dimanche, 26 avril 2020

Aligot à la saucisse

68. Quand nous ressortirons, nos appareils de cuisine seront usés d’avoir inhabituellement trop servi.
69. Quand nous ressortirons, nos placards seront rangés et nous compterons 13, 500 kg de farine de maïs, 25 paquets ouverts de riz noir et 3 kilos de poivre noir en grains.
70. Quand nous ressortirons, après avoir découvert que les légumes poussaient à la campagne et que des maraîchers les faisaient pousser, les Français retourneront sans vergogne dans les grandes surfaces et les fast-food.
71. Quand nous ressortirons, les petits de maternelle retourneront à l’école mais ceux de 9 ans, il leur faudra attendre un peu, ceux de 11 ans rentreront un mardi et ceux de 14 ans, un vendredi après-midi.
72. Quand nous ressortirons, nous serons en liberté surveillée, nous serons même déconfinés.
 
La Recette
Chéri, j’ai remarqué que tu avais un peu perdu en muscles. Va donc dans la cuisine et prépare-moi un bel aligot.

Aligot à la saucisse, la cocotte, la voix du nord

L’aligot vient du Massif Central, plus précisément de l’Aubrac, le pays de la vache à la robe fauve et aux cornes blanches et noires. Autrefois les garçons vachers se régalaient de ce plat dans leurs petites maisons de travail, les burons. Ils le servaient également aux pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle. Désormais ce « ruban de l’amitié », comme on dit dans le pays laguiolais, se cuisine entre copains aux gros bras. Il faut être fort et endurant pour mélanger et faire filer la purée de pommes de terre agrémentée d’ail, de laurier et de tome fraîche au lait de vache qui fait le bon fromage de Laguiole.
 
La recette
 
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 kg de pommes de terre Bintje ou Agora, 400 g de tome fraîche de l’Aubrac, 2 cuillères à soupe de crème fraîche, 1 gousse d’ail, 1 feuille de laurier, sel et poivre, 6 saucisses de Toulouse. Facultatif : lait
Préparation : 15 min – cuisson : 30 min – coût : * - difficulté : ** - ustensiles : presse-purée et cuillère en bois

Aligot à la saucisse, la cocotte, la voix du nord

Pelez les pommes de terre et la gousse d’ail. Faites cuire les pommes de terre en 4 à la vapeur avec l’ail pelé et pilé et la feuille de laurier. Quand les pommes de terre se transpercent facilement avec la lame d’un couteau, réduisez-les en purée. Ajoutez la crème fraîche et un peu de lait ou de jus de cuisson des pommes de terre pour obtenir une belle purée bien lisse.
Coupez la tome fraîche en fines lamelles. Mettez la purée à chauffer et incorporez-y les lamelles de fromage. Poivrez, salez et mélangez vigoureusement la purée avec la cuillère en bois jusqu’à ce que la tome fonde et qu’un « ruban » de purée se forme quand vous sortez la cuillère de la casserole. En 10, 15 minutes, l’aligot est prêt. Servez-le avec les saucisses cuites à la poêle.
 

vendredi, 24 avril 2020

Pois chiches au bouillon de mouton

La Cocotte vous aurait-elle déjà parlé du ghee ? Elle n’a donc pas besoin de vous rappeler que c’est du beurre clarifié originaire de l’Inde ?

Pois chiches au bouillon de mouton, la cocotte, la voix du nord

Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de pois chiches secs, 1 cuillère à soupe de bicarbonate de soude, 4 os de mouton, 2 cuillères à soupe d’huile d’olive et 1 de ghee, 2 branches de céleri, 2 carottes, coriandre et cumin moulus, ail, laurier, quelques branches de persil plat, sel et poivre
Préparation : 20 min – cuisson : 1 h 30 – coût : * - difficulté : *
Faites tremper les pois chiches dans l’eau 24 heures puis faites-les cuire 45 minutes dans de l’eau renouvelée et additionnée de bicarbonate de soude. Egouttez et réservez. Dans un faitout, faites chauffer huile d’olive et ghee et faites dorer les os de mouton à feu vif et sur tous les côtés. Couvrez et laissez 15 minutes. Décollez les sucs de cuisson, ajoutez céleri, carottes lavés et coupés en petits tronçons et 2 feuilles de laurier. Couvrez d’un litre d’eau. Faites bouillir 15 minutes et versez-y les pois chiches, une cuillère de coriandre et cumin et 2 gousses d’ail. Laissez chauffer 20 minutes. Salez, poivrez et au dernier moment, retirez les os. Rectifiez en eau si besoin.
 Servez dans des bols avec un peu de bouillon de cuisson et saupoudrez de persil plat ciselé.

mercredi, 22 avril 2020

Pudding à la carotte

63. Quand nous ressortirons, la mer sera là, imperturbable et malgré tout, vulnérable.
64. Quand nous ressortirons, les pays étrangers le seront encore plus.
65. Quand nous ressortirons, nous serons déguisés et nous aurons tous les oreilles décollées.
66. Quand nous ressortirons, nous n’aurons pas la permission d’aller nous assoir dans un restaurant.
67. Quand nous ressortirons, nous serons complètement déprimés mais nous serons dehors.

La recette

Le pavot n’est pas obligatoire, c’est juste pour donner un peu de contraste dans le pudding et pour son côté « croustillant ».

Pudding à la carotte, la cocotte, la voix du nord

Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de carottes bio, 100 g de pavot, 350 g de lait d’amandes, 150 g de poudre d’amandes, 50 g d’huile de tournesol, 1 orange, 200 g de farine, 200 g de sirop de betteraves, 1 sachet de levure chimique, sucre en poudre.
Préparation : 20 min – cuisson : 1 h – coût : * - difficulté : * - ustensiles : râpe, presse-agrumes et moule à manqué en silicone
Préchauffez le four à 200°C. Lavez soigneusement les carottes et râpez-les sans les peler avec une râpe à gros trous. Pressez l’orange pour en recueillir le jus. Dans un plat creux, mélangez carottes râpées, pavot, lait et poudre d’amandes, huile, farine, sirop de betteraves et jus d’oranges. Terminez en ajoutant le sachet de levure chimique. Versez cette préparation dans le moule à manqué (en silicone ou antiadhésif), égalisez la surface et mettez le moule au four pendant 1 heure. Laissez-le refroidir complètement dans le four et démoulez-le. Saupoudrez de sucre en poudre et coupez ce pudding en petits carrés pour le servir. Gardez-les au réfrigérateur si vous ne mangez pas tout, tout de suite.

samedi, 18 avril 2020

Soupe gratinée à l’oignon

58. Quand nous ressortirons, nos stocks de PQ seront à zéro et nous aurons les pâtes en horreur.
59. Quand nous ressortirons, batavia, concombre, persil et petits pois se laisseront récolter.
60. Quand nous ressortirons, des Christophe seront morts, des p'tits Louis seront  nés.
61. Quand nous ressortirons, nous arrêterons de radoter.
62. Quand nous ressortirons, nous ressortirons à 20 h pour revoir nos compagnons de détention et nous rirons.
 
La recette
Par excellence, la soupe à l’oignon rassemble et fait du bien. Et si on se faisait un Skype de confinement devant notre bol de soupe ?

 

Vous voulez quelque chose qui a du goût, vraiment facile à faire et pas cher du tout ? Ne cherchez plus, voici la soupe à l’oignon. 500 à 600 g d’oignons, du pain même pas frais, du fromage râpé et hop, une soupe ! Suivant la région d’origine des oignons, elle sera plus ou moins douce, avec des nuances allant du jaune au rouge. Et pour une fois, les saisons, on s’en fiche. Les oignons, il y en a tout le temps. Si vous avez peur de pleurer en les épluchant, épluchez-les sous l’eau ou dans un sac plastique. Les oignons, hein ! Pas vous. Ce serait idiot !

Pour 6 personnes
Ingrédients : 600 g d’oignons jaunes, 1,2 à 1,4 l de bouillon de bœuf-maison, 30 g de beurre, 20 g de farine, thym, 200 g de lard fumé, 6 tartines de pain rassis, sel, poivre, fromage râpé. Facultatif : 25 cl de vin blanc
Préparation : 20 min – cuisson : 45 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : râpe et 6 bols qui vont au four

Soupe gratinée à l’oignon, la cocotte, la voix du nord

Pelez et râpez les oignons. Faites fondre le beurre dans un faitout et faites-y fondre les oignons pendant 15 minutes. Il faut qu’ils soient transparents. Délayez la farine dans une petite tasse d’eau et mélangez-la aux oignons. Mouillez les oignons avec le bouillon (1,4 l sans vin, 1,2 l avec le vin), ajoutez du thym et laissez chauffer 15 minutes encore. Salez et poivrez comme il vous plaît. Coupez le morceau de lard en petits dés et faites-les revenir à sec dans une poêle. Arrêtez la cuisson quand ils sont dorés.
Répartissez la soupe dans les bols. Posez sur chacun des bols une tartine de pain, quelques lardons et du fromage râpé. Passez au four en position gril pendant 10 à 15 minutes. Quand le fromage est joliment gratiné, c’est prêt.

jeudi, 16 avril 2020

Carottes au vert de blanc

La recette
Les carottes sont cuites, les échalotes nouvelles, le fromage blanc, le citron jaune, l’estragon en feuilles et la cuisine à l’ail.

Carottes au vert de blanc, la cocotte, la voix du nord

Pour 6 personnes
Ingrédients : 3 carottes, 250 g de fromage blanc épais, 1 botte d’échalotes nouvelles, quelques feuilles d’estragon, moutarde, piment doux, ail, jus de citron, sel et poivre.
Préparation : 15 min – cuisson : 10 min - coût : * - difficulté : *
Pelez et coupez les carottes en très fines rondelles. Couvrez-les d’eau dans une casserole. Couvrez la casserole et faites bouillir les rondelles avec un peu de sel 5 à 6 minutes. Egouttez-les et laissez-les refroidir.
Enlevez la première feuille des tiges d’échalotes nouvelles et le petit bout touffu. Ciselez finement les échalotes. Mélangez le fromage blanc, l’estragon, une petite quantité de piment doux, un peu de moutarde, le jus d’1/2 citron et ½ cuillère à café d’ail moulu ou en poudre. Salez, poivrez et mélangez cette sauce aux rondelles de carottes. Mangez cette salade à la sortie du réfrigérateur. Vous pouvez la déguster avec des œufs durs ou accompagnées d’autres crudités.

dimanche, 12 avril 2020

Côtes de porc charcutière

'Jour, mam' Michu, j' voulais vous dire un truc. Joyeuses fêtes de Pâques, mam' Michu, à vous et à tout le monde.

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‘Jour, mam’ Michu, ce sera quoi pour vous aujourd’hui ? Bonjour David, je voudrais faire des côtes de porc charcutière. Vous me conseillez quoi ?

Côtes de porc charcutière, la cocotte, la voix du nord

Disons-le tout net, l’inventeur de la côte de porc charcutière n’est pas passé à la postérité. Pourquoi donc ? Mais parce que tout le monde a sa version. Certains ouvrent les côtes de porc en deux dans l‘épaisseur pour y glisser du fromage, d’autres le mettent directement sur la viande. Moins compliqué et goût inchangé. Certains versent du vin, d’autres pas… Une chose est sûre, il faut bien choisir sa côte. Dans le carré ou le filet, la viande est peu grasse et peut être sèche. Dans l’échine, la viande est plus grasse, plus tendre et a aussi plus de goût. « Mam’ Michu, les côtes de porc, dans l’échine ? »

Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 belles côtes de porc, 30 g de beurre, 2 cuillères à soupe d’huile de tournesol, 2 échalotes, 2 gros cornichons, 10 petits oignons-sauciers au vinaigre, 1 cuillère à soupe de farine ou de fécule, 30 à 40 cl de bouillon de légumes, sel, poivre, 2 cuillères à soupe de moutarde et un peu de fromage râpé, sel et poivre. Facultatif : 5 cl de vin blanc sec
Préparation : 20 min – cuisson : 30 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : poêle et râpe

Côtes de porc charcutière, la cocotte, la voix du nord


Dans la poêle, avec la moitié du beurre et l’huile, faites dorer les côtes de porc 10 minutes et réservez-les sur une assiette. Toujours dans la poêle, faites fondre le reste du beurre et faites dorer les échalotes pelées et ciselées. Ajoutez les cornichons coupés en petits dés et les petits oignons-sauciers. Si vous voulez, ajoutez 5 cl de vin blanc. Ajoutez ensuite la moutarde. Versez le bouillon. Faites bouillonner doucement la sauce puis délayez la farine ou la fécule dans une petite tasse d’eau et versez-la sur le bouillon. Salez et poivrez. 
Quand la sauce est bien onctueuse, posez par-dessus les côtes de porc. Couvrez-les de fromage râpé, posez un couvercle sur la poêle et arrêtez la cuisson, le temps que le fromage fonde un peu. Servez avec des pâtes ou du riz.
 

mardi, 31 mars 2020

Navets confits de Provence

22. Quand nous ressortions, nous saurons quel jour on est.
23. Quand nous ressortirons, nos pivoines sortiront avec nous.
24. Quand nous ressortirons, nous irons enterrer nos morts et nous prendrons une cuite.
25. Quand nous ressortirons, nous serons transformés en pommes de terre ou en spaghettis.
26. Quand nous ressortirons, nous aurons les mains abîmées d’avoir applaudi tous les soirs à 20 h nos héros modernes.
27. Quand nous ressortirons, Didier Raoult sera peut-être en prison.
28. Quand nous ressortirons, nous serons surpris, meurtris, groggys, tout gris, nous serons peut-être même choisis mais nous serons ravis.
 
La recette
Pour ceux qui ne connaissent pas la composition des herbes de Provence, notez bien : thym, origan, sarriette et romarin.

Navets confits de Provence, la cocotte, la voix du nord

Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 beaux navets (boule d’or ou communs), 2 cuillères à soupe de farine, huile d’olive, 6 gousses d’ail, 1 gros oignon rose, 1 cube de bouillon de légumes, poivre, herbes de Provence, eau.
Préparation : 15 min – cuisson : 2 h – coût : * - difficulté : * - ustensile : sac plastique
Pelez les navets. Déposez les cuillères de farine dans le sac plastique, enfermez-y les navets et secouez le sac pour que la farine recouvre les navets. Faites chauffer 2 cuillères à soupe d’huile dans un faitout ou un petit tajine. Faites dorer les navets de tous les côtés. Pelez les gousses d’ail et l’oignon. Ajoutez les gousses d’ail entières et l’oignon coupé en quatre dans le faitout. Emiettez le cube de bouillon sur les navets et versez un bon verre d’eau par-dessus. Poivrez mais ne salez pas, le bouillon-cube l’est déjà beaucoup. Saupoudrez d’herbes de Provence et couvrez. Baissez le feu au minimum et laissez les navets confire 1 h 30 sans les mélanger.
A la fin de la cuisson, les navets seront entiers mais se couperont très facilement et la sauce sera épaisse et pleine de goût.

dimanche, 29 mars 2020

La pissaladière

15. Quand nous ressortirons, nous connaîtrons la vie du Boss et ses chansons par cœur et sans l’avoir demandé, nous connaîtrons aussi celles d’ACDC, Beyoncé et de Céline Dion aussi…
16. Quand nous ressortirons, nous chevaucherons de vrais vélos, nous brancherons nos casques, nous écouterons Archive, Kraftwerk, Arcade Fire, Springsteen…, nous irons sur les routes du Nord, des Pays Bas, Belgique ou Allemagne…. Et nous entonnerons avec les copains « quand on partait de bon matin…. »
17. Quand nous ressortirons, nous aurons eu le temps de réviser et nous ne nous laisserons plus battre au Trivial Pursuit par des gamins qui savent tout ! Non mais !
18. Quand nous ressortirons, nous mangerons les gros gâteaux cachés sous des montagnes de crème que nous nous sommes promis avec un thé détox !
19. Quand nous ressortirons, nos livres traîneront toujours près de nos lits, témoins de nos vies d’avant et bulles de liberté pour nos vies futures.
20. Quand nous ressortirons, nous irons acheter un nouvel ordi vec l lettre A qui ne sutera pas tout le temps.
21. Quand nous ressortirons, nous serons éblouis, apeurés, hallucinés, nous serons de moins en moins mais nous serons heureux.
...
 
La recette
Vous préparerez votre pâte à l’eau ou au lait et vous ferez tremper vos anchois dans de l’eau pour en enlever l’excédent de sel.

La pissaladière, la cocotte, la voix du nord

Pissaladière, pissaladière, vous avez dit pissaladière ? Ça sonne comme une pizza, non ? Mais attention, qu’on ne se méprenne pas ! Le nom pissaladière vient de pissalat, une purée de tout petits poissons de la Méditerranée, du côté de Menton. Des petits poissons mis à saler une semaine durant puis broyés en purée. Et des petits poissons, y’en a sur ma pissaladière. Ce sont des anchois. Cette tarte anchois-oignons ressemble bien à une pizza, non ? Sans tomate, elle est de Nice. Avec, elle est de Menton. Aujourd’hui on la fera à la Niçoise.
 
Pour 6 personnes
Ingrédients : 300 g de farine type 55, 1 cuillère à soupe de levure sèche du boulanger, 15 à 20 cl d’eau tiède, 5 g de sel fin, 500 g d’oignons, huile d’olive, poivre, 1 petit bocal d’anchois à l’huile, des petites olives noires, thym frais ou herbes de Provence.
Préparation : 30 min – cuisson : 40 min – coût : * - difficulté : *

La pissaladière, la cocotte, la voix du nord

Faites dessaler les anchois dans un bol d’eau. Faites une pâte à pizza avec la farine, la levure, l’eau, une lichette d’huile d’olive et le sel. Formez une belle boule sans grumeaux et laissez-la monter 2 heures sous un linge propre. Dans le même temps, pelez et ciselez les oignons. Dans une sauteuse, faites-les fondre dans un peu d’huile d’olive pendant 20 minutes. Salez très légèrement, poivrez et ajoutez un peu de thym ou d’herbes de Provence. Réservez.
Etalez la pâte en un rectangle. Répartissez la compotée d’oignons par-dessus. Sur les oignons, disposez les anchois régulièrement et décorez de quelques olives. Parsemez de thym frais et mettez à cuire dans un four préchauffé à 200°C. Laissez cuire pendant 15 à 20 minutes.

jeudi, 19 mars 2020

Patidous ail et piment

Et si on accompagnait les brochettes au fenouil de ce mardi de ces patidous épicés et coloré ? Ça vous dirait ?

Patidous ail et piment, la cocotte, la voix du nord

Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 petits patidous bio ou 3 gros à partager, 3 gousses d’ail, ½ cuillère à café de piment séché, 1 cuillère à café de persil et de cerfeuil déshydratés, sel, poivre, 3 yaourts grecs, huile d’olive.
Préparation : 20 min – cuisson : 1 h 15 – coût : * - difficulté : *
Pelez et ciselez l’ail. Faites-le frire quelques instants. Séchez-le sur du papier-ménage et mélangez-le à 3 cl d’huile d’olive. Ajoutez le piment, le persil et le cerfeuil. Réservez. Lavez les patidous soigneusement. Coupez le dessus et à la petite cuillère enlevez les pépins à l’intérieur des patidous. Huilez légèrement un plat à gratin, posez les patidous dessus et enfournez 50 à 60 minutes à 180°C. Vous pouvez baisser un peu la température en cours de cuisson. Ils doivent mous à l’intérieur et durs à l’extérieur.  Au bout de ce temps, râclez les bords intérieurs des patidous pour récupérer la chair. Mélangez-la bien au condiment ail et piment et aux yaourts grecs. Salez et poivrez selon vos goûts et remettez au four encore 15 minutes à 125°C. Dégustez comme si c’était un velouté ou avec du riz ou des petites pâtes style langues d’oiseaux.
 

mardi, 17 mars 2020

Brochettes au fenouil

Toc toc ! Qui c’est ? C’est l’été qui frappe à ta porte, je prends un peu d’avance mais c’est pour que tu sois prêt.e à temps.

Brochettes au fenouil, la cocotte, la voix du nord


Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de bœuf dans le filet, 500 g de petites pommes de terre, 7 cl d’huile de tournesol ou d’arachide, 1 citron, piment séché, paprika doux, ail, 12 bâtons de fenouil séchés, sel, poivre.
Préparation : 20 min – cuisson : quelques minutes – coût : * - difficulté : * - ustensiles : zesteur et gril en fonte
Faites cuire les petites pommes de terre à la peau pendant 15 minutes dans de l’eau salée. Egouttez-les et laissez-les refroidir. Coupez le bœuf en gros dés. Récupérez le zeste du citron et pressez le citron. Mélangez le jus de citron recueilli à 3 cuillères d’huile. Ajoutez ½ cuillère à café de piment séché, 1 cuillère à soupe de paprika doux et 2 gousses d’ail pelé et pilé. Mélangez et versez sur les dés de viande. Laissez mariner au frais pendant 3 à 4 heures en les mélangeant de temps en temps. Sur les bâtons de fenouil, alternez petites pommes de terre et morceaux de viande. Badigeonnez-les d’huile parfumée et faites-les griller quelques instants sur un gril bien chauffé.  Pendant la cuisson, badigeonnez les brochettes d’huile. Salez, poivrez et saupoudrez des zestes au dernier moment.

jeudi, 05 mars 2020

Houmous de potimarron

Du houmous orange ? C’est quoi cette histoire ? Ne me dis pas qu’il est au potimarron !? Oh toi, tu m’étonneras toujours.

Houmous de potimarron, la cocotte, la voix du nord

Pour 1 beau bol
Ingrédients : 1 petit potimarron bio, thym, laurier, sel, 1 citron, 1 gousse d’ail, 1 cuillère à soupe de tahineh (pâte de sésame), huile d’olive, piment en poudre ou paprika, zaatar (thym libanais), poivre.
Préparation : 20 min – cuisson : 20 min – coût : * - difficulté : * - ustensile : blender
Si votre potimarron est bio, nul besoin de le peler. Lavez-le, coupez-le en deux, épépinez-le et coupez-le en petits morceaux. Déposez-les dans une casserole, ajoutez une branche de thym et une feuille de laurier, couvrez d’eau et faites cuire à petits bouillons 15 à 20 minutes. Laissez-les refroidir. Recueillez le jus du citron. Dans le bol du blender, mêlez dés de potimarron, ail pelé et pilé, jus de citron, 1 bonne cuillère à soupe de pâte de sésame, sel et poivre. Mixez le tout jusqu’à l’obtention d’une belle crème lisse. Au besoin ajoutez un peu d’eau. Goûtez et rectifiez en sel et poivre. Versez la crème obtenue dans un joli bol, versez un filet d’olive et saupoudrez d’un peu de paprika et de zaatar. Dégustez cet houmous avec des gressins maison, comme sur la photo.

mardi, 03 mars 2020

Bœuf cacahuètes aux spaghettis et la Cocotte à la Bassée avec Charlotte Bintje

Du goût, des parfums, des odeurs de piment, de cacahuète et du bœuf juste cuit. Tout ça sur des spaghettis. On est bien. Ah oui !

Bœuf cacahuètes aux spaghettis, la cocotte, la voix du nord

Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de spaghettis, gros sel, huile d’arachide, 1 gros oignon, 1 gousse d’ail, ½ cube de bouillon bio, 1 petite boîte de tomates concassées, un peu de concentré de tomates, 1 cuillère à soupe de pâte de cacahuètes, pâte de piment, 3 beefsteaks, 10 g de beurre.
Préparation : 15 min – cuisson : 30 min – coût : * - difficulté : *
Faites chauffer de l’eau salée et un filet d’huile dans une marmite pour y faire cuire les spaghettis. A côté, dans une casserole, faites dorer l’oignon et l’ail pelés et ciselés dans un peu d’huile. Ajoutez les tomates concassées et le concentré. Continuez avec la pâte d’arachide et un peu de pâte de piment. Mélangez bien, ajoutez un verre d’eau (la pâte d’arachide est très sèche), émiettez le bouillon-cube sur la sauce et laissez mijoter en remuant de temps en temps.
Coupez le bœuf en lanières puis en tout petits cubes. Faites chauffer un peu d’huile et de beurre dans une poêle et faites-y dorer les dés de bœuf très rapidement. Il faut que le centre soit encore rouge. Servez pâtes, sauce à l’arachide et dés de bœuf bien chauds.

Et parce que c'est vous et que la Cocotte vous aime bien, voici une idée de sortie ce samedi 7 mars. Venez tous à la Bassée, à la deuxième édition de la ronde des livres, dans le hall de l'hôtel de ville, de 10 à 18 h. Vous verrez, ce sera bien. Et pour la première fois réunis, Sébastien Naert, papa de Charlotte Bintje, et la Cocotte dédicaceront leur chef d'oeuvre, les supers enquêtes policières de Charlotte Bintje, Mystère pomme de terre.

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dimanche, 01 mars 2020

Polenta-mozza aux herbes

A noter sur votre liste de courses : grande boîte ronde et métallique spécial spaghettis et film alimentaire. Vous êtes prêts.

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Avant l’invention de la polenta à prise rapide, à quoi reconnaissait-on un mangeur de cette semoule de maïs ? Aux muscles démesurément développés de son bras droit. Eh oui, il fallait mélanger, mélanger, mélanger cette masse pendant de très longues minutes pour enfin obtenir ce plat dont bon nombre de pays raffolent. Bizarrement en France, la Provence mise à part, son utilisation est peu répandue et c’est bien dommage. Le champ de recettes que la polenta offre est immense. Maintenant qu’elle cuit en quelques minutes à peine, vous n’avez plus aucune excuse pour ne pas en cuisiner. Allez, hop !

Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de polenta à prise rapide, 1 cube de bouillon bio de légumes, 250 g de mozzarella, huile d’olive, thym, origan, coulis de tomates, sel et eau.
Préparation : 15 min – cuisson : 10 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : râpe, cuillère en bois, film plastique, 3 boîtes de conserve vides de 400 ml environ

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Egouttez et râpez la mozzarella. Faites bouillir 2 litres d’eau avec le cube de bouillon émietté. Quand l’eau bout, versez en pluie la polenta et mélangez vigoureusement pendant 2 minutes. Ajoutez la mozzarella et arrêtez la cuisson. Etalez 1 morceau de plastique alimentaire plus grand que les boîtes de conserve. Divisez la polenta en 3. Formez un boudin de polenta et enfermez-le dans le film. Tortillonnez les extrémités pour que la polenta ne sorte pas du plastique et entrez le boudin dans une boîte de conserve. Faites de même pour les deux autres. Rangez-les au frais une fois refroidis. Le lendemain, coupez la polenta en rondelles épaisses et faites-les dorer dans l’huile. Servez-les avec un peu de coulis de tomates auquel vous avez ajouté des herbes.

vendredi, 28 février 2020

Poulet à la roumaine

Vite, va me chercher un poulet ! Vite, coupe-le en 6 morceaux ! Vite, mixe poivrons, piment…et le bouillon ! Vite, au four ! Vite, à TAAABLE !

Poulet à la roumaine, la cocotte, la voix du nord

Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 morceaux de poulet fermier et/ou bio, 50 cl de bouillon de volaille, 2 poivrons rouges en bocal ou frais en saison, 2 piments rouges allongés, 2 gousses d’ail, sel, huile de tournesol, 300 g de riz long.
Préparation : 15 min – cuisson : 1 h 40 – coût : * - difficulté : * - ustensile : hachoir électrique
Préchauffez le four à 180°C. Faites dorer les morceaux de poulet dans une poêle avec un peu d’huile. Retournez-les souvent pendant 10 minutes. Passez les poivrons, les piments épépinés et l’ail pelé au hachoir électrique. Salez selon votre goût. Dans un plat qui va au four, tartinez d’un peu de sauce aux poivrons et d’huile le fond du plat et posez les morceaux de poulet dessus. Enfournez 30 minutes.
Mélangez le reste de la sauce aux poivrons et le bouillon de volaille et versez-la sur le poulet. Remettez au four 30 minutes, baissez la température sur 125°C. Laissez 30 minutes et baissez encore la température pour arriver à 80°C. A la fin du temps de cuisson, récupérez le bouillon dans le plat, maintenez le poulet au chaud et faites cuire le riz pilaf avec le bouillon aux poivrons. Au besoin ajoutez un peu d’eau. Servez riz et poulet ensemble.

samedi, 22 février 2020

Tartif’light d’Alex Iwanicki chef de La fourchette de Marinette à Valenciennes

« On aime ce qu’on fait, c’est tout. »
Prenez un communicant ès pratiques administratives, Nicolas, une diététicienne-nutritionniste veillant scrupuleusement à l’équilibre des plats, Marine, et un chef, Alex, qui a roulé sa bosse dans des fermes bio d’Argentine, Chili ou Pérou… ou préparé des cocktails dans des bars de Paris. Prenez aussi des produits locaux souvent bio, une gestion pointue des déchets dans un souci partagé de l’avenir de la planète. Mélangez bien et obtenez des menus pas chers et équilibrés qui font plaisir à tout le monde dans un p’tit resto sympa comme tout. Bienvenue chez Marinette !

Tartif’light d’Alex Iwanicki chef de La fourchette de Marinette à Valenciennesn la Cocotte, la voix du nord, le chef et la cocotte, la fourchette de Marinette, Valenciennes, Alex Iwanicki, Marine

La fourchette de Marinette, sur Facebook, 30 rue du Quesnoy, 59300 Valenciennes, du lundi au samedi - 12h00 à 14h15 - tél : 09 80 55 58 04

Tartif’light
Pour 6 personnes
Ingrédients : 300 g de Reblochon ou Maroilles, 600 g de champignons (ou moitié endives, moitié champignons), 3 oignons, 1 kg 200 de pommes de terre Melody, 50 cl de crème fraîche allégée à 15%, 15 cl de vin blanc Chardonnay, muscade, sel et poivre.
Préparation : 20 min – cuisson : 45 min – coût : * - difficulté : *

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Pelez les pommes de terre et les oignons. Coupez-les en rondelles fines. Faites pareil avec les champignons. Mélangez la crème et le vin. Salez, poivrez et ajoutez une pincée de muscade. Versez cette préparation sur les légumes et les champignons, mélangez, couvrez et faites mariner au réfrigérateur un gros quart d’heure. Préchauffez le four à 180°C puis enfournez le plat d’abord 45 minutes en remuant souvent. Il ne faut pas que les pommes de terre brûlent. A la fin des 45 minutes, recouvrez le plat du Reblochon coupé en 4 ou de Maroilles coupé en tranchettes et remettez au four en position gril pour 10 à 15 minutes. Il faut que cette tartiflette allégée soit joliment dorée.

jeudi, 20 février 2020

Farofa aux piments

Caetano Veloso en fond sonore, des amis, du bon vin, un bol de farofa, un plat de haricots en sauce et c’est le bonheur.

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Pour 1 petit bol
Ingrédients : 50 g de farine de manioc (à trouver dans les magasins bio, portugais ou africains) ou farine de maïs ou de blé, 30 g de saindoux, ¼ d’oignon, 1 gousse d’ail, 3 tranches de bacon, piment séché, du persil, poivre.
Préparation :  15 min – cuisson : 20 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : sauteuse et son couvercle
Pelez et ciselez très finement le quart d’oignon. Pelez et pilez la gousse d’ail. Coupez le bacon en fines lamelles. Faites fondre le saindoux dans la sauteuse et ajoutez-y oignon et ail. Faites chauffer ce mélange tout doucement en remuant souvent avec une cuillère en bois. Ajoutez les lamelles de bacon et le piment. Remuez toujours et couvrez la sauteuse. Quand les morceaux d’oignon sont fondants (au bout d’une vingtaine de minutes), ajoutez la farine de manioc et mélangez à nouveau. Laissez cuire quelques instants en remuant toujours le contenu de la sauteuse pour éviter que cela attache. Arrêtez la cuisson quand la farofa est bien dorée. Poivrez et parsemez de persil ciselé.
Servez ce condiment plein de goût avec un plat en sauce, du riz, de la feijoada, des crudités, une viande grillée.

mardi, 18 février 2020

Navarin de porc d’hiver

Prendre son temps, faire les choses sans hâte, traîner, s’assoir devant le four, regarder la cocotte qui cuit et ne rien faire d’autre.

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Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 kg de poitrine de porc sans os, beurre, huile, 10 grains de poivre noir et 10 baies de genièvre, 6 navets, 6 pommes de terre, eau, sel.
Préparation : 15 min – cuisson : 3 h environ – coût : * - difficulté : * - ustensile : cocotte en fonte
Faites fondre 15 g de beurre et 2 cuillères à soupe d’huile de tournesol dans la cocotte. Coupez le morceau de poitrine en 6 morceaux. Faites-les dorer dans la cocotte à couvert pendant 15 minutes. Retournez-les fréquemment. Préchauffez le four à 150 °C. Pilez poivre et genièvre. Enlevez la graisse qui s’est formée autour de la viande. Saupoudrez les morceaux de viande du mélange poivre-genièvre et salez-les. Couvrez-les d’eau à hauteur. Pelez navets et pommes de terre. Coupez-les en quartiers égaux et ajoutez-les dans la cocotte. Couvrez-la et déposez-la au four. Laissez cuire 1 heure à 150°C puis baissez la température sur 100°C et laissez confire 1 h 30 à 2 h. Rectifiez l’assaisonnement et servez viande et légumes nappés de sauce.

jeudi, 06 février 2020

Courge-carotte en jaune-orange

Vous voulez paraître bronzés même en plein hiver ? Mangez des carottes ! Et en même temps, vous ferez le plein de vitamines.

Courge-carotte en jaune-orange

Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 petit potimarron, 2 carottes jaunes, 2 carottes orange, sel, poivre blanc, 20 cl de crème liquide, 50 g de mimolette râpée, coriandre moulue, jus de citron ou vinaigre, huile de colza, graines de lin
Préparation : 15 min – cuisson : 20 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : blender et économe
Lavez et épépinez le potimarron. Coupez-le en morceaux, déposez-les dans une casserole. Ne le pelez pas s’il est bio. Couvrez d’eau et faites cuire en ajoutant un peu de sel pendant 20 minutes. Egouttez-le et passez-le au blender en ajoutant la mimolette, 1 cuillère à café de coriandre moulue et la crème liquide. Assaisonnez. Pelez les carottes à l’économe et continuez de les peler jusqu’au cœur pour avoir de fines languettes de carottes. Mélangez-les à un peu d’huile et de vinaigre. Salez, poivrez et saupoudrez-les de graines de lin. Servez la courge mixée à la mimolette et recouvrez-la de languettes de carottes aux graines de lin.
 

samedi, 25 janvier 2020

Œuf parfait, céleri, butternut et crispy de lard du chef Greg Deschodt du collège de Cassel

« Ce que je donne ici, je le donne à mes propres enfants. »
« Je préfère manger à la cantine quand Greg Deschodt fait la cuisine » pourrait-on entendre au collège Robert le Frison de Cassel. Détenteur de 3 étoiles au label « Ici je mange local », le chef Greg montre que l’excellent est possible dans un établissement scolaire. « Mes enfants, mes collégiens, c’est pareil », 60 % minimum de produits locaux et du bio au maximum, des producteurs qu’il connaît, des quantités adaptées pour réduire les déchets, de longues cuissons la nuit, compost, carré d’herbes aromatiques… « Tout le monde s’y retrouve ». Félicitations, Chef !
Collège Robert le Frison, 9 Rue de Bergues 59670 Cassel 03 28 42 43 28

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Œuf parfait, céleri, butternut et crispy de lard
Pour 6 personnes
Ingrédients : ½ céleri, bouillon de volaille, 1 oignon, ½ butternut, 6 œufs bio, 20 cl de crème liquide, 4 tranches de lard fumé, 1 cuillère à soupe d’huile de tournesol, 60 g de beurre, huile de cameline de la ferme Duneleet à Leffrincoucke, persil, sel, poivre.
Préparation : 20 min – cuisson : 1 h – coût : * - difficulté : *

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Posez les œufs sur une plaque qui va au four et faites-les cuire 1 heure à 65°C. Pendant ce temps, pelez, émincez et faites fondre l’oignon dans un peu de beurre et d’huile. Ajoutez le céleri pelé et coupé en dés, couvrez de bouillon et laissez cuire 15 minutes. Egouttez, mixez avec la crème liquide et assaisonnez. Taillez le butternut (sans le peler s’il est bio) en dés et faites-les rôtir au beurre jusqu’à coloration. Faites dessécher le lard à la poêle. Taillez une des tranches en fines lamelles et coupez les 3 autres en 2. Dressez la purée de céleri en spirale sur les assiettes, décorez de lamelles de lard. Répartissez les dés de butternut au centre, écalez les œufs très délicatement et disposez-un sur chaque assiette. Posez ½ crispy de lard dessus. Versez quelques gouttes d’huile de cameline et des pluches de persil et servez ce beau plat en entrée.
 
Œuf parfait,céleri,le chef et la cocotte,la cocotte,la voix du nord,greg deschodt,collège robert le frison,cassel,butternut et crispy de lard du chef greg deschodt du collège deLaissez-moi vous présenter Greg Deschodt !
Ce trentenaire à la tête bien faite et bien pleine est un p'tit malin.  Il a compris depuis longtemps les enjeux du bien consommer et pourrait donner des leçons aux vieux barbons impotents de cette consommation.
Quand certains en sont encore à se demander s'il faut vraiment trier papier, verre et plastique, lui a percuté depuis belle lurette, lui a pris une belle longueur d’avance et sait que le bon sens sauvera le monde. Oui, Madame, le bon sens sauvera le monde !
Après des études classiques dans la restauration, Greg s’imagine travailler dans un restaurant gastronomique mais un job de vacances le mène dans les cuisines d’une colonie de vacances.
Là, il se dit qu’il y a un truc intéressant à faire et il aborde d’emblée son job comme un défi, celui de faire apprécier un certain type de restauration à des enfants qui n’ont pas d’autre choix que de manger sur place. « Prenez le haddock fumé sur une crème de chou-fleur, c’est gonflé. Et bien, les enfants ont aimé ! » Du haddock fumé en colo, vous imaginez ?
Puis c’est à Cassel, l’un des plus beaux villages de France, dans le collège Robert le Frison, dans lequel il œuvre depuis 2005, qu’il prend le temps de tout mettre en place pour relever une nouvelle fois le défi.
Pour cela, il faut qu’on l’entende. Et Greg, non seulement on l’entend mais on l’écoute ! Son établissement répond favorablement à ses demandes. Avec une équipe motivée, au total, 9 personnes en production, service et nettoyage, il agit. « Nous, on veut satisfaire notre public. Ce que je ne veux plus manger, je ne veux plus le donner à mes élèves. Je donne ici ce que je donne à mes propres enfants. Par conscience, on passe au local. Par conscience, on passe au bio. »
Œuf parfait,céleri,le chef et la cocotte,la cocotte,la voix du nord,greg deschodt,collège robert le frison,cassel,butternut et crispy de lard du chef greg deschodt du collège deGreg est en permanence en contact avec les producteurs, les bouchers, les charcutiers du coin. Tout ce qui arrive dans les cuisines du collège n’a pas fait plus de 35 km de route.
« Nous rendons visite à nos producteurs, nous expliquons nos contraintes. Nous échangeons. C’est important, l’échange. Nous, on veut des produits de saison et de qualité qui ont une histoire. Nous voulons rémunérer nos producteurs au juste prix, limiter les déplacements pour de retour au collège,  adapter les quantités au gramme près, favoriser les cuissons longues de nuit, gérer au mieux les déchets,... Et faire des petites économies et avec ces petites économies, gagner de l’argent ! » Et oui, Madame, faire des économies !
Dans la cuisine ouverte sur la cantine, les allergies des uns et des autres sont connues de tous. La provenance des produits est affichée en grand sur un tableau. La transparence est totale.
Le collège va même jusqu’à inviter les parents des futurs élèves de 6ème à visiter la cuisine. « Ça les rassure, on a pas mal de retours et certains parents ont choisi notre collège pour la restauration. »
Vous imaginez choisir une école sur ce critère ? Ce serait bien, non ?
Quant aux élèves, ils voient et ils apprennent. Avec les professeurs de SVT en partenariat avec l’organisme « le Savoir vert », Greg crée un lien pour que les élèves voient une cuisine familiale, saine et durable, voient pousser des herbes aromatiques, un lien pour qu’ils apprennent à gérer les déchets à la fin des repas, apprennent à faire du compost… Une autre école dans l’école, oui Madame ! !
Pour montrer également que cette approche du consommer autrement est éminemment pédagogique, Greg va même jusqu’à inviter le médiatico-terroiro-localo cuistot génial de Boeschèpe, Florent Ladeyn. « Florent est venu défendre et promouvoir la cuisine locale. Florent, lui, il sait que les collégiens sont les consommateurs de demain, il sait que ces collégiens sont aussi les clients qui viendront dans ses restaurants. » Il faut leur donner du bon et leur en donner le plus tôt possible.
Œuf parfait,céleri,le chef et la cocotte,la cocotte,la voix du nord,greg deschodt,collège robert le frison,cassel,butternut et crispy de lard du chef greg deschodt du collège deQuand Greg parle de sa cantine à ses collègues chefs de restauration, ça les intrigue. Ils viennent voir, ils viennent prendre des idées. Et il n’y a pas qu’eux que ça intrigue, Périco Légasse, journaliste-critique gastronomique à la télé, la radio et dans la presse écrite, a aussi rendu visite à Greg, lors d’une émission télé à découvrir en février.
Greg veut prouver que la collectivité a des valeurs, il veut redonner un sens à son métier, en toute humilité et parce qu’il y croit dur comme fer. Bien consommer pour limiter son impact sur l'environnement, tout est réfléchi !
Alors pas étonnant que la Région des hauts de France ait décerné au collège les trois étoiles du Label « Ici on mange local ».
Le chef Greg Deschodt, c’est le Roellinger des collectivités, le Passard des réfectoires ! Oui, Madame !

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jeudi, 23 janvier 2020

Saint-Jacques katsuobushi et pâtes au bouillon de soja

Katsuobushi, c’est de la bonite fumée, séchée et coupée en copeaux. On en trouve facilement dans les épiceries asiatiques.

Saint-Jacques katsuobushi et pâtes au bouillon de soja, la cocotte, la voix du nord

Pour 6 personnes
Ingrédients : 18 coquilles Saint Jacques, 1 citron, huile, pâte de piment, 1 cuillère à soupe de concentré de tomates, 5 cl de sauce soja (le shoyu n’est pas trop fort), 300 g de pâtes très fines (japonaises ou chinoises), 1 petite tasse de bonite séchée, sel et poivre.
Préparation : 20 min – cuisson : 15 min – coût : ** - difficulté : *
Nettoyez les coquilles en gardant la noix sinon demandez-le à votre poissonnier. Mettez de côté corail et barbes, vous pourrez en faire un bouillon.  Mélangez le jus d'un citron, 5 cl d'huile, 1 cuillère à café de pâte de piment et 1 cuillère à soupe de concentré de tomates. Mélangez aux noix de Saint-Jacques. Laissez mariner 1 h. Faites un bouillon en mélangeant 1 l d’eau à de la sauce soja. Plongez de fines pâtes dedans. Faites cuire le temps indiqué sur le paquet. Egouttez et réservez. Faites sauter les St Jacques 2 minutes dans une poêle avec la marinade. Réservez au chaud, décollez les sucs de cuisson des Saint-Jacques, allongez d'un verre d'eau et mélangez les nouilles dans ce mélange. Faites réchauffer les Saint-Jacques, couvrez-les de bonite séchée et disposez-les sur les pâtes. Salez et poivrez un peu.