dimanche, 20 juin 2010
Isbergues soda
Z'avez jamais envie de finir les pots de crème chocolat des enfants ? De leur piquer des bonbons offerts par Mamie ? De faire des concours de bulles de chewing-gum avec vos collègues de bureau ? Comme quand vous étiez petit ! Pas de souci ! La cocotte, ça lui arrive aussi ! Elle, avec une paille, une boule de glace et du groseillé d'Artois, elle se fait un ice-cream soda parfaitement régressif. Ça vous dit ?
Recette : Isbergues Soda
Facile : 1 Cocotte
Prix : 2 Caddies
Temps : 2 horloges
Pour 6 personnes
une boîte de lait concentré sucré
3 œufs très frais (séparez jaunes et blancs)
1 briquette de crème liquide
Pour les adultes, 1 bouteille de Groseillé d'Artois ou de vin de groseilles très frais
Pour les enfants, de la limonade et du sirop de groseilles
des pailles
1. Dans une cocotte, déposez la boîte de lait concentré et couvrez-la d'eau. Fermez et mettez la cocotte sous pression. Faites cuire pendant 45 minutes. Sortez la boîte de lait et laissez-la refroidir complètement. L'idéal est de laisser la boîte au réfrigérateur pendant quelques heures. Si vous ne pouvez pas attendre, passez la boîte sous l'eau puis mettez-la un peu au freezer.
2. Mélangez le contenu de la boîte de lait concentré aux 3 jaunes d'œufs. Battez les blancs en neige et la crème liquide en chantilly et incorporez-les délicatement au mélange.
3. Mettez au congélateur ou mieux dans une sorbetière ! Vous pouvez également vous amuser à les mettre dans des bacs à glaces-bâtonnets. On est régressif ou on ne l'est pas !
4. Au moment de servir, servez dans de jolis verres, le vin de groseilles (pour les grands) ou la limonade au sirop (pour les petits) puis formez des boules de glace et déposez-les délicatement dans chaque verre. La glace va rester en surface ! Plantez-y alors une paille, fermez les yeux et dégustez !
Producteur :
Que fait Eric Matton quand son emploi dans une imprimerie lui en laisse le temps ? Va-t-il à la pêche ? Au café ? Au match de foot ? Non ! Il cultive son jardin. Mais Eric est un peu particulier, il est « monomaniaque du groseillier ». Il ne fait pousser que ça. Il aime ça, c'est sa passion. Que voulez-vous ! Ça ne s'explique pas. Et que fait-il de ses groseilles ? Un vin pétillant qu'il a baptisé Groseillé d'Artois, sec, demi-sec et doux. Et que fait-il de son vin ? Il le vend dans son jardin, aux chalands qui viennent le voir, parfois de très loin. Il est comme ça, Eric. Ça ne s'explique pas !
Eric Matton, groseilledartois@yahoo.fr
118 rue de Guarbecque
Isbergues
Retrouvez cet article dans Version Femina, édition Nord-Pas-de-Calais, semaine du 21 au 28 juin 2010 et sur le site lavoixaufeminin, rubrique Cuisine.
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samedi, 12 juin 2010
Gâteau rhubarbe et pavot
Parce que c'est l'anniversaire de sa copine Viviane, parce que Viviane n'a pas toujours le temps de cuisiner, parce que Viviane doit avoir dans son jardin un pied de rhubarbe.
Parce que c'est l'anniversaire de Muriel, parce que la Cocotte aime les mots de Muriel.
Parce qu'il y a 2 jours, c'était l'anniversaire de la poulette de la Cocotte, parce que la poulette de la Cocotte aime la rhubarbe, parce que la poulette a dans son jardin un pied de rhubarbe.
Parce que la Cocotte n'a pas le temps de cuisiner ce weekend, dans la série « Recettes de feignasse » que la Cocotte aime, voici un dessert qui ne vous prendra que 2 minutes à préparer. Le reste du temps de la recette est consacré à la cuisson.
Parce que vous n'êtes pas un four.
Parce que vous avez bien 2 minutes.
Et parce que c'est bon, voici 12 bonnes raisons de faire cette recette !
Il vous faut
700 gr à 1 kg de rhubarbe
2 cuillères à soupe de crème fraîche
du sucre
2 œufs
1 boîte de conserve de pavot sucré préparé
Vous trouverez ce produit dans les rayons de cuisine exotique, dans la partie polonaise.
La boîte contient une préparation de pavot bleu moulu, des raisins secs et des oranges confites.
un peu de lait
Préchauffez votre four à 160°c.
Enlevez les fils de la rhubarbe, coupez les tiges en tronçons de 2 cm. Déposez-les dans un plat qui va au four, versez 2 cuillères de crème fraîche, un peu de sucre par dessus et mettez votre plat dans le four, la crème va fondre et ramollir la rhubarbe.
Laissez au four 10 minutes environ.
Pendant ce temps, dans un saladier, battez les 2 oeufs, ajoutez le contenu de la boîte de conserve, ajoutez du lait pour faciliter le mélange.
Versez cette préparation sur la rhubarbe ramollie et remettez votre plat dans le four pour une petite trentaine de minutes.
Dégustez chaud ou froid.
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lundi, 19 avril 2010
Cookies comme un légo
Il est des choses dans la cuisine auxquelles la Cocotte ne touche pas ou plus. Non par incompétence ou par dégoût mais parce que d'autres le font bien mieux qu'elle. Ainsi les macarons, baklavas, bugnes, puddings ou autres cannelés qu'elle laisse à ses copines le soin de lui offrir. Pour les cookies, c'est pareil, la mission revient à la fille de la Cocotte.
Elle fait tout simplement les meilleurs cookies du monde. Et quand on lui demande comment elle fait, elle répond en toute humilité :
« Les cookies, c'est comme une boîte de Légo. T'as une base pour te construire ton univers et après, tu fais ce que tu veux. Et bien là, c'est pareil, il te faut 5 ingrédients de base. Ensuite il faut avoir un peu d'imagination ! »
Ce principe de base s'applique à une multitude de préparations dans la cuisine. N'est-ce pas ?
L'imagination.... et les placards remplis de bonnes choses.
Quand elle prépare ses cookies, elle en fait toujours des tonnes qu'elle envoie à ses amis, urbi et orbi, dans des enveloppes décorées par ses soins ou dans des petits paquets joliment ficelés, avec toujours beaucoup d'imagination.
Voulez-vous la base des cookies ? Après... votre imagination fera le reste.
Il vous faut :
Pour une trentaine de cookies
200 gr de sucre
200 gr de farine
115 gr de beurre
un œuf
une cuillère de bicarbonate de de soude ou de levure chimique
Faites fondre le beurre puis mélangez tous les ingrédients ensemble. Faites vite car la levure chimique agit rapidement.
Si vous voulez faire 3 sortes de cookies, séparez votre pâte en 3 tas égaux. Si vous voulez en faire 4, séparez en 4...
Avec la permission de sa fille, la Cocotte vous propose 4 divines variantes :
1. Chocolat en pépites, miel et cardamome égrainée
2. Twix en morceaux et cannelle
3. Maltesers éclatés et sucre roux
4. Beurre de cacahuète (100 gr) et galettes de riz soufflé émiettées
Il vous faut de petites quantités des ingrédients sus-cités. Incorporez chacun des ingrédients par variante à un tas de pâte et formez des petits ronds sur une plaque en silicone. Attention, espacez bien vos petits tas de pâte car les cookies fondent et s'étalent facilement.
Enfournez à 180°c pendant 10 à 12 minutes. Il faut qu'ils soient encore un peu mous à la sortie. Vous pouvez les laisser refroidir dans le four ou vous pouvez également les mettre sur une grille à pâtisserie.
Non seulement la fille de la Cocotte fait les meilleurs cookies mais elle en fait de magnifiques photos ! Elle est bien la fille de la Cocotte, hein ?
Et si vous êtes en manque d'inspiration essayez ce livre « 500 cookies » aux éditions Minerva, vous trouverez forcément quelque chose dans vos cordes. Il regorge de recettes de cookies et de biscuits franchement à tomber, par exemple les cookies à la pomme, les fortune cookies ou encore les double-cookies chocolat-orange, pour ne citer que ça ! Faites confiance à la Cocotte.
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vendredi, 02 avril 2010
des oeufs-truffes
Oh, la, la ! C'est le weekend de Pâques.
La tradition veut qu'on s'offrait des œufs, au départ décorés puis en chocolat, pour rompre le carême et fêter l'arrivée du printemps, l'œuf étant un symbole de vie et de renaissance.
Après 40 jours d'effort sur soi à ne pas manger, le chrétien antique trouvait un certain réconfort en se goinfrant de sucreries. Et le chocolat, c'est La Sucrerie, non ?
En plus, pour se donner bonne conscience, la science vient au secours du fidèle (et du mécréant) en démontrant que le chocolat, c'est bon pour ce qu'on a.
En effet, le chocolat contient des substances chimiques comme la caféine, la théobromine ou encore la sérotonine. Elles ont un effet bénéfique sur le système nerveux et elles luttent contre le stress et la déprime.
La consommation effrénée de chocolat en cette période devrait provoquer un nirvana national, voire international chez les Catholiques de tous les pays. On devrait voir, dans les rues, des gens sourire béatement au son des cloches !
Et en cette période de crise, plus que jamais !
Mais il y a chocolats de Pâques et chocolats de Pâques. Ceux qui vous trouverez en grande surface, à des prix défiant toute concurrence, laissez-les de côté. Ils n'ont de chocolat que la couleur. Sur les emballages, les industriels nous donnent la teneur en cacao mais ne sont pas obligés de nous dire si c'est du cacao pur ou du beurre de cacao. A partir de là, ils font ce qu'ils veulent et on se retrouve souvent avec un produit lourd et indigeste.
Si vous voulez quelque chose de bon, de très bon, la Cocotte vous conseille de faire vos œufs vous-mêmes. Choisissez le meilleur chocolat et suivez les instructions :
Videz des œufs de cailles en les perçant en haut et en bas et soufflez par ces trous pour que l'intérieur de l'oeuf soit chassé. Une fois vides, remplissez-les d'un mélange chocolat/beurre/sucre. Faites tourner vos oeufs pour répartir le mélange uniformément puis utilisez une seringue pour mettre au centre de l'oeuf du praliné. Puis de vos petites mains expertes, emballez vos œufs dans de jolis papiers brillants. Allez cacher vos œufs dans le jardin et faites les cloches pour prévenir vos enfants.
Mais la Cocotte vous entend déjà hurler que vous n'avez pas le temps.
Peut-être aurez-vous le temps de faire des truffes et de leur donner un aspect plus ou moins ovale ?
Là tout de suite on crie moins, hein ? Vous arriverez à le faire, ça ?
Après avoir regardé le joli montage de Cocotte de ma copine Flo, il vous faut :
250 g de chocolat noir de bonne qualité
125 g de beurre non salé
2 jaunes d'œuf
1 gousse de vanille grattée
125 g de sucre glace
50 g de bon cacao en poudre
un jardin
des cloches
Cassez le chocolat en petits morceaux. Faites-le fondre au bain-marie et ajoutez le beurre petit à petit.
Quand le beurre est fondu, ajoutez les jaunes d'œuf, les graines de vanille et le sucre glace.
Mélangez bien, il faut que le sucre-glace soit gomplétement dissous. Puis mettez cette préparation au frigo. Au bout d'une heure, quand la pâte est bien solide, formez des petits œufs à la main et roulez-les dans le cacao. Emballez-les vite dans du papier transparent puis cachez-les dans le jardin.
Si vous n'avez pas de jardin, pas de problème. Cachez vos oeufs dans les plantes vertes de la maison. Et attendez les cloches. Si vous ne les entendez pas, faites comme la Cocotte et son chéri faisaient quand leurs poussins étaient tout petits, mettez Hell's bells d'ACDC à fond. Vos enfants devraient se lever sans problème et partir à la recherche de vos petits œufs-maison.
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lundi, 29 mars 2010
Des yaourts maison
Quand on pédale dans le yaourt, on fait son beurre !
Ce dicton bulgare prend tout son sens quand on voit les économies réalisées avec des yaourts-maison.
Allez farfouiller dans votre grenier ou celui de votre maman, vous devriez sans problème retomber sur une vieille yaourtière aux couleurs très 70s. Vous devriez trouver à l'intérieur des petits pots qui attendent sagement depuis 30 ans d'être utilisés. Enfin vous devriez trouver également le mode d'emploi qui n'a presque jamais servi et qui ne demande qu'à être lu.
Si vous ne retrouvez pas le mode d'emploi, ne vous inquiétez pas ! La Cocotte va vous expliquer comment faire des yaourts. Le premier neuneu venu y arrive alors pourquoi pas vous ?
Et si vous ne trouvez pas cette satanée yaourtière au bout de deux heures, allez en acheter une, ça coûte 15 ou 20 euros et il en existe des programmables !
Une yaourtière sert d'étuve. Elle chauffe le lait à 45°c environ. Cette température permet aux bactéries d'acidifier le lait. C'est pas plus compliqué !
Maintenant que vous savez tout sur l'objet, voilà comment procéder :
Soit vous prenez comme base un yaourt tout simple, soit vous achetez en pharmacie ou dans les magasins bio, un petit flacon de ferments lactiques.
-
le yaourt :
Choisissez un yaourt bio, un peu plus cher à l'achat mais meilleur, de toute évidence. Délayez ce pot dans un litre de lait. Ce litre de lait peut être frais, UHT, en bouteilles ou en briques, il peut être entier, demi-écrémé, écrémé ou de chèvre. Ça marchera !
Laissez tomber le lait de soja. Il ne coagule pas comme le lait animal.
Avec un fouet, délayez votre yaourt dans un litre de lait et chauffez légèrement le lait comme pour un biberon. Une fois la température des 37°c atteinte, remplissez tous vos pots. Déposez-les dans la yaourtière, couvrez-la et mettez-la en marche pendant toute la nuit. Plus longtemps vous laisserez votre yaourtière en marche, plus « solides » seront vos yaourts !
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le ferment lactique :
Délayez dans un peu de lait le contenu de la petite fiole de ferments. Laissez reposer pendant une à deux heures, le temps que les ferments agissent. Délayez ensuite ce mélange à un litre de lait, faites-le bien chauffer, limite bouillir. Laissez refroidir et remplissez vos pots. Mettez-les dans la yaourtière et suivez le même processus que pour le point 1. 12 ou 14 heures devraient suffire pour avoir des yaourts onctueux à souhait.
Refermez vos pots avec les couvercles et mettez-les au réfrigérateur. Conservez-les 10 jours maximum.
Pour recommencer l'opération, mettez toujours de côté un yaourt de la fournée précédente et servez-vous en comme base.
Si vous démarrez avec un yaourt, sachez qu'il vous faudra renouveler votre base toutes les 5 ou 6 « fournées », ce qui représente de 35 à 42 yaourts chez la Cocotte.
Avec une petite fiole de ferments, vous ferez plus de 15 fournées, soit plus de 120 yaourts. C'est dingue !
Maintenant il vous reste à faire preuve d'un peu d'imagination pour parfumer vos petits pots blancs.
Voilà quelques idées :
A la crème : ajoutez un peu de crème épaisse à votre mélange avant de remplir les pots.
A la vanille : grattez l'intérieur d'une gousse de vanille, ajoutez ces petites graines obtenues au lait légèrement sucré.
Faites la même chose avec de la cannelle ou du café moulu !
Aromatisez vos yaourts de sirop. Ils prendront une jolie couleur et un goût agréable.
Aux fruits, il vous suffira de mélanger vos yaourts une fois faits à ce que vous voulez, coulis de fraises, purée de pêches, pamplemousses en petits morceaux....
Au thé, laissez infuser des sachets du thé de votre choix dans le lait en le faisant chauffer un peu, avant de mettre en pot. La Cocotte a une très nette préférence pour le thé vert !
Des questions ?
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mardi, 09 février 2010
Tiramisu à la Manzana Verde
La cinquième de Beethoven introduit une nouvelle expérimentation de la Cocotte. De la pomme avec un peu de pomme pour terminer un repas à base de pomme et encore de pomme.
La Cocotte espère deux choses : Que vous aimiez les pommes et le tiramisu !
Elle voulait faire un petit cours sur les biscuits à la cuillère qui servent de base au célèbre dessert italien. Mais elle n'a rien trouvé ou presque sur le concept.
La seule chose qu'elle peut vous dire est qu'un biscuit est cuit deux fois, comme son nom l'indique.
Après avoir dit ça, elle pourrait s'amuser à inventer une belle histoire, comme elle l'a fait pour la machine à pâte. Mais elle n'a pas envie que ses délires culinaires se retrouvent un jour sur Wikipédia.
Alors elle va juste vous offrir un dessert de plus. Brut de décoffrage ! Après le phyllo Sophie et les mangues gratinées et avant le pâté de foie, voici le tiramisu alla mela. Adam et Eve sur le mont Palatin, Newton sur le Quirinal, Guillaume Tell sur le Capitolin... après une petite étape en Espagne. J'arrête là ! Vous avez compris, hein ?
Un tiramisu aux pommes...
Ciao le café, exit le Marsala ! Buongiorno la compote et la manzana verde !
Il vous faut :
Un paquet de biscuits à la cuillère ou boudoirs
3 oeufs
un pot de mascarpone
100 gr de sucre en poudre
de la compote de pommes fraîche ou en pot
30 cl de Manzana Verde
des raisins secs
Faites tremper une poignée de raisins dans un peu de Manzana Verde.
Cet alcool léger vient d'Espagne, du pays basque pour être précis, et a un goût de pomme verte très prononcé.
Ensuite séparez les jaunes et les blancs des oeufs. Dans un saladier, ajoutez aux jaunes d'oeuf le sucre. Fouettez ces deux ingrédients jusqu'à ce que le mélange blanchisse.
Montez les blancs en neige. Ajoutez au mélange jaunes d'oeuf/sucre le mascarpone puis les blancs en neige. Mélangez délicatement.
Trempez rapidement vos biscuits dans la Manzana Verde et déposez-les dans un grand plat. Quand vous avez recouvert toute la surface du plat, versez par dessus la compote. Lissez-la et versez un peu du mélange oeufs/sucre/mascarpone.
Recommencez une nouvelle couche de biscuits. Puis terminez par le mélange oeufs/sucre/mascarpone. Lissez bien encore une fois et mettez au réfrigérateur pendant au moins 4 heures. Il faut que le mélange ait bien pris.
Egouttez les raisins.
Servez des portions généreuses du dessert et ajoutez quelques raisins par dessus.
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vendredi, 05 février 2010
Mangues gratinées
Espèce d'anacardiacée ! Non, ce n'est pas une insulte. La Cocotte n'oserait pas. C'est juste la famille dont est originaire la mangue, fruit du manguier. Elle vient du Pakistan et de Birmanie. Elle a beaucoup voyagé la Malaisie, les Indes, la Chine, l'Afrique puis l'Amérique du sud, au Brésil grâce aux Portugais, avant d'arriver en Europe.
Tâtez-la pour savoir si elle est bonne à dévorer. Si votre pouce s'enfonce légèrement, vous pouvez y aller.
Epluchez-la, ne mangez pas la peau, vous le regretteriez ! Retirez le gros noyau en forme de grosse amande en fendant le fruit en deux. Et c'est parti pour des moments de bonheur intense !
Ce fruit, c'est du velours au goût sucré et fleuri.
En jus de fruits, en confiture, dans les cocktails, les chutneys des Indiens, en lassi, dans les plats salés de volaille, … elle vous laissera une affollante impression de douceur. Dévorez-la, ouverte en deux, tout simplement en croquant dedans. Ahhhhhhhhhh !
C'est un fruit qu'on trouve quasiment toute l'année sur les marchés. Pour ce weekend, la Cocotte et sa benjamine vous offrent, une fois de plus, une recette d'une simplicité déconcertante, un gratin de mangue.
Il vous faut :
2 mangues mûres
1 gousse de vanille
2 grosses cuillères de crème fraîche
1 oeuf
un peu de chapelure
un peu de sucre en poudre
Epluchez la mangue, coupez-la en deux pour enlever le noyau. Puis coupez les deux parties en longs quartiers fins.
Dans un petit plat à gratin, déposez les quartiers.
Préchauffez votre four à 200°c.
Dans un bol, mélangez la ctrème fraîche, la vanille râclée de la gousse et l'oeuf.
Versez ce mélange sur les mangues.
Saupoudrez de chapelure et de sucre et passez au four une petite dizaine de minutes.
Les dents ne servent à rien, il suffit de laisser fondre. Un bonheur !
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mercredi, 03 février 2010
Phyllo Sophie au miel
Tous les lundis, avec ses amis, la Cocotte perturbe l'audition d'une jolie dame à la voix cristalline.
Avec peu ou prou de complexes, gaiement, naïvement, ils abîment Mozart, Bach, Haendel.
Sophie, stoïque ou presque, terrée derrière le piano, endure semaine après semaine les vocalises de ces amateurs non éclairés.
Semaine après semaine, elle se casse la voix à tenter de faire chanter cette psallette le moins faux possible.
Alors pour réparer cette voix qui est son outil, son instrument, sa vie, la Cocotte lui offre une petite cuillère de miel, enrobée de pâte phyllo, une petite cantate à déguster du bout des doigts.
La pâte phyllo ou filo, vous connaissez ? Phyllo, ça signifie feuille en grec.
Ce sont des feuilles très fines, ressemblant aux feuilles de brick mais les feuilles en phyllo sont plus malléables. On en trouve facilement dans tous les magasins.
Avec ces feuilles très douces au toucher, on prépare les baklavas, dessert à base de pistaches et d'amandes, les böreks, feuilletés aux légumes, au fromage ou à la viande, en Turquie, Bosnie, Croatie, Albanie... En Autriche, elles servent à préparer les Strudel. Ach, les Strudel...
Pour notre recette d'aujourd'hui, l'utilisation est enfantine. Il suffit de superposer des feuilles légèrement beurrées, de pré-découper des triangles et de les passer au four. Elles vont gonfler, dorer, se gondoler.
Pour faire une vingtaine de triangles, il vous faut :
un paquet de pâte phyllo, environ 10 feuilles
200 gr de fromage blanc
1 poignée de raisins secs
3 cuillères de miel
1 poignée de noisettes ou des noix décortiquées
100 gr d'amandes en poudre
1 poignée de feuilles de menthe ciselée
50 gr de sucre
1 peu de cannelle
30 gr de beurre fondu
Préchauffez votre four à 170/180°c.
Faites tremper pendant quelques minutes les raisins secs dans de l'eau chaude additionnée d'une cuillère de cannelle en poudre.
Mélangez le fromage blanc, 1 cuillère de miel, les noisettes ou les noix grossièrement cassées, les amandes en poudre, la menthe et le sucre.
Égouttez les raisins et ajoutez-les au mélange.
Etalez une feuille de papier cuisson sur la plaque.
Déposez une première feuille de phyllo, beurrez-la légèrement à l'aide d'un pinceau puis posez-en une autre par dessus et recommencez la même opération 4 fois. A la cinquième feuille, étalez le mélange à base de fromage blanc.
Et recommencez à superposer cinq autres feuilles, badigeonnées de beurre.
Pré-découpez en grands carrés égaux toute la surface de la plaque puis découpez-les en triangles.
Ce sera très facile de les sortir du plat, une fois qu'ils auront cuit.
Passez au four pendant 15 à 20 minutes.
Délayez deux grosses cuillères de miel dans un tout petit peu d'eau.
A la sortie du four, versez ce liquide épais sur les triangles. Dégustez ces triangles chauds ou froids.
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vendredi, 22 janvier 2010
Appelkaka, gâteau suédois aux pommes
Dans la série « Qu'est-ce que vous faites de votre pain dur ? Ben, on le mange ! » , voici la recette du gâteau Suédois à la pomme.
Dans la série « C'est le weekend et je n'ai pas envie de m'emm... à faire la cuisine, qu'est-ce que tu proposes ? », voici la recette du gâteau Suédois à la pomme.
Dans la série « Combien de raisons faut-il pour faire du gâteau Suédois à la pomme ? », en voici au moins 2. Et quand vous l'aurez goûté, vous en aurez au moins 3 pour vite recommencer.
La Cocotte suit les conseils de Miss Boulette qui garde toujours du pain dur. Non pas pour les oiseaux mais en vue de préparer du pudding. La Cocotte fait maintenant de même. Non pas pour les oiseaux, elle aime pas ça, ni pour faire du pudding.
Quand on a goûté celui de la Boulette, flambé au rhum, avec des gros morceaux de sucre plantés sauvagement dans le gâteau, on ne cherche pas à l'imiter, on laisse faire les grandes.
Non, la Cocotte a son p'tit tas de pain dur qui dort près du radiateur de la cuisine. En prévision des jours où ses voisines préférées auront besoin de faire des boulettes d'épinards, où ses enfants auront besoin de Wiener Schnitzels... Bref, elle a toujours du pain dur d'avance.
Alors quand elle voit qu'une recette nécessite d'entamer son p'tit tas, ça la met en joie.
Ainsi est la Cocotte !
Pour transformer votre pain en chapelure, optez pour un bon marteau en caoutchouc ou un rouleau à pâtisserie ou un bon blender. La Cocotte opte pour Brenda, blender fidèle et robuste qui fait ça hop hop ! En 30 secondes, elle obtient une poudre fine, juste ce qu'il faut.
200 gr de chapelure
1 kg de bonnes pommes à cuire
200 gr de sucre en poudre
100 gr de beurre fondu
1 peu de beurre pour le fond du moule
1 grosse cuillère à café de cannelle
de la crème fraîche pour servir
Préchauffez votre four à 180°c.
Mélangez chapelure, sucre, cannelle et beurre fondu.
Épluchez les pommes, enlevez les pépins et coupez-les en fins quartiers.
Beurrez un plat qui va au four, style moule à soufflé et déposez une fine couche du mélange chapelure, sucre... Recouvrez de pommes et recommencez l'opération jusqu'à épuisement des stocks en finissant par la chapelure.
Faites cuire votre gâteau pendant 45 minutes. Les pommes sont fondantes mais non fondues.
Servez-le tiède accompagné de crème fraîche et de thé. C'est tout con et c'est bon.
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lundi, 21 décembre 2009
Biscuits de Noël
Les petits cadeaux entretiennent l'amitié. On est d'accord ? Et il nous reste trois jours avant Noël.
Et si on ne s'offre pas de petits cadeaux à Noël, j'me demande bien quand on le fera ! Vous avez plein d'amis ? Ça va vous coûter cher ? Vous ne voulez pas faire les magasins en ce moment ? Pas de problème !
Trouvez-moi une jolie boîte en métal, en carton, en bois ou en osier.
Allez vous acheter un stock d'emporte-pièces, un kilo de farine, des œufs, des amandes en poudre, du gingembre et de la cannelle. On va faire des petits biscuits à offrir à tout le monde.
Voici deux petites recettes pleines de goût et d'odeurs à préparer avec vos enfants, si vous en avez sous la main.
Sablés amandes-cannelle :
pour 1 trentaine de sablés
350 gr de farine
150 gr d'amandes en poudre
250 gr de beurre mou
2 œufs
200 gr de sucre en poudre
3 cuillères à café de cannelle en poudre
Dans un saladier, mélangez beurre mou ou coupé en tout petits morceaux et le sucre. Ajoutez les amandes, la farine, les œufs et la cannelle. Au besoin ajoutez de l'eau. Il faut obtenir une grosse boule de pâte. Mettez-la au frais au moins pendant une heure.
Prélevez des petites portions. Étalez une portion sur 5 mm d'épaisseur et amusez-vous avec les emporte-pièces. Déposez-les sur une feuille de papier sulfurisé ou sur une plaque de silicone.
Passez à four chaud pendant 8 à 10 minutes. Sortez vos biscuits du four et déposez-les sur une grille. Laissez-les refroidir avant de les ranger dans votre belle boîte.
Pour cette recette, il vous faut obligatoirement un moule à gingerbread man. Si vous n'en avez pas, changez le nom de la recette. C'est pas compliqué !
Vous voyez ce que c'est le gingerbread man ? C'est ce petit bonhomme aux bras et jambes écartés sur lequel on peut ajouter des yeux et des boutons. C'est l'un des personnages d'un conte très célèbre dans les pays anglo-saxons. C'est l'équivalent de "Roule-galette" chez nous.
Si vous êtes sages, un jour, je vous raconterai son histoire.
250 gr de farine
125 gr de sucre roux
125 gr de beurre mou
3 cuillères de mélasse ou de golden syrup
2 cuillères à café de gingembre en poudre
1 cuillère à café de cannelle
2 cuillères à café de bicarbonate de soude ou de levure chimique
Mélangez tous ces ingrédients. Vous devez obtenir, comme ci-dessus, une boule de pâte. Si elle colle, ajoutez un peu de farine, si elle est trop sèche, ajoutez un peu d'eau. Mettez au frais. Puis procédez comme ci-dessus. Prélevez des petites portions de pâte, étalez-la au rouleau sur 5 mm d'épaisseur. Avec votre emporte-pièce, faites vos petits bonshommes. Si ça vous amuse, faites-leur des yeux et des boutons avec des raisins.
Passez à four chaud pendant 8 à 10 minutes; Sortez vos …. comme ci-dessus.
Je ne vais pas le répéter ! Ça devrait aller, non ?
Amusez-vous bien !
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jeudi, 10 décembre 2009
Des boules vapeur
La Cocotte poursuit sa visite des marchés de Noël chez les Allemands et vous livre ici un incontournable de ces lieux magiques et chaleureux : la Dampfnudel, littéralement la nouille à la vapeur.
C'est probablement l'une des recettes du bonheur : Une pure merveille, un sein tout chaud, tout rond, tout beau : une boule de pâte gonflée à la vapeur et recouverte de sauce aux fruits
Pour en commander sur un marché Teuton, prononcez Dampffnoudeul !
Et après, on va nous dire que l'allemand est difficile.
C'est le genre de trucs qui vous fera retourner en Allemagne dès que vous le pourrez. Mais si vous n'avez pas le temps d'aller vous y balader, la Cocotte vous fait le cadeau de sa recette testée et approuvée par son poulailler.
Non, surtout ne dites pas merci à la Cocotte. Ça la gênerait.
Apprenez, mes p'tits amis, que les Allemands, ces grands fous, en font aussi des versions salées pour accompagner des viandes en sauce, avec salade de chou et laitue ou encore des soupes comme le goulache ou la soupe de pommes de terre.
La Cocotte vous offre sa version sucrée. Accompagnez-les de cerises ou de prunes en bocal cuites doucement dans une casserole, que vous sucrerez légèrement et agrémenterez d'une pincée de cannelle. Vous pouvez également les accompagner de crème anglaise.
C'est déjà Noël dans votre cuisine.
Il vous faut :
Pour la pâte :
500 gr de farine
30 gr de levure de boulanger
50 gr de sucre
150 ml de lait tiède
2 ou 3 oeufs
1 pincée de sel
1 demi-zeste de citron
3 cuillères à soupe de beurre mou
Versez la farine dans un saladier et faites un creux au milieu. Dans ce creux, émiettez la levure avec un peu de sucre et le lait tiède.
Remuez bien tout ça et laissez monter pendant une bonne dizaine de minutes.
Ensuite ajoutez le zeste de citron, les œufs, le sel, le reste du sucre et le beurre. Mélangez bien pour avoir une pâte relativement compacte. Quand la pâte vous paraît bonne à travailler comme une pâte à pain, découpez-la en une quinzaine de morceaux et façonnez des boules entre vos mains légèrement farinées.
Déposez ces boules sur un torchon et laissez-les lever pendant un bon moment. Avec la levure de boulanger, 30 à 40 minutes suffiront.
Pour la cuisson des Dampfnudeln :
1 litre de lait
40 gr de beurre
1 pincée de sel
50 gr de sucre
Ensuite dans une cocotte style couscoussier ou cocotte avec un panier-vapeur, faites chauffer le lait en y ajoutant le beurre, le sel et le sucre et déposez vos Dampfnudeln dans le panier quand le lait est chaud. Il ne faut pas que les boules de pâte soient en contact avec le lait. Laissez cuire à la vapeur pendant dix minutes.
Elles vont encore gonfler donc veillez à ne pas en mettre trop à la fois. Servez vos Dampfnudeln accompagnées de la sauce de votre choix. Vous allez adorer.
Et si vous n'avez plus faim, parce que, mine de rien, ça cale son homme, passez donc vos Dampfnudeln au four chaud quelques instants, après les avoir cuites à la vapeur. Laissez-les dorer. Vous obtiendrez des petits pains ronds au lait. Une autre recette du bonheur.
Bon, les Dampfnudeln, ça c'est fait.
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lundi, 30 novembre 2009
Pera al Martini Bianco
Un quart de siècle à 2 célébré par le cadeau du DVD de Daho à Pleyel offre à la Cocotte de parler de lui, de Daho. Oh, ça va être chaud.
Une ode à Daho, l'adoré.
Cet homme, en scène depuis autant d'années, constant dans l'excellence, sans aucun rendez-vous raté, à l'élégance savamment déhanchée, son p'tit costard noir ouvert sur un torse glabre, ses sous-entendus que la morale réprouve et que les cours condamnent, fredonnés sur des airs sophistiqués, stroboscopiquement orchestrés.
Étienne en noir et blanc, avec trois musiciennes, chignon haut, jouant violon, violoncelle et alto.
Rien que pour moi, où je veux, quand je veux. Étienne, Étienne ! Ah...
Que faire pour lui sinon un dessert...Du sucre, du chocolat, de l'alcool, un fruit pas défendu mais presque.
Une poire de mon jardin, mon jardin secret et un alcool venu d'Italie, de Turin précisément, du Martini bianco qu'on peut boire le weekend à Rome, tous les deux sans personne.
Ça vous dit, Étienne ?
Pera al Martini Bianco
Pour la Cocotte, 2 poires, une pour Étienne, une pour elle
Pour vous, autant de poires que d'invités
30 à 40 cl de Martini Bianco ou toute autre sorte de Vermouth blanc
Une grosse poignée de raisins secs
50 gr de sucre roux
du chocolat noir à faire fondre
Attention, le meilleur qui soit, c'est pour Étienne !
Épluchez vos poires en évitant de couper la queue. Déposez-les dans une sauteuse, versez dessus le Martini, ajoutez les raisins secs et démarrez la cuisson. Faites cuire à couvert pendant 10 minutes à feu normal.
Au bout de ce temps, retirez le couvercle et augmentez la cuisson. Saupoudrez de sucre et faites bouillonner jusqu'à ce que cela caramélise légèrement. Arrêtez la cuisson. Dans votre plus belle soucoupe, déposez une poire en la tenant par la queue. Versez généreusement le Martini caramélisé et les raisins secs. A côté, faites fondre votre chocolat. Et ajoutez cela aux poires. Mais vous n'êtes pas obligé. La Cocotte a ajouté cet ingrédient juste parce qu'elle a vu Étienne en noir et blanc.
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mardi, 17 novembre 2009
Autumn cake
La Cocotte est une piètre jardinière. Toutes les tentatives de faire pousser quelque chose dans son jardin sont restées vaines. A chaque expérience, elle avait pourtant acheté les graines qu'il faut, avait bêché, biné, fumé, repiqué, transplanté, éclaté les touffes, butté, mis en godets, taillé, pulvérisé... Rien, keutsch, nada, nib, niente, peau de balle, tout ce qu'elle a réussi à avoir, ce sont trois malheureuses fraises qui ont fait le régal des limaces de passage.
Il n'y a bien qu'un seul truc qui pousse et qui donne dans son jardin. Un poirier ! Poirier auquel elle a fait subir tant de traitements (de taille, hein, pas chimiques !) que son voisin, jardinier de profession, a mal pour lui. Mais ce petit poirier a su résister et cette année, il lui a donné de magnifiques poires qui mûrissent doucement dans une petite cagette, dans le garage, la queue en l'air et une feuille sur le côté ! Très chic !
Ce dimanche, la Cocotte a subtilisé une dizaine de ces fruits rebondis dans la cagette, cassé des noix et des noisettes offertes par ses amis, mélangé divers ingrédients et a préparé un dessert de saison, dessert qu'elle a sobrement intitulé Autumn Cake. En français dans le texte, gâteau d'automne.
Et voici la recette, simple et efficace et ce qui ne gâche rien, délicieuse. La preuve, le gâteau a disparu en un rien de temps.
Il vous faut :
10 poires (de votre jardin ou de votre maraîcher)
150 gr de noix
150 gr de noisettes
150 gr de raisins secs
3 oeufs
200 gr de farine
75 gr de sucre
300 ml de lait
1 cuillère de baking powder ou de levure chimique
Et de la cannelle et/ou des morceaux de chocolat blanc mais c'est facultatif
Préchauffez votre four à 160/180°c.
Épluchez vos poires, coupez-les en quatre, enlevez le milieu et recoupez en deux les quartiers.
Cassez les noix et les noisettes et écrasez-les grossièrement au couteau. Ajoutez-les aux poires dans un grand saladier. Ajoutez les raisins, les œufs entiers, la farine, le sucre, le lait et la levure chimique et remuez bien pendant quelques instants. Si vous avez opté pour les petites options de la Cocotte, c'est le moment d'ajouter cannelle et chocolat blanc.
Versez votre préparation dans un moule à gâteau en silicone, à bords hauts. Faites cuire pendant 40 minutes.
A la sortie du four, laissez refroidir puis démoulez.
Parachevez votre œuvre en préparant une crème anglaise dont vous recouvrirez le gâteau. Vous pouvez aussi l'accompagner de confiture ou d'une petite compotée de fruits rouges.
Si des ados traînent dans les parages, vous les entendrez très certainement prononcer ces deux mots qui font partie de leur vocabulaire peu étendu, il faut bien le dire : Trop bon !
Eh, c'est déjà ça ! Ils pourraient dire : Trop dégueu !
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lundi, 02 novembre 2009
Les raisins de la commère
Cette semaine, le temps sera notre ennemi, il ne fera que pleuvoir. Nous sortirons peu. Il nous ne restera qu'à rester bien au chaud, chez nous, dans notre « home, sweet home », faire des goûters avec les enfants, compulser les livres de recettes, préparer les prochaines vacances, trier ses chaussettes dans le placard, les fines dans un sachet et les grosses aux pieds, les poser (les pieds) sur la table du salon, allumer la télé, regarder un truc ou deux, éteindre la télé, faire de la soupe au potiron, s'amuser avec les mômes à glisser sur le parquet avec ses grosses chaussettes, trouver à accommoder les bottes de poireaux qui s'amoncellent dans le frigo, aller vérifier dans le jardin que la pluie n'a pas oublié d'arroser les plants de lavande récemment plantés, recompulser des livres de recettes, inviter des amis. Tiens, un livre sur la cuisine crétoise ?
Vous vous souvenez ? Cet été, une des amies délicieuses de la Cocotte lui avait offert un livre de cuisine de là-bas, à son retour de vacances.
Allez, allez, inviter des amis et leur faire de la cuisine crétoise. C'est pas mal, ça...
On va leur faire quoi, alors ?
On peut faire plein de choses : des boulettes de pois chiche, du caviar d'aubergines, du poulet au yaourt, des soutzoukakia, des œufs à la tomate, des poivrons farcis ? Ouais, c'est pas mal, tout ça !
Et comme dessert, des macarons au miel ? Hum, ça a l'air pas mal ! Un confit d'aubergines ? Original mais on a déjà prévu du caviar d'aubergines pour l'apéro ! Alors quoi d'autre ? Une tarte à l'orange ? Mouais... une prochaine fois, peut-être. Du riz au lait ? Non, trop lourd en fin de repas... Ah, ah, tiens, page 193, un confit de raisins !
Alors j'annonce :
Apéro :
Hoummous,,,Vous connaissez la passion de la Cocotte pour ce plat. Et la Crète, ça se trouve où ? Dans le bassin méditerranéen ! Alors si on ne fait pas d'hoummous, c'est qu'on n'a rien compris !
Gros haricots en salade, calamars dans leur encre, boulettes de pois chiche
Plat : soutzoukakias, poivrons farcis aux épinards et langues d'oiseaux
Dessert : Confit de raisins et macarons au miel.
Toutes ces recettes ont été arrangées ou simplifiées, elles ont toutes été testées et approuvées. Elles ont même été testées deux fois. Le samedi soir chez la Cocotte et le dimanche chez sa délicieuse amie qui lui avait offert le livre et qui avait décidé de faire quasiment la même chose que la Cocotte. Le samedi, la Cocotte aux fourneaux et le dimanche, la Cocotte, les pieds sous la table ! Ça change !
La Cocotte ne va pas donner toutes les recettes en une seule fois. Non, un peu à la fois, c'est ça le régime crétois. Et pour changer, elle va commercer par le dessert. Pourquoi commence-t-elle par le dessert ? Parce qu'on peut préparer ces deux recettes à l'avance,,, Histoire d'avoir le temps de glisser sur le parquet avec ses grosses chaussettes en attendant les copains.
Pour le confit de raisins, il vous faut :
2 kg de gros raisins encore un peu durs
500/600 gr de sucre en poudre
Dans le bouquin, ils disaient autant de sucre que de raisins ! Pouah ! Non, vraiment, ça fait trop de sucre !
Lavez les raisins, détachez-les de la grappe. Déposez-les dans une grosse marmite, recouvrez de sucre, secouez la marmite pour que le sucre enrobe tous les raisins. Couvrez et laissez le sucre se dissoudre pendant toute une nuit.
Puis entamez la cuisson. Laissez cuire pendant une petite heure, les raisins doivent être encore un peu durs. Quand cela vous convient, arrêtez la cuisson et laissez refroidir.
Pour les macarons au miel, il vous faut :
500 gr de farine
100 ml d'huile d'olive
100 ml de lait
150 gr de sucre glace
le jus de 2 oranges
le zeste d'une orange
1 cuillère à café de bicarbonate de soude ou un petit paquet de levure chimique
1 cuillère à café de cannelle
2 ou 3 clous de girofle bien écrasés
200 gr de noix pilées (à défaut, des noisettes ou des cacahuètes nature)
Gardez-en un peu pour en saupoudrer les macarons une fois cuits.
150 ml d'eau
100 gr de miel
Pour saupoudrer sur les macarons :
50 gr de graines de sésame
Mélangez au fouet l'huile d'olive et le sucre puis ajoutez le zeste et le jus d'orange, le bicarbonate ou la levure chimique, les noix, les clous de girofle, la cannelle et ajoutez petit à petit la farine.
Façonnez des petits boudins que vous aplatirez sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé ou sur une plaque en silicone. Vous devriez en obtenir une bonne quarantaine.
Faites cuire à four chaud (160/170°C) pendant 30 minutes. Pendant ce temps préparez un sirop avec l'eau et le miel. Faites-le chauffer jusqu'à ce que le miel fonde.
A la sortie du four, trempez un à un vos macarons dans le sirop et déposez-les sur un grand plat. Saupoudrez-les d'un mélange de cannelle, noix pilées et sésame. Laissez refroidir et servez-les pour accompagner le confit de raisins.
C'est un bonheur !
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dimanche, 25 octobre 2009
Tajine d'agneau et coings, confiture de tomates vertes et de coings
Dans le dernier article, la Cocotte parlait de coings.
Chose promise, chose due !
Voici donc une magnifique, non, deux magnifiques recettes de coings !
Le saviez-vous ?
Les Turcs sont les plus gros producteurs de coings du monde. Mine de rien !
Savoir que des cognassiers poussent à tous les coins de rues turques, laisse la Cocotte coite !
C'est un fruit jaune dont la peau est duveteuse, il est piriforme, comme Balladur, Turc de naissance, ou arrondi, comme Allègre, ni Turc, ni allègre.
Il se montre en automne. En France, il se récolte principalement dans l'est.
On ne l'épluche pas car c'est dans la peau qu'on y trouve la pectine, utile à la confiture.
Il sera bien meilleur cuit que cru.
Dès lors, il se prête à toutes sortes de préparations. Le coing n'est pas chafouin. Mangez-le en confiture, en gelée, en tarte, au four. Buvez-le en liqueur, en vin, en ratafia...
La Cocotte l'a préparé en tajine et en confiture.
On y va pour la tajine ?
Il vous faut :
un peu d'huile d'olive
500 gr d'épaule d'agneau pas trop gras
2 coings
2 carottes
des tomates (une boîte de tomates pelées fera l'affaire)
1 poignée d'olives violettes
du ras el hanout (mélange de plus de 25 épices à acheter dans les épiceries orientales)
sel et poivre
Dans un tajine, faites chauffer une ou deux cuillères à soupe d'huile d'olive, faites-y revenir vos morceaux d'agneau quelques instants.
Lavez doucement les coings, coupez-les en quatre comme une pomme, enevez le centre et détaillez les quartiers en gros dés.
Épluchez les carottes et coupez-les en tronçons de 2 à 3 cm.
Ajoutez ces deux légumes à l'agneau. Si vous utilisez des tomates fraîches, pelez-les après les avoir passé quelques secondes dans l'eau bouillante. Ajoutez-les dans le tajine, mettez-y également les olives et une ou deux cuillères à café de ras el hanout, salez et poivrez. Vous pouvez ajouter un peu d'eau si nécessaire. Couvrez et laissez cuire jusqu'à ce qu'un couteau transperce sans trop de résistance les coings.
Ça devrait vous prendre 50 à 60 minutes.
C'est très facile et c'est diablement bon.
Et maintenant, ma confiture de coings et de tomates vertes !
Pour 1 kg de tomates vertes et de coings, il vous faut 500 gr de sucre
Détaillez en morceaux assez fins ces deux ingrédients bien lavés. Dans une marmite en fonte, déposez une couche de la moitié des fruits et couvrez-la de la moitié du sucre. Continuez avec ce qu'il vous reste de fruits et de sucre. Couvrez la marmite et laissez « mariner » toute une nuit. Le lendemain cuisez votre future confiture à feu très doux, pendant plus de heures.
Mettez en pots, fermez-les, retournez-les quelques minutes. La confiture stérilise l'air resté dans le pot et évite les moisissures. Puis rangez vos pots à l'ombre et ressortez-les quand l'envie vous prend.
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samedi, 17 octobre 2009
Kougelhopf
Ces derniers jours, la fille aînée de la Cocotte, absorbée, plongée, submergée, noyée dans un devoir de philosophie dans lequel il était question de certitude et de liberté, a imploré sa mère de voler à son aide...en vain.
Les très vagues souvenirs de Terminale de la Cocotte n'ont pas suffi à répondre aux sages interrogations de sa petite poulette.
Un dégonflé « C'est seulement maintenant que tu me montres ça ! » a entamé le dialogue. Un poltron « Va demander à ton père* » a très rapidement suivi et un couard, veule et très bas « C'est le boulot de ton prof » a conclu le débat.
La seule chose sur laquelle la Cocotte a été capable d'intervenir a été l'orthographe.
Et si Raymond Queneau dit qu 'elle est plus qu'une mauvaise habitude, que c'est une vanité, Alain lui répond que « l'orthographe est de respect et que c'est une sorte de politesse. »
Non mais !
Au moment précis où sa poulette demandait de l'aide, les préoccupations de la Cocotte étaient bien éloignées de l'idée de vérité, de dogme, de conviction et d'esprit indépendant, autonome ou libre. »
Bien éloignées, oui ! La Cocotte se torturait gentiment l'esprit en se posant la question ô combien existentielle :
« Doit-on toujours avoir une raison valable pour faire de la cuisine alsacienne ? »
Doit-on avoir reçu un livre magnifique de recettes des grands chefs dans les Winstubs ?* Doit-on avoir un chéri parti pour 3 ou 4 jours à Strasbourg ? Doit-on inviter des copains qui connaissent peu ou prou cette cuisine régionale ? Doit-on se souvenir avec émoi des repas marcaires dans des fermes-auberges aux noms difficilement prononçables pour les non-indigènes ? Doit-on rêver de déguster un Gewurztraminer Vendanges tardives ou pire encore, un vin de glace ? Doit-on s'appeler Odile ? Doit-on... ?
La réponse est non et il n'est pas nécessaire de répéter la question.
Allez, on s'en va en Alsace avec une recette incontournable de ces « Winstubs ». Ces salles à manger où l'on buvait du vin à l'abri du regard de l'occupant prussien ont lentement ouvert leurs portes aux non-alsaciens. Et des grands chefs étoilés ont parfois transformé leurs restaurants en winstubs proposant de cette façon, une cuisine gastronomique régionale à des prix relativement doux.
Le Kougelhopf n'est pas la traduction alsacienne de « à vos souhaits » mais signifie « boule qui a levé ». C'est une pâtisserie qui date au moins du XVIIIème siècle. Son moule à cheminée, en terre verissée est décliné à Soufflenheim dans de jolis coloris. On peut en voir de vieux spécimens au musée du pain d'épices et de l'art populaire alsacien.
Kougelhopf
Il vous faut :
500 gr de farine
75 gr de sucre
1 pincée de sel
150 gr de beurre
2 oeufs
150 gr de raisins secs
25 cl de lait
½ cube de levure de boulanger
un peu de kirsch (facultatif)
des amandes entières
et un moule à kougelhopf
Faites tremper les raisins dans le kirsch. Si vous n'en avez pas, remplacez par un autre alcool ou de l'eau. Dans une petite tasse de lait tiède, délayez la levure.
Faites un puits dans la farine et ajoutez le lait avec la levure. Mélangez un peu et attendez que le mélange double de volume ou fasse des bulles.
Égouttez les raisins et roulez-les dans la farine. Pour cela, enfermez-les dans un sachet-plastique avec quelques cuillères de farine.
Dans le puits, ajoutez le reste de lait, le sel, le sucre, le beurre tout mou et les raisins. Mélangez énergiquement. Ajoutez les oeufs un par un et pétrissez. Encore une fois, si vous avez un robot, laissez-le faire. Il est là pour ça. Il faut que la pâte se détache des parois.
Couvrez-la d'un linge propre et laissez-la une nouvelle fois doubler de volume.
Beurrez très généreusement votre moule à kougelhopf et déposez dans le fond, dans chaque « rainure » une amande entière. Retravaillez un peu a pâte et déposez-la dans le moule.
Couvrez-la à nouveau du linge et laissez-la monter jusqu'au bord du moule. Enfournez dans un four chaud (th. 7) pendant 50 minutes.
a la sortie du four, démoulez votre kougelhopf, laissez-le refroidir sur une grille et saupoudrez-le de sucre-glace.
Accompagnez-le d'un Gewurztraminer aussi frais que les deux vins précédemment cités. Et s'il est Vendanges tardives, ce sera le bonheur.
Le kougelhopf a sa version salée, au lard et aux noix. Si vous la voulez, faites signe à la Cocotte.
* en lien, le livre reçu en cadeau
*C'est d'autant plus poltron que le père de la Poulette s'avère être le chéri de la Cocotte et qu'il est à Strasbourg, si vous avez tout suivi.
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mardi, 13 octobre 2009
Le 3 M* Cake
Sur les conseils d'une dame singulière, la cocotte est allée voir au cinéma un très beau film d'animation, Mary et Max, réalisé par Adam Elliot.
C'est l'histoire de deux personnes effroyablement seules qui entretiennent une correspondance pendant des dizaines d'années de l'Australie vers New-York. Une fillette australienne, Mary, petite, moche, grosse, vivant avec une mère alcoolique, déchire au hasard, dans un bottin, l'adresse d'un New-Yorkais, un juif obèse reclus dans un triste appartement et souffrant du syndrome d'Asperger.
Pendant des années, ils vont s'écrire et mêler leur solitude en s'envoyant à chaque fois des chocolats sous toutes les formes. Et si ces deux personnes en font une consommation effrénée, c'est très certainement à cause de ses vertus d'anti-dépresseur naturel.
Voici la manière, pour la Cocotte, de remercier sa correspondante de lui avoir conseillé d'aller voir ce film. La Cocotte lui envoie la recette d'un gâteau australien. Il n'est pas au chocolat. Non !
Il est à la carotte et aux noisettes. Et faites confiance à la Cocotte, testez ce gâteau, il fait du bien tout simplement. Offrez-en à vos amis, ils apprécieront à coup sûr.
Il vous faut
500 gr de carottes râpées finement
250 gr de noisettes décortiquées (des noix de pécan feront aussi l'affaire)
250 gr de farine
une bonne pincée de cannelle
200 gr de raisins secs
300 gr de sucre roux
4 oeufs
2 cuillères de bicarbonate de soude ou baking powder
10 cl d'huile
Pour le glaçage :
200 gr de fromage blanc
100 gr de sucre glace
80 gr de beurre
Mélangez carottes, noisettes grossièrement écrasées, farine, cannelle, raisins secs, sucre, oeufs, un par un, bicarbonate de soude et huile dans un grand saladier. Mélangez bien.
Déposez ce mélange sur un grand plat (style plaque à pâtisserie) allant au four, protégé d'une feuille de papier sulfurisé.
Faites chauffer pendant 45 minutes, thermostat 180°c.
A la sortie du four, laissez bien refroidir le gâteau.
Puis préparez un mélange fromage blanc, sucre glace et beurre un peu mou en battant vigoureusement ces 3 ingrédients.
Vous pouvez y ajouter le zeste râpé d'une orange.
Répartissez joyeusement tout ça sur le gâteau. Si ça vous chante, utilisez une fourchette pour faire de jolis dessins sur la crème. Mettez au frais pendant au moins deux heures.
Puis dégustez en fermant les yeux. C 'est encore meilleur le lendemain.
*Muriel, Mary et Max
On pourrait préparer un Lamington ou une Pavlova voire un ANZAC biscuit pour faire Australian style mais ce sera pour une prochaine fois.
Si ça vous dit, cliquez sur les photos, elles apparaîtront en grand, rien que pour vos yeux.
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vendredi, 09 octobre 2009
Pêche et pomme mêlées
- Ce n'est pas bien mon enfant. Qu'avez-vous donc fait ?
- J'ai fait la cuisine, j'ai fait une compote de pommes et de pêches sanguines à se damner.
- Bah, vous réciterez trois Ave Maria et vous m'en amènerez un peu, en cachette. Faute avouée est à demi pardonnée.
Avez-vous déjà goûté ces pêches sanguines ?
Ayant reçu en cadeau quelques-unes de ces merveilles et des pommes par dizaines, la Cocotte les a cuisinées toutes les deux, le côté doux et moelleux de la pêche s'alliant subtilement au croquant de la pomme. Un goût d'Eden.
Ces pêches, appelées également pêches de vigne poussent un peu partout en France et se récoltent jusque fin-septembre.
Petites, d'un aspect peu amène, parfois jaunes à l'extérieur, quand on les ouvre, elles sont d'un rouge profond et intense. On dirait des quetsches de velours. Si vous en voyez sur l'étal de votre maraîcher, achetez-en.
Allez, mes ouailles, la Cocotte vous donne sa recette.
500 gr de pêches
500 gr de pommes à compote
3 ou 4 cuillères de cassonade
quelques cerneaux de noix de pécan cassés (facultatif)
quelques raisins de Corinthe
50 de poudre d'amande
Et pour les manger : un peu de crème liquide
Lavez les pêches sans les peler, ouvrez-les en deux et enlevez le noyau.
Faites-les cuire à feu doux dans une casserole en ajoutant le sucre, les raisins et la poudre d'amande. Laissez cuire pendant 8 à 10 minutes.
Épluchez les pommes et coupez-les en quartiers. 2 ou 3 minutes avant la fin de la cuisson, ajoutez la pomme aux pêches.
Servez cette compote encore tiède avec un peu de crème liquide et les noix cassées par dessus.
Avant de terminer, la Cocotte profite de cet article pour vous parler d'un petit livre dans lequel elle a trouvé une recette qui a l'air savoureux.
Ce livre s'appelle sobrement "Oliviers", il est écrit par Elise Fontaine. Et la recette, ce sont tout simplement des pêches sanguines rôties à l'huile d'olive.
Faites bouillir un litre d'eau, plongez-y les pêches pendant quelques secondes. Passez-les dans un bain d'eau froide et de glaçons. Épluchez-les puis déposez-les sur un plat allant au four. Versez dessus un filet de jus de citron et d'huile d'olive. Faites cuire pendant 20 minutes th. 6 ou 180°c.
A la sortie, ajoutez encore une fois un filet d'huile d'olive. Et c'est tout. Ça a l'air bon, non ?
Allez en paix !
La photo de la pomme vient de mon amie, Flo. Elle a l'oeil pour voir des choses... oh, la, la ! Merci ma belle !
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mardi, 01 septembre 2009
Galette charentaise
Quand certains découvraient le Sauerland, d'autres le Canada, d'autres encore la Crète, quand d'autres visitaient le Saarland et envoyaient des Cocottes en papier, la Norvège, la Croatie, Chicago, d'autres toujours étaient partis en Espagne sur les traces d'une variété de lentilles bien étranges,,,, la belle-mère de la Cocotte prenait ses quartiers d'été dans les Charentes.
Entre deux bains curatifs, elle arpentait fébrilement les rues de Rochefort à la recherche de cartes postales qui la rappelle aux bons souvenirs de ceux qui les recevraient.
Or donc la Cocotte a reçu une belle carte l'invitant à préparer la recette sur la photo : une galette charentaise.
La Cocotte ne connaît pas ? No problem, la Cocotte teste, goûte et approuve.
Cette galette portant le nom d'une paire de chaussons à motifs écossais partage un autre point commun avec l'Ecosse. C'est en réalité un énorme shortbread, ni plus ni moins. Alors qui a piqué la recette à qui ? Les Charentais auraient-ils envahi l'Ecosse et on ne le saurait pas ? Ou vice-versa ?
Si vous avez une explication, partagez-la.
Cette galette est prête à cuire en 3 minutes, chronomètre en main. La Cocotte l'a « chtimisée » en remplaçant le sucre en poudre par de la cassonade. Elle cuit en 15 minutes et se déguste, coupée en morceaux allègrement trempés dans du muscat de Beaume de Venise, par exemple ou dans du Pineau des Charentes, pourquoi pas ? On la déguste aussi avec des copains sur une nappe de pique-nique, un soir de l'été qui finit, dans les jardins du Coysée à Lmabersart avec vue sur la citadelle de Lille.
Allez, c'est promis, Belle-Maman, la prochaine fois que vous venez à la maison, on en mangera ensemble.
Ca vous dit ?
Il vous faut
2 oeufs
125 gr de sucre en poudre ou de la cassonade
250 gr de farine
100 gr de beurre salé ramolli
Dans un saladier, fouettez énergiquement le mélange œufs et sucre. Il doit blanchir et devenir mousseux. Ajoutez petit à petit la farine en continuant de fouetter puis le beurre ramolli.
Versez cette préparation dans un plat rond en silicone, égalisez-la et passez au four préalablement préchauffé à 180°c pendant 15 minutes.
Sortez du four et laissez refroidir sur une grille.
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vendredi, 28 août 2009
Gâteau aux prunes
Adeptes du « slow-food », bonjour !
Ce papier est pour vous, pour moi, pour nous !
Dans un article paru récemment dans la Voix du Nord, une jeune Française de 16 ans, originaire de Marcq-en-Baroeul, racontait son séjour d'une année aux USA. Elle y décrivait de façon joyeuse et communicative sa vie là-bas. Mais une phrase a interpellé la Cocotte et l'a consternée ! Sixtine disait que sa famille d'accueil ne préparait qu'un seul repas par semaine à la maison et que les autres repas étaient pris dans des fast-foods ou des sandwicheries.
Non mais rendez-vous compte ! C'est quoi ce délire ?
Ils font quoi chez eux ? Comment se fait-il qu'ils ne soient pas capables de trouver 10 ou 15 minutes par jour pour préparer un plat et de le manger tous ensemble ?
Alors juste pour râler et pour montrer aux Américains que faire la cuisine ne prend pas tout notre temps, la Cocotte a décidé de faire un gâteau pour lequel lenteur et moelleux sont les mots-clé.
Un gâteau qui prend le temps de lever et de gonfler, gonfler, gonfler,,,,
Un gâteau de saison en plus, un gâteau aux prunes, un gâteau qui vient d'Allemagne et qu'on appelle outre-Rhin un Pflaumenkuchen, un gâteau qu'on va appeler Plumcake, juste comme ça. Non mais !
En plus, ça vous coûtera trois francs/six sous car le kilo de prunes sur le marché n'est qu'à 2 euros. Alors qu'est-ce qu'on fait ? On en achète !
Il vous faut
1 kg de prunes
500 gr de farine
250 ml de lait tiède
1 paquet de levure du boulanger
200 gr de sucre en poudre
1 oeuf
25 gr de beurre
1 pincée de sel
1 cuillère à soupe de sucre glace
Dans un bol, versez du lait tiède et une cuillère à café de sucre et émiettez votre bloc de levure. Mélangez bien. Dans un saladier, déposez la farine et faites un puits au centre. Ajoutez le contenu de votre bol et mélangez-y un peu de farine. Couvrez et laissez gonfler pendant une quinzaine de minutes.
Ensuite mélangez le reste du lait, le sucre, l'œuf, le beurre fondu et le sel tout et versez cela dans le saladier. Mélangez tous les ingrédients, couvrez et laissez à nouveau gonfler pendant une bonne quarantaine de minutes. La pâte doit doubler de volume.
Graissez et farinez un grand plat à pâtisserie et étalez votre pâte, au besoin avec les doigts, sur toute la surface.
Lavez vos prunes, coupez-les en deux, dénoyautez-les et répartissez-les, l'intérieur de la prune côté pâte, sur toute la surface du plat.
Couvrez encore une fois et laissez gonfler pendant une bonne heure.
Préchauffez votre four à 180°c et laissez votre gâteau cuire pendant une bonne trentaine de minutes. Il va encore gonfler, gonfler, gonfler et dorer, dorer, dorer.
A la sortie du four, saupoudrez-le de sucre glace.
Si cela vous dit, vous pouvez également ajouter un peu de cannelle au sucre glace et accompagner votre gâteau de crème chantilly. Mais ça, ce n'est que si vous n'avez rien mangé avant.
Si vous n'aviez rien à faire ce week-end, voilà pour vous, une saine occupation.
Publié dans Allemagne, Desserts | Tags : gâteau, prunes, slow-food, usa, pflaumenkuchen, marcq-en-baroeul | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |