vendredi, 30 juillet 2010

Ham cloud

P1190501b.jpgQuel point commun les villes de Brockville (Canada,), Porrentruy (Suisse), Roseville (USA), Seeb (Sultanat d'Oman) ou encore Abu-Gosh (Israel) ont-elles ?

Elles ont toutes établi un record à la con, la première a réalisé la plus grande omelette qui pesait près de 3 tonnes, la deuxième, le plus grand tiramisu, 782 kilos, la troisième, le plus gros sandwich, 2, 5 tonnes, la quatrième, le plus grand Kabsa du monde et enfin la dernière, la Cocotte en a déjà parlé, 4 tonnes d'houmous !

Et bien, la Cocotte, dans son coin, vient de réaliser le plus petit nuage au jambon du monde.

Comme ça, sans chichi, tout naturellement...

Elle n'a invité ni la presse, ni la TV, ni le Guinness Book.

Non, elle a fait ça pour elle et s'est décerné le record toute seule, pour le plaisir. Elle a remercié ses parents sans qui elle n'aurait jamais pu le réaliser, a envoyé mille baisers à ses enfants et son chéri et a épinglé son diplôme dans sa cuisine, sur le tableau.

Ce sont les vacances et avouons-le, la Cocotte n'a pas grand-chose à faire.

En vous donnant la recette, elle vous permet de relever le défi.

Etes-vous prêt ?

 

Il vous faut :

2 tranches de jambon blanc

1 pomme de terre froide, cuite à la peau

1 briquette de crème liquide

Sel et poivre

Facultatif : du paprika, 1 gousse d'ail

 

Épluchez la pomme de terre.

Dans un petit mixeur, mélangez le jambon et la pomme de terre.

Ajoutez petit à petit la crème liquide et mixez. Elle va monter en crème fouettée. Vous allez obtenir une mousse légère et magnifique.

Si vous voulez, ajoutez l'ail et le paprika pour donner du goût.

Enfin salez et poivrez.

Accompagnez votre plat de trucs à tremper, style chips mexicaines ou pas, carottes, radis, concombres.

Mine de rien, c'est un délice pour l'apéro.

lundi, 26 juillet 2010

Des piadine

P1010707.jpgAh, les piadine ! A la simple évocation de ce mot, la cocotte en connaît qui en bavent déjà.
Les piadine, vous connaissez ?
C'est une recette qui vient d'Italie et plus précisément d'Emilie-Romagne.
Cette région se trouve entre la Lombardie et la Vénétie au nord et la Toscane et les Marches au sud.
La ville principale est Bologne.
Or donc, la piadine, appelée Piè par les autochtones romagnoles, est préparée dans des petits kiosques le long des routes. Ces kiosques ont des couleurs imposées qui rappellent celles des parasols installés sur les plages de la Riviera.
La piadine est une galette faite de farine, d'eau et de saindoux, qu'on farcit de plein de bonnes choses comme de la roquette, de la coppa, du fromage, etc...
Il y en a même qui la tartinent de Nutella !
Quand vient l'été et avec lui, la roquette et les tomates rouges et pleines de goût, la Cocotte en fait et en refait, sans jamais se lasser ni lasser les autres. C'est un plat complet qu'on remplit suivant ses envies. Il faut juste avoir les bons produits.

Il vous faut :
pour une dizaine de piadine
500 g de farine
un peu d'eau tiède (25 cl)
un peu de sel
un peu de saindoux ou du beurre mou (50 g) ou de l'huile d'olive
un peu de levure

P1010715.jpgVous mélangez tout ça pour faire comme une pâte à pain. Vous laissez reposer pendant 30 minutes.
Puis vous faites des petites boules  que vous aplatissez au rouleau à pâtisserie pour en faire un disque de 25 cm environ.
Vous faites chauffer sur le feu une plaque en fonte et vous faites cuire vos piadine les unes après les autres. Une fois cuites, vous les couvrez pour éviter qu'elles sèchent.
Il ne faut pas plus de 2 ou 3 minutes pour les faire cuire.

Au moment de servir, vous les faites réchauffer un peu sur la plaque.
Et vous farcissez la moitié de la piadine de salade, style roquette, de rondelles de tomate, de coppa, de fromage type Mozzarella, de feuilles de basilic tout frais... Vous déposez un filet d'huile d'olive et vous fermez votre galette comme un livre, comme une demi-lune !
Et vous croquez à pleines dents dans ces galettes à tomber.

Si vous êtes paresseux, sachez qu'on peut en trouver des toutes-faites dans les bonnes épiceries italiennes mais aussi chez un hard-discounter allemand dont le nom commence et finit par L.
Chez ce « soldeur » teuton, elles sont moins bonnes que celles que vous ferez mais la Cocotte comprend les paresseux.

jeudi, 22 juillet 2010

Poulet glacé d'Hanoï

 

P1190335b.jpg

Une petite recette subtilement parfumée à la lemon-grass, qu'en diriez-vous ?

Vous dites oui :

a. parce que vous êtes poli mais vous ne savez pas ce que lemon-grass signifie.

b. parce que vous savez ce qu'est la lemon-grass et vous savez que ça va être bon.

c. parce que vous aimez la Cocotte et que vous vous dites : "si elle en parle, c'est que c'est bon !"

Vous dites non :

a. parce que vous ne connaissez pas la lemon-grass et que vous ne voulez pas le dire.

b. parce que vous savez ce que c'est et que vous n'aimez pas.

c. parce que vous n'aimez pas la Cocotte et que vous vous dites : "mais qu'est-ce que je suis venu faire sur ce blog ?"

Allez, dites oui, vous allez tout savoir sur la lemon-grass !

C'est une espèce de poacée, tout comme le bambou, le chaume, connue sous les noms aussi divers qu'exotiques de citronnelle d'Inde, de Madagascar, de Malabar ou de Cochinchine. En infusion, dans les curries ou dans les soupes, elle apporte une saveur fortement citronnée.

Vous voyez, c'était pas long et en plus, ça va être bon.

 

Il vous faut :

1 poulet

2 branches de citronnelle (à acheter dans les épiceries asiatiques)

3 cuillères à café de gingembre moulu

du poivre vert frais (à acheter dans les épiceries asiatiques)

Si vous n'en trouvez pas, un petit pot de poivre vert en saumure fera l'affaire.

1 oignon

du sel

de l'agar-agar ou des feuilles de gélatine

du persil

 

P1030076b.jpgDésossez complètement votre poulet. Ne jetez rien sauf les abats.

Faites bouillir une marmite d'eau. Parfumez-la avec la citronnelle, le gingembre, le sel et la carcasse du poulet. Laisser bouillir pendant une bonne quinzaine de minutes. Puis ajoutez vos morceaux de poulet, réduisez le feu et laissez cuire encore 30 minutes.

Épluchez l'oignon et coupez-le en très fines rondelles. Décorez-en le fond d'une jolie terrine qui pourra contenir le poulet.

Rangez également dans la terrine vos morceaux de poulet égouttés.

Filtrez 150 cl de bouillon. Versez-le dans une casserole, faites bouillir et faites fondre vos feuilles de gélatine ou deux cuillères à café d'agar-agar dilué dans un peu d'eau. Ajoutez les branches de poivre vert frais. Laissez cuire à petits bouillons pendant 3 ou 4 minutes puis versez sur le poulet. Au dernier moment, ajoutez du persil ciselé.

Récupérez le poivre dans le bouillon et ajoutez-le dans la terrine, pour faire joli et pour donner du goût.

Laissez refroidir puis mettez-la au réfrigérateur au moins 12 heures pour que la gelée prenne.

Ce sera idéal pour un pique-nique et ça vous changera du sempiternel poulet rôti.

lundi, 19 juillet 2010

Cukinia and sweet potato soufflé

 

P1190304b.jpgNon, la Cocotte ne fait pas collection de courgettes ! Elle fait collection de tas de choses, canards en plastique, boîtes de concentré de tomates, pavés, camions de bières... mais pas de courgettes. Pourtant elle en reçoit de partout. Elles pleuvent sur elle comme les grenouilles dans « Magnolia ».

Si cette année n'est pas une année à pépins et à noyaux, c'est une année à courgettes.

Alors elle se casse la tête à trouver des recettes. Il faut tromper l'ennemi, user de subterfuges parce que tout le monde dans le poulailler ne partage pas son amour des cucurbitacées.

Parfois elle n'a qu'à traduire un mot et quand elle amène le plat à table, ça passe preque comme une lettre à la poste.

Aujourd'hui, leçon de polonais. Répétez avec elle : cukinia !

Vous connaissez maintenant un mot en polonais, courgette.

Il n'est pas aisé à placer dans une discussion mais il est mignon, non ?

Si vous aimez les courgettes, vous allez être servi. Et si vous n'aimez pas, vous allez être servi aussi !

Voilà un plat à manger chaud ou froid, au goût délicat d'orzech kokosowy. Deuxième mot en polonais, la noix de coco ! Deux mots, ça suffit pour aujourd'hui.

 

Il vous faut :

500 gr de courgettes

500 gr de patate douce

1 boîte de 400 ml de lait de coco

1 oeuf

du thym

sel et poivre

 

 

P1010240.jpgCoupez en rondelles, courgettes non épluchées et patate épluchée. Mélangez dans un saladier lait de coco et oeuf. Salez, poivrez le liquide.

Alternez dans un plat qui va au four, une couche de courgettes et une couche de patate.

Versez le mélange lait de coco et oeuf. Faites cuire à 180°c pendant une trentaine de minutes.

samedi, 17 juillet 2010

Brochettes de bœuf au Maroilles

 

P1170685b.jpgQuand vient l'été, l'homme du Nord fait rentrer du charbon...de bois et sort son barbecue. Docteur ès-merguez option retournage de saucisses, lui seul maîtrise l'art du feu. Réussira-t-il à griller parfaitement ce que la Cocotte a concocté ? Des brochettes japonisantes au bœuf de l'élevage des Flayelles à Ohain...

 

Recette

facile : 1 Cocotte

prix : 2 caddies

temps : 2 horloges

 

Pour 6 personnes

400 gr de filet de bœuf

1 Maroilles mignon

2 c.à.s de miel

5 c.à.s de sauce soja

poivre en grains

sésame

piques à brochettes en bois

 

Mettez quelques minutes la viande au congélateur pour la découper plus facilement.

Quand la viande est assez dure mais pas congelée, détaillez de fines tranches de 3 mm. L'idéal est d'avoir une trancheuse. Mais on y arrive très bien sans !

Découpez votre Maroilles en tranches.

Prenez en sandwich un pique à brochette avec le fromage et roulez le bœuf tout autour du fromage en serrant bien. Serrez surtout au bout des brochettes pour éviter que le fromage coule.

Préparez la marinade avec le miel et la sauce soja. Écrasez grossièrement les grains de poivre et parsemez-en vos brochettes. Déposez votre plat au réfrigérateur et laissez mariner 1 heure.

Appelez l'homme de la maison ou le voisin et demandez-lui d'allumer le barbecue.

Quand il juge que les braises sont bonnes, donnez-lui les brochettes et laissez-lui les cuire.

2 ou 3 minutes suffiront, le temps que le fromage fonde.

Au moment de servir, saupoudrez de sésame et accompagnez ce plat estival d'une belle salade aux pousses de soja avec une vinaigrette à la moutarde.

Le reste de l'année, vous pouvez également griller ces brochettes à la plancha ou au barbecue électrique.

Là, l'homme se sent moins utile mais il a l'habitude !

 

P1180422b.jpgProducteurs : Ghislaine et Christophe Destailleurs

Dans les années 90, Ghislaine et Christophe Destailleurs quittent la métropole Lilloise et ses terres rares et polluées et s'installent dans une grande ferme à Ohain. Là, dans ce coin de verdure, ils décident de produire des Limousines, de belles bêtes à viande. Ils élèvent également des porcs qu'ils transforment en bons jambons et saucissons. Ambassadeurs de la marque Parc (produit du parc naturel régional de l'Avesnois), ils préservent le bocage et entretiennent les haies, symboles de ce terroir. Dans le calme et en famille, ils vendent leur viande à des clients très fidèles, qui savent ce qui est bon.

Elevage des Flayelles, 49, rue de Momignies 59132 Ohain, 0327604588

 

Trucs et astuces

Pour réussir vos grillades de bœuf, ne prenez pas n'importe quel morceau.

De fines tranches de filet et de faux-filet seront parfaites à enrouler autour d'ananas, de pommes, de légumes en tous genres.

Pour les brochettes, vous pourrez faire des cubes dans de la macreuse, du gîte ou du plat-de-côtes. Mais faites mariner la viande plusieurs heures pour la rendre plus tendre.

En revanche, vous n'aurez pas besoin de faire mariner du rumsteck, du filet ou du faux-filet, sauf si vous voulez donner un goût particulier à votre viande, comme dans la recette de la Cocotte.

Huilez très légèrement votre viande et saisissez-la à chaleur vive.

Retrouvez cet article dans les pages régional de Version Femina, Edition Nord Pas-de-Calais du 19 au 25 juillet et sur le site de la Voix au féminin.

Bonne lecture

Odile Bazin, La Cocotte

mercredi, 14 juillet 2010

Turron Cherry Clafoutis

 

P1190363b.jpgLa Cocotte se plaignait dimanche de n'avoir que deux malheureuses poires sur son poirier, alors que l'an dernier l'arbre ployait sous le poids de grosses poires juteuses et délicieuses. Son amie au chapeau violet lui dit alors que cette année était une année à noyaux et que l'an dernier, c'était une année à pépins.

Intriguée, la Cocotte se mit en quête de dictons de jardiniers, éclairés souvent par le bon sens puisqu'éprouvés depuis des centaines d'années.

Et voilà ce qu'elle trouva : A la Saint-Marc, s'il tombe de l'eau, il n'y aura pas de fruit à couteau.

Fruit à couteau, fruit à pépin, c'est pareil, non ?

Il a donc plu le 25 avril ! Voilà pourquoi nous n'aurons pas de poires.

Tout s'expliquait !

Sauf qu'en continuant ses recherches, elle trouva ce dicton :

A la Saint-Marc, s'il tombe de l'eau, il n'y aura pas de fruit à noyaux. Le même dicton mais pour les cerises, les prunes, les pêches...

Sauf que celui-là ne marche pas cette année. Des fruits à noyaux, y'en a des tonnes et notamment des cerises !

La Cocotte en déduit que le 25 avril, il a fait un temps de brun entrecoupé d'éclaircies.

Aujourd'hui c'est la sainte Camille. Il n'y pas de dicton. Qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il fasse grand beau, il ne passera rien dans nos jardins !

La Cocotte vous propose celui-ci : A la Sainte-Camille, si tu as des cerises, les idées de recettes fourmillent.

 

Pour réaliser ce clafoutis à tomber, il vous faut :

1 kg de cerises

100 gr de turron, nougat espagnol, choisissez du nougat mou.

1 oeuf

1 briquette de crème liquide

 

P1190340.JPGDénoyautez les cerises.

Ecrasez le turron dans un petit saladier. Cassez un œuf sur le turron et versez la crème liquide. Mélangez vigoureusement.

Répartissez vos cerises dans des petits moules à cake ou un moule « normal » puis versez votre préparation turron/oeuf/crème par dessus.

Mettez à cuire dans un four chaud (160°c) pendant une petite vingtaine de minutes. Mangez tiède ou froid.

 

Recette spécialement dédicacée à une nouvelle abonnée, Nathalie qui, quand vient l'été, se gave de cerises et aux 2 Camille, fidèles du blog.

samedi, 10 juillet 2010

Zucchini lasagna

P1190246b.jpgSi vous avez deux secondes ou un tout petit peu plus, voici une fois de plus, une recette avec des courgettes.

C'est la saison alors on en profite.

Il vous faut :

2 courgettes

500 gr de chair à saucisse ou 250 gr de chair à saucisse et 250 gr de boeuf

Ou mélange boeuf-mouton ou que du boeuf...

1 oignon

1 gousse d'ail

des feuilles de menthe

1 oeuf

du fromage tur, du Beyaz peynir ou de la feta

des tomates

Un peu d'huile d'olive

Sel et poivre

 

Lavez les courgettes, coupez-les en rondelles. Faites de même pour les tomates.

Dans un saladier, mélangez la viande choisie, l'oignon et l'ail émincé, l'oeuf et la menthe. Salez et poivrez.

Puis dans un moule à cake ou des petits moules, versez un filet d'huile, déposez une première couche de courgettes puis les tomates, puis la viande, puis une fois fois courgettes et tomates et terminez par des tranches fines de fromage turc.

Passez à four chaud à 170°c pendant 25 à 30 minutes. Dégustez chaud avec un peu de semoule ou froid avec de la salade.

lundi, 05 juillet 2010

Cassole aux fruits d'été

P1180918-1.jpgLa cocotte vous l'a dit, c'est l'été aussi pour elle. Alors elle se la joue cool avec des recettes toujours testées et approuvées mais moins de textes.

La Cocotte a le droit aussi de se reposer.

Voici une petite recette à manger sous le parasol, pour terminer un petit verre de rosé bien frais, bien agréable.

Il faut simplement aller sur le marché, acheter les fruits de saison et en dix minutes, c'est prêt !

Ca vous dit ?

Il vous faut :

3 figues fraîches par personne

3 abricots par personne

1 goutte d'huile d'olive par personne

1 cuillère à café de miel d'acacia par personne

1 palet breton par pesonne

1 branchette de thym

de la galce à la vanille (facultatif)

Lavez vos fruits, coupez-les en deux. Enlevez le noyau des abricots.

P1080821-1.jpgDans une petite cassole qui va au four, mettez une petite goutte d'huile d'olive puis alternez une moitié de figue, une moitié d'abricot. Répétez cinq fois l'opération. Ca vous fait donc trois figues et trois abricots par personne. Ecrasez vos palets et parsemez-en vos fruits.

Versez une belle cuillère à café de miel par dessus et déposez une branchette de thym.

Quand toutes vos cassoles sont prêtes, passez-les dans un four chaud (160/170°c) pendant 10 minutes.

Laissez un peu refroidir à la sortie puis déposez une belle boule de glace pour terminer.

 

samedi, 03 juillet 2010

Rosa cotta à la rhubarbe

 

P1180387c.jpgComment mangerez-vous ce dessert ? Attaquerez-vous la crème et enfin les fruits ? Mélangerez-vous intimement fruits et crème ? Passerez-vous à travers la ricotta, la ferez-vous dégouliner sur les fruits pour tout manger ? Pour la Cocotte, ce sera comme ça. Et Christophe Drieux, le producteur de fraises de Broxeele ? Il fera comment ?

 

Recette :

Facile : 1 Cocotte

Prix : 1 Caddie

Temps : 3 horloges

 

500 gr de fraises

500 gr de rhubarbe

1 morceau de betterave rouge crue

2 c.à.s de fécule de pomme de terre

150 gr de sucre en poudre

100 gr de ricotta

5 cl de lait

 

P1180340.JPGLavez les fruits soigneusement. Équeutez les fraises, enlevez les fils de la rhubarbe et détaillez-la en tronçons de 2 cm.

Dans une casserole, déposez les fraises, ajoutez 75 gr de sucre. Faites cuire à feu doux 8 à 10 minutes.

Quand les fraises sont molles, délayez 1 cuillère de fécule dans un peu d'eau et versez ce mélange sur les fraises.

Laissez cuire à petits bouillons 1 minute pour que le mélange épaississe. Arrêtez la cuisson.

Dans une autre casserole, faites exactement la même chose pour la rhubarbe. Ajoutez un beau morceau de betterave rouge crue pour obtenir une jolie couleur rose.

Goûtez et au besoin, rectifiez en sucre.

Quand la rhubarbe est cuite, enlevez le morceau de betterave (sinon, c'est pas bon !) et arrêtez la cuisson.

Laissez refroidir vos deux casseroles et mettez-les au réfrigérateur.

Au moment de servir, battez la ricotta fraîche au mixeur en ajoutant un peu de lait.

Dans de jolies coupes, alternez une couche de fraises, une couche de rhubarbe jusqu'en haut, vous obtiendrez un joli camaïeu de rose. Enfin terminez par une cuillère de ricotta.

 

P1180333b.jpgLe producteur : Christophe Drieux

Ras-le-bol de la quantité, vive la qualité ! Tel est le credo de Christophe Drieux le rebelle. Depuis 2006, cet agriculteur ramène ses fraises sans pesticides, dans les circuits courts, du producteur au consommateur. Dans ses champs, tout est une question d'équilibre. Des coccinelles sont là pour combattre les pucerons. Des haies sont plantées pour attirer des insectes qui détruisent les acariens. Savant dans ses champs, il l'est aussi dans son laboratoire. S'il a choisi deux variétés de fraises bien particulières, pour leur goût et leur couleur, c'est pour mieux les transformer en verrines et gâteaux givrés, légers à souhait, sans conservateur ni colorant ! A fondre de plaisir !

 

Aux Délices à la Fraise, Christophe Drieux, 10, route de Saint-Omer, à Broxeele, 03 28 62 41 94, drieuxc@wanadoo.fr

 

P1180392b.jpgTrucs et astuces

Faites comme Christophe, choisissez vos fraises selon ce que vous voulez en faire.

Pour des sorbets, des gâteaux, prenez une fraise bien rouge, belle à l'œil et au goût, comme la cireine.

Pour la déguster telle quelle, prenez l'annabelle, pour son goût de fraise des bois, tout comme la mara des bois, la gariguette ou la grosse darselect, produite à Phalempin.

Ne mettez pas vos barquettes au réfrigérateur. Les fraises n'apprécient pas les différences brutales de température. Elles seront bien dans la cave.

Équeutez-les juste avant de les manger.

Dégustez-les sucrées, arrosées de jus de citron ou d'orange voire de vinaigre, poêlées au beurre, au caramel, au chocolat....Arrête, la Cocotte, tu te fais du mal !

Retrouvez cet article dans Version Femina, édition Nord-Pas-de-Calais, semaine du 5 au 11 juillet 2010 et sur le site lavoixaufeminin, rubrique Cuisine.

jeudi, 01 juillet 2010

Timbale courgettes-aubergines

 

P1180848c.jpgLongtemps je me suis levée de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie allumée, mes yeux s'ouvraient si vite que je n'avais pas le temps de me dire : « Je m'éveille. » J'allais alors dans la cuisine et préparais les repas de la journée, quand le soleil n'alanguit pas l'élan, quand les paupières des enfants sont closes depuis dix heures, quand l'éboueur s'ébroue dehors et que le coq ânonne au loin.

Je concoctais des timbales émeraude et pourpre où une gelée tomatée emprisonnait courgettes et aubergines. Le soir venu, je servais ce mets aux enfants éveillés, à l'époux revenu et fourbu, avant d'aller au lit, repue et détendue, pour le jour d'après, me lever à nouveau de bonne heure...

A la recherche du temps perdu, La Cocotte, juillet 2010

 

Il vous faut :

500 gr de courgettes

500 gr d'aubergines

500 ml de coulis de tomates

5 feuilles de gélatine

un peu d'ail

du thym frais

sel, poivre

basilic

anchois, facultatif

 

P1180831.jpgVersez le coulis de tomates dans une casserole et faites chauffer. Ajoutez de l'ail moulu, salez et poivrez. Dès que ça bouillonne légèrement, faites fondre les feuilles de gélatine dans le coulis, mélangez bien pour qu'elles se dissolvent. Puis arrêtez la cuisson. Laissez refroidir.

Lavez les courgettes et les aubergines. Détaillez ces légumes dans la longueur, le plus finement possible, 2 à 3 mm. Si vous avez une trancheuse, c'est l'idéal.

Faites cuire à l'eau les courgettes et les aubergines séparément. Il ne faut que quelques minutes, 5 ou 6 pas plus.

Dans des jolis ramequins ou verres transparents, superposez un peu de coulis de tomates, courgettes puis aubergines, recommencez, coulis de tomates, courgettes et aubergines. Intercalez de temps en temps, un filet d'anchois ou deux, si vous aimez. Et n'oubliez pas d'ajouter le thym frais. Puis terminez par du coulis. Mettez au réfrigérateur et laissez la gelée prendre pendant 6 à 8 heures. Démoulez délicatement, si vous voulez, et décorez d'une feuille de basilic.

C'est délicieusement frais, affreusement bon !