lundi, 21 janvier 2013
Andouille à cuire à la moutarde
Avis à toutes les fashionistas des p’tits plats, à tous les accros des fourneaux, les produits tripiers, c’est tendance ! Si, si, ils l’ont dit dans le poste, rognons de bœuf, animelles d’agneau, ris de veau et autres andouilles à cuire sont à la mode. Mais entre Cambrai et Le Cateau, Olivier Bisiaux se fiche bien des modes et produit l’andouille à cuire avec une recette ancestrale. A goûter vite !
Facile : 1 Cocotte, prix : 2 Caddies, temps : 3 horloges
Pour 4 personnes
1 kg d’andouille à cuire, 500 g de haricots de Soissons, 1 oignon , 3 clous de girofle, laurier, thym, poivre en grains, sel (facultatif), l’andouille est déjà salée, 10 baies de genièvre, 1 kg de grosses pommes de terre Charlotte, 3 panais, 3 carottes, 3 navets, moutarde, crème et lait
Faites tremper les haricots pendant 12 h. Piquez l’andouille à cuire en plusieurs endroits pour éviter qu’elle éclate. Plongez-la dans la marmite d’eau encore tiède. Ajoutez un oignon piqué de clous de girofle, thym, laurier, poivre et baies de genièvre. Faites cuire l’andouille à petits frémissements pendant 3 heures. Ecumez au besoin.
Au bout de ce temps, mettez les haricots dans une boule à riz ou un sac en coton fermé avec une ficelle et plongez-les dans la marmite en attachant la ficelle à l’une des poignées de la marmite. Faites cuire 30 mn puis ajoutez pommes de terre, panais, carottes et navets épluchés et coupés en deux s’ils sont gros. Laissez encore cuire 30 mn.
Mélangez vigoureusement ensuite 2 cuillères à soupe de moutarde forte, du poivre concassé, 1 cuillère à soupe de crème fraîche et 10 à 15 cl de lait. Faites-la chauffer un peu.
Coupez l’andouille, déposez-la dans le plat de service, entourez-la des haricots et des légumes et nappez de sauce à la moutarde.
Producteur : Olivier Bisiaux
A part « faire l’andouille à l’école ou au bureau », rien ne prédestinait Olivier Bisiaux à devenir producteur d’andouilles. Mais en septembre 2010 le désir d’être son propre patron pousse cet ancien électricien dans l’industrie automobile à reprendre les rênes d’une conserverie artisanale. « Sur le tas » il a appris à cuire, farcir, assaisonner des monceaux d’abats. Dès l’aurore, quand sa petite famille dort encore, il brasse des centaines de kilos de tripes dans des marmites énormes puis part en livraison à la rencontre de ses fidèles clients.
Ets Blondiau, 86, Chaussée Brunehaut 59222 Croix-Caluyau 0327774028
Trucs et astuces
Pour votre culture, sachez que l’andouille est faite de panse et de chaudin de porc.
Comptez 300 g par personne, piquez-la à plusieurs endroits sinon la baudruche (boyau qui l’entoure) éclate. Démarrez toujours la cuisson dans l’eau tiède. Amusez-vous à varier les légumes l’accompagnant.
Un grand conseil : Faites cuire l’andouille dans un garage, dehors ou la hotte de la cuisinière à fond, l’odeur est vraiment forte !
Servez le bouillon avant de la manger, découpée en morceaux, avec ses légumes.
Un des clients d’Olivier la cuit puis la passe au four avec des pommes de terre et du vin blanc. Pas mal, non ?
Retrouvez cet article dans le cahier central du magazine Femina édition Nord Pas de Calais du samedi 19 janvier 2013.
Odile Bazin
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lundi, 07 janvier 2013
Douceur de lait et craquant-cannelle
Vous n’imaginez pas ce que la Cocotte est capable de faire pour vous. Comme dans un roman policier, elle a fait subir un interrogatoire en règle à Emmanuel Lacheré, fermier à Crémarest, près de Boulogne sur mer. Pendant des heures, elle l’a travaillé pour avoir la recette de sa confiture de lait mais il n’a jamais rien voulu dire. Tout ce que la Cocotte a réussi à avoir, c’est un petit pot de cette douceur à tomber. Un tout petit pot ! Pfff…
Facile : 1 Cocotte, prix : 1 Caddie, temps : 2 horloges
Pour 6 personnes
175 g de confiture de lait, 1 briquette de 20 cl de crème liquide, 150 g de farine, 50 g de beurre mou, 50 g de sucre roux, 1 œuf, 1 càc de cannelle en poudre, ½ ananas, quelques morceaux de mangue séchée.
Mélangez 100 g de confiture de lait à la crème liquide. Mettez dans un siphon et gardez au frais 1 h.
Si vous n’avez pas de siphon, vous pouvez monter votre crème en chantilly avec un robot, au dernier moment.
Mélangez la farine, le beurre mou coupé en petits morceaux, le sucre roux, la cannelle et l’œuf entier. Formez une belle boule de pâte, enfermez-la dans un sac-plastique et laissez-la 1 h au frais. Au bout de ce temps, préchauffez le four à 170°c. Etalez la pâte sur 3 mm d’épaisseur, sur du papier-cuisson. A l’emporte-pièce, découpez 12 disques de 8 cm puis coupez ces disques en deux. Enfournez pour 10 mn. Pendant ce temps, pelez l’ananas, coupez-le en tranches de 5 mm et enlevez le cœur. Faites chauffer le reste de confiture de lait dans une poêle anti-adhésive et faites-y caraméliser les tranches d’ananas 10 mn à feu doux. Déposez-les sur un plat et coupez-les en deux.
Ensuite montez vos 6 desserts tels des mille-feuilles en alternant biscuit, ananas, un peu de mousse à la confiture de lait. Terminez par la mousse à la confiture de lait et décorez d’une lamelle de mangue séchée.
Producteur : Emmanuel Lacheré
Tel que vous le voyez, Emmanuel a un secret qu’il ne livrera jamais, le secret de sa confiture de lait. Après y avoir goûté lors d’une foire agricole, il revient chez lui avec la ferme intention d’en produire. « Pour avoir le même goût tout le temps, c’est un métier de patience. » Pendant plus d’un an, il fait des tests et refait des tests, s’énerve, laisse tomber puis opiniâtre, il trouve enfin la recette. Croyez-vous qu’il s’est écrié Eurêka ? Non, il n’a rien dit, rien !
Ferme de la Houblonnerie, Emmanuel et Rémy Lacheré, 31 chemin de la Houblonnerie, 62240 Cremarest. Vente sur place et marchés de Desvres, St-Martin, Boulogne.
Trucs et astuces
La Cocotte doit-elle vraiment vous apprendre à manger la confiture de lait ? Sur des crêpes toutes chaudes, des gaufres, des spéculoos, dans des quatre-quarts, des yaourts-nature, des brioches, des petits pains au lait, des génoises…
Comme Emmanuel, mettez-en une petite cuillère dans le café, « ça donne un petit goût de caramel ».
Etalée sur une pâte feuilletée, dans un four chaud pendant 10 mn, ça vous fait une tarte au sucre caramélisée à souhait.
Mais la façon la plus simple encore de déguster cette « douceur de lait », c’est comme la Cocotte l’a mangée avec Emmanuel… à la petite cuillère, à même le pot.
Odile Bazin
Retrouvez cet article dans le cahier central du magazine Femina édition Nord Pas de Calais du samedi 5 janvier 2013 et sur le site La Voix pour les femmes.
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lundi, 10 décembre 2012
Magrets de canard aux marrons et chanterelles
Parce qu’un bon repas avec de bons produits peut être un beau cadeau, la Cocotte vous offre une recette. Les magrets et le foie gras, elle les a trouvés à Landas, au Palais du foie gras, chez David Delbergue. Elle a noté tout ce qu’il lui a dit et a suivi ses conseils à la lettre. Le résultat, un plat qu’elle et ses invités ne sont pas prêts d’oublier. Pour vous, c’est cadeau ! Joyeuses fêtes !
Pour 6 personnes
Facile : 1 Cocotte, prix : 2 Caddies, temps : 1 horloge
3 magrets de canard de 450 g chacun, 100 g de foie gras mi-cuit, 18 marrons, 500 g de chanterelles fraîches, 1 belle échalote, 1 briquette de, crème liquide, sel et poivre blanc du moulin
Avec un couteau pointu, faites une incision en forme de croix sur le haut des marrons et plongez-les 10 minutes dans une casserole d’eau bouillante. Egouttez-les et pelez-les aussitôt. Nettoyez rapidement sous un filet d’eau les chanterelles et séchez-les soigneusement. Ciselez finement l’échalote. En formant des croisillons de 5 mm à 1 cm, incisez le gras des magrets. Faites chauffer une poêle à feu vif et posez les magrets côté peau dans la poêle. Laissez cuire 2 mn puis baissez la température et comptez 6 minutes supplémentaires. Salez et poivrez. Retournez et laissez encore 3 mn. Vous pouvez laisser un peu plus longtemps si vous ne voulez pas que vos magrets soient saignants. Pendant que vous cuisez les magrets, prélevez un peu de gras dans la poêle et faites revenir chanterelles, marrons et échalote dans une autre poêle pendant 5 minutes. Versez la crème liquide sur les champignons et les marrons, salez, poivrez et arrêtez la cuisson. Détaillez les magrets en suivant les croisillons. Coupez de fins morceaux de foie gras et disposez-les sur les magrets et leur accompagnement et servez aussitôt.
Le producteur : David Delbergue
Au hasard d’un stage de formation, David Delbergue découvre le Gers. Et que fait-on dans le Gers ? Du foie gras ! De retour dans le Nord, David décide de faire quoi ? Du foie gras. Aujourd’hui aidé de 2 employés, il élève 3400 canards par an. Ses protégés vivent dans des grands boxes paillés et sont nourris au maïs entier. Rien à voir avec le gavage dans certains pays de l’Est. « On est éleveur parce qu’on aime les bêtes. » Il élève également poulets, lapins, pintades et pour les fêtes, poulardes, chapons, oies…
Palais du foie gras, 200 rue de la Multerie, 59310 Landas, 0650240359
Trucs et astuces
Parce que les canards de David se promènent tous les jours, bougent, font aller leurs ailes, s’amusent dans l’eau et ont plein d’espace, leur viande est musclée et pas grasse, elle ne rétrécit ni ne gonfle à la cuisson. C’est une merveille !
Comptez 1 magret de canard de 450 g pour 2 personnes. Emballés sous-vide, les magrets se conservent 2 semaines. Le goût du magret étant fort, David vous conseille de l’accompagner d’une sauce toute aussi forte. Au poivre, aux morilles… c’est parfait. Cuisez-les exactement comme dans la recette et tranchez-les en pavés ou en tranches d’un bon centimètre. Régalez-vous.
Odile Bazin
Retrouvez cet article dans le cahier central du magazine Version Femina, édition Nord Pas de Calais du samedi 8 décembre 2012 et sur le site de la Voix pour les Femmes en cliquant ici.
lundi, 03 décembre 2012
Gratin de pommes de terre aux pissenlits blancs
Les traditions se perdent, ma brave dame ! Avant, le pissenlit blanc était au menu des plats de fête. Allez savoir pourquoi sa consommation en France a fortement baissé. On le pare pourtant de nombreuses vertus, riche en potassium, diurétique, bon pour le foie… A Hoymille, près des plages de sable de Dunkerque, les frères Becuwe en produisent 12 mois sur 12. Chez eux, c’est fête toute l’année.
Pour 6 personnes
Facile : 1 Cocotte, Prix : 1 Caddie, Temps : 1 horloge
1 kg de pommes de terre Charlotte, 150 g de pissenlits blancs, 200 g de lard fumé, 1 quart Maroilles, 2 branches de thym, 1 gousse d’ail, 1 briquette de crème liquide, noix muscade, sel et poivre, un peu de beurre
Préchauffez le four à 160°c. Epluchez les pommes de terre et coupez-les en rondelles de 2 à 3 mm. Faites bouillir une casserole d’eau, ajoutez du sel et les branches de thym. Plongez les rondelles de pommes de terre pendant 10 minutes. Egouttez-les et réservez. Nettoyez les pissenlits en coupant simplement 2 ou 3 cm de queue puis lavez-les et essorez-les. Coupez-les ensuite en tronçons de 4 ou 5 cm. Coupez également le lard fumé en tranches très fines et le quart Maroilles en petits morceaux.
Pelez l’ail et frottez votre plat à gratin avec un papier légèrement beurré puis avec la gousse d’ail.
Déposez une première couche de pommes de terre, recouvrez de pissenlits, parsemez de tranches de lard fumé et morceaux de Maroilles, grattez un peu de noix muscade. Salez et poivrez et recommencez l’opération « jusqu’à épuisement des stocks ».
Terminez par quelques longs tronçons de pissenlits blancs et versez la briquette de crème liquide sur le dessus. Répartissez-la bien en secouant un peu le plat. Mettez au four pour une trentaine de minutes.
Les producteurs : Mathieu, Emmanuel et Xavier Becuwe
Euh, la fête, pas tant que ça ! La culture du pissenlit blanc, c’est un travail d’orfèvre fou. On comprend pourquoi les producteurs de pissenlits se comptent désormais sur les doigts d’une seule main. Les trois frères Becuwe entretiennent pourtant cette tradition avec obstination. Tout au long de l’année, avec une dizaine d’ouvriers, ils piquent, repiquent, arrachent, décortiquent, effeuillent les racines dans l’obscurité, pour obtenir ces belles feuilles blanches. Ne lâchez rien, Messieurs ! Les gens s’arracheront à nouveau les pissenlits. Parce que c’est vraiment trop bon !
www.cueillettedehoymille.fr
Trucs et astuces
Notez la différence entre les pissenlits verts des jardins et les pissenlits blancs, forcés dans l’obscurité, tout comme les endives ou la barbe de capucin. Enveloppés dans leur papier bleu, gardez-les sans souci près d’une semaine dans le bac à légumes du réfrigérateur. Puis coupez les feuilles à 2 cm de la racine, passez-les sous un filet d’eau et coupez-les en tronçons de 3 ou 4 cm au tout dernier moment de votre recette. Pour une salade, comptez 250 g pour 6 personnes. Une petite variante de salade au lard ? Remplacez la scarole par des pissenlits blancs et le lard par du saumon et c’est la fête dans les assiettes !
Odile Bazin
Retrouvez cet article dans le cahier central du magazine Femina édition Nord Pas de Calais du samedi 1 décembre 2012 et sur le site internet la Voix pour les femmes en cliquant ici.
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lundi, 26 novembre 2012
Civet de sanglier et panais
Un plat d’hiver pour un légume d’hiver : De beaux morceaux de sanglier, une sauce au vin qui réchauffe, des poires confites et des panais. Des panais ? Mais qu’est-ce que c’est ? D’où ça sort ? Ce serait pas plutôt une carotte ? Ça se mange ? Maraîchers à Marcq en Baroeul, Perrine et Georges-Eric vous disent tout sur ce légume sorti des oubliettes. Le panais, sa vie, son œuvre.
Civet de sanglier et panais
Facile : 1 Cocotte, prix : 2 Caddies, temps : 2 horloges
Pour 6 personnes
1 càs de graisse d’oie, 1, 5 kg d’épaule de sanglier, 1 oignon, 1 échalote, 1 gousse d’ail, 5 baies de genièvre, thym frais et laurier, 3 carottes, 30 cl de vin rouge type Cahors, 3 panais, 3 poires Saint-Mathieu, 1 citron, sel, poivre
Coupez le sanglier en petits morceaux. Faites fondre la graisse d’oie dans une cocotte en fonte. Dorez 3 ou 4 petits morceaux de sanglier. Puis ajoutez oignon, échalote et ail épluchés et ciselés, les baies de genièvre, thym et laurier, 1 carotte en rondelles, salez, poivrez, mouillez avec le vin, couvrez et faites mijoter à feu doux pendant 45 mn. Filtrez le jus de cuisson. Dans la cocotte, faites dorer le reste du sanglier, versez le jus filtré, ajoutez 30 cl d’eau, couvrez et laissez mijoter doucement 1 h.
Pendant ce temps, lavez et coupez les poires en quartiers, couvrez-les d’eau dans une sauteuse et pochez-les 45 mn à feu doux.
Epluchez les panais et 2 carottes, coupez-les en rondelles, citronnez les panais pour éviter qu’ils ne noircissent. Faites cuire ces 2 légumes à la vapeur 10 mn à peine, un couteau doit passer assez facilement à travers.
Servez le civet accompagné des panais, carottes et poires nappés de sauce au vin.
Petit conseil pour faire joli : Faites des chips de panais en les passant 45 secondes dans la friture.
Producteurs : Perrine Dekeukelaire et Georges-Eric Vermon
Parce qu’ils recherchent les saveurs d’antan, parce qu’ils veulent produire du goût, parce que les restaurateurs leur demandent, Perrine et Georges-Eric se plaisent à diversifier leur gamme de légumes. Ils sortent de l’oubli les panais, cultivent des carottes blanches ou jaunes, des betteraves chioggia ou ces jolies pommes de terre Vitelotte… Imaginez un panier plein de couleurs. Quand c’est beau à regarder, ça donne envie de goûter, non ?
Au maraîcher de Marcq, 300 bis chemin des peupliers, Marcq en Baroeul, ouvert du mardi au vendredi 16h30/19h30, samedi 9/12h-15/19h et dimanche 9/12h
Trucs et astuces
Semé en juin, récolté dès septembre, stocké avant les premières gelées, le panais est sur l’étal de nos maraîchers jusque mars.
Ne le choisissez pas trop gros pour éviter les fibres. Conservez-le comme la carotte, au bas du réfrigérateur. Consommez-le rapidement, dans les 5 jours après l’achat. Après, il ramollit.
Râpez-le cru et mariez-le à une carotte. Transformez-le en purée avec crème et beurre.
Mettez-le dans le pot-au-feu, le couscous ou la soupe. Tranché finement, sautez-le à la poêle… Le panais est facile à cuisiner, on se demande pourquoi on l’avait oublié !
Retrouvez cet article dans le cahier central du magazine Femina édition Nord Pas de Calais du samedi 24 novembre 2012 et sur le site La Voix pour les femmes en cliquant ici.
Odile Bazin
lundi, 12 novembre 2012
Cheesecake tout chèvre à l’orange
Voulez-vous une excuse-béton pour reprendre de ce cheesecake au fromage de chèvre tout moelleux ? Répétez après la Cocotte, « Alors oui, j’en reprends parce que je le digère bien mieux qu’un cheesecake au lait de vache. » Si c’est pas une bonne excuse, ça ! C’est même un conseil de Jean-Philippe Bourgois, producteur-chevrier à Vendegies sur Ecaillon. Et lui, en fromage de chèvre, il s’y connaît.
Pour 6 petits gâteaux
Facile : 1 Cocotte, prix : 1 Caddie, temps : 1 horloge
100 g de palets bretons, 30 g de beurre, 250 g de fromage de chèvre en faisselle, 100 g de fromage de chèvre frais, 50 g de sucre en poudre, 20 g de farine, 2 œufs, 2 oranges, 5 cl de Grand Marnier, 1/2 de cuillère à café d’agar-agar.
Préchauffez le four à 150°c. Faites fondre le beurre et réduisez en miettes les palets bretons. Mélangez ces deux ingrédients et tapissez-en le fond de 6 moules à muffins en silicone.
Séparez les blancs des jaunes d’œufs. Dans un plat creux, mélangez au fouet farine, sucre, fromage frais écrasé, fromage en faisselle égoutté et jaunes d’œufs. Battez les blancs en neige et incorporez-les délicatement à la pâte à l’aide d’une maryse. Versez ce mélange dans les moules à muffins.
Et enfournez pour 30 minutes de cuisson. Le dessus des gâteaux doit être légèrement doré et assez ferme au toucher. Sortez les gâteaux du four et laissez refroidir avant de les démouler délicatement.
Pressez une orange, recueillez le jus dans une casserole. Faites bouillir puis ajoutez l’agar-agar. Mélangez et faites bouillir 20 secondes. Versez le Grand Marnier et laissez refroidir.
Coupez la seconde orange en fines tranches, enlevez la peau et déposez une rondelle ou deux sur chacun des gâteaux. Versez quelques cuillères de jus d’orange à l’agar-agar, mettez au frais et laissez prendre. Servez frais en saupoudrant d’un peu de sucre.
Producteur : Jean-Philippe Bourgois
Levé avant les matines, couché après les vêpres, Jean-Philippe Bourgois mène une vie de moine. Bien avant l’aurore, il est dans la chèvrerie pour la traite de ses 150 faiseuses de fromage, il enchaîne avec la fabrication de briquettes dorées, cendrées ou nature, de crottins et autres fromages frais ou affinés, poursuit avec les livraisons et termine sa journée en trayant une nouvelle fois ses chères chèvres. Un travail de fou, 365 jours par an ! « Le plus dur est de faire du bon lait et du bon fromage tous les jours de l’année. » Objectif atteint !
www.chevreriedelecaillon.fr
Trucs et astuces
Retenez bien les conseils de Jean-Philippe : Les fromages de chèvre frais ou affinés se conservent très froids. Mais quand vous les consommez, sortez-les deux heures avant le repas. Le goût est radicalement différent. Ce conseil vaut d’ailleurs pour tous les fromages.
Pour le cheesecake, c’est pareil. Il faut laisser le fromage frais se ramollir un peu avant de le travailler.
Enfin quand vous cuisinez du fromage de chèvre, choisissez-le toujours au lait cru sinon vous obtiendrez une texture proche du plastique ou de l’élastique. Et le plastique, c’est pas fantastique.
Retrouvez cet article dans le chaier central du magazine Femina, édition Nord Pas de Calais du samedi 10 novembre 2012 et sur le site La Voix pour les femmes en cliquant ici.
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lundi, 29 octobre 2012
Courge Delicata farcie à la Farkhana
Avec plus de 800 variétés de courge et autant de noms ou de surnoms, on pourrait y perdre son latin. Mais pas du tout ! On l’entretient en réalité et on fait même des progrès en anglais.
Voici la courge delicata, surnommée sweet potato. Sœur de la courgette, la citrouille ou la patidou, cette bien-nommée est tout en délicatesse. Non loin de Desvres, à Rimboval, François Wiart la voit pousser mais ne peut y goûter, ses clients mangent tout !
La recette
Facile : 1 Cocotte, prix : 1 Caddie, temps : 1 horloge
Pour 6 personnes
3 courges Delicata moyennes (400/500 g environ), thym, huile d’olive, 1 oignon, 2 gousses d’ail, 300 g de bœuf haché, 6 merguez, 3 carottes, 20 olives noires dénoyautées, 10 filaments de safran infusé, 1 cuillère à café de gingembre et de coriandre moulus, sel et poivre
Coupez les courges en deux dans la longueur. Enlevez les pépins. Déposez les morceaux dans une sauteuse, couvrez d'eau, ajoutez du thym, un peu de sel et de poivre. Mettez à bouillir et laissez cuire 20 mn. Egouttez et réservez.
Dans la sauteuse, faites chauffer l’huile, ajoutez l’oignon et l’ail ciselés. Faites-les dorer. Continuez avec la viande de bœuf et les merguez en morceaux ou sorties de leur boyau. Epluchez les carottes et coupez en petits dés. Incorporez-les dans la sauteuse. Ajoutez les olives, le safran, le gingembre et la coriandre. Raclez l’intérieur des courges en laissant 7 à 8 mm de chair sur la courge, ajoutez la chair « raclée » dans la sauteuse. Mouillez avec un bon verre d’eau. Salez et poivrez. Couvrez et laissez cuire 30 mn à feu doux.
Préchauffez le four à 180°c. Farcissez les courges de ce mélange. Déposez-les dans un plat à gratin, versez un filet d’huile d’olive sur les courges et mettez à gratiner pendant 25 mn. Vous pouvez saupoudrer vos farcis de parmesan si vous en avez. Mangez-les à la sortie du four.
Le producteur : François Wiart
A Rimboval, dans le val qui lui sert de champ, François n’est pas près de dormir. Depuis 2 ans, cet ancien informaticien qui vivait en appartement et qui voulait changer de vie cultive un grand jardin. Passionné de botanique, il fait enfin à 50 ans ce qu’il aimait faire étant gamin. Avec ses cultures, il découvre et fait découvrir un vaste de choix de légumes, dont ceux qu’on a oubliés comme le chou-rave ou le panais. Les courges, il les choisit selon leur nom et leur aspect puis laisse faire la météo.
La courge Delicata, il n’a pas le temps de la cuisiner. « Il paraît que cuit, ça a un goût de châtaigne. »
Le chêne dans le courtil, 62990, Rimboval
Trucs et astuces
Oui, François, vous avez tout à fait raison, une fois cuite, la courge Delicata a un subtil goût de châtaigne avec la texture d’une pomme de terre en robe des champs. La Cocotte vous le jure, cette courge, c’est une merveille !
Pesant de 300 g à 1 kg, elle arrive fin septembre. Si vous la rangez dans un endroit sec et aéré, vous la conserverez de 4 à 6 mois !
Crue, elle ressemble à une pomme. Ajoutez-la râpée dans vos salades et parsemez-les de graines de courge.
Cuite, elle parfume tartes, soufflés, confitures, gratins…
Certains en font même des sorbets. Alors François, qu’est-ce qui vous tente ?
Odile Bazin
Retrouvez cet article dans le cahier central du magazine Version Femina édition Nord Pas de Calais du samedi 27 octobre 2012 ou sur le site de la Voix pour les Femmes en cliquant ici.
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lundi, 08 octobre 2012
Tomates-aubergines et supions à la Provençale
Tombez pull, écharpe et bonnet. Optez pour une tenue légère, un chapeau de paille et une paire d’espadrilles, installez-vous dans une chaise longue et fermez les yeux. Imaginez des champs de lavande, de tournesols, imaginez des cigales qui chantent, le mistral qui souffle et les oliviers qui bruissent… Bienvenue chez Philippe Delfosse, à Crespin de Provence, à moins de vingt minutes de Valenciennes.
Tomates-aubergines et supions à la Provençale
Facile : 1 Cocotte, prix : 1 Caddie, temps : 2 horloges
Pour 6 personnes
3 aubergines, 6 tomates, 250 g de fromage frais, 1 gousse d’ail, 50 g de pignons de pin, 1 kg de calmars*, huile d’olive, sel, poivre, basilic vert ou pourpre.
Préchauffez le four à 180°c. Emballez les aubergines dans une feuille de papier d’aluminium et enfournez-les 45 minutes.
Pendant ce temps, nettoyez les calmars sous l’eau. Enlevez la pellicule extérieure, les entrailles et le morceau de cartilage. Conservez tentacules et corps. Réservez.
Laissez refroidir les aubergines puis sortez-les de leur emballage, coupez-les en deux dans la longueur et raclez l’intérieur. Dans un bol-mixeur, mélangez finement la chair des aubergines avec une gousse d’ail épluché et le fromage frais. Salez et poivrez.
Evidez les tomates et remplissez-les des aubergines mixées. Déposez-les dans un plat à gratin, versez un peu d’huile d’olive et enfournez pendant 20 minutes à 160°c.
Dans le même temps faites griller les pignons dans une poêle, réservez-les. Versez de l’huile d’olive dans la poêle chaude et faites sauter les calmars. Quelques minutes suffisent. Salez, poivrez puis parsemez-les de basilic ciselé.
Servez calmars et tomates aux aubergines parsemés de pignons de pin.
*Calmar, encornet et seiche, c’est la même chose et en Provence, quand les calmars sont tout petits, on les appelle supions.
Producteur : Philippe Delfosse
D’avril en octobre, Philippe démarre sa journée de maraîcher à 6 h et la termine souvent après 22 heures. « C’est vraiment la grosse période ». Pas le temps de prendre des vacances ! Alors chaque année, en attendant de souffler un peu, Philippe fait un tunnel « méditerranée », où pas moins de dix sortes de tomates dont la magnifique Costoluto Genovese côtoient aubergines, poivrons et basilic géant. Si c’est pas la Provence, ça y ressemble bien…
http://le-potager-gourmand.fr , 40 ter rue O’Reilly, Crespin 0327454121, ouvert vendredi 16 à 18 h et samedi 10 à 12 h et 16 à 18 h. Marchés d’Aulnoy lez Valenciennes et Bruay sur Escaut
Produit : L’aubergine
Une fois cueillie, l’aubergine se conserve 5 à 6 jours dans un endroit bien frais de la maison. Notez que la tomate et le poivron se conservent de la même façon.
Une belle aubergine est lisse et brillante. Si elle a le teint mat et la peau fripée, laissez-la.
Passée au four pour la ramollir, préparez-la en caviar ou babaganoush.
Coupée en rondelles, dégorgée 1 heure au gros sel, citronnée pour éviter qu’elle noircisse, puis coupée en dés, faites caponata, escalivada, ratatouille…
L’aubergine, Philippe l’aime en tranches tout simplement poêlées à l’huile et l’adore en tian.
Et vous ?
Odile Bazin
Retrouvez cet article dans le cahier central du magazione Femina du samedi 6 octobre 2012 et sur le site "La Voix pour les Femmes" en cliquant ici.
Publié dans Cuisine, Femina, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs, Poissons, coquillages, fruits de mer | Tags : tomates-aubergines et supions à la provençale, philippe delfosse, le potager gourmand, crespin, la cocotte, femina, la voix du nord, aubergines, supions, calmars | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 24 septembre 2012
Brochettes aux deux viandes et sauce au safran
Agenda de la Cocotte : Octobre, penser à rendre visite à Jacqueline Mille, à Ennetières en Weppes, pour la récolte du safran. Acheter 1 gramme, pas besoin de beaucoup plus, et faire le plein de recettes savamment dosées par la safranière. Septembre, commencer par tester celle des brochettes aux deux viandes avec la petite sauce jaune d’or qui va bien. Et vous, qu’est-ce que vous faites ?
La recette
Facile : 1 Cocotte, prix : 1 Caddie, temps : 1 horloge
Pour 20 brochettes
500 g de porc haché, 500 g d’agneau haché, 2 oignons blancs, 1 gousse d’ail, 1 càc de cumin en poudre, coriandre moulue, paprika, 250 g de fromage blanc à la faisselle, ½ bouquet de persil plat, ½ bouquet de coriandre, ½ citron confit, 3 càs de lait, 15 filaments de safran, sel, poivre, 20 piques à brochettes en bois
Faites infuser le safran dans les 3 cuillères à soupe de lait bien chaud. Si vous pouvez le faire la veille, c’est encore mieux. Egouttez le fromage blanc à la faisselle. Faites tremper les piques en bois dans de l’eau pour ne pas qu’ils brûlent à la cuisson. Mélangez porc et agneau, ajoutez un oignon ciselé et une gousse d’ail pilé. Ajoutez les cuillères à café de cumin, coriandre et paprika. Salez et poivrez. Mélangez à la main. Séparez la viande en 20 portions et formez de belles boulettes un peu allongées, directement sur des piques en bois.
Hachez très finement ou mixez le persil plat et la coriandre. Ciselez le second oignon. Découpez le citron confit en très petits dés. Mélangez ces ingrédients au fromage blanc. Ajoutez le safran infusé et le lait. Salez mais pas trop et poivrez. Réservez au frais.
Faites cuire vos brochettes au barbecue ou sur un gril 15 minutes environ et servez-les avec la sauce au safran. Accompagnez de concombres au yaourt, de tomates en rondelles et de naans (pains ronds indiens) parfumés eux aussi au safran.
Productrice : Jacqueline Mille
Jacqueline Mille a toujours aimé les fleurs, les jeux de patience et l’insolite. En zappant, elle découvre un jour qu’il existe un fil rouge à ces trois passions, le safran. Cette fleur récoltée à la main, dont on extrait le pistil à la pince à épiler et qu’on met à sécher à l’abri du moindre courant d’air, demande une habileté d’orfèvre. Cette activité originale fait de Jacqueline la seule safranière au nord de Paris.
En octobre, rendez-lui visite, elle vous dira tout sur le safran, le dos courbé à ramasser ces fleurs bio et magnifiques !
www.safrandelille.jimdo.com, 31 rue de Prémesques, 59320 Ennetières en Weppes, 0320447548
Trucs et astuces
La complexité de sa récolte en fait l’épice la plus chère mais 5 ou 6 filaments de safran suffisent à donner à un plat un parfum incomparable.
Appliquez cette règle simple : 3 filaments par plat sucré et par personne et 6 filaments par plat salé et par personne.
Faites-le toujours infuser dans de l’eau ou du lait, avant de l’incorporer à vos plats.
Ajoutez-le en fin de recette, il ne doit pas bouillir, juste mijoter. Jacqueline en parfume madeleines, confitures et thé qu’elle fait goûter à ses visiteurs.
Conservez vos précieux grammes de ces « crocus sativus » à l’abri de la lumière et de l’humidité, pas plus de 5 ans.
Odile Bazin
Retrouvez cet article dans le cahier central du magazine Version Femina édition la Voix du Nord du samedi 22 septembre 2012.
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lundi, 27 août 2012
Piccalilli aux courgettes jaunes
S’il y a bien une couleur qui symbolise la lumière, c’est le jaune. Et de la lumière, on en a toujours besoin, particulièrement en ce moment. En cette fin d’été un tantinet pluvieux, la Cocotte vous offre une cure de luminothérapie. Des courgettes jaunes, des choux-fleurs qui poussent dans le Ternois, chez Sylvain Cocquempot, du curcuma pour un piccalilli-maison qui éblouira tout le monde et qui donnera la frite !
La recette : Piccalilli aux courgettes jaunes
Facile : 1 Cocotte
Prix : 1 Caddie
Temps : 3 horloges
Pour 5 pots moyens
1 courgette jaune, 1 courgette verte, 300 g d’oignons-grelots, 1 chou-fleur, 300 g de gros sel gris de, Guérande, 3 gousses d’ail pilé, 1 càc de curcuma, 2 càc de gingembre moulu ou 50 g de gingembre frais, 1 càc de moutarde en poudre, 20 grains de poivre noir, 100 g de sucre roux, 2 càs de farine, 50 cl de vinaigre blanc
Lavez les courgettes et coupez-les en 4 dans la longueur, enlevez le centre pour éliminer les pépins. Enlevez la tige, la queue touffue et la première pellicule de peau des oignons-grelots et lavez-les. Dans un grand plat, mélangez ces 3 légumes et couvrez-les de gros sel. Lavez et détaillez le chou-fleur en petits bouquets. Dans un autre plat, faites-le aussi dégorger avec du gros sel. Laissez dégorger une journée entière. Rincez et réservez.
Dans une casserole, mélangez ail pilé, curcuma, gingembre, moutarde, poivre, sucre et farine. Allongez au vinaigre. Mettez sur le feu et sans cesser de remuer, faites épaissir la sauce. Puis ajoutez les courgettes jaune et verte et les oignons-grelots. Faites cuire 7 minutes. Au bout de ce temps, ajoutez les bouquets de chou-fleur et laissez cuire 3 minutes. Arrêtez la cuisson, remplissez presqu’à ras bord, vos bocaux lavés à l’eau bouillante. Fermez-les et laissez-les refroidir. Le vide d’air se fait au bout d’1 ou 2 heures. Rangez vos bocaux à la cave et consommez-les dans le mois suivant la préparation.
Vous pouvez aussi ajouter 1 ou 2 petits piments rouges pour relever votre piccalilli.
Producteur : Sylvain Cocquempot
Sylvain Cocquempot est un homme heureux. Après un bilan de compétence qui révélait un sérieux besoin de nature et d’engagement, il trouve un p’tit coin de paradis près de Saint-Pol-sur-Ternoise, dans le hameau de Bours. Sa ferme porte le nom des Champs d’Ialou, le paradis dans l’ancienne Egypte. Ses légumes bio garnissent les paniers de Marie Groëtte, Amap de Bruay la Buissière et ceux des voyageurs en gare d’Hénin-Beaumont. Bientôt ils garniront les assiettes des collégiens de Saint Pol sur Ternoise et Avesnes le Comte.
www.leschampsdialou.over-blog.com, marché de Saint-Pol/Ternoise lundi
Trucs et astuces
La pleine saison des courgettes jaunes bat son plein. Plus savoureuse que la courgette verte, surtout quand vous la choisissez petite, la « Gold rush » apporte une touche de couleur à tous les plats.
Bio, elle ne s’épluche même pas et conserve un maximum de vitamines les tout premiers jours de sa récolte. Dans un tian, une ratatouille, une omelette, en beignet, en soupe chaude ou froide, sautée à l’huile d’olive, elle est délicieuse. Pour Sylvain, elle sera farcie au riz, fromage et tomate, « moi, ça me suffit. » Maintenant on la trouve même ronde, comme un soleil !
Odile Bazin
Retrouvez cet article dans les pages centrales du magazine Femina édition Nord Pas de Calais du samedi 25 août 2012 ou sur le site de la Voix du Nord pour les femmes en cliquant ici.
lundi, 23 juillet 2012
Mini-cupcakes aux fleurs
C’est l’été, votre jardin est en fleur, les capucines ont envahi toutes vos plates-bandes et les fleurs de bourrache pullulent. Vous trouvez ça très beau mais ça commence à faire beaucoup ? La Cocotte vient à votre rescousse. Après avoir arpenté le beau jardin de Loïc Boulier, à Zudausques, à gauche en sortant de Saint-Omer, elle vous offre un bouquet de recettes multicolores.
Recette
Mini-cupcakes aux fleurs
Facile : 1 Cocotte, Prix : 1 Caddie, Temps : 1 horloge
Pour 50 mini-cupcakes aux fleurs
100 g de beurre, 2 œufs, 200 g de farine, 50 g de parmesan râpé, 15 cl de lait, 1 càc de levure chimique, 10 petites feuilles de capucine, 300 g de fromage frais, sel, poivre, huile d’olive, piment d’Espelette, des fleurs de capucine et de bourrache
Préchauffez le four à 180°. Faites fondre le beurre. Mélangez-le à la farine, les œufs battus, le parmesan et le lait. Ajoutez la levure chimique en dernier et mélangez vigoureusement. Répartissez cette préparation dans 50 petits moules en papier sulfurisé de 3 à 4 cm de diamètre. Enfournez et laissez cuire 12 à 15 minutes. Il faut que vos cupcakes soient juste dorés. Sortez-les et laissez-les refroidir sur une grille sans les enlever des moules en papier.
Lavez les feuilles de capucine, coupez les queues et passez ces feuilles au hachoir électrique. Ajoutez 150 g de fromage frais, salez légèrement, poivrez et mixez pour obtenir une crème. Au besoin, ajoutez un peu de lait.
Mélangez le reste du fromage frais avec un peu d’huile d’olive. Salez, poivrez.
Répartissez le premier mélange sur 25 mini-cupcakes et l’autre sur les 25 restants.
Décorez les cupcakes aux feuilles de capucine de quelques fleurs de capucine.
Saupoudrez les cupcakes au fromage frais d’un peu de piment d’Espelette et décorez-les de fleurs de bourrache. Dégustez-les aussitôt à l’apéritif.
Producteur : Loïc Boulier
Quand Loïc n’avait encore qu’un balcon, il l’ornait déjà de fleurs. Depuis qu’il est maraîcher, il en orne ses champs. Pas seulement parce que c’est beau mais aussi parce que c’est utile. Utile pour attirer bourdons et abeilles, entretenir des insectes sauvages, canaliser les pucerons. Et dans le souci de transmettre son savoir, il sème hysope, bleuet, mauve, oseille ou mélisse, pour offrir à ses clients des expériences olfactives et gustatives. « Le métier de maraîcher est très dur, alors je me garde des petites fenêtres pour m’amuser. »
Marché de Saint-Omer, rue Epeers, le samedi matin, http://loiclemaraicher.unblog.fr/
Trucs et astuces
Difficile de définir le goût de la bourrache. Loïc dit que tous les gens lui trouvent un goût différent. Mais son parfum iodé fait souvent penser à l’huître. Utilisez les fleurs dans un beurre manié ou pour décorer et les feuilles, coupées en lamelles dans les salades ou entières dans des soupes…
Les capucines ont un goût de radis, consommez les feuilles dans des soupes, égayez des salades avec les fleurs, les boutons de fleurs, mettez-les dans du vinaigre, exactement comme des câpres.
Et si vous allez voir Loïc, il vous dira non seulement comment les cuisiner mais aussi comment les cultiver.
Odile Bazin
Retrouvez cet article dans le cahier central du magazine Version Femina, supplément de la Voix du Nord, du samedi 22 juillet 2012 ou sur le site La voix pour les Femmes en cliquant ici.
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lundi, 09 juillet 2012
Côtes à la Tomme d’Esquerchin
En balade du côté de Douai et Hénin-Beaumont, à Esquerchin, partie pour acheter une tomme de L’Escrebieux, la Cocotte est revenue avec un morceau de tomme…d’Esquerchin. D’après les tout jeunes Denise et David Jonckière, ce fromage se prête plus facilement à la cuisson. La Cocotte leur fait confiance, les fromages, c’est leur rayon. Beurre, yaourts, fromages, ils font tout. Et le pain, c’est pour quand ?
Recette
Côtes à la Tomme d’Esquerchin
Facile : 1 Cocotte, prix : 1 Caddie, temps : 1 horloge
Pour 6 personnes
6 côtes de porc, 250 g de Tomme d’Esquerchin, un peu de matière grasse (beurre, margarine, saindoux), 1 kg d’oignons, 3 càs de vergeoise brune, 15 cl de bière blonde L’escreboise, sel, poivre, thym, 6 pommes de terre moyennes Charlotte, 3 pommes Boskoop
Préchauffez le four à 160°c. Epluchez les oignons et coupez-les en fines rondelles. Faites fondre un peu de matière grasse dans une casserole et dorez les oignons. Ajoutez les 3 cuillères à soupe de vergeoise, un peu de thym, salez, poivrez, couvrez et laissez compoter à feu doux au moins 20 mn. Ajoutez un petit verre de bière en cours de cuisson. Dans une grande poêle, cuisez les côtes de porc dans un peu de matière grasse, 20 mn, en les retournant souvent. Lavez les pommes de terre et cuisez-les à la peau dans de l’eau bouillante salée, 15 mn. Coupez la tomme d’Esquerchin en tranches.
Dans un grand plat à gratin, déposez les côtes de porc, répartissez les oignons par-dessus puis les tranches de fromage. Lavez les pommes, enlevez le trognon et coupez-les en deux dans la largeur. Dans un autre plat qui va au four, déposez les pommes de terre et les pommes. Enfournez les deux plats et laissez cuire 30 mn. Servez avec une salade.
Vous pouvez aussi envelopper les côtes aux oignons et tomme dans une feuille d’aluminium et les cuire au barbecue, en mettant vos pommes de terre sur la braise.
Producteurs : Denise et David Jonckière
Au départ, Denise et David voulaient seulement faire « un truc assez simple, du beurre et des yaourts ». Pour leur consommation personnelle ils se lancent dans la fabrication de fromage. « Si je peux en avoir toujours un petit morceau à la cave…. », confie David. De formation en formation, « on n’en sait jamais assez dans le fromage, il y a des secrets, des choses à éviter et il faut de la chance », ils sont maintenant les parents de 5 beaux fromages du Nord, dont une magnifique Mimolette.
La ferme du petit village, Esquerchin, 0327964198, marchés de Douai, mercredi et Hénin Beaumont, vendredi.
Trucs et astuces
« Le goût, on ne peut jamais le connaître à l’avance, c’est ça qui fait la différence entre un fromage fermier et un fromage industriel. »
Pour obtenir une belle Tomme d’Esquerchin, il faut du travail et de la patience. Moelleux comme un Saint-Paulin et au goût proche du Maroilles, ce fromage au lait cru est affiné pendant près de 3 mois, retourné une fois et croûte lavée deux fois par semaine.
Il est idéal pour les tartiflettes, les raclettes ou les pommes de terre au four. C’est David qui le dit. Denise acquiesce et la famille aussi. On les croit. Après tout, ce sont eux qui goûtent les premiers !
Retrouvez cet article dans le cahier central du magazine Femina Nord-Pas de Calais du samedi 7 juillet 2012 et sur le site La Voix pour les Femmes, rubrique saveurs, en cliquant ici.
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lundi, 25 juin 2012
Pintade à l’Italienne
Si vous passez par Linselles, à côté de Lille, tendez bien l’oreille. Si vous entendez « 3 boîtes, 3 boîtes, 3 boîtes », vous êtes arrivés à la ferme d’Anne et Xavier D’Hondt. « 3 boîtes », dixit Xavier, c’est le cri de la pintade. Cette volaille sauvage, qui crie tout le temps et qui attaquerait un poulet va bientôt se taire quand elle saura à quelle sauce la Cocotte va la préparer. Alors, la pintade, on fait moins la maligne ?
Recette : Pintade à l’italienne et palets au brocoli
Facile : 1 Cocotte, Prix : 1 Caddie, Temps : 2 horloges
Pour 6 personnes
1 belle pintade fermière, 10 rondelles de pancetta piquante, origan frais, 1 oignon, 200 g de fromage à la faisselle, sel, poivre, huile d’olive, 5 cl de Grappa, 10 abricots secs, 25 cl d’eau, 350 g de pommes de terre, 1 brocoli, 1 œuf, 75 g de farine
A plusieurs endroits, faites des petites incisions dans la peau de la pintade et à l’aide d’un pique à brochette, glissez les rondelles de pancetta sous la peau. Epluchez l’oignon et ciselez-le. Ciselez également une belle poignée de feuilles d’origan. Mélangez oignon et origan au fromage à la faisselle égoutté. Salez et poivrez. Farcissez de ce mélange l’intérieur de la pintade.
Faites chauffer 3 cuillères à soupe d’huile d’olive dans une cocotte en fonte. Dorez la pintade sur tous les côtés. Versez la Grappa et flambez la pintade. Ajoutez les 10 abricots secs et le verre d’eau, assaisonnez et laissez cuire à couvert et à feu doux, pendant 1 h 15.
Pendant ce temps, faites cuire les pommes de terre à la peau pendant 20 minutes, épluchez-les. Cuisez le brocoli détaché en fleurs, 6 à 7 minutes dans de l’eau bouillante salée. Ecrasez les deux légumes, ajoutez l’œuf et la farine, salez et poivrez. Faites chauffer un peu d’huile d’olive dans une poêle anti-adhésive et formez 6 palets. Faites-les dorer 10 minutes de chaque côté. Découpez la pintade et servez-la avec les palets nappés de sauce aux abricots.
Producteurs : Anne et Xavier D’Hondt
Que feriez-vous par amour ? Seriez-vous capable de tout lâcher ? Anne D’Hondt, oui ! Pour Xavier, ses enfants et une meilleure qualité de vie, elle a troqué blush, rouge à lèvres d’esthéticienne contre baratte, marmites, fourneaux. « Quand on reprend une ferme, il est important qu’une femme travaille avec son mari », disent-ils en chœur. Depuis 10 ans, sur l’exploitation familiale, elle transforme le lait des vaches et les volailles de Xavier, en vol-au-vent, quatre-quarts, pâtés et terrines. Amour, toujours…
Ferme d’Hondt, La Viscourt, 59126 Linselles, ouvert de 9 à 13 h (pas le jeudi) et de 15 h à 19 h 30, fermé lundi et dimanche.
Trucs et astuces
Une pintade fermière pèse entre 1, 2 et 1, 5 kg. Une fois tuée, plumée, vidée, il faut la laisser reposer 3 à 4 jours et la consommer dans les deux jours qui suivent.
Anne ne la cuisine jamais au four, « c’est trop sec ou alors bourrée de petits suisses ».
Anne la coupe en morceaux et la cuisine en cocotte, avec des pommes, poires ou pêches et le jus de ces fruits quand ils sont au sirop.
Anne n’ajoute jamais d’échalote, ni thym, ni laurier.
Anne laisse cuire sa pintade plus d’1 heure. «Quand c’est cuit, ça se décolle quand on pique avec une fourchette.» Et Xavier, il aime !
Retrouvez cet article dans le cahier central du magazine régional Femina du 25 juin au 1 er juillet 2012 et sur le site La Voix pour les Femmes en cliquant ici.
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lundi, 11 juin 2012
Roulé-carré à la confiture fraises-rhubarbe
Vous l’aurez remarqué, la Cocotte adore cuisiner. Mais s’il y a bien une chose qu’elle ne fait pas souvent, voire jamais, c’est la confiture ! Elle aurait tort de se fatiguer, ses amies en font d’excellentes et lui en offrent toujours un ou deux pots. A Verlinghem, au pays de la fraise, Nathalie Saingier pourrait devenir l’amie de la Cocotte. Les confitures, elle connaît. « Alors, Nathalie, on est copines ? »
Recette
Roulé-carré à la confiture fraises-rhubarbe
Facile : 1 Cocotte, prix : 1 Caddie, temps : 2 horloges
Pour 6 carrés
50 g de farine, 25 g de fécule de pomme de terre, 2 œufs, 8 cl de lait, 1 càc de levure chimique, 1 pot de confiture fraises-rhubarbe de 230 g, 10 cl de crème liquide, 50 g de sucre, 2 feuilles de gélatine, 2 càs de mascarpone, 100 g de fraises
Faites tremper la gélatine dans un bol d’eau. Faites bouillir la crème liquide puis faites dissoudre la gélatine dans la crème. Quand ça a refroidi, ajoutez et mélangez sucre, mascarpone et fraises lavées et mixées. Mettez au réfrigérateur pendant 2 heures.
Au bout de ces 2 heures, préchauffez le four à 180°c. Mélangez farine, fécule, œufs battus, levure et lait. Versez cette préparation sur du papier sulfurisé posé sur une plaque à pâtisserie. Lissez et enfournez pendant 10 minutes. Démoulez sur un torchon humide et roulez le torchon en attendant que le biscuit refroidisse. Posez ensuite le biscuit sur un film-plastique, étalez tout le pot de confiture dessus et roulez le biscuit. Serrez bien le film-plastique pour former le roulé et mettez au frais pendant 1 heure. Puis à l’aide d’un emporte-pièce carré, montez vos roulés-carrés. Déposez dans le fond, des tranches de roulé en les serrant, tapissez les parois du moule. Remplissez le centre de crème aux fraises puis fermez le dessus avec des petites tranches de roulé. Faites-en 5 autres, décorez de quelques fraises et gardez au frais avant de déguster.
Productrice : Nathalie Saingier
Nathalie Saingier, vous lui dites bonjour, elle dit le reste. Quelle pipelette ! Mais aussi quelle énergie ! Toute l’année, elle fait pousser les fruits sur ses terres puis quand vient le froid, elle fait confits, confitures, vinaigres, gelées, sorbets… « Moi, je ne travaille que par sentiment.» Pour une amie malade, elle lance même la confiote, une confiture sans sucre ! Ses enfants disent qu’elle est productrice agricole, dans le village, on l’appelle Miss Confiture, « et moi, j’aime bien confiturière. »
Les confitures de Verlinghem, confituresverlighem@free.fr, en vente au Panier Vert à Frelinghien
Trucs et astuces
La Cocotte ne vous apprendra pas à faire de la confiture, elle vous l’a dit, elle a des amies. Mais elle vous donnera des p’tits trucs pour la manger. Facile, direz-vous mais c’est bien d’y penser.
Dans une petite brioche évidée, sur des crêpes, sur des tartes entre fruits frais et pâte, dans des strudels, sur un gâteau de riz, sur des gaufrettes-maison, dans des génoises, sur de la glace, sur des pommes au four, dans du fromage blanc, sur un yaourt, dans un lassi ou un ice-cream soda, mélangée tout simplement à de la crème liquide, plus simplement encore, à la p’tite cuillère… Vous en voulez encore ?
Retrouvez cet article dans le cahier régional du magazine Version Femina, édition Nord-Pas de Calais du 11 juin 2012, n°532 ou sur le site La Voix pour les femmes en cliquant ici.
lundi, 04 juin 2012
Gâteau au fromage blanc chez Clotilde et Frédéric Carré
Y’a fromage blanc et fromage blanc ! Le fromage blanc sans goût, industriel, on l’oublie. Celui qui a le goût de prairies, de vaches, on le choisit. Et avec du sucre, de la cassonade, des fraises, des herbes, on le savoure ! A Flines lez Raches, chez Clotilde et Frédéric Carré, la Cocotte a fait une razzia sur le fromage. Hum, elle adore. Aujourd’hui, gâteau, gâteau ! Sucré ou salé, c’est vous qui choisirez.
Recette : Gâteau au fromage blanc
Pour 8 personnes
Facile : *
Prix : *
Temps : *
250 g de farine, 5 cl d’huile végétale, 1 œuf, eau, sel, 200 g de fromage blanc à la faisselle, 2 càs de crème fraîche, 1 oeuf
Mélangez la farine, l’huile, une pincée de sel, l’œuf et 10 à 15 cl d’eau pour obtenir une boule de pâte non-collante. Laissez-la reposer 30 à 40 minutes. Sur un grand linge propre et fariné, étalez la pâte au rouleau puis étirez-la sur les côtés, en glissant les doigts bien plats, sous la pâte. Il faut avoir un rectangle le plus grand possible.
Préchauffez le four à 160/170°c.
Mélangez fromage égoutté, crème, oeuf et un peu de sel et étalez la préparation sur le bas du rectangle, dans sa largeur. A l’aide du linge, roulez la pâte pour former un long tuyau. Puis découpez des parts, à l’aide du manche d’une cuillère en bois et en appuyant bien pour sceller les bords. Déposez ces beaux morceaux sur une plaque bien graissée. Arrosez d’un peu de fromage et crème, s’il vous en reste et mettez au four 30 minutes.
A la sortie, saupoudrez ces gâteaux gonflés et dorés, de sucre et de cannelle et servez-les avec une compote chaude de fruits rouges, de prunes, de pommes. Ou servez-le nature, avec des champignons à la crème, une fondue de poireaux… pour accompagner une viande en sauce.
Producteurs : Clotilde et Frédéric Carré
Spectacle étrange dans le magasin de Clotilde et Frédéric Carré ! Des clients entrent, disent bonjour puis plus rien. Alors Clotilde remplit leurs paniers de produits laitiers. L’un prend 6 yaourts au citron et 3 nature, pour un autre, c’est 4 sucrés, 2 aux fraises, du fromage à la faisselle, 1 livre de beurre... Ils paient et disent au revoir en sortant. Pas plus de trois mots mais des mines réjouies. Ces habitués savent qu’ils vont se régaler. Clotilde aussi a le sourire : «Eh, les clients aiment bien nos produits, on fait du bon boulot.»
Les gourmandises du maraîchon, 106 rue du Maraîchon 59148 Flines lez Raches, ouvert vendredi 9 à 12 h et 15 à 19 h et samedi 9 à 12 h
Trucs et astuces
Le fromage blanc, c’est du lait additionné de ferments qu’on met à égoutter. Chez les Carré, c’est du lait écrémé, c’est plus léger. Pour obtenir 1 kilo de fromage, il faut 3 litres de lait. Mis à maturer entre 15 et 18 h, on l’égoutte ensuite dans de grands sacs en toile. Suivant les saisons, le goût du fromage blanc diffère.
Ne le conservez pas plus de trois semaines au réfrigérateur.
Utilisez-le nature, sucré, salé, aux herbes.
A la place de la crème fraîche, servez-vous du fromage blanc pour lier une sauce, adjoignez-lui un œuf pour garnir des tartes ou dévorez-le comme Clotilde, avec de la « bonne cassonade du Nord. »
Retrouvez ce reportage dans le magazine Version Femina n°531, semaine du 4 au 10 juin 2012.
lundi, 14 mai 2012
Bricks au cresson
Telle que vous la voyez, la Cocotte est maintenant incollable sur le cresson. Paire de bottes en caoutchouc aux pieds et stylo à la main, la Cocotte est venue troubler le calme des marais de Tilques, dans l’Audomarois. Elle y a rencontré les derniers cressiculteurs du village, les Ledoux. Les pieds dans l’eau et la tête au soleil, ils lui ont tout raconté, tout ! Ça vous intéresse ?
Recette
Bricks au cresson
Facile : 1 Cocotte, Prix : 1 Caddie, Temps : 1 horloge
Pour 30 roulés
1 belle botte de cresson, 1 paquet de feuilles de brick, 1 échalote, 2 petits suisses, 200 g de fromage de brebis (type Feta ou Beyaz peynir), 1 œuf, Poivre
Préchauffez le four à 170/180°c. Coupez les queues du cresson et jetez-les. Coupez les tiges et réservez-les. Passez les feuilles sous l’eau et essorez-les soigneusement. Ciselez-les finement avec un grand couteau. Dans un plat creux, mélangez les feuilles ciselées avec le fromage émietté, un œuf et les petits suisses. Ajoutez une échalote finement ciselée elle aussi et poivrez. Ne salez pas, le fromage l’est déjà suffisamment.
Coupez les feuilles de brick en 4 quartiers. Placez un quartier devant vous, humidifiez-le légèrement pour le ramollir. Placez une petite cuillère de la préparation, en bas et au milieu. Rabattez le bas sur le cresson puis les côtés vers le centre en serrant bien et roulez jusqu’en haut. A l’aide d’un pinceau de cuisine, mouillez le haut et scellez-le bien. Déposez tous ces petits roulés sur du papier-cuisson, sur une plaque à pâtisserie et enfournez à four chaud, pendant 25 minutes. A la sortie, déposez-les sur du papier-ménage. Et dégustez-les chauds ou froids. Vous pouvez mixer les tiges réservées avec 2 cuillères à soupe d’huile de colza et proposer cette sauce pour tremper les roulés.
Productrice : Annie Ledoux
« On est les derniers ici, on récolte à l’ancienne, rien n’est mécanisé, rien n’est motorisé, c’est dur comme boulot ! » Annie Ledoux le déclare haut et fort mais elle adore ça. Depuis cinq générations, sa famille cultive le cresson, ce légume qui se multiplie en milieu humide. En cuissardes et le dos courbé, tous les jours de l’année, il faut entretenir les bassins de la cressonnière. Où donc trouve-t-elle le temps de faire pousser plus de 60 autres légumes ! Et grâce à sa fille Véronique, la sixième génération est déjà là.
La cressonnière de Tilques, 8 rue Henneboque, 62500 Tilques, 06 86 22 93 19 ou 03 21 12 68 87. Magasin ouvert 7 j/7, de 8 à 21 h, www.la-cressonniere-de-tilques.com
Trucs et Astuces
Pour conserver le cresson, deux solutions : Dans le bac à légumes du réfrigérateur ou tout simplement dans un vase, avec les queues qui baignent dans un peu d’eau. Mais attention, pas plus de trois ou quatre jours. Quand les feuilles jaunissent, c’est trop tard.
Pour le cuisiner cru, jetez les queues, gardez les feuilles pour une salade. Pour le cuisiner cuit, débarrassez-vous des queues et faites « tomber » le reste avec un peu de crème. Annie l’adore en accompagnement d’une Saint-Jacques simplement poêlée ou en potage avec une pomme de terre et un poireau. « Pas d’oignon, c’est trop fort. » Et vous ?
Odile Bazin
Retrouvez cet article dans le magazine Version Femina édition Nord Pas de Calais du samedi 12 mai 2012 ou sur le site La Voix pour les Femmes en cliquant ici.
lundi, 30 avril 2012
Truite au vert
Elle est fraîche, ma truite ! Elle est fraîche ! Normal, elle sort à peine du bassin dans lequel Louis André Rohart l’a pêchée. Dans sa pisciculture d’Anzin Saint-Aubin, près d’Arras, il l’a vue grandir et grossir. De l’état d’œuf microscopique à une grosse truite de 3 à 4 kg, il aura fallu plus deux ans de petits soins journaliers. La Cocotte n’aura pas cette patience. En dix minutes, elle va se la faire au vert. Un arc-en-ciel dans l’assiette !
Recette : Truite au vert
Facile : 1 Cocotte, Prix : 2 Caddies, Temps : 1 horloge
Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 truites portion de 300 g, 300 g de mâche, 2 échalotes, 1 citron, 10 cl d’huile d’olive, sel et poivre, 6 pommes de terre moyennes, du film à papillote
Préchauffez le four à 180°c. Coupez les têtes et les nageoires des truites. Passez un couteau fin et aiguisé, au niveau du dos, en suivant l’arête centrale et levez les filets. A l’aide d’une petite pince à épiler, enlevez toutes les arêtes. Réservez.
Lavez et égouttez la mâche, épluchez les échalotes et pressez le citron. Broyez tous ces ingrédients très finement dans un mixeur en ajoutant l’huile d’olive petit à petit pour faire une crème épaisse. Salez et poivrez. Epluchez les pommes de terre et coupez-les en fines rondelles. Préparez 6 feuilles pour vos papillotes. Graissez-les légèrement. Alignez quelques rondelles de pommes de terre sur chaque papillote, tartinez-les de crème verte, posez un filet de truite, tartinez à nouveau, posez le second filet, tartinez une nouvelle fois puis terminez par une couche de rondelles de pommes de terre. Salez et poivrez. Fermez délicatement les papillotes et déposez-les sur une plaque de cuisson.
Enfournez et laissez cuire 18 à 20 minutes. Servez en décorant de quelques petites touches de crème verte à la mâche.
Producteur : Louis André Rohart
Chez les Rohart, la truite, c’est une histoire de famille. La pisciculture appartenait à l’arrière-grand-père de Louis André ! Les truites, « c’est du boulot ! ». Nourries à la main, elles s’épanouissent dans les bassins d’eau de rivière. Puis elles prennent la route pour garnir les étangs de pêche ou sur place, sont fumées à chaud ou à froid ou transformées en pavé sans arêtes, « impératif ! », en steak, en brochettes et même en saucisses ! Louis André adore son métier, il adore les poissons mais il gardera secrète la recette de rillettes de truite de sa maman. Dommage !
Pisciculture d’Anzin Saint-Aubin, 62223, rue Louis Blondel, magasin ouvert du mercredi au samedi. Téléphone : 0321710621.
Trucs et astuces
La truite d’élevage se décline en trois tailles : la truite portion d’environ 300 g, idéale entière, au four, en papillote, à la poêle…, la truite d’1 kg, pour de beaux filets et la truite de 3 à 4 kg, pour les pavés ou à fumer comme le saumon.
Consommez la truite fraîche dans les deux jours après l’achat. Ou congelez-la mais ne la gardez pas plus d’un mois au congélateur.
Laissez-vous tenter par des tartares de truites crues et fumées, à la vapeur, avec une sauce câpres et vinaigre ou tout simplement froide, dans une salade de riz.
Et apportez la touche finale en ajoutant des petits œufs de truite. Un délice !
Retrouvez cet article dans le magazine Version Femina édition Nord Pas de Calais du samedi 28 avril 2012 ou sur le site La Voix pour les Femmes en cliquant ici.
Odile Bazin
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mardi, 10 avril 2012
Grosse bêtise chez Julien Campion, à la confiserie Despinoy
Quand la Cocotte veut retomber en enfance, elle n’a qu’à croquer un petit cube, blanc et irrégulier, au vague look de ticket de métro et au goût mentholé. Une bêtise de Cambrai ! Imaginez son bonheur d’aller à Fontaine Notre Dame, chez Despinoy, à la rencontre de Julien Campion, qui fait des bêtises et qui ne se fait jamais disputer. La Cocotte l’a imité, elle a même fait une grosse bêtise. Oh la la !
Grosse bêtise
Facile : 1 cocotte, Prix : 1 Caddie, Temps : 1 horloge
Pour 6 grosses bêtises
Biscuit :
50 g de farine, 50 g de sucre, 25 g de fécule de pommes de terre, 2 œufs, 10 cl de lait, 1/2 sachet de levure chimique, 5 cl de crème de bêtises de Cambrai
Couverture :
220 g de chocolat blanc, 30 cl de crème liquide, 2 feuilles de gélatine, 4 bêtises de Cambrai
Préchauffez le four à 180°c. Pour le biscuit, fouettez jaunes d’œuf et sucre jusqu’à ce qu’ils blanchissent. Incorporez farine, fécule, lait et levure. Montez les blancs en neige et incorporez-les au mélange. Répartissez cette mousse en un rectangle de 40 x 30 cm, sur du papier-cuisson posé sur une plaque à pâtisserie. Faites cuire 10 mn. A la sortie découpez 18 rectangles de 6 cm x 12 environ. Aspergez de crème de bêtise et laissez les biscuits s’imbiber sous un torchon propre.
Faites tremper les feuilles de gélatine dans un bol d’eau 10 mn. Faites fondre le chocolat blanc dans la crème liquide. Egouttez la gélatine et faites-la fondre dans le mélange chocolat blanc et crème. Mélangez la ganache puis mettez-la à prendre 2 heures au réfrigérateur. Ensuite pour chacune des grosses bêtises, superposez 3 rectangles tartinés de ganache puis terminez par la ganache en couvrant les côtés. Faites un trait sur le gâteau en faisant un caramel très rapide aromatisé à la crème de bêtise. Mettez au frais avant de servir. Cassez des bêtises de Cambrai en morceaux puis parsemez-en vos gâteaux.
Producteur : Julien Campion
« Ca coulait de source, je suis né dedans », Julien Campion ne s’est pas posé de questions pour savoir ce qu’il ferait après ses études. Julien fait des bêtises, comme René, son grand-père et François, son papa. « Faire des bêtises, ce n’est pas un secret, ce sont des sucres qui cuisent un certain temps, on y ajoute de la menthe, on les transforme en bonbon avec une ligne de caramel au-dessus. »
Un conseil, allez visiter la fabrique, l’accueil est chaleureux et si vous êtes sage, vous aurez peut-être le droit de faire aussi des bêtises.
Confiserie Despinoy, Fontaine Notre Dame, visite du lundi au vendredi de 9 à 14 h 30, sur réservation au 0327835757. Site internet : http://www.betises-cambrai-despinoy.fr/
Trucs et astuces
Si vous voulez vous amuser à cuisiner les bêtises de Cambrai, sachez qu’elles fondent rapidement à l’humidité. Alors si vous les ajoutez à une mousse au chocolat ou une glace, faites-le au tout dernier moment. Broyez les bêtises, comme dans la recette de la Cocotte et parsemez-en votre mousse ou votre glace.
Mais n’hésitez pas à parfumer votre pâtisserie grâce au sirop de bêtises ou la crème de bêtises. Il suffirait de quelques gouttes dans du thé pour vous soigner d’un rhume, c’est Anne qui fait les visites qui le dit. « Mais dites-moi, Anne, ce ne serait pas une bêtise, ça ? »
Retrouvez cet article dans le cahier central du magazine Version Femina, édition Nord Pas de Calais, du 7 avril 2012 ou sur le site La Voix pour les Femmes, rubrique Cuisine en cliquant sur le lien.
Odile Bazin
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lundi, 26 mars 2012
Lapin en cage à la noisette chez Florence Martin
Ne dites pas surtout aux enfants de la Cocotte que leur mère a rencontré une productrice de lapins, ils ne le savent pas. C’est vrai, c’est tellement mignon, un lapin. C’est Florence Martin, la productrice elle-même qui le dit. A Landas, entre Saint-Amand et Orchies, elle les élève, elle les bichonne puis avec le cœur gros, elle les prépare à la moutarde. Et à la noisette, vous avez déjà essayé ?
Lapin en cage à la noisette
Pour 6 personne
Facile : **, Prix : **, Temps : **
500 g de lapin (cuisses, épaules et os), 300 g de chair à saucisse, 1 crépine, 3 gousses d’ail, ½ oignon, 20 noisettes, bouquet garni, sel, poivre, un peu de matière grasse
Faites tremper la crépine dans un grand bol d’eau fraîche. Désossez soigneusement les morceaux de lapin. Dans un faitout, faites fondre la matière grasse choisie et faites revenir les os récupérés. Salez, poivrez. Mouillez avec un 1/2 litre d’eau, ajoutez un bouquet garni et faites cuire à petits bouillons pendant une heure.
Pendant ce temps, passez la viande désossée au hachoir à viande. Décortiquez les noisettes, cassez-les en deux. Epluchez et ciselez l’ail et la moitié d’oignon. Mélangez le lapin haché, la chair à la saucisse, les noisettes, l’ail et l’oignon. Salez et poivrez. Partagez la « farce » en six portions égales. Egouttez la crépine, étalez-la sur le plan de travail, coupez-la aussi en six parties égales. Déposez dans le bas des morceaux de crépine, une portion de lapin, rabattez les côtés vers le centre et roulez la crépine jusqu’en haut, en serrant bien, pour former une crépinette.
Faites fondre un peu de matière grasse dans une poêle et faites dorer les six crépinettes. Filtrez le bouillon. Déglacez la poêle avec le bouillon et laissez cuire à découvert 20 à 25 minutes.
Servez chaud avec la sauce et une purée de légumes ou mangez froid, sans sauce, avec une salade d’endives.
Productrice : Florence Martin
Avant de prendre un congé parental, Florence était préparatrice en pharmacie. Son patron aimait faire des vitrines « vivantes » avec des petits animaux mais il ne les gardait pas. C’est Florence qui les récupérait. En 2004, trois enfants et quelques poules et lapins plus tard, elle décide de se lancer dans la production de volaille et le maraîchage. « Et voilà, c’est parti. » Elle laisse à son mari la tâche difficile de tuer les lapins, « moi, je ne peux pas, ce sont des peluches pour moi » mais c’est elle qui les choisit « toujours dodus » pour ses clients, de plus en plus nombreux.
Au panier nature, 520 rue Miron Zlatin, 59310 Landas, 0320791600, magasin ouvert tous les jours.
Trucs et astuces
Faites comme Florence, choisissez un lapin rondouillard, l’idéal est un lapin de 4 à 5 mois, dont le poids est de 1, 8 à 2 kg. S’il est tué de la veille, il se garde trois jours au réfrigérateur, pas plus.
Choisissez le râble (du bas des épaules jusqu’à la queue) pour le faire rôtir, sauter ou braiser mais entourez-le d’une crépine pour éviter que la viande ne se dessèche. Arrosez-le cidre, de bière ou vin…
Choisissez les morceaux restants (cuisses et épaules) pour préparer des farces. Pour un pâté, mettez lapin et chair à saucisse en quantités égales.
Florence l’aime à la moutarde et à la crème. Et vous ?
Odile Bazin
Retrouvez ce reportage dans le cahier central de Version Femina, édition Nord Pas de Calais du 24 mars 2012.
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lundi, 12 mars 2012
Farmcake au beurre salé chez Véronique Painchart
A Rainsars, petit village non loin d’Avesnes sur Helpe, en plein cœur du bocage, dans sa belle ferme aux briques rouges, chaleureuse et énergique, Véronique fait son beurre. Du bon beurre avec un joli dessin dessus. Ca la détend, dit-elle. Et vous, avez-vous besoin de vous détendre ? Malaxer de la pâte pour faire un gâteau au beurre, moelleux à souhait, ça vous ferait du bien ? Alors c’est parti !
Recette : Farmcake au beurre salé
Facile : 1 Cocotte, prix : 1 Caddie, temps : 1 horloge
Pour 12 personnes
Fond :
200 g de sucre, 200 ml de crème liquide, 3 œufs, 300 g de farine, 1 sachet de levure chimique, le zeste d’un citron vert bio
Couverture :
100 g de sucre blanc et 100 g de vergeoise brune, 125 g de beurre salé, 8 cl de lait, 100 g d’amandes effilées
Préchauffez le four à 200°C. Avec un fouet, mélangez les œufs, le sucre et la crème liquide. Ajoutez la levure puis la farine petit à petit. Terminez par le zeste du citron.
Dans un moule à bords hauts en silicone, versez cette préparation et faites cuire au four pendant 10 mn.
Pendant ce temps, faites ramollir le beurre puis mélangez-le aux deux sucres. Versez le lait petit à petit pour obtenir une crème épaisse. Au bout des 12 minutes de cuisson, sortez le gâteau du four et étalez la crème au beurre et au sucre sur toute la surface du gâteau. Attention de ne pas transpercer le gâteau. Couvrez le dessus d’amandes effilées puis remettez au four. Laissez cuire pendant 20 minutes en baissant la température à 180°c au bout des dix premières minutes. Les bords vont caraméliser. Hum !
Arrêtez le four et laissez le gâteau refroidir entièrement dans celui-ci.
Conseil : Si vous n’aimez pas le beurre salé, remplacez-le par du beurre non salé mais ajoutez ½ cuillère à café de sel dans le fond du gâteau.
Productrice : Véronique Painchart
Avant de se marier, à voir sa future belle-mère toujours fatiguée, Véronique disait « Je ne ferai jamais de beurre ! » Quelque 20 ans plus tard, Véronique fait son beurre, toutes les semaines. « Mon beurre, c’est un anti-stress. Je me retrouve toute seule, au calme. » Il est prêt le vendredi, juste à temps pour recevoir ensuite les groupes venus visiter la ferme dans le cadre de «Bienvenue à la ferme. « Des gens de tous âges, qui ne se connaissent pas se mettent à se parler. Des liens se créent. C’est très fort. »
Ferme du pont de l’écluse, 59177 Rainsars, 03 27 59 13 39. Boutique ouverte toute la semaine
Trucs et astuces
Le beurre de ferme, y’a pas mieux ! Si une balade vous mène près d’une ferme qui en produit, faites le plein. Véronique le dit, « le beurre, ça se congèle très bien. »
Attention toutefois de ne pas le mettre à côté d’aliments qui sentent fort, les poireaux ou les oignons par exemple ! Ensuite laissez-le décongeler au réfrigérateur, en respectant le principe ci-dessus et ne le gardez pas plus de trois semaines.
Et si une balade vous mène chez Véronique, profitez-en pour acheter son fromage à graisser. Elle vous donnera ses recettes, vous allez adorer.
Odile Bazin
Retrouvez ce reportage dans le cahier central du magazine Version Femina, édition Nord Pas de Calais du 10 mars 2012 et sur le site La Voix pour les Femmes en cliquant ici.
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