mercredi, 05 mai 2010
Silly cakes et silicone
Le moule en silicone est au cuisinier ce que le GPS est au routier. Tant qu'on n'en a pas, on peut s'en passer. Mais dès qu'on on en a un, on se demande comment on faisait avant !.
Cette matière hyper-souple dont sont faits moult moules vous fait gagner un temps considérable en cuisine.
Plus besoin de papier-ménage, de beurre et de farine pour graisser plats à tarte, moules à cannelés ou à madeleines... jusque dans les moindres recoins.
Plus besoin de jouer les prestidigitateurs avec plus ou moins de succès, quand on essaie de démouler son gâteau, à la sortie du four.
Plus besoin de laisser le moule baigner des heures dans l'eau, après une cuisson trop longue.
Maintenant un p'tit geste suffit et hop, on démoule son cake en un tour de main !
Les industriels s'amusent maintenant à faire des moules de toutes les formes et de toutes les couleurs. La Cocotte a même vu des moules en forme de dahlia, de tournesol ou encore de narcisse ! Certainement élaborés par des industriels amoureux de Jacques Brel : J'vous ai apporté un cake en forme de dahlia parce que les fleurs, c'est périssable...
Un p'tit conseil : Si vous en achetez, préférez ceux qui résistent à une grande température (260° à 280°c). Ces moules sont en grande majorité conformes à la législation, les autres le sont beaucoup moins !
Le dernier moule en silicone acheté par la Cocotte est une plaque de 24 mini-cakes, avec un p'tit creux dans chacun des cakes quand on les retourne. On peut donc les garnir de sauces, de fruits, de dés de fromage, de... Votre imagination va faire le reste.
Et un autre p"tit conseil : Posez vos moules sur une plaque qui va au four, vous les manipulerez plus facilement.
Voici deux petites recettes qui ont fait un effet fou !
Il vous faut pour la base
200 gr de farine
2 oeufs
1 petite brique de crème liquide
1 cuillère à café de baking powder ou de bicarbonate de soude
Pour 24 cakes du sud :
100 gr de tapenade aux tomates séchées
des rondelles très fines de chorizo
Pour 24 cakes du nord
1 poireau
1 branchette de thym
des dés de maroilles
sel et poivre
Préparez votre base en mélangeant farine, oeufs entiers, et crème liquide.
Puis partagez-la en deux bols.
Dans un premier bol, ajoutez tapenade et une ½ cuillère de baking powder. Mélangez bien et répartissez dans les mini-moules à cakes. Faites cuire à four chaud pendant 10 à 12 minutes.
Pendant ce temps, détaillez un poireau lavé en rondelles puis faites-le fondre dans une casserole avec un peu d'eau, du thym pendant 5 ou 6 minutes. Salez, poivrez. Et laissez refroidir.
Ajoutez les rondelles fondantes à l'autre moitié de votre base farine/oeufs/crème dans un autre bol puis terminez par les dés de Maroilles et la ½ cuillère de baking powder.
Démoulez la première fournée de mini-cakes, lavez rapidement votre moule puis remplissez-le à nouveau de la seconde préparation.
Laissez cuire 10 à 12 minutes. Pendant ce temps, faites cuire quelques rondelles de chorizo pour décorer les cakes du sud.
Démoulez rapidement votre deuxième fournée et présentez vos petits cakes à croquer à l'apéro.
Vous allez faire un malheur !
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samedi, 24 avril 2010
Mini-cheesecakes de chèvre dans un oignon
Moi, Albert, toi, Arlette ! Moi, les chèvres, toi, les fromages !
En plein cœur de l'Avesnois, sur les routes sinueuses du Favril, dans un enclos rempli de chèvres Alpine et Saanen, deux boucs et de dizaines de chevreaux, la Cocotte a rencontré Albert et Arlette. Après avoir beaucoup voyagé, un jour, Albert vient en aide à un ami, éleveur caprin. Le métier lui plaît et décide de se former à l'élevage des chèvres et trouve une jolie ferme dans l'Avesnois. Arrive Arlette, couturière et employée dans une pharmacie, qui se découvre la même passion pour ces animaux.
Albert est fier de dire que ses bêtes ont la belle vie. Tous les jours, le cheptel est de sortie, a droit à de la « nouvelle herbe ». Une bonne chèvre produit du lait pendant 10 ans, elle finit sa vie chez des particuliers, comme animal de compagnie, à ronger tout sur son passage et à faire des bêtises. Elle grimpe même aux arbres. « Les nôtres sont trop grosses pour l'escalade, elles mangent bien. Les chèvres se gavent de rumex, ray-grass, fléole, plantain, pissenlits et même d'orties» souligne Albert. Tous ces goûts différents qui font notre terroir se retrouvent forcément dans le fromage. Et c'est là qu'Arlette intervient. « Il faut la freiner ! » Albert sourit. Détestant la monotonie, Arlette teste, innove, affine, cendre, parfume, baptise ses fromages de drôles de noms. Albert sert de cobaye, il goûte et approuve. Puis ensemble, ils vont vendre leurs beaux fromages labellisés bio sur les marchés de leur belle région.
Chèvrerie du bocage Albert et Arlette VIATOUR-BURLION
14 rue du bois 59550 le Favril Tél / Fax : 03.27.77.92.74
http://chevreriedubocage.site.voila.fr/index.html
Vous pouvez retrouver cet article dans Version Femina, Edition Nord-Pas-de-Calais du 26 avril au 2 mai 2010 et sur le site www.lavoixaufeminin.fr
Pour 4 personnes :
4 oignons moyens
250 gr de fromage de chèvre très frais
2 oeufs
1 gousse d'ail
un peu de thym et de persil plat
N'épluchez pas vos oignons, nettoyez-les rapidement et mettez-les au four dans un petit plat pendant 30 minutes à 150°c pour qu'ils ramollissent un peu. Sortez-les au bout de ce temps et laissez-les refroidir. Coupez le haut des oignons et mettez ces petits chapeaux de côté pour la déco. Enlevez délicatement la chair des oignons en prenant garde de ne pas crever la peau et de laisser une épaisseur suffisante de « chair ». Dans un mixeur, mélangez le fromage de chèvre, les œufs, l'intérieur de l'oignon, l'ail, le thym, le persil, le sel et le poivre. Il ne faut pas hésiter à mixer pendant 2 à 3 minutes. Remplissez l'intérieur des oignons de cette préparation, déposez-les sur le plat qui a déjà servi et déposez ce plat dans le four. Laissez cuire à 150°c ces oignons farcis pendant 20 minutes. Servez-les en entrée recouverts du chapeau. Si vous n'aimez pas les oignons, préparez la farce (sans mettre d'oignon) et versez votre préparation dans de jolies verrines qui vont au four. Laissez cuire autant de temps que ci-dessus. Vous obtiendrez un flan au fromage de chèvre parfaitement exquis ! Foi de Cocotte !
La chèvre est peut-être un animal borné mais son lait se prête docilement à toutes sortes de transformations. Le lait de chèvre est plus digeste que le lait de vache. Son fromage s'utilise aussi très facilement et selon son degré d'affinage, son goût allège ou renforce un plat en un rien de temps.
Dégustez-les en crottins, bouchons, pyramides, tommes ou en bûches. Dans la cuisine, les fromages frais vous serviront de base pour réaliser des cheesecakes (gâteaux au fromage) ou des flans fabuleux au goût subtilement salé.
Les fromages secs et très secs en copeaux donneront à vos salades, un petit côté rustique bien sympathique.
Ces mêmes fromages accompagnés de confitures de fruits rouges, de figues ou encore d'oranges seront absolument fantastiques.
Sur une pizza, mariez anchois et fromage un peu sec avec de l'ail, du persil et un filet d'huile d'olive.
Dans un cake, en petits morceaux, avec des courgettes, des aubergines ou des carottes, ils trouveront également leur place.
En gougère, ils seront succulents !
Sur une pâte feuilletée couverte de très fines rondelles de pommes de terre avec un peu de thym et de miel. Aahh ! N'hésitez plus !
Odile Bazin
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mercredi, 10 mars 2010
Brouillade à la Turque
Voulez-vous que la Cocotte vous raconte une histoire triste ?
La Cocotte a cassé son petit couteau. Son petit couteau rouge, avec le manche en plastique très dur serti de trois ronds de métal et la lame qui va jusqu'en bas du manche, ! C'est la lame qui a cédé, elle s'est cassée net, en deux ! Clac, sans jamais avoir montré de signe de fatigue, d'usure, de ras-le-bol !
Son p'tit couteau ! Elle l'a eu...quand elle l'a eu ! Il y a bien de ça, oh ! Ça fait au moins ?!Bah...oui, au moins ça...! Ça a été un déchirement de le mettre au rebut. Imaginez-vous donc ! Elle a tout fait avec lui, du beurrage de tartine au désossage d'une vollaille, de l'éminçage d'un oignon au découpage d'une pomme de terre. Il l'a suivie partout, de nouvelle maison en nouvelle maison, elle l'emmenait même en vacances ! C'était son petit couteau, quoi ! Vous savez, celui qui a une place de choix dans le tiroir, à côté de ceux qui coupent moins bien mais qu'on ne jette pas parce qu'on n'est pas comme ça.
Un p'tit coup d'aiguisage et hop, il repartait, vaillant, jamais défaillant, fier comme au premier jour.
Il s'est cassé en coupant du gouda extra-vieux mardi en quinze....C'est toujours un mardi ! Peut-on imaginer plus belle mort que celle-là pour un couteau ?
C'est important d'avoir un bon p'tit couteau, non ? On s'y attache. Ne riez pas, la Cocotte sait qu'elle n'est pas la seule à s'attacher à ce genre d'objet. La semaine dernière sur le marché, alors que la Cocotte narrait la triste nouvelle à son volailler, une petite dame écoutait et a raconté son histoire à elle. Son couteau, un Opinel, avec un manche en bois avait une histoire très triste. Son couteau lui venait de son beau-père, parti en captivité en Allemagne en 1940. Et ce couteau lui a tenu compagnie pendant tout le temps où il était privé de liberté. Le jour où cet objet s'est cassé, elle l'a vécu « comme si elle jetait son beau-père à la poubelle ». Elle en a pleuré pendant des jours.
La Cocotte a mis du temps pour le remplacer. Ça ne se choisit pas à la va-vite, un p'tit couteau. Il faut vérifier qu'il passe au lave-vaisselle, qu'il tient bien dans la main, que la lame ne plie pas facilement, qu'elle va jusqu'au bout du manche,... Et elle l'a enfin trouvé, là, il n'attendait qu'elle dans le rayon. Personne ne semblait l'avoir remarqué. Beau, noir et argent, semblant défier l'éternité. Un beau couteau d'office ! Elle l'a appelé Fulbert, le roi des couverts !
Et avec lui, elle vous propose cette recette au parfum tout méditerranéen. Un délice à la menthe !
4 ou 5 pommes de terre cuites à la peau
1 filet d'huile d'olive
autant d'œufs que de personnes qui vont manger avec vous
200 gr de fromage turc de chèvre ou 200 gr de féta
25 cl de lait
2 gousses d'ail
une belle poignée de menthe fraîche ciselée ou 3 cuillères à café de menthe séchée
½ bouquet de persil plat ciselé
sel et poivre
facultatif : des fines tranches de lard
Épluchez vos pommes de terre une fois refroidies. Dans une grande poêle, versez un filet d'huile et ajoutez, quand l'huile est bien chaude, les rondelles de pommes de terre (découpées avec vot' p'tit couteau). Laissez dorer le temps qu'il faut.
Dans une jatte, battez les oeufs légèrement auxquels vous avez ajouté les herbes, l'ail, le fromage râpé ou émietté, le lait, le sel et le poivre.
Quand vos pommes de terre sont joliment dorées, ajoutez votre brouillade et laissez cuire jusqu'à ce que les œufs « aient pris ». Découpez en petits lambeaux, vos tranches de lard et déposez-les sur les oeufs. Et c'est tout ! Nettoyez votre petit couteau et passez à table.
Et vous, il s'appelle comment, votre p'tit couteau ? Il a une histoire ?
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lundi, 08 mars 2010
Un œuf à la Coque
L'ONU a officiellement décidé en 1977 d'attirer l'attention de la population mondiale sur la femme le 8 mars. Mais bien avant l'ONU, c'est à Copenhague en 1910, que des femmes, réunies lors de l'Internationale socialiste, adoptent cette idée de journée.
Histoire de rappeler qu'une femme est, quoiqu'on en dise, l'égale de l'homme, qu'elle travaille autant qu'un homme mais qu'elle ne reçoit malheureusement pas le même salaire, qu'elle sait mettre sans trop de problème un bulletin dans une urne, (vu qu'elle remplit déjà à longueur de journée lave-vaisselle, lave-linge... ), qu'elle a mal quand on lui tape dessus, qu'elle peut décider seule quand avoir un enfant ou pas, que si elle met une jupe, ce n'est pas pour aguicher les hommes mais juste parce qu'elle aime ça.....
Le 8 mars est une journée très importante pour la Cocotte, non seulement parce que la Cocotte est une femme mais aussi et surtout parce que c'est l'anniversaire de son fils, le seul garçon de la portée.
C'est chouette, un p'tit mec qui arrive ce jour-là, non ?
Il a 16 ans maintenant, il est beau, c'est normal, c'est son fils ! Il parle de choses qu'elle ne comprend pas toujours, comme l'effet Doppler, le premier front des ondes, il fait des exposés sur die « Erzähl Perspektiven » dans le roman Die Entdeckung der Currywurst (Oui, Muriel !) de Uwe Timm, il fait du bruit de plus en plus construit sur sa batterie, il parle vite quand il est énervé, il aime John Cleese, Boys noize, les chaussures rouges et la goulache.
Alors voici une recette pour mon petit poussin, mon grand, une recette bête qui prend trois minutes. Ça me laissera tout le temps pour lui préparer un plat « où on s'prend pas la tête quand on le mange » pour ce soir.
Un œuf à la Coque, elle est pas belle, celle-là ?
1 œuf
1 petite casserole d'eau bouillante
1 coquetier
et un taque-oeuf (parce que c'est techniquement merveilleux !)
Plongez votre œuf trois minutes dans l'eau bouillante. Passez-le sous l'eau froide pour arrêter la cuisson , cassez -en le dessus (avec ou sans taque-oeuf) et préparez-vous des mouillettes.
C'est une recette pour vous aussi, Mesdames, fidèles abonnées à ce blog. Je pense à vous en cette journée et à celles qui n'ont pas la chance de faire, comme moi, ce qu'elles aiment.
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mercredi, 03 mars 2010
Cake Mozza/Olives
Un p'tit verre de jus de fruit, ça vous dit ? Un verre d'Aglandau, de Grossanne, de Négrette, de Picholine, de Rougette de l'Ardèche ? C'est joli, non ? Ça vous dit quelque chose ?
Ce ne sont que des variétés françaises. Vous voyez de quoi on parle maintenant ?
La Cocotte vous propose simplement un verre d'huile d'olive.
Allez, aujourd'hui, petit cours sur cette huile vieille de plusieurs millénaires, qu'on n'utilisait pas seulement pour la cuisine mais également pour s'éclairer ou se soigner.
C'est la seule huile qu'on extrait du fruit, comme une orange ou un citron. De plus, le procédé est entièrement mécanique.
Les Français en consomment de plus en plus, ils importent près de 97 % de cette huile principalement d'Espagne, de Grèce ou d'Italie, le prix de l'huile d'olive française étant souvent prohibitif.
Quand on est riche, on peut s'amuser à choisir un certain type d'huile pour un certain type de plat ! La Cocotte, ne l'étant pas particulièrement, essaie le plus souvent d'acheter de l'huile bio, vierge extra. Vierge et vierge extra, ces huiles sont meilleures pour la santé car elles contiennent peu d'acides gras saturés et polyinsaturés.
Elle range ses bouteilles à l'ombre car la lumière risquerait d'oxyder le contenu. Et quand elle ne la verse pas dans une poêle, un saladier ou une marmite, elle fait comme les athlètes de l'Antiquité et OSS 117, elle aime quand on l'enduit d'huile pour un petit massage tout simple ou pour ses mains agressées par le froid.
Il paraît que cette huile-sirop typhon mélangée à du jus de citron prévient l'apparition des rides, à condition de se masser le visage à partir de 30 ans. La Cocotte commencera donc ce traitement dans deux ans et vous dira, dans 30 ans, si ça fonctionne. Un peu de patience !
Enfin un doigt trempé dans l'huile d'olive vous culotte une pipe comme pas deux !
Tout ou presque est tiré d'un livre dédié à cette oléagineuse pharamineuse, livre que la Cocotte vous conseille de lire si vous voulez en savoir encore plus.
Elle en a tiré aussi une petite recette, l'a mise à sa sauce et vous la donne, juste parce que c'est vous.
Il vous faut :
200 gr de farine
3 œufs
½ sachet de levure ou 1 belle cuillère à café de baking powder
un peu de sel et de poivre
une pincée d'herbes de Provence
60 à 80 gr de chorizo coupé en petits dés
1 petit verre d'huile d'olive (10/12 cl)
1 petit verre de bon vin rouge bien corsé (10/12 cl)
5 ou 6 tomates séchées coupées grossièrement
100 gr de mozzarella râpée
100 gr d'olives mélangées dénoyautées (à acheter en vrac dans les épiceries orientales à 5 ou 6 euros le kilo !)
Préchauffez votre four à 180°c, un peu moins s'il est à chaleur tournante.
Mélangez la farine, poivre et sel, les herbes, la levure et les olives grossièrement coupées. Battez vos œufs et ajoutez-les à la préparation. Continuez avec le vin, l'huile, le chorizo, les tomates et le fromage. Mélangez bien le tout et versez-le dans un moule à cake à silicone. Si vous n'en avez pas, n'oubliez pas de graisser et de fariner votre moule.
Faites cuire votre cake pendant 40 minutes. Pour vérifier s'il est cuit, passez à travers la pointe d'un couteau. Il faut qu'elle ressorte sèche.
La Cocotte vous l'assure, le parfum de ce cake a un avant-goût de printemps du tonnerre !
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vendredi, 26 février 2010
Lieu jaune sur canapé
Il vous faut :
300 gr de dos de lieu jaune très frais
1 citron non-traité
un filet d'huile d'olive
un peu de sel de Guérande
un tour de poivre du moulin
quelques feuilles de mâche pour faire joli
un paquet de bons crackers
Top chrono !
31 secondes pour détailler le lieu jaune en fines tranches. 2 mm d'épaisseur, ce sera parfait !
23 secondes pour presser le citron, ajouter l'huile d'olive (excellente dans le régime crétois !) le sel et le poivre, mélanger et verser sur le lieu jaune.
10 secondes pour ouvrir ces p.... de paquets de crackers et pour les séparer en deux.
5 secondes pour passer vos feuilles de mâche sous l'eau, c'est facultatif !
Il vous restera 15 secondes pour superposer 1 cracker, 1 feuille de mâche, 1 tranche de lieu, 1 cracker, 1 feuille de mâche, 1 tranche de lieu en finissant par 1 cracker !
1 minute 24 secondes ! Et en plus, c'est beau !
Vous vous offrez même un peu de beauté en ce bas monde ! Ahhh, que ça fait du bien...
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mercredi, 24 février 2010
Garlic sunchokes
La Cocotte a anglicisé ce plat juste pour noyer le poisson, juste pour vous donner envie de lire la recette et de passer outre vos préjugés à propos du légume utilisé ici.
Sunchoke se traduit par topinambour. Oui, vous avez bien lu. Topinambour ! On entend d'ici les plus vieux d'entre vous dire que non, jamais, ils ne cuisineront cet ingrédient !
Et on peut les comprendre !
Lors de la signature de l'armistice en juin 1940, l'état nazi impose à l'état français de pourvoir à l'entretien des troupes d'occupation. Imaginons qu'un employé de bureau teuton particulièrement difficile décida de réquisitionner la pomme de terre, légume qui se plie à toutes sortes de recettes, et laissa aux Français les légumes qu'il n'aimait pas, topinambours, rutabagas,...
Pendant quatre ans, nos aïeuls se virent obligés de manger ce que l'armée allemande condescendait à leur céder. Et comme ils n'avaient rien pour accommoder ce malheureux tubercule, ils le mangeaient simplement bouilli. Une semaine de ce régime et le plus sensé d'entre nous devient fou, non ?
Depuis quelques années, panais, potimarrons, choux-rave, rutabagas et autres topinambours réapparaissent sur les étals. Les grands cuisiniers, les revues gastronomiques, les journaux mettent beaucoup d'ardeur dans la défense de ces ovnis naturels aux formes et aux noms saugrenus. Existerait-il un lobby des vieux légumes ?
Le topinambour mérite, à nouveau, sa place dans nos jardins. Non seulement sa fleur ressemblant au tournesol est magnifique mais son goût, proche de l'artichaut, est très fin. Il faut l'accommoder tout simplement. Pas de chichis, pas de tralalas !
La Cocotte vous offre une petite recette, des topinambours en petits morceaux, histoire de goûter...
Pour le service, prévoyez un petit récipient pour recracher ! Et oui, on ne sait jamais ! Certaines idées ont la vie dure !
Mais vous verrez, votre petit récipient restera vide. Promis, juré !
Dans de prochaines recettes, vous apprendrez tout ce qu'il reste à connaître de ce tubercule jadis honni.
Il vous faut :
3 ou 4 topinambours
2 citrons
1 demi-bouquet de persil plat
2 gousses d'ail
2 cuillères à soupe d'huile d'olive
sel et poivre
On n'est pas obligé d'éplucher les topinambours. Mais si vous le faites, trempez-les aussitôt dans de l'eau citronnée (avec le jus du premier citron) car ils s'oxydent rapidement. Une fois épluchés, détaillez-les en petites tranchettes de 6 à 7 mm d'épaisseur. Faites-les bouillir trois fois, en changeant l'eau à chaque fois et surveillez la cuisson en les piquant de la pointe d'un couteau. Les tranchettes doivent rester fermes, juste ce qu'il faut. 20 minutes en tout devraient suffire.
Pendant la cuisson, préparez la sauce qui les accompagnera. Nettoyez le persil plat, pelez les gousses d'ail. Mixez tous les ingrédients en ajoutant l'huile, le jus du 2nd citron, le sel et le poivre.
Passez sous l'eau froide vos topinambours, égouttez-les bien et versez par dessus la sauce aux accents méridionaux. Servez en entrée ou avec des piques à l'apéro.
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lundi, 22 février 2010
Carrot cookies
Leçon de français et d'histoire : Apéritif, du latin, aperire, ouvrir.
L'apéritif a pour vocation d'ouvrir l'appétit des gens. Les Romains, déjà, savouraient des vins au miel pour entamer leur repas. Au Moyen-âge, l'apéritif était une boisson préventive qui stimulait l'estomac. Les gens buvaient alors de l'hypocras, vin au fort goût de miel et de sucre.
Depuis la seconde partie du XXe siècle, désormais toutes les couches de la population se prêtent au jeu de l'apéro avant le repas, zappant allégrement l'aspect médicinal des breuvages.
La Cocotte ne vous propose pas de boisson mais un petit biscuit au cœur moelleux à faire et à offrir pour ce moment privilégié, qui vous ouvrira l'appétit et vous donnera envie de manger tout le plat. Promis, juré !
Leçon de français, suite :
L'antonyme d'apéritif est digestif, c'est la même chose mais pour la fin du repas.
La Cocotte ne vous propose toujours pas de boisson mais un petit biscuit au même cœur que ci-dessus, à faire et à offrir. Enfin...surtout à offrir ! Car, comme vous vous serez déjà goinfrés des premiers biscuits salés, vous n'aurez plus de place pour ceux-là.
Pour 25 biscuits salés et 25 biscuits sucrés, il vous faut :
la base pour les deux sortes de biscuits :
2 belles carottes
150 gr de farine
1 oeuf
100 gr de beurre
Pour le salé :
100 gr de fromage râpé type vieux Gouda
1 cuillère de cumin en poudre
Pour le sucré :
50 gr de sucre roux ou 2 cuillères de miel
1 cuillère de graines de pavot
1 cuillère de graines de sésame blanc
quelques raisins secs trempés dans de l'eau chaude avec un peu de cannelle
Préparez votre base. Faites fondre le beurre doucement. Râpez les carottes, mélangez-les au beurre, à l'oeuf et la farine.
1. Partagez en deux cette base. dans la première partie, ajoutez le gouda râpé lui aussi et le cumin, un peu de sel et de poivre. Formezun gros rouleau,de 5/6 cm de diamètre et emballez-le dans du film plastique et déposez-le au réfrigérateur.
2. Pour l'autre partie, égouttez les raisins secs, ajoutez-les à la base, puis le sucre ou le miel, les graines de sésame et de pavot et mélangez bien. Faites un rouleau avec la pâte et emballez-le dans du film plastique. Déposez-le au réfrigérateur.
Au bout d'une heure, sortez les rouleaux et détaillez-les en tranches de 5 mm d'épaisseur.
Déposez tous ces petits biscuits sur une plaque à patisserie en silicone ou recouverte de papier sulfurisé et faites cuire à four chaud pendant 10 à 12 minutes. Sortez du four et laissez refroidir sur une grille.
Bon début et bonne fin de repas.
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vendredi, 12 février 2010
Première fois du pâté de foie
Aujourd'hui la Cocotte fait sa Jeanne Mas et vous raconte sa toute première fois, toot toot première fois, ah, aaahhh !
Oh ! N'allez surtout pas imaginer quelque chose d'intime ! Non, surtout pas ! La Cocotte n'est pas prête à partager certaines choses. Non, aujourd'hui, elle vous raconte sa première fois avec le pâté de foie.
Il aura donc fallu attendre que la cocotte ait 28 ans bien sonnés pour qu'elle ait sa première expérience en la matière.
Certes elle pourrait vous raconter plein d'autres premières fois mais sont-elles aussi intéressantes ?
Attachons-nous à ne narrer que les expériences gastronomiques. Elle pourrait évoquer, comme ça, à l'arrache, la première fois qu'elle a goûté du foie de morue, c'était un mardi en novembre. C'est toujours un mardi ! Mais bon, culinairement parlant, étaler du foie de morue, fût-il excellent, sur un toast de pain grillé, ça n'a rien d'exceptionnel.
Elle pourrait également parler de la fois où elle a mangé de l'andouille de Cambrai chez la grand-mère de son chéri. Lui, gentil, amoureux, partageur « On reprend un morceau, tous les deux ? Mange la moitié et donne-moi l'autre, mon amour » Elle « Oui, bien sûr, Bonhomme ! » Trois minutes après, lui « Et bien, on dirait que t'as aimé, t'as tout mangé, tu ne m'as rien laissé ! » Elle, rouge de honte « Oups, pardon Bonhomme ! » La Cocotte se souvient de la fois où elle a failli découvrir le goût du caviar. Elle et son bonhomme, jeunes, fringants et gastronomes, s'achètent un petit pot de cet or noir. Ils rangent la petite boîte (qui leur coûte un bras) dans le frigo, en attendant une occasion spéciale pour la déguster.
A cette même époque, un pique-assiette squattait mollement l'appart' des deux jeunes fringants. Eux partis en weekend, le squatteur alla piquer le pot de caviar, prétextant qu'il allait être périmé !!!
Ah, le s.... ! Le bras qui restait leur en est tombé !
Point de caviar pour la Cocotte et son bonhomme. Mais depuis, ils se sont rattrapés et ont découvert de concert ces petites boules salées qui roulent et qui éclatent en bouche. Ah, le caviar !
Or donc, le caviar, oui ! Mais le pâté de foie, pourquoi ?
Ben, parce que c'est toujours sympa de trouver une jolie terrine, de préparer ce truc qui n'a rien de sorcier, puis d'inviter des copains, d'ouvrir une bonne petite bouteille de vin rouge et d'apporter cette terrine avec un ou deux couteaux, du pain frais, un pot de moutarde, des cornichons maison, avec cet air triomphal qui dit « C'est moi qui l'ai fait ! »
Voulez-vous vivre cette expérience ? Alors faites comme la Cocotte.
Il vous faut :
500 gr de foie de porc
1 kg de poitrine de porc
1 morceau de couenne que vous offre votre boucher préféré
ou un sachet de gelée à préparer
des bandes de barde
2 œufs
1 cuillère à café de quatre-épices
1 petit verre d'alcool fort, style armagnac, vodka, grappa....
20 gr de sel
du poivre
1 ou 2 feuilles de laurier
Vous pouvez diviser les quantités par deux. Ici ce sont les proportions pour deux terrines moyennes.
A l'aide de votre robot, Robert ou Ken peu importe, passez la viande (foie et poitrine) au hachoir. Repassez-la une seconde fois, c'est mieux. Mélangez les viandes en y ajoutant la farine, les œufs battus, le quatre-épices, le petit verre d'alcool, le sel et le poivre.
Tapissez le fond des terrines de bandes de barde. Gardez-en pour le dessus également.
Versez le mélange viandes/épices/et tout et tout dans les terrines et recouvrez de barde en faisant des jolis croisillons comme chez le boucher. Terminez par une feuille de laurier.
Fermez vos terrines avec leur couvercle et lutez-les. Pour cela, mélangez de l'eau et de la farine pour une pâte compacte dont vous ferez des boudins pour sceller le couvercle des terrines.
Dans un grand plat rempli d'eau, déposez les terrines et faites-les cuire à four chaud (180°c) pendant un peu moins de deux heures.
A la sortie du four, cassez la pâte farine-eau, enlevez le jus que le pâté a produit et laissez refroidir.
Pendant que les terrines cuisent, déposez votre couenne dans une grande casserole, recouvrez-la d'eau, ajoutez quelques branchettes de thym, un oignon piqué d'un clou de girofle, du sel et du poivre... Faites bouillir pendant une bonne heure. Filtrez et réservez le jus pour en couvrir les terrines une fois qu'elles auront refroidi . Ça va vous faire une gelée d'enfer... et naturelle en plus !
Il ne vous reste plus qu'à inviter des copains et faire comme indiqué ci-dessus en prenant, vous aussi, l'air le plus triomphal possible.
Vous pourrez conserver vos terrines une semaine au frigo.
Vous me raconterez votre tout premier pâté de foie, toot toot premier pâté de foie, ah, aaahhhh ?
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vendredi, 29 janvier 2010
Saumon cuit, saumon cru
C'est décidé, ce weekend, la Cocotte court s'acheter 3 citrons et passe 2 jours à se faire du bien.
Les vertus du citron ne sont plus à démontrer mais, de temps en temps, il est bon de les rappeler.
Le citron n'est pas seulement le fruit qui détient le record de concentration en vitamine C, il prévient le vieillissement, agit sur le foie, réduit le taux de cholestérol et élimine les graisses. En infusion, il calme les maux de gorge.
Imbibant une boule de coton et passé sur la peau, il apaise les brûlures, les piqûres d'insectes, il resserre les pores et adoucit la peau...
Les médecins indonésiens préconisent aux femmes migraineuses de faire la vaisselle avec une eau additionnée de jus de citron.
Le fait de tremper les mains dans cette eau agirait sur le cerveau et soulagerait le mal de tête.
En cas de forte migraine, ils vont jusqu'à conseiller de faire la vaisselle dans les mêmes conditions, mais cette fois, les pieds nus dans une bassine d'eau citronnée.
Mesdames, zappez ces trois dernières lignes. On a dit qu'on se faisait du bien ce weekend...
En revanche, Messieurs, même si vous n'avez pas mal à la tête, n'hésitez pas appliquer ces conseils pendant que votre chérie pense un peu à elle. Vous verrez qu'une fois le soir venu, elle n'aura pas la migraine.
Il va sans dire qu'il faut choisir des citrons non traités.
Gardez-en un pour préparer la recette d'aujourd'hui et le bonheur sera total.
Il vous faut pour 4 personnes :
1 pavé de saumon de 350 gr environ
le jus d'un citron non traité
un peu de fleur de sel de Guérande
du poivre du moulin, moulu gros
1 pomélo
quelques feuilles de persil
Enlevez délicatement la peau du saumon et jetez-la. Détaillez le plus finement possible le pavé dans la largeur et déposez toutes ces petites tranches dans une assiette. Si vous avez peur de ne pas couper assez fin votre poisson, mettez-le quelques dizaines de minutes au congélateur, ce sera nettement plus facile.
Salez un peu et poivrez. Les gros grains donneront à ce carpaccio un peu de croquant.
Pressez un citron et recouvrez le saumon du jus obtenu.
Laissez mariner au frigo pendant une petite heure. Le jus de citron va « cuire » le saumon.
Enlevez la peau et toutes les parties blanches du pomélo et détaillez-le en tranches aussi fines que celles du saumon.
Dans des verrines, alternez saumon et pomélo et décorez d'une petite touche verte avec du persil ou de la coriandre.
Servez frais accompagné de pain de mie toasté.
Après ce weekend, vous sourirez à la vie, de vos belles dents redevenues blanches. Grâce à quoi ? Grâce au citron, aussi !
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mercredi, 20 janvier 2010
Des blini
Si vous aimez les blini tout prêts au goût caoutchouteux effroyable, passez votre chemin.
Si vous aimez les bonnes choses, bienvenue à vous. Cet article est pour vous. Rien que pour vous.
Cousins modestes des pancakes US ou anglaises, les blini sont des petites crêpes rondes et dorées, que l'on mange traditionnellement accompagnées de poissons fumés, de crème...
Ils peuvent également se manger sucrés, accompagnés de compote de pommes ou de confiture et se congèlent sans problème.
Ils ont une place de choix parmi la grande variété des zakouski, assortiment de plats servis avant le repas.
La Cocotte entend d'ici les remarques du genre « Mais elle croit qu'on a que ça à faire ! ». Et bien, oui, elle croit ça, la Cocotte.
Parce que franchement, une fois qu'on est bien organisé, qu'on a tout le matériel dans la R16, on met moins de temps à préparer 50 blini qu'à aller les acheter au supermarché à la périphérie lointaine de la ville.
Sortez votre crêpière basique et allez chercher celle de votre voisine. Mieux encore, ayez toujours à votre disposition deux crêpières. Vous remercierez la Cocotte plus tard. Vous n'obtiendrez pas de blini de 12 cm de diamètre exactement mais vous vous régalerez.
Ce n'est pas une recette très originale, la Cocotte en convient, mais ça fait partie des basiques en cuisine, il faut savoir préparer des blini.
Il vous faut :
350 gr de farine de blé
Si vous voulez, vous pouvez mélanger farine de blé (200 gr) et farine de sarrazin (150 gr).
½ cube de levure de boulanger
600 ml de lait
3 oeufs
2 cuillères d'huile
2 crêpières et 2 bras
Diluez la levure de boulanger dans un peu de lait tiède. Versez la farine dans un grand saladier, ajoutez au centre la levure et le lait et commencer à mélanger.
Séparez les blancs des jaunes d'œuf. Réservez les blancs. Et ajoutez les jaunes à la farine. Versez tout le lait et mélangez bien. Vous pouvez vous servir du mixeur. Finissez par les 2 cuillères d'huile pour éviter que les blini collent à la cuisson.
Recouvrez d'un linge et laissez lever votre pâte pendant 2 à 3 heures. Au bout de ce temps, montez vos blancs en neige et incorporez-les délicatement à la pâte en la soulevant avec une Maryse.
Faites chauffer vos 2 crêpières. Avec une louche, déposez 3 ou 4 ronds de pâte dans chaque crêpière et laissez cuire 2 minutes. Des petits trous se forment à la surface, il est temps de les retourner.
Laissez à nouveau cuire pendant 1 minute et déposez tous vos blini sur un grand plat. En 30 minutes, à raison de 6 blini toutes les 3 minutes, vous obtenez 60 blini.
Ne me dites pas que vous n'avez pas 30 minutes devant vous !
Gardez-les au chaud en les recouvrant d'une feuille de papier alu.
Préparez les accompagnements :
crème fraîche avec un peu de jus de citron, oeufs de poissons, tarama, anguille et/ou saumon fumés, radis noir coupé très fin, cornichon molossol...
Déposez tout ça à table. Pour les grands, proposez de la vodka et régalez-vous en écoutant Les cœurs de l'armée rouge*.
*Ce n'est qu'une proposition, il n'y a aucun caractère obligatoire.
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lundi, 18 janvier 2010
Houmous
Peut-être allez-vous vous dire que vous commencez à en avoir marre que la Cocotte parle de l'houmous ? Mais lorsque la Voix du Nord arrêtera d'en parler, elle en fera de même.
Et quand les chefs cuistots du Liban et d'Israël arrêteront de jouer à la guerre du houmous, elle arrêtera aussi. Lundi dernier, la Voix relatait que dans un bourg arabe en Israël, des chefs avaient établi un nouveau record authentifié par le Guiness Book du plus gros plat de cette recette divine.
Imaginez les quantités de pois chiches pour arriver à produire plus de 4 tonnes de Houmous. Imaginez combien de temps cela a pris pour les faire cuire. Imaginez le nombre de gousses d'ail à éplucher, à piler, les bouteilles d'huile d'olive à ouvrir, les citrons à presser.
Peut-être vous direz-vous que c'est ridicule d'établir ce genre de record ? Mais peut-être n'avez-vous jamais goûté de houmous ? Pauvres de vous ! Il est temps de réparer cette faute ! Car mes amis, oui, il s'agit bien d'une faute.
Le beau, le magnifique, le craquant, le..., les mots me manquent, bref George Clooney déclare dans la première saison de Friends, « God bless the houmous! » George, lui, il sait que c'est bon.
Peut-être vous déciderez-vous à investir dans le tahineh et vous aussi, vous saurez qu'il faut bénir l'houmous ?
Vous avez un anniversaire à fêter, des amis à consoler, une maman qui vient d'accoucher, une personne à flatter, une main ou une augmentation à demander, une voiture à acheter, un palmier à replanter, un livre à colorier....?
Toutes les raisons sont bonnes pour s'en goinfrer.
Quand ce blog a démarré, la Cocotte a donné une recette très succincte de l'houmous. Elle vous la redonne en ajoutant plein d'explications qui vous seront utiles. Et après, vous pourrez bénir la Cocotte et tous les habitants du bassin méditerrannéen : Libanais, Palestiniens, Israéliens, Turcs ou Egyptiens... Peu importe qui de l'oeuf ou de la poule....
Pour un bol d'houmous, il vous faut :
des pois chiches en conserve (une petite boîte)
2 cuillères à soupe de tahineh (crème de sésame qu'on trouve dans les épiceries arabes)
3 gousses d'ail
5 à 10 cl de jus de citron
un peu d'huile d'olive
du sel et du poivre
du paprika
Ouvrez la boîte de pois chiches. Égouttez-les mais gardez le jus. Il va servir quand on va mixer la préparation. Si vous le jetez, vous pourrez toujours utiliser de l'eau. Mettez aussi de côté quelques pois chiches pour la déco.
Dans un blender ou un mixeur, videz votre boîte de pois chiches
Ajoutez les gousses d'ail pilé, le tahineh, le jus de citron, le sel et le poivre et mettez votre appareil en route. Il faut que votre houmous ait une consistance crémeuse. Au besoin, ajoutez un peu de jus de la boîte de conserve ou de l'eau si vous préférez. Mixez, vérifiez. Il faut y aller petit à petit.
La Cocotte sait que c'est bien mixé quand un œil apparaît à la surface de la crème. C'est l'oeil de l'houmous. C'est son indice de réussite.
Ensuite, versez le contenu du mixeur dans un joli bol. Faites un creux au centre Dans ce creux, déposez les pois chiches mis de côté et ajoutez l'huile. Puis terminez la décoration en saupoudrant artistiquement du paprika bien rouge.
Avec cette crème à se damner, servez du pain libanais en morceaux, des gressins ou des morceaux de pain frais. Vous verrez, les gens qui ne connaissent pas sont méfiants au début. Mais une fois qu'ils ont mis leur nez dedans, ils ne peuvent plus s'arrêter. J'en connais qui s'enferment dans leur cuisine pour lécher ce qui reste dans le bol. Si, si, j'en connais, j'ai des noms....
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mercredi, 06 janvier 2010
Bricks pommes-potiron-cochon
Quand la Cocotte vous dit cramwyth, vous voyez de quoi elle parle ? Non ? Si elle vous dit Pannekoek, ça vous aide ? Et brick ? Allez, un dernier indice : krampouezh ? Vous avez trouvé ? Les Bretons ont déjà deviné de quoi il s'agit. Il s'agit des crêpes. Le premier terme est gallois, le deuxième est néerlandais, le troisième vient du bassin méditerranéen et le dernier vient de Bretagne.
Il paraît que ce sont les Romains qui ont inventé ces objets ronds et fins qu'on farcit ou pas.
Mais des historiens remontent jusqu'à 7000 ans avant notre ère pour faire état de cette recette. On l'impute à une très lointaine ancêtre des soeurs Tatin. Maladroite comme elle était, elle aurait renversé de l'eau sur de la pâte à pain et se serait aperçue qu'on étalant la pâte ainsi mouillée, on obtenait une crêpe... Enfin, c'est ce qu'on raconte dans certaines chaumières.
Dès lors, les maladroits ou pas n'ont eu de cesse de perfectionner le concept. La crêpe fut simplement sucrée, trempée dans du miel puis on se mit à la fourrer avec tout ce qu'on avait sous la main, des légumes, du fromage, de la viande, du chocolat, du chocolat et du fromage. Mais cette recette fut vite abandonnée, le résultat étant de toute évidence peu ragoûtant.
Si les chrétiens ont dû se trouver une date pour en manger, la Cocotte n'a pas besoin de calendrier pour cette recette. Et toute l'année, toutes les excuses sont bonnes pour préparer galettes, pancakes, baghrirs, et autres merveilles exogènes. Mais parfois la Cocotte est paresseuse et achète tout simplement un paquet de feuilles de bricks ou de pâte phyllo et farcit ces fines feuilles avec ce qu'elle a sous la main.
Parfois même elle est encore plus paresseuse et va avec ses copines à Waezmmes au marché. Là, au beau milieu du marché se trouve un couple de Turcs, originaires d'Anatolie. La dame ressemblant à une Babouchka habillée de blanc étale une boule de pâte avec un manche à balai. D'une petite boule, elle fait un cercle immense qu'elle farcit de fromage et d'un peu de persil. Habilement elle rabat la pâte et forme un carré que son mari (enfin, j'ai supposé...), casquette vissée sur la tête, fait cuire sur un grand cercle en métal concave. Une fois cuite, la crêpe qu'ils appellent gözleme, est emballée dans du papier-alu et vous est tendue avec deux grands sourires.
Et là, vous croquez et là, vous craquez ! Toute chaude, toute parfumée, c'est du délire intégral. Et là, vous vous dites qu'il va vous falloir trouver une excuse pour venir faire votre marché tous les jeudis. et votre patron va râler ! Et là, la Cocotte vous dit : Pas de problème, ils sont là aussi le dimanche.
Voici donc deux bonnes raisons d'aller faire le marché.
Et si on se donnait rendez-vous demain à Wazemmes, disons à 9 h 30 devant cet étal turc ?
La Cocotte y sera avec sa copine Cécile, la reine de la galette Bretonne. On se voit là-bas ?
Allez, aujourd'hui la recette est simple. Elle est pour vous si vous êtes dans une phase paresseuse mais pas trop.
Il vous faut pour 5 personnes :
10 feuilles de brick
2 ou 3 pommes non épluchées (on est paresseux ou on ne l'est pas, hein !)
1 quartier de potiron épluché
10 tranches de poitrine de porc (vous pouvez remplacer le porc par des fines lamelles de blanc de volaille)
sel, poivre et paprika
Préchauffez votre four à 160°c.
Sur chaque feuille, déposez dans le premier tiers une tranche de poitrine, recouvrez-la de lamelles de pommes et de potiron. Salez, poivrez, paprikez et roulez votre crêpe. Repliez les côtés.
Nul besoin de beurre ou d'huile. Le porc et les pommes suffisent à rendre l'appareil moelleux.
Déposez délicatement vos bricks enroulées sur une plaque et faites cuire pendant 20 bonnes minutes. Le paprika va joliment colorer votre farci. Vous allez voir, votre crêpe sera tout orange.
Vous pouvez les servir en entrée ou les accompagner d'une bonne salade. Ça vous fera un p'tit plat sympa, très rapide à préparer, pour égayer vos longues soirées d'hiver, si d'aventure elles étaient tristes.
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samedi, 02 janvier 2010
Saint-Jacques à la crème
Enlevez les pommes et les vaches du Calvados. Que reste-t-il ? Des bunkers et des cimetières militaires !
Les bunkers et les cimetières datant de 60 ans, il semble évident que l'autochtone a dû déployer des trésors d'ingéniosité pour attirer le touriste avant cette période sombre. Et comment a-t-il fait ? Quelles étaient ses armes ? Ben, les vaches et les pommes ! Ce serait peut-être bien que vous suiviez plus attentivement ! La Cocotte ne va pas tout répéter deux fois quand même !
Ouvrez un livre de cuisine normande et vous verrez qu'elle a raison. Mis à part deux ou trois fruits de mer ou poissons pêchés dans le coin, toutes les recettes doivent leur renommée au lait des vaches et aux pommes. Vraiment tout !
Quand il n'est pas besoin de beurre pour élaborer une recette, c'est que la crème est en quantité abondante dans sa préparation. Les magnifiques fromages produits là-bas,comme le Livarot ou le Pont l'évêque sont également la base de nombre de recettes. Parfois on trouve fromage, crème et beurre dans une même et seule recette !
Avec la crème, la pomme sous toutes ses formes est l'autre ingrédient de la gastronomie calvadossienne.
L'indigène l'épluche, la coupe en dés, la tranche en fines lamelles, la transforme en compote, la cache sous de la crème. Et quand il a écumé toutes les idées avec une pomme en tant que fruit, il la transforme en cidre, en vinaigre de cidre et ajoute à ses recettes ces deux produits en quantité variable. Puis quand il n'a plus de cidre sous la main, il passe aux choses sérieuses, il prend du Pommeau mais surtout du Calvados et flambe tous les autres plats. Qu'on se le dise, l'aborigène calvadossien est un flambeur ! Il flambe le boudin, la lotte, les truites, le poulet, le pot-au-feu, les omelettes ! Il flambe aussi les poires, les prunes et les pommes, bien sûr ! Il pousse même le plaisir à flamber les pommes à la crème !
A la lecture d'un livre sur la cuisine du cru, acheté sur place, la Cocotte s'est aperçue que cet ingrédient était requis pour presque toutes les recettes. A deux ou trois reprises, le Calvados apparaît dans une liste mais il n'entre pas dans la préparation du plat.
Cette manie date peut-être d'une soixantaine d'années. Est-ce pour se remonter le moral, alors que tout s'écroulait autour de lui, que l'habitant du Calvados a pris l'habitude de mêler ce breuvage à toute sa cuisine ?
Il est vrai que lorsque vous arrivez là-bas, dans ce coin de Basse-Normandie, tout vous rappelle qu'en 1944, sont venus se faire tuer par milliers, des gamins qui n'avaient aucune idée de la gastronomie locale. Tout vous rappelle aussi que les plus chanceux, ceux qui ont réussi à ne pas se faire tuer sont allés jusqu'en Allemagne et ont libéré les camps !
La Cocotte raconte des bêtises bien entendu ! C'est pour masquer la tristesse, l'effroi qui l'ont étreint quand avec ses enfants, elle a parcouru les cimetières américains, anglais, canadiens, français ou allemands, visité une nouvelle fois le Mémorial pour la paix de Caen, (Caen qui fut détruite à plus de 75% en 1944), vu une exposition là-bas sur les enfants de la shoah, découvert les dessins d'un gamin de treize ans qui décrit sa vie dans un camp de concentration...
Allez, en ce début d'année, la Cocotte vous offre une petite recette qui ne va peut-être pas vous remonter le moral mais qui vous fera du bien. La photo sur la gauche, c'est Honfleur sous la neige ce matin samedi 2 janvier.
Il vous faut :
20 noix de Saint-Jacques
Débrouillez-vous pour demander à quelqu'un qui s'y connaît de vous les préparer, à votre poissonnier par exemple.
250 gr de champignons de Paris
30 gr de beurre
1 oeuf
un peu de farine
1 oignon
1 gousse d'ail
1 échalote
un verre de vin blanc sec (Roger, un Muscadet !)
du sel, du poivre
20 cl de crème fraîche
(La Cocotte était juste à côté d'Isigny sur Mer alors imaginez !)
Je n'oublie rien ?
Ah si, un p'tit verre de Calvados !
Émincez l'oignon et ciselez l'ail et l'échalote. Dans une poêle bien chaude, faites fondre le beurre.
Quand il est bien chaud, ajoutez vos noix de Saint-Jacques et laissez cuire pendant 3 minutes. Faites flamber au Calvados ! Ajoutez alors l'oignon, l'ail et l'échalote. Remuez bien, ajoutez la farine puis le vin pour lier la sauce. Puis ajoutez vos champignons émincés et laissez cuire à feu doux pendant 15 minutes. Salez et poivrez après avoir goûté et terminez par la crème fraîche. Laissez-la fondre pendant 2 minutes. Si vous le désirez, vous pouvez servir ce plat en vol-au-vent.
C'est un régal ! C'est idéal pour commencer l'année.
Et justement, la Cocotte vous la souhaite délicieuse, cette année ! Revenez souvent sur ce blog.
Vous allez voir ! On va se préparer plein de bons p'tits plats ensemble.
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samedi, 12 décembre 2009
Des Bretzels
Qu'est-ce qui est rond et marron, qui ressemble à un nœud, qui a parfois une grosse cicatrice sur le « ventre », qui est salé et qui pendouille fièrement dans les vitrines des échoppes sur les marchés de Noël en Allemagne ?
Un pneu crevé recouvert de chocolat ? Nein !
Un Père-Noël en pain d'épice qui aurait fait la guerre ? Nein !
Une brioche en forme de roue de charrette trop cuite ? Nein !
C'est un Bretzel ! Enfin !
Toutes les régions d'Allemagne en réclament l'origine, avec des histoires plus ou moins farfelues.
Son nom vient du latin bracchium qui signifie bras ou avant-bras. Au début, il n'y avait qu'un bras, ça formait un 6. Puis quelqu'un eut l'idée d'unir deux pains pour n'en faire qu'un.
On dit alors qu'il symbolisait un moine en prière.
Dans les chaumières teutonnes, on affirme aussi qu'un pâtissier avait été accusé d'un vol. Le Comte de la région de Bad Urach, aimant ses pâtisseries lui lança un défi : « Tu as trois jours et trois nuits pour me préparer une pâtisserie à travers laquelle le soleil brillera trois fois. Si tu réussis,tu ne seras pas pendu, ta vie te sera rendue ». C'est en voyant sa femme, les bras croisés dans l'encadrement de la porte que le pâtissier se mit à confectionner des Bretzels.
C'est maintenant le symbole des boulangers en Allemagne.
Une légende raconte que le 11 février 1839 (c'était un mardi) un Bavarois nommé Anton Pfannenbrenner Nepomuk aurait, par mégarde, badigeonné ses Bretzels d'une solution de soude destinée au nettoyage des moules à pâtisserie.
On prétend aussi qu'un chat dans une pâtisserie aurait fait tomber une plaque remplie de Bretzels dans de la saumure pour faire mariner du poisson.
Les Bavarois et les Souabes se battent pour revendiquer le sel sur le Bretzel.,,
Bah, la Cocotte les laisse à leurs querelles et vous propose deux recettes de ces petits bras entrelacés croustillants et salés.
Une petite recette pour l'apéro d'une simplicité enfantine. D'ailleurs faites-la avec vos enfants.
Et une autre, tout aussi simple, qui donnera à votre cuisine l'odeur des marchés de Noël.
Pour 25 Bretzels à dévorer à l'apéro
30 gr de beurre
3 œufs (pour 2 des 3 oeufs, séparez les blancs des jaunes mais ne jetez pas les blancs)
une pincée de sel fin
250 gr de farine
du gros sel
Ramollissez le beurre dans un petit saladier, ajoutez deux jaunes d'œuf, le sel et la farine et mélangez bien. Montez les blancs en neige et ajoutez-les à la préparation. Vous obtenez une grosse boule de pâte. Partagez-la en 25 morceaux égaux. Sur un plan légèrement fariné, roulez chaque boule pour obtenir un fin boudin d'une vingtaine de cm de long. Croisez les extrémités vers le bas et rabattez chaque extrémité vers le haut du Bretzel. Déposez tous ces petits gâteaux sur une plaque en silicone ou du papier sulfurisé, badigeonnez-les de jaune d'œuf et parsemez-les de quelques grains de gros sel. Faites cuire à four chaud pendant 15 mn. Déposez-les sur une grille et attendez les copains pour les déguster.
1 cube de levure de boulanger
500 gr de farine
300 ml d'eau tiède
1 cuillère à café de sel fin
du gros sel
3 cuillères à soupe de bicarbonate soude
Délayez la levure dans un peu d'eau tiède. Versez la farine dans un grand plat, faites un creux au milieu et versez la tasse de levure/eau. Ajoutez du sel. Mélangez bien pendant 5 minutes. Si vous avez un robot, laissez-le faire, il est là pour ça.
Couvrez d'un ligne propre et laissez monter votre pâte pendant une bonne heure.
Au bout de ce temps, retravaillez la pâte en ajoutant au besoin un peu de farine. Il ne faut pas qu'elle colle mais il ne faut pas qu'elle soit trop sèche.
Divisez vos pâte en 16 morceaux égaux et travaillez-les comme dans la recette précédente. Vous pouvez rouler votre pâte pour que les bouts soient plus fins que le centre. Le centre représentant alors un ventre bien gonflé.
Déposez tous vos Bretzels sur une plaque en silicone ou du papier sulfurisé très légèrement fariné.
Recouvrez d'un linge et laissez vos petits pains gonfler une nouvelle fois.
Au bout d'une bonne heure, préchauffez votre four à 200°c et faites bouillir dans une marmite, de l'eau additionnée de bicarbonate de soude. Très délicatement, prenez un Bretzel à la fois et déposez-le dans la marmite. Laissez-le 30 secondes et remettez-le sur la plaque. Moi, j'en mets trois à la fois.
Saupoudrez de gros sel.
Passez ensuite tous vos Bretzels au four pendant 20 minutes.
Laissez-les refroidir sur une grille et dégustez-le le jour-même, voire l'heure même. Faites comme les Teutons, mangez-les en les accompagnant d'une bonne bière. Vous pouvez également les ouvrir en deux et les tartiner de beurre.
Petit plus : Vous pouvez ajouter à votre pâte du fromage râpé et saupoudrer le dessus de cumin ou de pavot.
On dit merci qui ?
Merci Anton Pfannenbrenner Nepomuk !
On peut les faire sucrés également. Mais ça, c'est une autre histoire.
Bon alors, les Bretzels, c'est fait.
Pour la prochaine et dernière recette des marchés de Noël, la Cocotte vous offre un p'tit coup à boire.
Revenez vite, vous allez adorer !
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dimanche, 06 décembre 2009
Pain de viande ou Meatloaf
Puisque vous avez lu le dernier papier de la Cocotte sur les méfaits environnementaux dûs à l'élevage et qu'à partir de maintenant, vous allez manger de la viande un jour sur deux, il faut bien vous donner des recettes à base de viande.
Puisque la dernière recette n'a pas plu à son chéri, il faut bien que la Cocotte se rattrape. Et que va-t-elle faire ? Elle va préparer une recette dont le nom évoque l'un des groupes préférés du dit-chéri. Un meatloaf !
Meat Loaf, vous connaissez ? Un Américain, lourdingue et ringard...dont on retiendra un titre, « Bat out of hell », qu'il a décliné à toutes les sauces. Allez, reconnaissons-lui également « I would do anything for love ».
Parallèlement à sa carrière musicale, il a aussi tourné pour le cinéma et la télé. Très récemment il est apparu dans un épisode de Dr House.
Ça, c'est vraiment pour faire plaisir à son chéri, The Cocotte would do anything for love.
Elle est pas sympa, cette Cocotte ?
A propos de la viande, elle achète toujours son bœuf, son porc, son veau, chez son boucher. Il connaît tous les morceaux, les découpe selon les envies des clients et donne toujours des petits conseils en plus, juste comme ça. Parce qu'il aime son travail.
Voici donc une petite recette simple, savoureuse, à servir chaude ou froide et qui va durer tout le weekend.
Il vous faut :
500 gr de boeuf haché
500 gr de chair à saucisse
1 oignon
1 gousse d'ail
un peu de mie de pain dur
du lait
1 oeuf
Sel et poivre
une branche de thym
5 ou 6 fines tranches de lard fumé
1 ou 2 feuilles de laurier pour décorer
Faites tremper votre mie de pain dans le lait. Égouttez rapidement et ajoutez cette mie à votre viande (boeuf haché et chair à saucisse), ciselez l'oignon et l'ail, ajoutez-les à la viande, puis continuez avec l'oeuf. Salez et poivrez et effeuillez le thym.
Dans un moule à cake, déposez dans le fond vos tranches de lard fumé, remplissez ensuite du mélange de viande et passez tout ça au four, à 180 °c, pendant une petite heure. Vous pouvez consommer votre meatloaf chaud mais c'est meilleur quand il est froid.
Laissez refroidir et mettez au frais.
Un peu de gelée va se former. Découpez de belles tranches et servez-les accompagnées de salade, de cornichons, de moutarde et d'un bon verre de vin.
Vous n'êtes pas obligé d'écouter Meat Loaf en même temps.
Vous avez de la chance, vous !
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samedi, 28 novembre 2009
Bruschetta
Avez-vous vu le film « les apprentis » de Pierre Salvadori avec François Cluzet et Guillaume Depardieu ? Vous souvenez-vous de cette réplique magnifique quand ces deux paumés, ratés, combinards répondent à la question d'une assistante sociale qui leur demande ce qu'ils font de leurs vêtements sales, « Ben, on les porte ! »
La Cocotte les plagierait si on lui demandait ce qu'elle faisait de son pain dur :
« Ben, j'le mange ! »
Ben oui, quoi ! La Cocotte ne le donne pas aux pigeons, la Cocotte a horreur des pigeons. Leurs petits yeux fourbes, leurs courtes pattes qui les font ressembler à des culbutos à plume et leurs « rourourous » dès 6 heures, la Cocotte n'aime pas ça.
Non, la Cocotte garde son pain dur. Elle se dit que si le pain frais qu'elle achète est bon, le pain dur le sera tout autant. La Cocotte est adepte du recyclage. Et recycler de la nourriture, pourquoi pas ?
Demandez à votre boulanger préféré de vous trancher le pain, non pas dans la largeur mais dans la longueur. Vous obtiendrez de belles tartines qui deviendront en deux temps, trois mouvements des bruschettas d'enfer !
Vous pouvez également préparer vos tartines avec n'importe quel pain, pain arabe à la semoule, pain polaire, pain complet, baguette....
Quand le pain est un peu dur "ni trop, ni trop peu" et quand elle a la flemme de préparer un plat, elle ouvre son frigo, prend tout ce qui pourrait garnir une tartine. Et hop, c'est parti ! Des Bruschetta à la fourzitout ! Nul besoin d'acheter mille et un ingrédients. Une boîte de concentré de tomates, du fromage qui fond, un reste de charcuterie, des poivrons, un p'tit bocal d'anchois et des herbes aromatiques suffiront amplement.
Allez, on s'la joue à l'Italienne !
Première Bruschetta :
Une fine lampée d'huile d'olive, une cuillère à café de concentré de tomates tartinée ou une bonne rasade de coulis de tomates, des anchois, des olives noires, des câpres et on saupoudre de marjolaine. Si vous avez de la mozzarella ou du fromage frais, c'est parfait ! Et hop, au four !
Deuxième Bruschetta :
Une lampée d'huile d'olive, une cuillère à café de concentré de tomates ou de coulis de tomates, des fines rondelles de salami et de poivron, un peu d'ail et hop, au four !
Troisième Bruschetta :
On reprend un peu l'idée de la première, une lampée d'huile d'olive, des olives noires dénoyautées et réduites en purée, quelques tomates séchées en fines lamelles et du basilic. Et hop, au four !
A la ch'ti :
Vous avez bien un peu de Maroilles dans vot' frigo ? Ou du Vieux-Lille ?
Quatrième Bruschetta :
Une cuillère à café de crème fraîche, des pommes en fines rondelles et des tranchettes de Maroilles. Et hop, au four ! Ou encore plus simple, vous ne mettez que du Maroilles !
Cinquième Bruschetta :
Des lamelles de jambon blanc, des tranchettes de Vieux-Lille. Et hop au four !
Pour les servir, il vous suffira de découper vos Bruschette en 4 ou 5 ou 6. C'est vous, le chef.
Et suivant les ingrédients trouvés dans le frigo, annoncez fièrement l'origine de votre plat ! Bruschetta à la Mongole ! Bruschetta à la Péruvienne ! Bruschetta à .... ! Vous avez compris le truc ?! Ces recettes sont à faire pour l'apéro ou pour une soirée télé, style début de weekend, pour souffler, les doigts de pied en éventail !
Sixième Bruschetta :
Des lamelles de saumon sur de la crème fraîche ou sous du fromage frais et on saupoudre d'aneth. Et hop au four !
A l'Anglaise :
Septième Bruschetta :
Une lampée de bière et du cheddar râpé. Et hop, au four !
Allez, ni vu, ni connu, j't'embrouille ! La Cocotte a plein d'autres recettes !
T'en veux ? J'en ai !
Et s'il vous manque des idées, allez donc jeter un œil dans un livre joliment illustré qui s'intitule « 61 recettes avec du pain », Jacqueline Ury vous dira tout ce que vous pouvez faire avec du pain. Malin, non ? Il y a notamment la recette de l'omelette de Dumas. La Cocotte l'a testée et vous la recommande.
Et vous, vous faites quoi avec votre pain dur ?
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vendredi, 13 novembre 2009
Poivrons farcis en attendant le second meilleur job du monde
Hier, dans la Voix du Nord, en dernière page, on pouvait lire un petit article sur le second meilleur job du monde.
Souvenez-vous, il n'y a pas longtemps, on cherchait un gardien pour une île paradisiaque en disant que c'était le meilleur job du monde. Et bien, là, un site internet propose de postuler pour le second meilleur job du monde ! Il donne 10 000 euros à un type pour faire du shopping dans 7 grandes capitales, de prendre l'avion en classe affaires et de dormir dans des hôtels de luxe.
Il faut savoir parler français, anglais et allemand, savoir tenir une caméra et avoir plus de 18 ans !
Une fois ces conditions réunies, il faut tenir un blog, raconter son expérience et livrer des bons plans shopping !
Mais c'est pour la Cocotte, ça !!!
Elle tient un blog, elle est trilingue, elle fait déjà le tour du monde dans sa cuisine, sait tenir une caméra, dans la main droite Et dans la main gauche, peut sans aucun problème dépenser 10 000 euros et n'a rien, mais absolument rien, contre le fait de dormir dans des hôtels de luxe !
Un blog qui rapporte, ce serait pas le bonheur, ça ?
Allez en attendant la réponse, il va bien falloir continuer à alimenter ce blog.
On ne sait jamais... Peut-être qu'un jour, quelqu'un d'important dans un journal lui proposera une petite place pour faire une petite chronique qui, au travers de recettes simples et conviviales, parlerait de l'actualité, avec de jolies photos, des petits textes rigolos, une petite chronique 2 en 1, qui ferait du bien dès le matin et qui donnerait des idées de cuisine à la ménagère de n'importe quel âge ? Peut-être ?
La Cocotte vous offre une petite douceur en attendant, juste comme ça, l'air de rien :
Des poivrons farcis pour l'apéro
Pour cela, il vous faut aller traîner sur le marché et dégotter un p'tit maraîcher qui vous vendra 300 ou 400 gr de tout petits poivrons qui auront poussé dans ses champs. Il vous les vendra 1 euro, pas plus ! Et vous, il ne vous restera plus qu'à acheter de la Féta, inviter des copains et hop, le tour est joué !
Il vous faut :
300 ou 400 gr de petits poivrons verts
200 gr de féta ou 100 gr de féta et 100 gr de fromage (type Saint-Moret)
quelques tomates séchées
1 gousse d'ail
un peu de persil plat
sel, poivre
huile d'olive
Lavez vos poivrons, enlevez le haut avec la queue, enlevez les graines.
Ecrasez le fromage à la fourchette et ajoutez les tomates séchées coupées finement, l'ail et le persil ciselés, le sel et le poivre.
Farcissez vos poivrons avec cette préparation. Déposez-les dans un plat en les serrant bien et recouvrez-les d'huile d'olive. Laissez-les au frais quelques heures et servez-les égouttés.
C'est tout con mais c'est tout bon.
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dimanche, 08 novembre 2009
Concerto Berlinois pour mandoline et oignons
En temps normal, la cocotte n'hésite pas à vous bassiner avec des recettes teutonnes. Alors en ces temps de célébration de la chute du Mur, une dédicace à cette ville géniale est plus qu'indiquée.
Les années de collège et de lycée de La Cocotte sont littéralement imprégnées des histoires de sa prof d'allemand, ses histoires sur l'Allemagne, sur les deux Allemagnes, ses voyages en RDA, ses arrêts aux postes-frontière où les douaniers de l'Est passaient un temps inimaginable à écouter toutes les cassettes de son auto-radio, sur ses amis Est-allemands, critiquant le système évidemment mais reconnaissant les bienfaits de la couverture sociale du pays, l'importance donnée au monde artistique, littéraire, les aides accordées à la petite enfance, les crèches,,, Sa prof qui parlait aussi de Berlin, Berlin, Berlin et encore Berlin,,,
Connaissez-vous Berlin ? Avez-vous déjà eu l'impression d'entrer dans un livre d'histoire ?
C'est l'effet que cette ville a fait à la Cocotte.
On est tous des Berlinois. Tout, absolument tout dans cette ville, envoie l'écho d'évènements qui ont marqué le monde entier. Vous vous sentez étrangement chez vous, dans cette ville.
Vous la connaissez déjà !
Arrivés un soir d'août 2007, le temps de planter la tente à côté de l'aéroport de Tegel, la Cocotte et les siens se sont rendus immédiatement après, à Checkpoint Charlie puis ont entamé une longue, logue promenade de 4 jours, Friedrich Strasse, Gendarmenmarkt, Unter den Linden, le Berlin de l'entre-deux guerres, Alexander Platz et son horloge universelle, Potsdamer Platz, quartier entièrement sorti de terre depuis la réunification dont l'architecture est discutable, Berlin Mitte, Kreuzberg, la Gedächtnis Kirche, (l'église du souvenir qu'on a laissé comme elle était au sortir de la guerre,Le Reichstag, Tiergarten, la porte de Brandenburg, l'île aux musées, le Kudamm, les morceaux de mur « reconstitué », le KaDeWe, ,,,,
On s'est amusé à chercher toutes les statues d'ours multicolores qui sont l'emblème de la ville, on a sillonné les chemins des marchés aux puces où règne un joyeux bordel, punko-bizarro-vieillot, on a bu des bières à la menthe, englouti des Currywurst et des Berliner, ces gros beignets au cœur de confiture, on a répertorié les feux tricolores avec l'Ampelmann (petit bonhomme rouge et vert, symbolisant l'Ostalgie), on a arpenté la Bernauer Strasse où se dresse le mémorial du Mur, on a vu des sections de barbelés, des miradors, des no man's land, on a vu des appartements dont les murs sont encore criblés d'impacts de balle, on a traversé, dans la chaleur de l'été et dans un silence lourd, les stèles grises et uniformes du mémorial aux Juifs assassinés d'Europe,,,
Tout à Berlin est chargé d'histoire et d'émotion.
Dans cette ville immense, flotte un parfum d'esprit libre, de science et de conscience du monde, d'activité intense, d'urgence grave et joyeuse mais aussi de calme, de nature, de verdure.
Tel Rostropovitch, au violoncelle, devant le mur le 9 novembre 1989, la Cocotte joue, pour l'événement, de la mandoline dans sa cuisine pour vous offrir un gâteau aux oignons incroyablement moelleux, un Zwiebelkuchen.
Célébrons ensemble la chute de ce Mur, vous voulez bien ?
Il vous faut :
une mandoline (facultatif)
pour la pâte :
1 paquet de levure de boulanger
2 cuillères à café de sucre
125 ml d'eau tiède
1 cuillère à café de sel
250 ml de lait chaud
600/700 gr de farine
1 œuf entier
4 jaunes d'œuf
un peu de beurre
200 gr de lard fumé coupé très fin
6 gros oignons
du sel
un peu de farine
150 ml de crème liquide
2 œufs battus
Mélangez tout d'abord la levure à l'eau tiède. Laissez des petites bulles se former pendant une dizaine de minutes. Ensuite mélangez le beurre, le sel et le lait dans un plat, ajoutez 100 gr de farine puis le mélange eau-levure. Battez bien tout ça et laissez gonfler pendant 30 minutes. Puis ajoutez le reste de farine, l'œuf entier et les 4 jaunes d'œuf. Votre pâte doit être élastique et brillante.
Laissez gonfler encore pendant 1 petite heure,
Remélangez-la encore une fois puis recouvrez de papier-cuisson un grand, grand plat qui va au four.
Vous pouvez faire la même chose avec une plaque à pâtisserie.
Étendez la pâte sur le plat, avec les mains, étalez-la jusque dans les coins. Et laissez-la reprendre quelques formes pendant 20 minutes.
Pendant ce temps, à la mandoline, émincez vos oignons épluchés en très fines rondelles. Puis dans une grande poêle, faites revenir les lardons et les oignons jusqu'à ce que ceux-ci soient transparents.
Ajoutez 1 cuillère de farine, la crème et les 2 oeufs battus. Laissez un peu épaissir et étalez tout ça sur la pâte. Préchauffez votre four à 170°c.
Enfournez votre Zwiebelkuchen et laissez cuire pendant 30 minutes. Ça va gonfler, gonfler !
Vous servirez à l'apéro, votre gâteau aux oignons coupé en carrés et vous l'accompagnerez d'une bonne bière allemande ou d'un bon verre de vin de là-bas. Et vous trinquerez à la santé des Berlinois, des ex-Allemands de l'Est et à la marche de l'histoire ! Prosit !
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vendredi, 23 octobre 2009
Tomates vertes au vinaigre
Tous les jeudis,la Cocotte va faire son marché, à Wazemmes, accompagnée de ses copines.
Et cette semaine, sur plusieurs étals, des cagettes de tomates vertes étaient proposées, le prix au kilo était vraiment modique, 1 euro. Alors savez-vous ce que la Cocotte fit ? Elle en acheta, bien évidemment.
Tous les jeudis, la Cocotte va chercher son petit panier de légumes bio à l'AMAP.
Ce ne sont que des légumes de saison, c'est la raison pour laquelle la Cocotte est au courant de tout ce qui pousse dans la région.
Et cette semaine, outre les légumes notés sur le tableau, se trouvait sur le côté, une petite cagette de tomates vertes. La maraîchère, Isabelle, disait à qui voulait l'entendre : « J'ai ramené ça, en prend qui en veut ! » Alors savez-vous ce que la Cocotte fit ? Elle en prit quelques-unes avec joie et gratitude, bien sûr.
Ce n'est pas tous les jours qu'on trouve des tomates vertes. Alors on en profite !
Vous auriez fait pareil, non ?
Une fois de retour chez elle, la Cocotte savait quels sorts elle leur réservait.
Certes, le fruit n'est pas mûr mais il se plie à toutes sortes de préparations, notamment des confitures, des relishs avec des p'tits cubes de légumes, des chutneys avec des piments... On peut les préparer également en beignets.
Pour en avoir déjà goûté chez une copine et devant l'insistance franchement crispante de sa fille aînée, la Cocotte les prépara au vinaigre.
Puis comme elle avait aussi trouvé des coings sur le marché, elle fit un mix-and-match « green tomatoes/quinces ». Ah quel bonheur ! Mais ça c'est pour la prochaine recette. Suspense !
Voici donc une première recette simplissime :
Des tomates vertes au vinaigre
Il vous faut :
1 kg de tomates vertes
du vinaigre blanc (près d'un litre)
du sel et du laurier
des jolis pots en verre
Lavez soigneusement les tomates, coupez les plus grosses en quartiers et les plus petites, laissez-les entières.
Là plusieurs choix s'offrent à vous :
-
Empilez les tomates en quartiers dans un pot, salez et couvrez de vinaigre blanc en ajoutant un peu d'eau. Comme les tomates sont coupées, le vinaigre va les pénétrer et il se peut qu'elles soient trop relevées s'il n'y a que du vinaigre. Ça, c'est vous qui voyez. Ajoutez quelques feuilles de laurier, refermez bien le pot et retournez-le. *Laissez-le comme ça jusqu'au lendemain, ensuite rangez-le dans un endroit sombre pendant 1 bon mois.
-
Pour les tomates les plus petites, vous avez deux possibilités :
a. Vous les mettez entières dans le pot et vous remplissez de vinaigre blanc en ajoutant un peu de sel et du laurier. Puis retournez le pot pour faire le vide d'air et faites comme noté ci-dessus*.
b. Ou vous les piquez à l'aide d'un cure-dent, histoire que le vinaigre pénètre un peu dans le fruit. Ajoutez le sel, le laurier et faites comme indiqué selon l'* ci-dessus.
Si cela vous chante, ajoutez les graines de moutarde ou de coriandre, des branches d'estragon...
On se donne rendez-vous dans un mois pour les goûter ?
Vous les servirez comme des cornichons, pour accompager une charcuterie ou une raclette.
En plus, ces tomates vertes, c'est l'occasion rêvée de parler du film « beignets de tomates vertes », sorti en 1991, qui raconte une histoire d'amitié entre deux femmes en Alabama, dans les années trente. Ça vous dit quelque chose ? A voir ou à déguster sans modération.
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