dimanche, 13 mars 2022
Confit de canard
Autrefois on faisait confire viandes et volailles pour les conserver. Enrobées dans leur graisse protectrice, ces viandes pouvaient se garder très longtemps à l’ombre d’une cave. Maintenant c’est franchement pour la gourmandise qu’on confit oie, canard, poule, porc... Mais encore faut-il que viandes et volailles soient bien nourries et un tantinet grassouillettes. Si vous ne trouvez pas ces perles rares dans votre coin, arrangez-vous pour faire copain-copain avec des voisins ou amis qui vont régulièrement dans le sud-ouest et chargez-les de vous ramener ces merveilles.
Confit de canard
Pour 1 canard entier
1 canard gras coupé en morceaux débarrassé de la carcasse, 200 g de gros sel, poivre concassé, herbes de Provence, 1 kg de graisse d’oie ou de canard
Préparation : 20 min – Cuisson : 2 h 30 – Coût : ** - Difficulté : *
Progression : Frottez de gros sel tous les morceaux du canard et déposez-les dans une grande marmite. Couvrez-la et laissez 24 heures. Le lendemain débarrassez le canard de tout ce sel. Vous pouvez même le passer sous l’eau. Essuyez bien les morceaux, poivrez-les et ajoutez un peu d’herbes de Provence. Faites chauffer la moitié de la graisse d’oie dans la marmite. Ajoutez les morceaux et faites cuire 1 heure. Quand toute la graisse des morceaux a fondu, comptez 1 heure de cuisson supplémentaire. Ensuite remplissez vos bocaux de ces morceaux en variant la composition des bocaux. Faites chauffer le reste de la graisse d’oie et complétez les bocaux avec la graisse en les remplissant aux ¾. Faites bouillir beaucoup d’eau dans la marmite. Fermez bien les bocaux et plongez-les dans la marmite et faites stériliser 30 minutes. Une fois refroidis, rangez les bocaux à l’ombre d’une cave et ouvrez-les au bout de 3 ou 4 mois pour un cassoulet, une garbure...
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dimanche, 27 février 2022
Bisque de homard
Au moment des fêtes de fin d’année et juste après, on trouve des homards surgelés et sensiblement moins chers que le homard frais. Si vous avez des envies de homard, ce que je peux comprendre, profitez de l’occasion pour en acheter quelques-uns et préparez-vous une soupe bien relevée, bien épicée. Cette soupe ou plutôt cette bisque est bien moins compliquée qu’il n’y paraît et peut servir d’accompagnement à des poissons, des pâtes, des feuilletés, des gratins de fruits de mer… Elle peut aussi être consommée en soupe, avec des croûtons frits et une rouille-maison. Simple, quoi !
Pour 6 personnes
1 kg de homard surgelé, 5 cl d’huile d’olive, 1 poireau, 1 oignon, 3 gousses d’ail, 2 cuillères à soupe de farine, 25 cl de vin blanc sec, 1 l à 1,5 l de fumet de poisson, sel, poivre, 1 petite boîte de concentré de tomates, piment de Cayenne, 5 cl de cognac
Préparation : 20 min – Cuisson : 40 min – Coût : ** - Difficulté : * - Ustensiles : faitout, pilon et chinois
Progression : Lavez et émincez le poireau. Pelez et ciselez oignon et ail. Cassez en plusieurs morceaux le homard, faites-les revenir dans un peu d’huile d’olive dans le faitout. Ajoutez poireau, oignon et ail. Saupoudrez de farine, mouillez avec le vin blanc et le fumet de poisson. Salez, poivrez, incorporez le concentré de tomates et pimentez à votre goût. Couvrez et laissez mijoter 35 minutes. Pilonnez ensuite le homard pour en faire sortir tout le goût. Passez la soupe au chinois en pilonnant encore une fois les morceaux de homard. Rectifiez l’assaisonnement et ajoutez le cognac.
Dressage : Servez avec un peu de crème fraîche, du fromage râpé et des croutons frits.
dimanche, 13 février 2022
Petit-salé aux lentilles
On a longtemps mis des viandes à saler pour les conserver. Désormais on sale la viande plutôt pour son goût plus fort, plus prononcé. Le petit-salé, ce sont justement ces morceaux de porc qui subissent ce traitement. Si vous n’avez pas envie de couvrir de sel des morceaux de porc (jambette, jarret, échine, poitrine ou encore palette) dans des jarres prévues à cet effet, demandez à votre charcutier préféré de le faire pour vous. Dessalez les morceaux avant de les cuisiner et concentrez-vous sur le choix d’une lentille de qualité pour réaliser un beau plat de saison, le petit-salé aux lentilles.
Petit-salé aux lentilles
Pour 6 personnes
1 kg de petit-salé de votre choix, 1 saucisson à l’ail, 25 g de saindoux, 500 g de lentilles, 1 oignon, laurier, 3 clous de girofle, 6 pommes de terre moyennes, 6 carottes pas trop grosses, sel et poivre.
Préparation : 15 min – Cuisson : 1 h 30 – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : cocotte en fonte
Progression : Faites dessaler le morceau de viande dans de l’eau fraîche régulièrement changée pendant 3 heures ou faites-le bouillir 15 minutes dans de l’eau. Faites chauffer le saindoux et faites-y dorer la viande. Ajoutez l’oignon piqué des clous de girofle et le laurier. Ajoutez les lentilles rincées et le saucisson à l’ail. Couvrez d’eau et laissez cuire à petits bouillons 1 heure. Pelez pommes de terre et carottes. Salez si besoin, poivrez et laissez cuire encore 30 minutes.
Dressage : Enlevez l’oignon, coupez le petit-salé et le saucisson et servez-les accompagnés des lentilles et des autres légumes.
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dimanche, 30 janvier 2022
Blini à la crème de crevettes
Dans un passé fort, fort lointain, on racontait que si on ne faisait pas de crêpes à la Chandeleur, le blé se gâterait. Un prétexte comme un autre pour manger des galettes en tous genres et pourquoi pas aujourd’hui des blini ? Oui, sans S, selon les maîtres Capelo russes, blini est un mot indiquant un pluriel. Ces petites crêpes moelleuses se dégustent bien chaudes et salées, avec des poissons fumés (saumon, truite, flétan…), des harengs marinés, des œufs de poisson (cabillaud, truite, caviar…) avec de la smetana, une crème fraîche très épaisse et un petit verre de vodka.
Pour 30 blini
200 g de farine de blé, 150 g de farine de sarrasin, 75 cl de lait, 1 cuillère à soupe de levure sèche du boulanger, 30 g de beurre fondu, 3 œufs, huile, sucre en poudre, sel, 1 yaourt-nature, jus de citron, 200 g de crevettes décortiquées, poivre blanc
Préparation : 20 min – Cuisson : 2 à 3 min par fournée – Coût : * - Difficulté : * - Ustensiles : Crêpière, mixeur et fouet électrique
Progression : Délayez la levure dans 15 cl de lait tiédi. Séparez les blancs des jaunes d’œuf. Mélangez farines, levure délayée, 3 g de sel, 2 càs de sucre en poudre, 2 càs d’huile et jaunes d’œuf. Ajoutez le reste du lait petit à petit. Laissez la pâte monter 2 heures dans un endroit chaud. Au moment de faire les blini, montez le blancs en neige et incorporez-les délicatement à la pâte. Graissez une crêpière et faites des crêpes de 10 cm de diamètre environ. Gardez-les au chaud sous de l’alu. Mixez les crevettes avec le yaourt et le jus de citron et poivrez.
Dressage : Servez les blini en proposant la crème de crevettes et autres régals sus-cités.
dimanche, 16 janvier 2022
Riz wolof
Ce riz très parfumé est parfait pour accompagner une viande ou un poisson en sauce. Les tomates lui donnent une belle couleur rouge-orangé et les épices, un parfum à tomber. Pour le riz, optez pour du riz thaï ou du riz cassé 1 fois à dénicher chez les épiciers africains. Riz wolof ou jolof dans la partie occidentale de l’Afrique, riz rouge dans la partie centrale du continent, riz gras en Côte d’Ivoire, ils sont nombreux les pays d’Afrique noire qui revendiquent la paternité de cette recette. On ne se battra pas pour savoir qui a raison. Non, on se contentera de dévorer ce plat délicieux.
Riz wolof
Pour 6 personnes
3 cuillères à soupe d’huile d’arachide, 3 oignons, 1 branche de thym, 2 gousses d’ail écrasées, 400 g de riz (thaï ou riz cassé une fois), 1 cuillère à soupe de paprika, 1 cuillère à soupe de curry en poudre, 1 bouillon-cube, sel et poivre, 1 boîte de tomates pelées, 600 ml d’eau, 1/2 cuillère à café de piment de Cayenne
Préparation : 15 min – cuisson : 20 min – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : faitout
Progression : Lavez le riz pour enlever l’amidon. Egouttez-le. Faites chauffer 3 cuillères à soupe d’huile dans un faitout. Ajoutez les oignons pelés et ciselés, une branche de thym et une gousse d’ail écrasée et laissez cuire 3 minutes. Ajoutez le riz égoutté, le paprika, le curry. Salez et poivrez. Mélangez bien l’ensemble. Versez les tomates pelées coupées en petits morceaux, le bouillon-cube, le piment et l’eau. Quand l’ensemble bout, baissez la température, couvrez le faitout et laissez cuire 15 à 20 minutes. Laissez le riz gonfler et reposer 5 à 10 minutes.
Dressage : Avant de servir, égrainez le riz à la fourchette pour séparer les grains.
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dimanche, 02 janvier 2022
Tartiflette
C’est, paraît-il, pour écouler une surproduction de reblochon que des restaurateurs de la Savoie se sont mis à faire de la tartiflette. Ce plat très convivial n’a pas 50 ans. Le roi de la tartiflette, c’est bien sûr le Reblochon. Ce fromage à la pâte tendre est né au Moyen-Age. Pour éviter de donner trop d’argent à leurs propriétaires, les fermiers trayaient leurs vaches deux fois par jour et cachaient la seconde traite. Si vous voulez tout savoir, Reblochon vient de « reblocher » qui signifie pincer les pis une seconde fois. Quels coquins, ces fermiers savoyards !
Pour 6 personnes
1,5 kg de pommes de terre pour gratin (Charlotte, Pompadour, Annabelle…), 1 cube de bouillon de légumes bio, 2 oignons, 250 g de lard fumé, noix muscade, 25 cl de lait, 1 reblochon, poivre
Préparation : 20 min – Cuisson : 1 h – Coût : * - Difficulté : *
Progression : Pelez les pommes de terre et coupez-les en tranches pas trop fines. Dans une casserole, couvrez-les d’eau, ajoutez le bouillon-cube émietté et mettez à bouillir 15 minutes. Dans le même temps pelez et ciselez les oignons et coupez le lard en fins morceaux. Faites revenir les dés de lard dans une poêle sans ajouter de matière grasse. Quand ils ont bien doré, ajoutez les oignons, laissez-les devenir translucides et ajoutez une bonne pincée de noix muscade. Versez le lait dans un plat à gratin, ajoutez une couche de pommes de terre, une couche de lardons aux oignons et recommencez l’opération. Coupez le reblochon en petits morceaux, répartissez-le sur les pommes de terre et les lardons et poivrez. Enfournez dans un four préchauffé à180° C et faites gratiner 45 minutes.
Dressage : Servez la tartiflette brûlante accompagnée d’une salade d’endives aux noix.
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dimanche, 19 décembre 2021
Pâte d’amandes ou massepain
Originellement ce sont les Arabes qui travaillèrent la pâte d’amandes les premiers, et ce déjà au premier millénaire. Autrefois réservée aux nantis gourmands parce que le sucre était une denrée rare donc chère, elle s’offrit aux moins nantis dès lors qu’on cultiva la betterave sucrière à grande échelle et à bas coût. Si vous allez en Allemagne au moment des fêtes, vous verrez les vitrines des pâtissiers emplies de petits sujets en massepain. Et si vous passez vos fêtes en Provence, vous serez obligé(e) de goûter à l’un des 13 desserts de Noël dont les fruits farcis de pâte d’amandes font partie.
Pour 1 dizaine de pruneaux ou dattes farcis
100 g d’amandes moulues, 100 g de sucre-glace, 1 blanc d’œuf, un peu de colorant rouge, 5 cl d’amaretto ou d’eau de fleur d’oranger, 10 dattes et 10 pruneaux et quelques noix de Grenoble
Préparation : 30 min – Cuisson : aucune – Coût : * - Difficulté : *
Progression : mélangez les amandes, le sucre-glace et le blanc d’œuf (vous pouvez faire ça à l’aide de votre robot ménager). Ajoutez une pointe de couteau de colorant et l’amaretto ou fleur d’eau d’oranger. Dénoyautez les dattes et les pruneaux. Débarrassez les noix de leur coquille en essayant de les garder en 2 moitiés. Mélangez à nouveau pour obtenir une pâte joliment colorée. Séparez-la en 20 petits tas et farcissez-en dattes et pruneaux ou enserrez de la pâte d’amandes entre deux moitiés de noix. Ou si vous avez l’âme d’un artiste, donnez des formes à votre pâte d’amandes en faisant des petits personnages ou animaux.
Dressage : Saupoudrez de sucre-glace vos petits desserts à la pâte d’amandes et offrez-les en cadeau à la fin d’un repas de fêtes.
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dimanche, 21 novembre 2021
Yorkshire puddings
D’abord baptisés fire puddings, les Yorkshire puddings naissent en Angleterre au 17ème siècle. Ces petits soufflés qui, par magie, ne retombent jamais cuisent tranquillement au four sous la grille sur laquelle dore le traditionnel rôti de bœuf dominical, le jus qui s’écoule doucement du rôti faisant son œuvre. Certains les font au saindoux, d’autres récupèrent le jus du rôti pour les faire plus tard. D’autres comme la Cocotte les mangent en dessert, saupoudrés de sucre glace ou avec une bonne compote de fruits-maison. Les Anglais crient au scandale mais là où se trouve la Cocotte, elle ne les entend pas.
Pour 6 personnes ou 1 douzaine de petits Yorkshire puddings
3 œufs, 300 ml de lait, 120 gr de farine, 1 pincée de sel, huile de tournesol
Préparation : 15 min – Cuisson : 15 à 20 min – Coût : * - Difficulté : * - Ustensiles : 6 moules à muffin en silicone ou un moule à manqué
Progression : Dans un grand bol, fouettez les 3 œufs et le lait. Incorporez doucement la farine et le sel et fouettez énergiquement. Il ne faut laisser aucun grumeau.
Laissez reposer la pâte pendant 30 à 40 minutes. Au bout des 30 premières minutes, versez une cuillère à café d'huile dans chacun de vos moules, mettez vos moules sur une plaque de four et déposez-la dans le four. Préchauffez les moules avec l’huile pendant les 10 minutes restantes à 200°c. Sortez la plaque du four à l'aide d'une manique et emplissez chaque moule de la préparation de façon équitable. Attention, ça gonfle beaucoup ! Remettez au four aussitôt et fermez-le. Sortez-les au bout de 15 à 20 minutes quand ils sont gonflés et dorés et démoulez-les.
Dressage : Dégustez les yorkshire puddings tout de suite.
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dimanche, 24 octobre 2021
Cassoulet tout simple
Le cassoulet ou les cassoulets ? A chaque grande ville du Sud-Ouest, sa version. La capitale de ce plat est Castelnaudary. On y trouve des viandes de porc et parfois du confit d’oie ou de canard. A Carcassonne, il est au mouton et parfois à la perdrix. A Toulouse, on lui offre des grosses saucisses du même nom que la ville et on y met du confit. Gros lingots blancs ou petits cocos de Pamiers, avec ou sans croûte à base de pain de mie, ail et persil, un bon petit Fitou ou un Corbières, il est encore meilleur lorsqu’il est réchauffé. Paraît qu’il faut casser 7 fois la croûte qui se forme sur le dessus…
Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de lingots blancs, 500 g de rouelle de porc fumée, 3 saucisses de Toulouse, 1 oignon, 3 gousses d’ail, sel, poivre, 3 l de bouillon de légumes, magret de canard fumé, confit de canard et un peu de graisse de canard
Préparation : 30 min + temps de trempage des haricots – cuisson : 3 à 4 h – coût : ** - difficulté : * - ustensile : cassole ou grand plat en terre cuite.
Progression : La veille faites tremper les haricots avec la rouelle. Le lendemain matin rincez les haricots et faites-les cuire dans 1 litre de bouillon 30 minutes environ avec ail et oignon pelés. Enlevez la couenne de la rouelle (gardez-la) et les morceaux de gras puis coupez la rouelle en gros morceaux et faites-la dorer avec les saucisses de Toulouse dans un peu de graisse de canard. Déposez les couennes dans le fond du plat en terre cuite, déposez une couche de haricot puis la rouelle et le confit. Recouvrez de haricots, salez et poivrez, ajoutez les saucisses et enfoncez-les un peu dans les haricots. Versez du bouillon pour couvrir les lingots. Mettez au four préchauffé à 150°c. Laissez cuire 3 ou 4 heures. Au dernier moment, ajoutez des tranches de magret fumé, laissez-les dorer un peu.
Dressage : Cassez la croûte qui s’est formée sur le dessus et servez.
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dimanche, 10 octobre 2021
Tourin bordelais ail et oignon et Bruno Oliver, Bordeaux dans sa cuisine
L’autre jour la Cocotte reçoit dans sa boîte mail un p’tit message lui proposant de lire un livre sur le Bordeaux. Oh, des recettes à base de Bordeaux, quelle bonne idée, se dit-elle in petto. Même si d’après son caviste préféré, il faut être vieux pour aimer le Bordeaux, elle répond aussitôt oui.
Bien heureusement la Cocotte lit très mal, sa vue baisse, son œil qui fut aiguisé s’émousse, elle fatigue vite et elle se trompe. Il ne fallait pas lire Bordeaux dans la cuisine mais Bordeaux dans Ma cuisine. Nuance, grosse nuance, énorme nuance !
La cuisine de qui ? Mais de Bruno Oliver, la Cocotte. Va te nettoyer les lunettes. Frotte fort, insiste, tu vas voir de belles choses.
Oui, Bruno Oliver, fils, petit-fils, arrière-petit-fils, arrière-arrière-petit-fils, arrière-arrière-arrière-petit-fils d’une lignée de cuisiniers du Sud-Ouest.
Oui, la Cocotte, Bruno Oliver, fils de Michel et petit-fils de Raymond, pour ne vous citer que les plus récents. Vous voyez de qui elle parle ?
Petit, Bruno traînait dans les cuisines de Papy Raymond. Pensionnaire la semaine dans une école austère de Jésuites où il mangeait très mal, il attendait le samedi et le dimanche avec une vive impatience pour se régaler à l’hôtel Oliver. Là, de beaux cuivres, de belles cocottes voyaient mijoter gibier, volailles, poissons… tous choisis pour leur saveur et leur qualité ! On ne saurait mieux démarrer dans la vie, non ? Cette cuisine devient son école et le petit Bruno devient contre toute attente cuisinier comme papa, comme papy, comme grand-papy, comme grand-grand papy… Bon, on ne va pas la faire à chaque fois !
Oui, Bruno est cuisinier à Bordeaux… D’où le titre du livre ! Z’avez pigé ?
Pour ne pas déroger à la tradition Bruno écrit aussi des livres. En autres livres Bruno écrit "Bordeaux dans ma cuisine" .
Là, elle ne sait pas pour vous mais la Cocotte, quand elle est devant un livre de cuisine, elle l’ouvre. Là, pour le plus grand bonheur du lecteur, le foie gras se mélange aux truffes dans des œufs ou à des macaronis, des huîtres passent au four avec envie, la morue se laisse préparer en un tournemain, des palourdes vraiment légères se baignent dans une soupe, l’omelette se laisse frapper sans râler, une blanquette de veau se parfume au curry, du pain perdu est retrouvé par mamie Suzy, les babas sont au rhum et les caramels aussi. Aaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhh !!!!!
Un précieux précis de cuisine truffé de conseils pour choisir les bons produits de sa ville, sa région, sa belle région, sa très belle région, réussir ses recettes simples et élégantes, élégantes et simples, son précieux précis farci d’anecdotes glanées dans sa longue vie de fils de cuisinier, petit-fils de cuisinier, arrière-petit-fils de…
Assez parlé ! La Cocotte retourne au précis de Bruno et vous livre une recette de tourin, presque comme celui de Bruno.
Bordeaux dans ma cuisine*, Bruno Oliver, préfacé par Pierre Gagnaire (rien que ça !), illustré par Camille Périn, aux éditions Sud-Ouest (photo du livre en bas de l'article)
Le tourin bordelais
Tourin, torrin, tourrain… peu importe le nom, pourvu qu’on boive cette soupe. En automne, en hiver, elle fait assurément du bien. On y met un peu ce qu’on veut, de l’ail ou de l’oignon ou les deux. Pour améliorer cette soupe ordinaire, on peut même aller jusqu’à ajouter des cuisses de canard confit. On la servait autrefois aux invités lors des cérémonies de mariage, le soir, quand tout le monde avait trop bu. Il paraît que ça répare la gueule de bois. Elle accompagnait également les vendangeurs. D’ailleurs, certains y ajoutent du vin rouge et font « chabrot » ! Essayez, c’est à tomber !
Pour 6 personnes
1 gros oignon, 6 belles gousses d’ail, un peu de beurre,1 cuillère à soupe d’huile d’olive, 1 cuillère à soupe de farine, 1 cube de bouillon de légumes bio, sel, poivre, 1 feuille de laurier, 2 œufs, vinaigre, croûtons, eau. Facultatif : Vin rouge de Bordeaux
Préparation : 15 min – Cuisson : 25 min – coût : * - Difficulté : * - Ustensile : faitout
Progression : Pelez ail et oignon. Pilez l’ail et ciselez finement l’oignon. Dans le faitout faites chauffer un peu de beurre et l’huile. Ajoutez le cube de bouillon émietté, l’ail et l’oignon et laissez l’oignon devenir transparent. Saupoudrez alors d’une cuillère de farine, mélangez et versez 1,5 litre d’eau et la feuille de laurier. Salez et poivrez comme il vous plaît et couvrez. Laissez cuire 15 à 20 minutes. Au terme de ce temps séparez le blanc des jaunes d’œuf. Fouettez rapidement les blancs et versez-les dans le bouillon. Dès qu’ils sont pris, arrêtez la cuisson. Battez les jaunes d’œuf avec 1 cuillère de vinaigre dans un bol, ajoutez une bonne louche de bouillon et versez l’ensemble dans le bouillon.
Dressage : Retirez le laurier et versez la soupe accompagnée de beaux croûtons de pain grillé dans des bols. Et si vous voulez, faites chabrot en ajoutant une lichette de vin rouge.
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dimanche, 26 septembre 2021
Pizza à la crème de mozzarella
Il y a fort longtemps en Italie, quand on considérait la tomate comme un poison, la pizza était blanche, elle était au fromage. La pizza, l’un des plats les plus vendus au monde, l’un des plats industrialisés aussi. Beurk ! Mais la pizza, l’un des meilleurs plats quand on la prépare soi-même. Attention, à bonne pizza, bons produits, et vice-versa ! Choisissez la meilleure farine, la typo 00 italienne est là. Pour la mozzarella, optez pour la mozzarella di bufala. Pour le filet d’huile d’olive, une vraie huile d’olive, première pression à froid et le four au plus chaud. Et là, oui, seulement là, on ne sera pas loin du nirvana !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 400 g de farine type 65, 6 g de sel, 1 petite cuillère à soupe de levure sèche du boulanger, 2 boules de mozzarella, 1 gousse d’ail, un peu de lait, huile d’olive, poivre
Préparation : 25 min – cuisson : 5 à 7 min – coût : * - difficulté : * - ustensile : hachoir électrique
Progression : Versez la farine dans un plat creux, faites un puits au centre, ajoutez le sel et la levure et versez l’eau petit à petit. Pétrissez 5 minutes pour former une belle boule non collante. Coupez-la en deux et formez 2 pâtons égaux. Saupoudrez-les de farine, déposez-les sur un plan fariné, couvrez-les d’un linge et laissez-les lever au moins 2 heures.
Egouttez et coupez la mozzarella en tranches, pelez l’ail et mixez-les ensemble avec un peu de lait pour en faire une belle crème bien épaisse.
Au bout des 2 heures, préchauffez le four à 250°c. Etalez les pâtons à la main en 2 fins cercles de 25 cm de diamètre. Sur les pizzas, versez un filet d’huile d’olive, garnissez-les de crème à la mozza. Salez et poivrez. Faites cuire 5 à 7 minutes.
Dressage : A la sortie du four, coupez-les en parts égales et dégustez-les vite.
Et n'oubliez pas, ce dimanche la Cocotte est à Cysoing pour le salon du livre.
dimanche, 01 août 2021
Bœuf fumé à froid
Serge Gainsbourg disait « l’alcool conserve les fruits, la fumée conserve la viande ». Il avait tout compris. Oui, la fumée conserve la viande. C’est d’ailleurs pour cela que cette façon de cuisiner perdure depuis la nuit des temps. L’homme a toujours fumé. Et il ne faut vraiment pas grand-chose pour que cette fumée donne un goût subtil à vos aliments. Un vieux frigo avec ses grilles ou un vieux tonneau, un bac en métal pour la sciure, une allumette et vous voilà prêts pour vivre cette expérience. Le plus difficile, c’est d’entretenir la fumée. Mais si j’y arrive, vous devriez y arriver sans aucune difficulté.
Pour 6 personnes
1 morceau d’1 kg de poitrine de bœuf pas grasse ou rond de tranche, poivre noir en grains, laurier, thym, herbes de Provence, clous de girofle, 150 g de gros sel gris de Guérande, 250 g de sciure de bois de hêtre
Préparation : 15 min – Fumage : 8 à 10 heures – Coût : * - Difficulté : * - Ustensiles : boîte à fumer ou fumoir et serpentin à sciure
Progression : Faites bouillir 3 litres d’eau avec 15 grains de poivre, laurier, thym, herbes de Provence, 5 clous de girofle et le sel. Laissez refroidir et recouvrez le morceau de bœuf de ce liquide. Laissez-le 1 jour au réfrigérateur. Le lendemain rincez-le soigneusement et essuyez-le. Passez la sciure 2 minutes au micro-ondes, répartissez-la dans le serpentin. Allumez la sciure pour qu’elle produise de la fumée et déposez le serpentin dans la boîte à fumer ou le fumoir. Posez le bœuf bien essuyé sur une grille au dessus du serpentin à sciure et laissez fumer à froid 8 à 10 heures. Emballez le morceau de viande dans un linge propre et laissez-le au frigo 2 à 3 jours avant de le trancher très finement pour en garnir des sandwiches.
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dimanche, 04 juillet 2021
Gaspacho
Le gaspacho ou l’été dans un bol ! Y’a pas plus saisonnier que cette soupe froide. On a besoin de fraîcheur et tous les légumes et aromates mixés ou pas sont là pour nous l’apporter, cette fraîcheur salvatrice en cas de canicule. En Espagne, plus particulièrement en Andalousie, on mixe pain et légumes. Dans l’Alentejo, au Portugal, on coupera les légumes en petits dés. C’est la différence principale. Pour le reste, c’est à peu de choses près la même chose. Eau glacée ou glaçons, ail pilé ou en éclats, gros croûtons ou petits croûtons de pain…, peu importe. L’important est qu’on se régale au frais.
Gaspacho Alentejo
Pour 6 personnes
1 kg de tomates, 1 concombre, 1 poivron rouge, 1 poivron vert, 1 oignon, 3 gousses d’ail, fleur de sel, 5 cl d’huile d’olive, 3 cl de vinaigre de vin, 100 g de pain rassis, origan frais et sec, poivre.
Préparation : 20 min – Cuisson : 5 min – Coût : * - Difficulté : *
Progression : Plongez les tomates dans de l’eau bouillante durant 5 minutes pour les peler facilement. Laissez-les refroidir. Coupez-les ensuite en petits dés. Pelez et pilez l’ail, mélangez-le à l’huile et au vinaigre. Coupez le pain en petits cubes également et ajoutez-en une petite partie à la préparation à l’huile avec une cuillère à café d’origan sec. Laissez regonfler un peu le pain pour qu’il absorbe le liquide. Réservez. Continuez à couper en dés, poivrons, concombre et oignon pelé. Dans un grand saladier, assemblez tomates, pain, concombre, poivrons et oignon. Salez et poivrez. Effeuillez 2 ou 3 branches d’origan frais. Versez le bol de préparation à l’huile au reste des légumes. Allongez d’1,5 litre d’eau. Mélangez et mettez au frais jusqu’au moment de servir.
Dressage : Ajoutez une vingtaine de glaçons dans le saladier et servez le gaspacho aussitôt.
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dimanche, 20 juin 2021
Rösti
Galette de pommes de terre cuites la veille pour être râpées le lendemain, le rösti est une véritable institution en Suisse alémanique. Au départ, servie au petit déjeuner, elle se décline sous plein de formes et de versions. A partir de pommes de terre crues ou cuites, au beurre ou au saindoux, avec des lardons, des oignons, parfois avec lardons et oignons, avec du fromage, des herbes, des épices… le rösti est aussi facile à faire qu’à manger. Une règle s’impose dans le choix de la pomme de terre. Le Suisse allemand recommande une pomme de terre farineuse. Ça tombe bien, nous avons la bintje. Alors c’est parti pour les rösti !
Pour 6 personnes
1 kg de pommes de terre farineuses (Bintje, Marabel, Manon…), 3 cuillères à soupe d’huile d’arachide ou tournesol, 25 g de beurre, sel et poivre. Facultatif : Herbes de Provence
Préparation : 15 min – Cuisson : 30 min – Coût : * - Difficulté : * - Ustensiles : Râpe, vieux torchon propre et poêle antiadhésive
Progression : Pelez et lavez les pommes de terre. Essuyez-les très soigneusement. Passez-les à la râpe (petits ou gros trous) et déposez-les au centre d’un vieux torchon propre. Tortillonnez le torchon en enfermant les pommes de terre dedans pour en extraire le jus. Faites chauffer l’huile et le beurre dans la poêle et déposez-y les pommes de terre râpées. Egalisez la surface pour former une jolie galette. Salez et poivrez et faites cuire à feu moyen la première face du rösti 15 minutes. Posez un grand plat sur la poêle et retournez le rösti dessus. Faites-le glisser dans la poêle et faites chauffer l’autre face 15 à 20 minutes. Au besoin ajoutez un peu de matière grasse. Salez et poivrez le dessus, parsemez d’herbes de Provence et coupez le rösti comme une tarte.
Dressage : Dégustez le rösti avec une salade, une omelette, une viande rôtie ou en sauce…
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dimanche, 06 juin 2021
Fudge vanille et amandes
Dans la myriade de douceurs au sucre, on trouve en très bonne place les bonbons au caramel. Les « fudges » en font partie. Ils viennent des Etats-Unis. Ils apparaissent à la fin du 19ème siècle quand le sucre raffiné devient un produit bon marché. Toutes les ménagères se lancent dans leur fabrication facile. Au lait et au sucre tout simplement ou avec du chocolat, du marshmallow, à la menthe, à l’orange, on en trouve à tous les parfums et pour tous les goûts. Ma touche à moi, c’est le sel et les amandes. Donnez vous aussi un petit goût à vos fudges et voyez comme les gens sont soudain gentils avec vous.
Pour 1 vingtaine de cubes
250 g de lait concentré non sucré, 5 cl d’eau, 400 g de cassonade ou de vergeoise, 50 g de beurre, un peu de vanille, fleur de sel. Facultatif : amandes ou noisettes
Préparation : 15 min - Cuisson : 20 min environ – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : thermomètre de cuisine, papier-cuisson et petit plat à gratin
Progression : Mélangez lait concentré et cassonade dans une casserole. Mettez-la à chauffer doucement, ajoutez le beurre en morceaux et la vanille. Remuez très fréquemment et augmentez la température. Mettez le thermomètre dans la casserole et en remuant souvent laissez le mélange atteindre les 115°C.
Quand cette température est atteinte, ajoutez 1 pincée de sel et amandes et/ou noisettes. Tapissez le petit plat à gratin d’une feuille de papier-cuisson et versez la préparation dedans. Laissez-la entièrement refroidir avant de la ranger au réfrigérateur quelques heures. Coupez ensuite cette plaque de caramel en petits carrés et emballez-les dans du papier-cuisson comme un bonbon.
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dimanche, 23 mai 2021
Fromage à la faisselle
Une fois que vous aurez goûté à un fromage à la faisselle fait-maison, vous n’aurez plus envie d’en acheter dans les magasins. Imaginez, une casserole, un litre de lait cru qui vient d’un petit producteur, un yaourt grec bien épais, des faisselles, une étuve de 2 ou 3 heures et vous obtenez le meilleur, le plus doux, le plus onctueux des fromages blancs. A vous ensuite de le manger, que dis-je, le déguster en version salée avec des fines herbes, comme la cervelle de canut lyonnaise ou en version sucrée dans un cheesecake ou un siaskas alsacien avec un peu de crème liquide, du sucre et du kirsch… Je vous laisse imaginer.
La recette
Pour 6 personnes
1 litre de lait cru, 1 yaourt grec, crème liquide, sucre de canne muscovado (non raffiné)
Préparation : 15 min – cuisson : 30 min + 3 heures d’étuve – Coût : * - Difficulté : *- Ustensiles : thermomètre de cuisine, fouet, 6 petites faisselles (comme sur la photo, avec pots, couvercles et égouttoirs) ou 1 grande
Progression : Faites bouillir le lait à petits bouillons pendant 30 minutes. Il doit réduire d’un tiers. Arrêtez la cuisson et laissez le lait descendre à 60°C. Délayez ensuite le yaourt grec dans le lait chaud à l’aide du fouet. Répartissez-le dans les faisselles et mettez-les à étuver pendant 3 heures dans un four préchauffé à 50°C.
Au bout de ce temps, couvrez les faisselles et laissez-les refroidir avant de les ranger au réfrigérateur et de les consommer dans les deux ou trois jours.
Dressage : Egouttez et retournez les faisselles dans de jolis bols, ajoutez un peu de crème liquide et du sucre muscovado.
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samedi, 15 mai 2021
Flamiche au maroilles
Qu’y a-t-il de meilleur qu’une flamiche au maroilles ? 2 flamiches au maroilles ! Tout au moins dans notre région. Le maroilles, roi des fromages du nord a obtenu une AOC (appellation d’origine contrôlée) en 1955 existe depuis le 7ème siècle. Dans le département sa production dépasse largement celle des autres fromages. A pâte molle, à croûte brossée et lavée, mis à l’affinage au moins 3 mois dans les belles caves de brique rouge des fermes de Thiérache, ce fromage a du caractère. Autrement dit, il sent fort ! Et alors ? Sur les flamiches, une fois cuit, c’est le plus doux des fromages. Vous comme moi, nous le savons !
Pour 2 flamiches
20 cl de lait, ½ cuillère à soupe de levure sèche de boulanger, 300 g de farine de blé type 65, 1 œuf, crème liquide, 250 g de maroilles, muscade moulue, 5 g de sel, poivre
Préparation : 20 min - Cuisson : 25 min - Coût : * - Difficulté : * - Ustensiles : 2 moules à tarte de 25 cm de diamètre et 2 feuilles de papier cuisson
Progression : Faites tiédir le lait et délayez-y la levure. Dans un saladier, mélangez la farine, la levure réhydratée, l’œuf et le sel. Formez une boule homogène et séparez-la en 2 parts égales. Tapissez les moules à tarte de papier sulfurisé. Étalez la pâte sur les 2 feuilles en vous aidant du dos d’une cuillère. Couvrez-les d’un linge propre et laissez gonfler la pâte 1 heure dans un endroit chaud. Quand la pâte a levé, préchauffez le four à 200 °C et découpez le fromage en fines tranches. Enfoncez légèrement les doigts dans la pâte pour creuser de petits puits, versez un peu de crème liquide et répartissez les tranches de maroilles dessus. Saupoudrez d’un peu de muscade et enfournez 20 à 25 minutes.
Dressage : À la fin de la cuisson, poivrez les tartelettes à votre convenance et laissez-les refroidir légèrement avant de les servir.
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dimanche, 09 mai 2021
Andouille de Cambrai à la fondue de poireaux
Allez fureter dans les magasins de producteurs ou chez les charcutiers dignes de ce nom pour trouver cette merveille de produits tripiers. S’ils n’en ont pas, ils pourront vous en commander.
Parlons peu, parlons andouille. L’andouille de Cambrai n’est pas à confondre avec l’andouillette de la même ville. L’andouillette est à base de fraise de veau, elle fait entre 15 et 20 cm de long et a l’épaisseur d’une saucisse fumée. L’andouille est 4 à 5 fois plus épaisse, elle est très longue et s’achète au poids. Elle est faite de panse et de chaudin de porc. Elle est embossée dans une baudruche de bœuf et elle est très odorante. C’est pour cela qu’il vaut mieux la faire cuire dans un garage ou dans le jardin. Mais l’odeur ne doit surtout pas vous effrayer car cette andouille est diablement bonne. Il vous faut la goûter absolument.
Pour 6 personnes
1 beau kilo d’andouille de Cambrai, 4 poireaux, beurre, huile, 1 bouillon-cube de légumes, ciboulette, moutarde, vinaigre de cidre, crème liquide, 6 belles pommes de terre, sel et poivre
Préparation : 20 min – Cuisson : 1 h – Coût : ** - Difficulté : * - ustensile : sauteuse
Progression : Faites bouillir l’andouille 1 heure dans de l’eau. Débarrassez-vous du vert des poireaux (gardez-le pour une soupe). Coupez le blanc des poireaux en petits tronçons et rincez-les. Faites fondre un peu de beurre et d’huile dans la sauteuse. Faites revenir les poireaux. Quand ils sont transparents, ajoutez un verre d’eau et le cube de bouillon émietté. Couvrez et laissez mijoter 20 minutes. Ajoutez ensuite quelques tiges de ciboulette ciselée, 2 cuillères à soupe de moutarde, autant de vinaigre de cidre et 10 cl de crème liquide. Salez si besoin, poivrez, mélangez bien, couvrez et laissez encore cuire 20 minutes. Pelez et faites cuire les pommes de terre à la vapeur.
Dressage : Assemblez pommes de terre et andouille coupée en 6 morceaux dans les assiettes. Nappez de sauce et ajoutez un peu de ciboulette.
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dimanche, 25 avril 2021
Knishes
Si vous êtes juif ashkénaze et que vous venez de Pologne, Ukraine ou Lituanie, nul besoin de vous présenter le knish. Mais si vous ne l’êtes pas, découvrez le knish et réjouissez-vous. Vous allez manger une petite merveille. Cette espèce de pain farci à la viande, pommes de terre, fromage et/ou épinards est un pilier de la cuisine juive d’Europe de l’Est que les immigrants ont emmené en Amérique, notamment à New-York, à la fin du dix-neuvième siècle. Tout chaud, on le mange sur le pouce, dans les rues de la grosse pomme, à la pause méridienne et on repart travailler rassasié et heureux.
Pour 6 personnes
Pâte : 300 g de farine, 5 g de sel, 1 œuf, 15 cl d’eau, huile, ½ sachet de levure chimique
Farce : 500 g de pommes de terre cuites à l’eau, 1 gros oignon, 25 g de saindoux, 250 g de chair à saucisse, thym, marjolaine, sel, poivre, lait
Préparation : 30 min – Cuisson : 45 min – Coût : * - Difficulté : * - Ustensiles : rouleau, papier-cuisson
Progression : Mélangez farine, sel, œuf battu, eau, 3 cl d’huile et levure chimique. Formez une belle boule de pâte bien souple et laissez-la au réfrigérateur 1 h. Pelez et ciselez l’oignon. Faites fondre le saindoux dans une sauteuse, ajoutez l’oignon, rendez-le transparent et ajoutez la viande. Salez et poivrez, ajoutez thym et marjolaine. Quand la viande est cuite, ajoutez les pommes de terre pelées et écrasées. Mélangez bien.
Préchauffez le four à 180° C. Etalez la pâte en un rectangle de 40 cm x 30 cm. Au bas du rectangle, déposez la farce et roulez le rectangle en gros boudin. Coupez-le en 12 grosses rondelles. Posez ces rondelles à plat sur une feuille de papier-cuisson en enfermant grossièrement la farce dans la pâte. Badigeonnez de lait et mettez à cuire 30 minutes.
Dressage : Servez les knishes bien chauds seuls ou avec des crudités.
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samedi, 17 avril 2021
Chou farci
Autrefois le chou était un des aliments principaux de nos campagnes. Des pommes de terre, des carottes, de la viande principalement de porc, des aromates… tous ces ingrédients assemblés dans une sorte de gâteau, mis à cuire longtemps sur le coin du feu, dans une cocotte, ça ne pouvait pas faire de mal. Ce plat mettait tout le monde d’accord. Et quand on dit tout le monde, on pourrait faire un tour du monde du chou farci. Chaque pays, chaque région a sa version. Ce qui diffère est la taille des farcis et le chou choisi. Dans ma recette le chou est fin et digeste et les feuilles se travaillent facilement une fois cuites.
Pour 6 personnes
1 chou chinois, 2 carottes, 500 g de chair à saucisse, muscade, ail, 200 g de champignons de Paris à l’huile, 4 pommes de terre cuites à la peau, sel, poivre
Préparation : 20 min – Cuisson : 1 h – Coût : * - Difficulté : * - ustensiles : râpe, papier-cuisson, plat à soufflé à bords hauts
Progression : Faites bouillir les feuilles détachées du chou chinois dans une grande quantité d’eau pendant 5 minutes. Pelez et coupez les carottes en fines rondelles. Mélangez la chair à saucisse à une grosse pincée de muscade, 2 gousses d’ail pelé et pilé, les champignons de Paris égouttés et rincés et les carottes râpée. Salez et poivrez. Pelez les pommes de terre et coupez-les en rondelles.
Garnissez le plat à soufflé de papier-cuisson.
Répartissez les feuilles de chou dans le fond du plat. Sur le dessus déposez la chair à saucisse, les rondelles de pommes de terre, le tout en couches successives. Recouvrez de feuilles de chou et enfermez la farce. Versez un petit verre d’eau et enfournez dans un four préchauffé à 180°C au minimum 1 heure.
Dressage : coupez le chou farci comme si vous coupiez un gâteau et versez un peu de sauce par-dessus .
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