mercredi, 10 novembre 2010

Gâteau de semoule aux clémentines

 

P1230596b.jpgCroisement entre le mandarinier et l'orange douce, la clémentine n'a pas ou presque pas de pépins. Et ça tombe bien pour cette recette. On va tout manger d'un coup !

Pour 6 personnes

Ingrédients :

6 clémentines, 50 g de sucre roux ou de cassonade, 500 ml de lait, ½ gousse de vanille fendue et grattée, 150 g de sucre fin et 100 g de semoule très fine.

Préparation : 10 mn – Cuisson : 15 mn – Coût : * - Difficulté : * Ustensiles : Moules à muffin en silicone

Coupez en deux 3 clémentines et pressez-les. Dans une petite casserole, versez le jus obtenu et la cassonade et faites chauffer à feu vif. Laissez bouillonner en remuant souvent, comme si vous prépariez un caramel. En 10 mn, vous obtenez une sauce épaisse et dorée mais encore liquide.

Pendant ce temps, épluchez 3 clémentines et divisez-les en quartiers. Il vous en faut 30 soit 5 par moule. Dans les moules à muffin, disposez ces quartiers en rosace.

Faites chauffer à petits bouillons le lait avec le sucre fin et la ½ gousse de vanille. Ajoutez la semoule en pluie et remuez énergiquement. Laissez cuire à feu doux 5 mn en remuant très souvent.

Versez la sauce aux clémentines sur les quartiers de clémentines. Quand la semoule est prête, répartissez-la dans les moules et égalisez bien la surface. Démoulez le dessert quand il a un peu refroidi et servez-le tiède ou froid.

10.11.2010

samedi, 23 octobre 2010

Espuma de mangue

 

P1230146b.jpgDe peur de passer pour une ringarde, la Cocotte a investi dernièrement dans un siphon.

Vous voyez ce que c'est ? Cet objet mis à la mode par les cuisiniers moléculaires, ceux qui vous font regretter de n'avoir jamais rien compris aux cours de chimie, ceux qui vous apprennent qu'une émulsion est en fait la multiplication d'une infinité de bulles d'un liquide dans un autre liquide, ces deux liquides étant non-miscibles. Comme l'eau et l'huile, par exemple.

Or donc le siphon neuf et pimpant, bel objet en inox brossé, avec mini-goupillon, embouts à mousse, poignées et trous idoines, trônait sur le plan de travail depuis quelques jours, défiant avec un air supérieur, la Cocotte. Qu'allait-elle pouvoir bien faire pour le baptiser ? Devait-elle lire le mode d'emploi ? Ce que bien peu de Français, et par mimétisme, Françaises font.

Allait-elle se lancer à l'aveugle en priant je-ne-sais quel dieu culinaire, que la première fois fut la bonne ? Sucré ? Salé ? Sucré et salé ? Fruits ? Légumes ? Crème ? Huile ? Lait ?

Halte là ! Trop de questions !

Une fois n'est pas coutume, la Cocotte lut le mode d'emploi. D'abord en français puis dans les autres langues pour voir si on disait bien la même chose à l'étranger et si elle ne passait pas à côté d'un élément décisif pour mener à bien cette tentative.

La Cocotte n'en dormait plus depuis quelques nuits quand elle décida de se lancer.

A ce moment-là de l'histoire, pincez-vous le nez, relevez la tête, regardez de haut la personne face à vous et prononcez « un espuma de pommes d'amour et tuiles parmesanes », en d'autres termes, elle se lança dans la réalisation d'une petite mousse à la tomate et de tuiles au parmesan.

La Cocotte respecta scrupuleusement la notice à la lettre, au point, à la virgule ! Elle fit tout ce qu'il fallait apparemment faire sauf une toute, toute, toute petite chose, elle ne passa pas son mélange au tamis. Elle avait passé tellement de temps à mixer, remixer, surmixer la préparation, qu'elle pensait pouvoir sauter cette étape. Elle vida une mini-cartouche de gaz dans l'appareil, le sifflement attendu ne se fit pas. Elle fit donc ce que les pros du siphon conseillaient, à savoir, vider une nouvelle cartouche de gaz. Elle entendit un p'tit pfuitttt. Là, elle secoua, il était écrit « secouez bien ». Oh, elle secoua bien, très bien même, elle n'avait jamais aussi bien secoué quelque chose auparavant. Elle mit l'engin à refroidir pendant 2 heures, 120 minutes, tête en bas au réfrigérateur. Et fébrile, alla poireauter pendant ce temps dans le sofa, feuilleta des magazines, zappa comme une folle, découvrit des chaînes dont elle ne soupçonnait pas l'existence, téléphona à ses amies, passa l'aspirateur, vida le lave-vaisselle, remplit le lave-vaisselle, le revida, refeuilleta des magazines... une boule d'excitation dans le ventre, la boule des premières fois... Vous voyez ce qu'elle veut dire ?

Au bout de ce temps interminable, elle sortit la bonbonne du frigo, la re-secoua, comme demandé, pris un joli contenant. C'est important, le contenant. Agita encore une fois son beau siphon puis lui mit la tête en bas et appuya sur la gâchette. Une belle traînée de mousse épaisse et légère à la fois sortit de la chose. Vraiment une belle traînée, onctueuse et vaporeuse. Puis plus rien !

La Cocotte ne réussit à remplir que deux jolis contenants. Certes ils étaient bien remplis mais elle avait prévu d'en remplir 3 autres... au moins. Elle goûta, jugea l'ensemble délicieux mais, un peu déçue, se dit « la prochaine fois, je secouerai encore mieux et je filtrerai, je tamiserai, c'est p'être ça qui fait que ça n'a pas marché... » Tout en se parlant à elle-même, elle entreprit de dévisser le siphon pour le passer au lave-vaiselle. Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que la cuisine fut entièrement décorée et tapissée d'espuma de pommes d'amour de m.... ! Tout du mur au plafond, absolument tout fut baptisé d'une goutte, d'une trace, d'un jet de ce p.... d'espuma de pommes d'amour ! Et vous savez pourquoi ?

Parce qu'elle n'avait pas passé son mélange au tamis. Un petit grain de poivre, un pépin de tomate, un microscopique bout d'ail avait dû se coincer dans l'engin... C'est ballot, hein ?

Depuis, elle a réessayé et cette semaine et elle a fait un truc de la mort ! Une mousse de mangue aux spéculoos. Vous voulez essayer ?

 

P1210904.JPGIl vous faut :

2 mangues bien mûres

1 briquette de crème liquide de 20 cl

50 g de sucre glace

5 ou 6 spéculoos écrasés

1 siphon de 500 ml et surtout UN TAMIS !

 

Épluchez les mangues, enlevez le noyau et mixez vos mangues dans un blender.

Passez-les ensuite dans un tamis et jetez toutes les petites fibres qui resteraient. Repassez vos mangues une nouvelle fois au tamis. Deux fois valent mieux qu'une.

Puis mélangez à vos fruits la briquette de crème et le sucre-glace. Et versez dans le siphon.

Mélangez bien et mettez votre siphon au frais pendant 2 longues et interminables heures.

Écrasez les spéculoos, déposez ces miettes dans de jolis verres bien transparents. Secouez le siphon et remplissez vos verres de votre mousse de mangue.

Et les amis, un p'tit truc, si vous n'avez pas de siphon, vous pouvez toujours utiliser un blender. Ça marche aussi. La mousse est moins vaporeuse mais tout aussi onctueuse.

Nul besoin de suivre la mode. Passer pour un ringard, après tout qu'importe ?

mercredi, 14 juillet 2010

Turron Cherry Clafoutis

 

P1190363b.jpgLa Cocotte se plaignait dimanche de n'avoir que deux malheureuses poires sur son poirier, alors que l'an dernier l'arbre ployait sous le poids de grosses poires juteuses et délicieuses. Son amie au chapeau violet lui dit alors que cette année était une année à noyaux et que l'an dernier, c'était une année à pépins.

Intriguée, la Cocotte se mit en quête de dictons de jardiniers, éclairés souvent par le bon sens puisqu'éprouvés depuis des centaines d'années.

Et voilà ce qu'elle trouva : A la Saint-Marc, s'il tombe de l'eau, il n'y aura pas de fruit à couteau.

Fruit à couteau, fruit à pépin, c'est pareil, non ?

Il a donc plu le 25 avril ! Voilà pourquoi nous n'aurons pas de poires.

Tout s'expliquait !

Sauf qu'en continuant ses recherches, elle trouva ce dicton :

A la Saint-Marc, s'il tombe de l'eau, il n'y aura pas de fruit à noyaux. Le même dicton mais pour les cerises, les prunes, les pêches...

Sauf que celui-là ne marche pas cette année. Des fruits à noyaux, y'en a des tonnes et notamment des cerises !

La Cocotte en déduit que le 25 avril, il a fait un temps de brun entrecoupé d'éclaircies.

Aujourd'hui c'est la sainte Camille. Il n'y pas de dicton. Qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il fasse grand beau, il ne passera rien dans nos jardins !

La Cocotte vous propose celui-ci : A la Sainte-Camille, si tu as des cerises, les idées de recettes fourmillent.

 

Pour réaliser ce clafoutis à tomber, il vous faut :

1 kg de cerises

100 gr de turron, nougat espagnol, choisissez du nougat mou.

1 oeuf

1 briquette de crème liquide

 

P1190340.JPGDénoyautez les cerises.

Ecrasez le turron dans un petit saladier. Cassez un œuf sur le turron et versez la crème liquide. Mélangez vigoureusement.

Répartissez vos cerises dans des petits moules à cake ou un moule « normal » puis versez votre préparation turron/oeuf/crème par dessus.

Mettez à cuire dans un four chaud (160°c) pendant une petite vingtaine de minutes. Mangez tiède ou froid.

 

Recette spécialement dédicacée à une nouvelle abonnée, Nathalie qui, quand vient l'été, se gave de cerises et aux 2 Camille, fidèles du blog.

lundi, 05 juillet 2010

Cassole aux fruits d'été

P1180918-1.jpgLa cocotte vous l'a dit, c'est l'été aussi pour elle. Alors elle se la joue cool avec des recettes toujours testées et approuvées mais moins de textes.

La Cocotte a le droit aussi de se reposer.

Voici une petite recette à manger sous le parasol, pour terminer un petit verre de rosé bien frais, bien agréable.

Il faut simplement aller sur le marché, acheter les fruits de saison et en dix minutes, c'est prêt !

Ca vous dit ?

Il vous faut :

3 figues fraîches par personne

3 abricots par personne

1 goutte d'huile d'olive par personne

1 cuillère à café de miel d'acacia par personne

1 palet breton par pesonne

1 branchette de thym

de la galce à la vanille (facultatif)

Lavez vos fruits, coupez-les en deux. Enlevez le noyau des abricots.

P1080821-1.jpgDans une petite cassole qui va au four, mettez une petite goutte d'huile d'olive puis alternez une moitié de figue, une moitié d'abricot. Répétez cinq fois l'opération. Ca vous fait donc trois figues et trois abricots par personne. Ecrasez vos palets et parsemez-en vos fruits.

Versez une belle cuillère à café de miel par dessus et déposez une branchette de thym.

Quand toutes vos cassoles sont prêtes, passez-les dans un four chaud (160/170°c) pendant 10 minutes.

Laissez un peu refroidir à la sortie puis déposez une belle boule de glace pour terminer.

 

samedi, 03 juillet 2010

Rosa cotta à la rhubarbe

 

P1180387c.jpgComment mangerez-vous ce dessert ? Attaquerez-vous la crème et enfin les fruits ? Mélangerez-vous intimement fruits et crème ? Passerez-vous à travers la ricotta, la ferez-vous dégouliner sur les fruits pour tout manger ? Pour la Cocotte, ce sera comme ça. Et Christophe Drieux, le producteur de fraises de Broxeele ? Il fera comment ?

 

Recette :

Facile : 1 Cocotte

Prix : 1 Caddie

Temps : 3 horloges

 

500 gr de fraises

500 gr de rhubarbe

1 morceau de betterave rouge crue

2 c.à.s de fécule de pomme de terre

150 gr de sucre en poudre

100 gr de ricotta

5 cl de lait

 

P1180340.JPGLavez les fruits soigneusement. Équeutez les fraises, enlevez les fils de la rhubarbe et détaillez-la en tronçons de 2 cm.

Dans une casserole, déposez les fraises, ajoutez 75 gr de sucre. Faites cuire à feu doux 8 à 10 minutes.

Quand les fraises sont molles, délayez 1 cuillère de fécule dans un peu d'eau et versez ce mélange sur les fraises.

Laissez cuire à petits bouillons 1 minute pour que le mélange épaississe. Arrêtez la cuisson.

Dans une autre casserole, faites exactement la même chose pour la rhubarbe. Ajoutez un beau morceau de betterave rouge crue pour obtenir une jolie couleur rose.

Goûtez et au besoin, rectifiez en sucre.

Quand la rhubarbe est cuite, enlevez le morceau de betterave (sinon, c'est pas bon !) et arrêtez la cuisson.

Laissez refroidir vos deux casseroles et mettez-les au réfrigérateur.

Au moment de servir, battez la ricotta fraîche au mixeur en ajoutant un peu de lait.

Dans de jolies coupes, alternez une couche de fraises, une couche de rhubarbe jusqu'en haut, vous obtiendrez un joli camaïeu de rose. Enfin terminez par une cuillère de ricotta.

 

P1180333b.jpgLe producteur : Christophe Drieux

Ras-le-bol de la quantité, vive la qualité ! Tel est le credo de Christophe Drieux le rebelle. Depuis 2006, cet agriculteur ramène ses fraises sans pesticides, dans les circuits courts, du producteur au consommateur. Dans ses champs, tout est une question d'équilibre. Des coccinelles sont là pour combattre les pucerons. Des haies sont plantées pour attirer des insectes qui détruisent les acariens. Savant dans ses champs, il l'est aussi dans son laboratoire. S'il a choisi deux variétés de fraises bien particulières, pour leur goût et leur couleur, c'est pour mieux les transformer en verrines et gâteaux givrés, légers à souhait, sans conservateur ni colorant ! A fondre de plaisir !

 

Aux Délices à la Fraise, Christophe Drieux, 10, route de Saint-Omer, à Broxeele, 03 28 62 41 94, drieuxc@wanadoo.fr

 

P1180392b.jpgTrucs et astuces

Faites comme Christophe, choisissez vos fraises selon ce que vous voulez en faire.

Pour des sorbets, des gâteaux, prenez une fraise bien rouge, belle à l'œil et au goût, comme la cireine.

Pour la déguster telle quelle, prenez l'annabelle, pour son goût de fraise des bois, tout comme la mara des bois, la gariguette ou la grosse darselect, produite à Phalempin.

Ne mettez pas vos barquettes au réfrigérateur. Les fraises n'apprécient pas les différences brutales de température. Elles seront bien dans la cave.

Équeutez-les juste avant de les manger.

Dégustez-les sucrées, arrosées de jus de citron ou d'orange voire de vinaigre, poêlées au beurre, au caramel, au chocolat....Arrête, la Cocotte, tu te fais du mal !

Retrouvez cet article dans Version Femina, édition Nord-Pas-de-Calais, semaine du 5 au 11 juillet 2010 et sur le site lavoixaufeminin, rubrique Cuisine.

lundi, 28 juin 2010

Tarte pécan-érable

P1180820-1.jpgElles sont belles, mes noix de pécan, elles sont belles !

Et vous avez vu mon sirop d'érable, comme il est beau ?

Aujourd'hui, c'est la foire à l'anti-oxydant.

Voici deux ingrédients qui vont si bien ensemble.

Un petit mix-and-match et nous voilà avec une tarte, riche en calories, reconnaissons-le... mais aussi en anti-oxydants !

En route pour le Québec ! Youhou !

 

Il vous faut :

1 rouleau de pâte feuilletée

2 oeufs

200 gr de crème fraîche

50 gr de cassonade

100 gr de noix de pécan

10 cl de sirop d'érable

 

Déroulez le rouleau de pâte et déposez-la dans un plat qui va au four.

Séparez les blancs des jaunes d'œufs. Dans un grand saladier, montez les blancs en neige.

Dans un autre, mélangez jaunes d'œufs, crème fraîche et cassonade.

Puis assemblez les deux saladiers en soulevant délicatement pour ne pas "casser" la crème.

Étalez ce mélange tout léger sur le fond de tarte. Déposez les noix de pécan de façon régulière sur la crème.

Et mettez au four, à 160°c, pendant 20 à 25 minutes.

A la sortie du four, versez le sirop d'érable sur la tarte et laissez refroidir au réfrigérateur.

 

dimanche, 20 juin 2010

Isbergues soda

P1170999b.jpgZ'avez jamais envie de finir les pots de crème chocolat des enfants ? De leur piquer des bonbons offerts par Mamie ? De faire des concours de bulles de chewing-gum avec vos collègues de bureau ? Comme quand vous étiez petit ! Pas de souci ! La cocotte, ça lui arrive aussi ! Elle, avec une paille, une boule de glace et du groseillé d'Artois, elle se fait un ice-cream soda parfaitement régressif. Ça vous dit ?

Recette : Isbergues Soda

Facile : 1 Cocotte

Prix : 2 Caddies

Temps : 2 horloges

Pour 6 personnes

une boîte de lait concentré sucré

3 œufs très frais (séparez jaunes et blancs)

1 briquette de crème liquide

Pour les adultes, 1 bouteille de Groseillé d'Artois ou de vin de groseilles très frais

Pour les enfants, de la limonade et du sirop de groseilles

des pailles

 

P1170935c.jpg1. Dans une cocotte, déposez la boîte de lait concentré et couvrez-la d'eau. Fermez et mettez la cocotte sous pression. Faites cuire pendant 45 minutes. Sortez la boîte de lait et laissez-la refroidir complètement. L'idéal est de laisser la boîte au réfrigérateur pendant quelques heures. Si vous ne pouvez pas attendre, passez la boîte sous l'eau puis mettez-la un peu au freezer.

2. Mélangez le contenu de la boîte de lait concentré aux 3 jaunes d'œufs. Battez les blancs en neige et la crème liquide en chantilly et incorporez-les délicatement au mélange.

3. Mettez au congélateur ou mieux dans une sorbetière ! Vous pouvez également vous amuser à les mettre dans des bacs à glaces-bâtonnets. On est régressif ou on ne l'est pas !

4. Au moment de servir, servez dans de jolis verres, le vin de groseilles (pour les grands) ou la limonade au sirop (pour les petits) puis formez des boules de glace et déposez-les délicatement dans chaque verre. La glace va rester en surface ! Plantez-y alors une paille, fermez les yeux et dégustez !

 

Producteur :

P1170070b.jpgQue fait Eric Matton quand son emploi dans une imprimerie lui en laisse le temps ? Va-t-il à la pêche ? Au café ? Au match de foot ? Non ! Il cultive son jardin. Mais Eric est un peu particulier, il est « monomaniaque du groseillier ». Il ne fait pousser que ça. Il aime ça, c'est sa passion. Que voulez-vous ! Ça ne s'explique pas. Et que fait-il de ses groseilles ? Un vin pétillant qu'il a baptisé Groseillé d'Artois, sec, demi-sec et doux. Et que fait-il de son vin ? Il le vend dans son jardin, aux chalands qui viennent le voir, parfois de très loin. Il est comme ça, Eric. Ça ne s'explique pas !

Eric Matton, groseilledartois@yahoo.fr

118 rue de Guarbecque

Isbergues

Retrouvez cet article dans Version Femina, édition Nord-Pas-de-Calais, semaine du 21 au 28 juin 2010 et sur le site lavoixaufeminin, rubrique Cuisine.

samedi, 12 juin 2010

Gâteau rhubarbe et pavot

P1180600b.jpgParce que c'est l'anniversaire de sa copine Viviane, parce que Viviane n'a pas toujours le temps de cuisiner, parce que Viviane doit avoir dans son jardin un pied de rhubarbe.

Parce que c'est l'anniversaire de Muriel, parce que la Cocotte aime les mots de Muriel.

Parce qu'il y a 2 jours, c'était l'anniversaire de la poulette de la Cocotte, parce que la poulette de la Cocotte aime la rhubarbe, parce que la poulette a dans son jardin un pied de rhubarbe.

Parce que la Cocotte n'a pas le temps de cuisiner ce weekend, dans la série « Recettes de feignasse » que la Cocotte aime, voici un dessert qui ne vous prendra que 2 minutes à préparer. Le reste du temps de la recette est consacré à la cuisson.

Parce que vous n'êtes pas un four.

Parce que vous avez bien 2 minutes.

Et parce que c'est bon, voici 12 bonnes raisons de faire cette recette !

Il vous faut

700 gr à 1 kg de rhubarbe

2 cuillères à soupe de crème fraîche

du sucre

2 œufs

1 boîte de conserve de pavot sucré préparé

Vous trouverez ce produit dans les rayons de cuisine exotique, dans la partie polonaise.

La boîte contient une préparation de pavot bleu moulu, des raisins secs et des oranges confites.

un peu de lait

 

 

P1000665.JPGPréchauffez votre four à 160°c.

Enlevez les fils de la rhubarbe, coupez les tiges en tronçons de 2 cm. Déposez-les dans un plat qui va au four, versez 2 cuillères de crème fraîche, un peu de sucre par dessus et mettez votre plat dans le four, la crème va fondre et ramollir la rhubarbe.

Laissez au four 10 minutes environ.

Pendant ce temps, dans un saladier, battez les 2 oeufs, ajoutez le contenu de la boîte de conserve, ajoutez du lait pour faciliter le mélange.

Versez cette préparation sur la rhubarbe ramollie et remettez votre plat dans le four pour une petite trentaine de minutes.

Dégustez chaud ou froid.

lundi, 19 avril 2010

Cookies comme un légo

Lola1.jpgIl est des choses dans la cuisine auxquelles la Cocotte ne touche pas ou plus. Non par incompétence ou par dégoût mais parce que d'autres le font bien mieux qu'elle. Ainsi les macarons, baklavas, bugnes, puddings ou autres cannelés qu'elle laisse à ses copines le soin de lui offrir. Pour les cookies, c'est pareil, la mission revient à la fille de la Cocotte.

Elle fait tout simplement les meilleurs cookies du monde. Et quand on lui demande comment elle fait, elle répond en toute humilité :

« Les cookies, c'est comme une boîte de Légo. T'as une base pour te construire ton univers et après, tu fais ce que tu veux. Et bien là, c'est pareil, il te faut 5 ingrédients de base. Ensuite il faut avoir un peu d'imagination ! »

Ce principe de base s'applique à une multitude de préparations dans la cuisine. N'est-ce pas ?

L'imagination.... et les placards remplis de bonnes choses.

Quand elle prépare ses cookies, elle en fait toujours des tonnes qu'elle envoie à ses amis, urbi et orbi, dans des enveloppes décorées par ses soins ou dans des petits paquets joliment ficelés, avec toujours beaucoup d'imagination.

Voulez-vous la base des cookies ? Après... votre imagination fera le reste.

 

Il vous faut :

Pour une trentaine de cookies

200 gr de sucre

200 gr de farine

115 gr de beurre

un œuf

une cuillère de bicarbonate de de soude ou de levure chimique

 

Faites fondre le beurre puis mélangez tous les ingrédients ensemble. Faites vite car la levure chimique agit rapidement.

Si vous voulez faire 3 sortes de cookies, séparez votre pâte en 3 tas égaux. Si vous voulez en faire 4, séparez en 4...

Avec la permission de sa fille, la Cocotte vous propose 4 divines variantes :

1. Chocolat en pépites, miel et cardamome égrainée

2. Twix en morceaux et cannelle

3. Maltesers éclatés et sucre roux

4. Beurre de cacahuète (100 gr) et galettes de riz soufflé émiettées

 

500 cookies.jpgIl vous faut de petites quantités des ingrédients sus-cités. Incorporez chacun des ingrédients par variante à un tas de pâte et formez des petits ronds sur une plaque en silicone. Attention, espacez bien vos petits tas de pâte car les cookies fondent et s'étalent facilement.

Enfournez à 180°c pendant 10 à 12 minutes. Il faut qu'ils soient encore un peu mous à la sortie. Vous pouvez les laisser refroidir dans le four ou vous pouvez également les mettre sur une grille à pâtisserie.

Non seulement la fille de la Cocotte fait les meilleurs cookies mais elle en fait de magnifiques photos ! Elle est bien la fille de la Cocotte, hein ?

Et si vous êtes en manque d'inspiration essayez ce livre « 500 cookies » aux éditions Minerva, vous trouverez forcément quelque chose dans vos cordes. Il regorge de recettes de cookies et de biscuits franchement à tomber, par exemple les cookies à la pomme, les fortune cookies ou encore les double-cookies chocolat-orange, pour ne citer que ça ! Faites confiance à la Cocotte.

vendredi, 02 avril 2010

des oeufs-truffes

P1020786.JPGOh, la, la ! C'est le weekend de Pâques.

La tradition veut qu'on s'offrait des œufs, au départ décorés puis en chocolat, pour rompre le carême et fêter l'arrivée du printemps, l'œuf étant un symbole de vie et de renaissance.

Après 40 jours d'effort sur soi à ne pas manger, le chrétien antique trouvait un certain réconfort en se goinfrant de sucreries. Et le chocolat, c'est La Sucrerie, non ?

En plus, pour se donner bonne conscience, la science vient au secours du fidèle (et du mécréant) en démontrant que le chocolat, c'est bon pour ce qu'on a.

En effet, le chocolat contient des substances chimiques comme la caféine, la théobromine ou encore la sérotonine. Elles ont un effet bénéfique sur le système nerveux et elles luttent contre le stress et la déprime.

La consommation effrénée de chocolat en cette période devrait provoquer un nirvana national, voire international chez les Catholiques de tous les pays. On devrait voir, dans les rues, des gens sourire béatement au son des cloches !

Et en cette période de crise, plus que jamais !

Mais il y a chocolats de Pâques et chocolats de Pâques. Ceux qui vous trouverez en grande surface, à des prix défiant toute concurrence, laissez-les de côté. Ils n'ont de chocolat que la couleur. Sur les emballages, les industriels nous donnent la teneur en cacao mais ne sont pas obligés de nous dire si c'est du cacao pur ou du beurre de cacao. A partir de là, ils font ce qu'ils veulent et on se retrouve souvent avec un produit lourd et indigeste.

Si vous voulez quelque chose de bon, de très bon, la Cocotte vous conseille de faire vos œufs vous-mêmes. Choisissez le meilleur chocolat et suivez les instructions :

Videz des œufs de cailles en les perçant en haut et en bas et soufflez par ces trous pour que l'intérieur de l'oeuf soit chassé. Une fois vides, remplissez-les d'un mélange chocolat/beurre/sucre. Faites tourner vos oeufs pour répartir le mélange uniformément puis utilisez une seringue pour mettre au centre de l'oeuf du praliné. Puis de vos petites mains expertes, emballez vos œufs dans de jolis papiers brillants. Allez cacher vos œufs dans le jardin et faites les cloches pour prévenir vos enfants.

Mais la Cocotte vous entend déjà hurler que vous n'avez pas le temps.

Peut-être aurez-vous le temps de faire des truffes et de leur donner un aspect plus ou moins ovale ?

Là tout de suite on crie moins, hein ? Vous arriverez à le faire, ça ?


FloMontages15.jpgAprès avoir regardé le joli montage de Cocotte de ma copine Flo, il vous faut :

250 g de chocolat noir de bonne qualité
125 g de beurre non salé
2 jaunes d'œuf
1 gousse de vanille grattée
125 g de sucre glace
50 g de bon cacao en poudre
un jardin
des cloches


Cassez le chocolat en petits morceaux. Faites-le fondre au bain-marie et ajoutez le beurre petit à petit.

Quand le beurre est fondu, ajoutez les jaunes d'œuf, les graines de vanille et le sucre glace.

Mélangez bien, il faut que le sucre-glace soit gomplétement dissous. Puis mettez cette préparation au frigo. Au bout d'une heure, quand la pâte est bien solide, formez des petits œufs à la main et roulez-les dans le cacao. Emballez-les vite dans du papier transparent puis cachez-les dans le jardin.

Si vous n'avez pas de jardin, pas de problème. Cachez vos oeufs dans les plantes vertes de la maison. Et attendez les cloches. Si vous ne les entendez pas, faites comme la Cocotte et son chéri faisaient quand leurs poussins étaient tout petits, mettez Hell's bells d'ACDC à fond. Vos enfants devraient se lever sans problème et partir à la recherche de vos petits œufs-maison.

lundi, 29 mars 2010

Des yaourts maison

P1160463b.jpgQuand on pédale dans le yaourt, on fait son beurre !

Ce dicton bulgare prend tout son sens quand on voit les économies réalisées avec des yaourts-maison.

Allez farfouiller dans votre grenier ou celui de votre maman, vous devriez sans problème retomber sur une vieille yaourtière aux couleurs très 70s. Vous devriez trouver à l'intérieur des petits pots qui attendent sagement depuis 30 ans d'être utilisés. Enfin vous devriez trouver également le mode d'emploi qui n'a presque jamais servi et qui ne demande qu'à être lu.

Si vous ne retrouvez pas le mode d'emploi, ne vous inquiétez pas ! La Cocotte va vous expliquer comment faire des yaourts. Le premier neuneu venu y arrive alors pourquoi pas vous ?

Et si vous ne trouvez pas cette satanée yaourtière au bout de deux heures, allez en acheter une, ça coûte 15 ou 20 euros et il en existe des programmables !

Une yaourtière sert d'étuve. Elle chauffe le lait à 45°c environ. Cette température permet aux bactéries d'acidifier le lait. C'est pas plus compliqué !

 

Maintenant que vous savez tout sur l'objet, voilà comment procéder :

Soit vous prenez comme base un yaourt tout simple, soit vous achetez en pharmacie ou dans les magasins bio, un petit flacon de ferments lactiques.

  1. le yaourt :

Choisissez un yaourt bio, un peu plus cher à l'achat mais meilleur, de toute évidence. Délayez ce pot dans un litre de lait. Ce litre de lait peut être frais, UHT, en bouteilles ou en briques, il peut être entier, demi-écrémé, écrémé ou de chèvre. Ça marchera !

Laissez tomber le lait de soja. Il ne coagule pas comme le lait animal.

Avec un fouet, délayez votre yaourt dans un litre de lait et chauffez légèrement le lait comme pour un biberon. Une fois la température des 37°c atteinte, remplissez tous vos pots. Déposez-les dans la yaourtière, couvrez-la et mettez-la en marche pendant toute la nuit. Plus longtemps vous laisserez votre yaourtière en marche, plus « solides » seront vos yaourts !

  1. le ferment lactique :

Délayez dans un peu de lait le contenu de la petite fiole de ferments. Laissez reposer pendant une à deux heures, le temps que les ferments agissent. Délayez ensuite ce mélange à un litre de lait, faites-le bien chauffer, limite bouillir. Laissez refroidir et remplissez vos pots. Mettez-les dans la yaourtière et suivez le même processus que pour le point 1. 12 ou 14 heures devraient suffire pour avoir des yaourts onctueux à souhait.

Refermez vos pots avec les couvercles et mettez-les au réfrigérateur. Conservez-les 10 jours maximum.

Pour recommencer l'opération, mettez toujours de côté un yaourt de la fournée précédente et servez-vous en comme base.

Si vous démarrez avec un yaourt, sachez qu'il vous faudra renouveler votre base toutes les 5 ou 6 « fournées », ce qui représente de 35 à 42 yaourts chez la Cocotte.

Avec une petite fiole de ferments, vous ferez plus de 15 fournées, soit plus de 120 yaourts. C'est dingue !

yaourts.jpgMaintenant il vous reste à faire preuve d'un peu d'imagination pour parfumer vos petits pots blancs.

Voilà quelques idées :

A la crème : ajoutez un peu de crème épaisse à votre mélange avant de remplir les pots.

A la vanille : grattez l'intérieur d'une gousse de vanille, ajoutez ces petites graines obtenues au lait légèrement sucré.

Faites la même chose avec de la cannelle ou du café moulu !

Aromatisez vos yaourts de sirop. Ils prendront une jolie couleur et un goût agréable.

Aux fruits, il vous suffira de mélanger vos yaourts une fois faits à ce que vous voulez, coulis de fraises, purée de pêches, pamplemousses en petits morceaux....

Au thé, laissez infuser des sachets du thé de votre choix dans le lait en le faisant chauffer un peu, avant de mettre en pot. La Cocotte a une très nette préférence pour le thé vert !

Des questions ?

mardi, 09 février 2010

Tiramisu à la Manzana Verde

 

P1150622.JPGPomme, pomme, pomme, pomme

La cinquième de Beethoven introduit une nouvelle expérimentation de la Cocotte. De la pomme avec un peu de pomme pour terminer un repas à base de pomme et encore de pomme.

La Cocotte espère deux choses : Que vous aimiez les pommes et le tiramisu !

Elle voulait faire un petit cours sur les biscuits à la cuillère qui servent de base au célèbre dessert italien. Mais elle n'a rien trouvé ou presque sur le concept.

La seule chose qu'elle peut vous dire est qu'un biscuit est cuit deux fois, comme son nom l'indique.

Après avoir dit ça, elle pourrait s'amuser à inventer une belle histoire, comme elle l'a fait pour la machine à pâte. Mais elle n'a pas envie que ses délires culinaires se retrouvent un jour sur Wikipédia.

Alors elle va juste vous offrir un dessert de plus. Brut de décoffrage ! Après le phyllo Sophie et les mangues gratinées et avant le pâté de foie, voici le tiramisu alla mela. Adam et Eve sur le mont Palatin, Newton sur le Quirinal, Guillaume Tell sur le Capitolin... après une petite étape en Espagne. J'arrête là ! Vous avez compris, hein ?

Un tiramisu aux pommes...

Ciao le café, exit le Marsala ! Buongiorno la compote et la manzana verde !

 

Il vous faut :

Un paquet de biscuits à la cuillère ou boudoirs

3 oeufs

un pot de mascarpone

100 gr de sucre en poudre

de la compote de pommes fraîche ou en pot

30 cl de Manzana Verde

des raisins secs

 

P1150691.JPGFaites tremper une poignée de raisins dans un peu de Manzana Verde.

Cet alcool léger vient d'Espagne, du pays basque pour être précis, et a un goût de pomme verte très prononcé.

Ensuite séparez les jaunes et les blancs des oeufs. Dans un saladier, ajoutez aux jaunes d'oeuf le sucre. Fouettez ces deux ingrédients jusqu'à ce que le mélange blanchisse.

Montez les blancs en neige. Ajoutez au mélange jaunes d'oeuf/sucre le mascarpone puis les blancs en neige. Mélangez délicatement.

Trempez rapidement vos biscuits dans la Manzana Verde et déposez-les dans un grand plat. Quand vous avez recouvert toute la surface du plat, versez par dessus la compote. Lissez-la et versez un peu du mélange oeufs/sucre/mascarpone.

Recommencez une nouvelle couche de biscuits. Puis terminez par le mélange oeufs/sucre/mascarpone. Lissez bien encore une fois et mettez au réfrigérateur pendant au moins 4 heures. Il faut que le mélange ait bien pris.

Egouttez les raisins.

Servez des portions généreuses du dessert et ajoutez quelques raisins par dessus.

vendredi, 05 février 2010

Mangues gratinées

P1150494.JPGEspèce d'anacardiacée ! Non, ce n'est pas une insulte. La Cocotte n'oserait pas. C'est juste la famille dont est originaire la mangue, fruit du manguier. Elle vient du Pakistan et de Birmanie. Elle a beaucoup voyagé la Malaisie, les Indes, la Chine, l'Afrique puis l'Amérique du sud, au Brésil grâce aux Portugais, avant d'arriver en Europe.

Tâtez-la pour savoir si elle est bonne à dévorer. Si votre pouce s'enfonce légèrement, vous pouvez y aller.

Epluchez-la, ne mangez pas la peau, vous le regretteriez ! Retirez le gros noyau en forme de grosse amande en fendant le fruit en deux. Et c'est parti pour des moments de bonheur intense !

Ce fruit, c'est du velours au goût sucré et fleuri.

En jus de fruits, en confiture, dans les cocktails, les chutneys des Indiens, en lassi, dans les plats salés de volaille, … elle vous laissera une affollante impression de douceur. Dévorez-la, ouverte en deux, tout simplement en croquant dedans. Ahhhhhhhhhh !

C'est un fruit qu'on trouve quasiment toute l'année sur les marchés. Pour ce weekend, la Cocotte et sa benjamine vous offrent, une fois de plus, une recette d'une simplicité déconcertante, un gratin de mangue.

 

Il vous faut :

2 mangues mûres

1 gousse de vanille

2 grosses cuillères de crème fraîche

1 oeuf

un peu de chapelure

un peu de sucre en poudre

 

Epluchez la mangue, coupez-la en deux pour enlever le noyau. Puis coupez les deux parties en longs quartiers fins.

Dans un petit plat à gratin, déposez les quartiers.

Préchauffez votre four à 200°c.

Dans un bol, mélangez la ctrème fraîche, la vanille râclée de la gousse et l'oeuf.

Versez ce mélange sur les mangues.

Saupoudrez de chapelure et de sucre et passez au four une petite dizaine de minutes.

 

Les dents ne servent à rien, il suffit de laisser fondre. Un bonheur !

mercredi, 03 février 2010

Phyllo Sophie au miel

 

P1150411-1.jpgTous les lundis, avec ses amis, la Cocotte perturbe l'audition d'une jolie dame à la voix cristalline.

Avec peu ou prou de complexes, gaiement, naïvement, ils abîment Mozart, Bach, Haendel.

Sophie, stoïque ou presque, terrée derrière le piano, endure semaine après semaine les vocalises de ces amateurs non éclairés.

Semaine après semaine, elle se casse la voix à tenter de faire chanter cette psallette le moins faux possible.

Alors pour réparer cette voix qui est son outil, son instrument, sa vie, la Cocotte lui offre une petite cuillère de miel, enrobée de pâte phyllo, une petite cantate à déguster du bout des doigts.

 

La pâte phyllo ou filo, vous connaissez ? Phyllo, ça signifie feuille en grec.

Ce sont des feuilles très fines, ressemblant aux feuilles de brick mais les feuilles en phyllo sont plus malléables. On en trouve facilement dans tous les magasins.

Avec ces feuilles très douces au toucher, on prépare les baklavas, dessert à base de pistaches et d'amandes, les böreks, feuilletés aux légumes, au fromage ou à la viande, en Turquie, Bosnie, Croatie, Albanie... En Autriche, elles servent à préparer les Strudel. Ach, les Strudel...

Pour notre recette d'aujourd'hui, l'utilisation est enfantine. Il suffit de superposer des feuilles légèrement beurrées, de pré-découper des triangles et de les passer au four. Elles vont gonfler, dorer, se gondoler.

 

Pour faire une vingtaine de triangles, il vous faut :

un paquet de pâte phyllo, environ 10 feuilles

200 gr de fromage blanc

1 poignée de raisins secs

3 cuillères de miel

1 poignée de noisettes ou des noix décortiquées

100 gr d'amandes en poudre

1 poignée de feuilles de menthe ciselée

50 gr de sucre

1 peu de cannelle

30 gr de beurre fondu

 

P1150243-1.jpgPréchauffez votre four à 170/180°c.

Faites tremper pendant quelques minutes les raisins secs dans de l'eau chaude additionnée d'une cuillère de cannelle en poudre.

Mélangez le fromage blanc, 1 cuillère de miel, les noisettes ou les noix grossièrement cassées, les amandes en poudre, la menthe et le sucre.

Égouttez les raisins et ajoutez-les au mélange.

Etalez une feuille de papier cuisson sur la plaque.

Déposez une première feuille de phyllo, beurrez-la légèrement à l'aide d'un pinceau puis posez-en une autre par dessus et recommencez la même opération 4 fois. A la cinquième feuille, étalez le mélange à base de fromage blanc.

Et recommencez à superposer cinq autres feuilles, badigeonnées de beurre.

Pré-découpez en grands carrés égaux toute la surface de la plaque puis découpez-les en triangles.

Ce sera très facile de les sortir du plat, une fois qu'ils auront cuit.

Passez au four pendant 15 à 20 minutes.

Délayez deux grosses cuillères de miel dans un tout petit peu d'eau.

A la sortie du four, versez ce liquide épais sur les triangles. Dégustez ces triangles chauds ou froids.

vendredi, 22 janvier 2010

Appelkaka, gâteau suédois aux pommes

P1140932-1.jpgDans la série « Qu'est-ce que vous faites de votre pain dur ? Ben, on le mange ! » , voici la recette du gâteau Suédois à la pomme.

Dans la série « C'est le weekend et je n'ai pas envie de m'emm... à faire la cuisine, qu'est-ce que tu proposes ? », voici la recette du gâteau Suédois à la pomme.

Dans la série « Combien de raisons faut-il pour faire du gâteau Suédois à la pomme ? », en voici au moins 2. Et quand vous l'aurez goûté, vous en aurez au moins 3 pour vite recommencer.

La Cocotte suit les conseils de Miss Boulette qui garde toujours du pain dur. Non pas pour les oiseaux mais en vue de préparer du pudding. La Cocotte fait maintenant de même. Non pas pour les oiseaux, elle aime pas ça, ni pour faire du pudding.

Quand on a goûté celui de la Boulette, flambé au rhum, avec des gros morceaux de sucre plantés sauvagement dans le gâteau, on ne cherche pas à l'imiter, on laisse faire les grandes.

Non, la Cocotte a son p'tit tas de pain dur qui dort près du radiateur de la cuisine. En prévision des jours où ses voisines préférées auront besoin de faire des boulettes d'épinards, où ses enfants auront besoin de Wiener Schnitzels... Bref, elle a toujours du pain dur d'avance.

Alors quand elle voit qu'une recette nécessite d'entamer son p'tit tas, ça la met en joie.

Ainsi est la Cocotte !

Pour transformer votre pain en chapelure, optez pour un bon marteau en caoutchouc ou un rouleau à pâtisserie ou un bon blender. La Cocotte opte pour Brenda, blender fidèle et robuste qui fait ça hop hop ! En 30 secondes, elle obtient une poudre fine, juste ce qu'il faut.

 

P1140837-1.jpgIl vous faut donc :

200 gr de chapelure

1 kg de bonnes pommes à cuire

200 gr de sucre en poudre

100 gr de beurre fondu

1 peu de beurre pour le fond du moule

1 grosse cuillère à café de cannelle

de la crème fraîche pour servir

 

Préchauffez votre four à 180°c.

Mélangez chapelure, sucre, cannelle et beurre fondu.

Épluchez les pommes, enlevez les pépins et coupez-les en fins quartiers.

Beurrez un plat qui va au four, style moule à soufflé et déposez une fine couche du mélange chapelure, sucre... Recouvrez de pommes et recommencez l'opération jusqu'à épuisement des stocks en finissant par la chapelure.

Faites cuire votre gâteau pendant 45 minutes. Les pommes sont fondantes mais non fondues.

Servez-le tiède accompagné de crème fraîche et de thé. C'est tout con et c'est bon.

 

lundi, 21 décembre 2009

Biscuits de Noël

 

P1130547-2.jpgLes petits cadeaux entretiennent l'amitié. On est d'accord ? Et il nous reste trois jours avant Noël.

Et si on ne s'offre pas de petits cadeaux à Noël, j'me demande bien quand on le fera ! Vous avez plein d'amis ? Ça va vous coûter cher ? Vous ne voulez pas faire les magasins en ce moment ? Pas de problème !

Trouvez-moi une jolie boîte en métal, en carton, en bois ou en osier.

Allez vous acheter un stock d'emporte-pièces, un kilo de farine, des œufs, des amandes en poudre, du gingembre et de la cannelle. On va faire des petits biscuits à offrir à tout le monde.

Voici deux petites recettes pleines de goût et d'odeurs à préparer avec vos enfants, si vous en avez sous la main.

 

Sablés amandes-cannelle :

pour 1 trentaine de sablés

350 gr de farine

150 gr d'amandes en poudre

250 gr de beurre mou

2 œufs

200 gr de sucre en poudre

3 cuillères à café de cannelle en poudre

 

Dans un saladier, mélangez beurre mou ou coupé en tout petits morceaux et le sucre. Ajoutez les amandes, la farine, les œufs et la cannelle. Au besoin ajoutez de l'eau. Il faut obtenir une grosse boule de pâte. Mettez-la au frais au moins pendant une heure.

Prélevez des petites portions. Étalez une portion sur 5 mm d'épaisseur et amusez-vous avec les emporte-pièces. Déposez-les sur une feuille de papier sulfurisé ou sur une plaque de silicone.

Passez à four chaud pendant 8 à 10 minutes. Sortez vos biscuits du four et déposez-les sur une grille. Laissez-les refroidir avant de les ranger dans votre belle boîte.

 

 

P1130527-1.jpgGingerbread man

Pour cette recette, il vous faut obligatoirement un moule à gingerbread man. Si vous n'en avez pas, changez le nom de la recette. C'est pas compliqué !

Vous voyez ce que c'est le gingerbread man ? C'est ce petit bonhomme aux bras et jambes écartés sur lequel on peut ajouter des yeux et des boutons. C'est l'un des personnages d'un conte très célèbre dans les pays anglo-saxons. C'est l'équivalent de "Roule-galette" chez nous.

Si vous êtes sages, un jour, je vous raconterai son histoire.

250 gr de farine

125 gr de sucre roux

125 gr de beurre mou

3 cuillères de mélasse ou de golden syrup

2 cuillères à café de gingembre en poudre

1 cuillère à café de cannelle

2 cuillères à café de bicarbonate de soude ou de levure chimique

 

Mélangez tous ces ingrédients. Vous devez obtenir, comme ci-dessus, une boule de pâte. Si elle colle, ajoutez un peu de farine, si elle est trop sèche, ajoutez un peu d'eau. Mettez au frais. Puis procédez comme ci-dessus. Prélevez des petites portions de pâte, étalez-la au rouleau sur 5 mm d'épaisseur. Avec votre emporte-pièce, faites vos petits bonshommes. Si ça vous amuse, faites-leur des yeux et des boutons avec des raisins.

Passez à four chaud pendant 8 à 10 minutes; Sortez vos …. comme ci-dessus.

Je ne vais pas le répéter ! Ça devrait aller, non ?

Amusez-vous bien !

jeudi, 10 décembre 2009

Des boules vapeur

 

Dampfnudel.jpgLa Cocotte poursuit sa visite des marchés de Noël chez les Allemands et vous livre ici un incontournable de ces lieux magiques et chaleureux : la Dampfnudel, littéralement la nouille à la vapeur.

C'est probablement l'une des recettes du bonheur : Une pure merveille, un sein tout chaud, tout rond, tout beau : une boule de pâte gonflée à la vapeur et recouverte de sauce aux fruits

Pour en commander sur un marché Teuton, prononcez Dampffnoudeul !

Et après, on va nous dire que l'allemand est difficile.

C'est le genre de trucs qui vous fera retourner en Allemagne dès que vous le pourrez. Mais si vous n'avez pas le temps d'aller vous y balader, la Cocotte vous fait le cadeau de sa recette testée et approuvée par son poulailler.

Non, surtout ne dites pas merci à la Cocotte. Ça la gênerait.

Apprenez, mes p'tits amis, que les Allemands, ces grands fous, en font aussi des versions salées pour accompagner des viandes en sauce, avec salade de chou et laitue ou encore des soupes comme le goulache ou la soupe de pommes de terre.

La Cocotte vous offre sa version sucrée. Accompagnez-les de cerises ou de prunes en bocal cuites doucement dans une casserole, que vous sucrerez légèrement et agrémenterez d'une pincée de cannelle. Vous pouvez également les accompagner de crème anglaise.

C'est déjà Noël dans votre cuisine.

 

Il vous faut :
Pour la pâte :
500 gr de farine
30 gr de levure de boulanger
50 gr de sucre
150 ml de lait tiède
2 ou 3 oeufs
1 pincée de sel
1 demi-zeste de citron
3 cuillères à soupe de beurre mou

P1130092.jpgVersez la farine dans un saladier et faites un creux au milieu. Dans ce creux, émiettez la levure avec un peu de sucre et le lait tiède.
Remuez bien tout ça et laissez monter pendant une bonne dizaine de minutes.
Ensuite ajoutez le zeste de citron, les œufs, le sel, le reste du sucre et le beurre. Mélangez bien pour avoir une pâte relativement compacte. Quand la pâte vous paraît bonne à travailler comme une pâte à pain, découpez-la en une quinzaine de morceaux et façonnez des boules entre vos mains légèrement farinées.
Déposez ces boules sur un torchon et laissez-les lever pendant un bon moment. Avec la levure de boulanger, 30 à 40 minutes suffiront.

Pour la cuisson des Dampfnudeln :
1 litre de lait
40 gr de beurre
1 pincée de sel
50 gr de sucre


Ensuite dans une cocotte style couscoussier ou cocotte avec un panier-vapeur, faites chauffer le lait en y ajoutant le beurre, le sel et le sucre et déposez vos Dampfnudeln dans le panier quand le lait est chaud. Il ne faut pas que les boules de pâte soient en contact avec le lait. Laissez cuire à la vapeur pendant dix minutes.

Elles vont encore gonfler donc veillez à ne pas en mettre trop à la fois. Servez vos Dampfnudeln accompagnées de la sauce de votre choix. Vous allez adorer.

Et si vous n'avez plus faim, parce que, mine de rien, ça cale son homme, passez donc vos Dampfnudeln au four chaud quelques instants, après les avoir cuites à la vapeur. Laissez-les dorer. Vous obtiendrez des petits pains ronds au lait. Une autre recette du bonheur.

Bon, les Dampfnudeln, ça c'est fait.

lundi, 30 novembre 2009

Pera al Martini Bianco

 

Poire Etienne Daho La Cocotte.jpgUn quart de siècle à 2 célébré par le cadeau du DVD de Daho à Pleyel offre à la Cocotte de parler de lui, de Daho. Oh, ça va être chaud.

Une ode à Daho, l'adoré.

Cet homme, en scène depuis autant d'années, constant dans l'excellence, sans aucun rendez-vous raté, à l'élégance savamment déhanchée, son p'tit costard noir ouvert sur un torse glabre, ses sous-entendus que la morale réprouve et que les cours condamnent, fredonnés sur des airs sophistiqués, stroboscopiquement orchestrés.

Étienne en noir et blanc, avec trois musiciennes, chignon haut, jouant violon, violoncelle et alto.

Rien que pour moi, où je veux, quand je veux. Étienne, Étienne ! Ah...

Que faire pour lui sinon un dessert...Du sucre, du chocolat, de l'alcool, un fruit pas défendu mais presque.

Une poire de mon jardin, mon jardin secret et un alcool venu d'Italie, de Turin précisément, du Martini bianco qu'on peut boire le weekend à Rome, tous les deux sans personne.

Ça vous dit, Étienne ?

 

Pera al Martini Bianco

 

Poire E.D.jpgPour la Cocotte, 2 poires, une pour Étienne, une pour elle

Pour vous, autant de poires que d'invités

30 à 40 cl de Martini Bianco ou toute autre sorte de Vermouth blanc

Une grosse poignée de raisins secs

50 gr de sucre roux

du chocolat noir à faire fondre

Attention, le meilleur qui soit, c'est pour Étienne !

Épluchez vos poires en évitant de couper la queue. Déposez-les dans une sauteuse, versez dessus le Martini, ajoutez les raisins secs et démarrez la cuisson. Faites cuire à couvert pendant 10 minutes à feu normal.

Au bout de ce temps, retirez le couvercle et augmentez la cuisson. Saupoudrez de sucre et faites bouillonner jusqu'à ce que cela caramélise légèrement. Arrêtez la cuisson. Dans votre plus belle soucoupe, déposez une poire en la tenant par la queue. Versez généreusement le Martini caramélisé et les raisins secs. A côté, faites fondre votre chocolat. Et ajoutez cela aux poires. Mais vous n'êtes pas obligé. La Cocotte a ajouté cet ingrédient juste parce qu'elle a vu Étienne en noir et blanc.

mardi, 17 novembre 2009

Autumn cake

 

P1110120.JPGLa Cocotte est une piètre jardinière. Toutes les tentatives de faire pousser quelque chose dans son jardin sont restées vaines. A chaque expérience, elle avait pourtant acheté les graines qu'il faut, avait bêché, biné, fumé, repiqué, transplanté, éclaté les touffes, butté, mis en godets, taillé, pulvérisé... Rien, keutsch, nada, nib, niente, peau de balle, tout ce qu'elle a réussi à avoir, ce sont trois malheureuses fraises qui ont fait le régal des limaces de passage.

Il n'y a bien qu'un seul truc qui pousse et qui donne dans son jardin. Un poirier ! Poirier auquel elle a fait subir tant de traitements (de taille, hein, pas chimiques !) que son voisin, jardinier de profession, a mal pour lui. Mais ce petit poirier a su résister et cette année, il lui a donné de magnifiques poires qui mûrissent doucement dans une petite cagette, dans le garage, la queue en l'air et une feuille sur le côté ! Très chic !

Ce dimanche, la Cocotte a subtilisé une dizaine de ces fruits rebondis dans la cagette, cassé des noix et des noisettes offertes par ses amis, mélangé divers ingrédients et a préparé un dessert de saison, dessert qu'elle a sobrement intitulé Autumn Cake. En français dans le texte, gâteau d'automne.

Et voici la recette, simple et efficace et ce qui ne gâche rien, délicieuse. La preuve, le gâteau a disparu en un rien de temps.

 

Il vous faut :

10 poires (de votre jardin ou de votre maraîcher)

150 gr de noix

150 gr de noisettes

150 gr de raisins secs

3 oeufs

200 gr de farine

75 gr de sucre

300 ml de lait

1 cuillère de baking powder ou de levure chimique

Et de la cannelle et/ou des morceaux de chocolat blanc mais c'est facultatif

 

Préchauffez votre four à 160/180°c.

Épluchez vos poires, coupez-les en quatre, enlevez le milieu et recoupez en deux les quartiers.

Cassez les noix et les noisettes et écrasez-les grossièrement au couteau. Ajoutez-les aux poires dans un grand saladier. Ajoutez les raisins, les œufs entiers, la farine, le sucre, le lait et la levure chimique et remuez bien pendant quelques instants. Si vous avez opté pour les petites options de la Cocotte, c'est le moment d'ajouter cannelle et chocolat blanc.

Versez votre préparation dans un moule à  gâteau en silicone, à bords hauts. Faites cuire pendant 40 minutes.

A la sortie du four, laissez refroidir puis démoulez.

Parachevez votre œuvre en préparant une crème anglaise dont vous recouvrirez le gâteau. Vous pouvez aussi l'accompagner de confiture ou d'une petite compotée de fruits rouges.

Si des ados traînent dans les parages, vous les entendrez très certainement prononcer ces deux mots qui font partie de leur vocabulaire peu étendu, il faut bien le dire : Trop bon !

Eh, c'est déjà ça ! Ils pourraient dire : Trop dégueu !

lundi, 02 novembre 2009

Les raisins de la commère

 

Raisins de la commère flous et bordés.jpgCette semaine, le temps sera notre ennemi, il ne fera que pleuvoir. Nous sortirons peu. Il nous ne restera qu'à rester bien au chaud, chez nous, dans notre « home, sweet home », faire des goûters avec les enfants, compulser les livres de recettes, préparer les prochaines vacances, trier ses chaussettes dans le placard, les fines dans un sachet et les grosses aux pieds, les poser (les pieds) sur la table du salon, allumer la télé, regarder un truc ou deux, éteindre la télé, faire de la soupe au potiron, s'amuser avec les mômes à glisser sur le parquet avec ses grosses chaussettes, trouver à accommoder les bottes de poireaux qui s'amoncellent dans le frigo, aller vérifier dans le jardin que la pluie n'a pas oublié d'arroser les plants de lavande récemment plantés, recompulser des livres de recettes, inviter des amis. Tiens, un livre sur la cuisine crétoise ?

Vous vous souvenez ? Cet été, une des amies délicieuses de la Cocotte lui avait offert un livre de cuisine de là-bas, à son retour de vacances.

Allez, allez, inviter des amis et leur faire de la cuisine crétoise. C'est pas mal, ça...

On va leur faire quoi, alors ?

On peut faire plein de choses : des boulettes de pois chiche, du caviar d'aubergines, du poulet au yaourt, des soutzoukakia, des œufs à la tomate, des poivrons farcis ? Ouais, c'est pas mal, tout ça !

Et comme dessert, des macarons au miel ? Hum, ça a l'air pas mal ! Un confit d'aubergines ? Original mais on a déjà prévu du caviar d'aubergines pour l'apéro ! Alors quoi d'autre ? Une tarte à l'orange ? Mouais... une prochaine fois, peut-être. Du riz au lait ? Non, trop lourd en fin de repas... Ah, ah, tiens, page 193, un confit de raisins !

Alors j'annonce :

Apéro :

Hoummous,,,Vous connaissez la passion de la Cocotte pour ce plat. Et la Crète, ça se trouve où ? Dans le bassin méditerranéen ! Alors si on ne fait pas d'hoummous, c'est qu'on n'a rien compris !

Gros haricots en salade, calamars dans leur encre, boulettes de pois chiche

 

Plat : soutzoukakias, poivrons farcis aux épinards et langues d'oiseaux

 

Dessert : Confit de raisins et macarons au miel.

P1110804-2.jpgToutes ces recettes ont été arrangées ou simplifiées, elles ont toutes été testées et approuvées. Elles ont même été testées deux fois. Le samedi soir chez la Cocotte et le dimanche chez sa délicieuse amie qui lui avait offert le livre et qui avait décidé de faire quasiment la même chose que la Cocotte. Le samedi, la Cocotte aux fourneaux et le dimanche, la Cocotte, les pieds sous la table ! Ça change !

La Cocotte ne va pas donner toutes les recettes en une seule fois. Non, un peu à la fois, c'est ça le régime crétois. Et pour changer, elle va commercer par le dessert. Pourquoi commence-t-elle par le dessert ? Parce qu'on peut préparer ces deux recettes à l'avance,,, Histoire d'avoir le temps de glisser sur le parquet avec ses grosses chaussettes en attendant les copains.

 

Pour le confit de raisins, il vous faut :

2 kg de gros raisins encore un peu durs

500/600 gr de sucre en poudre

Dans le bouquin, ils disaient autant de sucre que de raisins ! Pouah ! Non, vraiment, ça fait trop de sucre !

Lavez les raisins, détachez-les de la grappe. Déposez-les dans une grosse marmite, recouvrez de sucre, secouez la marmite pour que le sucre enrobe tous les raisins. Couvrez et laissez le sucre se dissoudre pendant toute une nuit.

Puis entamez la cuisson. Laissez cuire pendant une petite heure, les raisins doivent être encore un peu durs. Quand cela vous convient, arrêtez la cuisson et laissez refroidir.

 

Pour les macarons au miel, il vous faut :

500 gr de farine

100 ml d'huile d'olive

100 ml de lait

150 gr de sucre glace

le jus de 2 oranges

le zeste d'une orange

1 cuillère à café de bicarbonate de soude ou un petit paquet de levure chimique

1 cuillère à café de cannelle

2 ou 3 clous de girofle bien écrasés

200 gr de noix pilées (à défaut, des noisettes ou des cacahuètes nature)

Gardez-en un peu pour en saupoudrer les macarons une fois cuits.

 

macarons au miel La Cocotte.JPGPour tremper les macarons :

150 ml d'eau

100 gr de miel

Pour saupoudrer sur les macarons :

50 gr de graines de sésame

 

Mélangez au fouet l'huile d'olive et le sucre puis ajoutez le zeste et le jus d'orange, le bicarbonate ou la levure chimique, les noix, les clous de girofle, la cannelle et ajoutez petit à petit la farine.

Façonnez des petits boudins que vous aplatirez sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé ou sur une plaque en silicone. Vous devriez en obtenir une bonne quarantaine.

Faites cuire à four chaud (160/170°C) pendant 30 minutes. Pendant ce temps préparez un sirop avec l'eau et le miel. Faites-le chauffer jusqu'à ce que le miel fonde.

A la sortie du four, trempez un à un vos macarons dans le sirop et déposez-les sur un grand plat. Saupoudrez-les d'un mélange de cannelle, noix pilées et sésame. Laissez refroidir et servez-les pour accompagner le confit de raisins.

C'est un bonheur !