mercredi, 24 octobre 2012
Flananas
Secret : 1. Ce qui est inconnaissable, que personne ne peut connaître.
2. Ce qui peut être connu à force de recherches, par chance, par intuition : Le secret de l'atome, des civilisations disparues, des hiéroglyphes, le secret de l'Atlantide, des Bermudes, des Templiers… ou une recette de cuisine.
Ne riez surtout pas ! Une recette de cuisine peut rester secrète pour une famille et l’histoire ne compte plus les tragédies à cause d’une recette qu’un cuisinier n’a jamais voulu ou jamais pu révéler.
Sur des générations entières, des familles ont vu leur existence mise à mal à cause d'un grand-père gardant pour lui la composition du plat qu'il préparait tous les dimanches, à cause d’un ingrédient non-dit, à cause d’un tournemain ancestral parti en terre avec l’aïeul ou le bisaïeul, par omission ou par vengeance. Et quand ce ne sont pas les familles qui souffrent, ce sont des amis qui voient partir en éclat les liens qu’ils ont mis si longtemps à tisser parce qu'ils n'ont jamais réussi à savoir ce que leur camarade mettait dans sa blanquette.
Assez de souffrances ! Parce qu'elles savent que la parole libère et répare, en psychanalystes des fourneaux, en détectives des marmites, quatre femmes ont dit stop.
Quatre femmes armées d'un simple stylo, d'un bloc de papier et parfois d'un tablier ont parcouru le Nord Pas de Calais pour vous dire tout sur la tarte au brocoli et camembert, les gaufres fourrées ou les kroustiki.
De Marles-les-Mines à Roubaix, de Wingles à Samer, de Villeneuve d’Ascq à Annay sous Lens, elle ont arpenté la région et ont travaillé au corps des cuisiniers et cuisinières, gardiens et gardiennes de secrets parfois difficiles à porter.
Grâce à ces quatre femmes vous saurez enfin pourquoi Robert aime le poulet à la bière, vous apprendrez le grammage exact de beurre dans les gaufres fourrées De Thierry. Vous saurez pourquoi, à Noël, Christine dévalise le stock de crépine de son boucher préféré. Vous découvrirez enfin toute l’histoire de la soupe au vin de Christian, pourquoi et pour qui il en fait des quantités astronomiques et ce qui se cache dans le ladjikaka de Mara, la jolie Lettonne…
Parce qu'un secret, c'est comme une recette, il n'a d'intérêt que s'il est partagé, dès aujourd’hui, courez chez votre marchand de journaux et réclamez-lui le Hors-Série n°3 de Secrets de cuisine dans le Nord Pas de Calais*.
Et puis comme la Cocotte ne sait pas garder un secret, elle en profite pour vous révéler tout sur son Flananas !
La recette
Oh je sais, ce n’est pas très fin mais moi, ça me fait rire. Et si on ne peut même plus se faire rire, où va-t-on ? Vous reprendrez bien une part de flananas ?
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 ananas, 20 g de beurre salé, 70 g de sucre de canne, vanille, 5 cl de rhum, 2 œufs entiers, 50 g de farine, 200 g de fromage de chèvre à la faisselle, 1 càc de levure chimique.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 40 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : moule à manqué en silicone.
Découpez l’ananas en 4 dans la hauteur, enlevez la peau et le morceau dur au centre. Puis coupez l’ananas en dés. Dans une poêle faites fondre le beurre et ajoutez 50 g de sucre de canne. Transformez en caramel bond puis ajoutez les morceaux d’ananas et un peu de vanille. Faites flamber au rhum et laissez chauffer doucement pendant 5 mn. Répartissez ce mélange dans le fond du moule à manqué.
Préchauffez le four à 150°c. Séparez les blancs des jaunes d’œufs. Mélangez les jaunes à la farine, les 20 g de sucre, le fromage de chèvre et la levure chimique. Montez les blancs en neige et incorporez-les aux jaunes.
Versez cette préparation sur l’ananas flambé en enfournez pour 30 mn. A la sortie, retournez le flananas sur un plat de service et laissez refroidir avant de servir.
24.10.2012
*Si vous n'avez pas la chance d'habiter le Nord Pas de Calais, vous pouvez acheter ce hors-série sur le site de "la boutique de la Voix du Nord", rubrique Collections et Hors-séries.
Commentaires
Moi qui suit gourmande, je crois que je vais tester la recette dans peu de temps du flananas!
Écrit par : Nail art | samedi, 22 décembre 2012
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