lundi, 28 avril 2014
Potage goulache aux langues d’oiseaux
Le saviez-vous ? Le goulache est à la Hongrie ce que le cow-boy est aux plaines du Far West américain. C’est le vacher tout simplement.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de viande de bœuf hachée, 2 cuillères à soupe d’huile de tournesol, 25 g de beurre, 3 oignons nouveaux avec les tiges, 3 cuillères à soupe de paprika doux, 50 cl de coulis de tomates, 1,5 litre d’eau, 250 g de langues d’oiseaux (petites pâtes à potage en forme de losanges allongés), sel, poivre.
Préparation : 5 min – cuisson : 30 min – coût : * - difficulté : * - ustensile : faitout
Pelez les oignons nouveaux et coupez-les en quatre ou ciselez-les grossièrement. Emincez les tiges. Faites chauffer l’huile et le beurre dans le faitout. Ajoutez la viande hachée. Faites-la dorer puis saupoudrez-la de paprika. Ajoutez les oignons et leurs tiges. Versez le coulis de tomates et l’eau. Salez, poivrez le potage ainsi fait, couvrez-le et laissez-le cuire 20 minutes.
Ensuite versez les langues d’oiseaux et laissez-les cuire le temps indiqué sur le paquet. Rectifiez l’assaisonnement et servez ce potage en l’accompagnant de feta émiettée ou de ricotta salée râpée et/ou d’une cuillère à café de crème fraîche.
samedi, 20 juin 2009
Du goulache
Lille est à l'heure de l'Europe XXL, la Cocotte aussi.
On commence, tout simplement, par la Hongrie et sa soupe à la renommée internationale, le goulache.
Je sais, ce n'est pas très original mais en avez-vous déjà fait ? Et connaissez-vous l'histoire de cette soupe?
Si oui, passez cette page, vous savez tout ou presque de la vie.
Si non, accrochez votre ceinture et partons ensemble en Hongrie.
Le goulache vient du nom donné au garçon qui s'occupait des grands troupeaux de bovins des plaines, le gulyas. Et le gulyashus,était la nourriture à base de viande consommée par notre cow-boy magyar.
Dès le Moyen-Âge, des paysans aux bourgeois en passant par les aristocrates, tous les Hongrois se mettent au goulache. Le paprika est ajouté à cette soupe à la fin du XVIIIème siècle. Le goulache est un véritable patrimoine national. Il existe plusieurs variantes comme le paprikas, à base de d'oignons et de paprika, de poulet ou de lièvre, le pörkölt ou encore le tokany, cousin de Transsylvanie à base de bœuf, de gibier ou de mouton.
Il y a mille et une façons de faire ce plat. L'important est de ne pas être avare sur la viande et les pommes de terre mais de ne pas utiliser de farine.
Plat unique, idéal le soir, meilleur encore lorsqu'il est réchauffé. Et pour les végétariens, il suffit d'enlever la viande, c'est tout aussi bon.
Faites-moi confiance, vous allez adorer.
Pour un bon goulache, il vous faut :
1 kg de boeuf (macreuse, jumeau, paleron, gîte-gîte)
1 kg de pommes de terre
5 gros oignons
2 gousses d'ail
3 ou 4 poivrons verts et rouges
du bon paprika doux
une petite boîte de concentré de tomates
de l'huile végétale ou du saindoux
une branchette de thym, du laurier, du sel et du poivre
Dans une grosse marmite, faites chauffer la matière grasse, ajoutez la viande coupée en fins morceaux et les oignons émincés. Mélangez et laissez dorer. Ajoutez une bonne grosse cuillère de paprika doux, le concentré de tomates, l'ail, le laurier, le thym, le sel et le poivre. Recouvrez d'eau.
Laissez cuire pendant 30 minutes à feu doux pour que la viande soit tendre.
Puis ajoutez les pommes de terre coupées comme la viande. Ajoutez les poivrons coupés en tranches. Et laissez cuire à feu tout doux, comme le paprika, pendant une petite heure. Au besoin, ajoutez de l'eau.
Vous pouvez, sans problème, oublier votre soupe une heure de plus.
Rectifiez l'assaisonnement.
Servez dans de belles assiettes creuses en ajoutant une cuillère de crème fraîche.
Si vous avez le temps, vous pouvez vous dispenser de mettre des pommes de terre et les remplacer par des Galuskas ou des Csipetke, ce sont des pâtes hongroises faciles à réaliser.
Si vous voulez la recette, faites signe à la Cocotte.
Publié dans Entrées, Europe de l'est, Légumes, légumes secs, Soupes | Tags : goulache, poivron, hongrie, lille xxl | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |