mardi, 25 janvier 2011
Agneau au curcuma
Le curcuma apporte aux plats une saveur légèrement poivrée et une couleur safran. Attention, si vous en renversez, nettoyez vite sinon tout devient jaune !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 épaule d'agneau ou 1 bon kilo de collier d'agneau, 3 cuillères d'huile, 4 beaux oignons, 1 cuillère à café de curcuma, 3 feuilles de laurier, sel, poivre.
Préparation : 5 mn – Cuisson : 1 h – Coût : ** - Difficulté : * - Ustensile : marmite en fonte ou tajine
Dégraissez l'épaule d'agneau ou le collier au maximum. Désossez la viande et coupez-la en dés d'1, 5 cm ou 2 cm de côté. Épluchez les oignons et coupez-les en grosses rondelles. Faites chauffer l'huile dans une marmite en fonte ou un tajine et ajoutez les oignons. Laissez-les dorer quelques minutes puis ajoutez le curcuma. Continuez avec l'agneau, faites dorer tous les morceaux puis ajoutez les feuilles de laurier et un grand verre d'eau dans la marmite. Salez et poivrez. Couvrez et laissez cuire pendant 45 à 50 mn à feu doux en surveillant régulièrement qu'il y ait assez de jus. Il ne faut pas trop de jus mais il ne faut pas que ça attache. Au moment de servir, enlevez le laurier et accompagnez ce plat de riz à la pistache (recette d'hier). Le jaune et le vert vont bien ensemble.
25.01.2011
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lundi, 24 janvier 2011
Tripes à la Normande
Aujourd'hui la Cocotte ne fera pas dans le gastronomique. Non, elle s'arrêtera au bout de la deuxième syllabe, restera sagement couchée sur son canapé, sous une couche de plaids, sans télé mais avec sa dernière, à qui elle a gentiment refilé sa gastro !
Mêmes racines mais pas les mêmes effets ! D'un côté, la gastronomie, du grec gastèr qui signifie ventre, estomac, et nomie qui veut dire régler, donc l'art de régler l'estomac. L'art du bien manger !Et de l'autre, gastro-entérite, l'estomac tout déréglé, inflammation de l'intestin, ça vient aussi du grec. Et franchement ça pourrait retourner chez eux !
A la diète ! Rien ne passe mais tout s'en va !
Rien ne passe, donc pas de tripes. C'est dommage car c'est le plat du jour.
Tripes à la Normande
Demandez à votre boucher de vous parler de tripes, il adore ça. «N'oubliez pas de mettre un pied de veau, n'oubliez pas de couvrir de cidre, n'oubliez pas... »
Pour 8 personnes
Ingrédients : 2, 5 kg d'abats (panse, feuillet, bonnet, caillette), 1 verre de vinaigre, 1 pied de veau, 1 bouquet de persil plat, 10 baies de genièvre, 5 clous de girofle, du thym, du laurier, sel, poivre, 2 litres de bon cidre, 4 carottes et 3 oignons.
Préparation : 15 mn – Cuisson : 3 h minimum – Coût : * - Difficulté : *
L'idéal est de commencer la veille. Coupez la viande en carrés de 2 à 3 cm de côté et faites-les tremper dans de l'eau vinaigrée pendant la coupe. Mettez un bouquet garni (persil, thym, laurier) dans un torchon ou une étamine avec les baies et les clous (Vous pourrez les enlever facilement au moment voulu). Placez-les au fond d'une grande marmite avec le pied de veau. Couvrez des carrés de viande, versez 2 litres de cidre, salez et poivrez et faites chauffer pendant 2 bonnes heures à couvert. Le lendemain, enlevez le pied de veau et le torchon d'herbes et reprenez la cuisson en ajoutant les carottes et les oignons épluchés et coupés en rondelles. Laissez cuire encore une bonne heure à feu doux. Plus longtemps n'est vraiment pas un problème.
Servez ces tripes avec des pommes vapeur.
23.01.2011
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lundi, 10 janvier 2011
Lapin du Lundi perdu
Outre le fait qu'ils soient belges, ceci expliquant peut-être cela, les Tournaisiens sont des gens étranges. Ils ont de drôles de traditions ! Les jours suivant l'Epiphanie, ils pendent à leurs fenêtres des lapins. Rassurez-vous, ces pauvres bêtes sont mortes, mais quand même ! Quand on les interroge sur cette coutume surprenante, ils vous renvoient aux calendes grecques et vous racontent l'histoire du Lundi parjuré ou Lundi perdu.
Au Moyen-âge, le lundi qui suivait l'Epiphanie, notables et propriétaires terriens de la ville jugeaient en public les crimes et délits qui n'avaient pas été jugés, qui avaient échappé à la vigilance de la police ou des tribunaux durant l'année. La délation était vivement conseillée et quiconque avait eu connaissance d'un méfait (vol, viol, incendie, meurtres, calomnies...) livrait voisins, parents ou amis. Le soir, un grand repas était donné où toute la population se retrouvait.
Lundi parjuré car on jurait devant Dieu et perdu car ce jour était chômé.
Lors de ces agapes, on tirait les rois. A l'instar du carnaval où l'on se moque des nantis, un rôle est donné à chacun, qui le roi, qui la reine, qui le fou du roi, l'écuyer, le laquais, le ménestrier...
Chacun a un texte à chanter écrit sur un petit billet. Et tous les autres reprennent en choeur.
Quand le roi boit, on crie « Le roi boit ! » et tout le monde boit avec lui. Si on se trompe ou si on oublie, le fou du roi noircit le visage du fauteur avec un bouchon passé sur le feu.
Imaginez l'ambiance pendant ce repas. Ce jour-là, on mange du lapin. C'est ce lapin qu'on voit pendu aux fenêtres. Et savez-vous pourquoi on exhibe ce cadavre aux longues oreilles et à la queue en pompon ? Tout simplement pour montrer qu'on n'a pas mis un chat dans la cocotte ! Un chat est appelé un lapin de nochère, chez les Tournaisiens. Les ménagères doivent même mettre la tête du lapin dans la marmite, encore une preuve de la non-présence de chats.
Le lapin du Lundi perdu est un plat de pauvres donc pas de bière ou de vin pour la sauce, que de l'eau ! Il est accompagné d'une entrée, la petite saucisse, d'une salade, la salade tournaisienne avec mâche, oignons cuits avec le pelure, pommes, endives, chou rouge et haricots et d'un dessert. Devinez lequel ? La galette, bien sûr !
Cette tradition était vivace en Flandre. On raconte qu'elle perdure à Lille et Douai mais la Cocotte n'en a jamais entendu parlé. Et vous ?
Lapin à la tournaisienne
Le lundi suivant l'Épiphanie, les habitants de Tournai fêtent le Lundi perdu. En famille, ils tirent les billets des rois, chantent et mangent le plat d'aujourd'hui.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 beau lapin, 30 g de beurre, 3 oignons, sel, poivre, thym, laurier, 15 pruneaux, 1 poignée de raisins secs.
Préparation : 1 nuit + 15 mn – Cuisson : 1 h 30 – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : cocotte en fonte
La veille, faites tremper les pruneaux et raisins secs dans un bol d'eau. Le lendemain, découpez le lapin en 6 ou 8 morceaux égaux. Faites fondre le beurre dans la cocotte, ajoutez les morceaux de lapin, y compris la tête (pour faire voir que c'est bien du lapin !) et faites-les bien dorer. Retirez-les et remplacez-les par les oignons épluchés et détaillés en rondelles. Remettez le lapin dans la cocotte et couvrez d'eau. Salez, poivrez, mettez le thym et le laurier. Mettez le couvercle et laissez cuire 1 h 30, voire plus. La viande doit se détacher facilement des os mais il ne faut pas que tout se « démêle ». A la fin de la cuisson, faites réchauffer le bol de pruneaux et raisins dans l'eau de trempage. Mettez-en quelques-uns dans la cocotte pour décorer et servez équitablement le reste.
N'accompagnez jamais ce plat de frites ou de croquettes mais de pommes vapeur.
Puis chantez en chœur : J'ai du mirliton, des courts cotreons, des longés fesses, j'ai du mirliton, ton, ton... et allez sur le site de la ville de Tournai pour en savoir plus.
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dimanche, 09 janvier 2011
Queue de veau et crème de poireaux
Elle est là, qui vous attend, dans le coin de l'étal du boucher. Une petite queue de veau qui donne à votre cuisine une saveur d'autrefois, une saveur couleur sépia.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 kg de queue de veau, 1 oignon, du thym, du laurier, des clous de girofle, 50 g de beurre, 3 poireaux, 3 cuillères à soupe de farine, 75 cl de lait, le jus d'un citron, sel, poivre et persil plat
Préparation : 10 mn – Cuisson : 45 mn – Coût : * - Difficulté : *
Faites bouillir de l'eau dans une marmite, ajoutez du thym, un oignon piqué de laurier et de clous de girofle, salez et poivrez. Plongez les queues de veau dans ce bouillon, couvrez et laissez cuire pendant 45 mn. Pendant ce temps, débarrassez les poireaux de leurs premières feuilles et de leurs petites racines. Détaillez ensuite les poireaux en tronçons d'1 cm et nettoyez-les bien. Dans une sauteuse, faites fondre le beurre, ajoutez les poireaux et laissez suer une dizaine de minutes. Il faut que les légumes soient bien ramollis. Saupoudrez ensuite de farine pour faire un roux, versez petit à petit le lait sans cesser de mélanger. La sauce ne doit pas être trop épaisse. Couvrez la sauteuse. Au bout de 10 mn, salez, poivrez, ajoutez le jus du citron et parsemez de persil plat finement ciselé. Arrêtez la cuisson.
Servez la queue de veau accompagnée de cette sauce et de pommes vapeur.
09.01.2011
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lundi, 03 janvier 2011
Tajine de keftas à l'oeuf
Pourquoi change-t-on d'année tous les ans ? C'est pour nous permettre de prendre des résolutions.
Une résolution, c'est quoi ? C'est une décision qu'on prend après mûre réflexion. En général, nos réflexions durent un an, parfois moins, parfois plus. On peut en prendre quand on revient de vacances. Ça arrive. Ça s'appelle les bonnes résolutions de la rentrée.
A chaque début d'année, les résolutions qu'on prend doivent même être bonnes. Pléonasme, non ? Avez-vous déjà pris de mauvaises résolutions ? Du genre, tiens, à partir de cette année, je me mets à fumer. 10 cigarettes par jour, pas moins, pas plus.
Ou encore, allez, on est en 2011, à partir de lundi, je bouffe des frites, des chips, de la mayo à tous les repas. Je me goinfre de hamburgers matin, midi et soir, histoire d'équilibrer les menus.
Non, les résolutions doivent toujours être bonnes.
Encore faut-il commencer par la meilleure, celle dont va découler tout le reste. Le choix est hyper-stratégique.
Imaginez que vous mettez dans cette liste, lire un livre par semaine. Pourquoi pas ? Un livre par semaine, c'est faisable. Sauf que vous devez inscrire avant, dans la liste, se coucher tôt. Pour se coucher tôt, il ne faut pas avoir de chéri qui vous raconte sa journée, pas d'enfants dont vous devez vous occuper, pas d'activités le soir, histoire de décompresser après une journée de m.... au travail et au retour à la maison. Pour se coucher tôt, il faut ne rien avoir à faire. Donc rien à faire, pas de boulot. Pas de boulot, vous avez le temps de lire. Donc si vous voulez lire un livre par semaine, il faut démissionner de votre job. Première résolution avant de lire un livre par semaine.
Un autre exemple, maigrir. Oui maigrir ! C'est en tête de liste tous les ans ! Mais pour maigrir, il faut être gros. Pour être gros, il faut manger. Pour manger, il faut avoir le temps de préparer de bons petits plats. C'est un minimum, hein ? Mais comme vous voulez également lire un livre par semaine, vous n'avez pas le temps de faire la cuisine. Donc pas le temps de faire la cuisine, pas le temps de maigrir. Donc quand on lit beaucoup, on est gros...
La Cocotte pourrait prendre toutes les bonnes résolutions et les démonter en un rien de temps.
Y'a pas de solution.
La Cocotte vous propose une petite résolution simple à prendre et à mettre en œuvre. Prenez cinq minutes par jour pour lire sa prose et consulter ses recettes. Ça vous prendra moins de temps que si vous lisiez un livre et vous n'êtes même pas obligé de faire les recettes donc vous maigrissez.
Elle est pas belle, la vie ? La Cocotte vous souhaite une excellent année.
Tajine de keftas à l'œuf
La Cocotte aime les boulettes en général et les keftas en particulier. Mais elle n'est pas la seule, les Indiens, les Turcs, les Grecs, les Croates, les Marocains... Et vous ?
Pour 6 personnes
Ingrédients : 800 g de bœuf ou d'agneau haché ou un mélange des deux, 1 bouquet de coriandre fraîche, 1 càc de paprika doux, 1 càc de cumin moulu, 2 oignons, sel, poivre, 2 càs d'huile d'olive, 500ml de coulis de tomates, 1 bâton de cannelle, 6 œufs
Préparation : 15 mn – Cuisson : 20 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : tajine ou sauteuse
Nettoyez la coriandre, débarrassez-vous des tiges et ciselez les feuilles. Épluchez et ciselez les oignons. Dans un saladier, mélangez la viande avec la coriandre, les oignons, le cumin et le paprika. Salez et poivrez. Puis formez des boulettes de la taille d'une belle noix. Faites chauffer l'huile dans le tajine puis ajoutez toutes les boulettes. Secouez le plat pour faire tourner les boulettes. Quand elles sont dorées de tous côtés, ajoutez le coulis de tomates et la cannelle. Salez et poivrez. Couvrez et laissez cuire 15 mn. Puis cassez 6 œufs sur les boulettes et remettez le couvercle. Poursuivez la cuisson jusqu'à ce que les œufs soient cuits comme des œufs au plat. Arrêtez le feu et servez aussitôt avec du pain plat au sésame, légèrement toasté. Saupoudrez de coriandre fraîche.
03.01.2011
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mardi, 28 décembre 2010
Mille-feuilles de boudin
Quoi ? Vous n'avez pas le temps de cuisiner pour le réveillon ? Allez, un petit effort ! Voici une petite entrée qui ne vous prendra pas plus de 5 minutes, montre en main.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 feuilles de brick, 300 g de très bon boudin blanc, 3 pommes, 10 g de beurre, sel, poivre, 20 g de cassonade
Préparation : 5 mn + 2 h de congélation – Cuisson : 5 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : feuille de silicone ou papier sulfurisé
Pour découper facilement le boudin blanc, mettez-le au congélateur pendant 2 h. Au bout de ce temps, préchauffez votre four à 180°c (th. 6). Découpez les feuilles de brick en carrés de 6 cm de côté. Tranchez finement le boudin blanc. Déposez 3 carrés par personne sur la feuille de silicone et garnissez ces carrés de rondelles de boudin. Recouvrez de 2 ou 3 carrés de feuilles de brick et recommencez l'opération jusqu'à épuisement des stocks. Terminez par les bricks. Mettez au four 5 mn. Pendant ce temps, faites fondre le beurre dans une petite casserole, épluchez les pommes, enlevez les pépins et détaillez les pommes en quartiers puis en cubes. Ajoutez-les au beurre chaud, salez, poivrez, saupoudrez de cassonade. Faites cuire 3 mn. Sortez vos mille-feuilles du four, déposez-les délicatement sur une belle assiette, ajoutez les pommes, parsemez de la cassonade restante et servez aussitôt. Le mille-feuilles croustille, les pommes sont fondantes, un bonheur.
Bon réveillon !
28.12.2010
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lundi, 27 décembre 2010
Jambon du Bayou
Vous voulez une recette colorée, parfumée, bon marché, qui va épater la galerie ? Ne cherchez plus, la voici. Un beau jambon doré au soleil de Louisiane. Merci qui ?*
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1, 5 kg de palette avec la peau, 3 c à s de miel liquide, 1 càc de cumin moulu, 1 càc d'origan séché, 1 càc de paprika doux, 1 gousse d'ail ciselé, 2 ou 3 piments de Cayenne, des clous de girofle, sel et poivre noir.
Préparation : 5 mn – Cuisson : 2 h – Coût : * - Difficulté : *
Préchauffez le four à 180°c (th. 6). Avec un couteau pointu bien aiguisé, incisez la peau de la palette pour former un quadrillage. Dans chaque coin du quadrillage, enfoncez fermement un clou de girofle.
Réduisez en poudre les piments de Cayenne. Mélangez le miel, le cumin, l'origan, le paprika, l'ail, le sel, le poivre et les piments écrasés. Badigeonnez toute la palette de ce mélange et déposez-la dans un plat qui va au four.
Faites cuire pendant 1 h à 180°c puis baissez la température du four à 150°, enfin à 130 °c la deuxième heure. Badigeonnez régulièrement votre jambon du mélange miel et épices. Au besoin, ajoutez un peu d'eau en cours de cuisson. La peau doit être dorée et croustillante.
Servez ce plat accompagné de rondelles d'ananas dorées au miel et d'une purée de patates douces.
* Merci la Cocotte.
27.12.2010
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mardi, 21 décembre 2010
Civet de sanglier à l'orange
Attention ! Vous allez vivre 3 heures difficiles. Quand la cocotte est dans le four, les parfums qui s'en dégagent sont insoutenables. Un véritable supplice !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1, 5 kg de sanglier (filet ou jambon), 1 l de vin rouge très charpenté (Cahors, Madiran, Fronsac...), 2 échalotes, 10 baies de genièvre, 5 clous de girofle, 1 carotte, 1 branche de céleri, 200 g de pruneaux, 100g d'écorces d'oranges confites, sel, poivre, 50 g de beurre, farine.
Préparation : 15 mn + 24 h de marinade – Cuisson : 3 h – Coût : ** - Difficulté : * - Ustensile : cocotte en fonte
Préparez la marinade en y mettant le vin, les carottes en rondelles et le céleri en tronçons, les fruits, le sel et les épices. Ajoutez les morceaux de sanglier et laissez dans un endroit frais pendant 24 h minimum. Ça peut être un jour de plus, sans problème.
Préchauffez le four à 150°c t(th. 5). Sortez les morceaux de sanglier de la marinade et essuyez-les bien. Dans une cocotte en fonte, faites fondre le beurre et faites dorer les morceaux de sanglier sur tous les côtés. Saupoudrez de 3 cuil. de farine puis ajoutez la marinade petit à petit. Mélangez bien. Au premier bouillon, couvrez la cocotte et mettez-la au four pendant 3 heures. Ajoutez un peu d'eau si nécessaire. Accompagnez de pommes de terre vapeur et d'une pomme à la confiture d'airelle, cuite au four en papillote.
Accord mets-vin : le même vin que pour la marinade.
21.12.2010
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lundi, 20 décembre 2010
Foie gras maison
Ho, ho, ho ! Le Père-Noël serait-il passé à l'acte ? Aurait-il réussi ce qu'il tente de faire depuis des années ?
Vous savez ? Ce Père-Noël qui, dès la fin novembre, se pend aux fenêtres comme s'il voulait mettre fin à ses jours, échapper à son morne quotidien de Père-Noël à qui on ne fait attention qu'un tout petit mois par an ? On n'en voit plus ! Mais qu'est-ce qui se passe ? Mais que se passe-t-il ?
Les années précédentes, dans la rue de la Cocotte et les rues alentour, ce bon petit père rouge et blanc montrait son postérieur à toutes les fenêtres ou presque.
Émerveillés, avec le bon goût qu'on leur connaît, les enfants s'arrêtaient devant certaines maisons et regardaient, bouche bée, ce visiteur qui rate à chaque fois, son atterrissage dans la cheminée. Ils comptaient les cadeaux dans la hotte, calculaient la longueur de la barbe, vérifiaient les chaussures, « Est-ce qu'il a les mêmes que Papa, comme l'an dernier quand il est venu à la maison? » Ils tiraient leur maman par la manche, « Non, on reste, j'ai pas fini ! ».
Les parents, les badauds, commentaient également l'arrivée du Père Noël dans leur rue, souriaient à la profusion de guirlandes, petites loupiotes et autres boules entourant le bonhomme.
Pour certains, il donnait aux petites maisons ouvrières, un air de château merveilleux où tous les vœux sont exaucés, où tout le monde est beau, tout le monde est gentil, Pour d'autres, Papa Noël en véritable chinchlille mercerisé, donnait un air de fête façon Deschiens à la ville, un air bien ch'ti, hein ?
Là, rien, que dalle, nada, zéro, le néant, pas un seul gros joufflu vermillon ! Mais pourquoi ? Est-ce parce que tous les enfants ont déjà eu leurs cadeaux ? Non, non ! Ce n'est pas possible ! Est-ce parce que c'est la crise ? Aurait-il décidé de s'exiler ? Aurait-il trouvé un endroit où tout le monde est heureux ? On est pourtant bien en France ! Il n'y a vraiment aucune raison valable d'aller voir ailleurs si c'est mieux, non ?
Serait-ce finalement une mode ? La Cocotte a posé la question autour d'elle et tout le monde lui a répondu : « La mode est passée ! Ouf ! On n'en verra plus ! » Mais elle est passée où, la mode ? Quel pays va désormais se taper le gros moche tout rouge de décembre ?
Si vous avez la réponse, envoyez-la à la Cocotte.
En attendant le 24, comme vous avez été sages, la Cocotte vous offre une idée de cadeau. Demandez au Père Noël de vous offrir deux magnifiques coffrets de deux livres de cuisine édités par Rustica éditions.
Dans un coffret, découvrez les Petits plats et Desserts de nos grands-mères et dans l'autre, Foie gras et charcuteries. Vous allez adorer. Tout comme le foie gras de la Cocotte aujourd'hui.
Foie gras maison
Doigté et concentration sont les clés pour réussir un bon foie gras fait-maison. Pas besoin de vin ou autre alcool fantaisie, le foie gras est bien meilleur tel quel.
Pour 3 pots de 200 g
Ingrédients : 1 lobe de foie gras frais de 500 à 600 g, 8 g de fleur de sel de Guérande, 10 grains de poivre noir concassé, quatre-épices (facultatif)
Préparation : 20 mn – Cuisson : 30 mn – Coût : *** - Difficulté : * - Ustensiles : faitout et pots en verre
Ouvrez votre foie gras en deux, tel un sandwich. Avec un couteau pointu, trouvez les nerfs présents dans tout le lobe. Faites-les sortir en soulevant délicatement avec le couteau et avec un doigt. Quand le foie est à température ambiante, c'est vraiment facile. Si le foie se démonte un peu, ce n'est pas trop grave, il va se « refaire » dans le pot.
Ensuite remplissez vos pots bien propres de foie gras jusqu'au milieu, parsemez de fleur de sel et de poivre. Si vous voulez mettre du 4-épices, c'est le moment. Puis terminez avec le foie en tassant bien. Saupoudrez à nouveau de sel et de poivre et fermez bien les pots. Faites chauffer de l'eau dans un faitout. Quand elle bout, baissez le feu et ajoutez vos pots. Il faut qu'ils soient recouverts d'eau. Laissez doucement chauffer 30 mn. Arrêtez le feu et laissez refroidir dans le faitout. Vos pots sont prêts. Vous pourrez les conserver un an à la cave ou les déguster pour les fêtes.
20.12.2010
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samedi, 18 décembre 2010
Carbonnade de joue de porc à la bière de Noël
Une variation sur le thème de la carbonnade : un morceau de viande méconnu et une bière spéciale qu'on ne trouve qu'au moment des fêtes.
Pour 4 personnes
Ingrédients : 800 g de joue de porc, 20 g de beurre, 1 gros oignon, 1 pincée de cannelle, 20 g de cassonade, une cuillère à soupe de moutarde, sel, poivre et 50 cl de bière de Noël.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 1 h – Coût : * - Difficulté : *
Coupez la viande en fins morceaux. Faites fondre le beurre dans une cocotte en fonte et faites dorer les morceaux de joue. Détaillez l'oignon en fines lamelles et ajoutez-les dans la cocotte. Mélangez bien. Quand la viande et les rondelles d'oignon sont dorées, ajoutez une pincée de cannelle, la cassonade, la cuillère de moutarde.
Laissez le jus de viande disparaître puis ajoutez en une seule fois le contenu de la bouteille de bière.
Mélangez. Salez, couvrez puis laissez mijoter à feu assez doux la carbonnade pendant une petite heure. La viande doit être fondante, comme du beurre...
Avant de servir, poivrez votre carbonnade et rectifiez en sel si besoin.
Servez ce plat avec une belle purée de légumes, de la choucroute ou des pâtes fraîches. Vous pouvez également le servir avec des endives braisées pour faire encore plus couleur locale.
18.12.2010
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jeudi, 09 décembre 2010
Pâté de lapin à la Granny
La Cocotte cogite et collecte toutes les idées de cadeaux de Noël qui feraient plaisir à ses loulous mais a bien du mal à faire son choix.
Quelques jours avant aujourd'hui, installée mollement devant son poste de télévision, ne voilà-t-il pas qu'elle voit un petit film publicitaire destiné à vendre le spectacle de Benjamin Biolay en DVD. Si vous suivez ce blog, vous savez que la Cocotte ne voue pas à un culte à ce beau brun ténébreux, balbutiant des aubades aux accents gainsbouriens sur des sons quintessenciés, mais presque. Oui, la Cocotte aime ce bellâtre aux BBnitials qui lui rappellent non pas Brigitte Vous-Savez-Qui mais une certaine Billie, proche à son coeur. Elle court donc vers son ordinateur afin de commander ce DVD qui lui fera passer, c'est sûr, des heures d'extase.
Sachant qu'une autre fille proche à son cœur et répondant au doux et beau nom de Lola voue, pour le coup, un culte à Benjamin, la Cocotte se dit «Voilà donc un cadeau pour l'aînée de ma couvée ! »
Sur le site marchand, la Cocotte clique sur BB qui fait son show et emplit un panier virtuel puis déambule de page en page, lit les avis des web-acheteurs, voit qu'untel a acquis BB et sa Superbe mais a aussi craqué pour ses autres albums et pour une certaine Charlotte G proche au cœur du Serge cité plus haut. Et de fil en aiguille, après s'être retenue d'acheter un nombre substantiel de CD, la Cocotte échoue sur la page d'un autre de ses chanteurs non pas préférés mais adorés, Alain Bashung. Et là, la larme à l'oeil, ne voilà-t-il pas qu'elle apprend qu'un CD du dernier spectacle de ce grand monsieur existe. La Cocotte a vu ce spectacle, avec la Lola sus-citée et ensemble, elles ont pleuré lors de sa disparition. La Cocotte se dit alors « Voilà un autre cadeau qui ferait aussi plaisir à l'aînée de ma couvée ». Elle reclique, remplit à nouveau le panier, imaginant déjà le sourire que sa Lola afficherait.
Mais le bonheur est de courte durée car, aussitôt, la Cocotte se dit « Oui mais si elle emmène ses cadeaux pendant un weekend et que j'ai envie d'écouter « Happe » version cordes ou que je ressens l'impérieux besoin de voir BB me murmurer ses « cerfs-volants », je fais quoi moi ? Je fais comment ? Et puis on est au début du mois de décembre, je fais comment, moi, pour me retenir de mater Ben et d'ouïr Alain avant Noël ? Non, ces cadeaux ne sont pas pour Lola. Ils sont pour moi. Après tout, c'est grâce à moi, sa mère, que la petite aime les deux B ! Non, je ne peux pas attendre jusque là, je ne peux pas ! »
La Cocotte décide donc de garder ces trésors pour elle. Voilà ses bonnes idées pour l'aînée qui tombent à l'eau. Faut savoir comprendre sans se répandre, pauvre Lola ! Mais deux autres poussins viennent ensuite, puis son coq, la famille, les amis, les copains... Que va-t-elle faire ?
Et à nouveau la Cocotte cogite et collecte toutes les idées de cadeaux qui feraient plaisir à ses loulous mais a bien du mal à faire son choix.
En attendant, elle offre à sa Lola et à vous tous une recette que quelqu'un de proche lui a offerte il y a déjà bien longtemps.
Pâté de lapin à la Granny
Une terrine dont la recette se transmet de génération en génération, du bon pain, des cornichons-maison, un peu de moutarde et c'est le bonheur assuré.
Pour 1 terrine d'1 kg
Ingrédients : 500 g de lapin, 500 g de poitrine de porc, 2 échalotes, 1 gousse d'ail, 1 œuf, du thym, noix de muscade, sel et poivre, un peu de barde, 1 ou 2 feuilles de laurier.
Préparation : 15 mn – Cuisson : 1 h – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : hachoir à viande
Préchauffez le four à 180°c (th. 6). Désossez consciencieusement les morceaux de lapin. Enlevez la couenne de la poitrine et les os éventuels. Coupez la viande en petits morceaux et passez-les au hachoir à viande. Repassez la viande au hachoir une seconde fois avec les échalotes et l'ail épluchés.
Salez et poivrez, ajoutez l'œuf entier, le thym, la noix de muscade et mélangez bien. Goûtez la viande et rectifiez l'assaisonnement.
Versez votre préparation dans la terrine, tassez bien. Découpez des petites bandes dans la barde de lard et disposez-les sur la viande pour faire joli. Terminez par une feuille de laurier.
Versez de l'eau dans un plat qui va au four et déposez votre terrine sur ce plat. Couvrez la terrine et faites-la cuire 1 h. Les 15 dernières minutes, enlevez le couvercle et terminez la cuisson.
Sortez et laissez refroidir avant de mettre au réfrigérateur.
Vous pouvez préparer un peu de gelée si vous en avez envie.
09.12.2010
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jeudi, 02 décembre 2010
Oh la boulette !
Depuis bientôt 8 ans, consciencieusement, avec une régularité quasi-métronomique, la Cocotte fait son marché le samedi matin dans sa petite ville. Avec son panier rose à roulettes toujours et sa copine Viviane la plupart du temps, elle arpente les allées vers ses petits producteurs préférés.
Voilà 15 jours de ça, toutes les deux font une première halte chez la boulangère, portrait craché de Simone Signoret et qui fait des baguettes trop cuites pour lesquelles se battent souvent les deux sus-citées. « Ce s'ra quoi pour vous aujourd'hui ? Dit la mitronne aux deux dames. « Ben, une grosse baguette ! » répond la Cocotte. « Allez-y, vous pouvez la prendre...la grosse ! » « Euh, vous parlez de la baguette ou de moi ? » demande la Cocotte un brin amusée, alors qu'elle entend Viviane glousser dans son dos... La boulangère, moins bonne actrice que Simone Signoret, donne immédiatement à son visage, une teinte vermillon et se confond en excuses. Quelques instants plus tard, les deux chipies s'arrêtent devant le p'tit camion de David, le boucher, là où toutes les dames ou presque ont un bonnet, des cheveux gris par dessous et mesurent 1 m 60, sauf la Cocotte qui n'a ni bonnet ni ne mesure 1 m 60 et sa copine qui n'a ni bonnet ni cheveux gris.
« Tiens, bonjour Mesdames, ce s'ra quoi pour vous, la Cocotte ? »
« Euh, j'mangerais bien de l'andouille.... »
« Oh, désolé, y'en a pas aujourd'hui mais j'peux en vous en commander et j'vous appelerai quand elle sera prête. J'vais prendre votre numéro de téléphone. »
Sur ce, David ouvre son carnet de commande, écrit le nom et le numéro de téléphone de la Cocotte et juste à côté, le mot andouille, en toutes lettres, bien grandes, bien visibles.
Dérechef la Cocotte lui fait remarquer ce qu'il vient de faire. David, même pas rouge, devant son parterre de p'tites à bonnets et cheveux gris, dit tout simplement « Oh la boulette ! »
En l'espace de cinq minutes, la Cocotte s'est fait traitée de grosse andouille. Sympas, les gens du marché...vraiment sympas !
Et sa copine, derrière elle, toujours à glousser. Sympas, les copines, vraiment sympas !
Deux boulettes pour la Cocotte, gratuites et bien envoyées. Sympas, les boulettes, vraiment sympas !
Boulettes câpres et parmesan
Attention, il y a boulettes et boulettes ! Celles-ci, c'est du nanan. Fondantes, parfumées, subtilement acidulées... La Cocotte vous prévient, vous allez craquer !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 400 g de hachis de bœuf, 400 g de chair à saucisse, 100 g de parmesan râpé, 100 g de câpres au vinaigre, un peu de mie de pain rassis, 10 cl de lait, 1 œuf, 1 gousse d'ail, 1 bonne pincée d'origan en poudre, sel, poivre, 2 cuil. à soupe de farine, un peu d'huile d'olive, 20 cl d'eau, 10 cl de jus de citron, coulis de tomates (facultatif)
Préparation : 10 mn – Cuisson : 30 mn – Coût : * - Difficulté : *
Faites tremper 10 mn la mie de pain émiettée dans le lait. Dans un saladier, mélangez les deux viandes. Ajoutez le parmesan, les câpres égouttées, l'ail finement ciselé, l'œuf battu, l'origan, le sel et le poivre. Mélangez intimement. Égouttez la mie de pain et ajoutez-la au mélange. Terminez par la farine. Mélangez à nouveau. Puis formez des boulettes grosses comme une noix.
Dans une grande poêle, faites chauffer l'huile. Quand elle est chaude, déposez les boulettes. Laissez cuire 10 mn sur un côté puis retournez-les.
Baissez le feu, couvrez la poêle et laissez cuire 15 mn. Ajoutez l'eau. La farine présente dans les boulettes épaissira la sauce. Mélangez un peu. En fin de cuisson, ajoutez le jus de citron, mélangez encore à la cuillère en bois en ajoutant le coulis de tomates.
Servez avec des pâtes ou une salade de roquette.
02.12.2010
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mardi, 30 novembre 2010
Rognons aux champignons
Abats rouges ou abats nobles, les rognons sont des morceaux de viande à découvrir ou redécouvrir. Et ce n'est pas votre boucher qui vous dira le contraire !
Pour 4 personnes
Ingrédients : 800 gr de rognons de bœuf ou de veau, 20 cl de lait, 25 g de beurre, 3 échalotes, 500 g de champignons de Paris, 20cl d'eau, sel, poivre et 1 cuillère à soupe de crème fraîche.
Préparation : 15 mn – cuisson : 20 mn – Coût : ** - Difficulté : *
A l'aide d'un couteau à désosser, ouvrez les rognons en deux et enlevez le plus possible de parties nerveuses et de gras en glissant la lame sous ces parties pour les décoller. Ensuite coupez les rognons en morceaux et faites-les tremper 30 mn dans du lait. Égouttez-les et séchez-les avec du papier-ménage. Dans une sauteuse, faites fondre le beurre. Ajoutez les morceaux de rognons, faites-les dorer rapidement. Ciselez les échalotes et ajoutez-les à la viande. Nettoyez les champignons puis mettez-les en entier dans la sauteuse. Salez, poivrez. Baissez le feu, ajoutez le verre d'eau, couvrez et laissez cuire pendant 15 mn.
Au bout de ce temps, versez une cuillère à soupe de crème fraîche dans la sauteuse et mélangez bien. Laissez épaissir encore 2 mn puis servez votre viande avec du riz, des pommes vapeur ou une purée de légumes.
A savoir : Les rognons de veau sont plus fins et dégagent une odeur moins forte que les rognons de bœuf. A vous de choisir.
30.11.2010
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lundi, 15 novembre 2010
Des fleischnaka
Dernièrement, une drôle de dame partie s'installer en Alsace pendant quelques années racontait à la Cocotte un petit épisode croustillant. Un jour sa petite fille revient de l'école avec un mot dans le carnet de liaison « Merci de préparer des Schnekele et des Bredele. » Rien d'autre ! La maman va voir la maîtresse et lui dit : Moi, je veux bien préparer ce que vous voulez mais dites-moi au moins ce que c'est ! »
Elle se rendait compte que l'Alsacien était une langue difficile et qu'elle allait mettre un certain temps à s'adapter et se faire accepter.
Idiomatiquement parlant, l'Alsace est une énigme pour qui n'est pas du cru.
Les Alsaciens s'appellent tous Schmitt ou Müller. Bon, ça, c'est facile. Mais ils habitent des endroits connus d'eux seuls, les noms des villages étant imprononçables. Et rares sont les étrangers qui osent s'aventurer dans ces contrées. S'ils se perdent, ils savent qu'ils sont fichus.
Gueberschwihr, Kientzheim, Ebermunster, Werentzhouse, Durmenach, Roppentzwiller, Staffenfelden... Autant de villes et de bourgs aux noms alambiqués qui effraieraient n'importe quel voyageur ne développant pas une appétence pour la langue teutonnante.
Ces mêmes étrangers pourraient malheureusement mourir de faim, de n'avoir pu commander un baeckeoffe, une Flammküch, une Sürkrüt ou un Beerewecka.
Et franchement, ce serait bien dommage parce que la cuisine alsacienne regorge de trésors plus merveilleux les uns que les autres.
Mais la voilà, l'explication ! En fait, ils compliquent tout, histoire de ne pas livrer leurs petits secrets. Ils veulent les garder pour eux.
Mais la Cocotte est là pour vous aider. Auchour'tui la Cocotte fous offre la recette des Fleischnaka. Hopla !
Tout le monde les aime mais personne ne le dit. Bien plus faciles à manger qu'à prononcer, ces roulades alsaciennes en forme d'escargot permettent de cuisiner des restes de pot-au-feu.
Pour 6 personnes
Ingrédients :
Pour la farce : 750 g de restes de pot-au-feu, 1 bouquet de persil, 2 échalotes, 1 gousse d'ail, 1 œuf et 50 g de chapelure, 20 g de beurre, un peu de bouillon.
Pour la pâte : 400 g de farine, 4 œufs, sel, 20 cl d'eau
Préparation : 20 mn – Cuisson : 15 mn + 20 mn – Coût : * - Difficulté : *
Pour la farce : Passez la viande, le persil, les échalotes et l'ail au hachoir. Ajoutez l'œuf et la chapelure et mélangez bien. Dans une poêle, faites fondre le beurre et faites dorer la préparation en versant de temps en temps un peu de bouillon. Il ne faut pas que ce soit sec. Faites mijoter 15 mn.
Pour la pâte : Mélangez farine, œufs entiers, sel et eau de manière à avoir une boule qui ne colle pas. Sur un plan fariné, abaissez la pâte au rouleau à pâtisserie pour former un rectangle de 50 x 40 cm. Étalez la viande par dessus et roulez votre pâte pour former un gros boudin. Coupez délicatement des tronçons de 2 à 3 cm. Faites-les dorer de chaque côté dans un peu de matière grasse. Puis versez 2 louches de bouillon, couvrez et laissez mijoter pendant 20 mn. Servez ces gros escargots de viande avec une salade verte bien relevée.
Prononcez Flaille Chnéka. Facile, non ?
15.11.2010
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dimanche, 14 novembre 2010
Potée à la polonaise
Aujourd'hui c'est dimanche. Et si on prenait le temps de cuisiner une potée ? Des légumes frais et variés, de la bonne viande et une petite sauce aux saveurs polonaises ? Comme ça... pour changer.
Pour 6 personnes
Préparation : 30 mn – Cuisson : 2 h – Coût : * - Difficulté : *
Ingrédients : 1, 5 kg de boeuf (macreuse, plat-de-côtes), 1 os à moëlle, 1 langue de porc, 3 carottes, 6 grosses pommes de terre, 500 g de lingots du Nord (ayant trempé une nuit), 1 bouquet garni, 1 oignon, 3 clous de girofle Pour la sauce : 20 g de beurre, 2 cuil à s de fond de veau, 4 gros cornichons aigres-doux, 1 oignon, un peu de bouillon de la potée, sel et poivre.
Potée : Dans une cocotte-minute, couvrez la viande d'eau froide et démarrez la cuisson en ajoutant le bouquet garni, l'oignon piqué de clous de girofle, le sel et le poivre. Mettez la cocotte sous pression pour 1 h 30.
Faites cuire les lingots recouverts d'eau pendant 1 h à petits bouillons.
Ouvrez la cocotte-minute et plongez-y pommes de terre et carottes épluchées et l'os à moëlle. Laissez cuire sans couvrir le temps de faire la sauce.
Sauce : Détaillez oignons et cornichons en rondelles. Dans une casserole faites fondre le beurre et dorez les oignons. Ajoutez le fond de veau, mouillez avec 3 ou 4 louches de bouillon, remuez, terminez par les rondelles de cornichons. Salez, poivrez. Laissez cuire 15 mn.
Enlevez la peau de la langue. Nappez de sauce légumes et viandes tranchées.
S'il vous reste de la viande, gardez-la. En revenant de Pologne, on s'arrêtera en Alsace.
14.11.2010
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mercredi, 10 novembre 2010
Tartelette pommes-pommes-boudin
Ce n'est pas parce que le charcutier fait du boudin qu'il fait la tête. Non, s'il fait du boudin, c'est parce que c'est bon. Et avec des pommes et des pommes de terre, ça change de l'ordinaire.
Pour 4 personnes
Ingrédients :
1 rouleau de pâte feuilletée pur beurre, 300 g de boudin noir aux oignons, 1 pomme acidulée, 2 pommes de terre moyennes, un peu de lait
Préparation : 10 mn – Cuisson : 20 mn – Coût : * - Difficulté : *
Préchauffez votre four à 210°c.
Étalez le rouleau de pâte feuilletée et servez-vous d'un verre pour découper 8 cercles de 8 cm de diamètre environ. Gardez les restes de la pâte pour décorer les tartelettes.
Enlevez la peau du boudin et jetez-la. Dans un bol, écrasez le boudin à la fourchette et ajoutez un peu de lait pour obtenir un appareil crémeux mais pas trop.
Enlevez le trognon de la pomme et épluchez-la. Découpez-la en 8 fines rondelles et disposez une ou deux rondelles sur chacun des cercles de pâte. Étalez une belle cuillère de crème de boudin par dessus. Épluchez les pommes de terre, détaillez-les également en fines rondelles et disposez-les joliment sur le boudin. Avec les restes de pâte, découpez des lanières et ajoutez-les sur les pommes de terre.
Faites cuire au four aussitôt pendant 20 mn. Servez en entrée le midi ou le soir en plat unique avec une belle salade.
09.11.2010
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mardi, 09 novembre 2010
Rosso bucco et polenta
Pour 4 personnes
Ingrédients :
4 morceaux d'osso bucco de veau, farine, 2 cuil à soupe d'huile d'olive, 1 petit verre de vermouth rouge, 3 carottes, 500 ml de coulis de tomates, 1 gousse d'ail, 1 feuille de laurier, du thym, sel, poivre.
500 g de polenta cuisson rapide.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 1 h – Prix : 2 Caddies – Ustensile : sac plastique
Essuyez les morceaux de viande avec du papier-ménage. Versez 2 cuillères à soupe de farine dans un sac plastique et ajoutez les morceaux de viande. Fermez et remuez pour que la farine recouvre tout.
Dans une cocotte, faites chauffer l'huile, faites revenir les morceaux de veau. Quand ils sont dorés, versez le verre de vermouth rouge et flambez. Epluchez les carottes et coupez-les en petits morceaux. Ajoutez-les à la cocotte puis l'ail ciselé, le coulis de tomates, le laurier, le thym et salez.
Laissez cuire à feu modéré pendant 1 heure. En fin de cuisson, enlevez laurier et thym et poivrez.
Suivez les conseils sur le paquet de polenta et formez des petits « boudins » pour accompagner l'osso bucco tout rouge. Fermez les yeux, goûtez et vous êtes en Italie...
04.11.2010
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jeudi, 04 novembre 2010
Sauce polonaise
Doit-on toujours trouver des raisons pour apprendre une langue ? La réponse est non et la Cocotte ne répétera pas la question.
Afin de comprendre ce que raconte la jolie chérie de son beau-frère et afin de lui répondre autrement qu'en anglais ou en allemand, la Cocotte s'est mise au polonais.
Afin de pouvoir dire autre chose que fraise à sa dentiste*, la Cocotte s'est mise au polonais.
Afin de préparer ses vacances de dans 2 ou 3 ans, la Cocotte s'est mise au polonais.
Afin d'ajouter une langue supplémentaire sur son CV idéal, entre l'italien, l'arabe, le portugais, le russe...oh oui le russe... la Cocotte s'est mise au polonais....
Elle s'est mise au polonais grâce à un logiciel. Pour l'instant elle apprend et répète des mots. Le premier mot était bonjour. Bon, ça paraît normal, c'est le B. A. BA, et de l'apprentissage d'une langue et de la politesse. Mais les autres mots étaient non, salle de bain et avion.
Comment placer ces 4 mots dans une conversation grand-débutant ? Pas facile, hein ?
Tous les vendredis matin, elle se met à l'ordi et répète avec application les mots avec plein de Z et de WJ, de L barrés, de O et de N accent aigu, de ç mais avec la cédille qui part de l'autre côté... enfin plein de mots bizarres.
Comme elle pouvait choisir un thème de départ, elle a choisi, vous l'imaginez bien, la cuisine.
Elle commence à avoir un vocabulaire très riche dans ce domaine. Elle sait dire assiette, couteau, poire, maïs (Kukurydza, ça se prononce coucouridza, c'est pas beau ?), prunes, pommes de terre, pizza (vachement difficile !), ail, ananas (ah, les fameux ananas de Pologne !) etc...
Après avoir répété ces mots 25 fois environ, la Cocotte s'essaie à des jeux où elle doit assembler des mots et des images. Et à chaque bonne réponse, une jolie blonde, en bas de l'écran, agite la tête, sourit à pleines dents et lui dit un truc du genre Pinnjissounnt qui doit vouloir dire bravo !
La Cocotte adore être félicitée en polonais.
Maintenant qu'elle sait dire cornichons et oignons, elle peut faire une sauce au goût de là-bas, une sauce qui accompagnera magnifiquement une belle langue...de porc, par exemple.
20 g de beurre (masło)
3 ou 4 gros cornichons à l'aigre-doux (ogorek)
1 bel oignon (cebula)
2 cuillères à soupe de fond de veau
50 cl d'eau (woda)
sel et poivre (ça, ils ne l'ont pas encore dit)
Épluchez l'oignon et détaillez-le en fines rondelles. Détaillez également les cornichons.
Faites fondre le beurre dans une casserole, faites dorer les rondelles d'oignon, ajoutez les deux cuillères à soupe de fond de veau. Mouillez avec l'eau. Laissez la sauce épaissir puis ajoutez les rondelles de cornichons. Salez, poivrez et nappez de cette sauce simplement bonne ce que vous voulez : des pâtes, des pommes de terre, une viande bouillie, du riz, un rôti de porc, etc...
Sur ce, la Cocotte vous dit Do widzenia et do zobaczenia wkrótce
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lundi, 01 novembre 2010
Sauce au curry
Qu'est-ce qui est blanc, long et chaud, qui baigne dans une sauce rouge et épaisse et qu'on saupoudre de curry ?
Avec ces 5 indices, la Cocotte sait que nombre des abonnés de ce blog ont déjà trouvé et qu'ils salivent. Elle vous donne encore deux ou trois indices.
Ça se trouve en Allemagne. Herbert Grönemeyer, oui, oui, vous ne rêvez pas, le Herbert Grönemeyer, lui a dédié une chanson. Berlin, Hamburg, la Ruhr et plus particulièrement Bochum se disputent la paternité. Des livres, des films, des blogs entiers lui sont consacrés.
Les enfants de la Cocotte rangeraient leur chambre toutes les semaines, débarrasseraient la table pendant 6 mois, passeraient l'aspirateur 3 fois par jour dans les escaliers pour en manger une.
Oui, parce que cette chose qui baigne dans une sauce et qu'on saupoudre de curry se mange !
Alors, vous avez trouvé ?
La Currywurst ! Die echte Currywurst, avec un grand C, comme en Allemagne. Une saucisse blanche, qu'on grille et qu'on recouvre de sauce au curry. Un nanan, un délice, un régal, servi avec un Brotchen (petit pain), et/ou des frites et de la mayonnaise.
Passés pro dans la recherche de la meilleure Currywurst, la Cocotte et sa famille n'ont pas hésité à sacrifier leur weekend de la Toussaint et à arpenter l'A40, entre Essen, Bochum, Dortmund ou Gelsenkirchen, pour tester les meilleurs saucisses au curry de la Ruhrgebiet.
Faites comme la Cocotte et les siens, prenez votre petite voiture, seul ou avec des copains, allez dans la Ruhr, profitez-en pour aller visiter la Zollverein, centre minier classé au patrimoine mondial de l'Unesco, baladez-vous dans le quartier de Margarethenhöhe à Essen, grimpez au Tetraeder, visitez tous les sites de Ruhr 2010 et terminez votre séjour en dévorant cette Currywurst chez Raimund Ostendorp*, dans son petit « Currybude », son kiosque à Currywurst.
Cet homme, ancien second de cuisine dans plusieurs 3 étoiles, à la démarche et au flegme très britanniques, a quitté les ors des restaurants multi-étoilés pour ouvrir un petit, tout petit kiosque à saucisses au curry. De 11 h à 22 h, il y sert ces merveilles, craquantes, fumantes, savoureuses, obsédantes... Tous les jours que Raimund vit, il prépare 30 litres de sauce curry, fait griller ses saucisses, les saupoudre de curry et les accompagne d'un petit pain chaud. Et tous les jours, des gens de tous horizons, de ceux qui ont une grosse étoile sur le capot à ceux qui roulent sur des vélos pourris, garent leur véhicule et pour 2, 20 €, se régalent simplement d'une saucisse recouverte d'une sauce au curry.
Si vous ne voulez ou ne pouvez pas vous rendre en Allemagne, voici une recette de sauce pour patienter. Les Bratwürste, vous pourve les remplacer par du boudin blanc ou des chipolatas. Vous pouvez aussi utiliser ces grosses saucisses belges, les cervelas. Mais sachez que de temps en temps, chez certains hard-discounters allemands, on peut trouver ces saucisses blanches à griller. Et là, c'est le top ! Jetez-vous sur le stock et préparez cette sauce...pour patienter.
3 cuillères de fond de veau en poudre
75 cl d'eau
1 boîte de tomates pelées
1 petite boîte de concentré de tomates
de la moutarde douce
un peu de sucre
du sel
un peu de noix de muscade
1 càs de curry
1 càs de piment doux
1 càc de paprika fort
Délayez le fond de veau en poudre avec l'eau, ajoutez les tomates pelées, le concentré, la moutarde et le sucre.
Faites bouillir à petits bouillons. Ajoutez toues les épices et le sel. Laissez encore bouillonner quelques instants.
Puis dans une tasse, délayez un peu de farine avec de l'eau.
Versez sur votre sauce, laissez épaissir.
Faites griller vos saucisses, découpez-les en rondelles et recouvrez-les de sauce au curry.
La dernière chose à faire est de saupoudrer l'assiette d'un peu de curry en poudre. Et c'est tout.
C'est une recette parmi tant d'autres. Certains la préparent directment avec du ketchup, d'autres mettent de l'alcool, d'autres encore n'hésitent à la relever. La Cocotte vous le dit : « Un jour, la Currywurst arrivera en France, comme sont arrivés la pizza et le kebab. Et là, vous comprendrez ! »
A vous de tester.
*Profi-grill
chez Raimund Ostendorp,
Bochumer Straße 96
44866 Wattenscheid
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jeudi, 14 octobre 2010
Escalope à la Polonaise
Stéréotype : idée ou image populaire et caricaturale que l'on se fait d'une personne ou d'un groupe, en se basant sur une simplification abusive de traits de caractère réels ou supposés.
Le Français, naturellement peu enclin à découvrir les cultures exogènes, enfile stéréotype sur stéréotype, sans honte aucune et édicte, sans se forcer, le peu de choses qu'il connaît sur un pays.
Un des domaines où le poncif est roi est celui de l'alimentation chez nos voisins, les étrangers.
Ainsi l'Anglais mange du gigot à la menthe tous les dimanches en tondant son gazon.
L'Allemand est un bouffeur de choucroute qui boit des litres et des litres de bière, son ventre rebondi tendant sa culotte de peau.
L'Italien mange des pâtes et des pizzas à tous les repas, en parlant avec les mains. Ils sont trop forts, ces Italiens !
Le Russe se nourrit de vodka et boit du bortsch en chantant kalinka.
Et l'Espagnol occupe sa journée en ingurgitant tapas et paella en criant Olé évidemment !
Amusez-vous à évoquer tous les pays du monde, vous trouverez un qualificatif pour chaque peuple.
Mais à la vérité, quand on interroge un étranger sur les Français, il fait pareil. Il nous balance lâchement des truismes éculés. Les étrangers ne sont pas très gentils finalement.
Le Grand Breton nous voit en mangeurs de grenouilles, le Teuton en dévoreur de lapins, le Rital en...
Et le Polonais, on n'a rien dit sur les Polonais ! La dentiste de la Cocotte, qui vient de ce pays, lui a dit avec un accent absolument charmant, «les Polonais panent tout ».
Le saviez-vous ? Les Polonais panent. Si c'est une polonaise qui le dit, on peut la croire.
Ils panent tout. Ils panent la viande, les légumes, les fruits, les pâtes, le fromage et même le pain... Un lieu commun bien sympathique ! D'où leur vient cette habitude ? La dentiste ne l'a pas dit. Ou si elle l'a dit, la Cocotte n'a rien compris.... Le polonais de la Cocotte est très approximatif, elle ne sait dire qu'une chose : Fraise*. Vous me direz que c'est utile chez le dentiste mais c'est un peu léger... surtout avec de la Chantilly.
Un de ces jours, la Cocotte, naturellement très encline à découvrir les cultures exogènes, ira vérifier et vous racontera.
Voici une idée toute bête de chapelure parfumée, aromatisée, épicée, réhaussée, assaisonneée...
1 escalope de porc par personne
1 attendrisseur
Un peu de farine
des oeufs
de la chapelure
du piment doux**
sel et poivre
matière grasse pour cuire
Aplatissez vos escalopes de porc avec l'attendrisseur. Allez-y, défoulez-vous ! C'est pas tous les jours qu'on a le droit de taper. Passez rapidement vos escalopes dans la farine puis dans l'œuf.
Mélangez le piment doux, le sel et le poivre à la chapelure et panez vos escalopes, panez vos escalopes, panez vos escalopes.
S'il vous reste de la chapelure, panez du fromage, du Camembert par exemple, panez des courgettes, panez des aubergines, panez du poisson, panez du poulet, panez, panez, panez, panez... Faites cuire ensuite dans de la matière grasse bien chaude mais ne brûlez pas l'escalope et retournez-la souvent pour qu'elle soit dorée uniformément.
*truskawka
**Vous pouvez remplacer le piment doux par de l'origan, du basilic, de l'ail sec, du cumin, de la coriandre en poudre...
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