mercredi, 24 février 2010

Garlic sunchokes

P1150821b.jpgLa Cocotte a anglicisé ce plat juste pour noyer le poisson, juste pour vous donner envie de lire la recette et de passer outre vos préjugés à propos du légume utilisé ici.

Sunchoke se traduit par topinambour. Oui, vous avez bien lu. Topinambour ! On entend d'ici les plus vieux d'entre vous dire que non, jamais, ils ne cuisineront cet ingrédient !

Et on peut les comprendre !

Lors de la signature de l'armistice en juin 1940, l'état nazi impose à l'état français de pourvoir à l'entretien des troupes d'occupation. Imaginons qu'un employé de bureau teuton particulièrement difficile décida de réquisitionner la pomme de terre, légume qui se plie à toutes sortes de recettes, et laissa aux Français les légumes qu'il n'aimait pas, topinambours, rutabagas,...

Pendant quatre ans, nos aïeuls se virent obligés de manger ce que l'armée allemande condescendait à leur céder. Et comme ils n'avaient rien pour accommoder ce malheureux tubercule, ils le mangeaient simplement bouilli. Une semaine de ce régime et le plus sensé d'entre nous devient fou, non ?

Depuis quelques années, panais, potimarrons, choux-rave, rutabagas et autres topinambours réapparaissent sur les étals. Les grands cuisiniers, les revues gastronomiques, les journaux mettent beaucoup d'ardeur dans la défense de ces ovnis naturels aux formes et aux noms saugrenus. Existerait-il un lobby des vieux légumes ?

Le topinambour mérite, à nouveau, sa place dans nos jardins. Non seulement sa fleur ressemblant au tournesol est magnifique mais son goût, proche de l'artichaut, est très fin. Il faut l'accommoder tout simplement. Pas de chichis, pas de tralalas !

La Cocotte vous offre une petite recette, des topinambours en petits morceaux, histoire de goûter...

Pour le service, prévoyez un petit récipient pour recracher ! Et oui, on ne sait jamais ! Certaines idées ont la vie dure !

Mais vous verrez, votre petit récipient restera vide. Promis, juré !

Dans de prochaines recettes, vous apprendrez tout ce qu'il reste à connaître de ce tubercule jadis honni.

 

Il vous faut :

3 ou 4 topinambours

2 citrons

1 demi-bouquet de persil plat

2 gousses d'ail

2 cuillères à soupe d'huile d'olive

sel et poivre

 

P1150807b.jpgOn n'est pas obligé d'éplucher les topinambours. Mais si vous le faites, trempez-les aussitôt dans de l'eau citronnée (avec le jus du premier citron) car ils s'oxydent rapidement. Une fois épluchés, détaillez-les en petites tranchettes de 6 à 7 mm d'épaisseur. Faites-les bouillir trois fois, en changeant l'eau à chaque fois et surveillez la cuisson en les piquant de la pointe d'un couteau. Les tranchettes doivent rester fermes, juste ce qu'il faut. 20 minutes en tout devraient suffire.

Pendant la cuisson, préparez la sauce qui les accompagnera. Nettoyez le persil plat, pelez les gousses d'ail. Mixez tous les ingrédients en ajoutant l'huile, le jus du 2nd citron, le sel et le poivre.

Passez sous l'eau froide vos topinambours, égouttez-les bien et versez par dessus la sauce aux accents méridionaux. Servez en entrée ou avec des piques à l'apéro.

lundi, 22 février 2010

Carrot cookies

carrot cookies.jpgLeçon de français et d'histoire : Apéritif, du latin, aperire, ouvrir.

L'apéritif a pour vocation d'ouvrir l'appétit des gens. Les Romains, déjà, savouraient des vins au miel pour entamer leur repas. Au Moyen-âge, l'apéritif était une boisson préventive qui stimulait l'estomac. Les gens buvaient alors de l'hypocras, vin au fort goût de miel et de sucre.

Depuis la seconde partie du XXe siècle, désormais toutes les couches de la population se prêtent au jeu de l'apéro avant le repas, zappant allégrement l'aspect médicinal des breuvages.

La Cocotte ne vous propose pas de boisson mais un petit biscuit au cœur moelleux à faire et à offrir pour ce moment privilégié, qui vous ouvrira l'appétit et vous donnera envie de manger tout le plat. Promis, juré !

Leçon de français, suite :

L'antonyme d'apéritif est digestif, c'est la même chose mais pour la fin du repas.

La Cocotte ne vous propose toujours pas de boisson mais un petit biscuit au même cœur que ci-dessus, à faire et à offrir. Enfin...surtout à offrir ! Car, comme vous vous serez déjà goinfrés des premiers biscuits salés, vous n'aurez plus de place pour ceux-là.


Pour 25 biscuits salés et 25 biscuits sucrés, il vous faut :

la base pour les deux sortes de biscuits :

2 belles carottes

150 gr de farine

1 oeuf

100 gr de beurre


Pour le salé :

100 gr de fromage râpé type vieux Gouda

1 cuillère de cumin en poudre


Pour le sucré :

50 gr de sucre roux ou 2 cuillères de miel

1 cuillère de graines de pavot

1 cuillère de graines de sésame blanc

quelques raisins secs trempés dans de l'eau chaude avec un peu de cannelle

 

P1150725b.jpgPréparez votre base. Faites fondre le beurre doucement. Râpez les carottes, mélangez-les au beurre, à l'oeuf et la farine.

1. Partagez en deux cette base. dans la première partie, ajoutez le gouda râpé lui aussi et le cumin, un peu de sel et de poivre. Formezun gros rouleau,de 5/6 cm de diamètre et emballez-le dans du film plastique et déposez-le au réfrigérateur.

2. Pour l'autre partie, égouttez les raisins secs, ajoutez-les à la base, puis le sucre ou le miel, les graines de sésame et de pavot et mélangez bien. Faites un rouleau avec la pâte et emballez-le dans du film plastique. Déposez-le au réfrigérateur.

Au bout d'une heure, sortez les rouleaux et détaillez-les en tranches de 5 mm d'épaisseur.

Déposez tous ces petits biscuits sur une plaque à patisserie en silicone ou recouverte de papier sulfurisé et faites cuire à four chaud pendant 10 à 12 minutes. Sortez du four et laissez refroidir sur une grille.

Bon début et bonne fin de repas.

vendredi, 12 février 2010

Première fois du pâté de foie

P1150631.JPGAujourd'hui la Cocotte fait sa Jeanne Mas et vous raconte sa toute première fois, toot toot première fois, ah, aaahhh !

Oh ! N'allez surtout pas imaginer quelque chose d'intime ! Non, surtout pas ! La Cocotte n'est pas prête à partager certaines choses. Non, aujourd'hui, elle vous raconte sa première fois avec le pâté de foie.

Il aura donc fallu attendre que la cocotte ait 28 ans bien sonnés pour qu'elle ait sa première expérience en la matière.

Certes elle pourrait vous raconter plein d'autres premières fois mais sont-elles aussi intéressantes ?

Attachons-nous à ne narrer que les expériences gastronomiques. Elle pourrait évoquer, comme ça, à l'arrache, la première fois qu'elle a goûté du foie de morue, c'était un mardi en novembre. C'est toujours un mardi ! Mais bon, culinairement parlant, étaler du foie de morue, fût-il excellent, sur un toast de pain grillé, ça n'a rien d'exceptionnel.

Elle pourrait également parler de la fois où elle a mangé de l'andouille de Cambrai chez la grand-mère de son chéri. Lui, gentil, amoureux, partageur « On reprend un morceau, tous les deux ? Mange la moitié et donne-moi l'autre, mon amour » Elle « Oui, bien sûr, Bonhomme ! » Trois minutes après, lui « Et bien, on dirait que t'as aimé, t'as tout mangé, tu ne m'as rien laissé ! » Elle, rouge de honte « Oups, pardon Bonhomme ! » La Cocotte se souvient de la fois où elle a failli découvrir le goût du caviar. Elle et son bonhomme, jeunes, fringants et gastronomes, s'achètent un petit pot de cet or noir. Ils rangent la petite boîte (qui leur coûte un bras) dans le frigo, en attendant une occasion spéciale pour la déguster.

A cette même époque, un pique-assiette squattait mollement l'appart' des deux jeunes fringants. Eux partis en weekend, le squatteur alla piquer le pot de caviar, prétextant qu'il allait être périmé !!!

Ah, le s.... ! Le bras qui restait leur en est tombé !

Point de caviar pour la Cocotte et son bonhomme. Mais depuis, ils se sont rattrapés et ont découvert de concert ces petites boules salées qui roulent et qui éclatent en bouche. Ah, le caviar !

Or donc, le caviar, oui ! Mais le pâté de foie, pourquoi ?

Ben, parce que c'est toujours sympa de trouver une jolie terrine, de préparer ce truc qui n'a rien de sorcier, puis d'inviter des copains, d'ouvrir une bonne petite bouteille de vin rouge et d'apporter cette terrine avec un ou deux couteaux, du pain frais, un pot de moutarde, des cornichons maison, avec cet air triomphal qui dit « C'est moi qui l'ai fait ! »

Voulez-vous vivre cette expérience ? Alors faites comme la Cocotte.

 

Il vous faut :

500 gr de foie de porc

1 kg de poitrine de porc

1 morceau de couenne que vous offre votre boucher préféré

ou un sachet de gelée à préparer

des bandes de barde

2 œufs

1 cuillère à café de quatre-épices

1 petit verre d'alcool fort, style armagnac, vodka, grappa....

20 gr de sel

du poivre

1 ou 2 feuilles de laurier

 

P1150299.JPGVous pouvez diviser les quantités par deux. Ici ce sont les proportions pour deux terrines moyennes.

A l'aide de votre robot, Robert ou Ken peu importe, passez la viande (foie et poitrine) au hachoir. Repassez-la une seconde fois, c'est mieux. Mélangez les viandes en y ajoutant la farine, les œufs battus, le quatre-épices, le petit verre d'alcool, le sel et le poivre.

Tapissez le fond des terrines de bandes de barde. Gardez-en pour le dessus également.

Versez le mélange viandes/épices/et tout et tout dans les terrines et recouvrez de barde en faisant des jolis croisillons comme chez le boucher. Terminez par une feuille de laurier.

Fermez vos terrines avec leur couvercle et lutez-les. Pour cela, mélangez de l'eau et de la farine pour une pâte compacte dont vous ferez des boudins pour sceller le couvercle des terrines.

Dans un grand plat rempli d'eau, déposez les terrines et faites-les cuire à four chaud (180°c) pendant un peu moins de deux heures.

A la sortie du four, cassez la pâte farine-eau, enlevez le jus que le pâté a produit et laissez refroidir.

Pendant que les terrines cuisent, déposez votre couenne dans une grande casserole, recouvrez-la d'eau, ajoutez quelques branchettes de thym, un oignon piqué d'un clou de girofle, du sel et du poivre... Faites bouillir pendant une bonne heure. Filtrez et réservez le jus pour en couvrir les terrines une fois qu'elles auront refroidi . Ça va vous faire une gelée d'enfer... et naturelle en plus !

Il ne vous reste plus qu'à inviter des copains et faire comme indiqué ci-dessus en prenant, vous aussi, l'air le plus triomphal possible.

Vous pourrez conserver vos terrines une semaine au frigo.

Vous me raconterez votre tout premier pâté de foie, toot toot premier pâté de foie, ah, aaahhhh ?

vendredi, 29 janvier 2010

Saumon cuit, saumon cru

P1150052-1.jpgC'est décidé, ce weekend, la Cocotte court s'acheter 3 citrons et passe 2 jours à se faire du bien.

Les vertus du citron ne sont plus à démontrer mais, de temps en temps, il est bon de les rappeler.

Le citron n'est pas seulement le fruit qui détient le record de concentration en vitamine C, il prévient le vieillissement, agit sur le foie, réduit le taux de cholestérol et élimine les graisses. En infusion, il calme les maux de gorge.

Imbibant une boule de coton et passé sur la peau, il apaise les brûlures, les piqûres d'insectes, il resserre les pores et adoucit la peau...

Les médecins indonésiens préconisent aux femmes migraineuses de faire la vaisselle avec une eau additionnée de jus de citron.

Le fait de tremper les mains dans cette eau agirait sur le cerveau et soulagerait le mal de tête.

En cas de forte migraine, ils vont jusqu'à conseiller de faire la vaisselle dans les mêmes conditions, mais cette fois, les pieds nus dans une bassine d'eau citronnée.

Mesdames, zappez ces trois dernières lignes. On a dit qu'on se faisait du bien ce weekend...

En revanche, Messieurs, même si vous n'avez pas mal à la tête, n'hésitez pas appliquer ces conseils pendant que votre chérie pense un peu à elle. Vous verrez qu'une fois le soir venu, elle n'aura pas la migraine.

Il va sans dire qu'il faut choisir des citrons non traités.

Gardez-en un pour préparer la recette d'aujourd'hui et le bonheur sera total.

 

Il vous faut pour 4 personnes :

1 pavé de saumon de 350 gr environ

le jus d'un citron non traité

un peu de fleur de sel de Guérande

du poivre du moulin, moulu gros

1 pomélo

quelques feuilles de persil

 

P1010221.JPGEnlevez délicatement la peau du saumon et jetez-la. Détaillez le plus finement possible le pavé dans la largeur et déposez toutes ces petites tranches dans une assiette. Si vous avez peur de ne pas couper assez fin votre poisson, mettez-le quelques dizaines de minutes au congélateur, ce sera nettement plus facile.

Salez un peu et poivrez. Les gros grains donneront à ce carpaccio un peu de croquant.

Pressez un citron et recouvrez le saumon du jus obtenu.

Laissez mariner au frigo pendant une petite heure. Le jus de citron va « cuire » le saumon.

Enlevez la peau et toutes les parties blanches du pomélo et détaillez-le en tranches aussi fines que celles du saumon.

Dans des verrines, alternez saumon et pomélo et décorez d'une petite touche verte avec du persil ou de la coriandre.

Servez frais accompagné de pain de mie toasté.

 

Après ce weekend, vous sourirez à la vie, de vos belles dents redevenues blanches. Grâce à quoi ? Grâce au citron, aussi !

mercredi, 20 janvier 2010

Des blini

P1140718-1.jpg

 

P1140706-1.jpgSi vous aimez les blini tout prêts au goût caoutchouteux effroyable, passez votre chemin.

Si vous aimez les bonnes choses, bienvenue à vous. Cet article est pour vous. Rien que pour vous.

Cousins modestes des pancakes US ou anglaises, les blini sont des petites crêpes rondes et dorées, que l'on mange traditionnellement accompagnées de poissons fumés, de crème...

Ils peuvent également se manger sucrés, accompagnés de compote de pommes ou de confiture et  se congèlent sans problème.

Ils ont une place de choix parmi la grande variété des zakouski, assortiment de plats servis avant le repas.

La Cocotte entend d'ici les remarques du genre « Mais elle croit qu'on a que ça à faire ! ». Et bien, oui, elle croit ça, la Cocotte.

Parce que franchement, une fois qu'on est bien organisé, qu'on a tout le matériel dans la R16, on met moins de temps à préparer 50 blini qu'à aller les acheter au supermarché à la périphérie lointaine de la ville.

Sortez votre crêpière basique et allez chercher celle de votre voisine. Mieux encore, ayez toujours à votre disposition deux crêpières. Vous remercierez la Cocotte plus tard. Vous n'obtiendrez pas de blini de 12 cm de diamètre exactement mais vous vous régalerez.

Ce n'est pas une recette très originale, la Cocotte en convient, mais ça fait partie des basiques en cuisine, il faut savoir préparer des blini.

 

Il vous faut :

350 gr de farine de blé

Si vous voulez, vous pouvez mélanger farine de blé (200 gr) et farine de sarrazin (150 gr).

½ cube de levure de boulanger

600 ml de lait

3 oeufs

2 cuillères d'huile

2 crêpières et 2 bras

 

P1140693-1.jpgDiluez la levure de boulanger dans un peu de lait tiède. Versez la farine dans un grand saladier, ajoutez au centre la levure et le lait et commencer à mélanger.

Séparez les blancs des jaunes d'œuf. Réservez les blancs. Et ajoutez les jaunes à la farine. Versez tout le lait et mélangez bien. Vous pouvez vous servir du mixeur. Finissez par les 2 cuillères d'huile pour éviter que les blini collent à la cuisson.

Recouvrez d'un linge et laissez lever votre pâte pendant 2 à 3 heures. Au bout de ce temps, montez vos blancs en neige et incorporez-les délicatement à la pâte en la soulevant avec une Maryse.

Faites chauffer vos 2 crêpières. Avec une louche, déposez 3 ou 4 ronds de pâte dans chaque crêpière et laissez cuire 2 minutes. Des petits trous se forment à la surface, il est temps de les retourner.

Laissez à nouveau cuire pendant 1 minute et déposez tous vos blini sur un grand plat. En 30 minutes, à raison de 6 blini toutes les 3 minutes, vous obtenez 60 blini.

Ne me dites pas que vous n'avez pas 30 minutes devant vous !

Gardez-les au chaud en les recouvrant d'une feuille de papier alu.

Préparez les accompagnements :

crème fraîche avec un peu de jus de citron, oeufs de poissons, tarama, anguille et/ou saumon fumés, radis noir coupé très fin, cornichon molossol...

Déposez tout ça à table. Pour les grands, proposez de la vodka et régalez-vous en écoutant Les cœurs de l'armée rouge*.

 

*Ce n'est qu'une proposition, il n'y a aucun caractère obligatoire.

lundi, 18 janvier 2010

Houmous

 

P1140616-1.jpgPeut-être allez-vous vous dire que vous commencez à en avoir marre que la Cocotte parle de l'houmous ? Mais lorsque la Voix du Nord arrêtera d'en parler, elle en fera de même.

Et quand les chefs cuistots du Liban et d'Israël arrêteront de jouer à la guerre du houmous, elle arrêtera aussi. Lundi dernier, la Voix relatait que dans un bourg arabe en Israël, des chefs avaient établi un nouveau record authentifié par le Guiness Book du plus gros plat de cette recette divine.

Imaginez les quantités de pois chiches pour arriver à produire plus de 4 tonnes de Houmous. Imaginez combien de temps cela a pris pour les faire cuire. Imaginez le nombre de gousses d'ail à éplucher, à piler, les bouteilles d'huile d'olive à ouvrir, les citrons à presser.

Peut-être vous direz-vous que c'est ridicule d'établir ce genre de record ? Mais peut-être n'avez-vous jamais goûté de houmous ? Pauvres de vous ! Il est temps de réparer cette faute ! Car mes amis, oui, il s'agit bien d'une faute.

Le beau, le magnifique, le craquant, le..., les mots me manquent, bref George Clooney déclare dans la première saison de Friends, « God bless the houmous! » George, lui, il sait que c'est bon.

Peut-être vous déciderez-vous à investir dans le tahineh et vous aussi, vous saurez qu'il faut bénir l'houmous ?

Vous avez un anniversaire à fêter, des amis à consoler, une maman qui vient d'accoucher, une personne à flatter, une main ou une augmentation à demander, une voiture à acheter, un palmier à replanter, un livre à colorier....?

Toutes les raisons sont bonnes pour s'en goinfrer.

Quand ce blog a démarré, la Cocotte a donné une recette très succincte de l'houmous. Elle vous la redonne en ajoutant plein d'explications qui vous seront utiles. Et après, vous pourrez bénir la Cocotte et tous les habitants du bassin méditerrannéen : Libanais, Palestiniens, Israéliens, Turcs ou Egyptiens... Peu importe qui de l'oeuf ou de la poule....

Pour un bol d'houmous, il vous faut :

des pois chiches en conserve (une petite boîte)

2 cuillères à soupe de tahineh (crème de sésame qu'on trouve dans les épiceries arabes)

3 gousses d'ail

5 à 10 cl de jus de citron

un peu d'huile d'olive

du sel et du poivre

du paprika

P1140606-1.jpgOuvrez la boîte de pois chiches. Égouttez-les mais gardez le jus. Il va servir quand on va mixer la préparation. Si vous le jetez, vous pourrez toujours utiliser de l'eau. Mettez aussi de côté quelques pois chiches pour la déco.

Dans un blender ou un mixeur, videz votre boîte de pois chiches

Ajoutez les gousses d'ail pilé, le tahineh, le jus de citron, le sel et le poivre et mettez votre appareil en route. Il faut que votre houmous ait une consistance crémeuse. Au besoin, ajoutez un peu de jus de la boîte de conserve ou de l'eau si vous préférez. Mixez, vérifiez. Il faut y aller petit à petit.

La Cocotte sait que c'est bien mixé quand un œil apparaît à la surface de la crème. C'est l'oeil de l'houmous. C'est son indice de réussite.

Ensuite, versez le contenu du mixeur dans un joli bol. Faites un creux au centre Dans ce creux, déposez les pois chiches mis de côté et ajoutez l'huile. Puis terminez la décoration en saupoudrant artistiquement du paprika bien rouge.

Avec cette crème à se damner, servez du pain libanais en morceaux, des gressins ou des morceaux de pain frais. Vous verrez, les gens qui ne connaissent pas sont méfiants au début. Mais une fois qu'ils ont mis leur nez dedans, ils ne peuvent plus s'arrêter. J'en connais qui s'enferment dans leur cuisine pour lécher ce qui reste dans le bol. Si, si, j'en connais, j'ai des noms....

mercredi, 06 janvier 2010

Bricks pommes-potiron-cochon

P1120849-1.jpgQuand la Cocotte vous dit cramwyth, vous voyez de quoi elle parle ? Non ? Si elle vous dit Pannekoek, ça vous aide ? Et brick ? Allez, un dernier indice : krampouezh ? Vous avez trouvé ? Les Bretons ont déjà deviné de quoi il s'agit. Il s'agit des crêpes. Le premier terme est gallois, le deuxième est néerlandais, le troisième vient du bassin méditerranéen et le dernier vient de Bretagne.

Il paraît que ce sont les Romains qui ont inventé ces objets ronds et fins qu'on farcit ou pas.

Mais des historiens remontent jusqu'à 7000 ans avant notre ère pour faire état de cette recette. On l'impute à une très lointaine ancêtre des soeurs Tatin. Maladroite comme elle était, elle aurait renversé de l'eau sur de la pâte à pain et se serait aperçue qu'on étalant la pâte ainsi mouillée, on obtenait une crêpe... Enfin, c'est ce qu'on raconte dans certaines chaumières.

Dès lors, les maladroits ou pas n'ont eu de cesse de perfectionner le concept. La crêpe fut simplement sucrée, trempée dans du miel puis on se mit à la fourrer avec tout ce qu'on avait sous la main, des légumes, du fromage, de la viande, du chocolat, du chocolat et du fromage. Mais cette recette fut vite abandonnée, le résultat étant de toute évidence peu ragoûtant.

Si les chrétiens ont dû se trouver une date pour en manger, la Cocotte n'a pas besoin de calendrier pour cette recette. Et toute l'année, toutes les excuses sont bonnes pour préparer galettes, pancakes, baghrirs, et autres merveilles exogènes. Mais parfois la Cocotte est paresseuse et achète tout simplement un paquet de feuilles de bricks ou de pâte phyllo et farcit ces fines feuilles avec ce qu'elle a sous la main.

P1130605.jpgParfois même elle est encore plus paresseuse et va avec ses copines à Waezmmes au marché. Là, au beau milieu du marché se trouve un couple de Turcs, originaires d'Anatolie. La dame ressemblant à une Babouchka habillée de blanc étale une boule de pâte avec un manche à balai. D'une petite boule, elle fait un cercle immense qu'elle farcit de fromage et d'un peu de persil. Habilement elle rabat la pâte et forme un carré que son mari (enfin, j'ai supposé...), casquette vissée sur la tête, fait cuire sur un grand cercle en métal concave. Une fois cuite, la crêpe qu'ils appellent gözleme, est emballée dans du papier-alu et vous est tendue avec deux grands sourires.

Et là, vous croquez et là, vous craquez ! Toute chaude, toute parfumée, c'est du délire intégral. Et là, vous vous dites qu'il va vous falloir trouver une excuse pour venir faire votre marché tous les jeudis. et votre patron va râler ! Et là, la Cocotte vous dit : Pas de problème, ils sont là aussi le dimanche.

Voici donc deux bonnes raisons d'aller faire le marché.

Et si on se donnait rendez-vous demain à Wazemmes, disons à 9 h 30 devant cet étal turc ?

La Cocotte y sera avec sa copine Cécile, la reine de la galette Bretonne. On se voit là-bas ?

 

Allez, aujourd'hui la recette est simple. Elle est pour vous si vous êtes dans une phase paresseuse mais pas trop.

Il vous faut pour 5 personnes :

10 feuilles de brick

2 ou 3 pommes non épluchées (on est paresseux ou on ne l'est pas, hein !)

1 quartier de potiron épluché

10 tranches de poitrine de porc (vous pouvez remplacer le porc par des fines lamelles de blanc de volaille)

sel, poivre et paprika

 

P1130606.jpgPréchauffez votre four à 160°c.

Sur chaque feuille, déposez dans le premier tiers une tranche de poitrine, recouvrez-la de lamelles de pommes et de potiron. Salez, poivrez, paprikez et roulez votre crêpe. Repliez les côtés.

Nul besoin de beurre ou d'huile. Le porc et les pommes suffisent à rendre l'appareil moelleux.

Déposez délicatement vos bricks enroulées sur une plaque et faites cuire pendant 20 bonnes minutes. Le paprika va joliment colorer votre farci. Vous allez voir, votre crêpe sera tout orange.

Vous pouvez les servir en entrée ou les accompagner d'une bonne salade. Ça vous fera un p'tit plat sympa, très rapide à préparer, pour égayer vos longues soirées d'hiver, si d'aventure elles étaient tristes.

samedi, 02 janvier 2010

Saint-Jacques à la crème

 

P1130905-1.jpgEnlevez les pommes et les vaches du Calvados. Que reste-t-il ? Des bunkers et des cimetières militaires !

Les bunkers et les cimetières datant de 60 ans, il semble évident que l'autochtone a dû déployer des trésors d'ingéniosité pour attirer le touriste avant cette période sombre. Et comment a-t-il fait ? Quelles étaient ses armes ? Ben, les vaches et les pommes ! Ce serait peut-être bien que vous suiviez plus attentivement ! La Cocotte ne va pas tout répéter deux fois quand même !

Ouvrez un livre de cuisine normande et vous verrez qu'elle a raison. Mis à part deux ou trois fruits de mer ou poissons pêchés dans le coin, toutes les recettes doivent leur renommée au lait des vaches et aux pommes. Vraiment tout !

Quand il n'est pas besoin de beurre pour élaborer une recette, c'est que la crème est en quantité abondante dans sa préparation. Les magnifiques fromages produits là-bas,comme le Livarot ou le Pont l'évêque sont également la base de nombre de recettes. Parfois on trouve fromage, crème et beurre dans une même et seule recette !

Avec la crème, la pomme sous toutes ses formes est l'autre ingrédient de la gastronomie calvadossienne.

L'indigène l'épluche, la coupe en dés, la tranche en fines lamelles, la transforme en compote, la cache sous de la crème. Et quand il a écumé toutes les idées avec une pomme en tant que fruit, il la transforme en cidre, en vinaigre de cidre et ajoute à ses recettes ces deux produits en quantité variable. Puis quand il n'a plus de cidre sous la main, il passe aux choses sérieuses, il prend du Pommeau mais surtout du Calvados et flambe tous les autres plats. Qu'on se le dise, l'aborigène calvadossien est un flambeur ! Il flambe le boudin, la lotte, les truites, le poulet, le pot-au-feu, les omelettes ! Il flambe aussi les poires, les prunes et les pommes, bien sûr ! Il pousse même le plaisir à flamber les pommes à la crème !

A la lecture d'un livre sur la cuisine du cru, acheté sur place, la Cocotte s'est aperçue que cet ingrédient était requis pour presque toutes les recettes. A deux ou trois reprises, le Calvados apparaît dans une liste mais il n'entre pas dans la préparation du plat.

Cette manie date peut-être d'une soixantaine d'années. Est-ce pour se remonter le moral, alors que tout s'écroulait autour de lui, que l'habitant du Calvados a pris l'habitude de mêler ce breuvage à toute sa cuisine ?

Il est vrai que lorsque vous arrivez là-bas, dans ce coin de Basse-Normandie, tout vous rappelle qu'en 1944, sont venus se faire tuer par milliers, des gamins qui n'avaient aucune idée de la gastronomie locale. Tout vous rappelle aussi que les plus chanceux, ceux qui ont réussi à ne pas se faire tuer sont allés jusqu'en Allemagne et ont libéré les camps !

La Cocotte raconte des bêtises bien entendu ! C'est pour masquer la tristesse, l'effroi qui l'ont étreint quand avec ses enfants, elle a parcouru les cimetières américains, anglais, canadiens, français ou allemands, visité une nouvelle fois le Mémorial pour la paix de Caen, (Caen qui fut détruite à plus de 75% en 1944), vu une exposition là-bas sur les enfants de la shoah, découvert les dessins d'un gamin de treize ans qui décrit sa vie dans un camp de concentration...

 

P1130945.JPGAllez, en ce début d'année, la Cocotte vous offre une petite recette qui ne va peut-être pas vous remonter le moral mais qui vous fera du bien. La photo sur la gauche, c'est Honfleur sous la neige ce matin samedi 2 janvier.

Il vous faut :

20 noix de Saint-Jacques

Débrouillez-vous pour demander à quelqu'un qui s'y connaît de vous les préparer, à votre poissonnier par exemple.

250 gr de champignons de Paris

30 gr de beurre

1 oeuf

un peu de farine

1 oignon

1 gousse d'ail

1 échalote

un verre de vin blanc sec (Roger, un Muscadet !)

du sel, du poivre

20 cl de crème fraîche

(La Cocotte était juste à côté d'Isigny sur Mer alors imaginez !)

 

Je n'oublie rien ?

Ah si, un p'tit verre de Calvados !

 

Émincez l'oignon et ciselez l'ail et l'échalote. Dans une poêle bien chaude, faites fondre le beurre.

Quand il est bien chaud, ajoutez vos noix de Saint-Jacques et laissez cuire pendant 3 minutes. Faites flamber au Calvados ! Ajoutez alors l'oignon, l'ail et l'échalote. Remuez bien, ajoutez la farine puis le vin pour lier la sauce. Puis ajoutez vos champignons émincés et laissez cuire à feu doux pendant 15 minutes. Salez et poivrez après avoir goûté et terminez par la crème fraîche. Laissez-la fondre pendant 2 minutes. Si vous le désirez, vous pouvez servir ce plat en vol-au-vent.

C'est un régal ! C'est idéal pour commencer l'année.

Et justement, la Cocotte vous la souhaite délicieuse, cette année ! Revenez souvent sur ce blog.

Vous allez voir ! On va se préparer plein de bons p'tits plats ensemble.

samedi, 12 décembre 2009

Des Bretzels

P1130147-bords.jpgPetite devinette :

Qu'est-ce qui est rond et marron, qui ressemble à un nœud, qui a parfois une grosse cicatrice sur le « ventre », qui est salé et qui pendouille fièrement dans les vitrines des échoppes sur les marchés de Noël en Allemagne ?

Un pneu crevé recouvert de chocolat ? Nein !

Un Père-Noël en pain d'épice qui aurait fait la guerre ? Nein !

Une brioche en forme de roue de charrette trop cuite ? Nein !

C'est un Bretzel ! Enfin !

Toutes les régions d'Allemagne en réclament l'origine, avec des histoires plus ou moins farfelues.

Son nom vient du latin bracchium qui signifie bras ou avant-bras. Au début, il n'y avait qu'un bras, ça formait un 6. Puis quelqu'un eut l'idée d'unir deux pains pour n'en faire qu'un.

On dit alors qu'il symbolisait un moine en prière.

Dans les chaumières teutonnes, on affirme aussi qu'un pâtissier avait été accusé d'un vol. Le Comte de la région de Bad Urach, aimant ses pâtisseries lui lança un défi : « Tu as trois jours et trois nuits pour me préparer une pâtisserie à travers laquelle le soleil brillera trois fois. Si tu réussis,tu ne seras pas pendu, ta vie te sera rendue ». C'est en voyant sa femme, les bras croisés dans l'encadrement de la porte que le pâtissier se mit à confectionner des Bretzels.

C'est maintenant le symbole des boulangers en Allemagne.

Une légende raconte que le 11 février 1839 (c'était un mardi) un Bavarois nommé Anton Pfannenbrenner Nepomuk aurait, par mégarde, badigeonné ses Bretzels d'une solution de soude destinée au nettoyage des moules à pâtisserie.

On prétend aussi qu'un chat dans une pâtisserie aurait fait tomber une plaque remplie de Bretzels dans de la saumure pour faire mariner du poisson.

Les Bavarois et les Souabes se battent pour revendiquer le sel sur le Bretzel.,,

Bah, la Cocotte les laisse à leurs querelles et vous propose deux recettes de ces petits bras entrelacés croustillants et salés.

Une petite recette pour l'apéro d'une simplicité enfantine. D'ailleurs faites-la avec vos enfants.

Et une autre, tout aussi simple, qui donnera à votre cuisine l'odeur des marchés de Noël.

 

Pour 25 Bretzels à dévorer à l'apéro

 

30 gr de beurre

3 œufs (pour 2 des 3 oeufs, séparez les blancs des jaunes mais ne jetez pas les blancs)

une pincée de sel fin

250 gr de farine

du gros sel

 

Ramollissez le beurre dans un petit saladier, ajoutez deux jaunes d'œuf, le sel et la farine et mélangez bien. Montez les blancs en neige et ajoutez-les à la préparation. Vous obtenez une grosse boule de pâte. Partagez-la en 25 morceaux égaux. Sur un plan légèrement fariné, roulez chaque boule pour obtenir un fin boudin d'une vingtaine de cm de long. Croisez les extrémités vers le bas et rabattez chaque extrémité vers le haut du Bretzel. Déposez tous ces petits gâteaux sur une plaque en silicone ou du papier sulfurisé, badigeonnez-les de jaune d'œuf et parsemez-les de quelques grains de gros sel. Faites cuire à four chaud pendant 15 mn. Déposez-les sur une grille et attendez les copains pour les déguster.

 

Bretzel-1.jpgPour 16 Bretzels gonflés

 

1 cube de levure de boulanger

500 gr de farine

300 ml d'eau tiède

1 cuillère à café de sel fin

du gros sel

3 cuillères à soupe de bicarbonate soude

 

Délayez la levure dans un peu d'eau tiède. Versez la farine dans un grand plat, faites un creux au milieu et versez la tasse de levure/eau. Ajoutez du sel. Mélangez bien pendant 5 minutes. Si vous avez un robot, laissez-le faire, il est là pour ça.

Couvrez d'un ligne propre et laissez monter votre pâte pendant une bonne heure.

Au bout de ce temps, retravaillez la pâte en ajoutant au besoin un peu de farine. Il ne faut pas qu'elle colle mais il ne faut pas qu'elle soit trop sèche.

Divisez vos pâte en 16 morceaux égaux et travaillez-les comme dans la recette précédente. Vous pouvez rouler votre pâte pour que les bouts soient plus fins que le centre. Le centre représentant alors un ventre bien gonflé.

Déposez tous vos Bretzels sur une plaque en silicone ou du papier sulfurisé très légèrement fariné.

Recouvrez d'un linge et laissez vos petits pains gonfler une nouvelle fois.

Au bout d'une bonne heure, préchauffez votre four à 200°c et faites bouillir dans une marmite, de l'eau additionnée de bicarbonate de soude. Très délicatement, prenez un Bretzel à la fois et déposez-le dans la marmite. Laissez-le 30 secondes et remettez-le sur la plaque. Moi, j'en mets trois à la fois.

Saupoudrez de gros sel.

Passez ensuite tous vos Bretzels au four pendant 20 minutes.

Laissez-les refroidir sur une grille et dégustez-le le jour-même, voire l'heure même. Faites comme les Teutons, mangez-les en les accompagnant d'une bonne bière. Vous pouvez également les ouvrir en deux et les tartiner de beurre.

Petit plus : Vous pouvez ajouter à votre pâte du fromage râpé et saupoudrer le dessus de cumin ou de pavot.

On dit merci qui ?

Merci Anton Pfannenbrenner Nepomuk !

On peut les faire sucrés également. Mais ça, c'est une autre histoire.

Bon alors, les Bretzels, c'est fait.

Pour la prochaine et dernière recette des marchés de Noël, la Cocotte vous offre un p'tit coup à boire.

Revenez vite, vous allez adorer !

dimanche, 06 décembre 2009

Pain de viande ou Meatloaf

 

meatloaf Cocotte.jpgPuisque vous avez lu le dernier papier de la Cocotte sur les méfaits environnementaux dûs à l'élevage et qu'à partir de maintenant, vous allez manger de la viande un jour sur deux, il faut bien vous donner des recettes à base de viande.

Puisque la dernière recette n'a pas plu à son chéri, il faut bien que la Cocotte se rattrape. Et que va-t-elle faire ? Elle va préparer une recette dont le nom évoque l'un des groupes préférés du dit-chéri. Un meatloaf !

Meat Loaf, vous connaissez ? Un Américain, lourdingue et ringard...dont on retiendra un titre, « Bat out of hell », qu'il a décliné à toutes les sauces. Allez, reconnaissons-lui également « I would do anything for love ».

Parallèlement à sa carrière musicale, il a aussi tourné pour le cinéma et la télé. Très récemment il est apparu dans un épisode de Dr House.

Ça, c'est vraiment pour faire plaisir à son chéri, The Cocotte would do anything for love.

Elle est pas sympa, cette Cocotte ?

A propos de la viande, elle achète toujours son bœuf, son porc, son veau, chez son boucher. Il connaît tous les morceaux, les découpe selon les envies des clients et donne toujours des petits conseils en plus, juste comme ça. Parce qu'il aime son travail.

 

Voici donc une petite recette simple, savoureuse, à servir chaude ou froide et qui va durer tout le weekend.

 

Il vous faut :

500 gr de boeuf haché

500 gr de chair à saucisse

1 oignon

1 gousse d'ail

un peu de mie de pain dur

du lait

1 oeuf

Sel et poivre

une branche de thym

5 ou 6 fines tranches de lard fumé

1 ou 2 feuilles de laurier pour décorer

 

Faites tremper votre mie de pain dans le lait. Égouttez rapidement et ajoutez cette mie à votre viande (boeuf haché  et chair à saucisse), ciselez l'oignon et l'ail, ajoutez-les à la viande, puis continuez avec l'oeuf. Salez et poivrez et effeuillez le thym.

Dans un moule à cake, déposez dans le fond vos tranches de lard fumé, remplissez ensuite du mélange de viande et passez tout ça au four, à 180 °c, pendant une petite heure. Vous pouvez consommer votre meatloaf chaud mais c'est meilleur quand il est froid.

Laissez refroidir et mettez au frais.

Un peu de gelée va se former. Découpez de belles tranches et servez-les accompagnées de salade, de cornichons, de moutarde et d'un bon verre de vin.

Vous n'êtes pas obligé d'écouter Meat Loaf en même temps.

Vous avez de la chance, vous !

samedi, 28 novembre 2009

Bruschetta

Bruschetta la Cocotte.jpgAvez-vous vu le film « les apprentis » de Pierre Salvadori avec François Cluzet et Guillaume Depardieu ? Vous souvenez-vous de cette réplique magnifique quand ces deux paumés, ratés, combinards répondent à la question d'une assistante sociale qui leur demande ce qu'ils font de leurs vêtements sales, « Ben, on les porte ! »

La Cocotte les plagierait si on lui demandait ce qu'elle faisait de son pain dur :

« Ben, j'le mange ! »

Ben oui, quoi ! La Cocotte ne le donne pas aux pigeons, la Cocotte a horreur des pigeons. Leurs petits yeux fourbes, leurs courtes pattes qui les font ressembler à des culbutos à plume et leurs « rourourous » dès 6 heures, la Cocotte n'aime pas ça.

Non, la Cocotte garde son pain dur. Elle se dit que si le pain frais qu'elle achète est bon, le pain dur le sera tout autant. La Cocotte est adepte du recyclage. Et recycler de la nourriture, pourquoi pas ?

Demandez à votre boulanger préféré de vous trancher le pain, non pas dans la largeur mais dans la longueur. Vous obtiendrez de belles tartines qui deviendront en deux temps, trois mouvements des bruschettas d'enfer !

Vous pouvez également préparer vos tartines avec n'importe quel pain, pain arabe à la semoule, pain polaire, pain complet, baguette....

Quand le pain est un peu dur "ni trop, ni trop peu" et quand elle a la flemme de préparer un plat, elle ouvre son frigo, prend tout ce qui pourrait garnir une tartine. Et hop, c'est parti ! Des Bruschetta à la fourzitout ! Nul besoin d'acheter mille et un ingrédients. Une boîte de concentré de tomates, du fromage qui fond, un reste de charcuterie, des poivrons, un p'tit bocal d'anchois et des herbes aromatiques suffiront amplement.

Allez, on s'la joue à l'Italienne !

Première Bruschetta :

Une fine lampée d'huile d'olive, une cuillère à café de concentré de tomates tartinée ou une bonne rasade de coulis de tomates, des anchois, des olives noires, des câpres et on saupoudre de marjolaine. Si vous avez de la mozzarella ou du fromage frais, c'est parfait ! Et hop, au four !

Deuxième Bruschetta :

Une lampée d'huile d'olive, une cuillère à café de concentré de tomates ou de coulis de tomates, des fines rondelles de salami et de poivron, un peu d'ail et hop, au four !

Troisième Bruschetta :

On reprend un peu l'idée de la première, une lampée d'huile d'olive, des olives noires dénoyautées et réduites en purée, quelques tomates séchées en fines lamelles et du basilic. Et hop, au four !

A la ch'ti :

Vous avez bien un peu de Maroilles dans vot' frigo ? Ou du Vieux-Lille ?

Quatrième Bruschetta :

Une cuillère à café de crème fraîche, des pommes en fines rondelles et des tranchettes de Maroilles. Et hop, au four ! Ou encore plus simple, vous ne mettez que du Maroilles !

Cinquième Bruschetta :

Des lamelles de jambon blanc, des tranchettes de Vieux-Lille. Et hop au four !

Pour les servir, il vous suffira de découper vos Bruschette en 4 ou 5 ou 6. C'est vous, le chef.

Et suivant les ingrédients trouvés dans le frigo, annoncez fièrement l'origine de votre plat ! Bruschetta à la Mongole ! Bruschetta à la Péruvienne ! Bruschetta à .... ! Vous avez compris le truc ?! Ces recettes sont à faire pour l'apéro ou pour une soirée télé, style début de weekend, pour souffler, les doigts de pied en éventail !

Pain Photo La Cocotte.jpgA la Scandinave :

Sixième Bruschetta :

Des lamelles de saumon sur de la crème fraîche ou sous du fromage frais et on saupoudre d'aneth. Et hop au four !

A l'Anglaise :

Septième Bruschetta :

Une lampée de bière et du cheddar râpé. Et hop, au four !

Allez, ni vu, ni connu, j't'embrouille ! La Cocotte a plein d'autres recettes !

T'en veux ? J'en ai !

Et s'il vous manque des idées, allez donc jeter un œil dans un livre joliment illustré qui s'intitule « 61 recettes avec du pain », Jacqueline Ury vous dira tout ce que vous pouvez faire avec du pain. Malin, non ? Il y a notamment la recette de l'omelette de Dumas. La Cocotte l'a testée et vous la recommande.

 

Et vous, vous faites quoi avec votre pain dur ?

vendredi, 13 novembre 2009

Poivrons farcis en attendant le second meilleur job du monde

 

09.11.07 048.JPGHier, dans la Voix du Nord, en dernière page, on pouvait lire un petit article sur le second meilleur job du monde.

Souvenez-vous, il n'y a pas longtemps, on cherchait un gardien pour une île paradisiaque en disant que c'était le meilleur job du monde. Et bien, là, un site internet propose de postuler pour le second meilleur job du monde ! Il donne 10 000 euros à un type pour faire du shopping dans 7 grandes capitales, de prendre l'avion en classe affaires et de dormir dans des hôtels de luxe.

Il faut savoir parler français, anglais et allemand, savoir tenir une caméra et avoir plus de 18 ans !

Une fois ces conditions réunies, il faut tenir un blog, raconter son expérience et livrer des bons plans shopping !

Mais c'est pour la Cocotte, ça !!!

Elle tient un blog, elle est trilingue, elle fait déjà le tour du monde dans sa cuisine, sait tenir une caméra, dans la main droite Et dans la main gauche, peut sans aucun problème dépenser 10 000 euros et n'a rien, mais absolument rien, contre le fait de dormir dans des hôtels de luxe !

Un blog qui rapporte, ce serait pas le bonheur, ça ?

Allez en attendant la réponse, il va bien falloir continuer à alimenter ce blog.

On ne sait jamais... Peut-être qu'un jour, quelqu'un d'important dans un journal lui proposera une petite place pour faire une petite chronique qui, au travers de recettes simples et conviviales, parlerait de l'actualité, avec de jolies photos, des petits textes rigolos, une petite chronique 2 en 1, qui ferait du bien dès le matin et qui donnerait des idées de cuisine à la ménagère de n'importe quel âge ? Peut-être ?

La Cocotte vous offre une petite douceur en attendant, juste comme ça, l'air de rien :

 

Des poivrons farcis pour l'apéro

Pour cela, il vous faut aller traîner sur le marché et dégotter un p'tit maraîcher qui vous vendra 300 ou 400 gr de tout petits poivrons qui auront poussé dans ses champs. Il vous les vendra 1 euro, pas plus ! Et vous, il ne vous restera plus qu'à acheter de la Féta, inviter des copains et hop, le tour est joué !

 

Il vous faut :

300 ou 400 gr de petits poivrons verts

200 gr de féta ou 100 gr de féta et 100 gr de fromage (type Saint-Moret)

quelques tomates séchées

1 gousse d'ail

un peu de persil plat

sel, poivre

huile d'olive

 

09.11.07 075.JPGLavez vos poivrons, enlevez le haut avec la queue, enlevez les graines.

Ecrasez le fromage à la fourchette et ajoutez les tomates séchées coupées finement, l'ail et le persil ciselés, le sel et le poivre.

Farcissez vos poivrons avec cette préparation. Déposez-les dans un plat en les serrant bien et recouvrez-les d'huile d'olive. Laissez-les au frais quelques heures et servez-les égouttés.

C'est tout con mais c'est tout bon.

dimanche, 08 novembre 2009

Concerto Berlinois pour mandoline et oignons

P1110737-1 (2).jpgZwiebelkuchen

En temps normal, la cocotte n'hésite pas à vous bassiner avec des recettes teutonnes. Alors en ces temps de célébration de la chute du Mur, une dédicace à cette ville géniale est plus qu'indiquée.

Les années de collège et de lycée de La Cocotte sont littéralement imprégnées des histoires de sa prof d'allemand, ses histoires sur l'Allemagne, sur les deux Allemagnes, ses voyages en RDA, ses arrêts aux postes-frontière où les douaniers de l'Est passaient un temps inimaginable à écouter toutes les cassettes de son auto-radio, sur ses amis Est-allemands, critiquant le système évidemment mais reconnaissant les bienfaits de la couverture sociale du pays, l'importance donnée au monde artistique, littéraire, les aides accordées à la petite enfance, les crèches,,, Sa prof qui parlait aussi de Berlin, Berlin, Berlin et encore Berlin,,,

Connaissez-vous Berlin ? Avez-vous déjà eu l'impression d'entrer dans un livre d'histoire ?

C'est l'effet que cette ville a fait à la Cocotte.

On est tous des Berlinois. Tout, absolument tout dans cette ville, envoie l'écho d'évènements qui ont marqué le monde entier. Vous vous sentez étrangement chez vous, dans cette ville.

Vous la connaissez déjà !

Franck All 073.JPGArrivés un soir d'août 2007, le temps de planter la tente à côté de l'aéroport de Tegel, la Cocotte et les siens se sont rendus immédiatement après, à Checkpoint Charlie puis ont entamé une longue, logue promenade de 4 jours, Friedrich Strasse, Gendarmenmarkt, Unter den Linden, le Berlin de l'entre-deux guerres, Alexander Platz et son horloge universelle, Potsdamer Platz, quartier entièrement sorti de terre depuis la réunification dont l'architecture est discutable, Berlin Mitte, Kreuzberg, la Gedächtnis Kirche, (l'église du souvenir qu'on a laissé comme elle était au sortir de la guerre,Le Reichstag, Tiergarten, la porte de Brandenburg, l'île aux musées, le Kudamm, les morceaux de mur « reconstitué », le KaDeWe, ,,,,

On s'est amusé à chercher toutes les statues d'ours multicolores qui sont l'emblème de la ville, on a sillonné les chemins des marchés aux puces où règne un joyeux bordel, punko-bizarro-vieillot, on a bu des bières à la menthe, englouti des Currywurst et des Berliner, ces gros beignets au cœur de confiture, on a répertorié les feux tricolores avec l'Ampelmann (petit bonhomme rouge et vert, symbolisant l'Ostalgie), on a arpenté la Bernauer Strasse où se dresse le mémorial du Mur, on a vu des sections de barbelés, des miradors, des no man's land, on a vu des appartements dont les murs sont encore criblés d'impacts de balle, on a traversé, dans la chaleur de l'été et dans un silence lourd, les stèles grises et uniformes du mémorial aux Juifs assassinés d'Europe,,,

Tout à Berlin est chargé d'histoire et d'émotion.

Dans cette ville immense, flotte un parfum d'esprit libre, de science et de conscience du monde, d'activité intense, d'urgence grave et joyeuse mais aussi de calme, de nature, de verdure.

Tel Rostropovitch, au violoncelle, devant le mur le 9 novembre 1989, la Cocotte joue, pour l'événement, de la mandoline dans sa cuisine pour vous offrir un gâteau aux oignons incroyablement moelleux, un Zwiebelkuchen.

Célébrons ensemble la chute de ce Mur, vous voulez bien ?Franck All 078.JPG

 

Il vous faut :

une mandoline (facultatif)

pour la pâte :

1 paquet de levure de boulanger

2 cuillères à café de sucre

125 ml d'eau tiède

1 cuillère à café de sel

250 ml de lait chaud

600/700 gr de farine

1 œuf entier

4 jaunes d'œuf

 

Odile 081.JPGPour la garniture

un peu de beurre

200 gr de lard fumé coupé très fin

6 gros oignons

du sel

un peu de farine

150 ml de crème liquide

2 œufs battus

 

Mélangez tout d'abord la levure à l'eau tiède. Laissez des petites bulles se former pendant une dizaine de minutes. Ensuite mélangez le beurre, le sel et le lait dans un plat, ajoutez 100 gr de farine puis le mélange eau-levure. Battez bien tout ça et laissez gonfler pendant 30 minutes. Puis ajoutez le reste de farine, l'œuf entier et les 4 jaunes d'œuf. Votre pâte doit être élastique et brillante.

Laissez gonfler encore pendant 1 petite heure,

Remélangez-la encore une fois puis recouvrez de papier-cuisson un grand, grand plat qui va au four.Odile 093.JPG

Vous pouvez faire la même chose avec une plaque à pâtisserie.

Étendez la pâte sur le plat, avec les mains, étalez-la jusque dans les coins. Et laissez-la reprendre quelques formes pendant 20 minutes.

Pendant ce temps, à la mandoline, émincez vos oignons épluchés en très fines rondelles. Puis dans une grande poêle, faites revenir les lardons et les oignons jusqu'à ce que ceux-ci soient transparents.

Ajoutez 1 cuillère de farine, la crème et les 2 oeufs battus. Laissez un peu épaissir et étalez tout ça sur la pâte. Préchauffez votre four à 170°c.

Enfournez votre Zwiebelkuchen et laissez cuire pendant 30 minutes. Ça va gonfler, gonfler !

Vous servirez à l'apéro, votre gâteau aux oignons coupé en carrés et vous l'accompagnerez d'une bonne bière allemande ou d'un bon verre de vin de là-bas. Et vous trinquerez à la santé des Berlinois, des ex-Allemands de l'Est et à la marche de l'histoire ! Prosit !

vendredi, 23 octobre 2009

Tomates vertes au vinaigre

 

tomates 2.jpgTous les jeudis,la Cocotte va faire son marché, à Wazemmes, accompagnée de ses copines.

Et cette semaine, sur plusieurs étals, des cagettes de tomates vertes étaient proposées, le prix au kilo était vraiment modique, 1 euro. Alors savez-vous ce que la Cocotte fit ? Elle en acheta, bien évidemment.

Tous les jeudis, la Cocotte va chercher son petit panier de légumes bio à l'AMAP.

Ce ne sont que des légumes de saison, c'est la raison pour laquelle la Cocotte est au courant de tout ce qui pousse dans la région.

Et cette semaine, outre les légumes notés sur le tableau, se trouvait sur le côté, une petite cagette de tomates vertes. La maraîchère, Isabelle, disait à qui voulait l'entendre : « J'ai ramené ça, en prend qui en veut ! » Alors savez-vous ce que la Cocotte fit ? Elle en prit quelques-unes avec joie et gratitude, bien sûr.

Ce n'est pas tous les jours qu'on trouve des tomates vertes. Alors on en profite !

Vous auriez fait pareil, non ?

 

Une fois de retour chez elle, la Cocotte savait quels sorts elle leur réservait.

Certes, le fruit n'est pas mûr mais il se plie à toutes sortes de préparations, notamment des confitures, des relishs avec des p'tits cubes de légumes, des chutneys avec des piments... On peut les préparer également en beignets.

Pour en avoir déjà goûté chez une copine et devant l'insistance franchement crispante de sa fille aînée, la Cocotte les prépara au vinaigre.

Puis comme elle avait aussi trouvé des coings sur le marché, elle fit un mix-and-match « green tomatoes/quinces ». Ah quel bonheur ! Mais ça c'est pour la prochaine recette. Suspense !

 

P1110587-1 la Cocotte.jpgVoici donc une première recette simplissime :

Des tomates vertes au vinaigre

Il vous faut :

1 kg de tomates vertes

du vinaigre blanc (près d'un litre)

du sel et du laurier

des jolis pots en verre

 

Lavez soigneusement les tomates, coupez les plus grosses en quartiers et les plus petites, laissez-les entières.

Là plusieurs choix s'offrent à vous :

  1. Empilez les tomates en quartiers dans un pot, salez et couvrez de vinaigre blanc en ajoutant un peu d'eau. Comme les tomates sont coupées, le vinaigre va les pénétrer et il se peut qu'elles soient trop relevées s'il n'y a que du vinaigre. Ça, c'est vous qui voyez. Ajoutez quelques feuilles de laurier, refermez bien le pot et retournez-le. *Laissez-le comme ça jusqu'au lendemain, ensuite rangez-le dans un endroit sombre pendant 1 bon mois.

  2. Pour les tomates les plus petites, vous avez deux possibilités :

    a. Vous les mettez entières dans le pot et vous remplissez de vinaigre blanc en ajoutant un peu de sel et du laurier. Puis retournez le pot pour faire le vide d'air et faites comme noté ci-dessus*.

    b. Ou vous les piquez à l'aide d'un cure-dent, histoire que le vinaigre pénètre un peu dans le fruit. Ajoutez le sel, le laurier et faites comme indiqué selon l'* ci-dessus.

Si cela vous chante, ajoutez les graines de moutarde ou de coriandre, des branches d'estragon...

 

On se donne rendez-vous dans un mois pour les goûter ?

Vous les servirez comme des cornichons, pour accompager une charcuterie ou une raclette.

 

En plus, ces tomates vertes, c'est l'occasion rêvée de parler du film « beignets de tomates vertes », sorti en 1991, qui raconte une histoire d'amitié entre deux femmes en Alabama, dans les années trente. Ça vous dit quelque chose ? A voir ou à déguster sans modération.

jeudi, 15 octobre 2009

Chou-rave Party

 

P1110442-2.jpgVoici un légume psychédélique qui ne vous fera pas entrer en transe mais qu'il est bon de connaître et de reconnaître.

Le chou-rave, également appelé boule de Siam, est de la famille des brassicacées, au même titre que le navet, le cresson, le radis, le rutabaga et tous les autres choux comme le brocoli, le chou de Milan, le vert, le frisé, le blanc, le rouge, le pommé, le cabus, le pointu, le palmier ou encore celui de Bruxelles...

Un chou-rave est constitué d'une boule qui peut être blanche, verte ou violette et de tiges charnues que de belles feuilles surplombent.

Les Anglais, les Allemands, les Russes ou leurs cousins, les Polonais en consomment beaucoup plus que nous.

Et c'est bien dommage ! Franchement ! On peut tout manger dans le chou-rave, la boule blanche, verte ou violette, les tiges et les feuilles. Les feuilles d'un pourpre magnifique sont à consommer comme les épinards.

Alors on fait quoi la prochaine fois qu'on en voit ? On en achète !

Dans les épiceries bio, vous les trouverez à 2 euros le kilo. Qu'on ne vienne pas dire à la Cocotte que c'est cher !

Pour 2 euros, vous les mangerez en salade, en purée, glacés, sautés et même farcis !

Alors faites un effort, nom d'une pipe !

 

P1110449-2.jpgLa Cocotte vous donne deux petites recettes pleines de vitamines (C en l'occurrence) et de couleurs :

1. Salade chou-rave/carottes

300 gr de chou-rave

300 gr de carottes

sel, poivre, vinaigre de pomme ou de cidre et crème liquide

Épluchez et râpez vos légumes et servez-les avec une vinaigrette composée de tous les ingrédients sus-cités. Facile, non ? Et en plus, c'est joyeusement coloré.

 

 

 

 

 

2. Gratin de chou-rave au jambon

700 ou 800 gr de chou-rave

1 grosse tranche de jambon blanc ou un beau fond de jambon coupé en dés

50 gr de beurre

du persil plat haché

3 jaunes d'oeufs

de la crème fraîche liquide

un peu de farine

1 pincée de noix muscade

set et poivre

 

Épluchez le chou-rave et coupez-le en petits dés. Faites-les cuire dans une poêle avec le beurre pendant 10 minutes tout doucement.

Dans un plat à gratin ou à cake, disposez la moitié du chou-rave, ajoutez du persil et du jambon, recouvrez de l'autre moitié du chou-rave.

Faites un mélange d'oeufs, de crème liquide (environ 20 cl), d'une ou deux cuillères de farine, de noix muscade, de sel et de poivre et versez tout ce mélange dans le plat.

Mettez au four th. 6 pendant 30 minutes.

 

C'est, une fois de plus, une recette allemande. Mais c'est une petite pensée pour ceux qui vont fêter les 20 ans de la chute du Mur.

Et c'est pas fini.

 

mercredi, 07 octobre 2009

Céleri et poireaux, un pain et un pâté

vieux1.jpgDernièrement, une des fidèles abonné(e)s à ce blog a rangé son grenier et s'est débarrassé d'une collection complète ou presque de « La bonne cuisine à la portée de tous », une revue bimensuelle datant des années 60.

Mais avant de s'en débarrasser, elle en a offert quelques exemplaires à la Cocotte. Elle lui a dit « Tu vas voir, des plats en forme de coquillages qui débordent de mayonnaise, y'en a des tas !»

Vous souvenez-vous, chez vos grands-mères, de ces petits plats dans lesquels on mettait une énorme feuille de salade, une tranche de saumon rose, de la macédoine à la mayonnaise, une grosse cuillère de  mayonnaise par dessus parce qu'il n'y en a pas assez et pour couronner le tout, une tomate découpée en rose ?

Pouark ! C'était moche et indigeste.

L'autre jour, la Cocotte s'est penchée sur la revue et a passé un bon moment.

Les photos, la mise en page, les recettes, les textes, tout est vieillot, passé, dépassé.

La façon de cuisiner aussi ! Le beurre, l'huile, la crème, la gelée, le sucre, le lait concentré sucré... C'est affolant.

Affolante aussi, la façon de s'exprimer !

Un des exemplaires faisait sa « une » sur le couscous « plat national d'Afrique du Nord » ! Connaissiez-vous ce pays qui s'étend de Tanger à Sfax? Le colonialisme n'était pas loin ! Pouark !

On pouvait lire également un dossier « Ce soir recevez à la Scandinave ».

Pour 12 personnes, il ne fallait pas moins qu'un jambon de 4 kg, 250 gr de chapelure, 2 kg de pommes et 1 kg de pruneaux !

Rendez-vous compte ! Pour un dîner !

Et le dessert, c'était du riz à la crème, il en fallait 400 gr, 1 boîte de lait concentré sucré, 100 gr de crème fraîche, 75 gr de fruits confits, autant de raisins de Corinthe, 2 œufs, 1 bouteille de sirop de fruits rouges et enfin, une boîte de cerises confites, la recette insistait sur une petite boîte.

Après ça, comme dirait la mère de la Cocotte, on peut aller se coucher sans souper !

Sur une autre page, il y avait une recette de civet de porc à cuisiner avec 1 dl de sang de porc. Vous vous imaginez demander à votre boucher du sang de porc ! Pouark !

C'était il y a 40 ans. Les habitudes changent vite.

La Cocotte a quand même relevé deux ou trois recettes de légumes qu'elle a remaniées pour vous et que vous apprécierez certainement.

Nous sommes depuis une dizaine d'années dans une période où l'on doit manger des fruits et des légumes le plus possible. Autres temps, autres moeurs !

 

Alors les voici pour vous :

poireau cocotte.jpgPour faire un pain de céleri. Déjà quand on entend le mot pain, on imagine un truc lourd, non ?

Préférons-lui le mot flan ou far ou quiche...

Il vous faut

1 boule de céleri

400 gr de pommes de terre

3 œufs

2 cuillères à soupe de crème fraîche

sel et poivre

du coulis de tomates

 

Épluchez le céleri et les pommes de terre. Coupez-les en morceaux et faites-les cuire dans l'eau bouillante pendant quelque 30 minutes. Vous pouvez ajouter les pommes de terre en cours de cuisson.

Passez-les au presse-purée. Mélangez en omelette les œufs et la crème, salez, poivrez et ajoutez tout ça aux légumes. Versez la préparation dans un moule à cake en silicone et passez à four chaud (180°c) pendant 30 minutes. Servez ce « pain » en l'accompagnant de coulis de tomates chaud.

 

Puis une recette que la Cocotte dédie à une spécialiste du pâté Hénaff, amoureuse invétérée de ce légume long, blanc et vert :

un pâté de poireaux

Un pâté de poireaux, rien que ça ! Ça donne envie, hein ?

Et bien, goutez-le et on en reparle après !

 

Il vous faut

10 blancs de poireaux

3 œufs

un peu de mie de pain trempée dans du lait

100 gr de gruyère râpé

sel, poivre et thym

 

Lavez les poireaux et coupez-les en petits tronçons. Faites-les cuire dans de l'eau bouillante pendant 30 minutes avec une belle branchette de thym.. Il faut que les poireaux soient fondants.

Passez-les au mixeur. Battez-les œufs en omelette et ajoutez-leur le fromage râpé. Salez, poivrez.

Versez cette préparation dans un moule à cake en silicone et faites cuire pendant 30 minutes à 170°c/180°c.

Accompagnez ce plat d'une bonne salade. Encore un légume ! Et pourquoi pas, d'une côte de porc ou d'un beefsteak ?

Merci Marie-Annick !

Si vous voulez voir les photos en grand format, cliquez dessus !

Waouh, c'est magique !

lundi, 05 octobre 2009

Des lahmacuns

 

P1110108.JPGMarre des pizzas ? Pas peur de l'inconnu ? Envie d'autre chose ?

Allez, la Cocotte vous emmène en ce lundi sur le détroit du Bosphore et va vous apprendre à faire des Lahmacuns.

Autrement dit, elle vous emmène à Istanbul faire des pizzas turques.

Avant de nous lancer dans la réalisation de a recette, voici par une petite leçon de prononciation.

Histoire de briller en société et de gagner un camembert au Trivial Pursuit...

Si on prononce tel que c'est écrit, ça ne va pas le faire.

Non, on ne prononce pas lamaquin, ni lamakounn, ni lamakunn. Les Turcs risqueraient fort de se moquer de vous.

Non, M'sieurs, Dames, on prononce Lamadjounn. Ce mot se compose de trois parties : Lahm am Dschun. Le turc de la Cocotte est probablement aussi approximatif que le vôtre mais elle vous dira que cela signifie viande sur de la pâte.

De toute évidence, le Turc est quelqu'un de fort pratique, il appelle un chat un chat et de la viande sur de la pâte un lahmacun.

Sans doute serez-vous très heureux d'apprendre que ce sont les Assyriens qui ont inventé cette pizza au IIème siècle avant Jésus Christ. Des marchands grecs ont eu alors la bonne idée de leur piquer la recette. Allez, on va dire que c'est un plat connu dans tout le Proche Orient et que chacun apporte sa petite touche.

Vous aussi, vous apporterez la vôtre.

Faites une pâte à pizza toute bête, comme vous avez l'habitude de la faire.

La Cocotte utilise un bloc de levure de boulanger, 500 gr de farine, 1 cuillère d'huile d'olive et de l'eau tiède (20 cl environ)

Elle met tout dans son robot prénommé Robert. Et elle laisse Robert faire tout le boulot. Il pétrit pendant 5 minutes jusqu'à obtenir une belle boule, qui ne colle pas.

Ensuite elle laisse gonfler la pâte pendant une heure dans un endroit chaud. Au bout de ce temps, la pâte peut être séparer en 6 ou 7 boules de poids égal.

La Cocotte étale le plus finement possible chacune de ces boules et les dépose sur du papier sulfurisé. Pour 6 boules, il faut 6 feuilles, pour 7 boules, il faut 7 feuilles, etc...

P1050678.JPGEnsuite il vous faut :

300 gr de viande hachée de bœuf ou de mouton

du coulis de tomates

2 gousses d'ail ciselé

1 oignon coupé en fines rondelles

1 cuillère à café de paprika, de cumin en poudre, de sumac et 1 pincée de poivre

du sel

un peu d'huile d'olive

Vous mélangez tous ces ingrédients et vous en tartinez généreusement chaque rond de pâte. Faites-les cuire dans un four chaud, 200/220°c pendant une dizaine de minutes.

Décorez-les à la sortie du four de feuilles de persil plat et d'un filet de jus de citron. Roulez la pizza et dévorez-la comme ça. Vous pouvez aussi la manger à plat, comme ça, comme sur la photo ci-dessus avec des rondelles de tomates en prime.

Si vous voulez faire comme la Cocotte, vous pouvez, avant de la faire cuire, y mettre des poivrons coupés en fines rondelles et un peu de fromage type mozzarella.

Servez vos lahmacuns accompagnées de cacik*. C'est le « baht »! Ca veut dire bonheur en turc.

*Cacik, c'est le tzatziki turc.

 

 

 

lundi, 21 septembre 2009

Makizushi et Gimbap

makizushi3.jpgAtelier Makizushi, Kimbap et nems

Le jeudi matin, c'est le jour du marché à Wazemmes.

La Cocotte et ses copines y vont à vélo, font leurs petits achats, vont boire un p'tit café pas cher et bio dans les halles et parlent chiffon, gamins et cuisine. Et en parlant cuisine ce jeudi, elles ont décidé de faire un atelier maki l'après-midi.

Hop ! On est passé chez Catherine, le p'tit magasin Sino-coréo-vietnamien... au coin de la rue Jules-Guesde, on a acheté le riz japonais, le vinaigre, le wasabi, le soja...

Et hop, on a repris notre petit vélo et on s'est donné rendez-vous à 14 h avec tout le matériel chez la malicieuse, en compagnie de la touriste en Corée et de la béotienne.

Avez-vous déjà fait des makis ?

Avez-vous déjà fait des kimbaps ?

Avez-vous déjà fait des nems ?

 

makizushi2.jpgCa vous dit ? Alors c'est parti.

Mais d'abord, il est bon d'expliquer les choses :

Les makis, c'est japonais. On dit plus exactement des makizushi.

A la base, le sushi est un plat avec du riz et du vinaigre. Et le sushi, farci au riz, au poisson et/ou légumes, condiments et enroulé dans une feuille d'algue, c'est le makizushi.

C'est ce que la Cocotte vous propose de faire aujourd'hui.

Il vous faut :

3 copines

300 gr de riz japonais

du vinaigre de riz

de l'eau

du sucre glace

des feuilles d'algues (nori)

1 tranche de saumon fumé

de l'avocat

du concombre coupé en fines languettes

du wasabi

des oeufs de poisson...

1 petite natte en bambou pour rouler les makis et qui s'appelle makisu

 

makizushi1.jpgLe riz japonais a cela de spécial qu'il n'est pas gluant mais collant ! Grande différence !

Dans une casserole, faites cuire votre quantité de riz avec le double de quantité en eau, salez un peu. Couvrez et laissez cuire 20 minutes sans soulever le couvercle.

Laissez refroidir. Dans un bol, mélangez deux bonnes cuillères de sucre glace, 10 cl de vinaigre de riz, autant d'eau que de vinaigre. Ajoutez ça au riz et mélangez.

Humidifiez la natte en bambou légèrement, déposez dessus une feuille d'algue et étalez du riz sur toute la surface en une couche de moins d'1 cm d'épaisseur.

Vers le premier tiers, déposez des languettes de saumon, quelques fines tranches d'avocat, des œufs de poisson, du wasabi si vous aimez... et roulez ensuite votre feuille d'algue pour avoir un gros tuyau. A l'aide de la natte, vous allez serrer le tuyau. Détaillez ensuite délicatement avec un couteau cranté trempé dans l'eau à chaque fois, des makizushi de 2 cm d'épaisseur.

Si vous mettez certains légumes, le maki prend un nom différent : kappamaki (avec du concombre), negitoromaki au thon et ciboule, tsunamayomaki (thon et mayonnaise)...

Si vous le coupez plus fin ou plus épais, on l'appelle hosomaki (il est fin) ou futomaki (il est gros)

Leur nom diffère aussi suivant la région d'origine...

Le résultat est toujours magnifique et dans l'assiette, c'est une explosion de couleurs bien ordonnées.

Mangez-les frais, avec des baguettes, trempés dans de la sauce soja et/ou du wasabi que vous mettrez dans de jolis petits ramequins.

 

Le Kimbap ou gimbap, c'est l'équivalent du maki mais chez les coréens.

Gim, c'est la feuille d'algue comme le nori et bap, c'est le riz, assaisonné d'huile de sésame.

C'est un plat qu'on sert en pique-nique ou en lunch, avec de la viande tel que du boeuf sauté, du, jambon et une grande variété de légumes, radis, concombres, carottes et on peut même le rouler dans des graines de sésame. Le kimbap ne contient pas de poisson cru, à la différence de son cousin nippon...

Nous, on les a faits avec de l'omelette et des légumes en suivant les conseils de la touriste en corée qui a assisté au mariage de son neveu avec une jeune et jolie Coréenne prénommée Yu Jin, en Corée, justement.

C'est dingue le nombre de gens que je connais qui assistent à des mariages en Corée.

La béotienne a été déconcertée devant la facilité évidente de préparation du kimbap et du makizushi et en refera chez elle, sans aucun doute.

Si vous n'en avez jamais fait, essayez. C'est vraiment simple, faites confiance à la Cocotte.

Voici donc deux belles idées de plat, dépaysantes à souhait, délicieusement exotiques, extrêmement colorées et magnifiques à voir.

N'hésitez pas ! Lancez-vous ! Vous verrez, vous allez adorer.

Et si vous me le demandez gentiment., les nems feront l'objet d'un prochain article.

samedi, 05 septembre 2009

Epis de maïs et lingots roses

P1020363-1.jpgEn rose et jaune

La Cocotte vous offre deux recettes pour le prix d'une et un peu de gaieté dans vos assiettes !

On commence par une recette de maïs à croquer.

Sachez qu'il existe trois variétés de maïs, celui en grains pour les poules, pas les Cocottes comme moi, les vraies poules avec des plumes et tout et tout. On l'utilise aussi pour faire de la farine, de la semoule, des flocons ou de l'huile.

Ensuite vous trouvez le maïs doux pour faire la recette d'aujourd'hui qu'on achète aussi en boîte une fois égréné.

Enfin vous avez le maïs à pop-corn qu'on fait péter dans une marmite huilée et qu'on caramélise après.

1, Allez vite traîner du côté de Wazemmes, rue Jules-Guesde et achetez du maïs en épis aux petits marchands qui étalent leur récolte de la semaine, comme ça, sur le trottoir.

3 épis pour 1 euro, vous trouverez pas mieux ! Ça va pas durer !

Vous rentrez chez vous, vous enlevez les premières feuilles, vous n'en laissez qu'une épaisseur tout autour de l'épi puis vous ôtez la touffe de poil au sommet de celui-ci.

Faites cuire à la vapeur pendant une bonne quinzaine de minutes. Vous pouvez aussi les cuire dans de l'eau bouillante directement.

Servez aussitôt avec une belle noix de beurre. Piquez une fourchette à chaque bout de l'épi, pour ne pas vous brûler et faites comme un castor, rongez tout autour de l'épi. Les mômes adorent !

 

 

P1020511-1.jpg2, Faites trempez des haricots lingots roses pendant une nuit. Rincez et faites cuire pendant une trentaine de minutes. Surveillez, il faut qu'ils soient encore un peu croquants.

Égouttez-les puis laissez-les refroidir.

Dans un grand saladier, mélangez-les à un oignon frais coupé en fines rondelles, une gousse d'ail ciselé, un filet d'huile d'olive, 1 ou 2 cuillères de bon vinaigre balsamique, du sel, du poivre, quelques feuilles de basilic et pour finir, des cubes de chorizo fort.

Les mômes adorent.

 

Et si vous n'aimez pas ces petits lingots, remplacez-les par des lentilles, qu'elles soient du Puy ou d'Espagne. C'est une merveille !

Les mômes adorent !

Ah, j'allais oublier : bonne braderie à tous !

dimanche, 30 août 2009

Des empanadas

P1100741.JPGSi, comme la Cocotte, vous avez une fille de 17 ans qui, quand elle reçoit une copine, vous demande de faire des empanadas, pas de panique ! Les empanadas, c'est simple, c'est bon et ça fait voyager.

A la base, les empanadas, ce sont des petits chaussons de pâte qu'on farcit de viande, de poissons, de légumes, etc,,, et que l'on frit ou passe au four.

Le nom change suivant les pays mais le principe est le même partout.

Let's go to Mexico ! Mais on pourrait aussi aller dans tout le continent sud-américain et même ailleurs.

Tout est une question de prononciation, de façon de faire et comme tout le reste dans la cuisine, une question d'imagination.

 

Au Brésil, on les trouve dans les fast-food. Au Chili, on les emplit de fromage.

En Colombie, on utilise du chorizo, du poulet, des pommes de terre bouillies, même de la truite !

Au Mexique, on les sert aussi en dessert farcis de fruits selon les saisons.

En Espagne, on y ajoute du thon, des sardines, des olives,,,

On les fait petits ou grands, avec de la farine de blé ou de maïs.

En Russie, on les appelle Pirojski, burek en Turquie, Samosa en Inde, Knish chez les juifs ashkénazes dans les Delikatessen de New-York, Pierogi chez les slaves, tout simplement calzone en Italie ou encore cornish pasties dans les Cornouailles.

Là-bas, c'était la nourriture des pêcheurs ou encore des mineurs. Les hommes partaient au travail avec une gamelle remplie de pasties, ils prenaient leur chausson de leurs mains sales et en mangeaient la plus grande partie. Puis ils jetaient enfin le petit côté sale qui restait.

Ça vous dit ?

P1100745.JPGIl vous faut

Pour la pâte

pour 20 empanadas

400 gr de farine

1 jaune d'oeuf

une cuillère à café de sel

de l'eau tiède (environ 20 cl)

 

Pour la farce

300 gr de chair de poisson type cabillaud ou 300 gr de viande hachée ou les deux si ça vous dit

1 oignon

2 gousses d'ail

une boîte de tomates concassées

1 petite boîte de concentré de tomates

1 piment

une cuillère à café de cumin en poudre

du persil

sel et poivre

huile d'olive

huile pour friture

 

Dans un saladier, mélangez farine, jaune d'œuf et sel. Ajoutez de l'eau tiède, petit à petit, et malaxez jusqu'à obtenir une belle boule de pâte bien homogène. Laissez votre pâte au réfrigérateur pendant une heure.

Dans une poêle, faites chauffer une cuillère d'huile d'olive, faites-y revenir l'oignon émincé, l'ail ciselé, les tomates concassées, le cumin et le concentré de tomates. Ajoutez le piment, le sel et le poivre, le persil et faites cuire pendant 10 bonnes minutes pas trop fort.

Réservez dans un bol une grande partie de cette sauce, gardez-en un peu dans la poêle et ajoutez-y votre poisson émietté.

Laissez cuire 2 ou 3 minutes.

Si vous choisissez de farcir vos empanadas de viande, il vous suffira de verser trois ou quatre cuillères de cette sauce sur la viande crue puis de farcir vos chaussons avant de les faire frire.

Au bout d'une heure, sortez votre pâte du frigo, séparez-la en 20 petites boules sur un plan fariné et étalez chaque boulette en un disque d'une douzaine de cm de diamètre. Déposez une belle cuillère à soupe de votre préparation poisson/sauce ou viande/sauce au centre d'une moitié de disque.

Repliez l'autre moitié dessus et soudez bien votre chausson en pinçant la pâte sur les bords.

Faites chauffer votre huile et faites frire vos empanadas pendant 3 ou 4 minutes, à chaque fois. Moi, je les fais avant de changer l'huile de ma friteuse, tout comme les nems.

Vous pouvez les servir chauds ou froids, accompagnés du bol de sauce que vous avez réservée, de salade, de crème fraîche citronnée,,,

La recette donnée ci-dessus est une base. Après, c'est à vous de jouer !

Simple mais efficace !

*Ah, j'oubliais ! Vous n'êtes pas obligé d'avoir une fille pour en faire. Avec ou sans enfant, ça marche aussi !