dimanche, 28 novembre 2010
Magrets marinés aux fruits
Faites le plein de couleurs et de saveurs avec ce plat subtilement sucré-salé. Après avoir fait fondre la graisse, faites cuire vos magrets comme un steak, saignant, bleu ou à point.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 magret par personne, 1 c à s. de miel d'acacia, 10 ml de vinaigre de cidre, 300 g de raisin blanc, 300 g de quetsches surgelées, 300 g de haricots plats, sel, poivre, 15 g de beurre.
Préparation : 10 mn + 1 h de repos – Cuisson : 25 mn – Coût : ** - Difficulté : *
Mélangez miel et vinaigre. Déposez vos magrets dans un plat et versez miel et vinaigre dessus. Couvrez et laissez les magrets mariner 1 heure.
Au bout d'1 heure, équeutez les haricots et cuisez-les 10 mn dans l'eau bouillante, égouttez et réservez. Incisez la peau des magrets sur 1 mm d'épaisseur en la quadrillant. Faites chauffer une poêle anti-adhésive et mettez à cuire à feu très doux les magrets côté peau, pendant 20 mm. La graisse fond, les magrets sont donc plus légers. Retournez-les et faites-les cuire côté chair, 3 à 5 mn. Jetez le gras et mouillez avec le mélange miel/vinaigre.
Dans une petite casserole, faites cuire les quetsches 3 à 4 mn dans un peu d'eau. Faites de même pour les raisins. Faites revenir les haricots plats dans un peu de beurre. Salez et poivrez magrets et haricots. Dressez les magrets entiers ou tranchés, avec la sauce. Et déposez légumes et fruits en les séparant bien.
28.11.2010
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jeudi, 25 novembre 2010
Banane tatin
En 1902, le mardi* 25 novembre, entre Bellefontaine et Schoelcher, à la sortie de Case-Pilote, petite ville de la côte caraïbe de la Martinique, Marie-Thérèse-Joseph et Constance-Philomène Tatin s'affairent dans leur petite gargote. Dans les faitouts, mijotent calalou, matoutou, et autre chiquetaille de morue...
Marie-Thérèse-Joseph vient de mettre à mariner le lambi dans le citron vert et Constance-Philomène épluche les bananes qui vont lui permettre de préparer sa fameuse compote de bananes au vin rouge. Tout est calme, les deux sœurs discutent des derniers potins de Fort de France.
Arrive alors un groupe d' hommes parlant fort et portant fusil à l'épaule gauche. Ces hommes font partie du cercle des chasseurs pilotins de la sarcelle soucrourou et du pluvier des salines, espèces d'oiseaux endogènes. Ils ont réservé 11 places. Ils s'installent bruyamment et Constance-Philomène entre dans la salle du restaurant.
Constance-Philomène est particulièrement belle, les hommes en sont fous. Elle porte la douillette comme personne. Le foulard est toujours assorti au jupon. Colliers chou et grain d'or tombent en cascade sur son décolleté.
L'un des hommes, Théodore, bel étalon au sourire irrésistible, compte fleurette à la belle qui en oublie ses casseroles. De retour dans la cuisine, affolée, elle s'aperçoit qu'elle n'aura pas le temps de faire sa compote. Elle jette alors un rond de pâte feuilletée dans une tourtière, du sucre de canne et les bananes épluchées, saupoudre de cannelle, un p'tit peu de beurre, met le plat dans le four déjà chaud et revient entendre les doux mots de Théodore. Au bout de 30 mn, elle entre à nouveau dans la cuisine, ouvre le four, sort la tarte qui lui paraît cuite et en voulant la déposer sur la table, glisse sur une peau de banane, à côté de la poubelle. Marie-Thérèse-Joseph accourt, ramasse la tarte et essaie de lui rendre un bel aspect. Les bananes sont caramélisées et magnifiquement dorées. C'est une révélation. Les deux sœurs décident de donner leur nom à cette tarte. La tarte Tatin est née.
Si d'aventure on vous a raconté une autre histoire, la Cocotte vous le dit, ce n'est que sornettes et billevesées !
Banane tatin
Hum... des bananes fondantes, un p'tit goût de cannelle et de citron et un caramel moelleux ! Cette banane tatin est un rayon de soleil dans la grisaille.
Pour 6 personnes
Ingrédients : un rouleau de pâte feuilletée pur beurre, 4 bananes, 100 g de cassonade, une cuillère à café de cannelle en poudre, 50 g de beurre, un peu de jus de citron
Préparation : 10 mn – Cuisson : 30 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : plat à tarte ou grands ramequins (pour faire la crème catalane)
Préchauffez votre four à 160°c (th. 5/6). Mélangez la cassonade et la cannelle dans une tasse.
Dans 6 ramequins de 10 cm de diamètre ou dans un plat à tarte, répartissez le mélange cassonade-cannelle et ajoutez des petites noix de beurre de-ci, de-là.
Épluchez les bananes. Détaillez-les en fines rondelles et disposez-les joliment sur le fond de cassonade.
Arrosez les rondelles de jus de citron pour éviter que les bananes noircissent.
Déroulez le rouleau de pâte sur la préparation si vous ne faites qu'une seule tarte ou découpez 6 cercles de 10 cm de diamètre et posez-les dans les ramequins. Veillez à bien recouvrir les bananes. Faites cuire au four pendant 30 mn.
Au bout de ce temps, sortez les petites tatins. A l'aide d'un couteau, décollez les bords puis démoulez aussitôt sur les assiettes de service.
Enfin accompagnez ces tartelettes d'une boule de glace à la vanille.
25.11.2010
*C'est toujours un mardi !
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mercredi, 10 novembre 2010
Gâteau de semoule aux clémentines
Croisement entre le mandarinier et l'orange douce, la clémentine n'a pas ou presque pas de pépins. Et ça tombe bien pour cette recette. On va tout manger d'un coup !
Pour 6 personnes
Ingrédients :
6 clémentines, 50 g de sucre roux ou de cassonade, 500 ml de lait, ½ gousse de vanille fendue et grattée, 150 g de sucre fin et 100 g de semoule très fine.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 15 mn – Coût : * - Difficulté : * Ustensiles : Moules à muffin en silicone
Coupez en deux 3 clémentines et pressez-les. Dans une petite casserole, versez le jus obtenu et la cassonade et faites chauffer à feu vif. Laissez bouillonner en remuant souvent, comme si vous prépariez un caramel. En 10 mn, vous obtenez une sauce épaisse et dorée mais encore liquide.
Pendant ce temps, épluchez 3 clémentines et divisez-les en quartiers. Il vous en faut 30 soit 5 par moule. Dans les moules à muffin, disposez ces quartiers en rosace.
Faites chauffer à petits bouillons le lait avec le sucre fin et la ½ gousse de vanille. Ajoutez la semoule en pluie et remuez énergiquement. Laissez cuire à feu doux 5 mn en remuant très souvent.
Versez la sauce aux clémentines sur les quartiers de clémentines. Quand la semoule est prête, répartissez-la dans les moules et égalisez bien la surface. Démoulez le dessert quand il a un peu refroidi et servez-le tiède ou froid.
10.11.2010
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Nems poire fromage
Il faut toujours avoir dans ses placards des feuilles de riz pour faire des nems. Il faut toujours avoir un peu d'imagination aussi.
Pour 20 nems
Ingrédients :
20 feuilles de riz de 20 cm de diamètre environ, sucre en poudre, 3 poires assez fermes, 300 g de fromage qui fond facilement comme du Morbier ou du Maroilles, feuilles de salade, huile, vinaigre
Préparation : 5 mn – cuisson : 10 mn – Coût : * - Difficulté : **
Préchauffez le four à 180°c. Mélangez huile et vinaigre, sel et poivre dans un petit bol, réservez.
Épluchez les poires et coupez-les en lamelles. Détaillez également le fromage en lamelles.
Versez de l'eau dans une assiette creuse et ajoutez deux cuillères à soupe de sucre en poudre. Passez une feuille de riz dans l'eau pour l'humidifier et posez-la sur une serviette propre. Déposez lamelles de poire et fromage, au milieu de la feuille, vers le bas. Repliez le bas sur les fruits et le Morbier puis rabattez les côtés de la feuille vers le centre, serrez bien et roulez votre nem jusqu'en haut. Faites la même chose pour le reste. Déposez ces nems sur une plaque à pâtisserie et enfournez 10 mn. Servez chaud avec de la laitue et le petit bol de sauce. Vous pouvez remplacer la laitue par des feuilles d'endives si vous choisissez de faire vos nems au Maroilles. Hum, c'est pas bête....
08.11.2010
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samedi, 23 octobre 2010
Espuma de mangue
De peur de passer pour une ringarde, la Cocotte a investi dernièrement dans un siphon.
Vous voyez ce que c'est ? Cet objet mis à la mode par les cuisiniers moléculaires, ceux qui vous font regretter de n'avoir jamais rien compris aux cours de chimie, ceux qui vous apprennent qu'une émulsion est en fait la multiplication d'une infinité de bulles d'un liquide dans un autre liquide, ces deux liquides étant non-miscibles. Comme l'eau et l'huile, par exemple.
Or donc le siphon neuf et pimpant, bel objet en inox brossé, avec mini-goupillon, embouts à mousse, poignées et trous idoines, trônait sur le plan de travail depuis quelques jours, défiant avec un air supérieur, la Cocotte. Qu'allait-elle pouvoir bien faire pour le baptiser ? Devait-elle lire le mode d'emploi ? Ce que bien peu de Français, et par mimétisme, Françaises font.
Allait-elle se lancer à l'aveugle en priant je-ne-sais quel dieu culinaire, que la première fois fut la bonne ? Sucré ? Salé ? Sucré et salé ? Fruits ? Légumes ? Crème ? Huile ? Lait ?
Halte là ! Trop de questions !
Une fois n'est pas coutume, la Cocotte lut le mode d'emploi. D'abord en français puis dans les autres langues pour voir si on disait bien la même chose à l'étranger et si elle ne passait pas à côté d'un élément décisif pour mener à bien cette tentative.
La Cocotte n'en dormait plus depuis quelques nuits quand elle décida de se lancer.
A ce moment-là de l'histoire, pincez-vous le nez, relevez la tête, regardez de haut la personne face à vous et prononcez « un espuma de pommes d'amour et tuiles parmesanes », en d'autres termes, elle se lança dans la réalisation d'une petite mousse à la tomate et de tuiles au parmesan.
La Cocotte respecta scrupuleusement la notice à la lettre, au point, à la virgule ! Elle fit tout ce qu'il fallait apparemment faire sauf une toute, toute, toute petite chose, elle ne passa pas son mélange au tamis. Elle avait passé tellement de temps à mixer, remixer, surmixer la préparation, qu'elle pensait pouvoir sauter cette étape. Elle vida une mini-cartouche de gaz dans l'appareil, le sifflement attendu ne se fit pas. Elle fit donc ce que les pros du siphon conseillaient, à savoir, vider une nouvelle cartouche de gaz. Elle entendit un p'tit pfuitttt. Là, elle secoua, il était écrit « secouez bien ». Oh, elle secoua bien, très bien même, elle n'avait jamais aussi bien secoué quelque chose auparavant. Elle mit l'engin à refroidir pendant 2 heures, 120 minutes, tête en bas au réfrigérateur. Et fébrile, alla poireauter pendant ce temps dans le sofa, feuilleta des magazines, zappa comme une folle, découvrit des chaînes dont elle ne soupçonnait pas l'existence, téléphona à ses amies, passa l'aspirateur, vida le lave-vaisselle, remplit le lave-vaisselle, le revida, refeuilleta des magazines... une boule d'excitation dans le ventre, la boule des premières fois... Vous voyez ce qu'elle veut dire ?
Au bout de ce temps interminable, elle sortit la bonbonne du frigo, la re-secoua, comme demandé, pris un joli contenant. C'est important, le contenant. Agita encore une fois son beau siphon puis lui mit la tête en bas et appuya sur la gâchette. Une belle traînée de mousse épaisse et légère à la fois sortit de la chose. Vraiment une belle traînée, onctueuse et vaporeuse. Puis plus rien !
La Cocotte ne réussit à remplir que deux jolis contenants. Certes ils étaient bien remplis mais elle avait prévu d'en remplir 3 autres... au moins. Elle goûta, jugea l'ensemble délicieux mais, un peu déçue, se dit « la prochaine fois, je secouerai encore mieux et je filtrerai, je tamiserai, c'est p'être ça qui fait que ça n'a pas marché... » Tout en se parlant à elle-même, elle entreprit de dévisser le siphon pour le passer au lave-vaiselle. Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que la cuisine fut entièrement décorée et tapissée d'espuma de pommes d'amour de m.... ! Tout du mur au plafond, absolument tout fut baptisé d'une goutte, d'une trace, d'un jet de ce p.... d'espuma de pommes d'amour ! Et vous savez pourquoi ?
Parce qu'elle n'avait pas passé son mélange au tamis. Un petit grain de poivre, un pépin de tomate, un microscopique bout d'ail avait dû se coincer dans l'engin... C'est ballot, hein ?
Depuis, elle a réessayé et cette semaine et elle a fait un truc de la mort ! Une mousse de mangue aux spéculoos. Vous voulez essayer ?
2 mangues bien mûres
1 briquette de crème liquide de 20 cl
50 g de sucre glace
5 ou 6 spéculoos écrasés
1 siphon de 500 ml et surtout UN TAMIS !
Épluchez les mangues, enlevez le noyau et mixez vos mangues dans un blender.
Passez-les ensuite dans un tamis et jetez toutes les petites fibres qui resteraient. Repassez vos mangues une nouvelle fois au tamis. Deux fois valent mieux qu'une.
Puis mélangez à vos fruits la briquette de crème et le sucre-glace. Et versez dans le siphon.
Mélangez bien et mettez votre siphon au frais pendant 2 longues et interminables heures.
Écrasez les spéculoos, déposez ces miettes dans de jolis verres bien transparents. Secouez le siphon et remplissez vos verres de votre mousse de mangue.
Et les amis, un p'tit truc, si vous n'avez pas de siphon, vous pouvez toujours utiliser un blender. Ça marche aussi. La mousse est moins vaporeuse mais tout aussi onctueuse.
Nul besoin de suivre la mode. Passer pour un ringard, après tout qu'importe ?
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mercredi, 14 juillet 2010
Turron Cherry Clafoutis
La Cocotte se plaignait dimanche de n'avoir que deux malheureuses poires sur son poirier, alors que l'an dernier l'arbre ployait sous le poids de grosses poires juteuses et délicieuses. Son amie au chapeau violet lui dit alors que cette année était une année à noyaux et que l'an dernier, c'était une année à pépins.
Intriguée, la Cocotte se mit en quête de dictons de jardiniers, éclairés souvent par le bon sens puisqu'éprouvés depuis des centaines d'années.
Et voilà ce qu'elle trouva : A la Saint-Marc, s'il tombe de l'eau, il n'y aura pas de fruit à couteau.
Fruit à couteau, fruit à pépin, c'est pareil, non ?
Il a donc plu le 25 avril ! Voilà pourquoi nous n'aurons pas de poires.
Tout s'expliquait !
Sauf qu'en continuant ses recherches, elle trouva ce dicton :
A la Saint-Marc, s'il tombe de l'eau, il n'y aura pas de fruit à noyaux. Le même dicton mais pour les cerises, les prunes, les pêches...
Sauf que celui-là ne marche pas cette année. Des fruits à noyaux, y'en a des tonnes et notamment des cerises !
La Cocotte en déduit que le 25 avril, il a fait un temps de brun entrecoupé d'éclaircies.
Aujourd'hui c'est la sainte Camille. Il n'y pas de dicton. Qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il fasse grand beau, il ne passera rien dans nos jardins !
La Cocotte vous propose celui-ci : A la Sainte-Camille, si tu as des cerises, les idées de recettes fourmillent.
Pour réaliser ce clafoutis à tomber, il vous faut :
1 kg de cerises
100 gr de turron, nougat espagnol, choisissez du nougat mou.
1 oeuf
1 briquette de crème liquide
Ecrasez le turron dans un petit saladier. Cassez un œuf sur le turron et versez la crème liquide. Mélangez vigoureusement.
Répartissez vos cerises dans des petits moules à cake ou un moule « normal » puis versez votre préparation turron/oeuf/crème par dessus.
Mettez à cuire dans un four chaud (160°c) pendant une petite vingtaine de minutes. Mangez tiède ou froid.
Recette spécialement dédicacée à une nouvelle abonnée, Nathalie qui, quand vient l'été, se gave de cerises et aux 2 Camille, fidèles du blog.
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lundi, 05 juillet 2010
Cassole aux fruits d'été
La cocotte vous l'a dit, c'est l'été aussi pour elle. Alors elle se la joue cool avec des recettes toujours testées et approuvées mais moins de textes.
La Cocotte a le droit aussi de se reposer.
Voici une petite recette à manger sous le parasol, pour terminer un petit verre de rosé bien frais, bien agréable.
Il faut simplement aller sur le marché, acheter les fruits de saison et en dix minutes, c'est prêt !
Ca vous dit ?
Il vous faut :
3 figues fraîches par personne
3 abricots par personne
1 goutte d'huile d'olive par personne
1 cuillère à café de miel d'acacia par personne
1 palet breton par pesonne
1 branchette de thym
de la galce à la vanille (facultatif)
Lavez vos fruits, coupez-les en deux. Enlevez le noyau des abricots.
Dans une petite cassole qui va au four, mettez une petite goutte d'huile d'olive puis alternez une moitié de figue, une moitié d'abricot. Répétez cinq fois l'opération. Ca vous fait donc trois figues et trois abricots par personne. Ecrasez vos palets et parsemez-en vos fruits.
Versez une belle cuillère à café de miel par dessus et déposez une branchette de thym.
Quand toutes vos cassoles sont prêtes, passez-les dans un four chaud (160/170°c) pendant 10 minutes.
Laissez un peu refroidir à la sortie puis déposez une belle boule de glace pour terminer.
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samedi, 03 juillet 2010
Rosa cotta à la rhubarbe
Comment mangerez-vous ce dessert ? Attaquerez-vous la crème et enfin les fruits ? Mélangerez-vous intimement fruits et crème ? Passerez-vous à travers la ricotta, la ferez-vous dégouliner sur les fruits pour tout manger ? Pour la Cocotte, ce sera comme ça. Et Christophe Drieux, le producteur de fraises de Broxeele ? Il fera comment ?
Recette :
Facile : 1 Cocotte
Prix : 1 Caddie
Temps : 3 horloges
500 gr de fraises
500 gr de rhubarbe
1 morceau de betterave rouge crue
2 c.à.s de fécule de pomme de terre
150 gr de sucre en poudre
100 gr de ricotta
5 cl de lait
Lavez les fruits soigneusement. Équeutez les fraises, enlevez les fils de la rhubarbe et détaillez-la en tronçons de 2 cm.
Dans une casserole, déposez les fraises, ajoutez 75 gr de sucre. Faites cuire à feu doux 8 à 10 minutes.
Quand les fraises sont molles, délayez 1 cuillère de fécule dans un peu d'eau et versez ce mélange sur les fraises.
Laissez cuire à petits bouillons 1 minute pour que le mélange épaississe. Arrêtez la cuisson.
Dans une autre casserole, faites exactement la même chose pour la rhubarbe. Ajoutez un beau morceau de betterave rouge crue pour obtenir une jolie couleur rose.
Goûtez et au besoin, rectifiez en sucre.
Quand la rhubarbe est cuite, enlevez le morceau de betterave (sinon, c'est pas bon !) et arrêtez la cuisson.
Laissez refroidir vos deux casseroles et mettez-les au réfrigérateur.
Au moment de servir, battez la ricotta fraîche au mixeur en ajoutant un peu de lait.
Dans de jolies coupes, alternez une couche de fraises, une couche de rhubarbe jusqu'en haut, vous obtiendrez un joli camaïeu de rose. Enfin terminez par une cuillère de ricotta.
Le producteur : Christophe Drieux
Ras-le-bol de la quantité, vive la qualité ! Tel est le credo de Christophe Drieux le rebelle. Depuis 2006, cet agriculteur ramène ses fraises sans pesticides, dans les circuits courts, du producteur au consommateur. Dans ses champs, tout est une question d'équilibre. Des coccinelles sont là pour combattre les pucerons. Des haies sont plantées pour attirer des insectes qui détruisent les acariens. Savant dans ses champs, il l'est aussi dans son laboratoire. S'il a choisi deux variétés de fraises bien particulières, pour leur goût et leur couleur, c'est pour mieux les transformer en verrines et gâteaux givrés, légers à souhait, sans conservateur ni colorant ! A fondre de plaisir !
Aux Délices à la Fraise, Christophe Drieux, 10, route de Saint-Omer, à Broxeele, 03 28 62 41 94, drieuxc@wanadoo.fr
Trucs et astuces
Faites comme Christophe, choisissez vos fraises selon ce que vous voulez en faire.
Pour des sorbets, des gâteaux, prenez une fraise bien rouge, belle à l'œil et au goût, comme la cireine.
Pour la déguster telle quelle, prenez l'annabelle, pour son goût de fraise des bois, tout comme la mara des bois, la gariguette ou la grosse darselect, produite à Phalempin.
Ne mettez pas vos barquettes au réfrigérateur. Les fraises n'apprécient pas les différences brutales de température. Elles seront bien dans la cave.
Équeutez-les juste avant de les manger.
Dégustez-les sucrées, arrosées de jus de citron ou d'orange voire de vinaigre, poêlées au beurre, au caramel, au chocolat....Arrête, la Cocotte, tu te fais du mal !
Retrouvez cet article dans Version Femina, édition Nord-Pas-de-Calais, semaine du 5 au 11 juillet 2010 et sur le site lavoixaufeminin, rubrique Cuisine.
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mardi, 15 juin 2010
Salade de radis jolie, jolie, jolie
Vous avez remarqué que c'était la saison des radis ? Elle dure pas mal de temps la saison des radis ! Si vous regardez bien, toute l'année, vous en trouvez des radis. Mais le problème, c'est que toute l'année, vous ne trouvez pas forcément d'idée de recettes à base de radis.
Au bout de deux, trois, quatre mois, on a beau aimer les radis, ça finit par lasser !
Vous les mangez comment, les radis ? La Cocotte prend du pain frais, une noisette de beurre, du sel fin. Elle tartine de beurre le pain frais, trempe le radis dans le sel et croque alternativement pain et radis.
Mais ce régime-là, pendant quatre mois, six mois, huit mois, ça finit par lasser.
Alors avant d'en avoir marre, avant de craquer et de ne plus croquer, voici une petite recette piquée en Allemagne. Les Allemands n'ont peur de rien, ils font parfois des choses en cuisine qui nous dépassent mais le résultat est souvent très bon. La Cocotte paraphrase Audiard et déclare que les Allemands, c'est comme les cons, ils osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît ! Vous allez voir !
Il vous faut :
1 botte de radis
2 pommes bien acidulées
1 yaourt nature
jus d'un citron
1 cuillère à café de moutarde
50 gr de leerdammer, d'emmental ou de mimolette
un peu de persil ciselé
sel, poivre
Lavez soigneusement les radis et découpez-les en biseau pour faire beau.
Épluchez les pommes, coupez-les en quartiers, enlevez les pépins et recoupez-les en petits morceaux, itou pour faire beau. Versez un peu de jus de citron pour éviter que les pommes noircissent.
Découpez le fromage en fines tranches puis en bâtonnets égaux... également pour faire beau !
Mélangez le yaourt, la moutarde, le jus de citron, le persil,le sel, le poivre.
Dans un verre, alternez radis en biseau, pommes en morceaux et fromage en bâtonnets égaux et servez votre sauce au yaourt à côté.
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samedi, 12 juin 2010
Gâteau rhubarbe et pavot
Parce que c'est l'anniversaire de sa copine Viviane, parce que Viviane n'a pas toujours le temps de cuisiner, parce que Viviane doit avoir dans son jardin un pied de rhubarbe.
Parce que c'est l'anniversaire de Muriel, parce que la Cocotte aime les mots de Muriel.
Parce qu'il y a 2 jours, c'était l'anniversaire de la poulette de la Cocotte, parce que la poulette de la Cocotte aime la rhubarbe, parce que la poulette a dans son jardin un pied de rhubarbe.
Parce que la Cocotte n'a pas le temps de cuisiner ce weekend, dans la série « Recettes de feignasse » que la Cocotte aime, voici un dessert qui ne vous prendra que 2 minutes à préparer. Le reste du temps de la recette est consacré à la cuisson.
Parce que vous n'êtes pas un four.
Parce que vous avez bien 2 minutes.
Et parce que c'est bon, voici 12 bonnes raisons de faire cette recette !
Il vous faut
700 gr à 1 kg de rhubarbe
2 cuillères à soupe de crème fraîche
du sucre
2 œufs
1 boîte de conserve de pavot sucré préparé
Vous trouverez ce produit dans les rayons de cuisine exotique, dans la partie polonaise.
La boîte contient une préparation de pavot bleu moulu, des raisins secs et des oranges confites.
un peu de lait
Préchauffez votre four à 160°c.
Enlevez les fils de la rhubarbe, coupez les tiges en tronçons de 2 cm. Déposez-les dans un plat qui va au four, versez 2 cuillères de crème fraîche, un peu de sucre par dessus et mettez votre plat dans le four, la crème va fondre et ramollir la rhubarbe.
Laissez au four 10 minutes environ.
Pendant ce temps, dans un saladier, battez les 2 oeufs, ajoutez le contenu de la boîte de conserve, ajoutez du lait pour faciliter le mélange.
Versez cette préparation sur la rhubarbe ramollie et remettez votre plat dans le four pour une petite trentaine de minutes.
Dégustez chaud ou froid.
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lundi, 24 mai 2010
Salade courgettes-citrons confits
Sur le portable de la Cocotte jeudi soir, un SMS : « Mon Dieu, ta salade».
4 mots, 5 syllabes, 15 lettres à peine, pour évoquer un plat, décrire une émotion. C'est la fille de la Cocotte qui lui écrit. Sa fille qui vient de goûter un petit plat concocté par sa mère-poule et qui veut en rendre compte. Sa fille qui partage avec elle le culte du citron confit , l'agrume à ne pas presser mais à unir au chlorure de sodium afin de le confire, l'élément agrégatif des salades sarrasines, la friandise acidulée et sodifère qui donne à vos plats une saveur estivale immédiate, l'ingrédient essentiel d'une de leurs recettes fétiches et préférées, celle du poulet, olives et donc citrons...
Elles n'en mettent pas dans tout. Non ! Elles se retiennent ! Elles dosent, elles limitent, elles proportionnent, elles savent créer le besoin, faire naître l'envie, entretenir la dépendance...
Il vous faut :
2 courgettes
1 citron confit
10 feuilles de menthe fraîche
1 gousse d'ail
huile d'olive
poivre
Lavez les courgettes, ne les épluchez pas mais râpez-les avec une râpe assez grosse.
Découpez le citron confit en quartiers puis en petites lamelles. Au besoin, enlevez les pépins.
Puis dans un petit saladier, mêlez courgettes, citrons et ail ciselé finement.
Ajoutez une cuillère d'huile d'olive, du poivre.
Mélangez délicatement.
Hachez grossièrement les feuilles de menthe et saupoudrez-en votre salade.
Mettez au frais quelques instants et dégustez.
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samedi, 08 mai 2010
Des sourires et des pommes
Au début des années 1990, Danielle est déléguée commerciale en aspirateur, Raymond est ingénieur en électronique. Ils quittent tous deux un travail qui ne les passionne plus et, par amour pour les arbres, ils tombent dans les pommes. Le couple rachète une ferme à Ohain, entre Fourmies et Trélon, en plein bocage thiérachien, et transforme les terres en verger.
«Nous voulions sortir de l'oubli des variétés de pommes anciennes, comme la Marie Doudou, la cabarette, la coeur de boeuf ou encore la colapuis. La colapuis, c'est une petite pomme à couteau, dont les graines ont été ramenées des campagnes de Russie par un petit caporal de Napoléon. Cette belle histoire nous en fait vendre trois fois plus ! », raconte Danielle, avec un petit clin d'oeil malicieux.
En 1996, arrivent les premières bouteilles de cidre, un cidre de Thiérache, tombé lui aussi aux oubliettes, un cidre bio réputé et primé dans de nombreux concours, et avec lui, le vinaigre de cidre. « Le bocage et le relief thiérachiens se prêtent à l'arboriculture » dit Raymond. Ils se prêtent aussi au maraîchage et, accompagnés de leur fils aîné, les bien nommés Dujardin produisent des fruits rouges et des prunes. Ils en font des confitures ou des gelées dont les noms vous font immédiatement saliver.
A l'âge de la retraite, ils cherchent désormais quelqu'un qui cultivera tous ces fruits (qu'ils ont) si bien défendus.
Verger biologique d'Ohain 15 rue du Gros tilleul 59132 Ohain 0327602219
http://monsite.orange.fr/danielle-son-verger/
Vinaigre de cidre
Hypocrate disait : « Que ton aliment soit ton médicament. » La Cocotte vous en fait le serment, optez pour le vinaigre de cidre et vous verrez votre vie changer.
Véritable élixir de jouvence, on le pare de toutes les vertus. Consommé quotidiennement, à la cuillère avec un peu d'eau, riche en potassium, phosphore et calcium, il nettoie l'organisme, aide à la digestion, détruit les graisses dans les cellules, agit sur la nervosité et les insomnies.
Un ou deux verres dans un bain vous enlèvent le stress de la journée.
Danielle prépare une potion anti-toux en ajoutant à son vinaigre de l'ail, de l'estragon, de l'échalote piquée de clous de girofle, du thym...
Choisissez votrez vinaigre non filtré et non pasteurisé.
Vous pouvez le préparer vous-même en récupérant la mère* dans le fond d'une bouteille de vinaigre. Mettez-la dans une « grosse bouteille », genre bouteille de jus de pommes, couvrez-la d'une étamine pour laisser l'air circuler et attendez quelques jours, voire quelques mois. Votre jus va se transformer en vinaigre.
Ou allez voir Raymond, il vous expliquera tout sur la transformation du jus de pomme en vinaigre, à l'aide de son densimètre.
Il paraîtrait même que dans la cuisine, ce vinaigre est excellent. La preuve ci-dessous :
*La mère, c'est la pellicule un peu gélatineuse qui se forme dans le vinaigre et qui se dépose tout doucement au fond de la bouteille.
Poulet au cidre et pommes au vinaigre
Pour le poulet :
un beau poulet découpé en 6 ou 8 morceaux
un peu d'huile
1 litre de cidre brut
1 petit verre de vinaigre de cidre
3 oignons
2 cuillères à soupe de farine
du thym, une feuille de laurier, sel et poivre
Pelez et ciselez les oignons. Faites chauffer l'huile dans une cocotte et faites-y dorer les oignons. Enlevez-les quand ils sont transparents. Remplacez-les par le poulet que vous ferez dorer lui naussi sur tous les côtés, saupoudrez de farine, mélangez bien puis versez tout le cidre et le vinaigre. Salez, poivrez, ajoutez le thym et le laurier et laissez cuire pendant une petite heure.
Vous voulez un petit conseil ? Ne jetez pas la carcasse du poulet, congelez-la et ressortez-la quand vous voudrez préparer un bouillon de volaille.
Pour les pommes au vinaigre de cidre
3 ou 4 pommes à cuire type Suntan
un petit verre de vinaigre de cidre
2 cuillères à soupe de sucre en poudre
Lavez les pommes, ne les épluchez pas, coupez-les en deux. Dans une poêle anit-adhésive, versez le vinaigre et le sucre et posez chaque moitié de pomme, face intérieure, dans la poêle. Laissez cuire à feu assez doux pendant 10 à 15 minutes. Le vinaigre va caraméliser et donner un goût très particulier à vos pommes.
Servez ces pommes acidulées avec votre poulet. Accompagnez ce plat d'une bonne purée maison et/ou d'une bonne salade.
Faites comme les Normands et la Cocotte, assaisonnez votre salade en mélangeant une cuillère à soupe de crème fraîche et deux cuillères à soupe de vinaigre de cidre.
Odile Bazin, pour Version Femina semaine du 10 au 16 mai 2010
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mardi, 09 février 2010
Tiramisu à la Manzana Verde
La cinquième de Beethoven introduit une nouvelle expérimentation de la Cocotte. De la pomme avec un peu de pomme pour terminer un repas à base de pomme et encore de pomme.
La Cocotte espère deux choses : Que vous aimiez les pommes et le tiramisu !
Elle voulait faire un petit cours sur les biscuits à la cuillère qui servent de base au célèbre dessert italien. Mais elle n'a rien trouvé ou presque sur le concept.
La seule chose qu'elle peut vous dire est qu'un biscuit est cuit deux fois, comme son nom l'indique.
Après avoir dit ça, elle pourrait s'amuser à inventer une belle histoire, comme elle l'a fait pour la machine à pâte. Mais elle n'a pas envie que ses délires culinaires se retrouvent un jour sur Wikipédia.
Alors elle va juste vous offrir un dessert de plus. Brut de décoffrage ! Après le phyllo Sophie et les mangues gratinées et avant le pâté de foie, voici le tiramisu alla mela. Adam et Eve sur le mont Palatin, Newton sur le Quirinal, Guillaume Tell sur le Capitolin... après une petite étape en Espagne. J'arrête là ! Vous avez compris, hein ?
Un tiramisu aux pommes...
Ciao le café, exit le Marsala ! Buongiorno la compote et la manzana verde !
Il vous faut :
Un paquet de biscuits à la cuillère ou boudoirs
3 oeufs
un pot de mascarpone
100 gr de sucre en poudre
de la compote de pommes fraîche ou en pot
30 cl de Manzana Verde
des raisins secs
Faites tremper une poignée de raisins dans un peu de Manzana Verde.
Cet alcool léger vient d'Espagne, du pays basque pour être précis, et a un goût de pomme verte très prononcé.
Ensuite séparez les jaunes et les blancs des oeufs. Dans un saladier, ajoutez aux jaunes d'oeuf le sucre. Fouettez ces deux ingrédients jusqu'à ce que le mélange blanchisse.
Montez les blancs en neige. Ajoutez au mélange jaunes d'oeuf/sucre le mascarpone puis les blancs en neige. Mélangez délicatement.
Trempez rapidement vos biscuits dans la Manzana Verde et déposez-les dans un grand plat. Quand vous avez recouvert toute la surface du plat, versez par dessus la compote. Lissez-la et versez un peu du mélange oeufs/sucre/mascarpone.
Recommencez une nouvelle couche de biscuits. Puis terminez par le mélange oeufs/sucre/mascarpone. Lissez bien encore une fois et mettez au réfrigérateur pendant au moins 4 heures. Il faut que le mélange ait bien pris.
Egouttez les raisins.
Servez des portions généreuses du dessert et ajoutez quelques raisins par dessus.
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vendredi, 05 février 2010
Mangues gratinées
Espèce d'anacardiacée ! Non, ce n'est pas une insulte. La Cocotte n'oserait pas. C'est juste la famille dont est originaire la mangue, fruit du manguier. Elle vient du Pakistan et de Birmanie. Elle a beaucoup voyagé la Malaisie, les Indes, la Chine, l'Afrique puis l'Amérique du sud, au Brésil grâce aux Portugais, avant d'arriver en Europe.
Tâtez-la pour savoir si elle est bonne à dévorer. Si votre pouce s'enfonce légèrement, vous pouvez y aller.
Epluchez-la, ne mangez pas la peau, vous le regretteriez ! Retirez le gros noyau en forme de grosse amande en fendant le fruit en deux. Et c'est parti pour des moments de bonheur intense !
Ce fruit, c'est du velours au goût sucré et fleuri.
En jus de fruits, en confiture, dans les cocktails, les chutneys des Indiens, en lassi, dans les plats salés de volaille, … elle vous laissera une affollante impression de douceur. Dévorez-la, ouverte en deux, tout simplement en croquant dedans. Ahhhhhhhhhh !
C'est un fruit qu'on trouve quasiment toute l'année sur les marchés. Pour ce weekend, la Cocotte et sa benjamine vous offrent, une fois de plus, une recette d'une simplicité déconcertante, un gratin de mangue.
Il vous faut :
2 mangues mûres
1 gousse de vanille
2 grosses cuillères de crème fraîche
1 oeuf
un peu de chapelure
un peu de sucre en poudre
Epluchez la mangue, coupez-la en deux pour enlever le noyau. Puis coupez les deux parties en longs quartiers fins.
Dans un petit plat à gratin, déposez les quartiers.
Préchauffez votre four à 200°c.
Dans un bol, mélangez la ctrème fraîche, la vanille râclée de la gousse et l'oeuf.
Versez ce mélange sur les mangues.
Saupoudrez de chapelure et de sucre et passez au four une petite dizaine de minutes.
Les dents ne servent à rien, il suffit de laisser fondre. Un bonheur !
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vendredi, 29 janvier 2010
Saumon cuit, saumon cru
C'est décidé, ce weekend, la Cocotte court s'acheter 3 citrons et passe 2 jours à se faire du bien.
Les vertus du citron ne sont plus à démontrer mais, de temps en temps, il est bon de les rappeler.
Le citron n'est pas seulement le fruit qui détient le record de concentration en vitamine C, il prévient le vieillissement, agit sur le foie, réduit le taux de cholestérol et élimine les graisses. En infusion, il calme les maux de gorge.
Imbibant une boule de coton et passé sur la peau, il apaise les brûlures, les piqûres d'insectes, il resserre les pores et adoucit la peau...
Les médecins indonésiens préconisent aux femmes migraineuses de faire la vaisselle avec une eau additionnée de jus de citron.
Le fait de tremper les mains dans cette eau agirait sur le cerveau et soulagerait le mal de tête.
En cas de forte migraine, ils vont jusqu'à conseiller de faire la vaisselle dans les mêmes conditions, mais cette fois, les pieds nus dans une bassine d'eau citronnée.
Mesdames, zappez ces trois dernières lignes. On a dit qu'on se faisait du bien ce weekend...
En revanche, Messieurs, même si vous n'avez pas mal à la tête, n'hésitez pas appliquer ces conseils pendant que votre chérie pense un peu à elle. Vous verrez qu'une fois le soir venu, elle n'aura pas la migraine.
Il va sans dire qu'il faut choisir des citrons non traités.
Gardez-en un pour préparer la recette d'aujourd'hui et le bonheur sera total.
Il vous faut pour 4 personnes :
1 pavé de saumon de 350 gr environ
le jus d'un citron non traité
un peu de fleur de sel de Guérande
du poivre du moulin, moulu gros
1 pomélo
quelques feuilles de persil
Enlevez délicatement la peau du saumon et jetez-la. Détaillez le plus finement possible le pavé dans la largeur et déposez toutes ces petites tranches dans une assiette. Si vous avez peur de ne pas couper assez fin votre poisson, mettez-le quelques dizaines de minutes au congélateur, ce sera nettement plus facile.
Salez un peu et poivrez. Les gros grains donneront à ce carpaccio un peu de croquant.
Pressez un citron et recouvrez le saumon du jus obtenu.
Laissez mariner au frigo pendant une petite heure. Le jus de citron va « cuire » le saumon.
Enlevez la peau et toutes les parties blanches du pomélo et détaillez-le en tranches aussi fines que celles du saumon.
Dans des verrines, alternez saumon et pomélo et décorez d'une petite touche verte avec du persil ou de la coriandre.
Servez frais accompagné de pain de mie toasté.
Après ce weekend, vous sourirez à la vie, de vos belles dents redevenues blanches. Grâce à quoi ? Grâce au citron, aussi !
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vendredi, 22 janvier 2010
Appelkaka, gâteau suédois aux pommes
Dans la série « Qu'est-ce que vous faites de votre pain dur ? Ben, on le mange ! » , voici la recette du gâteau Suédois à la pomme.
Dans la série « C'est le weekend et je n'ai pas envie de m'emm... à faire la cuisine, qu'est-ce que tu proposes ? », voici la recette du gâteau Suédois à la pomme.
Dans la série « Combien de raisons faut-il pour faire du gâteau Suédois à la pomme ? », en voici au moins 2. Et quand vous l'aurez goûté, vous en aurez au moins 3 pour vite recommencer.
La Cocotte suit les conseils de Miss Boulette qui garde toujours du pain dur. Non pas pour les oiseaux mais en vue de préparer du pudding. La Cocotte fait maintenant de même. Non pas pour les oiseaux, elle aime pas ça, ni pour faire du pudding.
Quand on a goûté celui de la Boulette, flambé au rhum, avec des gros morceaux de sucre plantés sauvagement dans le gâteau, on ne cherche pas à l'imiter, on laisse faire les grandes.
Non, la Cocotte a son p'tit tas de pain dur qui dort près du radiateur de la cuisine. En prévision des jours où ses voisines préférées auront besoin de faire des boulettes d'épinards, où ses enfants auront besoin de Wiener Schnitzels... Bref, elle a toujours du pain dur d'avance.
Alors quand elle voit qu'une recette nécessite d'entamer son p'tit tas, ça la met en joie.
Ainsi est la Cocotte !
Pour transformer votre pain en chapelure, optez pour un bon marteau en caoutchouc ou un rouleau à pâtisserie ou un bon blender. La Cocotte opte pour Brenda, blender fidèle et robuste qui fait ça hop hop ! En 30 secondes, elle obtient une poudre fine, juste ce qu'il faut.
200 gr de chapelure
1 kg de bonnes pommes à cuire
200 gr de sucre en poudre
100 gr de beurre fondu
1 peu de beurre pour le fond du moule
1 grosse cuillère à café de cannelle
de la crème fraîche pour servir
Préchauffez votre four à 180°c.
Mélangez chapelure, sucre, cannelle et beurre fondu.
Épluchez les pommes, enlevez les pépins et coupez-les en fins quartiers.
Beurrez un plat qui va au four, style moule à soufflé et déposez une fine couche du mélange chapelure, sucre... Recouvrez de pommes et recommencez l'opération jusqu'à épuisement des stocks en finissant par la chapelure.
Faites cuire votre gâteau pendant 45 minutes. Les pommes sont fondantes mais non fondues.
Servez-le tiède accompagné de crème fraîche et de thé. C'est tout con et c'est bon.
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jeudi, 10 décembre 2009
Des boules vapeur
La Cocotte poursuit sa visite des marchés de Noël chez les Allemands et vous livre ici un incontournable de ces lieux magiques et chaleureux : la Dampfnudel, littéralement la nouille à la vapeur.
C'est probablement l'une des recettes du bonheur : Une pure merveille, un sein tout chaud, tout rond, tout beau : une boule de pâte gonflée à la vapeur et recouverte de sauce aux fruits
Pour en commander sur un marché Teuton, prononcez Dampffnoudeul !
Et après, on va nous dire que l'allemand est difficile.
C'est le genre de trucs qui vous fera retourner en Allemagne dès que vous le pourrez. Mais si vous n'avez pas le temps d'aller vous y balader, la Cocotte vous fait le cadeau de sa recette testée et approuvée par son poulailler.
Non, surtout ne dites pas merci à la Cocotte. Ça la gênerait.
Apprenez, mes p'tits amis, que les Allemands, ces grands fous, en font aussi des versions salées pour accompagner des viandes en sauce, avec salade de chou et laitue ou encore des soupes comme le goulache ou la soupe de pommes de terre.
La Cocotte vous offre sa version sucrée. Accompagnez-les de cerises ou de prunes en bocal cuites doucement dans une casserole, que vous sucrerez légèrement et agrémenterez d'une pincée de cannelle. Vous pouvez également les accompagner de crème anglaise.
C'est déjà Noël dans votre cuisine.
Il vous faut :
Pour la pâte :
500 gr de farine
30 gr de levure de boulanger
50 gr de sucre
150 ml de lait tiède
2 ou 3 oeufs
1 pincée de sel
1 demi-zeste de citron
3 cuillères à soupe de beurre mou
Versez la farine dans un saladier et faites un creux au milieu. Dans ce creux, émiettez la levure avec un peu de sucre et le lait tiède.
Remuez bien tout ça et laissez monter pendant une bonne dizaine de minutes.
Ensuite ajoutez le zeste de citron, les œufs, le sel, le reste du sucre et le beurre. Mélangez bien pour avoir une pâte relativement compacte. Quand la pâte vous paraît bonne à travailler comme une pâte à pain, découpez-la en une quinzaine de morceaux et façonnez des boules entre vos mains légèrement farinées.
Déposez ces boules sur un torchon et laissez-les lever pendant un bon moment. Avec la levure de boulanger, 30 à 40 minutes suffiront.
Pour la cuisson des Dampfnudeln :
1 litre de lait
40 gr de beurre
1 pincée de sel
50 gr de sucre
Ensuite dans une cocotte style couscoussier ou cocotte avec un panier-vapeur, faites chauffer le lait en y ajoutant le beurre, le sel et le sucre et déposez vos Dampfnudeln dans le panier quand le lait est chaud. Il ne faut pas que les boules de pâte soient en contact avec le lait. Laissez cuire à la vapeur pendant dix minutes.
Elles vont encore gonfler donc veillez à ne pas en mettre trop à la fois. Servez vos Dampfnudeln accompagnées de la sauce de votre choix. Vous allez adorer.
Et si vous n'avez plus faim, parce que, mine de rien, ça cale son homme, passez donc vos Dampfnudeln au four chaud quelques instants, après les avoir cuites à la vapeur. Laissez-les dorer. Vous obtiendrez des petits pains ronds au lait. Une autre recette du bonheur.
Bon, les Dampfnudeln, ça c'est fait.
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lundi, 30 novembre 2009
Pera al Martini Bianco
Un quart de siècle à 2 célébré par le cadeau du DVD de Daho à Pleyel offre à la Cocotte de parler de lui, de Daho. Oh, ça va être chaud.
Une ode à Daho, l'adoré.
Cet homme, en scène depuis autant d'années, constant dans l'excellence, sans aucun rendez-vous raté, à l'élégance savamment déhanchée, son p'tit costard noir ouvert sur un torse glabre, ses sous-entendus que la morale réprouve et que les cours condamnent, fredonnés sur des airs sophistiqués, stroboscopiquement orchestrés.
Étienne en noir et blanc, avec trois musiciennes, chignon haut, jouant violon, violoncelle et alto.
Rien que pour moi, où je veux, quand je veux. Étienne, Étienne ! Ah...
Que faire pour lui sinon un dessert...Du sucre, du chocolat, de l'alcool, un fruit pas défendu mais presque.
Une poire de mon jardin, mon jardin secret et un alcool venu d'Italie, de Turin précisément, du Martini bianco qu'on peut boire le weekend à Rome, tous les deux sans personne.
Ça vous dit, Étienne ?
Pera al Martini Bianco
Pour la Cocotte, 2 poires, une pour Étienne, une pour elle
Pour vous, autant de poires que d'invités
30 à 40 cl de Martini Bianco ou toute autre sorte de Vermouth blanc
Une grosse poignée de raisins secs
50 gr de sucre roux
du chocolat noir à faire fondre
Attention, le meilleur qui soit, c'est pour Étienne !
Épluchez vos poires en évitant de couper la queue. Déposez-les dans une sauteuse, versez dessus le Martini, ajoutez les raisins secs et démarrez la cuisson. Faites cuire à couvert pendant 10 minutes à feu normal.
Au bout de ce temps, retirez le couvercle et augmentez la cuisson. Saupoudrez de sucre et faites bouillonner jusqu'à ce que cela caramélise légèrement. Arrêtez la cuisson. Dans votre plus belle soucoupe, déposez une poire en la tenant par la queue. Versez généreusement le Martini caramélisé et les raisins secs. A côté, faites fondre votre chocolat. Et ajoutez cela aux poires. Mais vous n'êtes pas obligé. La Cocotte a ajouté cet ingrédient juste parce qu'elle a vu Étienne en noir et blanc.
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mardi, 17 novembre 2009
Autumn cake
La Cocotte est une piètre jardinière. Toutes les tentatives de faire pousser quelque chose dans son jardin sont restées vaines. A chaque expérience, elle avait pourtant acheté les graines qu'il faut, avait bêché, biné, fumé, repiqué, transplanté, éclaté les touffes, butté, mis en godets, taillé, pulvérisé... Rien, keutsch, nada, nib, niente, peau de balle, tout ce qu'elle a réussi à avoir, ce sont trois malheureuses fraises qui ont fait le régal des limaces de passage.
Il n'y a bien qu'un seul truc qui pousse et qui donne dans son jardin. Un poirier ! Poirier auquel elle a fait subir tant de traitements (de taille, hein, pas chimiques !) que son voisin, jardinier de profession, a mal pour lui. Mais ce petit poirier a su résister et cette année, il lui a donné de magnifiques poires qui mûrissent doucement dans une petite cagette, dans le garage, la queue en l'air et une feuille sur le côté ! Très chic !
Ce dimanche, la Cocotte a subtilisé une dizaine de ces fruits rebondis dans la cagette, cassé des noix et des noisettes offertes par ses amis, mélangé divers ingrédients et a préparé un dessert de saison, dessert qu'elle a sobrement intitulé Autumn Cake. En français dans le texte, gâteau d'automne.
Et voici la recette, simple et efficace et ce qui ne gâche rien, délicieuse. La preuve, le gâteau a disparu en un rien de temps.
Il vous faut :
10 poires (de votre jardin ou de votre maraîcher)
150 gr de noix
150 gr de noisettes
150 gr de raisins secs
3 oeufs
200 gr de farine
75 gr de sucre
300 ml de lait
1 cuillère de baking powder ou de levure chimique
Et de la cannelle et/ou des morceaux de chocolat blanc mais c'est facultatif
Préchauffez votre four à 160/180°c.
Épluchez vos poires, coupez-les en quatre, enlevez le milieu et recoupez en deux les quartiers.
Cassez les noix et les noisettes et écrasez-les grossièrement au couteau. Ajoutez-les aux poires dans un grand saladier. Ajoutez les raisins, les œufs entiers, la farine, le sucre, le lait et la levure chimique et remuez bien pendant quelques instants. Si vous avez opté pour les petites options de la Cocotte, c'est le moment d'ajouter cannelle et chocolat blanc.
Versez votre préparation dans un moule à gâteau en silicone, à bords hauts. Faites cuire pendant 40 minutes.
A la sortie du four, laissez refroidir puis démoulez.
Parachevez votre œuvre en préparant une crème anglaise dont vous recouvrirez le gâteau. Vous pouvez aussi l'accompagner de confiture ou d'une petite compotée de fruits rouges.
Si des ados traînent dans les parages, vous les entendrez très certainement prononcer ces deux mots qui font partie de leur vocabulaire peu étendu, il faut bien le dire : Trop bon !
Eh, c'est déjà ça ! Ils pourraient dire : Trop dégueu !
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dimanche, 25 octobre 2009
Tajine d'agneau et coings, confiture de tomates vertes et de coings
Dans le dernier article, la Cocotte parlait de coings.
Chose promise, chose due !
Voici donc une magnifique, non, deux magnifiques recettes de coings !
Le saviez-vous ?
Les Turcs sont les plus gros producteurs de coings du monde. Mine de rien !
Savoir que des cognassiers poussent à tous les coins de rues turques, laisse la Cocotte coite !
C'est un fruit jaune dont la peau est duveteuse, il est piriforme, comme Balladur, Turc de naissance, ou arrondi, comme Allègre, ni Turc, ni allègre.
Il se montre en automne. En France, il se récolte principalement dans l'est.
On ne l'épluche pas car c'est dans la peau qu'on y trouve la pectine, utile à la confiture.
Il sera bien meilleur cuit que cru.
Dès lors, il se prête à toutes sortes de préparations. Le coing n'est pas chafouin. Mangez-le en confiture, en gelée, en tarte, au four. Buvez-le en liqueur, en vin, en ratafia...
La Cocotte l'a préparé en tajine et en confiture.
On y va pour la tajine ?
Il vous faut :
un peu d'huile d'olive
500 gr d'épaule d'agneau pas trop gras
2 coings
2 carottes
des tomates (une boîte de tomates pelées fera l'affaire)
1 poignée d'olives violettes
du ras el hanout (mélange de plus de 25 épices à acheter dans les épiceries orientales)
sel et poivre
Dans un tajine, faites chauffer une ou deux cuillères à soupe d'huile d'olive, faites-y revenir vos morceaux d'agneau quelques instants.
Lavez doucement les coings, coupez-les en quatre comme une pomme, enevez le centre et détaillez les quartiers en gros dés.
Épluchez les carottes et coupez-les en tronçons de 2 à 3 cm.
Ajoutez ces deux légumes à l'agneau. Si vous utilisez des tomates fraîches, pelez-les après les avoir passé quelques secondes dans l'eau bouillante. Ajoutez-les dans le tajine, mettez-y également les olives et une ou deux cuillères à café de ras el hanout, salez et poivrez. Vous pouvez ajouter un peu d'eau si nécessaire. Couvrez et laissez cuire jusqu'à ce qu'un couteau transperce sans trop de résistance les coings.
Ça devrait vous prendre 50 à 60 minutes.
C'est très facile et c'est diablement bon.
Et maintenant, ma confiture de coings et de tomates vertes !
Pour 1 kg de tomates vertes et de coings, il vous faut 500 gr de sucre
Détaillez en morceaux assez fins ces deux ingrédients bien lavés. Dans une marmite en fonte, déposez une couche de la moitié des fruits et couvrez-la de la moitié du sucre. Continuez avec ce qu'il vous reste de fruits et de sucre. Couvrez la marmite et laissez « mariner » toute une nuit. Le lendemain cuisez votre future confiture à feu très doux, pendant plus de heures.
Mettez en pots, fermez-les, retournez-les quelques minutes. La confiture stérilise l'air resté dans le pot et évite les moisissures. Puis rangez vos pots à l'ombre et ressortez-les quand l'envie vous prend.
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