samedi, 15 août 2009
Jambon persillé
Mes petits poussins, à l 'heure où vous lirez ces lignes, la Cocotte sera en Bourgogne, patrie des escargots, du Kir, des gougères, du boeuf bourguignon....et du jambon persillé.
Vous voyez ? De son petit exil « côte dorée », la Cocotte pense encore à vous !
A l 'heure où vous lirez ces lignes, il sera temps d'ouvrir vos pots de cornichons faits-maison d'après la recette de votre fidèle poulette.
Alors sortez terrines, ouvrez bouteilles de vin et bocaux de cornichons ! C'est la fête à la maison. On y va, on fait du jambon persillé !
Ça vous dit ?
Il vous faut tout d'abord un bon boucher qui vous préparera une palette demi-sel. Moi, j'en ai un qui s'appelle David, qui fait super-bien les palettes demi-sel et qui vend des pieds de veau...pour faire la gelée.
En plus, pour le même prix, il vous donne plein d'autres tuyaux pour faire une bonne gelée. Par exemple, David dit que le pied de veau peut être remplacer par un bon morceau de couenne de porc.
Ça a le même effet. David, il dit même qu'on peut préparer sa gelée à l'avance. On fait bouillir des couennes de porc dans une grande quantité d'eau agrémentée de thym, de sel et de poivre. Et après, on verse le bouillon dans des bouteilles ou des sachets et on les met à congeler.
Je n'ai pas encore essayé mais il m'a donné trois couennes, comme ça, juste pour le plaisir.
Il est sympa, David !
Or donc il vous faut encore :
1 carotte épluchée
1 poireau
1 tête d'ail
1 bouquet garni
2 bouquets de persil plat lavé et ciselé pas trop finement
Et là, j'insiste ! Le persil plat, c'est toujours ça qu'il faut prendre. Le persil frisé, ça se fout dans les dents, que même après, on a l'air bête et c'est pas bon. C'est bon que pour le décor et encore...
1 bonne bouteille de Bourgogne blanc
Et là, j'insiste encore, si vous voulez que votre plat soit bon, il faut choisir du bon vin !
Faites dessaler la palette pendant toute une nuit.
Dans une grande cocotte en fonte, déposez votre palette, ajoutez le pied de veau ou la couenne, la carotte, le poireau lavé et fendu en quatre dans le sens de la longueur, le bouquet garni et l'ail épluché. Recouvrez de vin et ajoutez de l'eau si nécessaire. Faites cuire à feu doux pendant 4 heures.
Au bout de ce temps, sortez la palette et détaillez-la en petits morceaux. Les 4 heures de cuisson vous faciliteront la tâche. Ça se défait tout seul. N'oubliez pas d'enlever les os et le pied de veau. Filtrez votre jus de cuisson. C'est ça qui va faire votre gelée.
Choisissez maintenant une belle terrine et déposez une couche de persil, un peu de jus de cuisson, des morceaux de jambon et recommencez jusqu'à épuisement des stocks !
Couvrez et laissez refroidir.
Ensuite mettez au frais pendant au moins une nuit. Au bout de ce temps, votre gelée a pris et votre jambon persillé est prêt mais attendez-donc encore un peu, 12 ou 24 heures, ça n'en sera que meilleur.
Découpez de belles tranches de jambon et accompagnez-le de cornichons et d'un bon verre de vin de où-vous-savez !
Publié dans Entrées, Viandes | Tags : jambon, persil plat, couenne de proc, pied de veau | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 09 août 2009
Crème de hareng de fainéants
Si vous suivez ce blog, vous avez vu que la Cocotte ne se fatiguait pas trop pour la cuisine en ce moment. Allez, on ne change pas une équipe qui gagne.
Voici 2 ou 3 petites choses à faire :
Premièrement, vous me faites le plaisir de faire les gaufrettes salées comme je l'ai indiqué dans un article récent.
Deuxièmement, vous faites cette crème.
Et troisièmement, vous alliez les deux, vous invitez des copains et vous vous régalez.
Ca vous dit ?
Il vous faut :
2 ou 3 harengs fumés
100 gr de fromage frais
1 cuillère de moutarde
du poivre
Vous mélangez tout ça dans votre blender ou votre mixeur et vous mettez au frais.
Au moment de servir, proposez vottre crème avec des crackers, des gressins ou vos magnifiques gaufrettes.
Bon, il faut aimer les harengs...
Publié dans Cuisine du Nord, Entrées, Poissons, coquillages, fruits de mer | Tags : hareng | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
samedi, 25 juillet 2009
Des Yorkshire puddings
Il ne faut jamais réprimer une envie de Yorkshire pudding ! Jamais !
Ceux qui connaissent comprendront et vont avoir aussi envie d'en faire. Ceux qui ne connaissent pas encore, vous allez me faire le plaisir de tout laisser, séance tenante, et de vous mettre à la confection de ces petits bonheurs gonflés.
Les Yorkshire pudings, comme leur nom l'indique, viennent de là-bas, d'outre-Manche ! Ils prennent place à côté du traditionnel rosbif du dimanche avec la « mint sauce », ils accompagnent les légumes et peuvent même les remplacer.
Dans une bible de la cuisine anglaise, « Food in England », il est écrit qu'il n'y a bien que dans le Yorkshire ou le Lancashire, qu'on les cuisine correctement et ce, grâce aux feux à charbon du Black Country et la façon qu'ils ont de faire rôtir la viande au-dessus du pudding...
Habituellement on fait cuire ces merveilles dans le jus de cuisson du rôti. Mais vous pouvez les faire quand ça vous chante. Il vous faut des petits moules en silicone, façon muffins ou un plat rond en silicone également, à bords hauts, façon moule à manqué.
La cocotte en a déjà parlé alors elle ne ré-expliquera plus.
En plus, quand on fait ces puddings, ça fait dîner-spectacle dans la cuisine. Je vous conseille d'appeler vos enfants, votre amoureux ou votre amoureuse, les copains, les copines, les voisins et les voisines et de vous installer tous devant le four, dans le calme et la bonne humeur. Vous allez voir, c'est magique ! Au début il ne se passe rien. Mais au bout de 7 ou 8 minutes, le show commence et on est parti pour 12 minutes de joie intense. Ça gonfle, ça gonfle, ça n'arrête pas de gonfler. Tous les gens dans la cuisine regardent, hilares et ébahis, ces petites toques de cuisinier prendre forme de façon difforme. A la sortie du four, faites vite car tous les spectateurs vont se jeter littéralement sur les puddings et il se peut que vous passiez à côté. Faites très attention !
J'en connais qui tueraient pour un Yorkshire pudding.
Ça vous dit ?
Il vous faut pour 10 Yorkshire puddings
3 œufs
300 ml de lait
120 gr de farine
1 pincée de sel
de l'huile de tournesol
des petits moules à muffin ou un moule à manqué
Dans un grand bol, fouettez les 3 œufs et le lait. Incorporez doucement la farine et le sel et fouettez, fouettez ! Ne laissez aucun grumeau.
Laissez reposer pendant 30 à 40 minutes. Au bout des 30 premières minutes, versez dans vos moules une cuillère à soupe d'huile, mettez vos moules sur une plaque de four et déposez-la dans le four. Préchauffez-le pendant les 10 minutes restantes à 200°c.
Ensuite sortez la plaque du four à l'aide d'une manique et emplissez chaque moule de la préparation. Répartissez de façon équitable. Remettez au four aussitôt et fermez-le. Il ne faut pas traîner.
Enfin asseyez-vous devant le four et attendez ! Vous ne serez pas déçus du spectacle, vraiment !
Sortez-les au bout de 20 minutes quand ils sont dorés. Démoulez-les et dégustez-les tout de suite.
Petit conseil : C'est une merveille avec les viandes en sauce.
Mais sucré, c'est pas mal également, même si les Anglais vous diront que c'est une hérésie. Faites comme si vous ne comprenez pas ce qu'ils vous disent. What the hell !!!
Publié dans Entrées, Europe du nord, Gâteaux, pains, cakes... | Tags : yorkshire pudding | Lien permanent | Commentaires (6) | Facebook |
jeudi, 23 juillet 2009
Des feuilles de vigne farcies
On est toujours en vacances. On quitte Belgrade la Serbe, on passe par Skopje la Macédonienne, on continue vers le sud, on passe Athènes la Grecque, on descend encore et on arrive en Crète. En ce moment, des amis de la Cocotte sillonnent cette île en buvant des rakis. Les petits veinards !
Pour partager à distance leurs vacances, la Cocotte, elle, est descendue dans son jardin. Elle n'y a pas cueilli du romarin mais des feuilles de vigne et de la menthe. Elle va faire des dolmas.
Le nom change d'un pays à l'autre : Dolma en Grèce ou en Turquie, dolmeh en perse, tolma en arménien. En Bosnie, on dit sarma en roulant le « R »...
Si vous voulez tout savoir, en turc, Dolma signifie « remplir » et sarma signifie « emballer ».
Le plat proposé aujourd'hui a des variantes dans tout le bassin méditerranéen.
Le principe, c'est une feuille de vigne farcie de viande et de riz.
Ça vous dit ?
Les feuilles de vigne, vous en avez peut-être dans votre jardin. Coupez-leur la queue à ras et passez-les sous l'eau bouillante pour les nettoyer et les ramollir.
Sinon vous en trouverez en pots, dans toutes les bonnes épiceries orientales qui se respectent.
A Wazemmes, vous en trouverez sans problème.
C'est pas un beau slogan, ça ?
Il vous faut :
des feuilles de vigne (1 quarantaine)
200 gr de riz
300 gr de viande hachée, du bœuf ou du mouton
autant de feuilles de menthe que de feuilles de vigne
un peu de coulis de tomate
1 oignon
1 carotte
sel et poivre
Si vous pouvez en cueillir dans votre jardin, choisissez des feuilles pas trop « partagées en 3 ». Regardez mon joli collage : sur la première photo, prenez la feuille de gauche. Si vous prenez la feuille de droite, vous aurez du mal à la refermer, la farce va déborder.
Si vous les achetez en pots, passez-les à l'eau bouillante quelques secondes pour les ramollir.
Faites cuire le riz. Puis faites revenir la viande hachée dans un peu d'huile d'olive. Mélangez les deux, salez, poivrez. Si vous voulez, vous pouvez ajouter de l'ail.
Et c'est parti !
Vous allez procéder de la même façon que pour les « rouleaux d'été ». Au préalable, vous mettez une feuille de menthe au centre de la feuille de vigne. Vous déposez un petit tas de farce en bas de la feuille, au centre. Vous rabattez les deux côtés vers le centre et vous roulez vers le haut en serrant le plus possible.
Déposez toutes vos feuilles de vigne dans une sauteuse en les serrant bien pour ne pas qu'elles bougent. Recouvrez de quelques feuilles à plat. Mélangez le coulis de tomate à l'oignon ciselé, la carotte en petits morceaux, le sel et le poivre, versez cette préparation sur les feuilles, ajoutez un grand verre d'eau, couvrez d'une assiette pour faire poids sur les feuilles et faites cuire pendant 1 petite heure à feu doux.
Vous pourrez manger vos dolmas, vos sarmas, froides ou chaudes accompagnées de sauce au yaourt et d'un raki. Nous aussi, on y a droit ! Crotte ! Elles trouveront tout naturellement leur place dans un mezzé ! Elles seront même les reines de votre mezzé.
Et s'il vous reste de la farce, profitez-en pour faire des courgettes farcies. Il vous suffira d'évider les courgettes, de les farcir, de mettre un peu de coulis comme ci-dessus, un p'tit filet d'huile d'olive. Et hop au four, à 180°c pendant une quarantaine de minutes ! Veillez à ajouter un peu d'eau, il ne faut pas que cela soit trop sec.
Véronique, on dit merci qui ?
Publié dans Entrées, Europe du sud, Légumes, légumes secs | Tags : feuilles de vigne farcies, dolmas, sarmas | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
mardi, 21 juillet 2009
Sopska, salade serbe
Les vacances, c'est fait pour voyager, non ? Après le Canada et ses pancakes, la Cocotte revient en Europe et vous emmène en Serbie. Pourquoi la Serbie ?
Parce qu'elle a gagné, au mois de mai, à Steenwerck, lors de la 6ème biennale de céramique, des places pour le festival des folklores du monde qui vient d'avoir lieu à Bray-Dunes.
La Cocotte y a donc emmené 2 de ses poussins voir une troupe de danseurs serbes et une autre venant de Colombie*.
Enfin...elle les a plutôt traînés. A 11 et 15 ans, jouer à la console et voir des danseurs en costume « de vieux » danser sur de la musique « de vieux », c'est pas vraiment le choix de Sophie !
Or donc, lundi 13 juillet, flanquée de ses deux traîne-savates acnéiques** et râleurs, la Cocotte est entrée sous le chapiteau du festival. Elle-même pensait voir un truc « cucu-gnangnan ». Et bien pas du tout ! Ils en sont ressortis 2 h 30 après, ravis, tout simplement.
Ils ont assisté à une explosion de couleurs et de musique fabuleuse où les danseurs donnaient parfois l'impression d'être sortis tout droit du Ministry of Silly walks des Monty Pythons.
Le groupe serbe, Abrasevic, a plus de 100 ans d'existence. Il est reconnu et primé dans le monde entier. Les tableaux présentés lundi étaient magnifiquement acrobatiques, poétiques et très rythmiques. Et la musique ! Le son plaintif des violons tziganes aurait arracher des larmes au plus vil des dictateurs et les airs festifs à la mode des fanfares balkaniques auraient fait danser n'importe quel cul-de-jatte.
Alors pour fêter ça, la Cocotte vous propose une petite recette contenant autant de couleurs que les costumes des danseurs. On va faire de la salade Sopska. Prononcez chopska.
Ça vous dit ?
Il vous faut
2 poivrons rouges marinés
4 tomates
2 petits concombres
1 oignon nouveau
un peu de piment ou de paprika fort
200 gr de féta
du persil haché finement
3 cuillères à soupe d'huile d'olive
du sel
Pour les poivrons, je vous suggère mon truc de fainéant. Vous allez chez Lidl ou Aldi et vous les achetez en pots, ils sont déjà pelés. Franchement, faut pas vous fatiguer à les faire griller, les laisser refroidir dans de l'alu ou un sachet-plastique. Chez Aldi, ça coûte 1 euro 50 et quelques... Alors pas d'hésitation.
Pour les concombres, si comme moi, vous les achetez sur le marché, lavez-les et découpez-les en cubes. Mettez-les dans un plat et faites-les dégorger avec 2 cuillères de gros sel pendant deux bonnes heures. On dit que les concombres vendus en grande surface n'ont plus besoin de dégorger.
Ensuite, vous découpez deux poivrons rouges en lanières, vous coupez les tomates en petits cubes, l'oignon en fines rondelles et la féta, vous l'émiettez délicatement.
Vous égouttez les dés de concombres, vous les ajoutez à la salade puis l'huile, le sel et le persil. Vous mélangez et vous saupoudrez d'un peu de paprika fort selon votre goût.
Enfin mettez un CD d'Emir Kusturica and The No Smoking Orchestra. Et c'est parti, vos pieds bougent tout seuls pendant que vous mangez votre salade.
*La Colombie, on en reparlera très bientôt.
**Pourvu qu'ils ne lisent pas ce papier, ils vont m'en vouloir... Ils n'ont même pas de bouton.
Publié dans Entrées, Europe du sud, Légumes, légumes secs | Tags : sopska, salade, serbie | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
dimanche, 19 juillet 2009
Des courgettes à la One-again
Parce que des copains sont partis au Canada en famille et que leur premier petit-déjeuner a été des pancakes, la Cocotte vous livre une recette de courgettes et la leur dédicace.
Encore une ! me direz-vous.
Oui, mais c'est la saison des courgettes. Alors on en profite, on en achète plein et on les prépare de plein de façons différentes. La courgette se prête aisément à ce jeu.
Voilà ce que la cocotte vous répondrait !
Cette semaine sur le marché, mon petit producteur de légumes vendait des cagettes remplies de courgettes pour 2 euros 50. Oui, vous avez bien entendu, 2 euros 50 !
A ce prix-là, on achète et on va voir sur le blog de la Cocotte, il y a forcément une recette de courgettes qui traîne. J'en ai encore plein mes tiroirs. Y'a qu'à demander.
Allez voir un peu au supermarché du coin si vous en voyez à ce prix-là !
Well, well ! Des pancakes de courgettes, ça vous dit ?
2 courgettes (jaune et verte)
100 gr de farine de pois chiche*
Ça, c'est parce que j'aime bien me la péter mais de la farine de blé tout-à-fait ordinaire, ça marche aussi.
Une gousse d'ail ciselé
20 cl d'eau
du sel et du poivre
et un sachet de levure chimique ou une cuillère de baking powder, vous savez, mon p'tit secret !
Avec votre amie la râpe, vous râpez vos courgettes après les avoir lavées et épluchées un rang sur deux. Vous ajoutez la farine, l'ail, le sel et le poivre et la levure chimique, vous mélangez un peu. Puis vous ajoutez l'eau. Très rapidement**, vous faites chauffer une poêle dans laquelle vous aurez mis un peu d'huile et vous déposez 3 ou 4 grosses cuillères de votre préparation en prenant garde de bien séparer chaque cuillerée. Ça va gonfler. Au bout de 2 minutes, vous retournez délicatement vos pancakes et vous laissez cuire encore 1 ou 2 minutes.
Ça va vous faire à chaque fois 4 pancakes d'une dizaine de cm de diamètre. Pour les quantités données, vous obtiendrez une bonne quinzaine de "zucchini pancakes" !
Yeah, c'est ça les courgettes à la One-again !
Vous ne mettez pas de sirop d'érable dessus, ce ne serait pas bon, beurk ! Mais vous pouvez les servir avec une belle viande, style rôti et une salade bien relevée.
* La farine de pois chiche donne un goût sec qui se marie bien avec la courgette, légume qui contient pas mal d'eau. 95 % d'eau, elle contient. Alors !!!... Ça nous fait du 15 kcal aux 100 gr, ma p'tite dame ! Autant dire rien !
** je dis "très rapidement" car la levure chimique agit très rapidement.
Publié dans Amérique, Entrées, Gâteaux, pains, cakes..., Légumes, légumes secs | Tags : courgettes, pancakes | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
vendredi, 17 juillet 2009
Des sandwiches dans des boîtes
Rassurez-vous, la cocotte ne vous prend pas pour des pleupleus ! Elle ne vous fera pas l'affront de vous apprendre à faire des sandwiches. Elle va tout simplement vous donner ses trucs pour faire d'une pique-nique party un beau souvenir. Si, si, rien que ça !
Elle va vous donner un p'tit truc pas très répandu en France mais largement développé outre-Rhin ou outre-Atlantique.
Elle va vous dire d'aller acheter une boîte à sandwiches.
Nous, les Français, emballons bêtement nos sandwiches dans de l'alu ou du film-plastique puis nous les déposons dans un sachet ou un panier. Résultat, à l'arrivée, les sandwiches n'ont plus de forme, s'émiettent, sont ramollos et enlèvent une énorme partie du plaisir qu'on a à les manger.
Les Allemands, dans un esprit pratique indéniable, ont inventé « l'ultimate boîte » et le pain qui va avec. J'entends par là qu'ils achètent du pain de la taille de la boîte. Ils sont comme ça, nos voisins.
Tous les jours, le jeune teuton, tout comme le jeune américain, part à l'école avec une lunchbox.
Y'a tout dedans, un sandwich, un fruit et un p'tit légume ! De quoi tenir le coup pour toute la matinée.
Alors voilà mon petit conseil, profitez d'une virée en Allemagne pour vous arrêter dans le rayon « boîtes à sandwiches » du premier magasin que vous verrez et faites votre choix. Le choix peut être motivé par l'âge, le sexe, les goûts de chacun. Vous pouvez aussi profiter d'une virée aux States mais c'est plus loin donc plus cher.
Chez la Cocotte, tout le monde a sa boîte. 5 petites boîtes rangées, prêtes à être remplies et à servir à tout instant. L'une a un singe sur le couvercle, l'autre un Mickey, l'autre encore un panda ou une grenouille. La dernière est en forme de cochon.
Elles ont déjà vu du pays. Oh oui ! L'une est en Norvège au moment où je vous parle.
Résistantes, vous pouvez les remplir de portions de fromage, de bâtonnets de carottes, voire de chips ! Oui, vous ne rêvez pas ! De chips ! Ces boîtes sont facilement lavables, elles sont donc réutilisables !
Vous aussi, vous vous amuserez à préparer vos sandwiches que vous emballerez dans du plastique et que vous déposerez gentiment, amoureusement, dans la boîte que vous aurez choisie, vous ajouterez une carotte épluchée, quelques radis, un petit morceau de Camembert, des crackers même, une pomme, une poire, des cerises...
Puis arrivés sur les lieux du pique-nique, vous ouvrirez votre boîte, vous verrez que tout ce qui est dit ci-dessus est vrai et vous aurez une pensée émue pour la Cocotte.
Ne me dites pas merci ! Surtout pas ! Ça me vexerait !
Publié dans Allemagne, Amérique, Entrées, Gâteaux, pains, cakes... | Tags : sandwich, boîte | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook |
lundi, 13 juillet 2009
Rouleaux d'été
Il y a certaines choses que toute ménagère, quelque soit son âge, se doit d'avoir dans ses placards de cuisine.
En voici deux qui sont complémentaires et qui peuvent resservir à la préparation d'autres plats : des galettes de riz et un vieux drap !
-
Les galettes de riz pour faire des nems, des rouleaux de printemps ou d'été.
-
Un vieux drap pour étaler ces galettes, des feuilles de brick, des feuilles de pâte phyllo...
Pour les galettes, La Cocotte en a de toutes les formes, rondes, carrées, triangulaires, petites, grandes...
Et pour le vieux drap, la Cocotte n'a fait que suivre les conseils de sa copine. Mais elle a choisi une taie de traversin, en coton, suffisamment large pour son plan de travail.
Avec ces deux éléments, vous allez élargir votre univers culinaire. Rien que ça ! Croyez-moi.
On commence donc l'élargissement de votre univers avec des rouleaux d'une simplicité enfantine, un concentré de fraîcheur et de couleurs, une petite bombe croquante pour les jours de grand soleil.
Ça vous dit ?
Il vous faut donc :
Une trentaine de galettes de riz
un vieux drap
du sucre en poudre
2 ou 3 grosses poignées de germes de soja frais
du mesclun
1 ou 2 carottes râpées
1 ou 2 tomates
quelques raisins
1 vinaigrette bien relevée
de la sauce soja
Dans un saladier, mélangez germes de soja, mesclun, carottes râpées, tomates découpées en petits morceaux et raisins. Ajoutez la vinaigrette et mélangez bien. Goûtez et rectifiez au besoin.
Versez de l'eau tiède dans une assiette et ajoutez deux ou trois cuillères à café de sucre en poudre.
Étalez votre vieux drap. Trempez un instant une feuille de galette de riz dans l'eau sucrée et déposez-la sur le drap. Le vieux drap absorbe un peu l'eau et permet à la galette de ne pas coller sur le plan de travail. Déposez une cuillère à soupe de salade au milieu, en bas de la galette. Délicatement repliez le bas de la galette puis les côtés vers le milieu et roulez en serrant bien. Déposez ce premier petit rouleau sur une assiette et faites les autres dans la foulée. Laissez un peu d'espace de chaque côté du rouleau et ne posez rien dessus. Ça colle très facilement. Vous allez obtenir une trentaine de petits boudins bien serrés. C'est un jeu d'enfant.
Servez ces rouleaux avec un petit bol de sauce soja à côté. Et n'oubliez pas de laver votre vieux drap pour la prochaine fois. Car je suis sûre qu'il y aura une prochaine fois.
Publié dans Asie, Entrées, Légumes, légumes secs | Tags : rouleaux, nems | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
samedi, 11 juillet 2009
Cornichons !
En vous levant ce matin, vous ignoriez que le premier pays producteur de cornichons était la Chine, hein ?
Bien loin devant la Turquie et l'Iran !
Et bien maintenant vous le savez et je suis sûre que cela vous emplit de joie. Non ? Ah bon !
Saviez-vous aussi qu'un même pied peut donner des cornichons ou des concombres ? C'est une question de maturité.
Pourquoi toutes ces infos, direz-vous à la Cocotte ? Parce que c'est la saison du cornichon !
Sur les marchés, vous en trouverez de toutes tailles et c'est justement la taille qui en détermine le prix. Pour une fois que la taille a son importance...
Plus il est gros, moins cher il est ! Comptez de 1 euro 50 à 4 euros pour un kilo de "Cucumis sativus".
Quand il est tout petit, il est craquant et plein de saveur. Quand il est gros, il est « moumou » et on lui donne du goût grâce aux épices ajoutées dans les pots.
Alors qu'allez-vous faire aujourd'hui ? Vous allez prendre votre petit panier, vous allez au marché et vous allez me faire le plaisir d'acheter un ou deux kilos de cornichons. Ne me dites pas que vous n'avez pas le temps. Si vous avez lu mon petit papier d'hier, votre repas de midi est prêt.
Alors, hop, hop, on se dépêche !
Il vous faut :
2 kilos de cornichons de taille moyenne
1 bon litre de vinaigre
du gros sel
des grains de poivre
des feuilles de laurier
des graines de moutarde
de l'aneth, des piments de Cayenne...
des pots en verre et leur couvercle
La veille, passez vos cornichons sous l'eau en les frottant gentiment. Déposez-les dans un grand saladier et saupoudrez-les de 8 ou 10 cuillères à soupe de gros sel pour les faire dégorger, c'est-à-dire que vous leur faites perdre leur eau.
Ensuite vous récupérez les grands bocaux de verre que vous gardez dans votre cave ou vous appelez vos copines. Y'en a toujours qui en mettent de côté !
Puis dans une casserole, faites bouillir le vinaigre que vous aurez parfumé de sel, de grains de poivre, de graines de moutarde, de piments, de laurier*...pendant une dizaine de minutes. Laissez infuser.
Remplissez vos bocaux en tassant bien les cornichons et recouvrez de vinaigre. Vous pouvez compléter d'eau si vous n'avez pas envie qu'ils soient trop « acides ».
Fermez les bocaux, oubliez-les dans votre cave et notez dans votre agenda : 1er septembre, goûter cornichons.
On se donne rendez-vous ce jour-là et on se dit quoi ?
*La Cocotte met des bâtons de cannelle dans ses bocaux, c'est joli et ça donne un p'tit goût subtil.
Vous pouvez également ajouter des brins d'aneth, de l'estragon, des petits oignons...
Si quelqu'un d'entre vous a la recette des cornichons qu'on mange dans les Delikatessen de New-York, vous serez gentil de m'en faire profiter.
Bon week-end mes poussins !
Publié dans Entrées, Légumes, légumes secs | Tags : cornichons | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
mardi, 07 juillet 2009
Flan de courgettes Gold Rush
Le monde de la courgette, comme celui de tous les fruits et légumes, est merveilleusement imagé :
Connaissiez-vous l'existence de la courgette Diamant, Tarmino, Grison ou Elite ou de celle de Nice à fruits ronds ? Saviez-vous que, dans les jardins, peut pousser la courgette verte non-coureuse des maraîchers ? Et celle-ci, la courgette Gold rush, ça vous dit quelque chose ?
Quand la Cocotte fait son marché, elle achète des légumes qui sortent de l'ordinaire. Elle est comme ça, la Cocotte.
Et franchement, ce n'est pas difficile, les maraîchers s'amusent à faire plein de variétés.
Et ce samedi, sur le marché, la Cocotte a hésité longuement entre des courgettes rondes et les Gold rush ?
Si vous avez bien lu le titre, vous savez déjà pour lesquelles son cœur a penché.
Cette variété est définitivement magnifique, d'un beau jaune or, comme son nom l'indique. Elle se tient beaucoup mieux à la cuisson que la verte « classique », j'entends par là qu'elle perd moins d'eau. Et sa présence dans le panier à légumes égaye aussitôt la cuisine.
En plus, à 1 euro 20 le kilo, ce serait vraiment dommage de ne pas se faire plaisir ! Hein ?
Allez, on se fait plaisir ensemble ?
Pour faire ce flan, il vous faut :
2 courgettes Gold Rush
1 gousse d'ail tout frais
5 ou 6 tomates séchées à l'huile
sel et poivre
1 belle pincée d'origan
1 oeuf
50 gr de farine
1 verre de lait
et 1 pincée de mon petit secret
Préchauffez votre four à 150°c.
Tranchez les courgettes lavées, équeutées mais non épluchées en rondelles très fines.
Dans un grand bol, mélangez l'œuf, la farine, le lait, l'ail ciselé, le sel, le poivre et l'origan et mon petit secret. Ceux qui me suivent savent ! Sinon cliquez ici !
Déposez la moitié de vos rondelles de courgettes et les tomates séchées dans un moule à cake, en silicone de préférence.
Si vous n'en avez pas, prenez soin de beurrer votre moule avant de mettre les courgettes.
Ensuite versez la moitié de la préparation oeuf/farine/lait.... Remettez une couche de courgettes et terminez par le reste de la préparation. Mettez au four pendant une quarantaine de minutes. Au bous de ce temps, sortez le flan, laissez le refroidir et mettez-le au réfrigérateur pendant 2 ou 3 bonnes heures.
Au moment de servir, coupez votre cake en tranches. Vous pouvez l'accompagner d'une vinaigrette, si ça vous chante !
C'est pas bien compliqué ! Ça va faire un flan joliment coloré. Exactement ce qu'il faut pour l'été.
Si vous voulez, vous pouvez remplacer les courgettes jaunes par des vertes, mettre des rondelles de carottes, ajouter du fromage de chèvre, de la menthe... Le truc est d'alterner les couleurs.
C'est juste une question d'imagination !
Publié dans Entrées, Gâteaux, pains, cakes..., Légumes, légumes secs | Tags : courgettes, flan, gold rush | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
dimanche, 05 juillet 2009
salade oranges-citrons confits
Pour ce dimanche, la Cocotte vous offre une salade rafraîchissante, colorée et savoureuse. C'est tout simple et c'est tout bon, le genre de truc qu'on fait en trois minutes après une grasse matinée.
Il vous faut des citrons confits, des oranges, de l'ail, des rondelles d'oignon frais et une pincée de paprika.
Je vous entends d'ici, "Elle est sympa, la Cocotte mais je les trouve où les citrons confits ?"
Et bien la Cocotte vous répond : les citrons confits, à Lille, c'est pas bien difficile à trouver, il suffit de traîner du côté de Wazemmes, dans les épiceries orientales. Vous pouvez les acheter en vrac ou en pot.
La cocotte vous dit aussi que les citrons confits, c'est pas bien difficile à faire. Il suffit de trouver des citrons non-traités et en dix minutes, vous obtenez des bocaux emplis de soleil pour toute l'année.
Je vous explique ?
Vous achetez 6 citrons non-traités. J'insiste, c'est vraiment important. Comme ils vont baigner "dans leur jus", il vaut mieux qu'il soit bon... le jus.
Vous les nettoyez bien sous l'eau puis en haut des citrons, vous les entaillez en croix assez profondément mais pas jusqu'en bas. Cela vous fait 4 quartiers qui se tiennent encore. Vous remplissez de gros sel chaque citron entaillé et vous les déposez dans un joli bocal en tassant au maximum. Vous fermez hermétiquement les bocaux et vous les oubliez pendant un mois dans un placard, dans le noir.
Au bout de ce temps, ils sont confits, la peau est molle mais juste ce qu'il faut, le jus, d'un jaune intense, est épais et le sel a disparu.
Vous allez pouvoir les utiliser pour aromatiser vos salades, vos taboulés, vos tajines...
Donc maintenant je peux vous donner ma petite recette du week-end :
Vous découpez en lamelles 1 citron confit, vous pelez 6 belles oranges de manière à ce qu'il n'y ait plus de peau sur les quartiers puis vous détaillez les quartiers en petits morceaux.
Vous mélangez ces deux ingrédients puis vous ajoutez 1 gousse d'ail ciselé, les rondelles de l'oignon frais et vous terminez par une pincée de paprika.
Laissez au frigo pendant 2 ou 3 heures et servez cette salade en entrée ou pour accompagner une grillade.
Vous pouvez également remplacer les oranges par des poivrons pelés. Vous pouvez aussi ajouter des olives violettes.
La Cocotte attend vos commentaires.
Publié dans Afrique du nord, Entrées, Fruits, fruits secs | Tags : oranges, citrons confits | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mercredi, 01 juillet 2009
Frittata de courgette
Quand elle fait la cuisine, la Cocotte voyage. Ses livres sont ses valises et ses marmites, ses hôtels.
Elle est déjà allée partout, la Cocotte. Elle a visité et revisité l'Inde, la Chine, le Japon, la Russie, le Sénégal, le Maroc... Elle a fait le tour du monde dans sa cuisine.
Aujourd'hui, elle vous propose de poser vos bagages pas bien loin : en Italie et en Espagne. Et d'apprendre deux mots qui pourraient bien provoquer la bataille d'Hernani de l'omelette : la Frittata et la Tortilla.
Frittata et tortilla sont deux plats à base d'œufs et de garnitures. La frittata, comme son nom l'indique est une omelette frite, garnie de légumes, de viande et de fromage. On dit frit parce que la frittata la plus répandue est celle aux oignons qu'on fait frire avant de les ajouter aux œufs.
La tortilla, c'est la même chose mais à la place des oignons, ce sont des pommes de terre.
Ces deux préparations sont relativement compactes à la différence de l'omelette française qui doit être baveuse.
On peut les manger froides ou chaudes, ce qui signifie qu'on peut en faire été et en hiver. Ça tombe bien ! C'est l'été ! Alors faisons une frittata de courgette. Si vous avez l'humeur castillane, comme mes invités d'hier, appelez-la tortilla. On ne va pas se battre, hein ?
C'est parti :
Il vous faut
4 courgettes
4 oeufs
3 cuillères de bonne crème fraîche
3 gousses d'ail
quelques feuilles de menthe
100 à 150 gr de fromage de chèvre frais
du sel et du poivre
1 ou 2 cuillères d'huile d'olive
Et un petit secret
Préchauffez votre four à 160°c.
Lavez les courgettes et enlevez les bouts de chaque côté. Détaillez-les en fines tranches.
Dans une grande poêle, faites chauffer l'huile d'olive et faites revenir vos ronds de courgettes pendant quelques minutes, histoire qu'ils ramollissent.
Ajoutez l'ail ciselé, le sel et le poivre. Déposez ce mélange dans un plat à manqué*.
Dans un grand bol, battez les œufs et la crème. Ajoutez le fromage de chèvre en morceaux, la menthe ciselée, le sel et le poivre.
Ajoutez en dernier mon petit secret, une cuillère de Baking Powder, autrement dit, du bicarbonate de soude. Ça va joliment gonfler et rendre votre frittata toute légère.
Versez cette préparation sur vos courgettes et passez au four une bonne vingtaine de minutes.
Mangez votre frittata ou tortilla chaude ou froide.
Bon voyage !
*Un moule à manqué est un plat rond à bord haut. Choisissez-le en silicone, ça ne colle pas.
Publié dans Entrées, Europe du sud, Légumes, légumes secs | Tags : frittata, courgette | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
lundi, 29 juin 2009
Un pan bagnat
Allez, un peu de culture ne fait jamais de mal. En ce lundi baigné de soleil, même chez nous, il sera de bon ton de manger du pan bagnat et d'expliquer d'où vient ce pain.
Ce sandwich venant de Nice est le frère de la célèbre salade de la même ville.
On a simplement mis tous les ingrédients bon marché de la salade dans ce pain rond pour que les pêcheurs du petit port l'emportent lors des sorties en mer.
Le pan bagnat signifie littéralement pain mouillé. Mouillé de quoi ? D'huile d'olive évidemment. Traditionnellement préparé avec de l'anchois, on le trouve maintenant partout avec du thon.
Le pan bagnat de la Cocotte est comme il se doit, frais, savoureux et suffisamment imbibé d'huile d'olive pour le manger facilement.
Vous voulez que je vous dise comment je le prépare ?
La réponse est oui. Répétez-moi la question.
Il vous faut :
des faluches, belles et grandes (autant que de personnes)
1 boîte d'anchois au sel
1 boîte de thon au naturel
des olives vertes et/ou noires
des tomates en rondelles
des feuilles de laitue
des oignons frais en rondelles
1 bonne huile d'olive
1 bon vinaigre balsamique ou de Xérès
du sel et du poivre
des œufs durs en rondelles
des poivrons en rondelles
Vous ouvrez les faluches et vous versez une rasade d'huile d'olive et de vinaigre, vous refermez et vous pressez un peu le pain pour qu'il soit mouillé de façon uniforme.
Après vous déposez des feuilles de laitue, le thon, les tomates, l'oignon, les olives, l'œuf dur et le poivron. Vous terminez par les anchois si vous aimez ça. La Cocotte adore les anchois.
Et vous refermez votre pan bagnat.
Pour qu'il soit moelleux à souhait, enveloppez-le dans un film plastique et mettez-le 1 ou 2 heures au frigo.
Bien entendu, si vous n'aimez pas un des ingrédients, vous pouvez l'enlever. C'est votre pan bagnat, vous êtes libre, non mais !
Publié dans Entrées, Gâteaux, pains, cakes..., Légumes, légumes secs | Tags : pan bagnat, nice, salade niçoise | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
vendredi, 26 juin 2009
De la soupe au pistou
Depuis quelques années, les diétiticiens, l'état, les grands magasins nous ordonnent de manger plus de 5 légumes par jour. Ce n'est pas toujours facile. La vie moderne, le temps qui file, le stress nous poussent à faire les choses vite et pas forcément bien.
La Cocotte vous propose ce weekend de consacrer un peu de temps à vous faire plaisir en toute simplicité, en cuisinant 8 légumes d'un coup. Rien que ça ! Des vitamines jusqu'à dimanche soir et un petit air de vacances en avance.
Ca vous dit ?
Sur votre marché préféré, puisque c'est la saison, vous allez acheter :
5 ou 6 carottes, 3 courgettes, 500 gr de haricots verts, 500 pommes de terre, de l'ail nouveau (ou vieux, c'est pas bien grave), un gros bouquet de basilic.
Vous allez chez votre épicier italien préféré (le mien est situé rue de l'Alma à Roubaix ou dans es Halles de Wazemmes), vous lui faites couper un beau morceau de parmesan et vous lui achetez une petite boîte de concentré de tomates.
Ensuite vous achetez des haricots coco. Vous voyez de quoi je parle ? Ce sont des petits haricots avec de jolies traces rouges, comme sur la photo !
Si vous les trouvez frais, c'est très bien. Sinon vous choisissez des secs et vous en jetez une grosse poignée (200 ou 300 gr) dans de l'eau que vous laissez gonfler pendant 12 heures.
Au bout de ce temps, vous les faites cuire dans de l'eau pendant 30 à 40 minutes à feu normal. Surveillez-les de près. Il ne faut pas en faire de la purée !
Allez on commence :
Vous épluchez les carottes et les pommes de terre et vous les coupez, tout comme les courgettes, en petits dés d'un cm de coté. Vous détaillez les haricots verts en tronçons de 2 ou 3 cm.
Dans une grosse marmite, vous déposez tous ces légumes coupés et les cocos égouttés, vous couvrez d'eau et vous laissez cuire doucement, gentiment pendant une heure.
Pendant ce temps, vous pilez 5 ou 6 gousses d'ail et une grosse poignée de basilic. Vous ajoutez de l'huile d'olive (10 cl) et le concentré de tomate, du sel, du poivre et vous mélangez bien. Enfin vous ajoutez tout ça à votre soupe, vous mélangez bien et vous arrêtez la cuisson. Le basilic ne supporte pas le chaud, ça le fait noircir.
C'est le moment de râper le parmesan et d'en parsemer très, très, très généreusement les bols fumants plein de soupe au pistou.
Une petite bouteille de Rosé bien frais, bien agréable dans un coin du jardin et vous êtes déjà en Provence.
Vous me raconterez ?
Publié dans Entrées, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : basilic, pistou, soupe | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mercredi, 24 juin 2009
5 dips
Let's get snob today !
Aujourd'hui on n'invite plus les gens à l'apéro mais à des apéritifs dînatoires, à prononcer avec les lèvres pincées et la tête haute et en ajoutant plein de ââââ sur dînatoire et un « très chère » à la fin !
Avec un air un peu snob, quoi !
Mais encore faut-il assurer après avoir invité. Voici 5 petites sauces qui accompagneront vos concombres, carottes, fenouil et autre chou-fleur, 5 sauces qui ne sont pas difficiles à réaliser, vraiment pas. Et en plus, pour le même prix, la Cocotte vous propose un tout petit cours d'anglais pour ces dips.
To dip signifie plonger, immerger. Par extension, des dips sont des légumes qu'on plonge dans une sauce. Easy, isn'it ?
1, De la tapenade :
200 g d'olives noires dénoyautées, 100 g d'anchois au sel, 1 cuillère de moutarde forte, 3 belles cuillères de câpres et 10 cl l'huile d'olive.
Vous passez les 4 premiers ingrédients au mixeur puis dans un bol, vous montez votre tapenade à l'huile d'olive comme une mayonnaise.
2, Crème de sardines
1 ou 2 boîtes de sardines à l'huile, de la ciboulette, 1 belle cuillère de crème fraîche ou du fromage frais et du poivre.
Vous passez tout ça au mixeur après avoir enlevé l'huile des sardines, vous poivrez et hop, c'est prêt.
3, Crème de poivrons
100 g de poivrons pelés, 3 cuillères de fromage blanc frais, 1 gousse d'ail, du sel et du poivre.
Hop, tout dans le mixeur et c'est terminé !
4, Courgettes au curry
1 petite courgette râpée, 1 bel oignon nouveau, 1 cuillère de curry, 3 cuillères de fromage blanc frais.
On recommence comme ci-dessus
5, Hoummous
1 petite boîte de pois chiche, 2 cuillères de tahineh, 2 gousses d'ail, du jus de citron, sel et poivre,
1 pincée de paprika et 1 cuillère d'huile d'olive pour décorer
Les 6 premiers ingrédients au mixeur en allongeant avec un peu d'eau si c'est trop sec. Puis vous terminez en faisant un trou au centre de l'hoummous que vous remplissez de pois chiche, de la cuillère d'huile et vous parsemez de paprika.
Servez cela dans de jolis bols avec vos légumes détaillés en bâtonnets.
La Cocotte a une petite pensée pour Boris Vian dont on fête le cinquantième anniversaire de sa mort. Il aurait très certainement adôôré être invité à ces apéritifs dînâââtoires.
Publié dans Afrique du nord, Asie, Entrées, Légumes, légumes secs, Poissons, coquillages, fruits de mer | Tags : dips, tapenade, sardines, poivrons, curry, hoummous, boris vian | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
mardi, 23 juin 2009
Poivrons de la Prada
La Cocotte est contente. Le musée de la Piscine à Roubaix a eu la bonne idée de prolonger jusqu'au 30 août, l'exposition "Agatha Ruiz de la Prada". Tout ce qu'on y voit est gai et coloré, ça donne envie d'Espagne ! Alors pour fêter ça, elle a acheté un truc de fainéant : un pot de poivrons déjà pelés. Il n'y a rien à faire, il suffit seulement d'ouvrir le pot et de faire marcher son imagination.
Elle a donc préparé plusieurs plats à base avec les poivrons comme base. Ces plats sont à servir en tapas, le soir dans le jardin, à la fraîche ou le midi, à l'ombre du parasol.
On commence par des poivrons à la crème :
Vous faites chauffer un pot de crème fraîche épaisse, mais pas trop. Vous ajoutez une bonne cuillère de paprika fort ou doux, c'est selon les goûts, et une pincée de sucre. Puis vous versez cette crème sur la moitié du pot de poivrons découpés en lanières.
C'est tout et c'est bon.
Avec le reste du pot, vous allez préparer un plat froid simplement divin.
Vous mélangez du très bon vinaigre de Xérès à du sel, du poivre, 3 gousses d'ail ciselé et de l'huile d'olive.
Vous ajoutez de l'origan et du basilic et vous versez cette vinaigrette sur les poivrons découpés en lanières. Vous mettez ça au frais pendant quelques heures et vous servez avec du pain grillé frotté à l'ail.
Publié dans Entrées, Europe du sud, Légumes, légumes secs | Tags : poivrons, agatha ruiz de la prada, tapas | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 22 juin 2009
La mode des verrines
La cuisine subit les diktats de la mode, elle aussi !
Au Moyen-âge, on mangeait des paons et du cormoran. Au XVIème, on se ruait sur la pomme de terre, le chocolat était prisé sous Louis XVI. Au XIXème siècle, la sauce était reine. Plus récemment, le chocolat refait parler de lui en fondant et Pierre Hermé applique sa marque aux années 2000 avec ses macarons. En 2008/2009, on ne peut pas ouvrir un livre de cuisine sans voir des recettes de verrines.
A croire que le contenant est plus important que le contenu ! Les verrines, tout le monde en fait alors la cocotte itou ! Il suffit d'avoir un peu d'imagination, des verrines et des copines qui en ont également et qui veulent bien les prêter.
La cocotte a tout ce qu'il faut.
Même pas besoin d'ouvrir un livre. Il lui suffit d'ouvrir son frigo, de réfléchir un peu et hop, c'est parti. Le truc, c'est de préparer les verrines suivant un thème, une couleur, un ingrédient récurrent. Vous allez voir, c'est très drôle à faire.
Aujourd'hui, ce sera vert, rouge, blanc. Peu importe l'ordre. Dans la première, on se fait une petite mousse de petits pois (pois passés au mixer, crème chantilly non-sucrée, sel et poivre), des rondelles de cervelas et des carottes râpées. Dans une deuxième, on y mettra de la tapenade d'olives vertes (olives vertes, anchois, ail passés au mixer), fines tranches de mozzarella et tomates-cerises en salade (huile d'olive et vinaigre balsamique). Dans une troisième, de la mousse d'avocat (avocat, crème chantilly non-sucrée, cumin moulu, oignon haché très finement et jus de citron) mousse de crabe et caviar de tomates séchées. Et la dernière, des concombres aneth et crème chantilly non sucrée, kiwis en morceaux et crevettes.
Vous pourrez les préparer plusieurs heures avant le repas. Ça ne vous prendra que quelques dizaines de minutes. Vous choisirez de jolies cuillères et de jolis plateaux pour les servir. Et quand vous les amènerez à table, croyez-moi, les gens s'écrieront : « Comment ? C'est toi qui as fait ça ? Je le crois pas ! Mais tu as dû passer tout ton après-midi ! Tu es vraiment trop forte ! »
Effet garanti !
S'il vous manque des explications, laissez un commentaire à la Cocotte, elle se fera un plaisir de vous répondre.
Publié dans Entrées, Légumes, légumes secs | Tags : verrines | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
samedi, 20 juin 2009
Du goulache
Lille est à l'heure de l'Europe XXL, la Cocotte aussi.
On commence, tout simplement, par la Hongrie et sa soupe à la renommée internationale, le goulache.
Je sais, ce n'est pas très original mais en avez-vous déjà fait ? Et connaissez-vous l'histoire de cette soupe?
Si oui, passez cette page, vous savez tout ou presque de la vie.
Si non, accrochez votre ceinture et partons ensemble en Hongrie.
Le goulache vient du nom donné au garçon qui s'occupait des grands troupeaux de bovins des plaines, le gulyas. Et le gulyashus,était la nourriture à base de viande consommée par notre cow-boy magyar.
Dès le Moyen-Âge, des paysans aux bourgeois en passant par les aristocrates, tous les Hongrois se mettent au goulache. Le paprika est ajouté à cette soupe à la fin du XVIIIème siècle. Le goulache est un véritable patrimoine national. Il existe plusieurs variantes comme le paprikas, à base de d'oignons et de paprika, de poulet ou de lièvre, le pörkölt ou encore le tokany, cousin de Transsylvanie à base de bœuf, de gibier ou de mouton.
Il y a mille et une façons de faire ce plat. L'important est de ne pas être avare sur la viande et les pommes de terre mais de ne pas utiliser de farine.
Plat unique, idéal le soir, meilleur encore lorsqu'il est réchauffé. Et pour les végétariens, il suffit d'enlever la viande, c'est tout aussi bon.
Faites-moi confiance, vous allez adorer.
Pour un bon goulache, il vous faut :
1 kg de boeuf (macreuse, jumeau, paleron, gîte-gîte)
1 kg de pommes de terre
5 gros oignons
2 gousses d'ail
3 ou 4 poivrons verts et rouges
du bon paprika doux
une petite boîte de concentré de tomates
de l'huile végétale ou du saindoux
une branchette de thym, du laurier, du sel et du poivre
Dans une grosse marmite, faites chauffer la matière grasse, ajoutez la viande coupée en fins morceaux et les oignons émincés. Mélangez et laissez dorer. Ajoutez une bonne grosse cuillère de paprika doux, le concentré de tomates, l'ail, le laurier, le thym, le sel et le poivre. Recouvrez d'eau.
Laissez cuire pendant 30 minutes à feu doux pour que la viande soit tendre.
Puis ajoutez les pommes de terre coupées comme la viande. Ajoutez les poivrons coupés en tranches. Et laissez cuire à feu tout doux, comme le paprika, pendant une petite heure. Au besoin, ajoutez de l'eau.
Vous pouvez, sans problème, oublier votre soupe une heure de plus.
Rectifiez l'assaisonnement.
Servez dans de belles assiettes creuses en ajoutant une cuillère de crème fraîche.
Si vous avez le temps, vous pouvez vous dispenser de mettre des pommes de terre et les remplacer par des Galuskas ou des Csipetke, ce sont des pâtes hongroises faciles à réaliser.
Si vous voulez la recette, faites signe à la Cocotte.
Publié dans Entrées, Europe de l'est, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : goulache, poivron, hongrie, lille xxl | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
Mon amie la râpe
Alors que la NASA, grâce à la sonde polaire Phoenix, vient de découvrir de l'eau, très salée sur Mars, la mère de la cocotte, elle, vient de découvrir la râpe. Et la sienne est électrique ! Un luxe ! A plus de 60 ans ! Quelle découverte !
Mais ce n'est pas grâce à une sonde polaire. Non, c'est grâce à la crise.
La crise nous pousse à réduire nos dépenses, à faire des économies. Et c'est vrai qu'avec une râpe, on en fait... des économies !
La cocotte, ça fait belle lurette qu'elle utilise une râpe ! Elle le sait, elle, qu'il ne faut quasiment rien pour faire quelque chose de bon.
Vous avez bien 5 minutes, 500 g de carottes et une râpe, électrique ou pas ?
Vous avez peut-être même un enfant qui s'ennuie devant sa console vidéo ? Alors c'est parti.
Demandez à votre enfant d'éplucher les carottes. C'est le moment ou jamais de lui faire découvrir ce légume magnifique, plein de vitamines, qui a comme variétés la Nantaise améliorée, la longue lisse de Meaux ou encore la jaune obtuse du Doubs ou tout simplement la variété que vous aurez achetée sur le marché. Une belle carotte avec une forme non calibrée et encore un peu de terre dessus. Ce sera aussi pour lui le moment où il découvrira ce merveilleux ustensile qui s'appelle économe. Vous voyez, on en revient toujours aux mêmes choses. Deux découvertes en un jour, quel bonheur !
Quand vos carottes sont épluchées, sortez de vos placards cette fameuse râpe et lâchez-vous. Mais faites attention, une râpe, ça râpe également les doigts.
Ensuite vous pouvez assaisonner votre salade d'une vinaigrette banale. Mouais...
Mais la Cocotte vous propose de remplacer le vinaigre par du jus d'orange et le sel et le poivre par de la cannelle.
Vous pouvez égaement mélanger des pignons de pin à du vinaigre balsamique.
Ou vous mariez vos carottes de fromage blanc, de ciboulette et de moutarde.
Ajoutez à vos carottes des raisins secs ou des pamplemousses, des pommes...
Bien évidemment on peut râper d'autres légumes avec une râpe et on peut même mêler des légumes les uns aux autres : du céleri-rave, des courgettes, du chou vert, blanc ou même rouge.
Un monde insoupçonné s'ouvre à vous. Soyez fous !
Publié dans Entrées, Légumes, légumes secs | Tags : râpe, carotte, économe | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |