jeudi, 09 décembre 2010
Pâté de lapin à la Granny
La Cocotte cogite et collecte toutes les idées de cadeaux de Noël qui feraient plaisir à ses loulous mais a bien du mal à faire son choix.
Quelques jours avant aujourd'hui, installée mollement devant son poste de télévision, ne voilà-t-il pas qu'elle voit un petit film publicitaire destiné à vendre le spectacle de Benjamin Biolay en DVD. Si vous suivez ce blog, vous savez que la Cocotte ne voue pas à un culte à ce beau brun ténébreux, balbutiant des aubades aux accents gainsbouriens sur des sons quintessenciés, mais presque. Oui, la Cocotte aime ce bellâtre aux BBnitials qui lui rappellent non pas Brigitte Vous-Savez-Qui mais une certaine Billie, proche à son coeur. Elle court donc vers son ordinateur afin de commander ce DVD qui lui fera passer, c'est sûr, des heures d'extase.
Sachant qu'une autre fille proche à son cœur et répondant au doux et beau nom de Lola voue, pour le coup, un culte à Benjamin, la Cocotte se dit «Voilà donc un cadeau pour l'aînée de ma couvée ! »
Sur le site marchand, la Cocotte clique sur BB qui fait son show et emplit un panier virtuel puis déambule de page en page, lit les avis des web-acheteurs, voit qu'untel a acquis BB et sa Superbe mais a aussi craqué pour ses autres albums et pour une certaine Charlotte G proche au cœur du Serge cité plus haut. Et de fil en aiguille, après s'être retenue d'acheter un nombre substantiel de CD, la Cocotte échoue sur la page d'un autre de ses chanteurs non pas préférés mais adorés, Alain Bashung. Et là, la larme à l'oeil, ne voilà-t-il pas qu'elle apprend qu'un CD du dernier spectacle de ce grand monsieur existe. La Cocotte a vu ce spectacle, avec la Lola sus-citée et ensemble, elles ont pleuré lors de sa disparition. La Cocotte se dit alors « Voilà un autre cadeau qui ferait aussi plaisir à l'aînée de ma couvée ». Elle reclique, remplit à nouveau le panier, imaginant déjà le sourire que sa Lola afficherait.
Mais le bonheur est de courte durée car, aussitôt, la Cocotte se dit « Oui mais si elle emmène ses cadeaux pendant un weekend et que j'ai envie d'écouter « Happe » version cordes ou que je ressens l'impérieux besoin de voir BB me murmurer ses « cerfs-volants », je fais quoi moi ? Je fais comment ? Et puis on est au début du mois de décembre, je fais comment, moi, pour me retenir de mater Ben et d'ouïr Alain avant Noël ? Non, ces cadeaux ne sont pas pour Lola. Ils sont pour moi. Après tout, c'est grâce à moi, sa mère, que la petite aime les deux B ! Non, je ne peux pas attendre jusque là, je ne peux pas ! »
La Cocotte décide donc de garder ces trésors pour elle. Voilà ses bonnes idées pour l'aînée qui tombent à l'eau. Faut savoir comprendre sans se répandre, pauvre Lola ! Mais deux autres poussins viennent ensuite, puis son coq, la famille, les amis, les copains... Que va-t-elle faire ?
Et à nouveau la Cocotte cogite et collecte toutes les idées de cadeaux qui feraient plaisir à ses loulous mais a bien du mal à faire son choix.
En attendant, elle offre à sa Lola et à vous tous une recette que quelqu'un de proche lui a offerte il y a déjà bien longtemps.
Pâté de lapin à la Granny
Une terrine dont la recette se transmet de génération en génération, du bon pain, des cornichons-maison, un peu de moutarde et c'est le bonheur assuré.
Pour 1 terrine d'1 kg
Ingrédients : 500 g de lapin, 500 g de poitrine de porc, 2 échalotes, 1 gousse d'ail, 1 œuf, du thym, noix de muscade, sel et poivre, un peu de barde, 1 ou 2 feuilles de laurier.
Préparation : 15 mn – Cuisson : 1 h – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : hachoir à viande
Préchauffez le four à 180°c (th. 6). Désossez consciencieusement les morceaux de lapin. Enlevez la couenne de la poitrine et les os éventuels. Coupez la viande en petits morceaux et passez-les au hachoir à viande. Repassez la viande au hachoir une seconde fois avec les échalotes et l'ail épluchés.
Salez et poivrez, ajoutez l'œuf entier, le thym, la noix de muscade et mélangez bien. Goûtez la viande et rectifiez l'assaisonnement.
Versez votre préparation dans la terrine, tassez bien. Découpez des petites bandes dans la barde de lard et disposez-les sur la viande pour faire joli. Terminez par une feuille de laurier.
Versez de l'eau dans un plat qui va au four et déposez votre terrine sur ce plat. Couvrez la terrine et faites-la cuire 1 h. Les 15 dernières minutes, enlevez le couvercle et terminez la cuisson.
Sortez et laissez refroidir avant de mettre au réfrigérateur.
Vous pouvez préparer un peu de gelée si vous en avez envie.
09.12.2010
Publié dans Entrées, Viandes | Tags : pâté, granny, benjamin biolay, alain bashung, serge gainsbourg, charlotte gainsbourg | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
vendredi, 03 décembre 2010
Mini muffins à la sardine
Ce petit poisson sans tête vivant dans l'huile parfumera gaiement vos muffins salés. Si vous ajoutez des olives, vos muffins auront l'accent marseillais. Bonne mère !
Pour 40 mini-muffins
Ingrédients : 1 boîte de sardines, 200 g de farine, 1 boule de mozzarella, 2 œufs, 10 cl de lait, 1 sachet de levure chimique, sel et poivre, olives (facultatif)
Préparation : 5 mn – Cuisson : 30 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : petits moules à muffins en papier
Préchauffez votre four à 180°c ( th. 6). Dans un saladier, versez la farine. Séparez les blancs des jaunes d'œuf, ajoutez les jaunes à la farine puis tout le contenu de la boîte de sardines, huile comprise. Coupez la mozzarella en petits morceaux et incorporez-la à la préparation, continuez avec le lait, le sel et le poivre. Mélangez bien.
Battez les blancs en neige, ajoutez-les doucement en soulevant la pâte plutôt qu'en la remuant et finissez par la levure chimique. Remuez encore un peu et remplissez aux 3/4 les moules à muffins.
Faites cuire au four à 180°c pendant 10 mn. Baissez la température à 150°c et laissez encore 20 mn. A la sortie du four, démoulez et laissez refroidir sur une grille. Rangez-les dans une boîte hermétique. Servez-les à l'apéro ou avec une salade.
Vous pouvez remplacer les moules à muffins en papier par des moules à cannelés en silicone. Ce sera encore plus facile à démouler.
03.12.2010
Publié dans Cuisine, Entrées, Gâteaux, pains, cakes..., Poissons, coquillages, fruits de mer | Tags : sardines, muffins | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mercredi, 10 novembre 2010
Tartelette pommes-pommes-boudin
Ce n'est pas parce que le charcutier fait du boudin qu'il fait la tête. Non, s'il fait du boudin, c'est parce que c'est bon. Et avec des pommes et des pommes de terre, ça change de l'ordinaire.
Pour 4 personnes
Ingrédients :
1 rouleau de pâte feuilletée pur beurre, 300 g de boudin noir aux oignons, 1 pomme acidulée, 2 pommes de terre moyennes, un peu de lait
Préparation : 10 mn – Cuisson : 20 mn – Coût : * - Difficulté : *
Préchauffez votre four à 210°c.
Étalez le rouleau de pâte feuilletée et servez-vous d'un verre pour découper 8 cercles de 8 cm de diamètre environ. Gardez les restes de la pâte pour décorer les tartelettes.
Enlevez la peau du boudin et jetez-la. Dans un bol, écrasez le boudin à la fourchette et ajoutez un peu de lait pour obtenir un appareil crémeux mais pas trop.
Enlevez le trognon de la pomme et épluchez-la. Découpez-la en 8 fines rondelles et disposez une ou deux rondelles sur chacun des cercles de pâte. Étalez une belle cuillère de crème de boudin par dessus. Épluchez les pommes de terre, détaillez-les également en fines rondelles et disposez-les joliment sur le boudin. Avec les restes de pâte, découpez des lanières et ajoutez-les sur les pommes de terre.
Faites cuire au four aussitôt pendant 20 mn. Servez en entrée le midi ou le soir en plat unique avec une belle salade.
09.11.2010
Publié dans Cuisine, Entrées, Viandes | Tags : boudin | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Nems poire fromage
Il faut toujours avoir dans ses placards des feuilles de riz pour faire des nems. Il faut toujours avoir un peu d'imagination aussi.
Pour 20 nems
Ingrédients :
20 feuilles de riz de 20 cm de diamètre environ, sucre en poudre, 3 poires assez fermes, 300 g de fromage qui fond facilement comme du Morbier ou du Maroilles, feuilles de salade, huile, vinaigre
Préparation : 5 mn – cuisson : 10 mn – Coût : * - Difficulté : **
Préchauffez le four à 180°c. Mélangez huile et vinaigre, sel et poivre dans un petit bol, réservez.
Épluchez les poires et coupez-les en lamelles. Détaillez également le fromage en lamelles.
Versez de l'eau dans une assiette creuse et ajoutez deux cuillères à soupe de sucre en poudre. Passez une feuille de riz dans l'eau pour l'humidifier et posez-la sur une serviette propre. Déposez lamelles de poire et fromage, au milieu de la feuille, vers le bas. Repliez le bas sur les fruits et le Morbier puis rabattez les côtés de la feuille vers le centre, serrez bien et roulez votre nem jusqu'en haut. Faites la même chose pour le reste. Déposez ces nems sur une plaque à pâtisserie et enfournez 10 mn. Servez chaud avec de la laitue et le petit bol de sauce. Vous pouvez remplacer la laitue par des feuilles d'endives si vous choisissez de faire vos nems au Maroilles. Hum, c'est pas bête....
08.11.2010
Publié dans Cuisine, Entrées, Fromage, laitage, Fruits, fruits secs | Tags : poire, morbier, maroilles | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 09 novembre 2010
Crème à l'avocat au bleu
Avocat, oignon et ail, céleri, carottes et fenouil ! Allez, hop ! 5 fruits et légumes par jour, qui a dit que c'était difficile ?
Pour 6 personnes
Ingrédients :
1 avocat mûr, 5 cl de jus de citron, ½ oignon moyen, ½ gousse d'ail, 100 g de fromage type Roquefort, 100 g de fromage blanc, sel et poivre
Pour servir : 2 branches de céleri, 2 carottes et ½ fenouil
Préparation : 5 mn - Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : mixeur
Ouvrez l'avocat en deux, débarrassez-vous du noyau. Sortez la pulpe du fruit et déposez-la dans un mixeur. Versez le jus de citron sur l'avocat pour éviter qu'il noircisse. Épluchez l'oignon et l'ail , ciselez-les grossièrement et ajoutez-les dans le mixeur. Écrasez le fromage bleu et mettez-le dans le mixeur. Puis terminez par le fromage blanc, le sel et le poivre.
Mixez très finement pour obtenir une crème onctueuse. Détaillez en bâtonnets céleri, carottes et fenouil.
Servez de suite, à l'apéritif ou en entrée, avec les légumes proposés en dips ou mettez au réfrigérateur dans un récipient en acier inoxydable et couvrez d'un film-plastique. Mais ne trainez pas pour manger la crème.
06.11.2010
Publié dans Cuisine, Entrées, Légumes, légumes secs | Tags : avocat, fromage bleu | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 25 octobre 2010
Blinis au fromage
Eh, m'camarate, teu veux que ch'te disse quequ'chosse ? Mi, j'aime bin l'fromache sur eun'tartine, j'aime bin l'fromache sur eun'flamiche ou din un gratin d'pâtes. Mais j'aime bin aussi l'fromache din un blini, cha fait chic. Teu prins du T'chiot Biloute eud'la ferme du Pont des Loups eud'Saint-Aubin, din l'Avesnois, teu fais l'recette deul' Cocotte. Mi, j'te dis, teu vas adorer !
La recette : Blinis au fromage
Facile : 1 Cocotte
Prix : 1 Caddie
Temps : 2 horloges
Pour 12 à 15 mini-blinis
200 gr de farine type 65
2 oeufs
20 gr de levure de boulanger
20 cl de lait
2 cuillères à soupe d'huile
sel
1 fromage T'chiot Biloute ou 200 gr de Maroilles pas trop fait
Mettez le fromage 20 minutes au congélateur pour qu'il soit facile à découper.
Faites tiédir le lait.
Dans une tasse délayez la levure avec un peu de ce lait tiédi. Séparez les blancs des jaunes d'œuf.
Gardez les blancs au frais, dans un plat creux.
Versez la farine dans un saladier, faites un puits au centre. Ajoutez la levure et mélangez un peu. Laissez reposer 15 minutes. Des bulles se forment.
Ajoutez les jaunes d'œuf, le reste du lait, l'huile et le sel. Mélangez vigoureusement pour éviter les grumeaux.
Couvrez votre pâte d'une serviette et laissez-la monter pendant 2 heures, dans un endroit chaud.
Au bout ce temps, montez les blancs d'œuf en neige ferme et incorporez-les délicatement à votre pâte, en la soulevant avec une spatule en bois. Si vous allez trop vite, elle va retomber !
Ensuite coupez votre fromage en rondelles de 5 mm.
Faites chauffer une poêle avec un peu d'huile puis à l'aide d'une cuillère à soupe, déposez 4 ronds réguliers de pâte.
Sur chacun de ces ronds, déposez une rondelle de fromage. Comptez 1 minute puis retournez chaque blini. Laissez encore cuire 30 secondes et c'est tout.
Recommencez l'opération jusqu'à épuisement du fromage.
Servez ces petites crêpes toutes chaudes en apéritif ou en entrée avec une salade d'endives. S'il vous reste de la pâte, faites des blinis nature.
Le producteur : Alexandre Gravez
-« Dis-moi, Nicolas, qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grand ? »
-« Euh, président. J'veux être président.»
-« Et toi, Alexandre, qu'est-ce que tu veux faire comme métier, toi ? »
-« Moi, quand j'serai grand, j'inventerai des fromages. J'reprendrai la ferme de mes parents, je travaillerai en famille, avec ma femme, mon frère et la femme de mon frère. J'ferai du Maroilles, de la Boulette d'Avesnes, du Dauphin, tout au lait cru, avec mes vaches et pis j'inventerai un p'tit fromage rouge comme la brique du Nord et affiné au cidre fait avec les pommes de l'Avesnois et j'l'appelerai T'chiot Biloute. Ouais, j'veux inventer des fromages.»
La ferme du Pont des Loups, 59440 Saint-Aubin, 0327578409, magasin ouvert du mardi au samedi
Le produit :
Ce petit fromage se déguste bien évidemment autrement qu'en blinis.
S'il ne vous semble pas assez affiné, laissez-le quelques jours dans la cave.
Sinon gardez-le au frais. Sortez-le du réfrigérateur deux heures avant de le consommer tout simplement.
Découpez-le en rondelles et faites-le en flamiche ou sur une tartine passée au grill. Ajoutez une petite noix de beurre, un peu de poivre et vous verrez !
Effritez-le s'il est un peu sec et faites-en des gougères. Vous connaissez ? Ces petits choux tout légers qui viennent de Bourgogne...
Ou faites comme Alexandre, emballez-le dans du papier-aluminium et faites-le cuire au four ou au barbecue.
Retrouvez la recette de la Cocotte dans le cahier central de Version Femina du 23 au 29 octobre 2010 et sur le site de La Voix au Féminin en cliquant ici.
Odile Bazin, la Cocotte
Publié dans Cuisine, Entrées, Fromage, laitage | Tags : t'chiot biloute, ferme du pont des loups, alexandre gravez, blinis | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
samedi, 09 octobre 2010
Caponata simplissima
La vengeance est un plat qui se mange froid, la caponata aussi. Mais à la différence de la vengeance qui peut mettre des jours, des mois, des années à se préparer, la caponata se cuisine en un rien de temps.
La caponata est une entrée sicilenne à base d'aubergines, olives, céleri, câpres... Cet antipasto tire son nom d'un poisson cher que seule l'aristocratie pouvait acheter. Le peuple, lui, remplaçait ce poisson par l'aubergine qui était nettement moins chère.
Enfin, c'est ce qu'on raconte dans les chaumières de Sicile.
Ceux qui disent que ça vient d'Al Capone vont avoir des problèmes. Oh, la, la !
En Madone débordante d'humanité, la Cocotte vous propose une version simplifiée.
Il vous faut :
Une belle aubergine sicilienne, si vous cherchez bien , vous en trouverez encore chez votre maraîcher.
Une bonne lichette d'huile d'olive
20 cl de coulis de tomates
2 cuillères à soupe de câpres
10 olives noires (pas grecques)
sel, poivre
origan
un peu de parmesan pour servir
Lavez l'aubergine, détaillez-la en gros cubes et faites-les dessaler quelques minutes en les saupoudrant de gros sel. Rincez-les.
Dans une poêle, faites chauffer l'huile, ajoutez les cubes d'aubergine, faites dorer. Couvrez la poêle pour que la condensation retombe sur les légumes. Mais ne laissez pas brûler ! Au bout de 5 minutes, ajoutez l'ail ciselé, les câpres, les olives et couvrez de coulis de tomates. Salez et poivrez et saupoudrez d'origan. Laissez cuire à feu doux pendant 10 minutes. Il faut que les cubes d'aubergine soient tendres et bien imprégnés de sauce tomate.
Laissez refroidir. Au moment de servir, couvrez de parmesan et invitez vos vrais amis....pas les traitres !
Publié dans Cuisine, Entrées, Europe du sud, Légumes, légumes secs | Tags : caponata, aubergine, sicile | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook |
jeudi, 07 octobre 2010
Petit potage poivron-anchois
Un certain Meyer dit que la meilleure des publicités est un bon produit. C'est vrai, non ? Un produit qui a toutes les qualités n'a pas besoin qu'on déploie des trésors de communication pour le vendre. Il se vend tout seul !
A la télé, dernièrement, la Cocotte entendait vanter les pouvoirs d'un rouge à lèvres tenant 24 heures. Quelques jours avant, une bombe montrait fièrement ses aisselles pour louer les mérites d'un déodorant qui tient 48 heures !
Waouh ! Mais elle fait quoi de ses jours et nuits cette fille ? Elle ne doit pas parler, pas manger, pas dormir (sinon, elle en met partout sur l'oreiller !), elle ne doit pas bouger d'un poil pour éviter le moindre mouvement ! A ce train-là, elle peut porter des chaussettes résistant 72 heures, voire plus !
Pauvre fille, le mot potiche n'a jamais été aussi bien employé.
Pour la nourriture, c'est pareil. Il faut bien trouver le moyen de vendre une marchandise médiocre.
Ainsi la Cocotte a-t-elle acheté, sans faire attention, de la mozzarella « spécial cuisine » !
Ça veut dire quoi, de la mozzarella « spécial cuisine » ? La Cocotte ne savait pas qu'on pouvait faire autre chose qu'étaler ce fromage sur des pizzas ou sur des pâtes. A-t-il des propriétés purifiantes ? Dans ce cas, y a-t-il de la mozzarella « spécial salle de bain » ? Doit-on se l'appliquer en onguent tous les matins ? Lutte-t-il contre les acariens ? Dans ce cas, peut-on l'utiliser sur la literie ? Par bonheur, serait-il recommandé pour lustrer les carrosseries ? Trouve-t-on un rayon fromage dans les concessions automobiles ?
La Cocotte testera et vous tiendra au courant. En attendant, pas de mozzarella mais du fromage frais.
Petit potage poivrons-anchois... à servir en antipasti.
Il vous faut pour 6 personnes
1 petit poivron par personne
6 anchois
100 gr de fromage frais type Saint-Mor...
2 cuillères à soupe de câpres
poivre
Lavez vos petits poivrons, coupez-leur la tête mais gardez-la et enlevez les graines.
Emballez vos légumes, tête et corps, dans une feuille de papier aluminium et déposez ce paquet dans un four chaud pendant 10 minutes.
Pendant ce temps, passez les anchois sous l'eau pour les débarrasser du sel. Mixez tous les ingrédients finement et n'oubliez pas le poivre. Il faut obtenir un mélange un peu liquide, j'ai bien dit un peu.
Au besoin, ajoutez une goutte de lait.
Versez ce potage méditerranéen dans vos mini-poivrons. Déposez ces mini-poivrons dans de jolis mini-plats et servez avec une mini-cuillère.
C'est maxi-bon !
Publié dans Cuisine, Entrées, Europe du sud, Fromage, laitage, Légumes, légumes secs | Tags : poivron, mozzarella, anchois, câpres | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
vendredi, 01 octobre 2010
Tomates weekend
Vendredi, mouais ! Bientôt le weekend, pas envie de bosser ? Pas envie de cuisiner mais envie de se poser le c... dans le fauteuil ? Envie de traîner en pyjama ? Envie de buller comme jamais ?
Ouille, ouille, ouille, on sonne !
Des copains débarquent à la maison.
Vite, sous la douche, vite un vêtement et vite des tomates.
Un petit peu envie de vous la péter ? Alors c'est parti pour le spectacle. Aussi belles que bonnes, des tomates dites anciennes. Ça ne veut pas dire qu'elles sont vieilles et bonnes à jeter mais que certains maraîchers ont décidé de varier les plaisirs en faisant pousser des espèces tombées dans l'oubli. La Cocotte en connaît un à Maresches qui fait des merveilles.
Ainsi donc la tomate-ananas, énorme cœur de bœuf jaune, aux tranches comme des steaks et au goût fabuleux, la noire de Crimée, la rose de Berne, la Green zebra... Vous aussi variez les plaisirs.
2 minutes suffisent à faire plaisir et à vous faire plaisir. Quand les copains repartent, la cuisine n'est même pas sale et vous pouvez remettre votre pyjama.
Il vous faut :
3 tomates coeur de boeuf
3 tomates-ananas
vinaigre de Xerès
huile d'olive
fleur de sel
poivre du moulin … position gros grains
Lavez les tomates, coupez-les en fines rondelles.
Disposez-les sur un grand plat, huilez, vinaigrez, salez, poivrez.
Comme vous, la Cocotte est en weekend.
Publié dans Cuisine, Entrées, Légumes, légumes secs | Tags : tomate, tomate ananas, coeur de boeuf, maresches | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
vendredi, 24 septembre 2010
Caviar d'aubergine
Le saviez-vous ? Il n'y a que les oeufs d'esturgeons qui ont le droit de s'appeler caviar. Tous les autres, ouste ! Oeufs de cabillaud, oeufs de lompe, oeufs de saumon... Dehors ! Pour qui vous prenez-vous ?
Vous ne nous aurez pas.
La réglementation est très claire à ce sujet.
Tout comme elle est aussi claire au sujet du caviar végétal. Il n'y a que l'aubergine qu'on peut transformer en caviar. La Cocotte ignore pourquoi mais tous les autres légumes n'ont pas le droit à cette dénomination.
On n'a pas le droit de faire du caviar de pommes de terre, de tomates, de carottes, de courgettes...
L'œil de Moscou surveille ??!!
En attendant d'être riche, voici une recette bon marché qui va épater la galerie.
Courez acheter des aubergines siciliennes. C'est le moment. Elles sont énormes, blanches et violettes, magnifiques, se farcissent facilement et font sensation. Promis, juré !
Il vous faut :
1 grosse aubergine sicilienne
1 tomate pelée
2 cuillères à soupe de tahineh
1 gousse d'ail
1 filet d'huile d'olive
sel et poivre
un peu de paprika
jus de citron
Coupez le haut de l'aubergine. Gardez le chapeau et citronnez-le pour éviter qu'il noircisse.
Évidez délicatement l'aubergine en prenant soin de laisser 1 cm de chair. Citronnez l'intérieur de l'aubergine.
Dans une casserole, mettez la chair récupérée, couvrez d'eau et faites bouillir pendant 15 minutes.
Pendant ce temps, pelez une tomate et épluchez l'ail.
Égouttez la chair d'aubergine. Et mettez-la dans un mixeur en même temps que la tomate, l'ail, le tahineh, le sel, le poivre et le filet d'huile. Mixez jusqu'à ce que vous obteniez une belle crème sans grumeaux.
Versez votre appareil dans l'aubergine, mettez le petit chapeau par dessus et laissez au frais pendant 2 bonnes heures.
Servez avec des petites tranches de baguette, des gressins, des triangles mexicains ou des carottes, des concombres en dips. N'essayez pas avec des biscuits de Reims ou des Petit Lu, c'est pas bon !
Publié dans Cuisine, Entrées, Europe de l'est, Légumes, légumes secs | Tags : caviar, aubergine, aubergine sicilienne | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
lundi, 13 septembre 2010
Carpaccio de betteraves roses
La Cocotte connaissait l'arachnophobie, la peur des araignées, l'agoraphobie, la peur de la foule, l'ornitophobie, des oiseaux...
Mais elle ne connaissait pas l'éreutophobie, la peur de rougir en public. Elle ne connaissait pas la pruritanophobie, celle de se gratter en public.
Un pruritanophobe est obligatoirement éreutophobe, non ?
Il y a des gens qui souffrent de placomusophobie, ils sont effrayés à la vue d'un bouchon de champagne ! Comme c'est triste ! La Cocotte en connaît beaucoup, beaucoup, beaucoup que ça n'effraie pas du tout.
D'autres sont cumulophobes. Non, ça ne veut pas dire qu'ils ont peur de cumuler des mandats. Non, non ! Ils ont peur des nuages !
Les thalassophobes n'ont pas peur de Georges Pernoud mais ils ont peur de la mer !
Un suiphobe a peur de lui. Attention, il n' a pas peur de George Pernoud mais de lui... lui-même !
Et, à flirter comme des folles, les filles de Sex and the city doivent probablement souffrir d'anuptaphobie, la peur de ne pas se marier.
Parlons des néophobes. Un néophobe a peur de ce qui est nouveau. Beaucoup d'enfants sont néophobes, ils ne veulent pas goûter les aliments qu'ils ne connaissent pas !
Enfin savez-vous qu'un pantophobe est arachnophobe, agoraphobe, ornitophobe, pruritanophobe, placomusophobe, cumulophobe, thalassophobe, suiphobe, anuptaphobe et bien évidemment néophobe. Il a tout simplement peur de tout !
Ah, le pauvre, il ne goûtera jamais le carpaccio de betterave de la Cocotte.
Ah, le pauvre ! Il ne saura jamais quel goût subtil ont ces jolies betteraves, d'une couleur si inhabituelle que la Cocotte s'est empressée d'en cuisiner.
2 ou 3 betteraves roses moyennes
La recette marche aussi avec des betteraves "normales", les betteraves rouges.
2 cuillères d'huile de colza
3 cuillères de vinaigre de cidre
du sel de Guérande
du poivre concassé pas trop fin
Épluchez les betteraves crues. A l'aide d'une mandoline ou d'une trancheuse électrique, détaillez de très fines rondelles de betteraves. Dressez-les joliment sur une assiette. Versez par dessus l'huile de colza, jaune comme l'intérieur de ces betteraves et le vinaigre de cidre. Salez et poivrez.
Et c'est tout.
Mettez au frais jusqu'au moment de servir en entrée.
Simple, non ? La Cocotte est complicophobe.
Publié dans Cuisine, Entrées, Légumes, légumes secs | Tags : carpaccio, betteraves roses, phobies | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
samedi, 11 septembre 2010
Oeufs Cocotte en tomates et mouillettes de polenta
Il était une fois une histoire d'amour entre une tomate et un oeuf. Une belle tomate des champs d'Isabelle et Patrick Ruhant à Pérenchies rencontra un oeuf tout frais du marché. Entre eux, ce fut le coup de foudre. La Cocotte, dans un plat, les maria et leur offrit de la polenta. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup de mouillettes.
Recette :
Facile : 1 Cocotte
Prix : 1 Caddie
Temps : 1 horloge
Pour 6 personnes
1 tomate moyenne et 1 oeuf par personne
100 gr de parmesan
80 cl d'eau
150 gr de polenta cuisson rapide
huile d'olive
poivre
Faites bouillir les 80 cl d'eau. Quand l'eau bout, versez la polenta en pluie, petit à petit et mélangez sans arrêter pendant 5 minutes.
Recouvrez un petit plat rectangulaire de film étirable et étalez la polenta chaude sur le plat. Laissez refroidir. Au besoin, mettez au réfrigérateur une petite heure.
Préchauffez votre four à 180°c.
Coupez le haut des tomates. Avec une petite cuillère, en faisant attention de ne pas les percer, videz les tomates. Vous pouvez les retourner et les laisser s'égoutter un peu.
Ensuite cassez un œuf dans chacune d'elle.
Déposez les tomates sur un plat à four et mettez-les à cuire dans le four jusqu'à ce que le blanc d'œuf devienne bien blanc. Cela devrait vous prendre 8 à 10 minutes.
Pendant ce temps, détaillez la polenta froide en bâtonnets d'1 cm sur 8, comme une belle frite et faites-les délicatement dorer sur toutes les faces, dans un peu d'huile d'olive.
Quand les tomates sont prêtes, disposez-les sur les assiettes, saupoudrez-les généreusement de parmesan et d'un peu de poivre et disposez vos bâtonnets à côté. Comme pour un œuf à la coque, trempez vos bâtonnets de polenta dans la tomate.
Produit :
C'est en été qu'il faut consommer les tomates. C'est là qu'elles sont les meilleures, juteuses, pulpeuses, parfumées ! Et ça dure jusqu'en octobre.
Manipulez-les avec délicatesse. Ne les mettez pas au réfrigérateur. Gardez-les au chaud, près de vous, dans la cuisine.
Dévorez-les le plus simplement du monde, avec un peu de fleur de sel et un filet d'huile d'olive.
En fin de saison, quand elles sont très bon marché, faites une cargaison de tomates et préparez-vous des coulis. Toute l'année, vous aurez l'été en bouteille.
Vous pouvez aussi les congeler, sans apprêt et les utiliser suivant vos besoins : pour les farcir, pour les incorporer à une sauce ou pour faire des jus ou une soupe.
Producteurs :
Isabelle n'aimait pas les hommes aux mains propres, Patrick aimait les filles qui n'aimaient pas les hommes aux mains propres. Ils étaient faits l'un pour l'autre. Suivant le sillon tracé par leurs parents, ils deviennent maraîchers. Ils s'aiment et sèment des légumes bio qu'ils vendent dans leur petit magasin, sur les marchés et dans une AMAP. Ce qu'ils préfèrent cultiver ? Les pommes d'amour, bien sûr ! Autrement dit, les tomates. Et plus elles sont bizarres, plus ils en cultivent : La Noire de Crimée, sombre et charnue, l'Andine cornue, en forme de poivron, la Rose de Berne ronde et pulpeuse... ou la Corazon en forme de cœur. C'est beau, l'amour...
Isabelle et Patrick Ruhant , maraîchers, 5 ruelle des prunes à Pérenchies, 0320086207
Magasin ouvert le vendredi après-midi
Présents sur les marchés à Linselles, le vendredi matin et Pérenchies, le samedi matin
Retrouvez cet article dans les pages régional de Version Femina, Edition Nord Pas-de-Calais du 4 au 11 septembre 2010 et sur le site de la Voix au féminin.
Odile Bazin, la Cocotte
Publié dans Cuisine, Entrées, Légumes, légumes secs | Tags : tomates, oeufs, femina, isabelle et patrick ruhant, polenta, mouillettes | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
vendredi, 30 juillet 2010
Ham cloud
Quel point commun les villes de Brockville (Canada,), Porrentruy (Suisse), Roseville (USA), Seeb (Sultanat d'Oman) ou encore Abu-Gosh (Israel) ont-elles ?
Elles ont toutes établi un record à la con, la première a réalisé la plus grande omelette qui pesait près de 3 tonnes, la deuxième, le plus grand tiramisu, 782 kilos, la troisième, le plus gros sandwich, 2, 5 tonnes, la quatrième, le plus grand Kabsa du monde et enfin la dernière, la Cocotte en a déjà parlé, 4 tonnes d'houmous !
Et bien, la Cocotte, dans son coin, vient de réaliser le plus petit nuage au jambon du monde.
Comme ça, sans chichi, tout naturellement...
Elle n'a invité ni la presse, ni la TV, ni le Guinness Book.
Non, elle a fait ça pour elle et s'est décerné le record toute seule, pour le plaisir. Elle a remercié ses parents sans qui elle n'aurait jamais pu le réaliser, a envoyé mille baisers à ses enfants et son chéri et a épinglé son diplôme dans sa cuisine, sur le tableau.
Ce sont les vacances et avouons-le, la Cocotte n'a pas grand-chose à faire.
En vous donnant la recette, elle vous permet de relever le défi.
Etes-vous prêt ?
Il vous faut :
2 tranches de jambon blanc
1 pomme de terre froide, cuite à la peau
1 briquette de crème liquide
Sel et poivre
Facultatif : du paprika, 1 gousse d'ail
Épluchez la pomme de terre.
Dans un petit mixeur, mélangez le jambon et la pomme de terre.
Ajoutez petit à petit la crème liquide et mixez. Elle va monter en crème fouettée. Vous allez obtenir une mousse légère et magnifique.
Si vous voulez, ajoutez l'ail et le paprika pour donner du goût.
Enfin salez et poivrez.
Accompagnez votre plat de trucs à tremper, style chips mexicaines ou pas, carottes, radis, concombres.
Mine de rien, c'est un délice pour l'apéro.
Publié dans Cuisine, Entrées, Viandes | Tags : jambon, record | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 01 juillet 2010
Timbale courgettes-aubergines
Longtemps je me suis levée de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie allumée, mes yeux s'ouvraient si vite que je n'avais pas le temps de me dire : « Je m'éveille. » J'allais alors dans la cuisine et préparais les repas de la journée, quand le soleil n'alanguit pas l'élan, quand les paupières des enfants sont closes depuis dix heures, quand l'éboueur s'ébroue dehors et que le coq ânonne au loin.
Je concoctais des timbales émeraude et pourpre où une gelée tomatée emprisonnait courgettes et aubergines. Le soir venu, je servais ce mets aux enfants éveillés, à l'époux revenu et fourbu, avant d'aller au lit, repue et détendue, pour le jour d'après, me lever à nouveau de bonne heure...
A la recherche du temps perdu, La Cocotte, juillet 2010
Il vous faut :
500 gr de courgettes
500 gr d'aubergines
500 ml de coulis de tomates
5 feuilles de gélatine
un peu d'ail
du thym frais
sel, poivre
basilic
anchois, facultatif
Versez le coulis de tomates dans une casserole et faites chauffer. Ajoutez de l'ail moulu, salez et poivrez. Dès que ça bouillonne légèrement, faites fondre les feuilles de gélatine dans le coulis, mélangez bien pour qu'elles se dissolvent. Puis arrêtez la cuisson. Laissez refroidir.
Lavez les courgettes et les aubergines. Détaillez ces légumes dans la longueur, le plus finement possible, 2 à 3 mm. Si vous avez une trancheuse, c'est l'idéal.
Faites cuire à l'eau les courgettes et les aubergines séparément. Il ne faut que quelques minutes, 5 ou 6 pas plus.
Dans des jolis ramequins ou verres transparents, superposez un peu de coulis de tomates, courgettes puis aubergines, recommencez, coulis de tomates, courgettes et aubergines. Intercalez de temps en temps, un filet d'anchois ou deux, si vous aimez. Et n'oubliez pas d'ajouter le thym frais. Puis terminez par du coulis. Mettez au réfrigérateur et laissez la gelée prendre pendant 6 à 8 heures. Démoulez délicatement, si vous voulez, et décorez d'une feuille de basilic.
C'est délicieusement frais, affreusement bon !
Publié dans Cuisine, Entrées, Légumes, légumes secs | Tags : courgettes, aubergines, coulis de tomates, gelée | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
jeudi, 17 juin 2010
Courgettes Philo
Pourquoi Diogène mangeait-il cru ? Rousseau était-il végétarien par dégoût de la viande ? Pourquoi Kant déclarait que gloutonnerie et ivrognerie étaient des vices ? A-t-il testé ? Pour purifier l'esprit, doit-on d'abord purifier les corps, comme Nietzsche le dit ? Pourquoi Sartre considérait-il l'alimentation comme la fonction vile de boucher un trou ? Pourquoi consommait-il autant de cigarettes, de barbituriques ou d'alcool ? Que lui inspirait la nécessité de se nourrir ?
Comme Michel Onfray, dans « le ventre des philosophes », invitez donc à un banquet tous ces messieurs et étudiez leur façon de manger.
Puis répondez à la question suivante : Peut-on comprendre les conceptions des philosophes à partir de leurs choix culinaires ?
Et la fille de la Cocotte, elle va manger quoi en sortant de ses 4 heures de philo ? Et Dieu dans tout ça ?
Allez, voici une recette végétarienne, cuite mais froide, sans alcool, ni fioriture ou alors très peu, presque naturelle, qui purifiera les corps et les cerveaux en ébullition des élèves de terminale qui passent le bac philo ce matin.
Des courgettes en salade. Il fallait y penser !
Il vous faut :
500 gr de courgettes
2 gousses d'ail
du basilic
du citron
de l'huile d'olive
de la féta
des olives noires
Lavez bien les courgettes, jetez les bouts puis coupez les courgettes en 4, dans le sens de la longueur ensuite recoupez en gros cubes. Faites bouillir une casserole d'eau. Plongez les morceaux de courgettes 3 ou 4 minutes, le temps que la lame d'un couteau passe sans trop de résistance à travers le légume.
Puis égouttez et passez doucement sous l'eau froide.
Dans un saladier, déposez vos courgettes bien refroidies, salez, poivrez, ajoutez l'ail ciselé, l'huile d'olive, le jus de citron, le fromage de féta coupé en dés, le basilic ciselé et les olives noires.
Après avoir mangé cette salade toute fraîche, vous aurez peut-être des forces pour répondre aux questions suivantes :
Faire son devoir sans être heureux, est-ce toute la morale ?
Doit-on toujours chercher à savoir la vérité ?
L'homme a-t-il besoin de l'art ?
Puis-je invoquer le cours de l'histoire pour m'excuser de n'avoir pas agi ?
Ou encore qui peut me dire ce que je dois faire ?
Publié dans Cuisine, Entrées, Légumes, légumes secs | Tags : courgettes, michel onfray, le ventre des philosophes | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
mardi, 15 juin 2010
Salade de radis jolie, jolie, jolie
Vous avez remarqué que c'était la saison des radis ? Elle dure pas mal de temps la saison des radis ! Si vous regardez bien, toute l'année, vous en trouvez des radis. Mais le problème, c'est que toute l'année, vous ne trouvez pas forcément d'idée de recettes à base de radis.
Au bout de deux, trois, quatre mois, on a beau aimer les radis, ça finit par lasser !
Vous les mangez comment, les radis ? La Cocotte prend du pain frais, une noisette de beurre, du sel fin. Elle tartine de beurre le pain frais, trempe le radis dans le sel et croque alternativement pain et radis.
Mais ce régime-là, pendant quatre mois, six mois, huit mois, ça finit par lasser.
Alors avant d'en avoir marre, avant de craquer et de ne plus croquer, voici une petite recette piquée en Allemagne. Les Allemands n'ont peur de rien, ils font parfois des choses en cuisine qui nous dépassent mais le résultat est souvent très bon. La Cocotte paraphrase Audiard et déclare que les Allemands, c'est comme les cons, ils osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît ! Vous allez voir !
Il vous faut :
1 botte de radis
2 pommes bien acidulées
1 yaourt nature
jus d'un citron
1 cuillère à café de moutarde
50 gr de leerdammer, d'emmental ou de mimolette
un peu de persil ciselé
sel, poivre
Lavez soigneusement les radis et découpez-les en biseau pour faire beau.
Épluchez les pommes, coupez-les en quartiers, enlevez les pépins et recoupez-les en petits morceaux, itou pour faire beau. Versez un peu de jus de citron pour éviter que les pommes noircissent.
Découpez le fromage en fines tranches puis en bâtonnets égaux... également pour faire beau !
Mélangez le yaourt, la moutarde, le jus de citron, le persil,le sel, le poivre.
Dans un verre, alternez radis en biseau, pommes en morceaux et fromage en bâtonnets égaux et servez votre sauce au yaourt à côté.
Publié dans Cuisine, Entrées, Fruits, fruits secs, Légumes, légumes secs | Tags : radis | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook |
lundi, 31 mai 2010
Sandwiches et salade Manet
Allez, deux recettes rien que pour vous en ce début de semaine.
Pour les sandwiches Manet
pour 6 personnes
Il vous faut, :
3 faluches
1 cuillère à café de mayonnaise
2 ou 3 gros cornichons
1 reste de blanc de poulet
1 oeuf
du fromage en tranches
Faites cuire vos œufs pour qu'ils soient mollets.
Coupez les faluches en deux, tartinez légèrement de mayo. Détaillez en fines tranches les cornichons. Alternez fins morceaux de poulet,lamelles de cornichons et fromage.
Écalez les œufs puis écrasez-les sur le haut du sandwich. Salez et poivrez légèrement.
Refermez le sandwich et coupez-le en deux. Emballez les deux parties dans un film plastique.
1 kg de pommes de terre
1 chorizo
des échalotes nouvelles
un ou deux poivrons
1 gousse d'ail
un peu de curcuma (pour la couleur)
quelques olives vertes, dénoyautées de préférence
huile d'olive
vinaigre
sumac
Faites cuire vos pommes de terre à la peau. Quand la lame d'un couteau passe à travers avec un peu de résistance, passez-les sous l'eau froide pour les refroidir et enlevez la peau.
Détaillez-les en cubes ou en rondelles. Dans un beau plat en plastique avec un couvercle qui fait un bruit très élégant quand on le ferme, mélangez pommes de terre, chorizo en cubes, poivrons en lamelles, échalotes ciselées grossièrement et les olives.
Versez sur la salade l'huile, le curcuma et le vinaigre puis assaisonnez de sel et de poivre.
Mélangez consciencieusement.
Avant de refermer la boîte et de faire rire les enfants, parsemez de sumac.
Bon pique-nique à vous !
Publié dans Cuisine, Entrées | Tags : sandwiches, salade, manet, déjeuner sur l'herbe | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mercredi, 26 mai 2010
Flan Cicéron
Ah, ces Romains, quel humour ! Savez-vous pourquoi Cicéron s'appelait Cicéron ?
Ah, vous ne saviez pas que c'était un surnom ? Pensiez-vous qu'il s'appelait réellement comme ça ? Non, pas du tout ! Le pauvre, à l'école, n'était pas poursuivi par une horde de gamins hurlant « Cicéron, c'est pas carré ! Ou Cicéron, ça roule... ! »
Ce n'était pas non plus parce qu'il était particulièrement rond. Non ! Les portraits qu'on peut trouver de lui nous le prouvent.
Les gens l'avaient surnommé comme ça parce qu'il paraît qu'il avait, sur le visage, une verrue en forme de cicer, pois chiche en latin ! En réalité, l'histoire veut que ce soit son aïeul, voire son bisaïeul qui souffrit de cette excroissance.
Et si vous fouillez bien dans toute l'histoire de cet orateur et politicien passé à la postérité, jamais il n'a fait référence à son pois chiche. Cicéron se disait qu'il n'y avait vraiment pas de quoi en faire un flan !
Mais la Cocotte a décidé qu'il fallait rendre à Cicéron ce qui lui appartenait et lui dédie cette recette.
Il vous faut :
250 gr de farine de pois chiche
500 ml d'eau
100 ml d'huile d'olive
2 œufs
sel et poivre
pour servir : du cumin moulu et de la harissa
Dans un saladier, délayez la farine avec l'eau et l'huile. Ajoutez les œufs battus.
Salez, poivrez et mélangez bien. Il vous faut une pâte homogène et relativement liquide.
Laissez reposer votre pâte une petite heure. Remélangez-la au bout de ce temps puis versez ce mélange dans un plat en silicone qui va au four. Vous pouvez également verser la pâte dans des petits moules à muffins.
Préchauffez votre four à 150°c puis faites chauffer votre flan pendant 30 minutes.
Quand il est encore tiède, coupez-le en carrés* et servez-le accompagné de cumin moulu et/ou de harissa.
*Vous pouvez également le couper en rond. Parce que Cicéron, c'est pas c....
Publié dans Cuisine, Entrées, Légumes, légumes secs | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
lundi, 24 mai 2010
Salade courgettes-citrons confits
Sur le portable de la Cocotte jeudi soir, un SMS : « Mon Dieu, ta salade».
4 mots, 5 syllabes, 15 lettres à peine, pour évoquer un plat, décrire une émotion. C'est la fille de la Cocotte qui lui écrit. Sa fille qui vient de goûter un petit plat concocté par sa mère-poule et qui veut en rendre compte. Sa fille qui partage avec elle le culte du citron confit , l'agrume à ne pas presser mais à unir au chlorure de sodium afin de le confire, l'élément agrégatif des salades sarrasines, la friandise acidulée et sodifère qui donne à vos plats une saveur estivale immédiate, l'ingrédient essentiel d'une de leurs recettes fétiches et préférées, celle du poulet, olives et donc citrons...
Elles n'en mettent pas dans tout. Non ! Elles se retiennent ! Elles dosent, elles limitent, elles proportionnent, elles savent créer le besoin, faire naître l'envie, entretenir la dépendance...
Il vous faut :
2 courgettes
1 citron confit
10 feuilles de menthe fraîche
1 gousse d'ail
huile d'olive
poivre
Lavez les courgettes, ne les épluchez pas mais râpez-les avec une râpe assez grosse.
Découpez le citron confit en quartiers puis en petites lamelles. Au besoin, enlevez les pépins.
Puis dans un petit saladier, mêlez courgettes, citrons et ail ciselé finement.
Ajoutez une cuillère d'huile d'olive, du poivre.
Mélangez délicatement.
Hachez grossièrement les feuilles de menthe et saupoudrez-en votre salade.
Mettez au frais quelques instants et dégustez.
Publié dans Afrique du nord, Cuisine, Entrées, Fruits, fruits secs, Légumes, légumes secs | Tags : citrons confits, citron confit, courgettes, courgette | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
samedi, 22 mai 2010
Mini-flans aux harengs
Savez-vous ce qu'est une saurisserie ? Une fabrique de saucisses ? Non. Une conserverie de souris ? Non plus. Allez visiter la saurisserie de Nathalie Dutriaux à Grand-Fort Philippe et vous apprendrez que dans cet endroit, on y fume le poisson. Des 4 cheminées hautes de 15 mètres, s'échappe l'odeur enveloppante des petits sprats et des harengs fumés au bois de hêtre, passés au préalable dans la saumure. Fermée pendant 60 ans, la fumerie de l'arrière grand-père de Nathalie a rallumé ses feux en 1994. Depuis, Nathalie sillonne les marchés de la région avec son camion et maintient cette tradition à bout de bras.
Saurisserie N. Dutriaux, rue Félix-Faure, Grand-Fort Philippe., à visiter du mardi au samedi de 14 à 18 h
Trucs et astuces :
Quelle différence y a-t-il entre un hareng et un hareng ?
Les roll-mops sont des filets de harengs crus, non fumés, marinés dans le vinaigre et accompagnés d'oignons et de cornichons. A la crème, c'est délicieux.
Les kippers sont des harengs ouverts par le dos. Grillés au barbecue ou posés sur des pommes de terre bouillies 5 minutes avant la fin de la cuisson, c'est simplement exquis.
Les harengs saur sont fumés entiers. On les mange grillés ou on les jette au carnaval.
Et les filets de harengs, fumés aussi, sont excellents avec une salade de pommes de terre ou de gros lingots blancs. Ou comme dans la recette de la Cocotte.
300 gr de filets de harengs fumés
4 tranches de pain de mie
20 cl de crème liquide
3 cuillères de farine
3 oeufs
½ bouquet de persil
1 cuillère à café de levure chimique
poivre
Attention, pas de sel, le hareng est déjà très salé.
Préchauffez votre four à 150°c (th. 5).
Enlevez la croûte du pain, émiettez la mie et faites-la tremper dans la crème liquide.
Mixez très finement les filets de harengs.
Dans un plat, mélangez les harengs mixés, le pain de mie tout mou avec la crème, la farine, le persil ciselé et les œufs en les ajoutant un par un.
Terminez par le poivre et la levure chimique.
Dans des petits moules à muffins en silicone, versez votre préparation et faites cuire vos petits flans au four pendant 25 minutes.
Mangez-les froids accompagnés d'une marmelade d'oignons rouges.
Pour cela, faites lentement confire 200 gr d'oignons rouges dans une noix de beurre, ajoutez deux ou trois morceaux de sucre roux, un filet de jus de citron et une gousse d'ail. Ou achetez un pot tout prêt.
Odile Bazin
Retrouvez cet article dans Version Femina, Nord Pas de Calais, semaine du 24 au 30 mai 2010 ou sur le site de la Voix du Nord, dans l'onglet lavoixaufeminin puis dans la rubrique Cuisine.
Publié dans Cuisine, Cuisine du Nord, Entrées, Poissons, coquillages, fruits de mer | Tags : femina, harengs, saurisserie, nathalie dutriaux, grand-fort philippe | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |