel et poivre
1 cuillère d'huile d'olive
Enlevez les premières feuilles du chou, coupez le reste en fines lanières. Enlevez les côtes un peu dures à croquer.
Faites bouillir de l'eau salée et plongez les lanières de chou dans cette eau pendant quelques minutes pour les blanchir.
Détaillez l'oignon en fines lamelles, écrasez l'ail et coupez les carottes et pommes de terre en tout petits morceaux.
Puis dans votre marmite, faites chauffer une cuillère d'huile d'olive, faites revenir l'oignon et l'ail pendant quelques instants et ajoutez le chou, les autres légumes et les aromates. Salez, poivrez et couvrez d'eau.
Il ne faut pas que ce soit trop liquide.
Laissez cuire pendant 30 à 40 minutes.
Ajoutez une saucisse de Morteau ou de Montbéliard, retirez-la avant la fin de la cuisson et détaillez-la en rondelles.
Ça prend quoi ?
Allez, ça prend dix minutes pour éplucher tout, pas plus !
Et après, vous aurez tout le reste du weekend pour écouter votre chanteur préféré.
Pour la Cocotte, ça ne sera pas Johnny. Ce serait plutôt quelqu'un comme Daho ou Delerm.
Delerm, d'ailleurs, que la Cocotte copie en donnant à cette soupe le nom de Johnny. Lui, donne bien des noms à ses baisers (cf, le baiser Modiano) et il en fait des chansons.
Et vous, ce serait qui ?
Publié dans Cuisine, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : johnny hallyday, chou vert | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 17 septembre 2009
Potiron tandoori, rösti de potiron
Un problème à démêler ? Une souffrance à exprimer ? Un conseil à demander ? La Cocotte est là pour vous aider. Envoyez-lui vos lettres, toutes seront lues et certaines publiées.
Après avoir lu l'article sur le pâtisson en fricassée, Véronique. P, Lomme écrit :
Ta recette tombe à pic ma cocotte !!! En allant cueillir mes légumes à la Ferme du Paradis comme chaque Samedi, j'ai acheté un superbe pâtisson. Je me demandais bien comment le cuisiner.... et voilà, tu m'apportes la solution. Alors, merci à toi la cocotte !!! As-tu quelque chose avec un petit potiron ?
En vous lisant, Véronique, je sens la détresse d'une femme sur le point de se lancer dans une nouvelle aventure. Le doute vous habite, la peur de faire une erreur mais aussi de l'inconnu.
Avant de passer à l'acte, il est bon d'appréhender chaque chose, récolter toutes les informations possibles, peser le pour et le contre. Mais vous êtes assez adulte pour comprendre qu'il ne faut jamais rester avec ses questions.
Gaston Bachelard ne disait-il pas : «Toute connaissance est une réponse à une question » ?
Alors, je peux le dire, « Oui, Véronique, j'ai quelque chose avec un petit potiron.
J'ai même quelque chose avec un gros potiron. »
Une belle tranche de ce cucurbitacé généreusement callypige coûte entre 1 et 2 euros sur les marchés. Alors on en achète tout de suite !
Le nom scientifique du potiron est « CUCURBITACEAE Cucurbita maxima », il provient d'Amérique centrale et arrive en Europe au XVIe siècle.
Diètétiquement parlant, ce légume possède de nombreuses vertus : Il est diurétique, laxatif, sédatif et vermifuge, riche en vitamine A, mais pas avare en vitamines B1, B2, B3, C, D, E et F.
Ce légume, au goût plus ou moins fort de noisette se cuisine de toutes les façons. Salé, sucré, gratiné, en velouté, en soupe, en potage, en purée, en tarte, en soufflé, en confiture, en muffin...
Vous voyez, Véronique, que le potiron est un continent à découvrir.
Voici deux petites recettes pour commencer.
L'une explore avec joie la gastronomie indienne, l'autre est là pour montrer à une non-moins fidèle lectrice que, tout comme la pomme de terre, le potiron peut se râper.
Si vous voulez d'autres recettes testées et approuvées, vous savez que la cocotte est là.
Poulet tandoori
il vous faut :
une belle tranche de potiron
2 pommes de terre
une cuillère d'huile
2 cuillères de poudre à tandoori
C'est une poudre que vous pouvez préparer seul, poudre à base de gingembre, cumin, cardamome, ail, poivre, curcuma et paprika.
Le tandoori est également un four et un mode de cuisson en Inde. Mais ça, ça fera l'objet d'un autre article.
1 gousse d'ail
de l'eau
1 yaourt
sel, poivre
facultatif : des cacahuètes à éplucher
Épluchez le potiron, enlevez les graines et coupez-le en gros dés.
Dans une marmite, faites chauffer l'huile, faites revenir l'ail ciselé, déposez les dés de potiron et les pommes de terre épluchées et en dés, elles aussi. Ajoutez deux cuillères de votre préparation d'épices à tandoori. Salez, poivrez et couvrez d'eau. Laissez cuire pendant 20 minutes. Mixez.
Puis dans une poêle, faites griller quelques cacahuètes à sec.
Dans un bol, déposez dans le fond deux ou trois cacahuètes, deux belles cuillères de yaourt puis la soupe mixée. Et hop, c'est prêt.
Amusez-vous, à l'aide de la pointe d'un couteau ou d'un cure-dent à faire ressortir le yaourt.
Véronique, acceptez qu'il n'y a pas de mal à se faire du bien.
200 à 300 gr de potiron
3 pommes de terre
1 oeuf
sel et poivre
huile
Râpez les deux légumes épluchés. Mélangez-les en ajoutant l'oeuf. Faites chauffer l'huile dans une poêle. Idéalement, faites chauffer un tout petit peu d'huile de courge mais bon... on n'en trouve pas partout. Attention, le goût est très marqué.
Déposez des tas de légumes râpés et aplatissez-les avec le dos de la cuillère. Retournez-les au bout de 3 ou 4 minutes, laissez encore cuire doucement pendant 5 minutes. Et c'est prêt. Accompagnez une viande et une salade de ces pommes-potiron paillasse.
Si vous le désirez, ajoutez un oignon râpé lui aussi ou de l'ail ou des dés de lard fumé, des épices, des aromates...
Laissez aller vos émotions, mettez de côté vos frustrations, faites-le pour vous. Vous avez le droit au bonheur !
Publié dans Asie, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : potiron, tandoori, rösti | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
dimanche, 13 septembre 2009
Soupe Céleri-tomates et moules
Quand la cocotte a dit à ses copines que la prochaine recette sur ce blog serait une soupe à base de céleri, elles ont fait la grimace*.
Ouais !
Mais quand elles vont apprendre que le céleri est un aliment à « calories négatives », elles vont se ruer chez le marchand de légumes et vont lui acheter tout son stock !
Ouais, rien que ça !
Un aliment à calories négatives, c'est un aliment qui fait perdre des calories quand on le mange et surtout quand on le digère.
Là, tout de suite, on fait moins les malignes, Mesdames !
Ce charmant légume qui ne la ramène pas, lui, a toutes les qualités, il est diurétique, carminatif, dépuratif, stomachique.
Le céleri est comme le cochon, tout est bon chez lui : les feuilles, les branches et la racine.
La Cocotte adore sa racine en purée, ses branches dans le couscous ou à croquer, juste comme ça. Et les feuilles dans les moules, ça parfume merveilleusement.
C'est la raison pour laquelle aujourd'hui la Cocotte vous offre une recette de soupe de céleri-tomates et moules.
Ouais ! Céleri-tomates et moules ! Ça évoquera pour certains l'odeur de la marmite de moules à la braderie de Lille et ça permettra aux autres qui sont au régime de se goinfrer sans retenue , (cf, toutes les vertus sus-citées).
Et pour le même prix, Mesdames, Messieurs, ma soupe prendra 3 minutes de votre temps précieux.
Deux versions sont possibles : une pour les fainéants et une autre pour ceux qui n'ont rien d'autre à faire que de la soupe Céleri-tomates-moules. La Cocotte a fait un mix-and-match des deux.
Il vous faut :
une cuillère à soupe d'huile d'olive
un bouquet de céleri (feuilles et branches)
6 belles tomates à peler (pour ceux qui ont le temps) ou une boîte de tomates déjà pelées (pour les fainéants)
3 courgettes (ça, c'est pour donner une certaine consistance à la soupe)
un litre de moules à cuire et à décoquiller (pour les kékés), un pot de moules nature (pour les paresseux dont la Cocotte fait partie)
un peu de thym, du sel et du poivre
de l'eau
Faites chauffer votre huile dans une marmite, ajoutez le céleri lavé et coupé en tronçons, les tomates pelées, les courgettes lavées et coupées en rondelles (grossières pour les tire-au-flanc ou épluchées un rang sur deux et en rondelles de 5 mm d'épaisseur pour les prout-prout) et une branchette de thym..
Couvrez d'eau et laissez cuire pendant 20 ou 25 minutes.
Au bout de ce temps, retirez la branchette de thym, mixez votre soupe et ajoutez les moules, (pour les gourmets, sans les coquilles, et pour les feignasses, sans le jus du pot). Liassez chauffer encore un tout petit peu.
La Cocotte opte pour la deuxième proposition !
Salez et poivrez selon votre goût et servez.
* Pour être honnête avec vous, elles ont fait la grimace parce qu'il y avait des moules. Mais ne faites pas comme elles, testez cette soupe ! Elle ressemble à un chowder et elle est délicieuse, vraiment !
Mes p'tits poussins ont adoré, c'est pour dire....
Publié dans Cuisine du Nord, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : céleri, tomates, moules | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
mercredi, 09 septembre 2009
Soupe de haricots verts
Tout comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, la Cocotte faisait jusqu'hier de la Schnippelbohnensuppe en toute ignorance.
Dimanche soir, face à sa télé branchée sur Arte et sur l'émission géniale Karambolage, la Cocotte a eu une révélation.
L'idée de l'émission est de pointer les différences entre Français et Allemands sur un ton humoristique. La réalisatrice explique des expressions, des mots, des onomatopées... Et chaque semaine, les téléspectateurs sont invités à envoyer un objet propre à l'Allemagne ou à la France. Et bien, croirez-vous la Cocotte quand elle vous dira que l'objet de la semaine était une « Schnippelbohnenmachine »?
Les Allemands ont un objet pour tout, vraiment. Et ils ont le nom qui va avec. Les Allemands adorent composer des noms à rallonge qui expliquent parfaitement à quoi sert telle ou telle chose ! Ils sont facétieux, ces Teutons ! Donc littéralement une « Schnippelbohnenmachine » est une machine qui coupe les haricots verts en petits morceaux. Une fois les haricots coupés en petits morceaux, on en fait une soupe très appréciée dans le Rheinland.
Quand la Cocotte n'est pas inspirée pour le repas du soir, elle va fureter dans la cave, trouve toujours une boîte de haricots verts en conserve et quelques pommes de terre et elle prépare une soupe d'une simplicité enfantine. Et bien, hier, elle a vu qu'elle n'était pas seule et qu'un bon paquet d'Allemands cuisinaient le haricot de la même manière.
Das ist wunderbar ! Ja, meine Damen une Herren !
Malheureusement, la Cocotte n'a pas la machine qui va bien mais s'en sort toujours haut la main, en se coupant parfois le bout du doigt.
Et comme la Cocotte partage tout ou presque avec vous, voici donc en exclusivité mondiale, en France, dans le Nord, La Recette de la soupe de haricots en petits morceaux !
Rien que ça !
500 gr de haricots verts frais
Ma maraîchère préférée m'a dit que la semaine prochaine, c'était la fin des haricots ! Triste, non ?
5 ou 6 pommes de terre moyennes épluchées et râpées
1 noix de beurre
250 gr de lard fumé coupés en petits dés
1 oignon finement coupé
1 gousse d'ail écrasé
des tomates concassées
du persil plat
sel et poivre
du fromage style parmesan (facultatif)
Les Teutons ajoutent parfois des saucisses. Etonnisch, nein ?
Equeutez vos haricots, coupez-les en petits morceaux de 5 mm, rincez-les et faites-les cuire dans une casserole d'eau bouillante pendant 8 minutes.
Dans une marmite, faites fondre un peu de beurre, ajoutez les lardons, l'oignon et l'ail. Faites revenir pendant quelques instants. Puis ajoutez les tomates concassées, les haricots égouttés et les pommes de terre. Si vous voulez vous la jouer Teuton, ajoutez votre saucisse, fumée de préférence, à ce moment-là. Couvrez d'eau.
Salez, poivrez et laissez cuire 30 minutes. A la fin, rectifiez l'assaisonnement, ajoutez le persil plat haché. Servez dans des bols et proposez du parmesan. C'est un accord parfait !
Publié dans Allemagne, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : haricots verts, karambolage, arte | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
lundi, 07 septembre 2009
Harira, soupe du ramadan
En français, le mot « Ramadan » est utilisé pour désigner le neuvième mois (saint) du calendrier musulman et le jeûne, un des cinq piliers de l'Islam.
Cette période de jeûne apprend aux musulmans pratiquants la patience, la modestie et la spiritualité.
Ne devant pas manger du lever au coucher du soleil mais devant préparer le repas qui viendra rompre le jeûne, la patience de tous ces gens qui pratiquent le jeûne est vraiment mise à dure épreuve. Ouh, la, la que c'est dur !
Invitée samedi soir chez des copains d'origine marocaine, la Cocotte a pu se rendre compte à quel point il était difficile de résister aux odeurs d'épices, de miel, de menthe,,,
Et c'est là que c'est bien ! Point besoin d'être musulman pour profiter de ces moments magiques, il faut juste avoir des copains prêts à vous faire partager leur culture, leurs traditions et l'amour de la cuisine.
Les amis de la Cocotte ont invité tous les copains du quartier, ils ont décoré la table comme dans les contes des mille et une nuits et ils ont servi un repas de rêve.
Pendant ce mois, tous les jours, le jeûne est rompu par la Harira, une soupe aux mille saveurs, épaisse et riche, agrémentée de jus de citron et de coriandre. Une merveille ! Ont suivi un tajine de poisson somptueux et une pastilla au lait magnifique.
Aujourd'hui la Cocotte vous propose une recette de harira que vous pouvez faire à n'importe quel moment, à condition d'inviter plein d'amis pour la partager. C'est tellement mieux. Si vous voulez les recettes des autres plats, n'hésitez pas, demandez à la Cocotte !
Si vraiment vous n'avez pas le temps ni envie de cuisiner, allez donc faire un tour le dimanche au marché de Wazemmes, vous trouverez plein de stands qui en vendent. Elle est toute fraîche, toute chaude, à déguster sur place ou à emporter. Vraiment, il faut y goûter.
Au préalable, soit 24 heures, soit 48 heures avant, il faut préparer un levain qu'on ajoute à la soupe au dernier moment :
Délayez un verre de farine dans de l'eau et ajoutez un peu de jus de citron et laissez « fermenter » pendant ce temps.
Pour une grande marmite de harira, il vous faut :
3 oignons en rondelles
1 belle poignée de pois chiche à faire tremper la veille
1 poignée de lentilles vertes
1 bouquet de persil plat effeuillé
2 branches de céléri en petits cubes
1 bâton de cannelle
1 cuillère à café de chacun de ces ingrédients : gingembre, cumin, paprika, curcuma, poivre noir et carvi
de l'eau
2 boîtes de tomates concassées
1 bouquet de coriandre effeuillée
Facultatif, des petites pâtes rondes à potage ou des langues d'oiseaux qu'on trouve dans les épiceries orientales
Pour servir :
des quartiers de citron, des dattes, des figues, 1 œuf dur, des « chebakiya », des pâtisseries au miel et au sésame.
Dans une grande marmite, mettez tous les ingrédients à l'exception de la coriandre. Couvrez d'eau et laissez cuire le temps que les pois chiche sont tendres. Ajoutez le levain et la coriandre, remuez, attendez que cela recommence à bouillir tout doucement.
Si vous ajoutez des pâtes, il est également temps de les mettre.
Servez dans les plus jolis bols que vous avez, déposez-les sur des assiettes que vous aurez décorées de dattes, oeufs durs, figues et autres merveilles. Arrosez votre soupe de quelques gouttes de jus de citron et dégustez.
Vous comprendrez pourquoi il est vraiment difficile d'être patient. Inch'Allah !
Publié dans Afrique du nord, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : harira, ramadan, cuisine marocaine | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |