lundi, 11 octobre 2010
Cailles de Shanghaï et choux pak-choï
La Cocotte adore jouer à la dinette, avec des petites assiettes, des petits couverts et des petits ingrédients. Avec les cailles de Bernard Dekimpe et des petits choux pak-choï, elle a préparé une recette de volaille modèle réduit, au goût exotique du Yangtsé, idéale pour les petites faims ou les gros appétits. Pour vous, mes petits amis, voici la caille de Shanghaï !
Recette : Caille de Shanghaï
Facile : 1 Cocotte
Prix : 1 Caddie
Temps : 2 horloges
pour 4 personnes :
4 cailles
3 oranges
2 cuillères à café de gingembre en poudre
1 cuillère à café de cumin moulu
2 cuillères à soupe d'huile de sésame
sel
poivre du Sichouan
4 choux de Shanghaï ou choux pak-choï que vous trouverez facilement dans les épiceries asiatiques.
1 cuillère à soupe d'huile
2 cuillères à soupe de sauce soja
sel et poivre
Pressez le jus de 2 oranges. Dans ce jus, ajoutez l'huile de sésame, le gingembre, le cumin, le sel et le poivre de Sechouan. Mélangez bien.
Laissez les cailles mariner pendant quelques heures.
Ensuite préchauffez le four à 180°c et faites cuire les cailles pendant 30 minutes. Arrosez-les très régulièrement avec le jus de cuisson. Il ne faut que ce soit trop sec mais il faut que ce soit bien doré.
Recueillez le jus dans une casserole et faites-le réduire. Coupez l'orange restante en rondelles et faites-les pocher dans la sauce.
Pendant ce temps, coupez les choux en deux dans la longueur, lavez-les puis détaillez-les en tronçons.
Dans un wok bien chaud, faites chauffer l'huile et ajoutez le chou. Laissez cuire à feu vif pendant 3 à 4 minutes. Terminez la cuisson en arrosant de deux cuillères à soupe de sauce soja. Salez et poivrez. Quand le chou est tendre, c'est prêt.
Dressez alors les cailles sur une assiette, ajoutez les rondelles d'orange et arrosez de sauce.
Puis accompagnez vos cailles de vos petits morceaux de choux de Shanghaï.
Si vous aimez le sucré-salé, vous pouvez préparer cette recette avec du « cinq épices ». Vous aurez en plus du gingembre et du cumin, le goût de la cannelle, la coriandre et l'anis.
Tout ce qui a des plumes, un bec et qui se mange, c'est l'affaire de Bernard Dekimpe. Demandez-lui poules, poulets, chapons, oies, canards, pintades ou même pintardes, il fournit. Il n'y a pas de producteur de cailles dans la région ? Pas de problème ! Il se lance et devient coturniculteur, le roi de la caille ! Lui, il veut de la grosse caille, celle qui ne pond pas beaucoup mais qui donne de la viande. Et sa caille, il la chouchoute, il la laisse margoter en plein air et lui évite tout stress. Et il obtient une volaille riquiqui de 200 grammes à la chair tendre et savoureuse à croquer.
Bernard Dekimpe, 25, rue Ignace Humblot, 62138 Auchy les Mines
Présent sur les marchés de Haubourdin (vendredi matin) et Lomme (samedi matin)
La caille n'a pas le caractère facile, elle est méchante et passe son temps à se battre avec ses congénères. C'est Bernard qui le dit. Mais, une fois plumée, elle fait moins la fière et n'est pas difficile à accommoder.
Elle supporte tous types de cuisson, à condition de ne pas la laisser « sécher ».
Bardez-la ou farcissez-la, au fromage par exemple, pour garder sa tendreté.
Avant de la faire griller au barbecue, préparez-la en crapaudine, coupez-la en deux et aplatissez-la. Puis laissez-la mariner dans du miel, du vin ou de la sauce soja...longtemps et arrosez-la très souvent pendant les 8 à 10 minutes de cuisson en tout.
Braisez-la avec des petits légumes ou des petits fruits.
Retrouvez cet article (version courte) dans les pages régionales de Version Femina, Edition Nord Pas-de-Calais du 9 au 16 octobre 2010 et sur le site de la Voix au féminin.
Odile Bazin, la Cocotte
Publié dans Asie, Cuisine, Volaille | Tags : femina, bernard dekimpe, volailler, caille | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
jeudi, 22 juillet 2010
Poulet glacé d'Hanoï
Une petite recette subtilement parfumée à la lemon-grass, qu'en diriez-vous ?
Vous dites oui :
a. parce que vous êtes poli mais vous ne savez pas ce que lemon-grass signifie.
b. parce que vous savez ce qu'est la lemon-grass et vous savez que ça va être bon.
c. parce que vous aimez la Cocotte et que vous vous dites : "si elle en parle, c'est que c'est bon !"
Vous dites non :
a. parce que vous ne connaissez pas la lemon-grass et que vous ne voulez pas le dire.
b. parce que vous savez ce que c'est et que vous n'aimez pas.
c. parce que vous n'aimez pas la Cocotte et que vous vous dites : "mais qu'est-ce que je suis venu faire sur ce blog ?"
Allez, dites oui, vous allez tout savoir sur la lemon-grass !
C'est une espèce de poacée, tout comme le bambou, le chaume, connue sous les noms aussi divers qu'exotiques de citronnelle d'Inde, de Madagascar, de Malabar ou de Cochinchine. En infusion, dans les curries ou dans les soupes, elle apporte une saveur fortement citronnée.
Vous voyez, c'était pas long et en plus, ça va être bon.
Il vous faut :
1 poulet
2 branches de citronnelle (à acheter dans les épiceries asiatiques)
3 cuillères à café de gingembre moulu
du poivre vert frais (à acheter dans les épiceries asiatiques)
Si vous n'en trouvez pas, un petit pot de poivre vert en saumure fera l'affaire.
1 oignon
du sel
de l'agar-agar ou des feuilles de gélatine
du persil
Désossez complètement votre poulet. Ne jetez rien sauf les abats.
Faites bouillir une marmite d'eau. Parfumez-la avec la citronnelle, le gingembre, le sel et la carcasse du poulet. Laisser bouillir pendant une bonne quinzaine de minutes. Puis ajoutez vos morceaux de poulet, réduisez le feu et laissez cuire encore 30 minutes.
Épluchez l'oignon et coupez-le en très fines rondelles. Décorez-en le fond d'une jolie terrine qui pourra contenir le poulet.
Rangez également dans la terrine vos morceaux de poulet égouttés.
Filtrez 150 cl de bouillon. Versez-le dans une casserole, faites bouillir et faites fondre vos feuilles de gélatine ou deux cuillères à café d'agar-agar dilué dans un peu d'eau. Ajoutez les branches de poivre vert frais. Laissez cuire à petits bouillons pendant 3 ou 4 minutes puis versez sur le poulet. Au dernier moment, ajoutez du persil ciselé.
Récupérez le poivre dans le bouillon et ajoutez-le dans la terrine, pour faire joli et pour donner du goût.
Laissez refroidir puis mettez-la au réfrigérateur au moins 12 heures pour que la gelée prenne.
Ce sera idéal pour un pique-nique et ça vous changera du sempiternel poulet rôti.
Publié dans Asie, Cuisine, Volaille | Tags : poulet, gelée, agar-agar, gélatine, citronnelle, poivre vert | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
lundi, 05 avril 2010
Pak Choï 2-secondes
Quelle serait la couleur du printemps pour vous ? Pour la Cocotte, ce serait la couleur verte ! Tout vire au vert en cette période : la terre, les arbres, les étals des marchés et les assiettes.
Voilà revenus les épinards, les bettes, le pourpier, les laitues... et les choux de Shanghaï !
C'est quoi ça ? C'est un chou qui vient de Chine et qu'on arrive à faire pousser en Europe, depuis le début du 19ème siècle. Vous le trouverez sans aucune difficulté dans tous les magasins chinois.
La base est bien blanche et les feuilles sont d'un vert tirant vers le sombre. Il est délicieusement croquant. Très pauvre en calories et très riche en vitamines A et C et en calcium, il a tout pour lui.
Il n'a pas besoin de cuire longtemps et se prête à toutes sortes d'assaisonnement.
En un rien de temps, ce petit chou prendra une place privilégiée dans votre cuisine.
Chou de Shanghaï, brassica chinensis, Bok choi ou bok choy, la Cocotte préférera dire Pak choï parce que c'est le jour ou jamais.
Il vous faut :
pour 4 personnes
2 choux Pak choï
400 gr de nouilles chinoises
2 cuillères à soupe de sauce soja
de fines tranches de gingembre au vinaigre
2 cuillères d'huile de tournesol
du poivre
Faites bouillir vos pâtes dans une casserole.
Passez rapidement le chou sous l'eau. Séparez la partie dure et les feuilles. Coupez la partier dure en tronçons et les feuilles en lamelles épaisses.
Dans un wok, faites chauffer votre huile. Ajoutez les tronçons du chou et faites revenir pendant deux minutes à peine. Ajoutez les lamelles de feuilles, la sauce soja et le gingembre. Laissez cuire encore un petit peu. Poivrez. Le sel est inutile, la sauce soja en contient déjà beaucoup, au goût de la Cocotte.
Mettez de côté. Faites revenir très rapidement vos pâtes dans la poêle en ajoutant de l'huile si nécessaire.
Dans les assiettes, faites un petit nid de pâtes puis déposez votre chou par dessus. Enfin offrez des baguettes pour déguster ce petit chou trop chou.
Publié dans Asie, Cuisine, Légumes, légumes secs | Tags : bok-choi, bok-choy, chou chinois, chou de shanghai | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook |
lundi, 01 mars 2010
Le paradigme du chou à l'ail
Il faudra vous y faire. On a longtemps considéré le chou vert comme un légume qui ne sentait pas bon, qui empestait toute la maison dès lors qu'on le cuisinait, qui était difficile à digérer... Bref on trouvait plein de bonnes raisons pour ne pas en manger. Mais ce paradigme a changé. Désormais, même si ça pue toujours autant, un seul mot d'ordre nous est donné : Mangez du chou ! C'est bon pour tout ! Il est avéré que le chou vert ou rouge est un légume anti-carcinogène. Sa consommation régulière optimalise votre capital-santé et vos chances de ne pas contracter de cancer, notamment du côlon, de l'estomac, de l'œsophage ou encore du poumon. Pour le digérer, il suffirait de le blanchir deux fois en changeant l'eau. De ce fait, les éléments soufrés contenus dans ce légume responsables de sa mauvaise digestion sont éliminés. Vous pouvez aussi, on l'a déjà dit, ajouter quelques graines de cumin à la cuisson. Une fois cette problématique posée, ce schéma directeur vous donnera l'opportunité de fédérer tous les gens en termes de gastronomie du chou.
Vous avez vu comme la Cocotte s'exprime aujourd'hui ? Paradigme, problématique, schéma directeur, fédérer.... Ça en jette ! Ça fait des semaines qu'elle rêve d'utiliser le mot Paradigme, ça fait pas pipi loin mais qu'est-ce que ça sonne !
Allez, allez, comme Muriel Barbéry dirait : « Ça se passe dans ma tête et de commentaire ! »
Il vous faut :
1 petit chou vert
3 gousses d'ail
une petite poignée de gros raisins secs
des piments rouges (facultatifs)
sel et poivre
1 cuillère à café de curry en poudre
quelques graines de cumin
1 filet d'huile d'olive
Détachez toutes les feuilles de chou et enlevez la partie blanche du milieu.
Faites bouillir une marmite d'eau, lavez vos feuilles et détaillez-les en lanières plus ou moins fines.
Quand l'eau bout, plongez les lanières de chou et faites bouillir 1 ou 2 minutes. Recommencez cette opération en changeant l'eau.
Puis dans un fait-tout, faites chauffer un filet d'huile d'olive, ciselez l'ail. Ajoutez l'ail puis le chou, les petites rondelles de piments, le curry, les raisins, sel, poivre et terminez par 10 graines de cumin. Mélangez bien. Ajoutez un peu d'eau, couvrez et faites cuire pendant 1 bonne vingtaine de minutes.
Pendant ce temps, préparez du riz jasmin. Son odeur délicieusement parfumée chassera peut-être celle du chou.
Au moment de servir, mélangez à parts égales riz et chou, chou et riz !
Publié dans Asie, Cuisine, Légumes, légumes secs | Tags : chou vert, ail, anti-carcinogène | Lien permanent | Commentaires (6) | Facebook |
lundi, 01 février 2010
Boules de dals à la coriandre
Une petite leçon de diététique en 10 points, ça vous dit ?
-
Des légumes verts crus et cuits aux 2 repas principaux
-
Des féculents à tous les repas
-
100 à 120 gr de viande, volaille, poisson, fruits de mer, une seule fois par jour
-
Alternez protéines animales et protéines végétales au cours de la semaine
-
Une part de fromage et un produit laitier par jour, pas plus !
-
1 à 2 fruits crus par jour
-
Sélectionnez et limitez les corps gras d'ajout
-
Cuisinez sans matière grasse
-
Limitez les produits sucrés
-
Buvez 1, 5 l d'eau par jour
Voici 10 conseils que vous pourrez retrouver dans un petit livre qui vient de sortir et qui s'intitule :
« Bien manger, c'est facile et c'est pas triste ! » De Brigitte Mercier-Fichaux
Une fois que vous avez passé la mise en page, triste pour le coup, vous découvrirez plein de conseils et d'astuces pour rendre vos repas équilibrés, gais, pas chers, même avec des produits bio !
Le truc, c'est d'avoir un maximum d'imagination et de goûter à tout pour éviter de s'ennuyer. Brigitte, la diététicienne, conseille d'allier à chaque fois un légume et une légumineuse.
La Cocotte vous propose donc d'en faire de même dans une sorte de falafel façon Mumbai.
Les Indiens consomment peu de viande mais beaucoup de légumineuses dont les dahls.
Les dals, dhals, dahls ou encore daals sont du même type que les lentilles. Vous les trouvez dans beaucoup de couleurs, jaune, orange, verte, noire, etc... Les dals désignent également tous les plats à base de légumineuses. Dans toutes les épiceries exotiques, vous en trouverez une grande variété.
Pour notre recette, on utilise des chana dals, injustement appelés pois chiche. Ces lentilles sont jaunes et ressemblent à des pois cassés. Elles nécessitent une nuit de trempage et se cuisent d'ailleurs comme ses cousins, les pois cassés.
Pour 40 à 50 boules, il vous faut :
500 gr de dals sèches
1 cuillère à café de bicarbonate de soude
2 oignons
3 grosses cuillères de farine
1 cuillère à café de coriandre, de cumin, de curry et de paprika
1 bouquet de coriandre fraîche
un peu d'huile de tournesol
Faites donc tremper les dals toute la nuit. Dans une grande casserole, recouvrez d'eau les dals, ajoutez du sel et une cuillère de bicarbonate de soude et commencez la cuisson. Attention, il faut enlever l'écume régulièrement ! Restez donc près de la cuisinière.
Au bout d'une trentaine de minutes, quand l'eau a quasiment disparu, les dals devraient être cuits. Avec une cuillère en bois, mélangez-les pour les réduire en purée.
Ciselez les oignons et ajoutez-les à la purée, continuez avec la farine et les épices. Terminez par la coriandre en feuilles mais gardez-en un peu pour une petite sauce à servir en accompagnement.
Mélangez très énergiquement. Laissez refroidir. Quand c'est froid, formez des boulettes de la taille d'une noix.
Déposez-les sur une poêle dans laquelle vous avez fait chauffer un peu d'huile. Faites cuire de tous les côtés. Vous pouvez enlever l'huile et respecter le point 8.
Vous pouvez les consommer chaudes ou froides trempées dans une sauce à base de yaourt, de coriandre, de menthe et d'un peu de sel et poivre ou essayez aussi un chutney !
A la place des boulettes, vous pouvez également les transformer en galettes, plus grosses, plus nourrissantes en accompagnement d'un curry de viande ou de poisson.
Publié dans Asie, Cuisine | Tags : dals, dahls, dhals, lentilles jaunes, pois cassés, légumineuses, brigitte mercier-fichaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
lundi, 21 septembre 2009
Makizushi et Gimbap
Atelier Makizushi, Kimbap et nems
Le jeudi matin, c'est le jour du marché à Wazemmes.
La Cocotte et ses copines y vont à vélo, font leurs petits achats, vont boire un p'tit café pas cher et bio dans les halles et parlent chiffon, gamins et cuisine. Et en parlant cuisine ce jeudi, elles ont décidé de faire un atelier maki l'après-midi.
Hop ! On est passé chez Catherine, le p'tit magasin Sino-coréo-vietnamien... au coin de la rue Jules-Guesde, on a acheté le riz japonais, le vinaigre, le wasabi, le soja...
Et hop, on a repris notre petit vélo et on s'est donné rendez-vous à 14 h avec tout le matériel chez la malicieuse, en compagnie de la touriste en Corée et de la béotienne.
Avez-vous déjà fait des makis ?
Avez-vous déjà fait des kimbaps ?
Avez-vous déjà fait des nems ?
Ca vous dit ? Alors c'est parti.
Mais d'abord, il est bon d'expliquer les choses :
Les makis, c'est japonais. On dit plus exactement des makizushi.
A la base, le sushi est un plat avec du riz et du vinaigre. Et le sushi, farci au riz, au poisson et/ou légumes, condiments et enroulé dans une feuille d'algue, c'est le makizushi.
C'est ce que la Cocotte vous propose de faire aujourd'hui.
Il vous faut :
3 copines
300 gr de riz japonais
du vinaigre de riz
de l'eau
du sucre glace
des feuilles d'algues (nori)
1 tranche de saumon fumé
de l'avocat
du concombre coupé en fines languettes
du wasabi
des oeufs de poisson...
1 petite natte en bambou pour rouler les makis et qui s'appelle makisu
Le riz japonais a cela de spécial qu'il n'est pas gluant mais collant ! Grande différence !
Dans une casserole, faites cuire votre quantité de riz avec le double de quantité en eau, salez un peu. Couvrez et laissez cuire 20 minutes sans soulever le couvercle.
Laissez refroidir. Dans un bol, mélangez deux bonnes cuillères de sucre glace, 10 cl de vinaigre de riz, autant d'eau que de vinaigre. Ajoutez ça au riz et mélangez.
Humidifiez la natte en bambou légèrement, déposez dessus une feuille d'algue et étalez du riz sur toute la surface en une couche de moins d'1 cm d'épaisseur.
Vers le premier tiers, déposez des languettes de saumon, quelques fines tranches d'avocat, des œufs de poisson, du wasabi si vous aimez... et roulez ensuite votre feuille d'algue pour avoir un gros tuyau. A l'aide de la natte, vous allez serrer le tuyau. Détaillez ensuite délicatement avec un couteau cranté trempé dans l'eau à chaque fois, des makizushi de 2 cm d'épaisseur.
Si vous mettez certains légumes, le maki prend un nom différent : kappamaki (avec du concombre), negitoromaki au thon et ciboule, tsunamayomaki (thon et mayonnaise)...
Si vous le coupez plus fin ou plus épais, on l'appelle hosomaki (il est fin) ou futomaki (il est gros)
Leur nom diffère aussi suivant la région d'origine...
Le résultat est toujours magnifique et dans l'assiette, c'est une explosion de couleurs bien ordonnées.
Mangez-les frais, avec des baguettes, trempés dans de la sauce soja et/ou du wasabi que vous mettrez dans de jolis petits ramequins.
Le Kimbap ou gimbap, c'est l'équivalent du maki mais chez les coréens.
Gim, c'est la feuille d'algue comme le nori et bap, c'est le riz, assaisonné d'huile de sésame.
C'est un plat qu'on sert en pique-nique ou en lunch, avec de la viande tel que du boeuf sauté, du, jambon et une grande variété de légumes, radis, concombres, carottes et on peut même le rouler dans des graines de sésame. Le kimbap ne contient pas de poisson cru, à la différence de son cousin nippon...
Nous, on les a faits avec de l'omelette et des légumes en suivant les conseils de la touriste en corée qui a assisté au mariage de son neveu avec une jeune et jolie Coréenne prénommée Yu Jin, en Corée, justement.
C'est dingue le nombre de gens que je connais qui assistent à des mariages en Corée.
La béotienne a été déconcertée devant la facilité évidente de préparation du kimbap et du makizushi et en refera chez elle, sans aucun doute.
Si vous n'en avez jamais fait, essayez. C'est vraiment simple, faites confiance à la Cocotte.
Voici donc deux belles idées de plat, dépaysantes à souhait, délicieusement exotiques, extrêmement colorées et magnifiques à voir.
N'hésitez pas ! Lancez-vous ! Vous verrez, vous allez adorer.
Et si vous me le demandez gentiment., les nems feront l'objet d'un prochain article.
Publié dans Asie, Entrées, Légumes, légumes secs, Poissons, coquillages, fruits de mer | Tags : makizushi, gimbap, sushi, corée, japon | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
jeudi, 17 septembre 2009
Potiron tandoori, rösti de potiron
Un problème à démêler ? Une souffrance à exprimer ? Un conseil à demander ? La Cocotte est là pour vous aider. Envoyez-lui vos lettres, toutes seront lues et certaines publiées.
Après avoir lu l'article sur le pâtisson en fricassée, Véronique. P, Lomme écrit :
Ta recette tombe à pic ma cocotte !!! En allant cueillir mes légumes à la Ferme du Paradis comme chaque Samedi, j'ai acheté un superbe pâtisson. Je me demandais bien comment le cuisiner.... et voilà, tu m'apportes la solution. Alors, merci à toi la cocotte !!! As-tu quelque chose avec un petit potiron ?
En vous lisant, Véronique, je sens la détresse d'une femme sur le point de se lancer dans une nouvelle aventure. Le doute vous habite, la peur de faire une erreur mais aussi de l'inconnu.
Avant de passer à l'acte, il est bon d'appréhender chaque chose, récolter toutes les informations possibles, peser le pour et le contre. Mais vous êtes assez adulte pour comprendre qu'il ne faut jamais rester avec ses questions.
Gaston Bachelard ne disait-il pas : «Toute connaissance est une réponse à une question » ?
Alors, je peux le dire, « Oui, Véronique, j'ai quelque chose avec un petit potiron.
J'ai même quelque chose avec un gros potiron. »
Une belle tranche de ce cucurbitacé généreusement callypige coûte entre 1 et 2 euros sur les marchés. Alors on en achète tout de suite !
Le nom scientifique du potiron est « CUCURBITACEAE Cucurbita maxima », il provient d'Amérique centrale et arrive en Europe au XVIe siècle.
Diètétiquement parlant, ce légume possède de nombreuses vertus : Il est diurétique, laxatif, sédatif et vermifuge, riche en vitamine A, mais pas avare en vitamines B1, B2, B3, C, D, E et F.
Ce légume, au goût plus ou moins fort de noisette se cuisine de toutes les façons. Salé, sucré, gratiné, en velouté, en soupe, en potage, en purée, en tarte, en soufflé, en confiture, en muffin...
Vous voyez, Véronique, que le potiron est un continent à découvrir.
Voici deux petites recettes pour commencer.
L'une explore avec joie la gastronomie indienne, l'autre est là pour montrer à une non-moins fidèle lectrice que, tout comme la pomme de terre, le potiron peut se râper.
Si vous voulez d'autres recettes testées et approuvées, vous savez que la cocotte est là.
Poulet tandoori
il vous faut :
une belle tranche de potiron
2 pommes de terre
une cuillère d'huile
2 cuillères de poudre à tandoori
C'est une poudre que vous pouvez préparer seul, poudre à base de gingembre, cumin, cardamome, ail, poivre, curcuma et paprika.
Le tandoori est également un four et un mode de cuisson en Inde. Mais ça, ça fera l'objet d'un autre article.
1 gousse d'ail
de l'eau
1 yaourt
sel, poivre
facultatif : des cacahuètes à éplucher
Épluchez le potiron, enlevez les graines et coupez-le en gros dés.
Dans une marmite, faites chauffer l'huile, faites revenir l'ail ciselé, déposez les dés de potiron et les pommes de terre épluchées et en dés, elles aussi. Ajoutez deux cuillères de votre préparation d'épices à tandoori. Salez, poivrez et couvrez d'eau. Laissez cuire pendant 20 minutes. Mixez.
Puis dans une poêle, faites griller quelques cacahuètes à sec.
Dans un bol, déposez dans le fond deux ou trois cacahuètes, deux belles cuillères de yaourt puis la soupe mixée. Et hop, c'est prêt.
Amusez-vous, à l'aide de la pointe d'un couteau ou d'un cure-dent à faire ressortir le yaourt.
Véronique, acceptez qu'il n'y a pas de mal à se faire du bien.
200 à 300 gr de potiron
3 pommes de terre
1 oeuf
sel et poivre
huile
Râpez les deux légumes épluchés. Mélangez-les en ajoutant l'oeuf. Faites chauffer l'huile dans une poêle. Idéalement, faites chauffer un tout petit peu d'huile de courge mais bon... on n'en trouve pas partout. Attention, le goût est très marqué.
Déposez des tas de légumes râpés et aplatissez-les avec le dos de la cuillère. Retournez-les au bout de 3 ou 4 minutes, laissez encore cuire doucement pendant 5 minutes. Et c'est prêt. Accompagnez une viande et une salade de ces pommes-potiron paillasse.
Si vous le désirez, ajoutez un oignon râpé lui aussi ou de l'ail ou des dés de lard fumé, des épices, des aromates...
Laissez aller vos émotions, mettez de côté vos frustrations, faites-le pour vous. Vous avez le droit au bonheur !
Publié dans Asie, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : potiron, tandoori, rösti | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
lundi, 13 juillet 2009
Rouleaux d'été
Il y a certaines choses que toute ménagère, quelque soit son âge, se doit d'avoir dans ses placards de cuisine.
En voici deux qui sont complémentaires et qui peuvent resservir à la préparation d'autres plats : des galettes de riz et un vieux drap !
-
Les galettes de riz pour faire des nems, des rouleaux de printemps ou d'été.
-
Un vieux drap pour étaler ces galettes, des feuilles de brick, des feuilles de pâte phyllo...
Pour les galettes, La Cocotte en a de toutes les formes, rondes, carrées, triangulaires, petites, grandes...
Et pour le vieux drap, la Cocotte n'a fait que suivre les conseils de sa copine. Mais elle a choisi une taie de traversin, en coton, suffisamment large pour son plan de travail.
Avec ces deux éléments, vous allez élargir votre univers culinaire. Rien que ça ! Croyez-moi.
On commence donc l'élargissement de votre univers avec des rouleaux d'une simplicité enfantine, un concentré de fraîcheur et de couleurs, une petite bombe croquante pour les jours de grand soleil.
Ça vous dit ?
Il vous faut donc :
Une trentaine de galettes de riz
un vieux drap
du sucre en poudre
2 ou 3 grosses poignées de germes de soja frais
du mesclun
1 ou 2 carottes râpées
1 ou 2 tomates
quelques raisins
1 vinaigrette bien relevée
de la sauce soja
Dans un saladier, mélangez germes de soja, mesclun, carottes râpées, tomates découpées en petits morceaux et raisins. Ajoutez la vinaigrette et mélangez bien. Goûtez et rectifiez au besoin.
Versez de l'eau tiède dans une assiette et ajoutez deux ou trois cuillères à café de sucre en poudre.
Étalez votre vieux drap. Trempez un instant une feuille de galette de riz dans l'eau sucrée et déposez-la sur le drap. Le vieux drap absorbe un peu l'eau et permet à la galette de ne pas coller sur le plan de travail. Déposez une cuillère à soupe de salade au milieu, en bas de la galette. Délicatement repliez le bas de la galette puis les côtés vers le milieu et roulez en serrant bien. Déposez ce premier petit rouleau sur une assiette et faites les autres dans la foulée. Laissez un peu d'espace de chaque côté du rouleau et ne posez rien dessus. Ça colle très facilement. Vous allez obtenir une trentaine de petits boudins bien serrés. C'est un jeu d'enfant.
Servez ces rouleaux avec un petit bol de sauce soja à côté. Et n'oubliez pas de laver votre vieux drap pour la prochaine fois. Car je suis sûre qu'il y aura une prochaine fois.
Publié dans Asie, Entrées, Légumes, légumes secs | Tags : rouleaux, nems | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
mercredi, 24 juin 2009
5 dips
Let's get snob today !
Aujourd'hui on n'invite plus les gens à l'apéro mais à des apéritifs dînatoires, à prononcer avec les lèvres pincées et la tête haute et en ajoutant plein de ââââ sur dînatoire et un « très chère » à la fin !
Avec un air un peu snob, quoi !
Mais encore faut-il assurer après avoir invité. Voici 5 petites sauces qui accompagneront vos concombres, carottes, fenouil et autre chou-fleur, 5 sauces qui ne sont pas difficiles à réaliser, vraiment pas. Et en plus, pour le même prix, la Cocotte vous propose un tout petit cours d'anglais pour ces dips.
To dip signifie plonger, immerger. Par extension, des dips sont des légumes qu'on plonge dans une sauce. Easy, isn'it ?
1, De la tapenade :
200 g d'olives noires dénoyautées, 100 g d'anchois au sel, 1 cuillère de moutarde forte, 3 belles cuillères de câpres et 10 cl l'huile d'olive.
Vous passez les 4 premiers ingrédients au mixeur puis dans un bol, vous montez votre tapenade à l'huile d'olive comme une mayonnaise.
2, Crème de sardines
1 ou 2 boîtes de sardines à l'huile, de la ciboulette, 1 belle cuillère de crème fraîche ou du fromage frais et du poivre.
Vous passez tout ça au mixeur après avoir enlevé l'huile des sardines, vous poivrez et hop, c'est prêt.
3, Crème de poivrons
100 g de poivrons pelés, 3 cuillères de fromage blanc frais, 1 gousse d'ail, du sel et du poivre.
Hop, tout dans le mixeur et c'est terminé !
4, Courgettes au curry
1 petite courgette râpée, 1 bel oignon nouveau, 1 cuillère de curry, 3 cuillères de fromage blanc frais.
On recommence comme ci-dessus
5, Hoummous
1 petite boîte de pois chiche, 2 cuillères de tahineh, 2 gousses d'ail, du jus de citron, sel et poivre,
1 pincée de paprika et 1 cuillère d'huile d'olive pour décorer
Les 6 premiers ingrédients au mixeur en allongeant avec un peu d'eau si c'est trop sec. Puis vous terminez en faisant un trou au centre de l'hoummous que vous remplissez de pois chiche, de la cuillère d'huile et vous parsemez de paprika.
Servez cela dans de jolis bols avec vos légumes détaillés en bâtonnets.
La Cocotte a une petite pensée pour Boris Vian dont on fête le cinquantième anniversaire de sa mort. Il aurait très certainement adôôré être invité à ces apéritifs dînâââtoires.
Publié dans Afrique du nord, Asie, Entrées, Légumes, légumes secs, Poissons, coquillages, fruits de mer | Tags : dips, tapenade, sardines, poivrons, curry, hoummous, boris vian | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |