samedi, 21 mars 2020

Poires Belle-Hélène

Je suis l’époux de la reine, poux de la reine, poux. Le roi Ménélas ! Je crains bien qu'un jour Hélène,
je le dis tout bas, ne me fasse de la peine.

Poires Belle-Hélène, classiques, la cocotte, la voix du nord

Offenbach n’était pas cuisinier mais c’est lui qu’il faut remercier pour avoir initié la recette des poires Belle-Hélène. Oui, quand il lance son célèbre et bien-nommé opéra-bouffe, la Belle Hélène, qui narre les amours contrariées de Pâris et de la reine de Sparte dont on devine aisément le prénom, des cuisiniers parisiens inspirés par le thème créent des tas de recettes. L’une d’entre elles est passée à la postérité, celle des poires pochées dans un sirop et nappées de chocolat fondu. Pour réussir la recette, choisissez des poires charnues et pas trop mûres et elles resteront comme ladite Hélène.

Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 poires Conférence ou Williams, crème glacée à la vanille. Pour le sirop : 40 cl d’eau, 150 g de sucre en poudre, ½ gousse de vanille. Pour la sauce au chocolat : 200 g de chocolat noir, 20 cl de lait, 10 cl de crème liquide, un peu de sucre et de beurre.
Préparation : 30 min – cuisson : 15 min – coût : * - difficulté : *

Poires Belle-Hélène, classiques, la cocotte, la voix du nord

Pour le sirop, faites bouillir l’eau avec le sucre. Baissez le feu et ajoutez le morceau de gousse de vanille fendue dans toute sa longueur. Pelez les poires. Coupez-les en deux tout en conservant le pédoncule (elles se tiennent mieux à la cuisson) et à l’aide d’une cuillère, enlevez les pépins. Faites pocher les poires 5 à 7 minutes dans le sirop. Egouttez-les et laissez-les refroidir complètement.
Faite fondre le chocolat avec le lait et la crème. Au dernier moment, ajoutez le beurre et 1 bonne cuillère à soupe de sucre. Répartissez les poires dans de jolis contenants, nappez-les de chocolat fondu encore chaud et accompagnez d’une boule de glace à la vanille. Parsemez éventuellement ce dessert d’amandes effilées et/ou de noisettes concassées, de noix de coco râpée.

dimanche, 15 mars 2020

Brandade de morue

Tout le bassin méditerranéen a sa petite recette de brandade de morue mais la vraie, elle vient de là, elle vient de Nîmes.

Brandade de morue, la cocotte, la voix du nord

Ne soyez pas surpris de ne pas trouver de pommes de terre dans la brandade de la Cocotte. Elle l’a faite à la Nîmoise. Et à Nîmes, pas de pommes de terre. Juste du lait et de l’huile d’olive. On peut y ajouter de l’ail si on en a envie et si comme la Cocotte, on adore ça. Mais c’est tout. Un blender robuste, histoire de ne pas se faire mal aux bras et on mélange. On branle, on brandit, d’où le terme brandade. On goûte aussi et on ajoute du sel. La morue étant dessalée, elle peut en manquer. Sur du pain toasté avec un peu de citron, on la sert à température ambiante et on se régale comme là-bas.

Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de morue, 15 cl de lait, 10 à 15 cl d’huile d’olive, thym, laurier, 2 petites gousses d’ail, poivre noir en grains, sel. Facultatif : citron
Préparation : 20 min + 24 h de dessalage – cuisson : 15 min – coût : * - difficulté : * - ustensile : blender

Brandade de morue, la cocotte, la voix du nord

Faites dessaler les morceaux de morue dans de l’eau. Changez l’eau régulièrement pendant 24 heures. Egouttez la morue, déposez-la dans une casserole, ajoutez un peu de thym, 1 feuille de laurier, les gousses d’ail pelé et quelques grains de poivre. Couvrez d’eau et faites cuire jusqu’à ébullition. Laissez la morue dans l’eau chaude et morceau égoutté après morceau égoutté, enlevez toutes les arêtes présentes dans le poisson. Déposez tous les morceaux de poisson (peau y compris) dans un blender. Ajoutez les gousses d’ail récupérées dans le bouillon et mixez. Ajoutez le lait tiédi, mixez puis ajoutez l’huile également tiédie. Mixez encore une fois jusqu’à obtenir une belle crème bien lisse. Ajoutez un peu d’huile si besoin. Servez la brandade de morue en entrée sur des morceaux de pain toasté et du jus de citron si vous en avez envie.

dimanche, 01 mars 2020

Polenta-mozza aux herbes

A noter sur votre liste de courses : grande boîte ronde et métallique spécial spaghettis et film alimentaire. Vous êtes prêts.

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Avant l’invention de la polenta à prise rapide, à quoi reconnaissait-on un mangeur de cette semoule de maïs ? Aux muscles démesurément développés de son bras droit. Eh oui, il fallait mélanger, mélanger, mélanger cette masse pendant de très longues minutes pour enfin obtenir ce plat dont bon nombre de pays raffolent. Bizarrement en France, la Provence mise à part, son utilisation est peu répandue et c’est bien dommage. Le champ de recettes que la polenta offre est immense. Maintenant qu’elle cuit en quelques minutes à peine, vous n’avez plus aucune excuse pour ne pas en cuisiner. Allez, hop !

Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de polenta à prise rapide, 1 cube de bouillon bio de légumes, 250 g de mozzarella, huile d’olive, thym, origan, coulis de tomates, sel et eau.
Préparation : 15 min – cuisson : 10 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : râpe, cuillère en bois, film plastique, 3 boîtes de conserve vides de 400 ml environ

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Egouttez et râpez la mozzarella. Faites bouillir 2 litres d’eau avec le cube de bouillon émietté. Quand l’eau bout, versez en pluie la polenta et mélangez vigoureusement pendant 2 minutes. Ajoutez la mozzarella et arrêtez la cuisson. Etalez 1 morceau de plastique alimentaire plus grand que les boîtes de conserve. Divisez la polenta en 3. Formez un boudin de polenta et enfermez-le dans le film. Tortillonnez les extrémités pour que la polenta ne sorte pas du plastique et entrez le boudin dans une boîte de conserve. Faites de même pour les deux autres. Rangez-les au frais une fois refroidis. Le lendemain, coupez la polenta en rondelles épaisses et faites-les dorer dans l’huile. Servez-les avec un peu de coulis de tomates auquel vous avez ajouté des herbes.

dimanche, 16 février 2020

Iles flottantes

Des petits nuages de douceur dans un océan de crème, tels sont les œufs à la neige ou les îles flottantes. Faciles à faire et à dévorer.

Iles flottantes, la cocotte, la voix du nord

Fouetter des œufs en neige n’est pas bien compliqué mais réussir la crème anglaise peut le devenir si on ne fait pas les bons gestes. Au bain-marie, à la cuillère en bois, avec ou sans épaississant, il y a plein de façons de la réussir. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne faut pas la quitter des yeux et sans cesse remuer pour obtenir la consistance voulue. Et quand enfin on y arrive, les portes d’un monde merveilleux s’ouvrent à nous. Oui, à nous, sabayons, egg nogs, flans, puddings et autres trifles ! Oui, à nous et à ceux qui auront la chance d’y goûter avec nous !

Iles flottantes, la cocotte, la voix du nord

Pour 6 personnes
Ingrédients : 4 œufs entiers, 500 ml de lait, 150 g de sucre en poudre, 1 gousse de vanille, une pincée de sel (facultatif).
Préparation : 10 min – Cuisson : 15 à 20 min – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : Fouet électrique
Séparez les blancs des jaunes d’œuf. Réservez les jaunes dans un plat creux. Au fouet électrique montez les blancs en neige ferme en ajoutant une pincée de sel et 50 g de sucre. Faites frémir ½ l de lait. Plongez une cuillère à soupe dans les blancs en neige et déposez son contenu dans le lait frémissant. Pochez 12 « îles » en plusieurs fois quelques secondes et retournez-les très délicatement. Réservez-les sur un linge. Dans le lait qui a servi pour pocher les œufs à la neige, fendez la gousse de vanille en deux, grattez l’intérieur et incorporez-le au lait. Mélangez les jaunes d’œuf avec le sucre restant jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Versez le lait sur ce mélange en fouettant. Versez-le dans la casserole et faites épaissir la crème en mélangeant très souvent, à feu doux.  Laissez refroidir et mettez au frais 2 h minimum. Servez la crème anglaise dans 6 ramequins, déposez 1 ou 2 œufs à la neige par ramequin et parsemez d’amandes effilées ou de noisettes concassées…

dimanche, 02 février 2020

English muffins

Quand vous aurez goûté ces petites merveilles, vous ne direz plus que les Anglais ne savent pas faire la cuisine mais vous direz thank you.

English muffins, la cocotte, la voix du nord


Ces petits pains moelleux sont nés en Angleterre dans le courant du dix-neuvième siècle. Tout frais, tout chauds, ils étaient alors vendus dans les rues et une clochette annonçait leur arrivée. Ils ont une place d’honneur sur la table du English breakfast, dans un joli panier, sous un linge pour les garder au chaud. On les ouvre en deux, on les tartine de bon beurre et de confiture-maison… pour ceux qui ont de la chance. Ils sont horriblement tendres et carrément délicieux sous des œufs Bénédictine, des œufs pochés, couverts de sauce hollandaise et accompagnés de bacon. Mais ça, c’est une autre recette.

Pour 12 English muffins
Ingrédients : 300 g de farine type 55, 120 g de lait, 40 g de beurre, 50 g d’eau chaude, 2 cuillères à soupe de sucre, 5 à 7 g de levure sèche du boulanger, 1 cuillère à café de sel.
Préparation : 15 min – cuisson : quelques minutes par muffin – coût * - difficulté : * - ustensile : plaque en fonte

English muffins, la cocotte, la voix du nord


Faites chauffer le lait dans une casserole. Quand des petites bulles apparaissent, arrêtez le feu et ajoutez le sucre et le beurre. Laissez fondre. Délayez la levure dans l’eau chaude. Dans le bol d’un blender ou à la main, mélangez la farine, le sel, le lait avec beurre et sucre et la levure délayée. Pétrissez jusqu’à l’obtention d’une belle boule de pâte bien dense. Couvrez-la d’un linge propre et laissez-la lever 1 heure dans un endroit chaud de la cuisine. Ensuite étalez la pâte sur 1 cm d’épaisseur et dans cette pâte, faites 12 ronds réguliers à l’aide d’un verre de 6 à 7 cm de diamètre. Couvrez-les et laissez-les lever encore 1 heure. Aplatissez-les un peu et sur la cuisinière faites-les cuire 8 à 10 minutes à feu doux sur une plaque graissée. Retournez-les en cours de cuisson. Laissez-les refroidir et enfermez-les dans un sac avant de les déguster.

dimanche, 19 janvier 2020

La quiche lorraine

Mélanger lardons et jambon allège un peu la préparation. Vous savez, au jeu de la bonne conscience, je suis excellente !

La quiche lorraine, la cocotte, la voix du nord

Autrefois faite avec les restes de pâte à pain, la quiche est un classique de la cuisine lorraine. La migaine, comprenez mélange de crème fraîche et d’œufs, était étalée sur ladite pâte et on la cuisait dans le four du boulanger après avoir fait cuire tous les autres pains. Des similitudes avec la tarte flambée alsacienne ne sont pas fortuites. Désormais la quiche lorraine se fait avec une pâte brisée ou feuilletée et on peut y incorporer d’autres ingrédients comme du fromage blanc, des légumes, du poisson… Nous resterons classiques et nous cuirons les lardons avant, afin qu’ils n’humidifient pas la pâte ni ne la ramollissent.

Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 rouleau de pâte feuilletée pur beurre, 200 g de lard fumé, 1 morceau de 200 g de fond de jambon blanc, 3 œufs, 200 g de crème fraîche, sel, poivre.
Préparation : 20 min – cuisson : 40 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : poêle et tourtière

La quiche lorraine, la cocotte, la voix du nord

Préchauffez le four à 180°C. Enlevez la couenne du morceau de lard fumé et coupez le morceau en tout petits dés. Faites-les cuire à sec 3 ou 4 minutes à la poêle pour les faire sécher. S’ils rendent de l’eau, laissez-la s’évaporer. Coupez également le jambon blanc en petits dés. Cassez les œufs dans un bol et mélangez-les à la fourchette. Ajoutez la crème fraîche, poivrez selon vos goûts et salez si le lard et le jambon ne le sont pas. Mélangez la migaine (comme disent les Lorrains) énergiquement toujours à la fourchette. Déroulez la pâte feuilletée sur la tourtière et répartissez la migaine dessus. Ensuite répartissez les dés de jambon et les petits lardons. Enfournez pendant 30 minutes. Laissez un peu plus de temps la quiche au four si elle n’est pas assez dorée. Mangez-la avec une salade.

dimanche, 22 décembre 2019

Gaufrettes du Nord

Dans la maison se répand le parfum du Nouvel An, vanille, sucre et beurre dans une petite gaufre qui va faire craquer tout le monde.

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La tradition, ça a du bon ! Mieux, la tradition, c’est bon ! Un gaufrier antique ou pas, électrique ou pas, équipé des bonnes plaques, une recette simplissime et des boîtes métalliques glanées sur des braderies, et vous voilà parés pour faire ce que faisaient les grands-mères quand le Nouvel An arrivait : les gaufrettes du Nord, autrement nommées Strinj ou strinjes. Par centaines, vous ferez ces délices et vous les offrirez en étrennes à tous les petits enfants de votre famille. Et si vous n’avez pas de petits enfants, vous garderez ces strinjes pour vous et vous vous régalerez des semaines durant.
Pour une trentaine de gaufrettes
Ingrédients : 100 g de beurre salé, 2 œufs, ½ gousse de vanille, 150 g de farine de blé type 45, 100 g de sucre de canne blond.
Préparation : 20 min - cuisson : quelques minutes par fournée – coût : * - difficulté : * - ustensiles : gaufrier pour petites gaufrettes du Nord, boîte métallique hermétique et papier-ménage

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Faites fondre le beurre. Battez les œufs entiers dans un bol. Fendez la gousse de vanille et grattez l’intérieur pour récupérer les graines. Mélangez beurre, œufs, farine, graines de vanille et sucre pour avoir une belle boule bien régulière et sans grumeaux. Enfermez-la dans un plat hermétique et laissez-la refroidir au réfrigérateur 2 ou 3 heures. Au bout de ce temps, préchauffez le gaufrier.
Formez 30 petites boulettes régulières. Déposez-en sur le gaufrier suivant les capacités du gaufrier.
Laissez-les cuire 2 à 3 minutes. Quand elles sont dorées, sortez-les du gaufrier et égalisez les bords avec un couteau. Tapissez de papier-ménage une jolie boîte métallique et rangez les gaufrettes dedans. Refermez la boîte et conservez-la plusieurs jours sans souci.

dimanche, 08 décembre 2019

Pain d’épices ou peperkoek

Ho, ho, ho, du pain d’épices, quel beau cadeau ! Faites votre mélange d’épices vous-mêmes et soyez prêts pour les fêtes.

Pain d’épices ou peperkoek, la cocotte, la voix du nord

Si on ne parle pas de pain d’épices à Noël, alors quand va-t-on le faire ? Dès que les effluves de ce pain viennent nous chatouiller les narines, on replonge en enfance, on est au pied du sapin et le regard fébrile, on ouvre les cadeaux. Dans la recette d’aujourd’hui, on part aux Pays Bas, avec le peperkoek. Historiquement ce dessert était préparé avec des restes de pain dur et des épices que les Hollandais importaient en masse de leurs colonies. Avec un peu de coriandre, un peu d’anis si on en a envie, bien régulier, bien coupé, beurré ou pas, on le déguste au moment des fêtes. Vous avez été sages ?
Pour 6 personnes
Ingrédients : 250 g de farine de blé, 1 sachet de levure chimique, 1 œuf, 100 g de cassonade brune, 2 cuillères à soupe de mélasse ou de sirop de Liège, 200 ml de lait, 5 clous de girofle, cannelle, gingembre moulu, noix muscade, cardamome, zestes d’orange et de citron, sel.
Préparation : 20 min – cuisson : 1 h – coût : * - difficulté : * - ustensiles : moule à cake et papier-cuisson

Pain d’épices ou peperkoek, la cocotte, la voix du nord


Préchauffez le four à 150°C. Ecrasez les clous de girofle, ouvrez 10 capsules de cardamome et récupérez les graines. Mélangez ces épices à 1 petite cuillère à café de cannelle moulue, 1 cuillère à soupe de gingembre et une bonne pincée de muscade. Faites un creux dans la farine, ajoutez l’œuf, la levure, la cassonade, le sirop de Liège, le lait, les zestes d’agrumes, une pincée de sel et les épices et pétrissez pour former la pâte. Tapissez le moule à cake d’une feuille de papier-cuisson et versez-y la pâte. Enfournez le pain 1 heure. Laissez-le refroidir dans le four et emballez-le dans un torchon puis dans une boîte métallique pour le conserver 4 à 5 jours dans la cuisine ou jusqu’à 3 semaines au réfrigérateur.

dimanche, 24 novembre 2019

Beignets

Dans la grande famille des beignets, soyons chauvins et cuisinons ces petites boules de bonheur appelées croustillons chez nous.

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Bugnes à Lyon, donuts aux Etats-Unis, chichi fregi en Provence, oliebollen aux Pays-Bas, bougnettes à Perpignan, crottes ou pets d’ânes qu’on vive dans le Vexin ou à Amiens, merveilles à Bordeaux ou croustillons dans le Nord et en Belgique, les beignets sont présents dans toutes nos régions et tous les pays. Ronds, chauds, sucrés, on a honte de les dévorer tellement c’est bon. Les recettes varient en fonction de la région ou du pays, on les parfume à la fleur d’oranger, au citron ou à la vanille. Sur les fêtes foraines et les marchés de Noël, serrés dans un cornet et saupoudrés de sucre, les beignets, on les adore.
 
Pour une quarantaine de croustillons
Ingrédients : 250 g de farine type 45, ½ cuillère à café de sel, ½ cuillère à soupe de levure sèche de boulanger, 1 cuillère à soupe de sucre, 1 tasse à café de lait, 1 tasse à café d’eau, 1 œuf, huile de friture et sucre pour la fin
Préparation : 20 min – cuisson : 1 à 2 min par fournée – coût : * - difficulté : *

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Mélangez la levure et le sucre dans le lait tiédi. Mélangez farine et sel. Séparez le blanc du jaune d’œuf. Faites un puits dans la farine et ajoutez-y le jaune. Versez-y l’eau, ajoutez le mélange lait, sucre et levure. Mélangez bien. Ajoutez le blanc monté en neige. Couvrez la pâte d’un torchon et laissez-la doubler de volume dans un endroit chaud de la cuisine. Faites chauffer l’huile de friture et déposez-y des petites cuillères de pâte. Quand les croustillons sont bien dorés, (en 2 minutes, c’est cuit), sortez-les de l’huile et égouttez-les sur du papier-ménage. Passez-les encore bien chauds dans du sucre en poudre et mangez-les aussitôt.

dimanche, 10 novembre 2019

Jus de volaille maison

Dans la série « rien ne se jette, tout se transforme », ne jetez plus vos carcasses de volaille et faites-en des jus dont on se souviendra longtemps.

Jus de volaille maison, la cocotte, la voix du nord

Vous invitez des gens à manger et vous voulez briller auprès d’eux ? Faites donc un beau jus de viande, une belle sauce onctueuse, pleine de goût. Les jus de viandes qui accompagnent légumes, riz, pâtes… sont l’une des préparations préférées des chefs. Oui, parce que c’est la sauce qui fait tout ou presque dans un plat. Si elle est bonne, elle peut rattraper une viande de qualité moyenne et rendre votre plat inoubliable. Ici, avec une carcasse de volaille, la Cocotte oblige mais vous pouvez choisir veau, bœuf, porc… Avec ou sans vin, assaisonné comme voulez, monté au beurre ou pas, votre jus de volaille va en épater plus d’un !
 
Pour un jus de viande
Ingrédients : 1 carcasse de poulet, 1 oignon, 1 gousse d’ail, 1 échalote, 1 belle branche de thym, 1 feuille de laurier, 1 carotte, sel et poivre, 25 g de beurre et 3 cl d’huile. Facultatif : 10 cl de vin blanc
Préparation : 15 min – cuisson : 1 h 15 – coût : * - difficulté : * - ustensiles : sauteuse et chinois

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Coupez la carcasse en petits morceaux. Pelez ail, oignon, échalote et carotte. Ciselez oignon et échalote et écrasez la gousse d’ail. Coupez la carotte en petits morceaux. Faites chauffer un peu de beurre et d’huile dans une sauteuse et faites-y dorer les morceaux de carcasse sans les remuer pour que les sucs de cuisson se forment dans la sauteuse. Retournez-les et laissez encore dorer. Enlevez le gras formé et ajoutez ail, oignon, échalote, thym, laurier et carotte. Quand c’est doré, décollez les sucs de cuisson et déglacez avec de l’eau ou du vin blanc. Mouillez d’eau à hauteur de la viande et faites bien réduire 45 minutes à feu doux. Passez ensuite la sauce au chinois et assaisonnez le jus de volaille. Il est prêt pour accompagner une viande, une purée de légumes… Si vous voulez une sauce particulièrement brillante, montez-la au beurre hors du feu et utilisez-la de suite.

dimanche, 27 octobre 2019

Cannellonis en sauce blanche

Un lait dans lequel a infusé des herbes et des légumes, de la viande de qualité, un fromage délicieux… Les cannellonis, une idée du bonheur !

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Bien malin celui qui peut citer l’inventeur des cannellonis. Bien malin aussi celui qui peut situer le lieu de naissance de ces gros tuyaux de pâte. Naples ? Amalfi ? Toscane ? Sicile ? Les Abruzzes ? les Marches ?… On dit beaucoup de choses et souvent n’importe quoi. Mais pas malin celui qui cuit ses cannellonis avant de les farcir. Cette étape est honnêtement inutile. Croyez-moi, vos cannellonis cuiront très facilement une fois farcis à la ricotta, aux épinards ou à la viande quand vous les recouvrirez généreusement de ragù (sauce-tomate) ou de sauce blanche comme ici. Malin, non ?
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 paquet de cannellonis, 500 g de porc haché, 500 g de blancs de poulet, origan, 1 l de lait, 1 branche de céleri, 1 carotte, 1 branche de thym, 1 ou 2 feuilles de laurier, 30 g de beurre, 30 à 40 g de farine, sel, poivre, 1 boule de scamorza affumicata (fromage italien)
Préparation : 30 min – cuisson : 1 h environ – coût : * - difficulté : * - ustensiles : fouet et plat à gratin

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Faites infuser à feu doux céleri, carotte pelée, thym et laurier dans du lait pendant 30 minutes dans une casserole puis filtrez le lait. Récupérez carotte et céleri et hachez-les. Faites une sauce blanche au fouet avec le beurre et la farine. Versez le lait infusé petit à petit. Laissez épaissir, assaisonnez et réservez. Mélangez porc et poulet. Ajoutez carotte et céleri hachés, sel, poivre et 1 belle cuillère à soupe d’origan séché. Farcissez les cannellonis de ces viandes. Déposez les cannellonis dans un plat à gratin légèrement beurré. Versez par-dessus la sauce blanche. Découpez la scamorza en fines tranches et répartissez-les sur les cannellonis. Enfournez 30 minutes dans un four préchauffé à 180°C.

dimanche, 13 octobre 2019

La teurgoule

Oh non, Maman, Maryse, elle a mangé tout le dessus ! La prochaine fois, ce sera mon tour ? Oui, promis et tu auras le fond du plat.

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La Cocotte vous parle d’un temps que les moins de 300 ans ne peuvent pas connaître, d’un temps où les Normands déposaient des beaux plats en grès dans le four du boulanger et qu’ils laissaient la teurgoule cuire des heures et des heures et des heures. Et là, vous vous dites « oui mais Cocotte, la teurgoule, c’est quoi ? » La teurgoule, littéralement « se tordre la goule », est un des meilleurs riz au lait qui soient. Parfumé à la cannelle et à la vanille, fondant à souhait, on mange ce riz brûlant (on se tord la bouche) chaud, tiède ou froid et on se bat pour dévorer le dessus et le fond du plat. Qui va gagner aujourd’hui ?

La recette
Pour 6 à 8 personnes
Ingrédients : 2 litres de lait entier, 2 verres de riz rond ou 150 g, 24 morceaux de sucre ou 175 g de sucre en poudre, cannelle, ½ gousse de vanille.
Préparation : 15 min – cuisson : entre 3 h 30 et 5 h – coût : * - difficulté : * - ustensile : plat creux en grès qui va au four

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Faites chauffer le lait et versez-le sur le riz. Saupoudrez de sucre, mélangez et laissez-le fondre. Fendez la gousse de vanille, grattez-en l’intérieur et ajoutez graines et gousse au mélange. Terminez par 1 ou 2 cuillères à café de cannelle ou 3 bâtonnets, c’est selon vos goûts. Mélangez à nouveau. Placez votre plat dans le four chauffé à 130 °C, en position chaleur tournante et laissez cuire entre 3 h 30 à 5 heures. Baissez la température pendant ce temps pour arriver à 100° C, comme dans le four du boulanger quand on laisse redescendre la température. Ne mélangez pas en cours de cuisson car une belle pellicule caramélisée va se former sur le dessus.

dimanche, 29 septembre 2019

Risotto

Ne quittez pas des yeux votre risotto. Il faut le remuer et l’allonger au bouillon bouillant régulièrement. Tout un art, ce risotto !

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Pour réussir un risotto digne de ce nom, vous aurez besoin d’un bon riz. Ceux que l’on trouve facilement en France sont l’Arborio ou le Carnaroli. Vous ne rincerez pas le riz choisi. De cette façon, il gardera son amidon. Il vous faudra aussi un bon bouillon fait-maison, un bouillon de viande, de légumes ou de poisson. Et vous aurez à la main une louche pour verser le bouillon petit à petit puis tous les esthètes vous le diront, une cuillère en bois trouée pour remuer le riz sans le brusquer. A la fin de la cuisson, votre riz devra être crémeux et al dente après l’ajout de parmesan râpé. Il vous faudra au moins ça pour un bon risotto.

Pour 6 personnes
Ingrédients : 350 g de riz à risotto (voir ci-dessus), 30 g de gras de lard fumé, huile d’olive, 1 oignon, environ 1 litre de bouillon fait-maison bien chaud (bœuf, légumes ou poisson), 100 g de parmesan râpé, 30 g de beurre, sel, poivre blanc.
Préparation : 15 min – cuisson : 25 min – coût : - difficulté : * - ustensiles : faitout, louche, cuillère en bois trouée

Risotto, la cocotte, la voix du nord

Pelez et ciselez l’oignon finement. Faites chauffer le gras du lard fumé coupé en petits dés et 1 cuillère à soupe d’huile d’olive. Faites-y fondre l’oignon à couvert et à feu doux pendant 5 à 10 minutes pour le rendre transparent. Ajoutez le riz et remuez. Petit à petit versez des louches de bouillon chaud régulièrement jusqu’à ce que le riz soit cuit. Goûtez le riz et remuez-le très souvent. Il doit être al dente. Arrêtez la cuisson, poivrez le riz et ajoutez beurre et parmesan. Salez si besoin. Remuez puis servez rapidement. La cuisson de votre risotto devrait durer de 18 à 20 minutes.
Vous pouvez le parfumer de cèpes ou de girolles sautés à l’ail ou de truffes si vous avez un porte-monnaie bien rebondi.

dimanche, 15 septembre 2019

Gratin dauphinois

Dans ce plat, le plus important c’est le choix de la pomme de terre (qu’on n’essuie pas une fois épluchée) et le long temps de cuisson.

Gratin dauphinois, la cocotte, la voix du nord

Les enfants, écoutez-moi, je vais vous raconter l’histoire du gratin dauphinois. Ce plat qu’on a du mal à dater vient, comme vous l’avez deviné, de l’ancienne province du Dauphiné qui se composait des départements des Hautes Alpes, de l’Isère et la Drôme. Ce fleuron de la cuisine française tiendrait son nom de Gratianopolis, le nom latin qui naguère désignait Grenoble. Avec peu d’ingrédients, on fait le vrai gratin : les bonnes pommes de terre, Charlotte, Roseval ou Monalisa, pas de fromage mais du lait et de la crème et accessoirement, le plat frotté d’ail, des herbes qui infusent dans le lait et un soupçon de muscade. Vous en revoulez, les enfants ?

Pour 6 personnes
Ingrédients : 1,5 kg de pommes de terre (type Charlotte, Monalisa, Roseval), 50 cl de lait entier, 30 cl de crème liquide à 30 %, 1 gousse d’ail, sel, poivre, 1 noisette de beurre. Facultatif : sauge et muscade.
Préparation : 20 min – cuisson : 1 h 30 – coût : * - difficulté : * - ustensiles : mandoline, écumoire et plat à gratin

Gratin dauphinois, la cocotte, la voix du nord

Préchauffez le four à 150° C. Faites chauffer le lait dans une casserole avec un peu de sel, de poivre et si vous en avez envie, une pincée de muscade et une feuille de sauge. Lavez les pommes de terre avant de les peler. Mais pour conserver l’amidon au maximum, ne les essuyez pas après lavage ! Coupez-les assez finement à la mandoline. Plongez ces rondelles dans le lait et laissez-les cuire 10 minutes. Graissez le plat à gratin avec le beurre. Pelez l’ail et frottez-en le plat. Egouttez les pommes de terre avec l’écumoire et déposez-les dans le plat. Mélangez le lait chaud et la crème et entre chaque couche de pommes de terre, versez ce mélange lait-crème. Enfournez. Au bout de 45 minutes, baissez la température sur 120°C et laissez encore 30 minutes, voire plus. Servez avec une salade.

 

dimanche, 01 septembre 2019

Galettes complètes de blé noir

La farine de blé noir ou sarrasin est normalement sans gluten. Mais soyez vigilants et vérifiez toujours car certains industriels peuvent en ajouter.

Galettes complètes de blé noir, la cocotte, la voix du nord

Ils ont des chapeaux ronds, vive la Bretagne. Ils ont des galettes rondes, vivent les Bretons ! Leur contribution au patrimoine culinaire français est immense mais ne tient qu’à un mot ou presque : la galette. Partout en Bretagne et dans la France entière, on célèbre cette crêpe faite au blé noir. Malheureusement pour manier le billig (la plaque de fonte), le rozell (le râteau), le gnon (le tampon graisseur) et le spanell (la spatule), il faut des mois, voire des années d’entraînement et la Cocotte n’est pas encore au point. La Cocotte a donc triché, elle a pris ses photos sur son billig mais a fait ses galettes sur une crêpière antiadhésive. Oh, la tricheuse !

Pour 10 à 12 galettes
Ingrédients : pour la pâte : 250 g de farine de blé noir (sarrasin), 1 œuf, 5 g de sel, 750 cl à 1 l d’eau, beurre ou huile. Pour la farcir : 5 à 6 fines tranches de jambon, 10 à 12 œufs, fromage râpé (Emmental, Cantal, Gruyère….), poivre.
Préparation : 15 min – cuisson : quelques secondes par galette – coût : * - difficulté : * - ustensiles : poêle antiadhésive ou billich, louche, râteau et spatule

Galettes complètes de blé noir, la cocotte, la voix du nord

Mélangez au fouet la farine de sarrasin avec le sel et l’œuf et ajoutez la moitié de l’eau petit à petit. Quand la pâte n’a plus de grumeaux, rangez-la au frais toute une nuit. Le lendemain, ajoutez à nouveau de l’eau jusqu’à obtenir une belle pâte relativement liquide. En tout, de 750 cl à 1 litre d’eau ! Faites fondre un peu de beurre ou d’huile dans la poêle et faites vos galettes en les faisant cuire quelques secondes de chaque côté. A chaque galette graissez la poêle. Faites toutes les galettes de la sorte. Puis une par une, redéposez-les sur la poêle, cassez un œuf dessus, ajoutez du jambon coupé en lanières et un peu de fromage râpé. Rabattez les côtés de la galette vers le centre, poivrez-la, servez-la aussitôt et faites de même avec les autres.

dimanche, 18 août 2019

Ratatouille

Ecoutez-moi, Thérèse, c’est la saison de la ratatouille. Chez votre maraîcher, vous trouverez les légumes que vous cherchez.

Ratatouille

On entend dire beaucoup de choses sur la ratatouille. Les puristes vous diront qu’il ne faut jamais mélanger les légumes sous risque de déclencher une colère divine. Les autres (dont la Cocotte) seront plus souples et vous diront que les recettes sont aussi nombreuses qu’il y a d’habitants en Provence. Chacun fait comme il veut et c’est tant mieux. L’important étant de ne pas oublier la base, oignons, aubergines, poivrons, courgettes et tomates et d’ajouter ail, basilic, thym et laurier. Ah oui, la Cocotte allait oublier, mettez un peu de sucre en fin de cuisson pour casser l’acidité des tomates et ce sera parfait.

Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 kg de tomates allongées (Roma), 2 aubergines, 2 courgettes, 1 poivron rouge, 1 poivron vert, 2 oignons jaunes et/ou blancs, 2 gousses d’ail, basilic, thym, laurier, huile d’olive, sel, poivre, 2 morceaux de sucre.
Préparation : 30 min – cuisson : 1 h 45 – coût : * - difficulté : *

Ratatouille

Pelez les aubergines, coupez-les en gros dés, saupoudrez-les de gros sel et laissez-les dégorger 1 heure. Pelez les tomates. Pour cela, piquez-les avec une fourchette et plongez-les rapidement dans de l’eau bouillante Coupez-les en dés. Dans une sauteuse faites chauffer 2 càs d’huile d’olive et faites-y dorer doucement les oignons pelés et ciselés. Remuez et 10 minutes après, ajoutez les aubergines et les poivrons lavés, épépinés et coupés en grosses lamelles. Coupez les courgettes et coupez-les en rondelles. Ajoutez-les aux oignons et poivrons. Laissez cuire 30 minutes. Continuez avec les tomates. Mélangez-les délicatement. Salez, poivrez et terminez par l’ail pelé et pilé et le thym et le laurier. Couvrez et laissez compoter 30 minutes à feu doux. A la fin de la cuisson, ajoutez les 2 sucres et répartissez le basilic frais, lavé et grossièrement ciselé. Mangez chaud, tiède ou froid tout l’été.

dimanche, 04 août 2019

Pan bagnat

Méfi, sieù Nissart* ! Autrement dit, si tu fais n’importe quoi avec le pan bagnat, tu vas le regretter. Ndlr, fais attention, je suis niçois* !

Pan bagnat

D’un côté, de la salade niçoise, de l’autre côté, un petit pain rond. Rassemblez-les et vous aurez un pan bagnat. Littéralement pain mouillé en dialecte nissart, le pan bagnat est à Nice ce que Milou est à Tintin, inséparable ! Coupé en deux dans l’épaisseur, le petit pain peut être débarrassé d’un peu de mie en son centre pour être imprégné d’encore plus d’huile d’olive que vous choisirez d’excellente qualité. Impérativement ! Puis sous peine d’être banni à jamais de la baie des anges par les vieux de la vieille, n’ajoutez pas n’importe quoi ! Là-bas, tout est scrupuleusement observé et soumis à des règles ! Vous êtes prévenus !

Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 faluches, 600 g de thon frais, 6 tomates allongées, 6 œufs, 6 anchois, 2 poivrons verts allongés, basilic frais, 24 olives Picholine, 1 botte de cives, 1 gousse d’ail, huile d’olive de Provence, sel et poivre.
Préparation : 30 min – cuisson : 10 min – coût : * - difficulté : *

Pan bagnat

Faites cuire le poisson 5 minutes au cuit-vapeur. Laissez-le refroidir, émiettez-le et ajoutez-lui un peu d’huile d’olive et une pincée de sel. Dessalez les anchois dans de l’eau fraîche. Faites cuire les œufs 8 minutes pour les avoir durs et écalez-les. Coupez les pains en deux et frottez d’ail l’intérieur. Versez un filet d’huile d’olive qui a servi pour le thon. Salez et poivrez. Répartissez les tomates coupées en petits dés, les cives ciselées, les poivrons verts coupés finement. Continuez avec le thon et les anchois et ajoutez quelques feuilles de basilic et quelques olives. Poivrez à nouveau et fermez les pains en les pressant un peu pour bien qu’ils s’imbibent de l’huile du thon. Mangez-les très frais.
Vous pouvez ajouter quelques fèves, des morceaux de céleri et/ou d’artichauts violets cuits.

dimanche, 21 juillet 2019

Escabèche de sardines

Vous avez des mains ? Vous avez des doigts au bout de vos mains ? Alors vous êtes prêts pour dévorer ces p’tits poissons délicieux.

Escabèche de sardines

Des sardines, des éperlans, des maquereaux, des lisettes, des rougets…, on ne fera pas la liste de tous les petits poissons des mers de France, c’est trop long. Mais ils pourraient tous trouver leur place dans l’escabèche. L’escabèche est une marinade d’huile et de vinaigre avec épices et herbes. En France du côté de la Provence, en Espagne, en Algérie ou encore au Maroc, toutes les cuisinières et tous les cuisiniers ont leur p’tite recette de poissons frits d’abord, laissés à tremper dans cette marinade et enfin mis au réfrigérateur avant d’être dévorés les soirs d’été avec un p’tit verre de vin bien frais, bien agréable…

Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 kg de petites sardines extra-fraîches ou surgelées, farine, 8 cl d’huile d’olive, 10 cl de vinaigre d’alcool, 5 cl d’eau, 3 gousses d’ail, laurier, thym, 3 petites carottes, sel, poivre, 1 citron, huile de friture
Préparation : 30 min – cuisson : 15 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : friteuse et poêle

Escabèche de sardines

Pelez et ciselez l’ail. Dans une poêle faites frire l’ail dans les 8 cl d’huile d’olive, ajoutez rapidement le vinaigre et l’eau. Salez, poivrez et ajoutez les herbes et les carottes coupées en rondelles. Laissez chauffer 10 minutes à feu doux. Réservez.
Coupez la queue et la tête des sardines. Ouvrez-les pour enlever les entrailles et passez-les sous l’eau. Séchez-les très soigneusement et passez-les dans la farine. Faites chauffer la friteuse. Passez les sardines à la friteuse 5 à 7 minutes. Egouttez-les et déposez-les dans un plat creux. Couvrez-les de la marinade à l’huile et vinaigre, des herbes et du citron coupé en rondelles. Rangez le plat au frais 10 à 12 heures avant de servir les sardines en entrée.

dimanche, 07 juillet 2019

Panna cotta mandorla

Aujourd’hui on se lance dans la panna cotta aux amandes. Avec des amandes en lait, en poudre ou effilées, on va se régaler.

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Avec la panna cotta, apprenez deux mots d’italien, crème et cuite. Vous l’aurez donc deviné, cette petite merveille de mousse tremblotante vient d’Italie. 4 éléments la composent, le lait, la crème, le sucre et la gélatine. Cette dernière peut se remplacer par de l’agar-agar mais attention au dosage qui se fait au dixième de gramme près. Fraîche et parfumée traditionnellement de fruits rouges en coulis, de la même famille que le blanc-manger, la panna cotta est idéale l’été. Soyez inventifs et mariez-la à de nombreux goûts. Mangues, ananas, menthe… Les poivrons, les tomates aussi. Hummmm, buenissima !

Pour 6 personnes
Ingrédients : 20 cl de crème liquide, 25 cl de lait d’amandes, 2 feuilles de gélatine, 50 g de sucre de canne, 30 g d’amandes en poudre, 30 g d’amandes émondées, 30 g d’amandes effilées ou brisées, 30 g de noix décortiquées, 30 g de pistaches non salées.
Préparation : 15 min – cuisson : 10 min – coût : * - difficulté : *

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Faites tremper la gélatine dans un bol d’eau froide pendant 15 minutes. Mélangez lait d’amandes et crème liquide et faites chauffer 3 minutes. Egouttez la gélatine et faites-la dissoudre en même temps que le sucre dans le lait d’amandes et la crème liquide chauffés. Arrêtez la cuisson. Ajoutez les amandes en poudre et les amandes émondées. Répartissez le liquide dans 6 jolies verrines et mettez-les au frais pendant 3 heures. Dans une poêle en fonte, torréfiez amandes émondées, amandes effilées et noix décortiquées et laissez refroidir. Au moment de servir, répartissez noix et amandes torréfiées et pistaches sur les verrines et proposez des langues de chat aux amandes pour les déguster.